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COMITE STRATEGIQUE DES ECO-INDUSTRIES (COSEI)
Groupe de travail « Groupe d’actions international transversal » - GAIT
Dynamiser le développement
des éco-industries françaises à
l’international
Rapport final – Novembre 2011
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
2
Groupe du COSEI « Groupe d’actions international transversal » - GAIT
Président : Patrick-Yann DARTOUT, Délégué International
Syntec-Ingénierie, CCEF
Rapporteur : Mélanie OUWERLING, PEXE
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
3
SOMMAIRE
PROPOSITIONS D’ACTIONS ........................................................................................................................... 4
I. UNE VISION PARTAGEE DE L’ACTIVITE EXPORT DE LA FILIERE..................................... 5
A. POIDS ÉCONOMIQUE DE LA FILIÈRE ........................................................................................................ 5
1. Définition du périmètre............................................................................................................... 5
2. Poids économique....................................................................................................................... 5
B. HISTORIQUE DE L’ACTIVITÉ EXPORT DES ÉCO-INDUSTRIES................................................................... 7
C. LES ACTEURS DE L’EXPORT AUJOURD’HUI.............................................................................................. 8
1. Les acteurs institutionnels........................................................................................................... 8
2. Les actions collectives............................................................................................................... 10
II. RECOMMANDATIONS...................................................................................................................... 12
Démarche générale................................................................................................................................. 12
Remarque................................................................................................................................................ 12
A. AXE 1 : ANIMER ET COORDONNER L’ACTION INTERNATIONALE DE LA FILIÈRE ENTRE ACTEURS
PRIVÉS ET PUBLICS ........................................................................................................................................... 13
B. AXE 2 : ETABLIR UN PLAN EXPORT NATIONAL DES ÉCO-INDUSTRIES .................................................. 13
C. AXE 3 : LA FORMATION AU CŒUR DE NOTRE DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL........................ 15
ANNEXES ........................................................................................................................................................... 17
ANNEXE 1 : MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL ............................................................................................. 17
ANNEXE 2 : PREMIÈRE ANALYSE B TO B......................................................................................................... 18
ANNEXE 3 : TABLEAU INTERMÉDIAIRE – RÉUNION DU GAIT DU 19 OCTOBRE 2011..................................... 20
ANNEXE 4 : RÉCAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS DU GAIT ................................................................. 23
ANNEXE 5 : L’ADEME ET DU CLUB ADEME INTERNATIONAL ................................................................... 25
ANNEXE 6 : UBIFRANCE ............................................................................................................................... 28
ANNEXE 7 : LE PEXE....................................................................................................................................... 35
ANNEXE 8 : SYNTEC-INGÉNIERIE .................................................................................................................... 38
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
4
PROPOSITIONS D’ACTIONS
Notice : Les propositions phares du groupe sont inscrites en gras dans
la liste ci-dessous.
Axe 1 : Animer et Coordonner l’action internationale de la filière entre
acteurs privés et publics
Proposition 1 : Etablir une cartographie des acteurs de la filière actifs à
l’export
Proposition 2 : Mettre en place une instance de concertation des
acteurs, avec règles de fonctionnement opérationnelles
Axe 2 : Etablir un plan export national des éco-industries
Proposition 3 : Définir les couples produits/marchés les plus porteurs
pour la filière
Proposition 4 : Privilégier les offres intégrées, ex. la ville durable et
l’économie circulaire
Proposition 5 : Identifier les outils sur les organismes de financement
multilatéraux ou bilatéraux
Proposition 6 : Recenser les réalisations remarquables et les valoriser
Proposition 7 : Soutenir le développement de démonstrateurs en
France et à l’étranger
Proposition 8 : Etablir un plan de communication et, en particulier,
communiquer de façon plus ciblée sur les éco-entreprises dans les
salons généralistes
Axe 3 : La formation au cœur de notre développement à l’international
Propositions 9 : Recenser les actions de formation et sensibilisation
des personnes à l'international dans le cadre du plan des métiers de la
croissance verte
Proposition 10 : Définir une typologie (« toolkit ») de formation pour les
PME/TPE partant à l’international
Proposition 11 : Appuyer le dispositif VIE et proposer des
aménagements pour la filière
Proposition 12 : Examiner les freins à la mobilité des acteurs et de
leurs salariés
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
5
I. UNE VISION PARTAGEE DE L’ACTIVITE
EXPORT DE LA FILIERE
A. POIDS ECONOMIQUE DE LA FILIERE
1. DEFINITION DU PERIMETRE
Il y a aujourd’hui consensus autour de la définition adoptée par l’OCDE et
EUROSTAT à savoir « les entreprises qui produisent des biens et services
servant à mesurer, prévenir, limiter, réduire, corriger les atteintes à
l’environnement ». Cela concerne les métiers historiques de la protection de
l’environnement (eau, air, déchets, sols pollués, bruit, biodiversité, paysages)
auxquels se sont ajoutés plus récemment les métiers de la lutte contre les
gaz à effet de serre (GES) avec essentiellement les énergies renouvelables
incluant les réseaux intelligents et le stockage de l’énergie et le bâtiment à
faible impact environnemental.
2. POIDS ECONOMIQUE
Sur ce périmètre (hors bâtiment) le PNUE (rapporté par la lettre n° 70 du
Trésor/DGTPE de janvier 2010) a évalué le marché à 1400 Md€ en 2007 soit
2,5 % du PIB mondial avec une croissance de près de 10 % par an soit 3100
Md€ en 2020 tirés par les nouveaux secteurs (ENR, efficacité énergétique) et
les pays émergents (12 à 13 % de croissance, 2 à 6 % dans les pays de
l’OCDE).
Répartition par secteur dans le monde et emplois en France
Secteur d’activité
% CA monde
2007
(PNUE)
Emplois France
2008 (CGDD)
Déchets et récupération 40 % 129 000 (28 %)
Eau (usées, potable, gestion) 38.5 % 133 800 (29 %)
Pollution de l’air 6,4 % 8 200 (2 %)
Conseils et audit en
environnement
5.9 % 13 300 (3 %)
Réhabilitation des sols et eaux 3.1 % 27 200 (6 %)
Maîtrise de l’énergie et énergies
renouvelables
2.7 % 72 600 (16 %)
Autres 3.4 % 71 800
(1)
(16 %)
Total (métiers verts au sens
strict)
455 900
(2)
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
6
(1) Plus précisément : bruit 14 900, nature paysage biodiversité
11 500, déchets radioactifs 3000, services généraux publics
26900, R&D 15500.
(2) + 2,9 % par rapport à 2007 contre + 0, 6 % sur l’ensemble de
l’emploi en France.
(3) Le secteur du bâtiment représente actuellement un million
d’emplois en France et évolue très rapidement pour réduire son
impact environnemental.
Soulignons que les métiers qui représentent de faibles pourcentages en
2007, pèsent des dizaines de milliards (1% = 14 Md€) et sont les vecteurs de
croissance de demain.
Notons que l’on ajoute à ce périmètre de la croissance verte au sens strict,
des activités périphériques favorables à la protection de l’environnement ou à
la gestion des ressources naturelles :
Secteur d’activité
Emplois France 2008
(CGDD)
Gestion des espaces verts 49 400
Transports 121 000
Autres activités verdissantes
(1)
326 000
Total (métiers verdissants) 496 400
Total (métiers verts et verdissants) 952 300
(1) Plus précisément : aquaculture, architecture, isolation,
démolition, étanchéification, chaudière à condensation, vitrages,
lampes fluocompactes.
Par ailleurs, on compte en France quelque 12 000 éco-entreprises selon
l’ACFCI (définies comme ayant plus de 50 % d’activité dans le secteur). La
plupart des grands groupes français ont investi le marché de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie puisqu’une partie de leurs activités sont liées à
ces secteurs (bâtiment, énergie, etc..). Certains se sont même exclusivement
consacrés à ce marché (Veolia, Suez environnement).
Répartition géographique du marché en 2007 (PNUE)
Zone géographique Parts de marché
Europe occidentale, Amérique du nord, Japon (OCDE) 80 %
Asie (hors Japon) 7 %
Amérique Latine 2.8 %
Europe centrale et orientale 2.3 %
Afrique 1 %
(1)
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
7
(1) Cette part de marché a depuis 2007 fortement augmentée et
continuera à progresser compte tenu de la croissance économique et
démographique de ce continent
B. HISTORIQUE DE L’ACTIVITE EXPORT DES
ECO-INDUSTRIES
L’activité export à la sortie de la guerre se limitait aux anciennes colonies,
aussi bien pour les métiers de l’eau, des déchets, de l’énergie que pour ceux
des infrastructures et de la construction.
Après les indépendances, le réseau des conseillers techniques du ministère
de la coopération permettait de conserver un lien commercial privilégié entre
les nouvelles administrations et les entreprises françaises ; avec le temps ce
lien s’est distendu et a pratiquement disparu aujourd’hui.
En revanche d’autres acteurs se sont positionnés :
• des conseillers techniques des institutions des Nations-Unis
entrainant dans leur sillage des entreprises nord-américaines,
indiennes, chinoises etc…,
• des conseillers techniques européens avec l’émergence de l’Europe
(espagnols, hollandais, belges, italiens, etc…),
• et surtout des conseillers techniques allemands portés par la GIZ
(Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et placés auprès
des décideurs des pays en développement.
Dans le reste du monde, c’est l’émergence de l’Europe qui a été le
phénomène le plus important. Les entreprises françaises, ont su exporter leur
modèle dans les pays voisins notamment pour ce qui concerne la gestion
déléguée. En revanche nous avons été bien moins performants que les pays
de l’Europe du nord quand l’Europe s’est ouverte à l’Est et nous sommes
restés assez loin du marché russe.
En Asie ce n’est que dans la dernière décennie qu’une certaine ouverture a
eu lieu vers les points d’ancrages historiques du sud-est asiatique (Vietnam
notamment) et plus récemment vers la Chine et plus modestement encore
vers l’Inde.
Ailleurs la pénétration des marchés vers l’Amérique du Nord comme du Sud
reste modeste voire anecdotique.
En résumé, notre présence est aujourd’hui significative en Europe de l’ouest
et dans les anciennes colonies avec une mention spéciale pour l’Afrique du
nord.
Reste le continent africain dans son ensemble qui va revêtir un enjeu
croissant considérable pour les prochaines années et où, indéniablement, la
France dispose encore d’atouts majeurs.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
8
C. LES ACTEURS DE L’EXPORT AUJOURD’HUI
L’émergence de l’économie verte dans le monde depuis une décennie a
entraîné un engouement pour les métiers de la croissance verte et l’ensemble
des pays du monde se sont positionnés sur ces secteurs avec de nouveaux
acteurs qui ont fait de cette activité un axe majeur de leur stratégie de
développement : l’Allemagne, la Corée du sud, la Chine, les USA, le Brésil,
l’Inde, les pays de l’Europe du nord.
En France, nous avons vécu une explosion des acteurs locaux pour la
croissance verte ; les régions, les départements, les villes se sont mobilisées.
Les acteurs privés ne sont pas en reste et se sont structurés à travers leurs
syndicats professionnels et par l’émergence de « clubs » territoriaux ou
thématiques spontanés ou promus par les pouvoirs publics (pôles de
compétitivité) que le PEXE a su rassembler avec l’aide d’acteurs publics
(ministères du Développement durable de l’Industrie, l’ADEME et
UBIFRANCE).
Concrètement c’est d’une part la structuration récente de l’appareil export
français et d’autre part la structuration des entreprises en réseau qui
permettent d’espérer un renouveau du développement de l’export de la filière.
1. LES ACTEURS INSTITUTIONNELS
Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du
Logement (MEDDTL)
Prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du
développement durable et de l’environnement, du climat et de la sécurité
industrielle. Il est notamment responsable, en lien avec le ministre de
l’économie, des finances et de l’industrie, de la préparation et de la mise en
œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’énergies renouvelables,
du développement et de la promotion des technologies vertes et de la
diminution de la consommation énergétique.
Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (MINEFI) et DGT
Chargé de la politique économique française, le ministère est notamment
responsable de la politique du Gouvernement en matière de commerce
extérieur, d’industrie, d’énergie ainsi que du soutien aux entreprises.
La Direction générale du Trésor (DGT) est au service du ministre pour lui
proposer et conduire sous son autorité la politique économique française, et
la promouvoir en Europe et dans le monde. Elle apporte son expertise en
matière de prévisions et conseils, régulation, négociations internationales,
aide au développement, soutien à l'export et à l'investissement à l'étranger.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
9
OSEO
OSEO est une entreprise publique dont la mission répond à une ambition
nationale de premier plan : contribuer à faire de la France un grand pays
d’innovation et d’entrepreneurs. Pour cela, OSEO intervient dans trois
domaines principaux : le soutien à l’innovation, la garantie des financements
bancaires et des interventions en fonds propres et le financement des
investissements et du cycle d'exploitation, en partenariat avec les
établissements bancaires.
ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie)
Etablissement public de référence en France dans les secteurs de la
protection de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME est
également active sur la scène internationale dans le prolongement de ses
missions nationales. En liaison avec ses partenaires publics et privés,
l’Agence est notamment impliquée dans plusieurs coopérations bilatérales et
multilatérales avec ses homologues étrangers, en particulier dans le
Maghreb, en Afrique sub-saharienne ou dans les grands pays émergents.
Dans la continuité de ces actions, l’ADEME contribue également à structurer
une offre innovante des éco-entreprises et filières vertes françaises à
l’international.
UBIFRANCE et les Missions économiques
L’Agence française pour le développement international des entreprises, est
dotée de son propre réseau uniquement dédié à l’accompagnement des PME
sur les marchés étrangers. Ses 6 directions interrégionales (22 délégués
régionaux), partenaires des Chambres de commerce et d’industrie,
contribuent à mobiliser les entreprises à potentiel export. Ses 65 missions
économiques, présentes dans 46 pays, accompagnent les entreprises sur
place.
ACFCI et les Chambres de Commerce et d’Industrie
L’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI)
rassemble les 122 Chambres de Commerce et d’Industrie de France et les 22
Chambres de Commerce et d’Industrie de Régions.
L’ACFCI représente, développe et porte les projets nationaux des CCI en
matière de formation, de développement des territoires et des entreprises. A
ce titre elle est signataire de la Charte nationale de l’exportation.
L’ACFCI, avec l’UCCIFE, a créé le label et l’association CCI International,
association des CCI françaises pour l’internationalisation des entreprises pour
afin d’assurer la continuité consulaire France/étranger de l’accompagnement
des entreprises.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
10
AFD (Agence française de développement)
Opérateur pivot de l’aide publique au développement, l’AFD est un
établissement public chargé du financement de projets de développement
économique et social dans de nombreux pays en développement.
2. LES ACTIONS COLLECTIVES
PEXE
Association pour la promotion et le développement international des éco-
entreprises de France, a pour objectif de renforcer la compétitivité individuelle
et collective des éco-entreprises avec l’ambition de créer une filière
d’excellence. L’association fédère près d’une quarantaine de réseaux d’éco-
entreprises français, représentant plus de 5 000 éco-entreprises.
Syntec-Ingénierie
Syntec-Ingénierie est un syndicat professionnel rassemblant plus de 300
sociétés exerçant une activité d'assistance ou d'études techniques,
d'ingénierie, de conseil en technologie, de contrôle ou d'inspection. Cette
fédération des professionnels de l'ingénierie est membre de Fédération
européenne de l'ingénierie (EFCA) ainsi que de la Fédération internationale
de l’ingénierie (FIDIC).
Syntec-Ingénierie répond aux besoins collectifs de ses adhérents, ce qui
comprend notamment l’appui à l’international. Syntec-ingénierie est très
représentée dans le secteur de l’environnement avec les majors français de
l’ingénierie intervenant à l’international.
Club ADEME International
Regroupement d’entreprises françaises innovantes et exportatrices du savoir-
faire français en matière d’environnement et de maîtrise de l’énergie. Animé
par l’ADEME, le Club favorise la réalisation d’opérations pilotes à fort effet
vitrine. Il s’appuie sur les compétences transversales, de ses membres,
permettant de développer un projet de l’amont à l’aval sur l’ensemble des
secteurs des éco-technologies. Le Club ADEME International est également
un lieu privilégié de dialogue public-privé.
