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patrice piardon <patrice.piardon@gmail.com>
A Savoir...(133) - France
22 novembre 2013 23:34
1‐FRANCE• Un pays au bord de l'insurrec on
2‐François Hollande a‐t‐il vraiment ba u un record d'impopularité ?
3‐Quand Harvard démolit la poli que de la gauche
4‐Les liquida ons d'entreprise a eignent des sommets en France
5‐Aides à la SNCM: Bruxelles assigne Paris en jus ce
6‐Jean‐Luc Mélenchon présente son "contre‐budget 2014"
7‐Les proposi ons‐chocs de l'entrepreneur‐poli que
8‐Armor Lux n'habillera plus les policiers français
9‐Hausse temporaire des droits de muta on sur les acquisi ons immobilières dès le
1er janvier 2014
10‐Un quart des Français tentés de frauder le fisc
11‐6500 fraudeurs fiscaux veulent se racheter
12‐Jean‐Marc Ayrault va engager une "remise à plat" de la fiscalité.
13‐Les Français veulent moins de fonc onnaires, qui travaillent plus
14‐62% des profs lient entreprise et exploita on
15‐Le projet de la DGSE pour exploiter les données numériques
16‐Plus d’un ers des 18‐34 ans veut s’expatrier
17‐Voici où les Français rêvent de s'exiler
18‐France : des chiffres et des êtres
19‐Lorànt Deutsch : polémique sur l’histoire de France
20‐Tags à la mosquée de Pau: l'imam avoue en être l'auteur
h p://www.courrierinterna onal.com/ar cle/2013/10/30/un‐pays‐au‐bord‐de‐l‐insurrec on
30 octobre 2013
Les socialistes au gouvernement ne parviennent plus à imposer leurs décisions. Un vent de fronde
souffle sur le pays et le rend ingouvernable, drama se le quo dien allemand.
22/11/2013 23:40
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Illustra on de Sondron.
La France est au bord de l'insurrec on. Les socialistes au pouvoir à Paris ne parviennent plus à
imposer leurs décisions. Qu'il s'agisse de l'introduc on d'une écotaxe, de la taxa on (rétroac ve) des
assurances‐vie et de l'épargne logement ou d'une hausse de la fiscalité des entreprises, aussitôt une
vague de contesta on balaie le pays et au bout de quelques jours le gouvernement renonce à ses
mesures.
Ainsi, au reproche d'incompétence s'ajoute maintenant une impression de faiblesse. A juste tre : le
Par socialiste est traversé par des batailles de courants. Jour après jour, les alliés écologistes
prennent leurs distances vis‐à‐vis de la forma on au pouvoir. Les ministres se disputent
publiquement, il n'y a plus de discipline de gouvernement, aucune ligne poli que n'est discernable.
Le président François Hollande est plus impopulaire qu'aucun autre chef de l'Etat avant lui. Son
Premier ministre, Jean‐Marc Ayrault, a perdu toute autorité.
Hollande avait envisagé de changer de chef du gouvernement une fois passé les municipales de
2014. Mais il paraît douteux qu'il puisse a endre jusque‐là.
Quant aux municipales [des 23 et 30 mars], elles devraient logiquement abou r à un fiasco. Dans les
communes, les socialistes, qui ennent la mairie de la plupart des grandes villes, pourraient être
sévèrement ba us. A en croire les spécialistes des ins tuts de sondage, aux législa ves européennes
[du 25 mai], le Front na onal de Marine Le Pen risque de terminer en tête, devant l'UMP, le par de
droite dans l'opposi on. Et les socialistes n'arriveraient qu'ensuite, selon les prévisions du moment.
Un programme utopiste
Hollande paie aujourd'hui le prix d'une victoire présiden elle remportée à l'aide d'un programme
complètement utopiste, prome ant que la France surmonterait la crise financière et économique
sans exiger de sacrifices de ses citoyens et sans réformes en profondeur, notamment dans les
services publics. Grâce à une croissance soutenue par l'Etat et financée par une hausse des impôts
sur les riches.
22/11/2013 23:40
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La croissance tarde toujours à se montrer. Les impôts et les taxes, en revanche, ont brutalement
augmenté, surtout pour les revenus moyens. Les économistes et les sociologues me ent déjà en
garde contre la menace d'une grève fiscale. Les agriculteurs et les chauffeurs rou ers qui
manifestaient en Bretagne arboraient des bonnets phrygiens*. Ça sent la révolte.
Note :* En réalité, des bonnets rouges, symbole non de la Révolu on française de 1789, mais de la Révolte du
papier mbré de 1675, qui a vu se lever les Bretons contre une nouvelle taxe imposée par Colbert, au mépris de
l'autonomie fiscale en vigueur en Bretagne depuis 1532.
h p://www.lemonde.fr/poli que/ar cle/2013/11/18/francois‐hollande‐a‐t‐il‐vraiment‐ba u‐
un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
Le Monde.fr | 18.11.2013
Mois après mois, alors que la cote de François Hollande n'en finit plus de chuter dans les sondages,
les superla fs se succèdent pour décrire "le président le plus impopulaire de la Ve République".
Derrière ce e affirma on se déploie une mul tude d'instantanés capturés par une demi‐douzaine
d'ins tuts de sondages, qui n'ont pas toujours la profondeur historique pour en rer de telles
conclusions.
22/11/2013 23:40
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un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
Le baromètre CSA
Somme des sondés faisant confiance à chaque président de la Ve République pour "affronter
efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays".
h p://www.lemonde.fr/poli que/ar cle/2013/11/18/francois‐hollande‐a‐t‐il‐vraiment‐ba u‐
un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
Le baromètre Ipsos / Le Point
Somme des sondés portant un jugement "plutôt favorable" ou "très favorable" sur chaque président
de la Ve République.
h p://www.lemonde.fr/poli que/ar cle/2013/11/18/francois‐hollande‐a‐t‐il‐vraiment‐ba u‐
un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
TNS‐SOFRES : LA DERNIÈRE DIGUE
Le sondage publié chaque mois par la TNS‐Sofres (ex‐Sofres) dans Le Figaro magazine est le dernier
bas on (rela f) de popularité conservé par François Hollande : avec 21 % en novembre 2013, son
point bas historique ne se classe qu'en troisième posi on depuis la créa on de l'indice (1978),
derrière les 16 % de Jacques Chirac (juillet 2006) et les 20 % de Nicolas Sarkozy (mai 2011).
Le baromètre TNS Sofres / Le Figaro Magazine
Somme des sondés ayant "tout à fait confiance" ou "plutôt confiance" en chaque président de la Ve
République pour "résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement".
h p://www.lemonde.fr/poli que/ar cle/2013/11/18/francois‐hollande‐a‐t‐il‐vraiment‐ba u‐
un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
En revanche, la trajectoire suivie par l'actuel chef de l'Etat dans ce baromètre n'a rien de rassurant :
après dix‐huit mois en fonc on, François Hollande reste largement derrière ses prédécesseurs. En
1982 comme en 1989, François Mi errand s'était maintenu au‐dessus de la barre des 50 %, tandis
que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy rassemblaient respec vement 32 % et 39 % de sondés
confiants à ce e période de leur premier mandat.
Après 18 mois de mandat (TNS Sofres / Le Figaro Magazine)
Somme des sondés ayant "tout à fait confiance" ou "plutôt confiance" en chaque président de la Ve
République pour "résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement". Sondages datant
du dix‐hui ème mois après l'élec on.
h p://www.lemonde.fr/poli que/ar cle/2013/11/18/francois‐hollande‐a‐t‐il‐vraiment‐ba u‐
un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
Sauf retournement de tendance, François Hollande pourrait donc égaler le record d'impopularité
tous sondages confondus établi par Jacques Chirac en juin 2006. Après le retrait du CPE (contrat
première embauche) et onze ans de présidence, la cote de confiance de l'ancien président était
tombée à 16 %, avant de remonter à 30 % en fin de quinquennat.
