Directive équipements sous pression - Mise à jour Juillet 2014
PROFLUID infos Numéro 85 - OOctobre 2018
1. Édito
Une usine grandeur nature
Pour redorer l’image de l’industrie et re-
penser la vision de l’usine, cet événement
cible en premier lieu les jeunes (collé-
giens, lycéens et étudiants) et leurs pres-
cripteurs (parents, enseignants).
Grâceàdesexpériencesimmersives,lignes
de production recréées sur place, réalité
virtuelle, exposition de machines monu-
mentales,legrandpublicpourradécouvrir
les coulisses de l’usine d’aujourd’hui, réso-
lument tournée vers l’avenir.
Dans un parcours composé de 4 univers,
répartis sur 13 000 m² : Inventer, Fabri-
quer, Connecter et Partager, les visiteurs
pourront explorer la réalité de l’usine et
comprendre comment l’industrie répond
déjà aux défis majeurs de notre société.
Des visites pédagogiques guidées sont
proposées aux collégiens et lycéens avec
leurs enseignants les jeudi 22 et vendredi
23 novembre.
Un événement d’intérêt général
La Fondation Usine Extraordinaire, re-
connue d’utilité publique, a été créée
sous l’égide de FACE (Fondation Agir
Contrel’Exclusion),àl’initiativedelaFIM
(Fédération des Industries Mécaniques),
l’UIMM (Union des Industries et Métiers
de la Métallurgie), l’Alliance pour l’Indus-
trie du Futur et BPI France.
Elle confère une dimension collective à cet
événement d’intérêt général porté par
toute l’industrie française et placé sous le
haut patronage du Président de la Répu-
blique.
Soutenue par le Ministère de l’Économie
et des Finances, le Ministère de l’Éduca-
tion Nationale et le Secrétariat d’État
chargé du Numérique, l’Usine Extraordi-
naire accueillera le prochain Conseil Na-
tional de l’Industrie (CNI) présidé par le
Premier Ministre Édouard PHILIPPE, le
22 novembre prochain.
Le choix de l’industrie
L’an dernier la France a créé plus d’usines
qu’elle n’en a fermées.
Pourvoyeuse d’emplois méconnue, l’in-
dustrie française a beaucoup à offrir aux
jeunes, il est donc primordial de rétablir
son image auprès d’eux et auprès du
grand public. C’est pour changer d’idée
sur l’usine que l’Usine Extraordinaire
s’installe au Grand Palais !
L’industrie est une filière de choix trop
souvent délaissée. Or l’industrie a notam-
ment besoin de jeunes talents pour rester
compétitive.
En balayant les vieilles idées reçues,
l’Usine Extraordinaire est une formidable
opportunité de faire découvrir des filières
d’avenir.
Pour visiter l’Usine Extraordinaire :
s’inscrire à partir de mi-octobre sur
www.usineextraordinaire.com.
Il est encore possible de contribuer
à cet événement unique, pour en savoir
plus nloubar@profluid.org
Marc VIGREUX,
Délégué Général
de PROFLUID
Chiffres clés
« D’ici la fin de l’année il faudra
avoir signé les 16 contrats de
filières industrielles », indiquait
le Premier Ministre Édouard
PHILIPPE le 18 septembre
dernier : ces « feuilles de
route » signent les enjeux clés
de 16 piliers d’une politique
industrielle d’innovation.
Ce sera bientôt chose faite pour
la filière nucléaire, et pour la
filière française de l’eau,
dans lesquelles les industriels
représentés par PROFLUID
jouent un rôle majeur.
Nous sommes heureux de vous
annoncer que 3 adhérents
PROFLUID ont été élus au sein
d’organes décisionnaires du
GIFEN, le nouveau porte-voix
de l’industrie nucléaire
française. Nous vous
annonçons également que
PROFLUID a été désigné
pour siéger à l’une des deux
instances de gouvernance du
Comité Stratégique de la Filière
Eau (CSF Eau). PROFLUID a aussi
été retenu dans le comité
de pilotage et de labellisation
de la « plateforme française
de l’Innovation pour l’Eau »
au sein du CSF Eau. Nous
sommes fiers de ces nouvelles
responsabilités qui marquent
la reconnaissance envers
les industriels représentés
par PROFLUID. Nous nous
réjouissons de renforcer
encore, sous de nouveaux
prismes, nos réunions de
Section et de Département,
vos travaux accélèrent la
transition vers l’Industrie
du Futur, continuez à nous
rejoindre nombreux !