Pollutec
Pollutec Horizons est le salon international des équipements, des
technologies et des services de l'environnement. Toutes les années, Pollutec
Horizons met l´accent sur des secteurs du marché de l´environnement à fort
potentiel.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
11
CCEF
Les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) représentent
4000 hommes et femmes d’entreprise choisis pour leur compétence et leur
expérience internationale. Ils sont nommés par décret du Premier Ministre
sur proposition du Ministre du Commerce Extérieur et mettent bénévolement
leur expertise à disposition des pouvoirs publics, des PME, des jeunes le plus
souvent au travers de groupes de travail transversaux.
60% d’entre eux sont en poste à l’étranger, 40% sont implantés en France,
constituant ainsi un réseau efficace, unique au monde.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
12
II. RECOMMANDATIONS
DEMARCHE GENERALE
Afin d’identifier les d'actions intéressant une majorité de Groupes de travail
thématiques, nous avons commencé par une analyse des attentes de
chaque GT sur la base d'entretiens avec les Présidents des GT. Ce premier
travail en mode B to B a permis de dresser une première liste de réactions et
d’attentes d’actions assez disparates tel que le souligne le tableau en annexe
« Première analyse B to B ».
Néanmoins, à partir de la « matière » obtenue, quatre grands thèmes ont été
identifiés pour servir de base de réflexion :
• la coordination et l’animation de la filière entre les acteurs privés et
publics,
• l’amélioration des performances de la filière à l’export,
• la promotion des savoir-faire français et,
• la formation à l’export.
Dans un second temps, une première réunion transversale a retenu, autour
de ces quatre grands thèmes généraux, une trentaine d'actions possibles,
Une liste obligatoirement trop longue, parfois redondante qu’il a fallu
retravailler par échange mail et à l’occasion d’une ultime réunion. Le second
tableau en annexe reprend cette « longue » liste sous l’intitulé : « Tableau
intermédiaire - réunion GAIT du 19 octobre 2011».
Lors de la dernière réunion du GT « GAIT », les trois grands thèmes ont été
ramenés à trois axes prioritaires déclinés en douze actions détaillées ci-après
et reprise en annexe dans le tableau « Récapitulatif des recommandations du
GAIT »
Lors de ces réunions transverses des intervenants extérieurs ont pu réagir et
enrichir les propositions. Cette tâche serait à poursuivre tant le nombre
d'acteurs sur le champ international concernant les éco-industries est
important, et tous n’ont hélas pu se joindre à ces travaux. Mais c'est là l'objet
de l'une des propositions-phare
REMARQUE
L'un des points à souligner est la prise de conscience que de nombreuses
actions rencontraient la préoccupation de la plupart des groupes. Ceci n'était
pas évident à l'origine de ce travail, tant chaque groupe pensait avoir ses
préoccupations propres, bien distinctes de celles des autres. De même,
certains groupes déclaraient que l'international n'était pas leur priorité, mais à
l'avancement des réflexions, il est apparu que bon nombre de sujets soulevés
par d'autres groupes de travail rencontraient un écho favorable. Ceci ajouté
au fait que l'export, et plus largement l'international, est à l'évidence une voie
non seulement intéressante mais encore plus indispensable que jamais pour
le développement de la plupart des entreprises.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
13
A. AXE 1 : ANIMER ET COORDONNER L’ACTION
INTERNATIONALE DE LA FILIERE ENTRE
ACTEURS PRIVES ET PUBLICS
Il est apparu prioritaire d’identifier les acteurs privés comme publics
intervenant sur la scène internationale. Il s’agit de bien définir le périmètre
intéressant les éco-industries, leurs missions, leurs actions et programmes,
leurs sources de financements mais aussi d’identifier les éventuels doublons.
Il convient ensuite de créer le liant entre ces acteurs par le biais de réunions
annuelles (nombre à définir par les acteurs eux-mêmes) au cours desquelles
les plans d'actions feraient l'objet d'une concertation. Il ne s’agirait pas de
créer une structure nouvelle mais un lieu d'échange avec un pilote. Bien que
souple, l'obligation de participer à cette instance doit être instituée avec
parité entre acteurs privés et publics ; le GT GAIT du COSEI pourrait porter
cette action.
Proposition 1.1 : Etablir une cartographie des acteurs de la filière actifs à
l’export
Proposition 1.2 : Mettre en place une instance de concertation des acteurs,
avec règles de fonctionnement opérationnelles
B. AXE 2 : ETABLIR UN PLAN EXPORT NATIONAL
DES ECO-INDUSTRIES
Le paysage de la concurrence internationale sur les métiers de la croissance
verte a récemment beaucoup évolué, la plupart des pays de l’OCDE et des
pays émergents ont fait de la filière verte un axe stratégique de leur
développement économique avec, dans certains cas, des moyens
considérables (ex. USA, Chine).
En France, les acteurs déjà puissants mais trop essaimés doivent réagir à
cette concurrence internationale et définir un plan d’action agressif tout en
faisant des choix sur les pays et les marchés cibles.
Il existe un réel savoir-faire français, exportable et développable à
l'international ; la question est de savoir comment le définir, en améliorer la
performance, la visibilité, afin de mieux le promouvoir. Ce qui nécessite à
l’évidence un plan global agressif basé sur une analyse indiscutable.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
14
Proposition 2.1 : Définir les couples produits/marchés les plus porteurs pour
la filière
Il s’agirait de réaliser une étude dont le financement pourrait, entre autres,
être sollicité auprès de la DGTrésor, et une maitrise d’œuvre déléguée au GT
GAIT en partant des travaux déjà réalisés par les différents groupes de travail
du COSEI et avec la participation active de l’appareil export et en priorité des
entreprises françaises.
Proposition 2.2 : Privilégier les offres intégrées, ex. la ville durable et
l’économie circulaire
En complément de l’étude précédente, les modalités de mise en œuvre de
l’offre intégrée doivent être définies concrètement autour d’une ou deux
thématiques en tenant compte de la multiplicité des acteurs et des actions
engagées.
Proposition 2.3 : Identifier les outils sur les organismes de financement
multilatéraux ou bilatéraux
Il s’agirait de réaliser à partir de nombreux éléments existants une étude
recensant ces organismes (stratégie, financements, outils de veille, et surtout
points de contact utiles au sein de ces organismes).
Proposition 2.4 : Recenser les réalisations remarquables et les valoriser
Il s’agirait de la mise en place d’un portail internet qui recense les sites
remarquables qui peuvent être visitées de manière virtuelle ou physique par
l’organisation de tours. La mise en œuvre opérationnelle de cette
recommandation est proposée, entre autres, par le PEXE et UBIFRANCE.
Proposition 2.5 : Soutenir le développement de démonstrateurs en France et
à l’étranger
Il s’agirait de maintenir, voire adapter, les outils existants comme le FASEP
Innovation verte et les démonstrateurs ADEME, et de promouvoir de
nouveaux financements aval associés (ex. un outil de type « RPE Innovation
verte »). La concertation pilotée par le GT GAIT se fera entre les acteurs
suivants AFD, ADEME, DGT.
Proposition 2.6 : Etablir un plan de communication et, en particulier,
communiquer de façon plus ciblée sur les éco-entreprises dans les salons
généralistes
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
15
Cette action serait confiée à UBIFRANCE et se fera en partenariat avec des
opérateurs privés comme REED exposition en charge des salons Pollutec.
C. AXE 3 : LA FORMATION AU CŒUR DE NOTRE
DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL
L'international ne s'improvise pas. Il existe toujours :
• un déficit important de compétence pour intervenir sur la scène
mondiale, au niveau des hommes comme des entreprises,
notamment les plus petites,
• des freins à la mobilité. Cela concerne autant les jeunes diplômés,
que les sociétés elles-mêmes et tout particulièrement les PME/TPE,
• le manque de personnels à l'étranger qui sont nécessaires à nos
entreprises pour devenir des acteurs locaux.
Mais des formations et des dispositifs d'entrainement ou d'accompagnement
existent déjà, il convient de mieux les exploiter. D'où la nécessité d'une action
de recensement de ces dispositifs avant de proposer des compléments
éventuels.
Proposition 3.1 : Recenser les actions de formation et sensibilisation des
personnes à l'international dans le cadre du plan des métiers de la croissance
verte
Cette action sera pilotée par le Ministère de l’Environnement en lien avec les
opérateurs privés existants, en particulier les fédérations professionnelles.
Proposition 3.2 : Définir une typologie (« toolkit ») de formation pour les
PME/TPE partant à l’international
Le maître d’ouvrage serait le Ministère de l’Environnement via le Plan des
métiers de la croissance verte qui définira l’opérateur. Celui-ci pourra
s’appuyer sur les CCEF.
Proposition 3.3 : Appuyer le dispositif VIE et proposer des aménagements
pour la filière
Cette action serait pilotée par le GT GAIT et les opérateurs pourraient être
UBIFRANCE et les CCEF.
Proposition 3.4 : Examiner les freins à la mobilité des acteurs et de leurs
salariés
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
16
L’acteur principal serait le GT GAIT à travers une collaboration avec Syntec-
Ingénierie et le MAE.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
17
ANNEXES
ANNEXE 1 : MEMBRES DU GROUPE DE
TRAVAIL
Nom Prénom Société
ANDREINI Jean-Claude Vice-Président COSEI
ARBELOT Béatrice
FP2E (remplacée par Daniel
VILLESSOT à la tête du GT
eau)
BILIMOFF Igor FEDEREC
BOUZIGES-ESCHMANN Stéphanie DGTrésor
CAILLIEREZ Laurent ADEME
COSTEDOAT Sophie DGCIS
DARTOUT Patrick-Yann SYNTEC-INGENIERIE
DE FLEURIEU Antoine GIMELEC
DEMANGEON Elsa SER
DIMTCHEVA Ralitza FEDEREC
DUDAY Christophe ACFCI
DURBEC André BURGEAP
FOURN Sylvie REED EXPOSITION
GOUMY Jean-François UBIFRANCE
LECLERC Sylvain DGTrésor
LECOMTE Alain CGEDD
LE VERGER François MEEDDTL/CGDD
OUWERLING Mélanie PEXE
ROUDIL Jean-Philippe SER
RUINET Vincent DGTrésor
VILLESSOT Daniel LYONNAISE DES EAUX
ANNEXE 2 : PREMIERE ANALYSE B TO B
ACTIONS PROPOSEES
GT Président Généralités
Dispositif COMEX Ffinancements
Aides à
l'implantation
Visibilité
Accompagnement
Actions groupées
EAU Béatrice ARBELOT Nbx participants rompus à
l'export
améliorer le dispositif.
Question interface
Ubifrance/Ambassade
s
mieux connaitre.
Pouvoir infléchir.
Présentation
faite par la DGT
souhait
d'infos sur les
aides
possibles
surtout pour les
PME; plus d'infos
sur les actions et
programmes
décliner les
dispositifs;
grands groupes
et autres.
ENR Jean-Philippe ROUDIL Export n'est pas une
priorité à ce stade. Intérêt
sur ce que font les autres
GT
souhait d'une
approche plus souple
avec Ubifrance et
meilleure
connaissance
action
nécessaire
auprès de l'AFD
pour promotion.
pas évoqué pas évoqué mais
implicite via
groupe ad hoc
pas la priorité
actuelle. Plutôt
travail en groupe
. Ex salon éolien
Bxl
SMARTGRIDS Antoine de FLEURIEU Pas de réflexion précise
sur l'international; et
pourtant un enjeu
mondial. Objectif: être
présent en France
d'abord. Ce sont surtout
les entreprises technos
qui exportent
A définir fonction des entreprises concernées. Voir avec les autres GT certainement une
conditionalité du
"produit" qui est
une somme de
technologies
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
19
ACTIONS PROPOSEES
GT Président Généralités
Dispositif COMEX Ffinancements
Aides à
l'implantation
Visibilité
Accompagnement
Actions groupées
DECHETS Igor BILIMOFF deux approches très
distinctes: 1.matière, une
problématique export de
produits à forte VA 2.
opérateurs et
équipementiers français
pas de réel besoin mieux faire
connaître les
fabricants de
matériel français
voire les
opérateurs
BATIMENT Alain LECOMTE International pas une
priorité; surtout PME et
TPE. Peur de contraintes.
Question d'approche plus
globale que le seul
bâtiment: quartiers, ville
à préciser labellisation-
certification-
reconnnaissance
Groupe de travail
via France GBC .
Jouer sur des
clubs multi-
acteurs?
IDEES DE
SYNTHESE et
PROPOSITIONS
PYD Des GT très diversifiés
avec des niveaux de
connaissance et de
demande très distincts sur
l'export ou l'international.
Difficile d'avoir une action
transversale tous sujets,
mais plutôt des sujets
communs par "paquets
d'intérêt"
Une grosse piqure de
rappel avec les acteurs
Comex;grosse action
spécifique Ubifrance
Peu évoqué.
Sauf cas
spécifique AFD;
envisager aussi
les autres volets
aide-projet,
prospection…
Mal connu.
Un travail
avec Oséo
Comparer les
actions de visibilité
non pour
mutualiser mais
pour tirer des
enseignements et
homogénéiser
présentations de
cas d'actions
clubs-projets
multi. Actions de
Portage et
accompagnonag
e avec grands
groupes et ETI.
Réunion
spécifique.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
20
ANNEXE 3 : TABLEAU INTERMEDIAIRE – REUNION DU GAIT DU 19 OCTOBRE 2011
Propositions d'actions Déclinaison des actions proposées
1 Coordination et animation de la filière entre les
acteurs privés et publics
1.1 Identifier tous les acteurs de l'export au travers d'une
cartographie
. Etablir une cartographie des acteurs de la filière actifs à l’export.
1.2 "Institutionaliser" la coordination des acteurs pour définir
les orientations de la filière
. Mettre en place une coordination des acteurs privés / publics de la filière par un organe se
réunissant annuellement.
2 Améliorer la performance de la filière à l'international
2.1 Développer les démonstrateurs financés par la France à
l'étranger pour pénétrer les marchés extérieurs
. Aider les industriels français à valider et adapter leurs technologies à l'échelle pré -
industrielle.
. Renforcer le soutien financier aux projets de démonstration menés par des entreprises
françaises à l'étranger.
2.2 Maintenir les financements et renforcer leur effet
d’entraînement sur la filière (ex. OSEO, RPE, SIDEX,
FASEP, AFD, …)
. Faire évoluer l'attribution des aides sur des critères d'accompagnement , d'innovation et de
soutien aux filières.
. Mieux mobiliser l'accès aux financements internationaux et la veille associée; en particulier
avec le bilatéral (AFD) et l'Europe.
. Réaliser une étude approfondie sur les couples produits/marchés les plus porteurs à
l'international. Faire de ces couples produits/marchés une priorité.
. Etablir une méthodologie permettant de mobiliser des consortiums d'entreprises françaises en
réponse à des AO internationaux sur ces couples produits / marchés.
2.3 Valoriser une offre intégrée française sur les
thématiques prioritaires, telle que la ville durable
. Organiser stratégiquement et de manière collaborative et coordonnée l’offre.
. Rencontres business thématiques PME/Grandes entreprises.
. Identifier les acteurs les thématiques et les contraintes normatives pour toute offre intégrée
(ex: la ville durable).
3 Promouvoir les savoir-faire français
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
21
3.1 Développer les vitrines virtuelles et physiques de la
technologie française
. Recenser par secteur les vitrines existantes et leur mode de valorisation. Lister celles qui font
défaut en proposant la façon de les constituer.
. Développer et promouvoir les sites Internets et organiser des visites de sites
exemplaires/démonstrateurs et des séminaires techniques lors ces visites.
. Créer un fonds pour financer l’invitation de prescripteurs / décideurs étrangers pour visiter des
installations françaises (une sorte de SIDEX inversé).
. Renforcer l’émergence du forum national des éco-entreprises de France.
3.2 Etablir un plan de communication
. Faire du logo France Green-Tech la marque commune de toute la profession.
. Réaliser et diffuser des outils de communication sur les filières vertes françaises.
3.3 Soutenir les actions permettant de développer le lien
privilégié avec le tissu local (salons, rencontres B to B,
…)
. Encourager la présence des acteurs français sur les salons, insister sur les programmes de
rendez-vous B to B, développer les rencontres avec les acteurs locaux.