Hollande‐Chirac 2 : des trajectoires parallèles ?
h p://www.lemonde.fr/poli que/ar cle/2013/11/18/francois‐hollande‐a‐t‐il‐vraiment‐ba u‐
un‐record‐d‐impopularite_3515759_823448.html
22/11/2013 23:40
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h p://www.lepoint.fr/invites‐du‐point/charles‐consigny/quand‐harvard‐demolit‐la‐poli que‐de‐la‐
gauche‐20‐11‐2013‐1758871_1449.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Mi‐journee]‐20131120
Le Point.fr ‐ Publié le 20/11/2013
Un professeur de la pres gieuse université démontre par A + B que notre poli que économique est
un désastre. Pourtant rien ne change. Silence, on coule !
Tandis que la France s'enfonce dans un marasme absolument sans précédent, tellement lourd qu'on
ne sait plus comment faire en sorte que les socialistes s'en aperçoivent, ceux‐ci ne trouvent rien de
plus urgent que de s'a aquer au problème du racisme. Tous les jours, des usines ferment et des
entreprises sont liquidées, mais c'est à la une d'un journal que personne ne lit que la gauche tout
en ère consacre son a en on. Ne craignant pas de se caricaturer elle‐même, ce e grande famille
fiscale s'est réunie ce week‐end dans un cinéma de Saint‐Germain des Prés, à l'ini a ve de
Bernard‐Henri Lévy.
Le président de la République en personne y est allé de son commentaire depuis Israël, où il était
interviewé par une Ruth Elkrief qui s'adressait à lui comme on parle à une personne très âgée dont
on n'est pas certain qu'elle nous comprenne bien. Ce qui frappait, comme d'habitude, c'est la joie de
ce bonhomme, qui en dépit de sa chute libre dans l'opinion con nue de discourir avec gourmandise,
semblant par moments contenir un rire malvenu montant irrépressiblement du fond de son
indéfec ble op misme. Espérons qu'il donne son corps à la science : des voies nouvelles s'offriront à
la neurologie.
La poli que économique de la France est une catastrophe
Les élec ons présiden elles ont donné le pouvoir poli que à des fous. Ces gens sont tellement
aveuglés par leur dogme qu'ils prennent des mesures qui sont en train d'achever le malade. Notre
pays observe, interloqué, son médecin lui administrer (c'est le cas de le dire) les dernières doses de
poison. Une bonne nouvelle : si nous nous relevons de ce quinquennat, nous pourrons conquérir le
monde, et au‐delà.
Le professeur Philippe Aghion, conseiller de François Hollande pendant la campagne présiden elle,
et qui enseigne l'économie à l'université de Harvard ‐ laquelle sera bien sûr accusée par l'Unef d'être
une fac de droite, néfaste, inféodée à Goldman Sachs, bien moins u le au bien commun que le
département sociologie de Lyon 2 ‐, a publié une tribune lapidaire dans Le Monde du 16 novembre
22/11/2013 23:40
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dernier. Il dit en substance :
1. Il y a des poli ques économiques qui marchent.
2. Elles ont été testées ailleurs et ont démontré leur efficacité.
3. La poli que économique de la France est une catastrophe.
Il écrit notamment que "les comparaisons interna onales montrent que les ajustements reposant sur
les réduc ons de dépenses publiques ont permis de rétablir la croissance, tandis que l'ajustement
basé sur des chocs fiscaux a entraîné des récessions fortes et prolongées".
Pourquoi les chauves qui nous gouvernent n'écoutent‐ils pas cet homme ? Qui d'autre écoutent‐ils ?
Cécile Duflot et sa licence de géographie ? Benoît Hamon et sa licence d'histoire ? Yamina Benguigui
et son remarquable apport à la vie poli que française ? À qui avons‐nous confié le fameux monopole
de la violence légi me, la faculté de faire des lois, de donner des ordres aux préfets, de commander à
l'administra on, d'édicter des circulaires, de nommer tel ou tel directeur de telle ou telle ins tu on,
de nous représenter sur la scène interna onale, de décider de la poli que migratoire, des
interven ons militaires, des programmes scolaires ? Jusqu'où iront‐ils, et qui les arrêtera ?
Gaspard Proust a eu raison de souligner que grâce aux sondages, le chef de l'État allait bientôt
pouvoir connaître l'iden té de ceux qui le sou ennent. Les journalistes de Minute, peut‐être. Par
gra tude.
h p://www.lemonde.fr/economie/ar cle/2013/11/21/les‐liquida ons‐d‐entreprises‐a eignent‐des‐
sommets‐en‐france_3517440_3234.html
Le Monde.fr | 21.11.2013
Le tre était prémonitoire. « Ce journal, nous lui avons donné le nom du temps qui vient :
L'Impossible », écrivait Michel Butel il y a un an et demi, pour présenter son nouveau mensuel.
Après quatorze numéros, la structure qui l'éditait a récemment déposé le bilan.
La faillite de FagorBrandt, l'un des champions de l'électroménager en France, met en péril 1 870 emplois.
22/11/2013 23:40
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Lancer en kiosque un journal qui se revendiquait « bancal, foutraque, élégant, pauvre, écrit, engagé,
indépendant » relevait du pari. Les problèmes de santé de Michel Butel l'ont rendu impossible à
gagner. A 74 ans, l'ancien patron de L'Autre Journal ne s'avoue pas vaincu pour autant, et promet de
nouvelles aventures. Mais sous un autre nom…
Des PME ainsi rayées de la carte, jamais la France n'en avait recensé autant. Ces douze derniers mois,
43 981 entreprises ont été liquidées après avoir déposé leur bilan, selon les relevés de l'assureur‐
crédit Coface, qui publie ce jeudi 21 novembre son baromètre des défaillances.
C'est 2 % de plus qu'en 2009, l'année catastrophique qui avait suivi la chute de la banque américaine
Lehman Brothers et vu un effondrement de la produc on industrielle. Ce e année‐là, le nombre de
faillites était monté en flèche. Puis il a décru lentement, grâce à la reprise économique.
Mais depuis le printemps 2012, la chute de la croissance puis l'entrée de la France en récession ont
provoqué une deuxième vague de défaillances, malgré tous les efforts du gouvernement, en
par culier la mobilisa on des commissaires au redressement produc f dépêchés par le ministre
Arnaud Montebourg dans les régions.
LIQUIDATIONS EN SÉRIE
Au cours des douze derniers mois, 62 431 entreprises ont ainsi été placées en procédure de
sauvegarde, mises en redressement judiciaire ou liquidées, le cas le plus courant. « C'est un total très
élevé, en hausse de 4 % par rapport à la même période de 2012 », souligne Jennifer Forest, de
Coface. Le nombre d'entreprises en grande difficulté retrouve ainsi presque son sommet de 2009. Et
en ce qui concerne les seules liquida ons, le record est ba u.
« Avec la crise de 2009, certaines sociétés se sont retrouvées fragilisées, analyse Mme Forest. Elles
ont alors puisé dans leurs fonds propres pour tenir le choc. Ensuite, la pe te reprise de 2010‐2011
n'a pas été suffisante pour qu'elles se reconstruisent. Si bien qu'elles prennent de plein fouet la
nouvelle dégrada on de la conjoncture. » Comme un ssu ancien, trop souvent lavé, rincé, essoré,
qui finit par craquer. »
Plusieurs grosses PME, souvent assez dépendantes du marché français, ont ainsi dû frapper à la porte
du tribunal de commerce au cours des derniers mois.
C'est notamment le cas d'Européenne Food, un important grossiste de Villeneuve‐Saint‐Georges
(Val‐de‐Marne), de l'ins tut de sondage LH2, ou encore des déménagements Guigard, près de Lyon.
Sans oublier la plus lourde faillite du moment, celle de FagorBrandt, l'un des champions de
l'électroménager en France. Un fiasco qui met en péril 1 870 emplois. Avec des entreprises de ce e
taille, les juges optent en général pour la sauvegarde si la situa on n'est pas trop dégradée, ou le
redressement judiciaire, qui donne le temps de chercher des repreneurs. Cependant, le succès n'est
pas forcément au rendez‐vous, même lorsque la société bénéficie d'un certain renom.
LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION EST PARTICULIÈREMENT AFFECTÉ
Un exemple ? Marithé et François Girbaud. La griffe de jeans des deux créateurs français avait été
placée en redressement judiciaire en mai 2012. Le tribunal de commerce de Paris jugeait alors
possible de sauver la société, dont, à la grande époque, certains films publicitaires avaient été
tournés par Jean‐Luc Godard. Mais au bout d'un an et demi de procédure, les discussions engagées
avec un gros partenaire étranger n'abou ssant pas, le tribunal a prononcé la liquida on le 5
novembre. Environ 80 postes ont été supprimés, et les bou ques détenues en propre ont baissé le
rideau. La même mésaventure est arrivée au club de football professionnel du Mans, placé en
redressement en août et liquidé à la mi‐octobre.
22/11/2013 23:40
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L'équipe jouait encore en Ligue 1 il y a trois ans.
Mais pour 30 % d'entreprises qui bénéficient d'un redressement judiciaire perme ant une éventuelle
sor e « par le haut », 70 % vont directement à la liquida on. C'est d'ailleurs presque toujours le cas
pour les pe tes et très pe tes sociétés (TPE), peu suscep bles d'a rer des repreneurs.
« Or ces PME et TPE sont par culièrement affectées par la crise actuelle et la baisse du pouvoir
d'achat », relève Mme Forest. C'est ce qui explique que, depuis un an, la hausse des liquida ons (+6
%) soit plus forte que celle des ouvertures de redressements judiciaires (+0,5 %).
Les secteurs les plus touchés par la recrudescence des défaillances sont d'ailleurs ceux les plus
sensibles à la consomma on des ménages, comme la distribu on.
Parmi les enseignes fauchées récemment figurent Marithé et François Girbaud, mais également les
magasins de musique Milonga et les vêtements pour enfants Marèse (marque Ooxoo). Et surtout, des
milliers de pe ts commerces d'habillement et de chaussures. Certes, ces pas‐de‐porte ne font pas les
gros tres, mais ils représentent le quo dien des tribunaux de commerce.
h p://www.lepoint.fr/societe/aides‐a‐la‐sncm‐bruxelles‐assigne‐paris‐en‐jus ce‐20‐
11‐2013‐1759021_23.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Mi‐journee]‐20131120
20/11/2013
La Commission européenne a décidé mercredi de saisir la jus ce contre la France qui n'a pas
récupéré 220 millions d'aides illégales accordées à la SNCM, et a rajouté 220 millions
supplémentaires à rembourser.
Au total, la SNCM devrait donc res tuer 440 millions d'euros, c'est à dire plus que son chiffre
d'affaires annuel.
Bruxelles a décidé de saisir la Cour de jus ce de l'UE en raison de l'inac on de la France qui n'a pas
22/11/2013 23:40
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récupéré des aides considérées comme incompa bles avec les règles de l'Union accordées par l'Etat
à la SNCM pour un montant total de 220 millions d'euros.
En outre, la Commission européenne es me que la SNCM a bénéficié de 220 autres millions d'aides
d'Etat illégales lors de sa restructura on, et que Paris devra aussi récupérer.
h p://www.lepoint.fr/poli que/jean‐luc‐melenchon‐presente‐son‐contre‐budget‐
2014‐18‐11‐2013‐1758347_20.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Ma nale]‐20131119
Le Point.fr ‐ Publié le 18/11/2013
Le Par de gauche propose de "réformer l'ISF", d'"encadrer les dona ons et successions" ou
encore de "s'a aquer à la fraude fiscale".
Le Par de gauche souhaite réformer l'ISF
Le Par de gauche (PG) de Jean‐Luc Mélenchon a présenté lundi un "contre‐budget 2014" fondé sur
"l'idée générale de refonte de l'impôt" et proposant de "rebâ r un impôt républicain". "L'idée
générale est une refonte de l'impôt", a expliqué Guillaume E évant, secrétaire na onal du PG au
Combat contre la finance, en marge d'une présenta on à la presse du "contre‐budget 2014". "On
propose de rebâ r un impôt républicain", de "taxer le capital au même niveau que le travail", a‐t‐il
ajouté.
Dans un document de 20 pages, le par de Jean‐Luc Mélenchon propose un contre‐budget chiffré et
détaillé avec un "impôt citoyen sur le revenu" : une assie e alignée sur celle de la CSG (contribu on
sociale généralisée), progressive avec 14 tranches. "Nous nous a aquons à ce que propose de faire le
gouvernement, c'est‐à‐dire augmenter la TVA pour financer le crédit impôt compé vité", a dit
Guillaume E évant. "La TVA est un impôt par culièrement injuste. C'est un impôt qui frappe plus
fortement les plus pauvres que les plus riches", est‐il écrit dans le contre‐budget.
Le gouvernement inverse la logique de l'impôt
Le PG propose ainsi une "TVA grand luxe à 33 %" pour les produits de grand luxe qui pourrait
rapporter "4,6 milliards" ou une "taxe sur l'immobilier de luxe et les hautes transac ons" (4,5
milliards). "Le gouvernement inverse la logique de l'impôt", selon le PG, en "défaveur des classes
populaires et moyennes".
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Le Par de gauche propose lui de "réformer l'ISF, qui ne sera plus soumis à aucune exonéra on",
d'"encadrer les dona ons et successions" ou encore de "s'a aquer à la fraude fiscale". "On veut aussi
aller vers une individualisa on de l'impôt", précise Guillaume E évant. "Il faut en finir avec
l'excep on française de l'imposi on conjointe obligatoire qui favorise les couples dont l'un des
conjoints gagne plus que l'autre, véritable frein à l'ac vité des femmes, maintenant l'idée du salaire
de la femme comme revenu d'appoint", peut‐on lire dans le document du PG. Ce contre‐budget "est
un élément de plus pour crédibiliser l'idée d'une alterna ve à gauche", insiste‐t‐on au Par de
gauche.
h p://www.lepoint.fr/poli que/les‐proposi ons‐chocs‐de‐l‐entrepreneur‐poli que‐
18‐11‐2013‐1758093_20.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Ma nale]‐20131119
Le Point.fr ‐ Publié le 18/11/2013
Denis Payre, entrepreneur de 50 ans, propose à travers son mouvement Nous Citoyens une série
de réformes pour renouveler la vie poli que. Détonant.
Denis Payre lors du lancement de son mouvement Nous Citoyens en octobre dernier
En se lançant en poli que, il savait qu'il allait "prendre des coups". Et là, il risque bien de s'a rer pas
mal d'inimi és en dévoilant ses "premières proposi ons". Pourtant, Denis Payre, 50 ans, aurait pu
rester dans son coin pour profiter de la vie. Car il est à l'origine d'une des plus belles réussites
entrepreneuriales françaises des vingt dernières années : le groupe de logiciels BusinessObjects. Mais
ce serial entrepreneur ‐ il a aussi créé le livreur de colis Kiala ‐ a lancé cet automne son propre
mouvement poli que, Nous Citoyens. Et alors qu'on s'a endait surtout à l'entendre sur les
problèmes économiques, le voilà qui réclame, comme "premières proposi ons", une série de
réformes pour renouveler la vie poli que. "En fait, c'est la base de tout. Si le pays a tant de
problèmes économiques, reste bloqué, c'est surtout parce que la classe poli que ne comprend pas le
monde qui l'entoure, la mondialisa on. Trop de personnes ont fait de la poli que un mé er, trop
d'élus viennent des rangs des fonc onnaires : 43 % des députés sont issus de la sphère publique !"
D'où sa série de proposi ons‐chocs.
1 ‐ Démission automa que de la fonc on publique pour les élus
Seront concernés tous les parlementaires et les présidents d'exécu fs locaux de plus de 30 000
22/11/2013 23:40
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habitants. "A en on, mon discours n'est pas an ‐fonc onnaires. Un grand nombre d'entre eux sont
même une chance pour la France. Mais il n'est pas normal qu'un fonc onnaire puisse retrouver
automa quement son poste après sa carrière poli que quand une personne issue du privé n'a aucune
assurance en ce sens."
