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Publié sur La Provence (http://www.laprovence.com)
Les municipales en toile de fond du vote du
budget
Par Claire Aybalen et Alexandra Thézan
Créé le 13/04/2013 17:44
Des excédents indécents pour l'opposition, via la voix de Nicoals Isnard, un budget
dynamique et excellent pour la majorité et son adjoint aux finances, Michel Diouloufet. Jeudi
soir, les débats sur le vote du budget 2013 ont longuement occupé les échanges du conseil
municipal. Une fois encore, majorité et opposition, se sont affrontés sur les excédents réalisés
au terme de l'exercice échu. A savoir pour 2012 : 4,5 millions d'euros. En 2011, ils
dépassaient les 7 millions d'euros. "Vous avez fait un choix : celui d'empiler les bénéfices.
Nous en aurions fait un autre : baisser la pression fiscale", marquait Nicolais Isnard. Des
propos qui ont le don d'agacer l'élu aux finances : "Ce que vous appelez des bénéfices, c'est
de l'autofinancement, ni plus ni moins. Et nous savons déjà à quels projets ils vont être
affectés". "Heureusement, que nous générons de l'excédent", complétait le maire qui rappelait
la période où les banques ne prêtaient plus aux collectivités.
Qu'il s'agisse de l'excédent, des rentrées fiscales ou des diverses ressources dont bénéficient
la municipalité, les divergeances se sont faites franches, jeudi. En matière d'imposition, la
baisse de 10 % sur le taux communal du foncier bâti et de 25 % sur le foncier non bâti est
insuffisante au regard du groupe UMP, tout comme il l'est à ceux de Bernard Fraudin.
Ensemble, ils rappellent que Salon figure encore dans le peloton de tête des villes de même
catégorie les plus imposées. Nicolas Isnard a sorti sa calculatrice : "En 2002, les trois traxes
rerapportaient en cumul à la commune 17 321 338€. En 2012, c'est 26 091 000€". Pour l'élu,
l'augmentation de la population ne suffit pas à justifier cette augmentation. "C'est du
matraquage fiscal", s'emporte-t-il, dénonçant également l'augmentation du prix des services
publics. Michel Tonon, pour sa part, dénonçait le tour de passe pase et rappelait que dans un
avis d'imposition, la commune ne jouait que sur se spropres taux. "Pendant dix ans, la Ville a
respecté ses engagements et a baissé les taux comme jamais".
Mais pour l'élu d'opposition, cette baisse est opportune à un an des élections, tout comme le
seraient l'aide plus importante accordée cette année par Agglopole Provence (+12 %) ou
encore l'augmentation de la masse salariale. "Elle augmente de deux millions d'€, comme par
hasard, on recrute massivement des agents", fait mine de s'étonner Nicolas Isnard qui chiffre
les embauches : 42 agents engagés en 2012 et autant prévus cette année. Quant aux
investissements budgetés en 2013 (35 millions d'€), le leader UMP parle de "déstockage
massif de l'argent public" en cette année électorale.
Hors de question, pour la majorité, de laisser passer des attaques sur le personnel. "En 2001,
la collectivité comptait en moyenne un agent pour 39,84 habitants. Aujourd'hui, ce ration
s'élève à un pour 44,6", calcule Michel Diouloufet. Quant aux investissements, le maire
expliquait en ouverture du conseil que c'était une dynamique sur six ans qui devait être prise

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en compte. "Nous n'avons pas tous les ans le même niveau d'investissement", rappelait-il.
"Ces investissements sont la concrétisation de trois grands projets, rappelait Michel
Diouloufet. Place Morgan, pôle multimodal, écoquartier"
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