. Etre partie prenante dans l'organisation des déplacements à l'étranger des personnalités
françaises.
. Participer aux manifestations internationales de la filière, en association notamment. Etablir un
système d’aides pour les PME et néo exportateurs permettant plus de participations.
. Organiser/renforcer des rencontres/opérations de « networking » entre néo exportateurs et
acteurs expérimentés rassemblés autour de produits/pays cibles pour assurer que les retours
d’expériences nourrissent les futurs projets.
3.4 Actions de confortement des acteurs et de lobbying . Recenser l’expertise française et créer des pools d’experts pouvant être missionnés pour des
programmes/missions spécifiques.
. Lister et se rapprocher des organisations fédératives existantes (clusters, pôles, syndicats,
fédérations, ...).
. Sensibiliser sur l'offre technologique française à l'étranger (lobbying à Bruxelles, …)
. Amener les institutionnels en déplacement en France (ambassadeurs, missions économiques,
…) à visiter les entreprises.
. Organiser le lobbying de la filière à l’international. Utiliser les canaux existants à Bruxelles
(bureaux de représentations, RPUE, fédérations professionnelles européennes, bureau de
l'ACFCI...) pour valoriser les différentes filières françaises des éco - technologies.
. Activer les missions économiques et diplomatiques pour aider les entreprises dans leurs
démarches à l’export. Organiser des rencontres avec les missions économiques et
diplomatiques pour favoriser les synergies.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
22
4 Sensibiliser et former à l'export
4.1 Recenser et conforter les formations à l'international Réaliser une étude sur les formations à l'international (quels acteurs, quels financements,
ciblage sectoriel, quel public).
. Promouvoir le recrutement d’étudiants et de professionnels étrangers en entreprise et/ou en
université.
. Former les PME à l’export.
. Réaliser une étude sur les conditions de recrutement et de mobilité des professionnels
français.
4.2 Développer le dispositif VIE
. Renforcer et multiplier les VIE et notamment les VIE à temps partagé.
. Identifier les acteurs actifs pour la promotion des VIE. . Proposer des déclinaisons à la
démarche VIE.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
23
ANNEXE 4 : RECAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS DU GAIT
Action proposée Sous-actions Enjeux et objectifs stratégiques
(codes)
Structure ou
service pilote
Partenaires Descriptif
complémentaire
Axe 1 : 
Animer et Coordonner 
l’action internationale 
de la filière entre 
acteurs privés et 
publics
1.1. Etablir une cartographie 
des acteurs de la filière actifs à 
l’export 
1.2. Mettre en place une 
instance de concertation des 
acteurs, avec règles de 
fonctionnement opérationnelles
. Cartographie puis base de 
données et outil d'échanges (infos 
structures, financements, lettres de 
mission) . Un Comité de 
Concertation réuni lors d'un forum 
annuel ou bi­annuel, des GT ad 
hoc
GAIT ou 
équivalent
Par définition tous 
les acteurs 
concernés qui 
joueront le jeu
Axe 2 :  
Etablir un plan export 
national des éco­
industries 
2.1. Définir les couples 
produits/marchés les plus 
porteurs pour la filière  
2.2. Privilégier les offres 
intégrées, ex. la ville durable et 
l’économie circulaire  
2.3. Identifier les outils sur les 
organismes de financement 
multilatéraux ou bilatéraux  
2.4. Recenser les réalisations 
remarquables et les valoriser  
2.5. Soutenir le développement 
de démonstrateurs en France et 
à l’étranger 
2.6. Etablir un plan de 
communication et, en 
particulier, communiquer de 
façon plus ciblée sur les éco­
entreprises dans les salons 
généralistes 
2.1. GAIT ou 
équivalent 
2.4. PEXE, 
UBIFRANCE 
2.5. GAIT ou 
équivalent  
2.6. UBIFRANCE
2.1. GT du COSEI, 
appareil export 
française (privé et 
institutionnel) 
2.5. AFD, ADEME, 
DGT 
2.6. REED expo
2.1. Etude dont le 
financement serait 
sollicité auprès de la 
DGT  
2.2. Complément de 
l'étude sur les couples 
produits/marchés les 
plus porteurs 
2.3. Etude sur les 
financements 
multilatéraux et 
bilatéraux 
2.4. Mise en place d'une 
vitrine virtuelle
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
24
Axe 3 : 
La formation au cœur 
de notre 
développement à 
l’international 
3.1. Recenser les actions de 
formation et sensibilisation des 
personnes à l'international dans 
le cadre des métiers de la 
croissance verte  
3.2. Définir une typologie (« 
toolkit ») de formation pour les 
PME/TPE partant à 
l’international  
3.3. Appuyer le dispositif VIE et 
proposer des aménagements 
pour la filière  
3.4. Examiner les freins à la 
mobilité des acteurs et de leurs 
salariés
3.1. Ministère de 
l'Environnement 
3.2. Plan métiers 
de la croissance 
verte 
3.3. GAIT ou 
équivalent 
3.4. GAIT ou 
équivalent
3.2. Opérateur à 
définir, appui des 
CCEF 
3.3. UBIFRANCE, 
CCEF 
3.4. Syntec­
Ingénierie, MAE
ANNEXE 5 : L’ADEME ET DU CLUB ADEME
INTERNATIONAL
Le rôle de l’ADEME et du Club ADEME International
Etablissement public de référence en France dans les secteurs de la
protection de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME est
également présente sur la scène internationale dans le prolongement de ses
missions nationales. En liaison avec ses partenaires publics et privés,
l’Agence est notamment impliquée dans plusieurs coopérations bilatérales et
multilatérales avec ses homologues étrangers, en particulier dans le
Maghreb, en Afrique Sub - Saharienne ou dans les grands pays émergents.
Dans la continuité de ces actions, l’ADEME contribue à structurer une offre
innovante des éco-entreprises et filières vertes françaises à l’international.
L’ADEME a ainsi créé dès 1997 le Club ADEME International, regroupement
d’entreprises françaises innovantes et exportatrices du savoir-faire français
en matière d’environnement et de maîtrise de l’énergie. Animé par l’ADEME,
ce réseau favorise la réalisation d’opérations pilotes à fort effet vitrine. Il
s’appuie sur les compétences transversales, de ses membres, permettant de
développer un projet de l’amont à l’aval sur l’ensemble des secteurs des éco-
technologies. Le Club ADEME International est également un lieu privilégié
de dialogue public – privé. Il permet de développer des synergies entre les
coopérations institutionnelles soutenues par l’ADEME avec ses homologues
étrangers et l’offre des éco – entreprises françaises. Les actions du Club
ADEME International sont menées en synergie avec les grandes initiatives
françaises et les programmes et outils gérés par l'ADEME.
L’ADEME a également lancé une collection de brochures sur les savoir – faire
français public et privé dans les éco – technologies afin d’améliorer la visibilité
à l’international de l’offre globale française en matière de protection de
l’environnement et de maîtrise de l’énergie.
L’ADEME soutient par ailleurs à la création d’un environnement favorable à la
réalisation de démonstrateurs à l’international dans le cadre des
Investissements d’Avenir. Au niveau européen, l’agence travaille à renforcer
la participation des entreprises françaises dans le cadre des programmes
européens sur l’innovation.
1. Présentation de l’ADEME
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) est un
établissement public sous la triple tutelle du ministère de l'Ecologie, du
Développement durable, des Transports et du Logement, du ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Economie,
des Finances et de l'Industrie. Elle participe à la mise en œuvre des politiques
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
26
publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du
développement durable.
Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale,
l'agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des
pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d'expertise et de conseil.
Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en
œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la
préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la
qualité de l'air et la lutte contre le bruit.
4 activités pour réussir...
Connaître : L'ADEME assure l'animation et participe au financement de la
recherche et de l'innovation. Elle participe également à la constitution et à
l'animation de systèmes d'observation pour mieux connaître l'évolution des
filières.
Convaincre et mobiliser : L'information et la sensibilisation des publics sont
des conditions essentielles de réussite des politiques en matière
d'environnement. Dans ce cadre, l'ADEME met en oeuvre, avec des
partenaires pour démultiplier les effets, des campagnes de communication de
grande ampleur pour faire évoluer les mentalités, les comportements et les
actes d'achats et d'investissement.
Conseiller : L'ADEME assure un rôle de conseil pour orienter les choix des
acteurs socio-économiques. La diffusion directe par des relais de conseils de
qualité est une composante majeure de la mise à disposition de l'expertise de
l'Agence (aide aux maîtres d'ouvrage, soutien aux relais et réseaux d'acteurs
pour démultiplier l'offre de conseils). L'ADEME élabore également des outils
et des méthodes adaptés aux attentes de ces acteurs.
Aider à réaliser : Pour les aides directes à la concrétisation des projets,
l'ADEME déploie des types de soutien financier gradués. Elle favorise
également la mise en œuvre de références régionales et nationales.
2. Présentation du Club ADEME International
Le Club ADEME International a été créé, en 1997, à l’initiative de l’Agence de
l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) et avec le parrainage
des ministères en charge de l’Écologie, de l’Industrie et du Commerce
extérieur.
Ce dispositif animé par l’ADEME met en réseau des éco-entreprises
françaises exerçant leurs activités dans les domaines des techniques, de
l'ingénierie, des équipements, du savoir-faire, de la formation, de la
commercialisation et de la distribution de produits et de services liés à
l’environnement et à la maîtrise de l’énergie.
Le Club ADEME International propose une offre de services à ses membres
afin de les soutenir, en amont et en aval, dans leurs démarches à
l’international. Le Club ADEME International constitue un lieu privilégié
d’échanges entre les éco-entreprises, l’ADEME et ses réseaux nationaux et
internationaux.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
27
Il s’agit, pour ces entreprises, du seul lieu de dialogue régulier, animé par un
acteur public directement impliqué dans la mise en oeuvre des politiques de
l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, et qui contribue à des
opérations de coopération internationale.
Ce dialogue permet à l’ADEME de maintenir, en contrepartie, une relation de
confiance et de proximité avec les éco-entreprises. Il facilite ses réflexions et
renforce la pertinence de ses actions vis-à-vis des acteurs économiques.
Les démarches collectives du Club ADEME International permettent à ses
membres d’échanger sur les bonnes pratiques. Elles facilitent l’identification
de complémentarités et le développement de partenariats à l’étranger.
Il regroupe des éco-entreprises aux profils variés, de la jeune PME innovante
au leader européen ou mondial. Les bonnes pratiques développées dans son
cadre constituent des points de référence à l’international et ont vocation à
être valorisées, diffusées et généralisées ensuite à l’ensemble des éco-
entreprises françaises.
Les objectifs stratégiques du Club ADEME International
Dans la continuité des missions de l’Agence, le Club ADEME International
valorise le savoir-faire et l’offre française de technologies et de services pour
une meilleure prise en compte des grands enjeux environnementaux, tels que
les changements climatiques, la maîtrise de l’énergie, la préservation des
ressources, la gestion des déchets, la pollution de l’air et le bruit.
Pôle d’excellence, il a pour objectif d’aider les éco-entreprises françaises
innovantes à anticiper sur le développement des marchés internationaux, en
se créant des références ou des vitrines à l’étranger et en présentant des
offres groupées dans les différents secteurs de l’environnement et de la
maîtrise de l’énergie.
Les objectifs stratégiques du Club ADEME International s’articulent autour de
trois axes :
- Mieux associer les savoir-faire public et privé au service de l’éco-
innovation ;
- Mobiliser les éco-entreprises autour du développement de projets
exemplaires et innovants ;
- Assurer la promotion des bonnes pratiques et favoriser leur
généralisation à l’ensemble des éco-entreprises françaises.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
28
ANNEXE 6 : UBIFRANCE
Présentation d’UBIFRANCE et de son réseau international
UBIFRANCE, l’agence française pour le développement international des
entreprises, est un établissement public à caractère industriel et commercial,
placé sous la tutelle du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie
et du Secrétaire d’État au Commerce extérieur. La mission de l’agence
consiste à favoriser le développement des entreprises françaises sur les
marchés extérieurs en réalisant ou coordonnant des prestations de service
pour faciliter l’accès au marché, la prospection et l’identification de
partenaires commerciaux ou, de coopérations technologiques et en gérant le
développement du volontariat international en entreprise.
La DG Trésor est quant à elle chargée notamment des questions
économiques, financières, commerciales internationales sur le plan
multilatéral et bilatéral et contribue à la politique d’aide au développement.
Dans le cadre de la réforme du dispositif public d’appui au développement
international des entreprises, l’activité de service aux entreprises du réseau
international de la DG Trésor a été progressivement transférée à
UBIFRANCE qui est depuis 2009, dotée en propre d’un réseau à l’étranger
dédié au développement international des PME et ETI.
A compter de l’année 2012, le réseau international du Ministère de
l’économie, des finances et de l’industrie sera articule comme suit :
Pour l’Etat :
- Les Services Economiques Régionaux et Services Economiques
assureront les fonctions régaliennes de l’action extérieure de l’Etat et,
la ou l’agence n’est pas implantée, les prestations de service
d’UBIFRANCE jusqu’au transfert de la compétence universelle
d’appui commercial aux entreprises dans le courant de l’année 2012.
Les moyens correspondant à la partie régalienne restent sous la
responsabilité de la DG Trésor.
Pour UBIFRANCE, on distinguera les :
- Les pays dotés d’une Mission Economique – UBIFRANCE ;
- Les pays faisant l’objet d’un suivi régional par Mission Economique –
UBIFRANCE ;
- Les pays faisant l’objet d’une délégation de service public ;
- Les pays sans appui direct.
Vers une nouvelle étape :
La contribution stratégique de l’Agence à la politique d’appui à
l’internationalisation des entreprises françaises fait l’objet d’un contrat avec sa
tutelle, le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) 2012-14. Il est
l’expression d’une nouvelle étape, voulue par l’Etat et par UBIFRANCE. Ce
contrat prolonge et amplifie les orientations volontaristes de la COM
(Convention d’Objectifs et de Moyens) 2009-11 : il prend appui sur la réussite
de la réforme de 2008, et l’accent mis sur la capacité de l’Agence à répondre
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
29
à la demande massive d’accompagnement des PME et ETI françaises, tout
en assumant une volonté d’évolution qualitative, visant à mesurer, mais
aussi à susciter, un impact aussi important que possible des actions
d’UBIFRANCE sur le développement international des entreprises clientes. Il
conforte ainsi l’Agence dans son rôle de « bras armé » de l’Etat pour faire
face à cet enjeu central pour notre économie.
Actualité et ambitions d’UBIFRANCE
UBIFRANCE a changé de dimension, et d’ambition, depuis 2008. Au début
de l’année 2012, elle aura déployé un réseau de bureaux dans 56 pays,
couvrant ainsi plus de 95% des échanges commerciaux français. Plus des
deux tiers de ses collaborateurs, dont moins de 18% d’expatriés (« détachés
» au sens de la Convention d’entreprise) exerceront à cette date leurs
fonctions à l’étranger, offrant aux entreprises françaises une « force » dédiée
d’assistance à la vente et au développement international sans précédent
dans l’histoire de notre pays.
En termes d’offre, l’Agence a su porter à un niveau très élevé sa
programmation d’opérations collectives, en s’associant à ses partenaires
publics et privés dans un Programme France export qui assure lisibilité et
cohérence, tout en évitant les redondances et les conflits, au bénéfice des
entreprises françaises. La réorganisation des équipes selon une logique de
filière, en France comme à l’étranger, a permis d’asseoir une expertise
sectorielle qui était demandée par les exportateurs. Parallèlement, de lourds
chantiers ont été menés à bien : le pilotage stratégique a gagné en efficacité,
un système d’information nouveau a été mis en place, l’offre commerciale a
été simplifiée, une politique de partenariats s’est engagée avec des acteurs
publics et privés, confortant le rôle pivot de l’agence dans la galaxie des
opérateurs du développement des entreprises.