2 ‐ Un congé préélectoral de trois mois pour les candidats
Se lancer dans une campagne prend du temps et peut s'avérer très difficile pour des personnes ayant
un emploi. D'où la créa on de ce congé préélectoral, pour les législa ves ou une fonc on à la tête
d'un gros exécu f local. Il serait financé par des fonds publics si le candidat recueille au moins 5 %
des suffrages afin d'éviter les effets d'aubaine.
3 ‐ Une "assurance reconversion" pour les parlementaires
À la fin du mandat, un député ou sénateur non réélu pourra, s'il ne retrouve pas d'emploi dans les six
mois, intégrer la fonc on publique, "avec un contrat de droit commun comme chez France Télécom
désormais".
4 ‐ Diminu on du nombre de parlementaires
Denis Payre propose de ramener à 400 le nombre de députés, contre 577 aujourd'hui, et à 200 les
sénateurs (contre 348). "Ça ramènerait la France dans les standards européens en ma ère du
nombre de citoyens représentés par un seul parlementaire." Es ma on de l'économie réalisée : 63
millions d'euros par an. Ce qui perme ra notamment de financer les 5,5 millions d'euros de
dépenses nouvelles générées par le congé préélectoral et l'assurance‐reconversion.
5 ‐ Limita on du nombre de mandats
Denis Payre veut qu'un parlementaire ou le patron d'un gros exécu f local ne puisse pas enchaîner
plus de deux mandats successifs. Et quatre au cours de sa vie. Tout en soutenant le gouvernement et
sa loi contre le cumul des mandats. "L'engagement poli que doit être de courte durée, une sorte de
mission avant de passer à autre chose."
6 ‐ Un seul mandat pour le prochain président de la République.
En 2017, Denis Payre souhaite que le prochain chef de l'État ne fasse qu'un seul mandat, pour se
consacrer uniquement au redressement du pays.
h p://www.francetvinfo.fr/economie/armor‐lux‐n‐habillera‐plus‐les‐policiers‐francais_460836.html
17/11/2013
La marque bretonne a perdu ce marché obtenu en 2008, révèle "Ouest‐France" dimanche.
22/11/2013 23:40
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Une marinière Armor Lux à Quimper (Finistère) le 24 octobre 2012.
Arnaud Montebourg en avait fait le champion du "made in France" avec sa marinière. La
marque Armor‐lux vient de se voir confirmer qu’elle perd le marché de la Police na onale, obtenu en
2008, révèle Ouest‐France dimanche 17 novembre. Conséquence, précise le quo dien, une
quarantaine d’emplois à durée déterminée ne seront pas conservés.
L'entreprise quimpéroise, qui s'est de nouveau fait remarquer ces derniers temps en fournissant les
bonnets rouges de la contesta on contre l'écotaxe en Bretagne, voit un contrat de 85 millions d’euros
sur quatre ans lui échapper. C'est son concurrent Saint‐James qui hérite du marché. Armor
Lux envisage, selon Ouest‐France, un recours devant le tribunal administra f de Paris.
"J’ai dit au directeur général de la Police na onale ma réac on. Elle n’a pas été aimable. Je préfère
que cela reste entre lui et moi", a réagi auprès du journal le député PS de Quimper et président de la
commission des lois à l’Assemblée na onale, Jean‐Jacques Urvoas, proche du ministre de l’Intérieur
Manuel Valls.
22/11/2013 23:40
14. 14 sur 30
h p://www.fiscalonline.com/Hausse‐temporaire‐des‐droits‐de,5708.html
14 novembre 2013
Hausse temporaire des droits de muta on sur les acquisi ons immobilières dès le 1er janvier 2014
Les députés ont adopté l’ar cle 58 du PLF 2014 octroyant aux départements une faculté temporaire
de relèvement du taux des droits de muta on à tre onéreux. L’ar cle 58 du projet de loi ouvre pour
vingt‐quatre mois, la faculté pour les conseils généraux de relever jusqu’à 4,50 % le taux de la taxe de
publicité foncière ou du droit d’enregistrement, qui cons tuent la part essen elle des droits de
muta on à tre onéreux (DMTO) perçus par les départements (58).
Toutefois dans le souci de rapprocher la date d’effet de ce e mesure du début de l’exercice
budgétaire les députés ont adopté un amendement du rapporteur Chris an Eckert visant à modifier
la période au tre de laquelle ce e hausse des droits de muta on pourra intervenir. Ce e
augmenta on de 3,80 % à 4,50 % du plafond maximal du taux de taxe de publicité foncière ou du
droit d’enregistrement s’appliquera pour les muta ons intervenues entre le 1er janvier 2014 et le 1er
janvier 2016 et non entre le 1er mars 2014 au 29 février 2016.
Si vous avez raté le début
Les droits de muta on sur les acquisi ons immobilières devraient augmenter en 2014 et 2015
La hausse droits de muta on est finalement reportée au 1er mars 2014
h p://www.fiscalonline.com/La‐hausse‐droits‐de‐muta on‐sur,5710.html
h p://www.lepoint.fr/societe/un‐quart‐des‐francais‐tentes‐de‐frauder‐le‐fisc‐17‐11‐2013‐
1757953_23.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Mi‐journee]‐20131117
Le Point.fr ‐ Publié le 17/11/2013
44 % des personnes interrogées affirment par ailleurs avoir déjà réglé en liquide un service pour
éviter la TVA ou les charges sociales.
22/11/2013 23:40
15. 15 sur 30
Un quart (25 %) des Français avouent que s'ils en avaient l'occasion, ils seraient tentés de frauder le
fisc en ome ant de déclarer une par e de leurs revenus, selon un sondage paru dimanche. Dans le
détail, la propor on de personnes interrogées se disant tentées par la fraude monte à 29 % pour les
plus de 50 ans, 31 % chez les sympathisants de droite, 38 % pour les professions indépendantes, et
41 % chez les sympathisants du Front na onal.
À l'inverse, le pourcentage de personnes interrogées qui reje ent l'idée de frauder, qui est de 73 %
toutes catégories confondues, monte à 74 % dans les "catégories populaires", 76 % pour les
personnes les plus diplômées, et 84 % pour les sympathisants de gauche.
44 % des personnes interrogées affirment par ailleurs avoir déjà réglé en liquide un service du type
garde d'enfants, jardinage ou répara ons automobiles, pour éviter la TVA ou les charges sociales. La
propor on a eint 58 % chez les ménages les plus aisés, ou 52 % chez les personnes âgées de 65 ans
et plus.
Ce e enquête est publiée sur fond de débat en France sur le "consentement à l'impôt", qu'il s'agisse
de celui des par culiers ou de celui des entrepreneurs. Ce sondage RTL/Harris Interac ve, réalisé
pour l'émission Capital sur M6, est issu de deux enquêtes simultanées réalisées du 7 au 12
novembre, l'une auprès de 2 134 personnes représentant le "grand public", l'autre auprès de 200
personnes exerçant des professions indépendantes (méthode des quotas).
h p://www.lefigaro.fr/impots/2013/11/18/05003‐20131118ARTFIG00111‐6500‐fraudeurs‐fiscaux‐
veulent‐se‐racheter.php
18/11/2013
Alors que la date butoir pour se me re en conformité fiscale, tout en bénéficiant de condi ons
avantageuses, se rapproche, nombre de contribuables fraudeurs se pressent de faire repentance
auprès du fisc. Une aubaine pour le budget na onal.
22/11/2013 23:40
16. 16 sur 30
Bernard Cazeneuve espère pouvoir récupérer 2 milliards d'euros en 2014 grâce à la lu e contre la fraude
fiscale.
Le rythme des régularisa ons s'accélère. Alors que le palier des 2000 dossiers déposés a été franchi
en septembre, puis celui des 4000 en octobre, ce sont aujourd'hui plus de 6500 demandes qui ont
été adressées au fisc. Le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, s'est réjoui de ce e
affluence et a réaffirmé son objec f pour 2014 de récupérer un milliard d'euros sur la fraude des
personnes physiques et un autre milliard sur celle des entreprises.