60 milliards
de dollars*
>5%
+5%
Augmentation de la consommation
mondiale du marché de la pompe
pour un marché total de plus de
chiffre 2017
Croissance la plus rapide de
la demande de pompes attendue
dans la région Asie-Pacifique
Prévision de Oxford Economics
concernant la hausse de la demande
mondiale des pompes pour 2018
L’an dernier la France a créé plus
d’usines qu’elle n’en a fermées.
ASSOCIATION FRANÇAISE DES POMPES ET AGITATEURS, DES COMPRESSEURS ET DE LA ROBINETTERIE
Octobre
2018#85infos
Sommaire
Actualités Àsuivre...
Viedel’association
Nominations
aux Comités
Stratégiques
de Filières !
Consommation mondiale
du marché de la pompe (2018)
>9%Source * sur la base de l’étude Oxford Economics – “Global pump market outlook” Spring 2018.
+ d’info memzivat@profluid.org
Un lieu d’exception pour un événement unique, gratuit
et ouvert à tous. L’Usine Extraordinaire s’installe au Grand Palais
pour faire découvrir au grand public que tout ce qui fait le quotidien
est le produit d’une usine ancrée dans le futur.
L’ UsineExtraordinaire
Du 22 au 25 novembre 2018
2. Actualités
PROFLUID INFOS | #85 | OCTOBRE 20182
+ d’infos : memzivat@profluid.org
Les industriels et associations de la filière nucléaire française créent le Groupement des Industriels
Français de l’Energie Nucléaire (GIFEN)
À six mois du Brexit, Londres et Bruxelles négocient toujours
les conditions de sortie. La Commission Européenne encourage
donc tous les acteurs à intensifier les actions de préparation
au Brexit et à prendre en compte tous les scénarios possibles.
Le 14 juin 2018, les associations
nationales de la filière nucléaire
(AIFEN,GIIN,PFMEetleFAIF),
24 industriels majeurs, et les
principaux donneurs d’ordres
(EDF, ORANO, Framatome,
le CEA et l’ANDRA), ont créé
le Groupement des Industriels
Français de l’Energie Nucléaire
(GIFEN).
Ce groupement a vocation à re-
présenter l’ensemble des indus-
triels de la filière, qui regroupe
2 600 entreprises et 220 000
emplois, auprès des pouvoirs pu-
blics, des administrations, et
dans diverses instances en
France, en Europe ou à l’interna-
tional et mènera des projets
transverses en appui de la filière,
notamment pour contribuer au
développement des activités de
ses membres en France et à l’in-
La révision de la Directive est en-
trée dans la phase « discussion »
au sein des 3 instances euro-
péennes.Alorsque laproposition
initiale de la Commission nous
semble inadaptée pour ce qui
concerne les matériaux en
contact avec l’eau potable, les dé-
putéseuropéens,emmenésparle
Rapporteur du texte Michel
DANTIN,ontadoptéencommis-
ternational (expositions, salons,
etc.). Cette création s’inspire de
ce qui existe dans le secteur de
l’aéronautique et de l’espace, re-
groupé au sein du GIFAS, qui or-
ganise le salon du Bourget tous
les deux ans.
Au sein du GIFEN, le Groupe-
ment des Industriels Fournis-
seurs des Exploitants – GIFE –
représentera les fournisseurs de
la filière nucléaire. Il permettra à
tous ses membres d’entretenir et
de poursuivre les relations de
longue date et de développer les
échanges avec d’autres donneurs
d’ordres étrangers.
Le 26 septembre 2018 s’est tenue
la première séance plénière du
GIFE où le Comité de Direction a
été élu. PROFLUID est ravi d’an-
noncer que 3 adhérents – MM.
Étienne BERNARD, (BERNARD
sion une série d’amendements
quipermettrontdefaireungrand
pas en avant vers l’harmonisa-
tion européenne des matériaux
en contact avec l’eau potable. Le
Parlement doit maintenant voter
ce texte en plénière les 22/23 oc-
tobre. De son côté, le Conseil
sembleégalements’orienterdans
la bonne direction puisqu’une
largemajoritédesÉtatsMembres
CONTROLS), Jean-luc MAZEL
(VELAN), Frédéric SEGAULT
(SEGAULT) – y ont un siège.
PROFLUID sera membre du
GIFEN et participera aux travaux
du GIFE en représentation de
notre profession. Nous pouvons
ainsi présager d’une parfaite
complémentarité à venir entre
nos analyses et actions collectives
au sein de PROFLUID et un relai
efficace vers le GIFEN.