Malgré, ou à cause de la crise économique de 2008-09, les entreprises
françaises ont plébiscité les services de l’Agence : avec plus de 22 000
accompagnements en 2010 (contre 9700 en 2007) ceux-ci ont permis de
dépasser dès 2009 les objectifs fixés par l’Etat sur la période 2009-2011. En
matière de VIE, après une décélération en 2008, les contrats ont repris leur
progression, ainsi que le nombre d’entreprises clientes, permettant selon
toute probabilité de dépasser les 7000 VIE en poste dès 2011. Du point de
vue qualitatif, les différentes enquêtes Ipsos ont confirmé à la fois la notoriété
croissante d’UBIFRANCE et des gains importants dans la « satisfaction » des
clients, ainsi que l’impact des actions menées sur leur développement
commercial. Une étude de benchmark international démontre qu’UBIFRANCE
figure parmi les agences leader au niveau européen.
Cette réussite doit être appréciée à sa juste valeur. Elle constitue une
référence positive en termes de réforme de l’Etat, qui oblige, collectivement,
dans un environnement économique toujours plus exigeant, à trouver les
voies et les moyens pour continuer d’aller de l’avant. Désormais,
UBIFRANCE est ainsi capable de s’engager sur des objectifs plus qualitatifs,
privilégiant la capacité des PME à devenir exportatrices, leur
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
30
accompagnement dans la durée et, pour les ETI, notre faculté à diversifier
leurs débouchés. Ceci implique notamment de disposer d’une organisation et
d’outils permettant de mieux mesurer l’efficacité des actions entreprises afin
d’appréhender la valeur ajoutée de l’Agence pour les entreprises.
Dans ce contexte, la définition, avec nos tutelles politiques et administrative,
d’une nouvelle étape stratégique constitue un enjeu majeur pour l’Agence.
LES GRANDS AXES DU COP : les objectifs de développement de l’Agence
pour la période 2012-14.
1. Accompagner à l’international 17 000 PME et ETI différentes ;
2. Pour atteindre cet objectif, réaliser, sur la période 2012-2014, 60 000
prestations d’accompagnement de PME et ETI dont au moins 70% réalisés
par UBIFRANCE en propre ;
3. En termes de résultats concrets pour l’emploi, ces actions en propre
d’UBIFRANCE devront aboutir à développer 10 000 nouveaux courants
d’affaires au bénéfice de 6 000 PME et ETI différentes ;
4. Recruter 15 000 Volontaires Internationaux en Entreprise, sur la période
2012-2014, dont 6 000 engagés par des PME et ETI.
La réussite du projet passe par la construction d’une chaine de valeurs avec
l’ensemble des partenaires de l’équipe de France de l’export, réseau
consulaire et organisations professionnelles notamment. UBIFRANCE a pour
vocation d’accélérer le développement international des PME et ETI
françaises à potentiel export et d’être à ce titre la plateforme pour la
prospection des marchés étrangers au service des acteurs qui en France
animent ces communautés d’affaires.
Les orientations du Service Energie – Environnement en charge de
l’accompagnement des éco-entreprises à l’international au sein
d’UBIFRANCE
Il s’agit d’une équipe dédiée d’une centaine d’hommes et de femmes
déployés à travers le monde et dont la tête de pont en France (15% des
effectifs vs 85% à l’étranger) assure le lien avec les partenaires (Fédérations
professionnels, CCI, groupements d‘entreprises, autres agences de l’Etats,
…) et pilote/coordonne l’accompagnement des entreprises par le réseau
UBIFRANCE.
Chaque année, près de 1 000 éco-entreprises bénéficient d’un
accompagnement UBIFRANCE dont plus de 60% sont réalisés sur les
marchés hors Europe. Ces éco-entreprises sont issues, pour le trio de tête,
des secteurs de l’eau (39%), de l’efficacité énergétique (27%) et des ENR
(20%).
Si l’essentiel des accompagnements réalisés s’appuient sur des événements
collectifs (Pavillons France sur les salons étrangers, Colloques de promotion
du savoir-faire français, …), un fort accent est mis en complément sur des
actions plus légères, ciblées mixant accompagnement collectif - individuel
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
31
(Rencontres acheteurs, « Vendre à un grand compte », …) et un appui
personnalisé.
En 2012, les modalités d’accompagnement des entreprises marquent une
nouvelle étape avec un renforcement de la valeur proposée aux entreprises
et une action qui s’inscrit désormais dans la durée pour maximiser les
chances de réussite des entreprises et pérenniser leur développement à
l’international (voir présentation ci-dessus).
Cela se traduit par le déploiement d’actions en 2012 misant sur les synergies
et la complémentarité des missions des services de l’Etat à l’étranger mais
également des entreprises. A titre d’illustration, voici quelques exemples
d’actions plébiscitées par les entreprises :
- Mission Inde en mars 2011 montée en partenariat avec l’ADEME qui
a permis de compléter la mission initiale par une extension sur la ville
de Pondichéry pour profiter des contacts forts du représentant de
l’ADEME dans cette ville où la France dispose de surcroit d’une cote
de sympathie qui peut jouer en faveur de nos entreprises à
compétitivité égale.
- Mission dans le secteur de l’air en juin 2011 aux Etats-Unis qui grâce
à la collaboration étroite avec notre représentante à la Banque
Mondiale à Washington a permis au-delà de la participation à un
salon spécialisé de rencontrer les chefs de projets de la BM pour
obtenir des informations clés sur les projets pertinents pour les
entreprises présentes et de présenter individuellement le savoir-faire
et les références de chaque entreprise de la délégation.
- Mission France-Chine Eco-cites, China Europa 2011 en décembre,
une mission d’une cinquantaine d’entreprises qui dans le cadre d’un
partenariat au plus haut niveau d’Etat à Etat devrait permettre d’ouvrir
les portes aux écotechnologies françaises de trois villes pilotes. Cette
opération bénéficie du soutien des autorités chinoises et le mix de la
délégation française, grands groupes et PME, la rend des plus
attractives. Nous espérons pouvoir à partir de cette initiative
déboucher sur un catalogue de l’expertise française en matière de
développement durable déclinable à travers le monde en réponse à
des décideurs étrangers soucieux de disposer d’une offre intégrée.
- Pavillon France au WFES à Abu Dhabi en janvier 2011 où le
partenariat avec Total a permis d’ouvrir les portes de nombreux
acteurs locaux sur un marché ou le groupe français est positionné
comme un partenaire important et historique du pays contribuant
positivement à son développement.
- Pavillon France sur le salon de l’éolien européen en mars 2011 en
collaboration avec le syndicat des énergies renouvelables (SER), sa
première action à l’international, pour promouvoir l’expertise des
sous-traitants français.
Ces exemples démontrent bien notre volonté de tirer profit sur chacune de
nos actions de toutes les synergies possibles (Grands groupes, autres
services de l’Etat) pour ouvrir de nouvelles portes aux entreprises françaises
tout en contribuant à la structuration de la filière par des actions structurantes
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
32
permettant de mieux valoriser et rendre plus compétitive l’offre française à
l’étranger (Offre intégrée). Par ailleurs, il ressort de notre expérience que le
concept de « développement urbain durable » permet d’embrasser de très
nombreux métiers où la France dispose d’une expertise reconnue et pour
laquelle une approche collective et intégrée présente un véritable intérêt. Ce
concept d’offre intégrée devrait trouver un relais efficace au travers des
vitrines virtuelles de l’offre française qui seront lancées en janvier 2012 par
UBIFRANCE en remplacement de Firmafrance.fr. Effet structurant attendu !
Enfin, lorsqu’on parle d’accompagnement dans la durée, il ne faut pas oublier
le Green Pass qui consiste à proposer un accompagnement personnalisé des
éco-entreprises (PME), de la définition de la stratégie avec un diagnostic
marchés jusqu’à la mise en œuvre d’un plan d’actions sur 3 à 4 pays sur une
période de 1 à 2 ans. Chaque année, une dizaine d’entreprises bénéficie de
ce coaching individuel.
Soutiens financiers à l’export de l’Etat, en particulier gérés par
UBIFRANCE
La Labellisation, le label France :
La procédure de labellisation, gérée par UBIFRANCE, permet à un opérateur
d’organiser sur des zones prioritaires des actions collectives afin
d’accompagner un plus grand nombre d’entreprises françaises à
l’international en abaissant leurs coûts de participation. Les actions
labellisées viennent en complément de la programmation d’UBIFRANCE qui,
enrichie des autres actions collectives d’accompagnement à l’étranger à
recrutement national pilotées par les Chambres de Commerce en France ou
à l’étranger ou réalisées par ADEPTA ou SOPEXAsur financement du
Ministère de l’Alimentation, Agriculture et de la Pêche, constitue le
«Programme France».
PRET POUR L’EXPORT - PPE – OSEO/UBIFRANCE (autres produits,
consulter le site Internet Oséo)
Il vise à accompagner l’entreprise dans son développement à l’international
en couvrant le financement des dépenses immatérielles et du besoin en fonds
de roulement induit par le projet.
Que finance- t-il ?
Il finance principalement des dépenses immatérielles comme :
- les frais d’adaptation des produits et services aux marchés extérieurs
- les coûts de mise aux normes,
- les dépenses de design,
- les dépenses de prospection,
- la participation aux foires et salons,
- le recrutement et la formation de l’équipe commerciale export,
- les dépenses liées aux Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE),
- les dépenses de communication
- les collections,
- des investissements corporels ayant une faible valeur de gage comme :
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
33
- le matériel conçu/réalisé par l’entreprise pour ses besoins propres,
- le matériel informatique,
- les dépenses liées à l’installation et à la représentation à l’étranger
- et l’augmentation du besoin en fonds de roulement induit par le projet.
L’Assurance Prospection COFACE (autres produits, consulter le site
Internet de la Coface)
Elle vise à accompagner les entreprises dans leurs démarches de
prospection des marchés étrangers, en prenant en charge une partie des frais
engagés non amortis par un niveau suffisant de ventes sur le pays ou la zone
géographique couverts.
Double intérêt :
- assurance contre la perte subie en cas d’échec commercial,
- soutien de trésorerie.
Les outils d’aide bilatérale de la DG Trésor (consulter le site de la DG
Trésor pour plus d’information)
FASEP-Etudes
Il s’agit d’un instrument de don pour le bénéficiaire local (gouvernement
central, gouvernement provincial, municipalité, agence technique, etc.), d’un
montant moyen d’environ 400 000 euros. Le financement de prestations de
services qui répondent à une demande du bénéficiaire local et qui se situent
en amont de projets de développement :
- susceptibles de faire appel au savoir-faire des entreprises françaises
(ingénierie, équipementiers, exploitants)
- et dont le financement est identifié (public ou privé, bilatéral ou
multilatéral).
- Trois grands types d’interventions dont l’objectif commun est de
favoriser la réalisation de projets de développement :
- principalement des études de préparation de projets de construction
et/ou d’exploitation d’infrastructures : faisabilités, avant-projets
sommaires, avant-projets détaillés,
- une assistance technique à la préparation ou à la réalisation de
projets,
- une coopération institutionnelle à finalité économique.
- De nombreuses interventions en partenariat avec les institutions
financières internationales (Banque mondiale, etc.) dans la
préparation des projets financés par ces dernières.
- Des secteurs d’interventions prioritaires :
- l'eau potable, l'assainissement, les déchets solides, la gestion des
ressources en eau, la protection de l’environnement (mécanismes de
projets prévus au protocole de Kyoto),
- les transports de masse (tramway, métro, train notamment),
- l'énergie et notamment les énergies propres.
Réserve Pays Emergents (RPE)
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
34
Un instrument de prêt intergouvernemental avec garantie souveraine, en vue
de financer des projets (principalement d’infrastructures) répondant aux
objectifs de développement du pays bénéficiaire.
Un instrument limité aux pays émergents à fort potentiel.
Caractéristiques techniques des prêts RPE :
- le financement est envisagé projet par projet (pas d’enveloppe pays
ni de conditions financières prédéterminées),
- les prêts de la RPE financent essentiellement des biens et services
français,
- les conditions de financement sont encadrées par les règles de
l’OCDE,
- les conditions financières du prêt sont négociées au cas par cas entre
la DGTPE et le ministère des finances du pays bénéficiaire.
- Secteurs privilégiés dans le cadre de la priorité accordée par le
gouvernement français au développement durable et à
l’environnement :
- les transports urbains et de masse,
- les infrastructures d’alimentation en eau potable, la collecte et
traitement des eaux usées et des déchets solides,
- l'énergie (notamment énergies propres) et les projets entrant dans les
mécanismes prévus par le protocole de Kyoto.
Recherche de financements parallèles avec les institutions financières
internationales (Banque mondiale, Banque Asiatique de Développement,
Banque Européenne d’Investissement, etc.), et en coordination étroite avec
l’Agence française de Développement dans les pays à présence commune.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
35
ANNEXE 7 : LE PEXE
L’association PEXE
Le PEXE, association à but non lucratif, réunit :
- des réseaux d’éco-entreprises,
- des pôles de compétitivité spécialisés,
- des syndicats professionnels,
- des acteurs publics.
Le tout représente un ensemble de 5000 éco-PME intervenant dans les
domaines suivants : déchets, eau air, sols pollués, bruit, énergies
renouvelables, efficacité énergétique, bâtiments à faible impact
environnemental.
Ils se sont fixé collectivement deux objectifs :
- structurer la filière environnement en France et en faire un
véritable pôle d’excellence mondial,
- accélérer le développement économique des PME et ETI du
secteur des éco-entreprises en France et à l’international, sur les
leviers suivants : innovation, accès aux financements, développement
commercial et international.
et des principes d’actions :
- un engagement des acteurs à agir de manière coordonnée et
solidaire
- un partenariat « privé/public », où les entreprises assument leur
part de responsabilité afin de satisfaire les objectifs ci-avant et où les
services publics, centraux comme régionaux, apportent leurs soutiens
avec toutes les ressources dont ils disposent (humaines, financières,
règlementaire etc..),
- la subsidiarité. Concrètement il s’agit de confier à l’acteur le plus
compétent et le plus volontaire, le développement de l’action dont il
est porteur. Cela revient à définir la valeur ajoutée de chaque acteur
et de lui confier la promotion, au niveau national, de la tâche pour
laquelle il est le mieux placé. In fine cela légitime l’action de chacun,
concentre les compétences et aide à la lisibilité de la filière,
- la promotion du bottom-up. Pour favoriser l’ancrage territorial, la
promotion des entrepreneurs, et plus généralement l’initiative d’où
qu’elle vienne, les acteurs existants sont mis en avant plutôt que d’en
créer de nouveaux.
Le PEXE est donc un outil direct d’appui aux éco-entreprises françaises,
un lieu d’échanges de bonnes pratiques et d’information à forte valeur
ajoutée, où s’élaborent des plans d’actions concrets et des
collaborations inter-clusters opérationnelles. Les actions menées par
l’association visent d’abord le développement des PME et des ETI ; les
grandes entreprises de la filière ne sont pas visées directement.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
36
La valeur ajoutée de l’association réside dans son implantation
régionale et dans sa capacité à réunir et à animer des acteurs privés de
nature différente et qui souhaitent un partenariat efficace avec les
opérateurs publics (ADEME, UBIFRANCE, OSEO, les ministères
concernés etc.).
Le PEXE en matière d’export
Depuis 2002, en particulier grâce au soutien apporté par l'ADEME et
UBIFRANCE, le Plan Export des Eco-entreprises (PEXE) a réalisé une
mobilisation initiale des éco-entreprises françaises, accompagnée de
résultats tangibles. L'association PEXE bénéficie donc d’acquis importants :
- Une partie de ces entreprises participe activement aux 9 groupes
d'actions, sectoriels ou géographiques actuellement en
fonctionnement
1
, et dont l’objet est d’engager les PME dans des
projets internationaux, et notamment au travers de consortiums.
- L’organisation du PEXE garanti un pilotage collaboratif associant
notamment les principales directions ministérielles (DGCIS et DGT,
DAEI du MEEDDTL...) et agences (ADEME, UBIFRANCE, ANR, AFD,
OSEO…) concernées par l’international.
- Le PEXE intègre de plus en plus explicitement l'amont du
développement des éco – entreprises - notamment l'innovation et
la promotion- considérant qu’il est un pré-requis important à
l’internationalisation des PME.
- Le PEXE s’entoure de partenaires reconnus dans leur domaine de
compétences dans l’objectif d’aborder les questions export de la
manière la plus complète possible. A titre d’exemple : l’ONUDI
(partenariats industriels avec les pays en voie de développement,
EEN (partenariats technologiques européens), Pacte PME (relations
grands groupes/PME, portage). A ce titre, Le PEXE est membre
fondateur de l’association Pacte PME, également membre de son
conseil d’administration et pilote de la commission éco-industries qui
rassemble les grands groupes intéressés au développement de la
filière.