La circulaire Cazeneuve du 21 juin porte ses fruits: celle‐ci prévoit que les «repen s» qui se
confessent avant l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l'évasion fiscale échappent aux sanc ons.
Et il ne leur reste plus beaucoup de temps. Adoptée par le Parlement le 5 novembre dernier, la loi
devrait entrer en vigueur dans les prochaines semaines. De quoi inquiéter les consciences et les
porte‐monnaie de certains, qui se dépêchent de régulariser leur situa on.
Une amende de 2 millions d'euros
Ceux qui choisissent aujourd'hui la transparence bénéficient de condi ons avantageuses de
régularisa on: non seulement ils échappent à des sanc ons pénales mais ils ne payent «que» 15% de
pénalité pour les fraudeurs passifs (qui ont hérité de biens non déclarés) et 30% pour les fraudeurs
ac fs, contre 40% à par r de l'entrée en vigueur de la loi. L'amende forfaitaire annuelle qui leur est
imposée s'élève elle à 1,5% par an du montant des avoirs dissimulés pour les fraudeurs passifs et 3%
pour les fraudeurs ac fs, contre 5% ensuite.
Selon les disposi ons de la nouvelle loi, les fraudeurs encourront une amende de 2 millions d'euros
et sept ans de prison s'il est découvert qu'ils possèdent un compte à l'étranger ou qu'ils ont
fic vement établi leur domicilia on fiscale à l'étranger. Les avoirs dits «criminels», qu'il s'agisse de
comptes bancaires ou de contrats d'assurance‐vie, seront saisis et confisqués.
25% des Français toujours tentés de frauder
Pourtant, ces sanc ons ne diminuent pas la tenta on de certains de se cacher des services du fisc.
Selon un récent sondage RTL/Harris Interac ve, un quart des Français serait tenté de frauder le fisc. À
la ques on de savoir s'ils seraient «tentés de ne pas déclarer tous vos revenus au fisc, si vous é ez en
situa on de le faire», 17% des interrogés ont répondu qu'ils le feraient «probablement» et 8%
«certainement».
Heureusement pour l'État, tous les contribuables tentés ne passent pas à l'acte. La fraude
22/11/2013 23:40
17. 17 sur 30
fiscale grève le budget na onal de 60 à 80 milliards d'euros par an. Celle des entreprises ampute les
rece es de l'impôt sur les sociétés de 23 à 32 milliards, tandis que celle des par culiers minore
l'impôt sur le revenu de 15 à 19 milliards et autant pour les rece es liées à la TVA. L'impôt sur le
patrimoine souffrirait, lui, d'un manque à gagner de 4 à 6 milliards d'euros.
h p://www.lepoint.fr/societe/jean‐marc‐ayrault‐va‐engager‐une‐remise‐a‐plat‐de‐la‐fiscalite‐
18‐11‐2013‐1758414_23.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Ma nale]‐20131119
Le Point.fr ‐ Publié le 18/11/2013
Le Premier ministre affirme également qu'il n'est "pas ques on" de revenir sur les hausses de TVA.
Le Premier ministre Jean‐Marc Ayrault
C'était une des promesses du candidat François Hollande durant la campagne présiden elle : une
grande réforme fiscale. Le gouvernement a décidé de relancer ce projet. Dans une interview aux
Échos, le Premier ministre Jean‐Marc Ayrault a annoncé son inten on de lancer une "remise à plat"
du système fiscal français, avec pour objec f de la me re en oeuvre pour le projet de budget 2015.
Le "système" fiscal français est "devenu quasiment illisible"
Le Premier ministre précise par ailleurs qu'il n'est "pas ques on" de revenir sur les hausses de TVA
prévues au 1er janvier, des nées à financer la baisse du coût du travail, mais qui rencontrent une
opposi on grandissante de plusieurs professions et personnalités poli ques.
"Revenir sur la hausse de la TVA pour certains secteurs, ce serait revenir sur la baisse du coût du
travail. Et cela, il n'en est pas ques on", dit M. Ayrault. Concernant la fiscalité, il explique que le
"système" français est "devenu très complexe, quasiment illisible, et les Français, trop souvent, ne
comprennent plus sa logique ou ne sont pas convaincus que ce qu'ils paient est juste, que le système
est inefficace".
Ayrault va rencontrer l'ensemble des partenaires sociaux
"Je crois que le temps est venu d'une remise à plat, en toute transparence, de notre système fiscal",
es me M. Ayrault, soulignant que l'impôt est "un acte citoyen". Il précise que ce e remise à plat
interviendrait "à prélèvements obligatoires constants". "Jusqu'ici, nous avons répondu à l'urgence
pour redresser la barre, il nous faut désormais bâ r pour l'avenir", explique‐t‐il. M. Ayrault assure
22/11/2013 23:40
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vouloir un "dialogue approfondi". "Je vais rencontrer dans les prochains jours l'ensemble des
partenaires sociaux", annonce M. Ayrault.
Le gouvernement "prendra ses responsabilités"
"Dans ce dialogue, on évoquera la poli que de l'emploi, les inves ssements, la forma on
professionnelle et le pouvoir d'achat", ajoute le Premier ministre, prome ant aussi au Parlement un
"rôle essen el". Au terme de ce e "concerta on", le gouvernement "prendra ses responsabilités
comme il l'a fait pour les retraites et fera des proposi ons au Parlement", dans le cadre du projet de
budget 2015. Ce débat englobera la ques on d'une fusion entre impôt sur le revenu et CSG, promise
par François Hollande durant sa campagne, mais plus évoquée depuis. "L'objec f, c'est de parvenir à
des règles plus justes, plus efficaces et plus lisibles", selon M. Ayrault.
Lire aussi :
Réforme fiscale : haro sur Ayrault ?
h p://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/reforme‐fiscale‐haro‐sur‐ayrault,
42113?utm_source=La+Gaze e+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=daf086f9a5‐RSS_EMAIL_
CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183‐daf086f9a5‐30409925
h p://www.capital.fr/carriere‐management/actualites/les‐francais‐veulent‐moins‐de‐
fonc onnaires‐qui‐travaillent‐plus‐889148
18/11/2013
Les Français sont majoritairement pour une augmenta on du temps de travail des fonc onnaires,
une baisse de leur nombre et un gel de toutes les presta ons sociales, selon un sondage BVA pour
Les Echos et Aviva publié lundi.
Les Français sont majoritairement pour une augmenta on du temps de travail des fonc onnaires, une baisse
de leur nombre et un gel de toutes les presta ons sociales, selon un sondage BVA pour Les Echos et Aviva
publié lundi.
22/11/2013 23:40
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L'ins tut de sondage souligne la disparité des avis entre les sympathisants de gauche et ceux de
droite, expliquant que les leviers d'économies "qui seraient souhaités voire réclamés par les uns sont
totalement réprouvés par les autres".
Interrogés sur les 15 milliards d'euros d'économies prévues l'an prochain par le gouvernement, 44%
des sondés es ment cet effort insuffisant, 30% suffisant et 23% excessif, une propor on qui varie
fortement selon qu'ils sont sympathisants de gauche ou de droite.
Une très large majorité des sondés (80%) pensent que le gouvernement ne parviendra pas à réaliser
ces 15 milliards d'économies, qui s'entendent par rapport à la croissance tendancielle des dépenses.
Parmi les 13 mesures soumises aux sondés, seules trois recueillent une majorité d'avis posi fs :
augmenter la durée de travail des fonc onnaires (66%), geler toutes les presta ons sociales (60%) et
supprimer des postes de fonc onnaires (56%).
Ils sont partagés sur la suppression des départements (49% pour et 49% contre) et sur l'abandon des
projets de nouvelles lignes de TGV (48% pour et 49% contre).
A gauche, seuls trois efforts seraient acceptés par une majorité : l'abandon de la dissuasion nucléaire
(59%), l'abandon des projets de nouvelles lignes TGV (56%) et la diminu on de l'aide financière aux
entreprises (56%).