La Section Nucléaire de PRO-
FLUID aura un rôle accru et res-
tera l’espace d’échanges privilé-
gié sur les sujets qui ne peuvent,
par nature, pas être traités au
sein du GIFEN ; en engageant
également les actions nécessaires
à la défense et la promotion des
intérêts spécifiques de notre pro-
fession.
souhaitent aller beaucoup plus
loin que la Commission en
termes d’harmonisation. Il fau-
dra toutefois que la présidence
autrichienne maintienne ce sujet
dans ses priorités pour que le
Conseil se prononce avant la fin
de l’année si l’on veut que le tria-
logue puisse aboutir avant les
échéances électorales de 2019.
Quelquesoitlerésultatdesnégo-
ciations (accord de retrait ratifié
ou pas d’accord), le retrait du
Royaume-Uni de l’UE entraînera
des perturbations importantes
pour les citoyens, les entreprises
et les administrations à tous les
niveaux (européen, national, ré-
gional et local).
Il est donc conseillé à chacun de
se préparer à deux scénarios pos-
sibles :
1. Si un accord de retrait est
ratifié par l’UE et le Royaume-
Uniavantle30mars2019(date
officielle de retrait), une pé-
riode transitoire est prévue du
30 mars 2019 au 31 décembre
2020. En pratique, cela signi-
fie :
• Pendant la période de transi-
tion, la législation de l’UE
continuera en général à s’appli-
quer au Royaume-Uni, mais à
partir du 30 mars 2019, le
Royaume-Uni ne sera plus en
mesure de participer au pro-
cessus décisionnel de l’UE. et
aux organes et agences de l’UE.
• Un accord sur les relations fu-
tures entre l’UE et le Royaume-
Uni devrait être conclu, signé
et ratifié à la fin de la période
de transition et s’appliquer à
compter du 1er
janvier 2021.
2. S’il n’y a pas d’accord de re-
traitousil’accordn’estpasrati-
fié par l’UE et qu’il n’y a pas de
périodedetransition,lalégisla-
tion de l’UE cessera donc d’être
applicable à compter du 30
mars 2019. En pratique, cela
signifie :
• Il n’y aura pas de dispositions
en place pour les citoyens de
l’UE vivant au Royaume-Uni et
lescitoyensbritanniquesvivant
dans l’UE.
• Les tarifs seront appliqués aux
frontières avec le Royaume-
Uni, y compris les contrôles et
vérifications douaniers.
• Le Royaume-Uni, en tant que
pays tiers, sera soumis aux
règles internationales géné-
rales, y compris les règles de
l’OMC.
• Les entités britanniques ne re-
cevront plus de financement de
l’UE et ne participeront plus
aux procédures de passation de
marchés de l’UE.
La préparation au Brexit néces-
site des efforts conjoints aux ni-
veaux européen, national, régio-
naletlocal,etinclutenparticulier
les acteurs privés, les opérateurs
économiques et les profession-
nels. En conséquence, il est forte-
ment recommandé aux opéra-
teurs économiques et aux autres
entités privées d’évaluer leur si-
tuation spécifique et l’impact du
scénario le plus pessimiste dans
les négociations Brexit sur leurs
modèles économiques, ainsi que
de prendre les décisions écono-
miques nécessaires et de finaliser
toutes les mesures administra-
tives avant le 30 mars 2019.
BREXIT
Accord ou désaccord
soyez prêts…
+ d’infos : jchalet@profluid.org
+ d’infos : memzivat@profluid.org
Création du GIFEN
Le marché nucléaire français parle
d’une seule et même voix
État des discussions à Bruxelles sur la Directive Eau Potable
Directive eau potable
Matériaux en contact avec l’eau potable
3. BIOCARBURANTS
L’autorisation d’exploitation accordée en mai dernier à la bioraffinerie de Total à La Mède a remis
sur la place public le débat sur les bio-carburants. Dans le même temps, des évolutions règlementaires
sont en cours de discussion aux niveaux européens et français et vont orienter le marché
dans la prochaine décennie.
À suivre…
Face à la contraction de la de-
mande en produits pétroliers et à
la concurrence des pays émer-
gents, les raffineries françaises
traversent une crise inédite et
durable. Dans le cadre de la res-
tructurationdesonactivitéderaf-
finage, Total a ainsi annoncé en
2015 vouloir transformer celle de
La Mède (Bouches-du-Rhône) et
ainsi « pérenniser les activités de
ces sites industriels » en créant
« la première bioraffinerie fran-
çaise », tout en arrêtant fin 2016,
le traitement de pétrole brut.