- En outre, la mise en place d’une plate-forme collaborative permet
de diffuser de l’information à valeur ajoutée vers les membres de
l’association : actions collectives, appels d’offres internationaux,
missions à l’étranger, propositions de partenariats industriels. etc.
- Au niveau international, le PEXE est membre d’un consortium
européen chargé de développer le projet EcoWeb dans le cadre du
7
ème
PCRD. Ce projet a pour but de développer une plate-forme et
base de données internet permettant de diffuser aux PME éco-
innovantes et aux réseaux une information ciblée sur les résultats des
recherches financées par l’Union européenne.
Aussi, le PEXE travaille actuellement sur deux actions en lien avec l’export :
1
GA "PECO", GA "Chine", GA "Déchets/DASRI", GA "Acoustique", GA "Eau – Marchés émergents", GA "Energies renouvelables", GA
"Constructions durables", GA "Qualité de l'Air", GA « Inde ».
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
37
une cartographie des éco-entreprises françaises à l’étranger
une vitrine virtuelle des réalisations exemplaires françaises en
direction des décideurs français et étrangers.
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
38
ANNEXE 8 : SYNTEC-INGENIERIE
Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal »
39
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2011 cosei international rapport-final

  • 1. COMITE STRATEGIQUE DES ECO-INDUSTRIES (COSEI) Groupe de travail « Groupe d’actions international transversal » - GAIT Dynamiser le développement des éco-industries françaises à l’international Rapport final – Novembre 2011
  • 2. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 2 Groupe du COSEI « Groupe d’actions international transversal » - GAIT Président : Patrick-Yann DARTOUT, Délégué International Syntec-Ingénierie, CCEF Rapporteur : Mélanie OUWERLING, PEXE
  • 3. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 3 SOMMAIRE PROPOSITIONS D’ACTIONS ........................................................................................................................... 4 I. UNE VISION PARTAGEE DE L’ACTIVITE EXPORT DE LA FILIERE..................................... 5 A. POIDS ÉCONOMIQUE DE LA FILIÈRE ........................................................................................................ 5 1. Définition du périmètre............................................................................................................... 5 2. Poids économique....................................................................................................................... 5 B. HISTORIQUE DE L’ACTIVITÉ EXPORT DES ÉCO-INDUSTRIES................................................................... 7 C. LES ACTEURS DE L’EXPORT AUJOURD’HUI.............................................................................................. 8 1. Les acteurs institutionnels........................................................................................................... 8 2. Les actions collectives............................................................................................................... 10 II. RECOMMANDATIONS...................................................................................................................... 12 Démarche générale................................................................................................................................. 12 Remarque................................................................................................................................................ 12 A. AXE 1 : ANIMER ET COORDONNER L’ACTION INTERNATIONALE DE LA FILIÈRE ENTRE ACTEURS PRIVÉS ET PUBLICS ........................................................................................................................................... 13 B. AXE 2 : ETABLIR UN PLAN EXPORT NATIONAL DES ÉCO-INDUSTRIES .................................................. 13 C. AXE 3 : LA FORMATION AU CŒUR DE NOTRE DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL........................ 15 ANNEXES ........................................................................................................................................................... 17 ANNEXE 1 : MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL ............................................................................................. 17 ANNEXE 2 : PREMIÈRE ANALYSE B TO B......................................................................................................... 18 ANNEXE 3 : TABLEAU INTERMÉDIAIRE – RÉUNION DU GAIT DU 19 OCTOBRE 2011..................................... 20 ANNEXE 4 : RÉCAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS DU GAIT ................................................................. 23 ANNEXE 5 : L’ADEME ET DU CLUB ADEME INTERNATIONAL ................................................................... 25 ANNEXE 6 : UBIFRANCE ............................................................................................................................... 28 ANNEXE 7 : LE PEXE....................................................................................................................................... 35 ANNEXE 8 : SYNTEC-INGÉNIERIE .................................................................................................................... 38
  • 4. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 4 PROPOSITIONS D’ACTIONS Notice : Les propositions phares du groupe sont inscrites en gras dans la liste ci-dessous. Axe 1 : Animer et Coordonner l’action internationale de la filière entre acteurs privés et publics Proposition 1 : Etablir une cartographie des acteurs de la filière actifs à l’export Proposition 2 : Mettre en place une instance de concertation des acteurs, avec règles de fonctionnement opérationnelles Axe 2 : Etablir un plan export national des éco-industries Proposition 3 : Définir les couples produits/marchés les plus porteurs pour la filière Proposition 4 : Privilégier les offres intégrées, ex. la ville durable et l’économie circulaire Proposition 5 : Identifier les outils sur les organismes de financement multilatéraux ou bilatéraux Proposition 6 : Recenser les réalisations remarquables et les valoriser Proposition 7 : Soutenir le développement de démonstrateurs en France et à l’étranger Proposition 8 : Etablir un plan de communication et, en particulier, communiquer de façon plus ciblée sur les éco-entreprises dans les salons généralistes Axe 3 : La formation au cœur de notre développement à l’international Propositions 9 : Recenser les actions de formation et sensibilisation des personnes à l'international dans le cadre du plan des métiers de la croissance verte Proposition 10 : Définir une typologie (« toolkit ») de formation pour les PME/TPE partant à l’international Proposition 11 : Appuyer le dispositif VIE et proposer des aménagements pour la filière Proposition 12 : Examiner les freins à la mobilité des acteurs et de leurs salariés
  • 5. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 5 I. UNE VISION PARTAGEE DE L’ACTIVITE EXPORT DE LA FILIERE A. POIDS ECONOMIQUE DE LA FILIERE 1. DEFINITION DU PERIMETRE Il y a aujourd’hui consensus autour de la définition adoptée par l’OCDE et EUROSTAT à savoir « les entreprises qui produisent des biens et services servant à mesurer, prévenir, limiter, réduire, corriger les atteintes à l’environnement ». Cela concerne les métiers historiques de la protection de l’environnement (eau, air, déchets, sols pollués, bruit, biodiversité, paysages) auxquels se sont ajoutés plus récemment les métiers de la lutte contre les gaz à effet de serre (GES) avec essentiellement les énergies renouvelables incluant les réseaux intelligents et le stockage de l’énergie et le bâtiment à faible impact environnemental. 2. POIDS ECONOMIQUE Sur ce périmètre (hors bâtiment) le PNUE (rapporté par la lettre n° 70 du Trésor/DGTPE de janvier 2010) a évalué le marché à 1400 Md€ en 2007 soit 2,5 % du PIB mondial avec une croissance de près de 10 % par an soit 3100 Md€ en 2020 tirés par les nouveaux secteurs (ENR, efficacité énergétique) et les pays émergents (12 à 13 % de croissance, 2 à 6 % dans les pays de l’OCDE). Répartition par secteur dans le monde et emplois en France Secteur d’activité % CA monde 2007 (PNUE) Emplois France 2008 (CGDD) Déchets et récupération 40 % 129 000 (28 %) Eau (usées, potable, gestion) 38.5 % 133 800 (29 %) Pollution de l’air 6,4 % 8 200 (2 %) Conseils et audit en environnement 5.9 % 13 300 (3 %) Réhabilitation des sols et eaux 3.1 % 27 200 (6 %) Maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables 2.7 % 72 600 (16 %) Autres 3.4 % 71 800 (1) (16 %) Total (métiers verts au sens strict) 455 900 (2)
  • 6. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 6 (1) Plus précisément : bruit 14 900, nature paysage biodiversité 11 500, déchets radioactifs 3000, services généraux publics 26900, R&D 15500. (2) + 2,9 % par rapport à 2007 contre + 0, 6 % sur l’ensemble de l’emploi en France. (3) Le secteur du bâtiment représente actuellement un million d’emplois en France et évolue très rapidement pour réduire son impact environnemental. Soulignons que les métiers qui représentent de faibles pourcentages en 2007, pèsent des dizaines de milliards (1% = 14 Md€) et sont les vecteurs de croissance de demain. Notons que l’on ajoute à ce périmètre de la croissance verte au sens strict, des activités périphériques favorables à la protection de l’environnement ou à la gestion des ressources naturelles : Secteur d’activité Emplois France 2008 (CGDD) Gestion des espaces verts 49 400 Transports 121 000 Autres activités verdissantes (1) 326 000 Total (métiers verdissants) 496 400 Total (métiers verts et verdissants) 952 300 (1) Plus précisément : aquaculture, architecture, isolation, démolition, étanchéification, chaudière à condensation, vitrages, lampes fluocompactes. Par ailleurs, on compte en France quelque 12 000 éco-entreprises selon l’ACFCI (définies comme ayant plus de 50 % d’activité dans le secteur). La plupart des grands groupes français ont investi le marché de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie puisqu’une partie de leurs activités sont liées à ces secteurs (bâtiment, énergie, etc..). Certains se sont même exclusivement consacrés à ce marché (Veolia, Suez environnement). Répartition géographique du marché en 2007 (PNUE) Zone géographique Parts de marché Europe occidentale, Amérique du nord, Japon (OCDE) 80 % Asie (hors Japon) 7 % Amérique Latine 2.8 % Europe centrale et orientale 2.3 % Afrique 1 % (1)
  • 7. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 7 (1) Cette part de marché a depuis 2007 fortement augmentée et continuera à progresser compte tenu de la croissance économique et démographique de ce continent B. HISTORIQUE DE L’ACTIVITE EXPORT DES ECO-INDUSTRIES L’activité export à la sortie de la guerre se limitait aux anciennes colonies, aussi bien pour les métiers de l’eau, des déchets, de l’énergie que pour ceux des infrastructures et de la construction. Après les indépendances, le réseau des conseillers techniques du ministère de la coopération permettait de conserver un lien commercial privilégié entre les nouvelles administrations et les entreprises françaises ; avec le temps ce lien s’est distendu et a pratiquement disparu aujourd’hui. En revanche d’autres acteurs se sont positionnés : • des conseillers techniques des institutions des Nations-Unis entrainant dans leur sillage des entreprises nord-américaines, indiennes, chinoises etc…, • des conseillers techniques européens avec l’émergence de l’Europe (espagnols, hollandais, belges, italiens, etc…), • et surtout des conseillers techniques allemands portés par la GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et placés auprès des décideurs des pays en développement. Dans le reste du monde, c’est l’émergence de l’Europe qui a été le phénomène le plus important. Les entreprises françaises, ont su exporter leur modèle dans les pays voisins notamment pour ce qui concerne la gestion déléguée. En revanche nous avons été bien moins performants que les pays de l’Europe du nord quand l’Europe s’est ouverte à l’Est et nous sommes restés assez loin du marché russe. En Asie ce n’est que dans la dernière décennie qu’une certaine ouverture a eu lieu vers les points d’ancrages historiques du sud-est asiatique (Vietnam notamment) et plus récemment vers la Chine et plus modestement encore vers l’Inde. Ailleurs la pénétration des marchés vers l’Amérique du Nord comme du Sud reste modeste voire anecdotique. En résumé, notre présence est aujourd’hui significative en Europe de l’ouest et dans les anciennes colonies avec une mention spéciale pour l’Afrique du nord. Reste le continent africain dans son ensemble qui va revêtir un enjeu croissant considérable pour les prochaines années et où, indéniablement, la France dispose encore d’atouts majeurs.
  • 8. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 8 C. LES ACTEURS DE L’EXPORT AUJOURD’HUI L’émergence de l’économie verte dans le monde depuis une décennie a entraîné un engouement pour les métiers de la croissance verte et l’ensemble des pays du monde se sont positionnés sur ces secteurs avec de nouveaux acteurs qui ont fait de cette activité un axe majeur de leur stratégie de développement : l’Allemagne, la Corée du sud, la Chine, les USA, le Brésil, l’Inde, les pays de l’Europe du nord. En France, nous avons vécu une explosion des acteurs locaux pour la croissance verte ; les régions, les départements, les villes se sont mobilisées. Les acteurs privés ne sont pas en reste et se sont structurés à travers leurs syndicats professionnels et par l’émergence de « clubs » territoriaux ou thématiques spontanés ou promus par les pouvoirs publics (pôles de compétitivité) que le PEXE a su rassembler avec l’aide d’acteurs publics (ministères du Développement durable de l’Industrie, l’ADEME et UBIFRANCE). Concrètement c’est d’une part la structuration récente de l’appareil export français et d’autre part la structuration des entreprises en réseau qui permettent d’espérer un renouveau du développement de l’export de la filière. 1. LES ACTEURS INSTITUTIONNELS Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement (MEDDTL) Prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines du développement durable et de l’environnement, du climat et de la sécurité industrielle. Il est notamment responsable, en lien avec le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, de la préparation et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’énergies renouvelables, du développement et de la promotion des technologies vertes et de la diminution de la consommation énergétique. Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (MINEFI) et DGT Chargé de la politique économique française, le ministère est notamment responsable de la politique du Gouvernement en matière de commerce extérieur, d’industrie, d’énergie ainsi que du soutien aux entreprises. La Direction générale du Trésor (DGT) est au service du ministre pour lui proposer et conduire sous son autorité la politique économique française, et la promouvoir en Europe et dans le monde. Elle apporte son expertise en matière de prévisions et conseils, régulation, négociations internationales, aide au développement, soutien à l'export et à l'investissement à l'étranger.
  • 9. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 9 OSEO OSEO est une entreprise publique dont la mission répond à une ambition nationale de premier plan : contribuer à faire de la France un grand pays d’innovation et d’entrepreneurs. Pour cela, OSEO intervient dans trois domaines principaux : le soutien à l’innovation, la garantie des financements bancaires et des interventions en fonds propres et le financement des investissements et du cycle d'exploitation, en partenariat avec les établissements bancaires. ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie) Etablissement public de référence en France dans les secteurs de la protection de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME est également active sur la scène internationale dans le prolongement de ses missions nationales. En liaison avec ses partenaires publics et privés, l’Agence est notamment impliquée dans plusieurs coopérations bilatérales et multilatérales avec ses homologues étrangers, en particulier dans le Maghreb, en Afrique sub-saharienne ou dans les grands pays émergents. Dans la continuité de ces actions, l’ADEME contribue également à structurer une offre innovante des éco-entreprises et filières vertes françaises à l’international. UBIFRANCE et les Missions économiques L’Agence française pour le développement international des entreprises, est dotée de son propre réseau uniquement dédié à l’accompagnement des PME sur les marchés étrangers. Ses 6 directions interrégionales (22 délégués régionaux), partenaires des Chambres de commerce et d’industrie, contribuent à mobiliser les entreprises à potentiel export. Ses 65 missions économiques, présentes dans 46 pays, accompagnent les entreprises sur place. ACFCI et les Chambres de Commerce et d’Industrie L’Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie (ACFCI) rassemble les 122 Chambres de Commerce et d’Industrie de France et les 22 Chambres de Commerce et d’Industrie de Régions. L’ACFCI représente, développe et porte les projets nationaux des CCI en matière de formation, de développement des territoires et des entreprises. A ce titre elle est signataire de la Charte nationale de l’exportation. L’ACFCI, avec l’UCCIFE, a créé le label et l’association CCI International, association des CCI françaises pour l’internationalisation des entreprises pour afin d’assurer la continuité consulaire France/étranger de l’accompagnement des entreprises.
