2. Auteur : Aristote est un philosophe grec, né en -384 et mort en -322 ayant vécut a la même époque que Platon. Sa philosophie basée sur la conception de l’être comme « substance » et de la métaphysique ont inspirée l’ensemble des philosophies occidentales et orientales. Ethique à Nicomaque:Nicomaque était le prénom du père et du fils d’Aristote. Il est probable que ce livre soit dédié a ce dernier mort en bas âge. L’éthique correspond à la philosophie morale. Présentation générale Aristote
3. Résumé : _ composé de 10 livres _ traité servant à guider l’homme pour qu’il atteigne le souverain bien : le BONHEUR. _ Traité visant aussi à guider le citoyen vers la bonne gouvernance de sa cité. _ Aristote concevait la politique et l’éthique liées mutuellement. Présentation générale – suite
4. Ce chapitre traite de la vertu humaine. Aristote veut y définir la vertu humaine, elle est l’essence de l’homme ce qui fait de lui un être humain. Ici, il désire analyser la vertu, la manière dont elle peut être appliquée à l’homme et surtout si elle est le seul bien nécessaire au bonheur. Présentation du chapitre 2
5. Le but de l’éthique à Nicomaque est de guider l’homme vers le bonheur, dans ce chapitre Aristote traite du rôle de la vertu : la VERTU est elle le moyen d’y parvenir ? En quoi l’homme peut-il être heureux et vertueux ? Quelle est la nature même, l’essence de cette vertu si utile ? Problématique
6. « Le bonheur est une certaine activité de l’âme en accord avec une vertu parfaite » (EN, livre I, 13) Cela semble être la thèse d’Aristote, dans ce chapitre il s’agit de trouver la nature de la vertu afin qu’elle soit « parfaite », pour trouver la nature du bonheur. Thèse
7. Vertu humaine = excellence de l’âme Le bonheur = activité de l’âme I – Vertus intellectuelles et vertus morales Structure de l’âme humaine qu’Aristote emprunte aux écoles exotériques : Conflit La désirante tiens compte de l’intellectuelle = une sorte d’obéissance.
8. De cette conception de l’âme Aristote en déduit la division des vertus suivantes : I - suite « la vertu se divise à son tour conformément à cette différence »
9. « c’est en elles-mêmes que les actions conformes à la vertu doivent être des plaisirs » ( EN, livre I, 9) Aristote ne conçoit l’homme heureux que s’il est capable de mêler plaisir et vertu. II – La vertu et le plaisir
10. « Aussi devons-nous être amenés (…) dès la plus tendre enfance (…) à trouver nos plaisirs et nos peines » (EN, livre II, 3) II - suite L’éducation est la clé qui permet d’éprouver du plaisir seulement lorsqu’on fait le bien même si cela implique un effort. Ce plaisir est le résultat du mérite.
11. Aristote s’oppose a certains philosophes qui pensent selon ce schéma : Pour que le plaisir ne soit pas un but en soi et que l’homme le trouve en étant vertueux il a besoin d’être éduqué. « dès l’enfance, l’aptitude au plaisir a grandi avec chacun de nous » (EN, livre II, 3) II - suite
12. « Les actions faites selon la vertu, ce n’est pas par la présence en elles de certains caractères intrinsèques qu’elles sont faites d’une façon juste ou modérée » (EN, livre II, 3) Pour qu’une action vertueuse soit juste celui qui agit doit le faire dans certaines conditions. III – Conditions de l’acte moral
13. IV – La vertu est une habitude La vertu morale n’existe pas par nature, qui ne peut être modifiée par l’habitude: exemple de la pierre qui pointera toujours vers le haut même si on l’habitue a aller vers le bas. « les choses qu’il faut avoir apprises pour les faires c’est en les faisant que nous les apprenons. » (EN, livre II, 1)
14. La vertu = une disposition -> quelle disposition? Utilise l’exemple de l’œil pour expliquer la finalité de la vertu humaine. V – La vertu est une médiété
15. Le moyen se définit par rapport a nous il est ni trop ni trop peu = un équilibre relatif. Toutes choses continues et divisibles. Exemple : l’art où la perfection d’une œuvre se définit souvent par le fait qu’on ne puisse rien y rajouter ou y retrancher. V- suite Le plus = l’excès L’égal = le moyen Le moins = le défaut
16. « la vertu est donc une sorte de médiété, en ce sens qu’elle vise le moyen » (EN, livre II, 5) La vertu morale doit tendre vers le moyen car c’est elle qui a rapport aux actions et aux affections où se trouvent excès ou défaut. Pour trouver le moyen et donc l’excellence, la vertu = besoin d’avoir ces émotions ou d’agir dans des situations opportunes (moment, personne, raison…). V- suite
17. VI – Définition complète de la vertu morale et précisions supplémentaires « Ainsi donc, la vertu est une disposition à agir d’une façon délibérée, consistant en une médiété relative a nous, laquelle est rationnellement déterminée et comme la déterminerait l’homme prudent » (EN, livre II, 6) Par cette citation Aristote donne sa définition complète de quelle sorte de disposition la vertu est. Vertu -> médiété entre 2 vices -> mais sommet de l’excellence et du parfait
18. Pour Aristote chaque homme peut atteindre le bonheur si : _il trouve le juste équilibre entre plaisir et vertu. _ a reçu l’éducation nécessaire pour trouver du plaisir à faire le bien. _pratique avec habitude le bien pour que cela devienne parfaitement accomplit. _sait dans chaque situation trouver la médiété entre les deux vices opposés. Conclusion
19. Aristote apporte une dernière nuance : Certaines affections ou actions par leur définition sont sans médiété et ne peuvent être que mauvaises : exemple_ l’adultère qui est objet de blâme peu importe la femme, le lieu ou l’époque. -> elles ne peuvent être que des fautes car parfois la médiété n’existe pas. VI - suite
20. Saint Thomas d’Aquin reprit cette philosophie qu’il mêla au christianisme et intégra dans la philosophie scolastique. L’éthique est une nouvelle branche de la philosophie inspirée conjointement par Platon, Aristote, les stoïciens et les épicuriens qui a inspirée bon nombres d’économistes et philosophes. Lien avec la philosophie