2. L’éthique à Nicomaque est un ouvrage d’Aristote, philosophe grec du IVe siècle av JC, il est l’un des trois principaux livres exposant la philosophie morale d’Aristote. L’ayant écrit pour son fils Nicomaque, mort en bas âge, Aristote définit dans cet ouvrage la vertu, que ce soit au niveau de la justice, de la prudence ou de l’amitié. Cet ouvrage est une voie d’accès vers le bonheur, recherche éternelle des philosophes, que ce soit contemporains ou antiques. En bref, Aristote veut guider son lecteur pour qu’il devienne un homme vertueux, non pas seulement par ses actes mais aussi par sa pensée.
3. Plan de la seconde partie:LA VERTU I Vertus intellectuelles et vertus morales a) description de l’âme b) description de la vertu II La vertu et le plaisir III Conditions de l’acte moral IV La vertu est une habitude (définition générique) V La vertu est une médiété (définition spécifique) a) La vertu donne à une chose excellence et perfection b) La médiété est le juste milieu entre excès et défaut c) la vertu est une médiété par le sens qu’elle vise le moyen VI Définition complète de la vertu morale et précisions supplémentaires a) La vertu selon la substance et selon le parfait b) certaines actions sont mauvaises par nature, il n’existe donc pas de médiété pour celles-ci
4. Aristote définit ici la vertu morale. En effet pour lui bonheur et vertu parfaite sont liés, il est donc obligatoire d’analyser, d’expliquer et de détailler la nature de la vertu morale, dans le but de trouver la voie vers le bonheur. Nous retrouvons alors dans cette partie la réflexion commune à tous les philosophes: comment atteindre le bonheur? Ainsi tout individu se doit d’apprendre à vivre en lisant cette partie puisqu’il doit accomplir tous les conseils qu’Aristote donne: mais s’il ne faudra retenir qu’un seul de ces principes, c’est bien le fait que la pratique de la vertu doit être un plaisir et non un supplice.
5. Vertus intellectuelles et vertus morales Aristote décrit tout d’abord les différentes parties de l’âme
6. Bonheur Excellence de l’âme Vertus parfaites Vertus intellectuelles Sagesse, intelligence, prudence Vertus morales libéralité, modération Ce qui est soumis à la raison, ce qui lui obéit Ce qui possède la raison, ce qui la constitue. Puis il divise la vertu sous le même rapport que l’âme.
7. La vertu morale « est celle qui tend à agir de la meilleure façon au regard des plaisirs et des peines » alors que « le vice fait tout le contraire » Un homme est vertueux lorsqu’il éprouve du bien à faire des bonnes actions. Ainsi on n’est pas vertueux parce que l’on pratique des vertus comme le courage ou l’abstention des plaisirs du corps mais parce que l’on ressent du plaisir en les pratiquant et non de la peine. L’Education consiste à apprendre où trouver du plaisir et de la peine pour pouvoir acquérir l’aptitude au plaisir et l’évitement de la peine. Ainsi les gens sans Education cherchent à trouver les plaisirs et éviter les peines au mauvais endroit, au mauvais moment et de la mauvaise manière. La vertu et le plaisir
8. Une action est faîte selon la vertu non seulement par l’acte de la vertu lui-même mais aussi par la disposition de l’homme quand il l’accomplit. Conditions de l’acte moral
9. La vertu est une habitude (définition générique) Aucune vertu n’est donné à la naissance « Ce n’est ni par nature, ni contrairement à la nature que naissent en nous les vertus, mais la nature nous a donné la capacité de les recevoir, et cette capacité est amenée à maturité par l’habitude » Les choses qu’il faut avoir apprises pour les faire, c’est en les faisant que nous les apprenons.
12. L’excès et le défaut détruisent la perfection, la médiété la préserve. Vice Vice médiété La vertu est donc une sorte de médiété, en ce sens qu’elle vise le moyen
13. Définition complète de la vertu morale et précisions supplémentaires Conclusion: la vertu est la disposition à agir d’une façon délibérée, elle doit découvrir et choisir la position moyenne, c’est-à-dire la médiété entre l’excès et le défaut
14. certaines actions sont par nature mauvaises! Si l’action est extrême, il n’existe aucune médiété et elle ne peut se faire avec vertu. « d’une manière générale, il n’existe ni médiété d’excès et de défaut, ni excès et défaut de médiété » ATTENTION