  • 10. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 10 AFD (Agence française de développement) Opérateur pivot de l’aide publique au développement, l’AFD est un établissement public chargé du financement de projets de développement économique et social dans de nombreux pays en développement. 2. LES ACTIONS COLLECTIVES PEXE Association pour la promotion et le développement international des éco- entreprises de France, a pour objectif de renforcer la compétitivité individuelle et collective des éco-entreprises avec l’ambition de créer une filière d’excellence. L’association fédère près d’une quarantaine de réseaux d’éco- entreprises français, représentant plus de 5 000 éco-entreprises. Syntec-Ingénierie Syntec-Ingénierie est un syndicat professionnel rassemblant plus de 300 sociétés exerçant une activité d'assistance ou d'études techniques, d'ingénierie, de conseil en technologie, de contrôle ou d'inspection. Cette fédération des professionnels de l'ingénierie est membre de Fédération européenne de l'ingénierie (EFCA) ainsi que de la Fédération internationale de l’ingénierie (FIDIC). Syntec-Ingénierie répond aux besoins collectifs de ses adhérents, ce qui comprend notamment l’appui à l’international. Syntec-ingénierie est très représentée dans le secteur de l’environnement avec les majors français de l’ingénierie intervenant à l’international. Club ADEME International Regroupement d’entreprises françaises innovantes et exportatrices du savoir- faire français en matière d’environnement et de maîtrise de l’énergie. Animé par l’ADEME, le Club favorise la réalisation d’opérations pilotes à fort effet vitrine. Il s’appuie sur les compétences transversales, de ses membres, permettant de développer un projet de l’amont à l’aval sur l’ensemble des secteurs des éco-technologies. Le Club ADEME International est également un lieu privilégié de dialogue public-privé. Pollutec Pollutec Horizons est le salon international des équipements, des technologies et des services de l'environnement. Toutes les années, Pollutec Horizons met l´accent sur des secteurs du marché de l´environnement à fort potentiel.
  • 11. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 11 CCEF Les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) représentent 4000 hommes et femmes d’entreprise choisis pour leur compétence et leur expérience internationale. Ils sont nommés par décret du Premier Ministre sur proposition du Ministre du Commerce Extérieur et mettent bénévolement leur expertise à disposition des pouvoirs publics, des PME, des jeunes le plus souvent au travers de groupes de travail transversaux. 60% d’entre eux sont en poste à l’étranger, 40% sont implantés en France, constituant ainsi un réseau efficace, unique au monde.
  • 12. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 12 II. RECOMMANDATIONS DEMARCHE GENERALE Afin d’identifier les d'actions intéressant une majorité de Groupes de travail thématiques, nous avons commencé par une analyse des attentes de chaque GT sur la base d'entretiens avec les Présidents des GT. Ce premier travail en mode B to B a permis de dresser une première liste de réactions et d’attentes d’actions assez disparates tel que le souligne le tableau en annexe « Première analyse B to B ». Néanmoins, à partir de la « matière » obtenue, quatre grands thèmes ont été identifiés pour servir de base de réflexion : • la coordination et l’animation de la filière entre les acteurs privés et publics, • l’amélioration des performances de la filière à l’export, • la promotion des savoir-faire français et, • la formation à l’export. Dans un second temps, une première réunion transversale a retenu, autour de ces quatre grands thèmes généraux, une trentaine d'actions possibles, Une liste obligatoirement trop longue, parfois redondante qu’il a fallu retravailler par échange mail et à l’occasion d’une ultime réunion. Le second tableau en annexe reprend cette « longue » liste sous l’intitulé : « Tableau intermédiaire - réunion GAIT du 19 octobre 2011». Lors de la dernière réunion du GT « GAIT », les trois grands thèmes ont été ramenés à trois axes prioritaires déclinés en douze actions détaillées ci-après et reprise en annexe dans le tableau « Récapitulatif des recommandations du GAIT » Lors de ces réunions transverses des intervenants extérieurs ont pu réagir et enrichir les propositions. Cette tâche serait à poursuivre tant le nombre d'acteurs sur le champ international concernant les éco-industries est important, et tous n’ont hélas pu se joindre à ces travaux. Mais c'est là l'objet de l'une des propositions-phare REMARQUE L'un des points à souligner est la prise de conscience que de nombreuses actions rencontraient la préoccupation de la plupart des groupes. Ceci n'était pas évident à l'origine de ce travail, tant chaque groupe pensait avoir ses préoccupations propres, bien distinctes de celles des autres. De même, certains groupes déclaraient que l'international n'était pas leur priorité, mais à l'avancement des réflexions, il est apparu que bon nombre de sujets soulevés par d'autres groupes de travail rencontraient un écho favorable. Ceci ajouté au fait que l'export, et plus largement l'international, est à l'évidence une voie non seulement intéressante mais encore plus indispensable que jamais pour le développement de la plupart des entreprises.
  • 13. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 13 A. AXE 1 : ANIMER ET COORDONNER L’ACTION INTERNATIONALE DE LA FILIERE ENTRE ACTEURS PRIVES ET PUBLICS Il est apparu prioritaire d’identifier les acteurs privés comme publics intervenant sur la scène internationale. Il s’agit de bien définir le périmètre intéressant les éco-industries, leurs missions, leurs actions et programmes, leurs sources de financements mais aussi d’identifier les éventuels doublons. Il convient ensuite de créer le liant entre ces acteurs par le biais de réunions annuelles (nombre à définir par les acteurs eux-mêmes) au cours desquelles les plans d'actions feraient l'objet d'une concertation. Il ne s’agirait pas de créer une structure nouvelle mais un lieu d'échange avec un pilote. Bien que souple, l'obligation de participer à cette instance doit être instituée avec parité entre acteurs privés et publics ; le GT GAIT du COSEI pourrait porter cette action. Proposition 1.1 : Etablir une cartographie des acteurs de la filière actifs à l’export Proposition 1.2 : Mettre en place une instance de concertation des acteurs, avec règles de fonctionnement opérationnelles B. AXE 2 : ETABLIR UN PLAN EXPORT NATIONAL DES ECO-INDUSTRIES Le paysage de la concurrence internationale sur les métiers de la croissance verte a récemment beaucoup évolué, la plupart des pays de l’OCDE et des pays émergents ont fait de la filière verte un axe stratégique de leur développement économique avec, dans certains cas, des moyens considérables (ex. USA, Chine). En France, les acteurs déjà puissants mais trop essaimés doivent réagir à cette concurrence internationale et définir un plan d’action agressif tout en faisant des choix sur les pays et les marchés cibles. Il existe un réel savoir-faire français, exportable et développable à l'international ; la question est de savoir comment le définir, en améliorer la performance, la visibilité, afin de mieux le promouvoir. Ce qui nécessite à l’évidence un plan global agressif basé sur une analyse indiscutable.
  • 14. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 14 Proposition 2.1 : Définir les couples produits/marchés les plus porteurs pour la filière Il s’agirait de réaliser une étude dont le financement pourrait, entre autres, être sollicité auprès de la DGTrésor, et une maitrise d’œuvre déléguée au GT GAIT en partant des travaux déjà réalisés par les différents groupes de travail du COSEI et avec la participation active de l’appareil export et en priorité des entreprises françaises. Proposition 2.2 : Privilégier les offres intégrées, ex. la ville durable et l’économie circulaire En complément de l’étude précédente, les modalités de mise en œuvre de l’offre intégrée doivent être définies concrètement autour d’une ou deux thématiques en tenant compte de la multiplicité des acteurs et des actions engagées. Proposition 2.3 : Identifier les outils sur les organismes de financement multilatéraux ou bilatéraux Il s’agirait de réaliser à partir de nombreux éléments existants une étude recensant ces organismes (stratégie, financements, outils de veille, et surtout points de contact utiles au sein de ces organismes). Proposition 2.4 : Recenser les réalisations remarquables et les valoriser Il s’agirait de la mise en place d’un portail internet qui recense les sites remarquables qui peuvent être visitées de manière virtuelle ou physique par l’organisation de tours. La mise en œuvre opérationnelle de cette recommandation est proposée, entre autres, par le PEXE et UBIFRANCE. Proposition 2.5 : Soutenir le développement de démonstrateurs en France et à l’étranger Il s’agirait de maintenir, voire adapter, les outils existants comme le FASEP Innovation verte et les démonstrateurs ADEME, et de promouvoir de nouveaux financements aval associés (ex. un outil de type « RPE Innovation verte »). La concertation pilotée par le GT GAIT se fera entre les acteurs suivants AFD, ADEME, DGT. Proposition 2.6 : Etablir un plan de communication et, en particulier, communiquer de façon plus ciblée sur les éco-entreprises dans les salons généralistes
  • 15. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 15 Cette action serait confiée à UBIFRANCE et se fera en partenariat avec des opérateurs privés comme REED exposition en charge des salons Pollutec. C. AXE 3 : LA FORMATION AU CŒUR DE NOTRE DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL L'international ne s'improvise pas. Il existe toujours : • un déficit important de compétence pour intervenir sur la scène mondiale, au niveau des hommes comme des entreprises, notamment les plus petites, • des freins à la mobilité. Cela concerne autant les jeunes diplômés, que les sociétés elles-mêmes et tout particulièrement les PME/TPE, • le manque de personnels à l'étranger qui sont nécessaires à nos entreprises pour devenir des acteurs locaux. Mais des formations et des dispositifs d'entrainement ou d'accompagnement existent déjà, il convient de mieux les exploiter. D'où la nécessité d'une action de recensement de ces dispositifs avant de proposer des compléments éventuels. Proposition 3.1 : Recenser les actions de formation et sensibilisation des personnes à l'international dans le cadre du plan des métiers de la croissance verte Cette action sera pilotée par le Ministère de l’Environnement en lien avec les opérateurs privés existants, en particulier les fédérations professionnelles. Proposition 3.2 : Définir une typologie (« toolkit ») de formation pour les PME/TPE partant à l’international Le maître d’ouvrage serait le Ministère de l’Environnement via le Plan des métiers de la croissance verte qui définira l’opérateur. Celui-ci pourra s’appuyer sur les CCEF. Proposition 3.3 : Appuyer le dispositif VIE et proposer des aménagements pour la filière Cette action serait pilotée par le GT GAIT et les opérateurs pourraient être UBIFRANCE et les CCEF. Proposition 3.4 : Examiner les freins à la mobilité des acteurs et de leurs salariés
  • 16. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 16 L’acteur principal serait le GT GAIT à travers une collaboration avec Syntec- Ingénierie et le MAE.
  • 17. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 17 ANNEXES ANNEXE 1 : MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL Nom Prénom Société ANDREINI Jean-Claude Vice-Président COSEI ARBELOT Béatrice FP2E (remplacée par Daniel VILLESSOT à la tête du GT eau) BILIMOFF Igor FEDEREC BOUZIGES-ESCHMANN Stéphanie DGTrésor CAILLIEREZ Laurent ADEME COSTEDOAT Sophie DGCIS DARTOUT Patrick-Yann SYNTEC-INGENIERIE DE FLEURIEU Antoine GIMELEC DEMANGEON Elsa SER DIMTCHEVA Ralitza FEDEREC DUDAY Christophe ACFCI DURBEC André BURGEAP FOURN Sylvie REED EXPOSITION GOUMY Jean-François UBIFRANCE LECLERC Sylvain DGTrésor LECOMTE Alain CGEDD LE VERGER François MEEDDTL/CGDD OUWERLING Mélanie PEXE ROUDIL Jean-Philippe SER RUINET Vincent DGTrésor VILLESSOT Daniel LYONNAISE DES EAUX
  • 18. ANNEXE 2 : PREMIERE ANALYSE B TO B ACTIONS PROPOSEES GT Président Généralités Dispositif COMEX Ffinancements Aides à l'implantation Visibilité Accompagnement Actions groupées EAU Béatrice ARBELOT Nbx participants rompus à l'export améliorer le dispositif. Question interface Ubifrance/Ambassade s mieux connaitre. Pouvoir infléchir. Présentation faite par la DGT souhait d'infos sur les aides possibles surtout pour les PME; plus d'infos sur les actions et programmes décliner les dispositifs; grands groupes et autres. ENR Jean-Philippe ROUDIL Export n'est pas une priorité à ce stade. Intérêt sur ce que font les autres GT souhait d'une approche plus souple avec Ubifrance et meilleure connaissance action nécessaire auprès de l'AFD pour promotion. pas évoqué pas évoqué mais implicite via groupe ad hoc pas la priorité actuelle. Plutôt travail en groupe . Ex salon éolien Bxl SMARTGRIDS Antoine de FLEURIEU Pas de réflexion précise sur l'international; et pourtant un enjeu mondial. Objectif: être présent en France d'abord. Ce sont surtout les entreprises technos qui exportent A définir fonction des entreprises concernées. Voir avec les autres GT certainement une conditionalité du "produit" qui est une somme de technologies
  • 19. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 19 ACTIONS PROPOSEES GT Président Généralités Dispositif COMEX Ffinancements Aides à l'implantation Visibilité Accompagnement Actions groupées DECHETS Igor BILIMOFF deux approches très distinctes: 1.matière, une problématique export de produits à forte VA 2. opérateurs et équipementiers français pas de réel besoin mieux faire connaître les fabricants de matériel français voire les opérateurs BATIMENT Alain LECOMTE International pas une priorité; surtout PME et TPE. Peur de contraintes. Question d'approche plus globale que le seul bâtiment: quartiers, ville à préciser labellisation- certification- reconnnaissance Groupe de travail via France GBC . Jouer sur des clubs multi- acteurs? IDEES DE SYNTHESE et PROPOSITIONS PYD Des GT très diversifiés avec des niveaux de connaissance et de demande très distincts sur l'export ou l'international. Difficile d'avoir une action transversale tous sujets, mais plutôt des sujets communs par "paquets d'intérêt" Une grosse piqure de rappel avec les acteurs Comex;grosse action spécifique Ubifrance Peu évoqué. Sauf cas spécifique AFD; envisager aussi les autres volets aide-projet, prospection… Mal connu. Un travail avec Oséo Comparer les actions de visibilité non pour mutualiser mais pour tirer des enseignements et homogénéiser présentations de cas d'actions clubs-projets multi. Actions de Portage et accompagnonag e avec grands groupes et ETI. Réunion spécifique.
  • 20. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 20 ANNEXE 3 : TABLEAU INTERMEDIAIRE – REUNION DU GAIT DU 19 OCTOBRE 2011 Propositions d'actions Déclinaison des actions proposées 1 Coordination et animation de la filière entre les acteurs privés et publics 1.1 Identifier tous les acteurs de l'export au travers d'une cartographie . Etablir une cartographie des acteurs de la filière actifs à l’export. 1.2 "Institutionaliser" la coordination des acteurs pour définir les orientations de la filière . Mettre en place une coordination des acteurs privés / publics de la filière par un organe se réunissant annuellement. 2 Améliorer la performance de la filière à l'international 2.1 Développer les démonstrateurs financés par la France à l'étranger pour pénétrer les marchés extérieurs . Aider les industriels français à valider et adapter leurs technologies à l'échelle pré - industrielle. . Renforcer le soutien financier aux projets de démonstration menés par des entreprises françaises à l'étranger. 2.2 Maintenir les financements et renforcer leur effet d’entraînement sur la filière (ex. OSEO, RPE, SIDEX, FASEP, AFD, …) . Faire évoluer l'attribution des aides sur des critères d'accompagnement , d'innovation et de soutien aux filières. . Mieux mobiliser l'accès aux financements internationaux et la veille associée; en particulier avec le bilatéral (AFD) et l'Europe. . Réaliser une étude approfondie sur les couples produits/marchés les plus porteurs à l'international. Faire de ces couples produits/marchés une priorité. . Etablir une méthodologie permettant de mobiliser des consortiums d'entreprises françaises en réponse à des AO internationaux sur ces couples produits / marchés. 2.3 Valoriser une offre intégrée française sur les thématiques prioritaires, telle que la ville durable . Organiser stratégiquement et de manière collaborative et coordonnée l’offre. . Rencontres business thématiques PME/Grandes entreprises. . Identifier les acteurs les thématiques et les contraintes normatives pour toute offre intégrée (ex: la ville durable). 3 Promouvoir les savoir-faire français
  • 21. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 21 3.1 Développer les vitrines virtuelles et physiques de la technologie française . Recenser par secteur les vitrines existantes et leur mode de valorisation. Lister celles qui font défaut en proposant la façon de les constituer. . Développer et promouvoir les sites Internets et organiser des visites de sites exemplaires/démonstrateurs et des séminaires techniques lors ces visites. . Créer un fonds pour financer l’invitation de prescripteurs / décideurs étrangers pour visiter des installations françaises (une sorte de SIDEX inversé). . Renforcer l’émergence du forum national des éco-entreprises de France. 3.2 Etablir un plan de communication . Faire du logo France Green-Tech la marque commune de toute la profession. . Réaliser et diffuser des outils de communication sur les filières vertes françaises. 3.3 Soutenir les actions permettant de développer le lien privilégié avec le tissu local (salons, rencontres B to B, …) . Encourager la présence des acteurs français sur les salons, insister sur les programmes de rendez-vous B to B, développer les rencontres avec les acteurs locaux. . Etre partie prenante dans l'organisation des déplacements à l'étranger des personnalités françaises. . Participer aux manifestations internationales de la filière, en association notamment. Etablir un système d’aides pour les PME et néo exportateurs permettant plus de participations. . Organiser/renforcer des rencontres/opérations de « networking » entre néo exportateurs et acteurs expérimentés rassemblés autour de produits/pays cibles pour assurer que les retours d’expériences nourrissent les futurs projets. 3.4 Actions de confortement des acteurs et de lobbying . Recenser l’expertise française et créer des pools d’experts pouvant être missionnés pour des programmes/missions spécifiques. . Lister et se rapprocher des organisations fédératives existantes (clusters, pôles, syndicats, fédérations, ...). . Sensibiliser sur l'offre technologique française à l'étranger (lobbying à Bruxelles, …) . Amener les institutionnels en déplacement en France (ambassadeurs, missions économiques, …) à visiter les entreprises. . Organiser le lobbying de la filière à l’international. Utiliser les canaux existants à Bruxelles (bureaux de représentations, RPUE, fédérations professionnelles européennes, bureau de l'ACFCI...) pour valoriser les différentes filières françaises des éco - technologies. . Activer les missions économiques et diplomatiques pour aider les entreprises dans leurs démarches à l’export. Organiser des rencontres avec les missions économiques et diplomatiques pour favoriser les synergies.