A droite, toutes les mesures visant les fonc onnaires seraient massivement soutenues, à l'excep on
de la baisse de leurs salaires, ainsi que le gel de toutes les presta ons sociales (70%), le relèvement
de l'âge légal de départ en retraite (61%) ou la diminu on des alloca ons chômage (60%).
Le sondage a été réalisé les 14 et 15 octobre auprès d'un échan llon de 1.075 personne représenta f
de la popula on française âgée de 18 ans et plus.
h p://www.lefigaro.fr/flash‐eco/2013/11/19/97002‐20131119FILWWW00259‐educa on‐
l‐entreprise‐un‐lieu‐d‐exploita on.php
19/11/2013
Selon un sondage OpinionWay révélé par RTL 62% des professeurs de collège associent l'entreprise
à de l'exploita on. Quand on men onne l'entreprise, 90% des professeurs de collège l'associent au
stress. Par aielleurs les termes "épanouissement" et "convivialité" sont au bas du classement
(respec vement 40% et 38%).
22/11/2013 23:40
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Un autre aspect néga f révèle que 66% des professeurs de collège pensent que la discrimina on est
répendue dans l'entreprise.
Pour 56% des enseignants, l'école n'a pas à préparer les élèves au marché du travail. "La majorité des
enseignants craint de voir l'Éduca on Na onale perdre son âme et d'ins tuer une éduca on
'u litariste" et éli ste' avec l'inclusion de l'entreprise", rapporte RTL.
Cependant, 71% des professeurs de collège souhaitent une plus grande présence de l'entreprise à
l'école "pour qu'elle accomplisse des missions qui ne sont pas les leurs". De même 81% des
enseignants se montrent favorables à l'interven on régulière de professionnels pour illustrer les
enseignements.
Lire aussi :
La propagande détendue de l’Éduca on Na onale
h p://h16free.com/2013/11/20/27342‐la‐propagande‐detendue‐de‐leduca on‐na onale
L’école, responsable du chômage des jeunes
h p://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/lecole‐responsable‐du‐chomage‐des‐
jeunes,42142?utm_source=La+Gaze e+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=daf086f9a5‐RSS_
EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183‐daf086f9a5‐30409925
h p://www.lepoint.fr/societe/le‐projet‐de‐la‐dgse‐pour‐exploiter‐les‐donnees‐numeriques‐
18‐11‐2013‐1758265_23.php#xtor=EPR‐6‐[Newsle er‐Ma nale]‐20131119
Le Point.fr ‐ Publié le 18/11/2013
Jean Guisnel révèle dans la réédi on de Guerres dans le cyberespace le projet qui fédère les efforts
des entreprises françaises pour analyser nos données.
22/11/2013 23:40
21. 21 sur 30
Le projet iMMENSE, lancé en 2013, vise à exploiter la quan té gigantesque de données recueillies par les
grandes oreilles du renseignement.
Jean Guisnel, Guerres dans le cyberspace, services secrets et Internet, avec une pos ace inédite de l'auteur, La
Découverte, 346 pages, 25 euros
La découverte de l'organisa on du pillage mondial des données numériques par la NSA (Na onal
Security Agency) américaine ne date pas des révéla ons du lanceur d'alertes Edward Snowden en
juin 2013. Depuis le début des années 1980, les ac vités d'espionnage de ce service sont connues
dans leurs grandes lignes, notamment par les travaux des journalistes James Bamford et Duncan
Campbell. Naguère orientées vers le bloc sovié que, les écoutes des communica on par câble
sous‐marin ou des ondes hertziennes émises sur la surface de la terre ou par les satellites ont été
progressivement complétées par des intercep ons sur l'Internet. Dès sa généralisa on au début des
années 1990, le réseau des réseaux a fait l'objet d'écoutes globales, légales ou illégales, mais bien
réelles.
En France, notre confrère Jean Guisnel a été l'un des premiers à travailler sur ces ques ons. Dès
1995, il publiait aux édi ons La Découverte un livre qui a fait date, Guerres dans le cyberespace,
services secrets et Internet. Réédité en 1997 dans une nouvelle version, traduit notamment aux
États‐Unis et en Chine, ce livre qui n'a pris que peu de rides fait aujourd'hui l'objet d'une réédi on.
Dans son "jus" de l'époque, il permet de me re en perspec ve les révéla ons de Snowden. Ses
révéla ons illustrent, détaillent et documentent une entreprise de siphonnage numérique globale
déjà connue.
22/11/2013 23:40
22. 22 sur 30
Un iMMENSE projet
Dans sa pos ace inédite rédigée pour ce e nouvelle édi on, Jean Guisnel revient sur les efforts des
services de renseignements français pour recueillir les informa ons numérisées, mais qu'il s'agit
désormais d'exploiter. Car c'est là que le bât blesse, y compris pour la NSA. Notre collaborateur
relève ainsi l'existence d'un programme mal connu, non clandes n, mais très discret, lancé au début
de l'année 2013 par la DGSE. Sous couvert du ministère de la Défense, ce projet opportunément
bap sé iMMENSE (sic) a été ini é dans le cadre de l'Ins tut de recherche technologique SystemX,
situé sur le campus de Saclay 13. Le communiqué de presse diffusé le 14 novembre 2012 à l'occasion
de la naissance de ce centre de recherche précisait que sa voca on était de "développer des briques
technologiques perme ant de piloter les systèmes complexes dans de nombreux secteurs interac fs
en termes d'innova on et en pleine révolu on technologique : réseaux mul modaux de transport,
réseaux intelligents d'énergie, systèmes de traitement de données pour la sécurité". Ce "traitement
de données pour la sécurité" se situe désormais au coeur des efforts scien fiques de la communauté
du renseignement et des entreprises qui travaillent à son profit. Et c'est au sein de ce pôle SystemX
que se développe iMMENSE, depuis février 2013.
Pilotage par la DGSE
Il est piloté par un ingénieur du Commissariat à l'énergie atomique, Géraud Canet. Un autre cadre du
CEA, détaché au service technique de la DGSE et dont l'iden té (que nous connaissons) est à ce tre
couverte par le "secret défense", est en réalité la cheville ouvrière du programme. Le "club des
u lisateurs" de ce projet ne compte officiellement que deux membres : la Direc on générale pour
l'armement et le ministère de la Défense, tandis que les "partenaires" sont au nombre de dix, tous
leaders français et parfois mondiaux dans leur domaine qui n'est autre, de près ou de loin, que le
renseignement : EADS, Exalead (moteurs de recherche, filiale de Dassault Systèmes), AMI (veille
stratégique), Vecsys (reconnaissance vocale, filiale de Ber n Technologies), Systran (traduc on
automa que), TEMIS (extrac on d'informa ons structurées de bases de données massives), Vocapia
(traitement du langage, passage de la voix au texte, iden fica on du locuteur). Les partenaires d'État
sont le Commissariat à l'énergie atomique, l'INRIA, le CNRS et le LNE (Laboratoire na onal d'essai).
Les défis à relever sont ainsi décrits par SystemX : "Développements, évalua ons et mises en oeuvre
dans le domaine de la sécurité d'applica ons dédiées à l'exploita on de données mul médias
mul lingues à large échelle". Le contexte vu par les chercheurs est le suivant : "Explosion de la
quan té et de la diversité des supports de communica on. Média (texte, image, vidéo, parole) ;
environnements (réseaux sociaux, SMS, mails...) ; langues et dialectes". Les difficultés sont
succinctement recensées : "Mul média : traitement de documents hybrides (texte, image, parole,
données...). Mul lingue : panel de langues important, possibilité d'intégrer de nouvelles langues.
Large échelle : traitement de masse important de données."
Les objec fs de ce projet sont clairs : "Faire progresser la qualité, la performance et la maturité des
systèmes logiciels et modules existants dédiés à l'analyse des contenus mul médias et mul lingues.
Faire émerger de nouvelles approches algorithmiques d'analyse de contenus, en favoriser
l'interopérabilité et l'évalua on." On le voit de façon limpide : tous les domaines évoqués sont ceux
qui intéressent prodigieusement les services de renseignements !