L’autorisation d’exploitation est
arrivée en mai 2018. Jusqu’à
450 000 tonnes/an d’huiles végé-
tales brutes (palme, colza, soja…)
pourront être utilisées et le
groupe pétrolier s’est engagé à li-
miter son approvisionnement en
huile de palme à 300 000 tonnes.
La bio-raffinerie traitera égale-
ment 30 à 40 % de graisses ani-
males, d’huiles alimentaires usa-
gées et d’huiles résiduelles (huiles
issues de déchets et de l’industrie
papetière).
L’usage d’huile de palme a entraî-
né une vive polémique car elle
vient concurrencer les huiles pro-
duites en France et en Europe.
Mais les critiques contre les bio-
carburants sont nombreuses. Le
biodieselestainsiaccusédegéné-
rer beaucoup plus d’émission de
carbone que le diesel issu du pé-
trole. La déforestation est aussi
un angle d’attaque important en
particulier quand il s’agit d’huile
de palme. Des certifications
existent pour démontrer que
l’huile de palme est « durable »
sans que cela ne convainque les
ONG. Mais le principal reproche
fait aux agrocarburants est sans
doute de venir en concurrence
avec l’alimentation puisqu’ils
sont issus de cultures destinées
traditionnellement à l’alimenta-
tion : plantes oléifères ou plantes
à sucre (ex. : colza, betterave).
C’est en réponse à cette problé-
matiquequ’ontétédéveloppésles
carburants « avancés », ou « de
seconde génération », issus de
matières non alimentaires tels
que les déchets ou résidus agri-
coles. Ils peuvent être produits à
partirdelabiomasselignocellulo-
sique, par voie thermochimique
ou biochimique. La première so-
lutionconsisteàproduiredescar-
burants de synthèse liquides par
conditionnement de la biomasse,
gazéification et traitement du gaz
de synthèse pour obtenir du BtL
(Biomass to Liquids), de type die-
sel ou kérosène. La voie biochi-
mique permet, elle, de produire
de l’éthanol tiré du constituant
principaldelaplante :lacellulose.
La matière première lignocellulo-
sique nécessite une préparation
pour séparer la cellulose du reste,
et sa transformation en glucose
est assez complexe. Les étapes
suivantes sont les mêmes que
pourlesbiocarburantsde1e
géné-
ration : fermentation des sucres
enéthanol,distillationetpurifica-
tion de l’éthanol.
Ces deux procédés des filières
avancées de type lignocellulo-
sique font l’objet de nombreux
travaux sur des unités pilotes et
de démonstration et sont mainte-
nant en mesure d’assurer des
productions significatives. Leur
déploiementnécessiteratoutefois
que la réglementation soit suffi-
samment incitative. C’est peut-
êtreenIndequederéellescapaci-
tés de production verront le jour
en premier puisque le gouverne-
ment envisage un objectif de dé-
ploiement de 800 kt de capacités
de production d’éthanol lignocel-
lulosique. En France, le projet
BioTfueL vise à développer un
procédéinnovantdegazéification
de biomasse en bio-gazole et bio-
kérosène de grande qualité. La
gazéification permet d’élargir le
spectre de biomasse utilisable
pour la production de bio-carbu-
rants et d’utiliser la lignocellulose
(coproduits agricoles, résidus fo-
restiers ou biomasse spécifique).
Un autre projet français, FUTU-
ROL, vise à mettre au point un
procédé de production d’éthanol
par voie biologique, issue de co-
produits agricoles, forestiers, de
résidus ou de biomasse dédiée.
Avec77,3Mtep,lesbiocarburants
représentent 3,7 % de la consom-
mation mondiale d’énergie dans
le secteur des transports routiers.
Les taux d’utilisation varient for-
tement selon les régions, de 10 %
en Amérique latine à 1,3 % en
Asie. La France est le quatrième
pays producteur mondial de bio-
carburants (5 % de la production
mondiale) après les États Unis, le
Brésil et l’Allemagne. Ce marché
est toujours en croissance, plus
rapide que la consommation de
carburants totale, et les investis-
sements sont particulièrement
dynamiques au Brésil, aux États-
Unis et en Asie, surtout pour
l’éthanol. Mais ce sont les techno-
logies traditionnelles qui sont ap-
pliquées et les carburants de 2e
génération ne font pas encore
l’objet d’investissements compa-
rables.
Cette dynamique est portée par la
réglementation.
En Europe, une Directive de 2015
fixe les objectifs d’utilisation
d’énergie renouvelable, 7 % de
biocarburant en 2020, que
chaque pays cherche à atteindre
par ses propres moyens.