  • 22. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 22 4 Sensibiliser et former à l'export 4.1 Recenser et conforter les formations à l'international Réaliser une étude sur les formations à l'international (quels acteurs, quels financements, ciblage sectoriel, quel public). . Promouvoir le recrutement d’étudiants et de professionnels étrangers en entreprise et/ou en université. . Former les PME à l’export. . Réaliser une étude sur les conditions de recrutement et de mobilité des professionnels français. 4.2 Développer le dispositif VIE . Renforcer et multiplier les VIE et notamment les VIE à temps partagé. . Identifier les acteurs actifs pour la promotion des VIE. . Proposer des déclinaisons à la démarche VIE.
  • 23. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 23 ANNEXE 4 : RECAPITULATIF DES RECOMMANDATIONS DU GAIT Action proposée Sous-actions Enjeux et objectifs stratégiques (codes) Structure ou service pilote Partenaires Descriptif complémentaire Axe 1 :  Animer et Coordonner  l’action internationale  de la filière entre  acteurs privés et  publics 1.1. Etablir une cartographie  des acteurs de la filière actifs à  l’export  1.2. Mettre en place une  instance de concertation des  acteurs, avec règles de  fonctionnement opérationnelles . Cartographie puis base de  données et outil d'échanges (infos  structures, financements, lettres de  mission) . Un Comité de  Concertation réuni lors d'un forum  annuel ou bi­annuel, des GT ad  hoc GAIT ou  équivalent Par définition tous  les acteurs  concernés qui  joueront le jeu Axe 2 :   Etablir un plan export  national des éco­ industries  2.1. Définir les couples  produits/marchés les plus  porteurs pour la filière   2.2. Privilégier les offres  intégrées, ex. la ville durable et  l’économie circulaire   2.3. Identifier les outils sur les  organismes de financement  multilatéraux ou bilatéraux   2.4. Recenser les réalisations  remarquables et les valoriser   2.5. Soutenir le développement  de démonstrateurs en France et  à l’étranger  2.6. Etablir un plan de  communication et, en  particulier, communiquer de  façon plus ciblée sur les éco­ entreprises dans les salons  généralistes  2.1. GAIT ou  équivalent  2.4. PEXE,  UBIFRANCE  2.5. GAIT ou  équivalent   2.6. UBIFRANCE 2.1. GT du COSEI,  appareil export  française (privé et  institutionnel)  2.5. AFD, ADEME,  DGT  2.6. REED expo 2.1. Etude dont le  financement serait  sollicité auprès de la  DGT   2.2. Complément de  l'étude sur les couples  produits/marchés les  plus porteurs  2.3. Etude sur les  financements  multilatéraux et  bilatéraux  2.4. Mise en place d'une  vitrine virtuelle
  • 24. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 24 Axe 3 :  La formation au cœur  de notre  développement à  l’international  3.1. Recenser les actions de  formation et sensibilisation des  personnes à l'international dans  le cadre des métiers de la  croissance verte   3.2. Définir une typologie («  toolkit ») de formation pour les  PME/TPE partant à  l’international   3.3. Appuyer le dispositif VIE et  proposer des aménagements  pour la filière   3.4. Examiner les freins à la  mobilité des acteurs et de leurs  salariés 3.1. Ministère de  l'Environnement  3.2. Plan métiers  de la croissance  verte  3.3. GAIT ou  équivalent  3.4. GAIT ou  équivalent 3.2. Opérateur à  définir, appui des  CCEF  3.3. UBIFRANCE,  CCEF  3.4. Syntec­ Ingénierie, MAE
  • 25. ANNEXE 5 : L’ADEME ET DU CLUB ADEME INTERNATIONAL Le rôle de l’ADEME et du Club ADEME International Etablissement public de référence en France dans les secteurs de la protection de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’ADEME est également présente sur la scène internationale dans le prolongement de ses missions nationales. En liaison avec ses partenaires publics et privés, l’Agence est notamment impliquée dans plusieurs coopérations bilatérales et multilatérales avec ses homologues étrangers, en particulier dans le Maghreb, en Afrique Sub - Saharienne ou dans les grands pays émergents. Dans la continuité de ces actions, l’ADEME contribue à structurer une offre innovante des éco-entreprises et filières vertes françaises à l’international. L’ADEME a ainsi créé dès 1997 le Club ADEME International, regroupement d’entreprises françaises innovantes et exportatrices du savoir-faire français en matière d’environnement et de maîtrise de l’énergie. Animé par l’ADEME, ce réseau favorise la réalisation d’opérations pilotes à fort effet vitrine. Il s’appuie sur les compétences transversales, de ses membres, permettant de développer un projet de l’amont à l’aval sur l’ensemble des secteurs des éco- technologies. Le Club ADEME International est également un lieu privilégié de dialogue public – privé. Il permet de développer des synergies entre les coopérations institutionnelles soutenues par l’ADEME avec ses homologues étrangers et l’offre des éco – entreprises françaises. Les actions du Club ADEME International sont menées en synergie avec les grandes initiatives françaises et les programmes et outils gérés par l'ADEME. L’ADEME a également lancé une collection de brochures sur les savoir – faire français public et privé dans les éco – technologies afin d’améliorer la visibilité à l’international de l’offre globale française en matière de protection de l’environnement et de maîtrise de l’énergie. L’ADEME soutient par ailleurs à la création d’un environnement favorable à la réalisation de démonstrateurs à l’international dans le cadre des Investissements d’Avenir. Au niveau européen, l’agence travaille à renforcer la participation des entreprises françaises dans le cadre des programmes européens sur l’innovation. 1. Présentation de l’ADEME L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) est un établissement public sous la triple tutelle du ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Economie, des Finances et de l'Industrie. Elle participe à la mise en œuvre des politiques
  • 26. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 26 publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l'agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit. 4 activités pour réussir... Connaître : L'ADEME assure l'animation et participe au financement de la recherche et de l'innovation. Elle participe également à la constitution et à l'animation de systèmes d'observation pour mieux connaître l'évolution des filières. Convaincre et mobiliser : L'information et la sensibilisation des publics sont des conditions essentielles de réussite des politiques en matière d'environnement. Dans ce cadre, l'ADEME met en oeuvre, avec des partenaires pour démultiplier les effets, des campagnes de communication de grande ampleur pour faire évoluer les mentalités, les comportements et les actes d'achats et d'investissement. Conseiller : L'ADEME assure un rôle de conseil pour orienter les choix des acteurs socio-économiques. La diffusion directe par des relais de conseils de qualité est une composante majeure de la mise à disposition de l'expertise de l'Agence (aide aux maîtres d'ouvrage, soutien aux relais et réseaux d'acteurs pour démultiplier l'offre de conseils). L'ADEME élabore également des outils et des méthodes adaptés aux attentes de ces acteurs. Aider à réaliser : Pour les aides directes à la concrétisation des projets, l'ADEME déploie des types de soutien financier gradués. Elle favorise également la mise en œuvre de références régionales et nationales. 2. Présentation du Club ADEME International Le Club ADEME International a été créé, en 1997, à l’initiative de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) et avec le parrainage des ministères en charge de l’Écologie, de l’Industrie et du Commerce extérieur. Ce dispositif animé par l’ADEME met en réseau des éco-entreprises françaises exerçant leurs activités dans les domaines des techniques, de l'ingénierie, des équipements, du savoir-faire, de la formation, de la commercialisation et de la distribution de produits et de services liés à l’environnement et à la maîtrise de l’énergie. Le Club ADEME International propose une offre de services à ses membres afin de les soutenir, en amont et en aval, dans leurs démarches à l’international. Le Club ADEME International constitue un lieu privilégié d’échanges entre les éco-entreprises, l’ADEME et ses réseaux nationaux et internationaux.
  • 27. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 27 Il s’agit, pour ces entreprises, du seul lieu de dialogue régulier, animé par un acteur public directement impliqué dans la mise en oeuvre des politiques de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, et qui contribue à des opérations de coopération internationale. Ce dialogue permet à l’ADEME de maintenir, en contrepartie, une relation de confiance et de proximité avec les éco-entreprises. Il facilite ses réflexions et renforce la pertinence de ses actions vis-à-vis des acteurs économiques. Les démarches collectives du Club ADEME International permettent à ses membres d’échanger sur les bonnes pratiques. Elles facilitent l’identification de complémentarités et le développement de partenariats à l’étranger. Il regroupe des éco-entreprises aux profils variés, de la jeune PME innovante au leader européen ou mondial. Les bonnes pratiques développées dans son cadre constituent des points de référence à l’international et ont vocation à être valorisées, diffusées et généralisées ensuite à l’ensemble des éco- entreprises françaises. Les objectifs stratégiques du Club ADEME International Dans la continuité des missions de l’Agence, le Club ADEME International valorise le savoir-faire et l’offre française de technologies et de services pour une meilleure prise en compte des grands enjeux environnementaux, tels que les changements climatiques, la maîtrise de l’énergie, la préservation des ressources, la gestion des déchets, la pollution de l’air et le bruit. Pôle d’excellence, il a pour objectif d’aider les éco-entreprises françaises innovantes à anticiper sur le développement des marchés internationaux, en se créant des références ou des vitrines à l’étranger et en présentant des offres groupées dans les différents secteurs de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Les objectifs stratégiques du Club ADEME International s’articulent autour de trois axes : - Mieux associer les savoir-faire public et privé au service de l’éco- innovation ; - Mobiliser les éco-entreprises autour du développement de projets exemplaires et innovants ; - Assurer la promotion des bonnes pratiques et favoriser leur généralisation à l’ensemble des éco-entreprises françaises.
  • 28. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 28 ANNEXE 6 : UBIFRANCE Présentation d’UBIFRANCE et de son réseau international UBIFRANCE, l’agence française pour le développement international des entreprises, est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du Ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et du Secrétaire d’État au Commerce extérieur. La mission de l’agence consiste à favoriser le développement des entreprises françaises sur les marchés extérieurs en réalisant ou coordonnant des prestations de service pour faciliter l’accès au marché, la prospection et l’identification de partenaires commerciaux ou, de coopérations technologiques et en gérant le développement du volontariat international en entreprise. La DG Trésor est quant à elle chargée notamment des questions économiques, financières, commerciales internationales sur le plan multilatéral et bilatéral et contribue à la politique d’aide au développement. Dans le cadre de la réforme du dispositif public d’appui au développement international des entreprises, l’activité de service aux entreprises du réseau international de la DG Trésor a été progressivement transférée à UBIFRANCE qui est depuis 2009, dotée en propre d’un réseau à l’étranger dédié au développement international des PME et ETI. A compter de l’année 2012, le réseau international du Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie sera articule comme suit : Pour l’Etat : - Les Services Economiques Régionaux et Services Economiques assureront les fonctions régaliennes de l’action extérieure de l’Etat et, la ou l’agence n’est pas implantée, les prestations de service d’UBIFRANCE jusqu’au transfert de la compétence universelle d’appui commercial aux entreprises dans le courant de l’année 2012. Les moyens correspondant à la partie régalienne restent sous la responsabilité de la DG Trésor. Pour UBIFRANCE, on distinguera les : - Les pays dotés d’une Mission Economique – UBIFRANCE ; - Les pays faisant l’objet d’un suivi régional par Mission Economique – UBIFRANCE ; - Les pays faisant l’objet d’une délégation de service public ; - Les pays sans appui direct. Vers une nouvelle étape : La contribution stratégique de l’Agence à la politique d’appui à l’internationalisation des entreprises françaises fait l’objet d’un contrat avec sa tutelle, le Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) 2012-14. Il est l’expression d’une nouvelle étape, voulue par l’Etat et par UBIFRANCE. Ce contrat prolonge et amplifie les orientations volontaristes de la COM (Convention d’Objectifs et de Moyens) 2009-11 : il prend appui sur la réussite de la réforme de 2008, et l’accent mis sur la capacité de l’Agence à répondre
  • 29. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 29 à la demande massive d’accompagnement des PME et ETI françaises, tout en assumant une volonté d’évolution qualitative, visant à mesurer, mais aussi à susciter, un impact aussi important que possible des actions d’UBIFRANCE sur le développement international des entreprises clientes. Il conforte ainsi l’Agence dans son rôle de « bras armé » de l’Etat pour faire face à cet enjeu central pour notre économie. Actualité et ambitions d’UBIFRANCE UBIFRANCE a changé de dimension, et d’ambition, depuis 2008. Au début de l’année 2012, elle aura déployé un réseau de bureaux dans 56 pays, couvrant ainsi plus de 95% des échanges commerciaux français. Plus des deux tiers de ses collaborateurs, dont moins de 18% d’expatriés (« détachés » au sens de la Convention d’entreprise) exerceront à cette date leurs fonctions à l’étranger, offrant aux entreprises françaises une « force » dédiée d’assistance à la vente et au développement international sans précédent dans l’histoire de notre pays. En termes d’offre, l’Agence a su porter à un niveau très élevé sa programmation d’opérations collectives, en s’associant à ses partenaires publics et privés dans un Programme France export qui assure lisibilité et cohérence, tout en évitant les redondances et les conflits, au bénéfice des entreprises françaises. La réorganisation des équipes selon une logique de filière, en France comme à l’étranger, a permis d’asseoir une expertise sectorielle qui était demandée par les exportateurs. Parallèlement, de lourds chantiers ont été menés à bien : le pilotage stratégique a gagné en efficacité, un système d’information nouveau a été mis en place, l’offre commerciale a été simplifiée, une politique de partenariats s’est engagée avec des acteurs publics et privés, confortant le rôle pivot de l’agence dans la galaxie des opérateurs du développement des entreprises. Malgré, ou à cause de la crise économique de 2008-09, les entreprises françaises ont plébiscité les services de l’Agence : avec plus de 22 000 accompagnements en 2010 (contre 9700 en 2007) ceux-ci ont permis de dépasser dès 2009 les objectifs fixés par l’Etat sur la période 2009-2011. En matière de VIE, après une décélération en 2008, les contrats ont repris leur progression, ainsi que le nombre d’entreprises clientes, permettant selon toute probabilité de dépasser les 7000 VIE en poste dès 2011. Du point de vue qualitatif, les différentes enquêtes Ipsos ont confirmé à la fois la notoriété croissante d’UBIFRANCE et des gains importants dans la « satisfaction » des clients, ainsi que l’impact des actions menées sur leur développement commercial. Une étude de benchmark international démontre qu’UBIFRANCE figure parmi les agences leader au niveau européen. Cette réussite doit être appréciée à sa juste valeur. Elle constitue une référence positive en termes de réforme de l’Etat, qui oblige, collectivement, dans un environnement économique toujours plus exigeant, à trouver les voies et les moyens pour continuer d’aller de l’avant. Désormais, UBIFRANCE est ainsi capable de s’engager sur des objectifs plus qualitatifs, privilégiant la capacité des PME à devenir exportatrices, leur