22/11/2013 23:40
23. h p://etudiant.lefigaro.fr/les‐news/actu/detail/ar cle/plus‐d‐un‐ ers‐des‐18‐34‐ans‐veut‐s‐
expatrier‐3416/
15/11/2013
Plus de deux ers des jeunes es ment que la société de demain ne leur perme ra pas de réaliser
leurs rêves, révèle un sondage Opinion Way pour le Figaro Etudiant et France TV à l’occasion des
Rencontres capitales qui se ennent jusqu’au 16 novembre.
Selon le sondage d’Opinion way, parmi les candidats au départ, quelque 41% envisage de s’installer
défini vement hors de France.
Généra on désenchantée. Avec quelques années de retard, la généra on Y confirme le tube de
Mylène Farmer. Comme en témoigne un sondage réalisé pour le Figaro Étudiant et France TV par
Opinion Way (*) , à l’occasion des Rencontres capitales ,un ensemble de débats autour de la société
de demain, qui se ent jusqu’au 16 novembre à Marseille.
À la ques on, «pensez‐vous que la société de demain vous perme ra de réaliser vos rêves», ils sont
plus des deux ers, à répondre par la néga ve. À l’instar de Chloe, 23 ans, en IUT de ges on urbaine,
qui avoue «je n’ai pas confiance en l’avenir. Même en faisant des études, on n’est plus sûr de rien…
J’espère pouvoir avoir un job qui me plaise, mais j’ai peur que ce ne soit pas le cas. Je ne crois pas que
les jeunes pensent à réaliser leurs rêves en ce moment, ils veulent avant tout sécuriser leur avenir».
Signe du pessimisme ambiant, 14% des jeunes de 18 à 35 ans se montrent très néga fs et indiquent
en réponse à la ques on citée «Non pas du tout». Certes, ils ne sont que 33% à avoir un pe t espoir
en l’avenir. «Mais dans le climat actuel, ce chiffre est finalement une bonne surprise», note Pauline
Misset, chargée d’études senior chez Opinion way. Emmanuel, étudiant en journalisme à Sciences Po,
fait par e de la frange «comba ve» de la jeunesse. Voire encore pleine d’idéaux. «Je suis très
op miste, déclare‐t‐il. Je pense que si l’on se bat pour ce qu’on veut, on peut l’obtenir». Reste que les
étudiants sont paradoxalement les moins pessimistes ‐ à 60% ‐ que les jeunes ac fs. Parmi ces
derniers, les catégories socioprofessionnelles les moins aisées sont les plus touchés clairement par la
morosité. Puisque le taux de ceux qui ont perdu l’espoir de réaliser leurs rêves dans la société de
demain a eint l’inquiétant chiffre de 73%.
Quand ils sont étudiants, la moi é des jeunes sont tentés par l’expatria on
Face à une société de demain peu encourageante, la solu on des jeunes est claire: le départ. Ils sont
23 sur 30
22/11/2013 23:40
24. 24 sur 30
plus d’un ers à souhaiter s’installer à l’étranger. Un chiffre confirmé dans la pra que par la
Conférence des Grandes Écoles, qui indique qu’un quart des jeunes diplômés ob ennent leur
premier poste à l’interna onal. A l’ESCP‐Europe, le chiffre a eint même...44%.
Plus alarmant, selon le sondage d’Opinion way, parmi les candidats au départ, quelque 41% envisage
de s’installer défini vement hors de France .Comme Aude, 22 ans, étudiante en droit des affaires à
Paris qui dit «souhaiter s’installer défini vement à l’étranger si un emploi s’offre à elle après un
second master hors de France». Mais ce souhait est corrélé avec l’âge. Si la moi é des étudiants veut
par r à l’étranger, mais ils ne sont plus que 31% de 25 à 29 ans et 22% de 29 à 34 ans. «Les ruptures
de vie comme l’installa on en couple, l’achat d’un premier appartement et l’arrivée du premier enfant
diminue ce désir de départ et semble ancrer les jeunes ac fs en France», note Pauline Misset.
Plus de travail en perspec ve
Mais la morosité ambiante a une autre conséquence. On les croyait a achés à leur bien‐être,
soucieux d’équilibrer plus que leurs parents vie familiale et vie professionnelle et moins enclins à
enchaîner les métro‐boulot‐dodo. Las. Il semble que la crise ait fait voler en éclat aussi l’espoir d’un
meilleur équilibre. Car ils ne sont que 15% à penser que leur vie professionnelle occupera une place
moins importante dans leur vie par rapport à leurs parents. Et 29% pensent que ce e part sera plus
importante. «Ce sen ment est surtout présent chez les jeunes ac fs de catégories
socioprofessionnelles aisées, avec 37% qui pense devoir consacrer plus de place à leur travail» note
Pauline Misset. A l’instar de Chloe, qui lâche: «Mes parents travaillaient déjà beaucoup, et je crois
que je devrais en faire encore plus pour arriver à un niveau similaire…».
Dernier élément de l’étude, on y note plus que jamais un défiance vis à vis de l’engagement poli que
et syndical. Ils sont ainsi 80% à ne pas souhaiter dans les années à venir s’engager dans un
mouvement poli que, ni dans un syndicat. Et même plus de 40% à répondre: «Certainement pas».
Seul engagement qui trouve grâce à leurs yeux, l’engagement associa f. Désenchantés peut‐être,
mais pas totalement défai stes…
(*) Sondage réalisé du 7 au 12 novembre 2013 sur un échan llon représenta f de 505 jeunes âgés de 18 à 34
ans cons tué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio‐
professionnelle après stra fica on par région.
h p://www.challenges.fr/monde/20131114.CHA7078/voici‐ou‐les‐francais‐revent‐de‐s‐exiler.html
17‐11‐2013
Certains pays, hors de l'Union européenne, abritent des communautés françaises de plus en plus
importantes.
22/11/2013 23:40
25. 25 sur 30
Sydney, la majorité des 75.000 Français installés en Australie bénéficie de la double na onalité.
Au 31 décembre 2012, il y avait 1.611.054 noms inscrits sur le registre mondial des Français établis
hors de France. Depuis 2000, ce e communauté a augmenté de 60%, soit un taux de croissance
moyen annuel de 4%. Et sur ce 1,6 million d’expatriés, plus d’1 million sont établis en dehors des
fron ères protectrices de l’Union européenne.
C’est une première depuis la révolu on industrielle du xixe siècle, la France devient une terre d’où
l’on s’exile. Plus de la moi é des jeunes Français aimeraient par r sous d’autres cieux. Dans des pays
où il y a des jobs, des opportunités, des perspec ves, où l’on peut réussir, des pays où la vie est
moins compliquée, moins chère. Et aussi, des pays où l’on peut se cons tuer un patrimoine. Rio ou
Sydney sont des musts d’exo sme. New York est un incontournable pour la finance. Québec, un
havre pour Frenchies. Mais, selon une étude de HSBC, les trois pays les plus prisés en termes de
revenus sont la Suisse, la Chine et le Qatar.
Lire aussi :
Job à l'étranger: ce qu'il faut savoir avant de par r
h p://www.challenges.fr/monde/20131114.CHA7078/voici‐ou‐les‐francais‐revent‐de‐s‐exiler.html
h p://www.libera on.fr/economie/2013/11/14/france‐des‐chiffres‐et‐des‐etres_946707
14 novembre 2013
Etonnantes, inquiétantes, rassurantes : une sélec on de quelques données contenues dans le
«portrait social de la France», publié ce jeudi par l'Insee.
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En décembre 2011 à Paris.
Publica on annuelle, le «Portrait social de la France», rendu public ce jeudi par l’Insee, fourmille de
données en tout genre, de l’emploi aux loisirs, de la santé au logement. Celles‐ci dessinent à la
manière impressionniste le visage du pays d’aujourd’hui ‐ pour le meilleur et pour le pire. Voici
quelques‐unes d’entre elles.