En France, un mécanisme fiscal
fait que cet objectif est atteint de-
puis plusieurs années. Ces objec-
tifs sont amenés à évoluer et le
Parlement et le Conseil sont tom-
bésd’accordcetétésurunobjectif
de 14 % d’énergies renouvelables
d’ici 2030 dans les transports.
Les agrocarburants d’origine
alimentaire participeraient à cet
objectif, mais sans dépasser
7 %, le reste étant couvert par
l’électricité ou les biocarburants
avancés. L’huile de palme fera
l’objet de restrictions supplémen-
taires jusqu’à être éliminée en
2030 en Europe, voire bien avant
en France. Il semble donc que le
marché des agro-carburants clas-
siques atteigne déjà ses limites et
dans la prochaine décennie, les
biocarburants avancés devraient
s’imposer dans le mix d’énergies
renouvelables des transports,
tout comme le biogaz et l’électri-
cité stockés dans des batteries ou
de l’hydrogène.
À plus long terme, il n’est pas cer-
tainqu’unéquilibretechnico-éco-
nomique permette à toutes ces
technologies de coexister.
3
Quels biocarburants pour 2030 ?
+ d’infos : memzivat@profluid.org
La France est le quatrième
pays producteur mondial
de biocarburants (5 % de la
production mondiale) après
les États Unis, le Brésil
et l’Allemagne.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’étude « Global Pump
Market Outlook 2018 » d’Oxford Economics, sélectionnée par
EUROPUMP dont PROFLUID est membre, est désormais disponible.
Étude de marché disponible
Oxford Economics est un cabinet
indépendantleaderen prévisions
économiques et en études quan-
titatives. Ses services couvrent
plus de 200 pays (pays dévelop-
pés, émergents ainsi qu’une tren-
taine d’agrégats dont les BRICs),
100industrieset3 000villes.Son
équipe de consultants et écono-
mistes, issus notamment de
banques centrales et d’institu-
tions internationales, est l’une
des plus importantes du secteur
privé.
Cette étude composée d’un rap-
port en PDF et d’un fichier Excel
avec toutes les données, com-
mandée par Europump et finan-
cée par les associations natio-
nales est revendue à un prix at-
tractif aux adhérents de PRO-
FLUID.
Global Pump
Market Outlook
2018
Nous avions répondu à une en-
quête publique à travers la FIM
au premier semestre.
Malgré notre intervention et les
nombreuses remarques formu-
lées par les diverses parties pre-
nantes, le plomb a été placé sur la
liste candidate en juin dernier.
Compte tenu des seuils extrême-
ment bas fixés par le règlement
(0.1 % m/m), et le plomb étant
présent dans une grande partie
des métaux que nos professions
utilisent (à commencer par les
laitons), nous devrions répondre
à un certain nombre d’exigences
plus ou moins contraignantes :
• Une obligation d’information
de la chaine aval, au titre de
l’article 33, dès lors qu’un des
composants d’un article
contient 0.1 % m/m de plomb
(pour rappel, il s’agit de la
masse du composant seul, et
non de l’article complet).
• Une obligation de notification
auprès de l’ECHA, au titre de
l’article 7, dans le cas d’impor-
tation d’hors UE à hauteur de
plus d’1 t/an, et si la substance
contenue n’a pas fait l’objet
d’un enregistrement au préa-
lable.
Pour ce dernier point, la subs-
tanceplombadéjàétéenregistrée
pour une utilisation « métal ».
Nous avons pris contact avec
l’ECHA afin de nous faire confir-
mer que cet enregistrement cou-
vrait bien les composants métal-
liques constitutifs de nos équipe-
ments. Ainsi, ne subsisterait que
l’obligationd’informationàdesti-
nationdesclientsdelaprofession
pouvant se formaliser par un
simple courriel, ou un ajout dans
les notices d’utilisation.
En parallèle, nous avons entamé
des démarches au niveau euro-
péen, aux côtés de l’association
des producteurs de métaux non-
ferreux, Eurométaux, afin d’évi-
ter un régime d’autorisation qui
impacterait fortement la profes-
sion, sans réel bénéfice par ail-
leurs pour l’utilisateur final.
REACH
Ajout du Plomb sur la liste
des substances candidates
à autorisation
+ d’infos : xsornaist@profluid.org
En décembre 2017, nous vous informions que la Suède allait
proposer que le plomb sous sa forme métallique soit ajouté sur
la liste des substances extrêmement préoccupantes candidates
à l’autorisation en raison de sa toxicité pour la reproduction.