  • 30. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 30 accompagnement dans la durée et, pour les ETI, notre faculté à diversifier leurs débouchés. Ceci implique notamment de disposer d’une organisation et d’outils permettant de mieux mesurer l’efficacité des actions entreprises afin d’appréhender la valeur ajoutée de l’Agence pour les entreprises. Dans ce contexte, la définition, avec nos tutelles politiques et administrative, d’une nouvelle étape stratégique constitue un enjeu majeur pour l’Agence. LES GRANDS AXES DU COP : les objectifs de développement de l’Agence pour la période 2012-14. 1. Accompagner à l’international 17 000 PME et ETI différentes ; 2. Pour atteindre cet objectif, réaliser, sur la période 2012-2014, 60 000 prestations d’accompagnement de PME et ETI dont au moins 70% réalisés par UBIFRANCE en propre ; 3. En termes de résultats concrets pour l’emploi, ces actions en propre d’UBIFRANCE devront aboutir à développer 10 000 nouveaux courants d’affaires au bénéfice de 6 000 PME et ETI différentes ; 4. Recruter 15 000 Volontaires Internationaux en Entreprise, sur la période 2012-2014, dont 6 000 engagés par des PME et ETI. La réussite du projet passe par la construction d’une chaine de valeurs avec l’ensemble des partenaires de l’équipe de France de l’export, réseau consulaire et organisations professionnelles notamment. UBIFRANCE a pour vocation d’accélérer le développement international des PME et ETI françaises à potentiel export et d’être à ce titre la plateforme pour la prospection des marchés étrangers au service des acteurs qui en France animent ces communautés d’affaires. Les orientations du Service Energie – Environnement en charge de l’accompagnement des éco-entreprises à l’international au sein d’UBIFRANCE Il s’agit d’une équipe dédiée d’une centaine d’hommes et de femmes déployés à travers le monde et dont la tête de pont en France (15% des effectifs vs 85% à l’étranger) assure le lien avec les partenaires (Fédérations professionnels, CCI, groupements d‘entreprises, autres agences de l’Etats, …) et pilote/coordonne l’accompagnement des entreprises par le réseau UBIFRANCE. Chaque année, près de 1 000 éco-entreprises bénéficient d’un accompagnement UBIFRANCE dont plus de 60% sont réalisés sur les marchés hors Europe. Ces éco-entreprises sont issues, pour le trio de tête, des secteurs de l’eau (39%), de l’efficacité énergétique (27%) et des ENR (20%). Si l’essentiel des accompagnements réalisés s’appuient sur des événements collectifs (Pavillons France sur les salons étrangers, Colloques de promotion du savoir-faire français, …), un fort accent est mis en complément sur des actions plus légères, ciblées mixant accompagnement collectif - individuel
  • 31. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 31 (Rencontres acheteurs, « Vendre à un grand compte », …) et un appui personnalisé. En 2012, les modalités d’accompagnement des entreprises marquent une nouvelle étape avec un renforcement de la valeur proposée aux entreprises et une action qui s’inscrit désormais dans la durée pour maximiser les chances de réussite des entreprises et pérenniser leur développement à l’international (voir présentation ci-dessus). Cela se traduit par le déploiement d’actions en 2012 misant sur les synergies et la complémentarité des missions des services de l’Etat à l’étranger mais également des entreprises. A titre d’illustration, voici quelques exemples d’actions plébiscitées par les entreprises : - Mission Inde en mars 2011 montée en partenariat avec l’ADEME qui a permis de compléter la mission initiale par une extension sur la ville de Pondichéry pour profiter des contacts forts du représentant de l’ADEME dans cette ville où la France dispose de surcroit d’une cote de sympathie qui peut jouer en faveur de nos entreprises à compétitivité égale. - Mission dans le secteur de l’air en juin 2011 aux Etats-Unis qui grâce à la collaboration étroite avec notre représentante à la Banque Mondiale à Washington a permis au-delà de la participation à un salon spécialisé de rencontrer les chefs de projets de la BM pour obtenir des informations clés sur les projets pertinents pour les entreprises présentes et de présenter individuellement le savoir-faire et les références de chaque entreprise de la délégation. - Mission France-Chine Eco-cites, China Europa 2011 en décembre, une mission d’une cinquantaine d’entreprises qui dans le cadre d’un partenariat au plus haut niveau d’Etat à Etat devrait permettre d’ouvrir les portes aux écotechnologies françaises de trois villes pilotes. Cette opération bénéficie du soutien des autorités chinoises et le mix de la délégation française, grands groupes et PME, la rend des plus attractives. Nous espérons pouvoir à partir de cette initiative déboucher sur un catalogue de l’expertise française en matière de développement durable déclinable à travers le monde en réponse à des décideurs étrangers soucieux de disposer d’une offre intégrée. - Pavillon France au WFES à Abu Dhabi en janvier 2011 où le partenariat avec Total a permis d’ouvrir les portes de nombreux acteurs locaux sur un marché ou le groupe français est positionné comme un partenaire important et historique du pays contribuant positivement à son développement. - Pavillon France sur le salon de l’éolien européen en mars 2011 en collaboration avec le syndicat des énergies renouvelables (SER), sa première action à l’international, pour promouvoir l’expertise des sous-traitants français. Ces exemples démontrent bien notre volonté de tirer profit sur chacune de nos actions de toutes les synergies possibles (Grands groupes, autres services de l’Etat) pour ouvrir de nouvelles portes aux entreprises françaises tout en contribuant à la structuration de la filière par des actions structurantes
  • 32. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 32 permettant de mieux valoriser et rendre plus compétitive l’offre française à l’étranger (Offre intégrée). Par ailleurs, il ressort de notre expérience que le concept de « développement urbain durable » permet d’embrasser de très nombreux métiers où la France dispose d’une expertise reconnue et pour laquelle une approche collective et intégrée présente un véritable intérêt. Ce concept d’offre intégrée devrait trouver un relais efficace au travers des vitrines virtuelles de l’offre française qui seront lancées en janvier 2012 par UBIFRANCE en remplacement de Firmafrance.fr. Effet structurant attendu ! Enfin, lorsqu’on parle d’accompagnement dans la durée, il ne faut pas oublier le Green Pass qui consiste à proposer un accompagnement personnalisé des éco-entreprises (PME), de la définition de la stratégie avec un diagnostic marchés jusqu’à la mise en œuvre d’un plan d’actions sur 3 à 4 pays sur une période de 1 à 2 ans. Chaque année, une dizaine d’entreprises bénéficie de ce coaching individuel. Soutiens financiers à l’export de l’Etat, en particulier gérés par UBIFRANCE La Labellisation, le label France : La procédure de labellisation, gérée par UBIFRANCE, permet à un opérateur d’organiser sur des zones prioritaires des actions collectives afin d’accompagner un plus grand nombre d’entreprises françaises à l’international en abaissant leurs coûts de participation. Les actions labellisées viennent en complément de la programmation d’UBIFRANCE qui, enrichie des autres actions collectives d’accompagnement à l’étranger à recrutement national pilotées par les Chambres de Commerce en France ou à l’étranger ou réalisées par ADEPTA ou SOPEXAsur financement du Ministère de l’Alimentation, Agriculture et de la Pêche, constitue le «Programme France». PRET POUR L’EXPORT - PPE – OSEO/UBIFRANCE (autres produits, consulter le site Internet Oséo) Il vise à accompagner l’entreprise dans son développement à l’international en couvrant le financement des dépenses immatérielles et du besoin en fonds de roulement induit par le projet. Que finance- t-il ? Il finance principalement des dépenses immatérielles comme : - les frais d’adaptation des produits et services aux marchés extérieurs - les coûts de mise aux normes, - les dépenses de design, - les dépenses de prospection, - la participation aux foires et salons, - le recrutement et la formation de l’équipe commerciale export, - les dépenses liées aux Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE), - les dépenses de communication - les collections, - des investissements corporels ayant une faible valeur de gage comme :
  • 33. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 33 - le matériel conçu/réalisé par l’entreprise pour ses besoins propres, - le matériel informatique, - les dépenses liées à l’installation et à la représentation à l’étranger - et l’augmentation du besoin en fonds de roulement induit par le projet. L’Assurance Prospection COFACE (autres produits, consulter le site Internet de la Coface) Elle vise à accompagner les entreprises dans leurs démarches de prospection des marchés étrangers, en prenant en charge une partie des frais engagés non amortis par un niveau suffisant de ventes sur le pays ou la zone géographique couverts. Double intérêt : - assurance contre la perte subie en cas d’échec commercial, - soutien de trésorerie. Les outils d’aide bilatérale de la DG Trésor (consulter le site de la DG Trésor pour plus d’information) FASEP-Etudes Il s’agit d’un instrument de don pour le bénéficiaire local (gouvernement central, gouvernement provincial, municipalité, agence technique, etc.), d’un montant moyen d’environ 400 000 euros. Le financement de prestations de services qui répondent à une demande du bénéficiaire local et qui se situent en amont de projets de développement : - susceptibles de faire appel au savoir-faire des entreprises françaises (ingénierie, équipementiers, exploitants) - et dont le financement est identifié (public ou privé, bilatéral ou multilatéral). - Trois grands types d’interventions dont l’objectif commun est de favoriser la réalisation de projets de développement : - principalement des études de préparation de projets de construction et/ou d’exploitation d’infrastructures : faisabilités, avant-projets sommaires, avant-projets détaillés, - une assistance technique à la préparation ou à la réalisation de projets, - une coopération institutionnelle à finalité économique. - De nombreuses interventions en partenariat avec les institutions financières internationales (Banque mondiale, etc.) dans la préparation des projets financés par ces dernières. - Des secteurs d’interventions prioritaires : - l'eau potable, l'assainissement, les déchets solides, la gestion des ressources en eau, la protection de l’environnement (mécanismes de projets prévus au protocole de Kyoto), - les transports de masse (tramway, métro, train notamment), - l'énergie et notamment les énergies propres. Réserve Pays Emergents (RPE)
  • 34. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 34 Un instrument de prêt intergouvernemental avec garantie souveraine, en vue de financer des projets (principalement d’infrastructures) répondant aux objectifs de développement du pays bénéficiaire. Un instrument limité aux pays émergents à fort potentiel. Caractéristiques techniques des prêts RPE : - le financement est envisagé projet par projet (pas d’enveloppe pays ni de conditions financières prédéterminées), - les prêts de la RPE financent essentiellement des biens et services français, - les conditions de financement sont encadrées par les règles de l’OCDE, - les conditions financières du prêt sont négociées au cas par cas entre la DGTPE et le ministère des finances du pays bénéficiaire. - Secteurs privilégiés dans le cadre de la priorité accordée par le gouvernement français au développement durable et à l’environnement : - les transports urbains et de masse, - les infrastructures d’alimentation en eau potable, la collecte et traitement des eaux usées et des déchets solides, - l'énergie (notamment énergies propres) et les projets entrant dans les mécanismes prévus par le protocole de Kyoto. Recherche de financements parallèles avec les institutions financières internationales (Banque mondiale, Banque Asiatique de Développement, Banque Européenne d’Investissement, etc.), et en coordination étroite avec l’Agence française de Développement dans les pays à présence commune.
  • 35. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 35 ANNEXE 7 : LE PEXE L’association PEXE Le PEXE, association à but non lucratif, réunit : - des réseaux d’éco-entreprises, - des pôles de compétitivité spécialisés, - des syndicats professionnels, - des acteurs publics. Le tout représente un ensemble de 5000 éco-PME intervenant dans les domaines suivants : déchets, eau air, sols pollués, bruit, énergies renouvelables, efficacité énergétique, bâtiments à faible impact environnemental. Ils se sont fixé collectivement deux objectifs : - structurer la filière environnement en France et en faire un véritable pôle d’excellence mondial, - accélérer le développement économique des PME et ETI du secteur des éco-entreprises en France et à l’international, sur les leviers suivants : innovation, accès aux financements, développement commercial et international. et des principes d’actions : - un engagement des acteurs à agir de manière coordonnée et solidaire - un partenariat « privé/public », où les entreprises assument leur part de responsabilité afin de satisfaire les objectifs ci-avant et où les services publics, centraux comme régionaux, apportent leurs soutiens avec toutes les ressources dont ils disposent (humaines, financières, règlementaire etc..), - la subsidiarité. Concrètement il s’agit de confier à l’acteur le plus compétent et le plus volontaire, le développement de l’action dont il est porteur. Cela revient à définir la valeur ajoutée de chaque acteur et de lui confier la promotion, au niveau national, de la tâche pour laquelle il est le mieux placé. In fine cela légitime l’action de chacun, concentre les compétences et aide à la lisibilité de la filière, - la promotion du bottom-up. Pour favoriser l’ancrage territorial, la promotion des entrepreneurs, et plus généralement l’initiative d’où qu’elle vienne, les acteurs existants sont mis en avant plutôt que d’en créer de nouveaux. Le PEXE est donc un outil direct d’appui aux éco-entreprises françaises, un lieu d’échanges de bonnes pratiques et d’information à forte valeur ajoutée, où s’élaborent des plans d’actions concrets et des collaborations inter-clusters opérationnelles. Les actions menées par l’association visent d’abord le développement des PME et des ETI ; les grandes entreprises de la filière ne sont pas visées directement.
  • 36. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 36 La valeur ajoutée de l’association réside dans son implantation régionale et dans sa capacité à réunir et à animer des acteurs privés de nature différente et qui souhaitent un partenariat efficace avec les opérateurs publics (ADEME, UBIFRANCE, OSEO, les ministères concernés etc.). Le PEXE en matière d’export Depuis 2002, en particulier grâce au soutien apporté par l'ADEME et UBIFRANCE, le Plan Export des Eco-entreprises (PEXE) a réalisé une mobilisation initiale des éco-entreprises françaises, accompagnée de résultats tangibles. L'association PEXE bénéficie donc d’acquis importants : - Une partie de ces entreprises participe activement aux 9 groupes d'actions, sectoriels ou géographiques actuellement en fonctionnement 1 , et dont l’objet est d’engager les PME dans des projets internationaux, et notamment au travers de consortiums. - L’organisation du PEXE garanti un pilotage collaboratif associant notamment les principales directions ministérielles (DGCIS et DGT, DAEI du MEEDDTL...) et agences (ADEME, UBIFRANCE, ANR, AFD, OSEO…) concernées par l’international. - Le PEXE intègre de plus en plus explicitement l'amont du développement des éco – entreprises - notamment l'innovation et la promotion- considérant qu’il est un pré-requis important à l’internationalisation des PME. - Le PEXE s’entoure de partenaires reconnus dans leur domaine de compétences dans l’objectif d’aborder les questions export de la manière la plus complète possible. A titre d’exemple : l’ONUDI (partenariats industriels avec les pays en voie de développement, EEN (partenariats technologiques européens), Pacte PME (relations grands groupes/PME, portage). A ce titre, Le PEXE est membre fondateur de l’association Pacte PME, également membre de son conseil d’administration et pilote de la commission éco-industries qui rassemble les grands groupes intéressés au développement de la filière. - En outre, la mise en place d’une plate-forme collaborative permet de diffuser de l’information à valeur ajoutée vers les membres de l’association : actions collectives, appels d’offres internationaux, missions à l’étranger, propositions de partenariats industriels. etc. - Au niveau international, le PEXE est membre d’un consortium européen chargé de développer le projet EcoWeb dans le cadre du 7 ème PCRD. Ce projet a pour but de développer une plate-forme et base de données internet permettant de diffuser aux PME éco- innovantes et aux réseaux une information ciblée sur les résultats des recherches financées par l’Union européenne. Aussi, le PEXE travaille actuellement sur deux actions en lien avec l’export : 1 GA "PECO", GA "Chine", GA "Déchets/DASRI", GA "Acoustique", GA "Eau – Marchés émergents", GA "Energies renouvelables", GA "Constructions durables", GA "Qualité de l'Air", GA « Inde ».
  • 37. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 37 une cartographie des éco-entreprises françaises à l’étranger une vitrine virtuelle des réalisations exemplaires françaises en direction des décideurs français et étrangers.
  • 38. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 38 ANNEXE 8 : SYNTEC-INGENIERIE
  • 39. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 39
  • 40. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 40
  • 41. Rapport du groupe « Groupe d’actions international transversal » 41