85,7 ans : C’était l’espérance de vie moyenne d’une femme française en 2011, et la plus élevée en
Europe. Celle des hommes était de 78,7 ans, ce qui se situe dans la moyenne européenne.
L’espérance de vie varie significa vement selon la catégorie socio‐professionnelle : à 35 ans, celle
d’un cadre est ainsi supérieure de 6,3 ans à celle d’un ouvrier.
84% : Telle est la propor on de jeunes de 20 à 24 ans qui disposaient d’un diplôme du secondaire
en 2012 (CAP, BEP, Baccalauréat). Les filles s’en sortent mieux, puisque 87% d’entre elles disposaient
de ce sésame, contre 82% des garçons. Quant aux diplômés de l’enseignement supérieur, ils
représentaient 42% des jeunes entre 2009 et 2011.
822 000 : C’est le nombre de bébés nés en France en 2012 ‐ un peu moins que les quatre années
précédentes, mais plus qu’au début des années 2000. Avec 2,01 enfants par femme en âge de
procréer, la France se classe deuxième en Europe derrière l’Irlande (2,05). Quant au nombre de
décès, il a a eint 571 000.
37,9 heures : Voilà, en moyenne, la durée hebdomadaire du travail en 2012. Mais elle varie
fortement selon le type de contrat ‐ 41,1 heures pour les temps complets, 23 heures pour les temps
par els ‐ et la profession : la durée de travail a eint ainsi 54,7 heures pour les agriculteurs et
49,2 heures pour les ar sans, commerçants et chefs d’entreprise.
2 800 euros : C’est la somme moyenne consacrée par chaque français aux dépenses de santé
en 2012. Les dépenses hospitalières représentent 46% de la somme totale, les soins de ville 26% et
les médicaments 19%. Environ 75% de ce e somme a été prise en charge par la Sécurité sociale.
14,3% : Ce taux est celui de la popula on vivant en dessous du taux de pauvreté en 2011, soit
977 euros par mois. La pauvreté touche près de 11% des ac fs, et 38% des chômeurs. Pour la moi é
des personnes concernées, le revenu est inférieur à 760 euros.
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90 mètres carrés : Telle est la surface moyenne d’un logement en 2013, soit ne ement plus que les
77 m² de 1978. La hausse est surtout due aux maisons individuelles, la taille des appartements
demeurant à peu près stable. En moyenne, chaque logement abrite 2,2 personnes, contre 2,7
en 1984, et 2 tout juste prévus pour 2030.
25 560 euros : Voilà, en moyenne, le salaire annuel net d’un salarié du privé ou d’une entreprise
publique en 2011 ‐ soit 2 130 euros par mois. Dans la fonc on publique d’Etat, le salaire moyen est
de 29 210 euros annuels.
5,5 millions : C’est le nombre d’immigrés qui vivaient en France en 2010, soit 8,5% de la popula on
métropolitaine. Ils sont 43% à être nés en Afrique, 38% en Europe et 14% en Asie. Plus de 40% de
ces immigrés ont acquis la na onalité française.
h p://www.valeursactuelles.com/pol%C3%A9mique‐l%E2%80%99histoire‐france20131113.html
Vendredi 15 Novembre 2013
Idéologie. Parce qu’il aime les récits épiques, quelques historiens engagés font à Lorànt Deutsch un
consternant procès d’inten on.
Lorànt Deutsch. Son amour de la France et de l'Histoire l'a rendu suspect
Est‐ce qu’on a le droit d’aimer l’histoire de France ? Est‐ce qu’on a le droit de raconter ce e histoire
sans être taxé de réac ou de facho ? » Ce soir‐là, sur le plateau de Touche pas à mon poste, sur D8,
Lorànt Deutsch s’est fâché. Voilà des mois que certains, à gauche, lui rabâchent qu’il est suspect, par
ses écrits, de diffuser des idées “dangereuses”. Face à lui, Gilles Verdez, chroniqueur et journaliste,
connu surtout pour ses livres sur le football : le Roman noir des Bleus ou la Face cachée de Franck
Ribéry.
Lui non plus n’a pas aimé Hexagone, le dernier ouvrage du comédien (paru chez Michel Lafon) : « Je
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trouve que votre livre est dangereux parce que c’est un livre de la France blanche, de la France
na onaliste. […] C’est l’histoire des mythes fondateurs, des mythes de la na on, des grands
personnages, de la monarchie, donc l’histoire des rois de France », martèle‐t‐il. « C’est une histoire
qui flirte avec les thèmes iden taires de l’extrême droite et je trouve que, sor r ce livre par les temps
actuels, c’est dangereux ! », conclut‐il avant de reconnaître qu’il n’en a « lu qu’une par e parce que
c’est un livre réac et que, même dans la religion, vous êtes probléma que »…
Jugeant que son précédent ouvrage, Métronome, « fleurait un peu la IIIe République », Télérama ne
ménage pas non plus ses cri ques : le comédien « serait à l’histoire ce que Jean‐Pierre Pernaut est à
la géographie. Une sorte de mousquetaire franchouillard, fier de son patrimoine, doucement réac. Le
visage fédérateur de la France du repli ». Deutsch a beau jurer qu’il n’est en rien
militant, Marianne es me que « l’esprit des historiens maurrassiens Pierre Gaxo e et Jacques
Bainville » souffle sur ces pages : Hexagone dis llerait « des raccourcis qui demeurent l’apanage des
courants conservateurs ».
Ces accusa ons ont une source : un collec f d’historiens militants qui poursuivent Lorànt Deutsch
depuis le succès de Métronome. Soutenus par Alexis Corbière, l’un des responsables du Par de
gauche (fondé par Jean‐Luc Mélenchon), Christophe Naudin, Aurore Chéry et William Blanc
reprochent à Deutsch sa descrip on de la conquête musulmane, au VIIIe siècle, inspirée, d’après eux,
par une idéologie malsaine : « Coran dans une main, cimeterre dans l’autre, écrit Lorànt Deutsch, ils
ont envahi Narbonne et sa région, massacrant les défenseurs de la ville, […] offrant terres et
habita ons à des milliers de familles musulmanes venues d’Afrique du Nord […]. »
Dans la tribune qu’il publie dans Le Huffington Post, ce trio ne lui oppose pas d’argument historique
mais note seulement que la bataille de Poi ers (732) « reste une référence des groupes iden taires et
de l’extrême droite qui, jusqu’à Marine Le Pen, voient dans la victoire de Charles Martel une
Gaule […] sauvée du péril musulman […] ». Ce qui suffirait, selon ce e rhétorique, à discréditer son
livre.
« Faire des procès quand on parle d’Histoire, c’est dangereux, a répliqué Lorànt Deutsch. Il ne faut
pas juger l’Histoire au regard de l’actualité contemporaine. Sinon, on qui e l’Histoire et on fait de la
poli que, c’est réducteur », dit‐il en ajoutant qu’il n’a qu’une ambi on : « donner envie aux gens de
découvrir l’histoire de notre pays ». Et les Français en redemandent : sor en 2010, Métronome s’est
vendu à près de 2 millions d’exemplaires !
h p://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/11/14/tags‐a‐la‐mosquee‐de‐pau‐l‐imam‐avoue‐
en‐etre‐l‐auteur,1164851.php
14/11/2013
La police avait ouvert une enquête après la découverte de tags injurieux réalisés à la peinture verte
fin octobre sur la mosquée de Pau, avenue de Buros.
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Les tags avaient causé un vif émoi, fin octobre
Aucune piste n'avait abou . Mercredi, l'auteur est venu spontanément se dénoncer au commissariat
(peut‐être pris de remords ?) : il s'agit de l'imam lui‐même. Salarié de l'associa on cultuelle, cet
homme âgé d'une cinquantaine d'années aurait agi ainsi dans le cadre d'un règlement de comptes
interne.
Il est convoqué au tribunal le 8 janvier prochain pour une comparu on sur reconnaissance préalable
de culpabilité.
Lire aussi :
La Grande mosquée de Paris profanée
h p://www.bladi.net/grande‐mosquee‐paris‐profanee.html
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