2. 1. Quelques chiffres sur l’agriculture
2. Questions de genre identifiées
3. Programmes du Gouvernement
4. Programmes de la société civile
5. Ce que le CTA peut faire
3. Les femmes représentent 53,4% de la population
congolaise. 37% de la population vit en zone rurale.
56% de la population est jeune (moins de 20 ans).
51% de la population vit en dessous du seuil de
pauvreté (RDH). Les ménages qui tirent leurs revenus
des activités agricoles sont les plus pauvres.
Seules 2% des terres arables du Congo sont utilisées.
Une agriculture de subsistance prédomine.
4. Existence d’un plan national genre – mais faiblement
appliqué. De façon générale, faible participation des
femmes aux instances de décision dans le pays; situation
plus préoccupante pour les jeunes femmes.
Problème d’accès a la formation et information technique
pour les jeunes femmes, surtout en zone rurale : peu
d’expertise technique; méthodes de cultures traditionnelles.
Faible implication des jeunes femmes dans les filières
technologiques et la recherche. Peu d’opportunités
d’emploi attrayants dans le secteur.
5. Problème d’accès aux intrants de qualité : matériel,
semence, outils de transformation, entre autres.
Production de subsistance : manque de moyens
financiers pour le matériel adapté.
Non maîtrise du circuit de commercialisation: plusieurs
intermédiaires; prix dérisoires; coût élevé des moyens
de transport. Accès aux marchés petite échelle;
activités dans l’informel; …
Faible décision sur l’utilisation des ressources/revenus
du ménage. Barrières culturelles/patriarcat.
6. Problème d’accès à la terre pour les populations riveraines
des forêts et des zones minières exploitées. Plusieurs permis
d’exploration et exploitations accordées mais faible implication
des populations dans la prise de décision. Le Gouvernement a
cédé des terres aux sociétés étrangères : peu de dialogue
public sur le sujet.
Terres insuffisantes pour les cultures maraichères dans les
zones urbaines dû aux problèmes fonciers.
Faible implication des communautés locales et autochtones
dans les processus de gouvernance forestière/ et de gestion
des ressources minières.
7. Analphabétisme des filles et femmes en zone rurale:
limite d’accès aux opportunités et à l’information.
Problèmes d’accès au financement agricole: accessibilité
des caisses/institutions de micro finances, garanties
exigées, éloignement, inadaptation de produits. Donc,
limites pour l’entreprenariat féminin.
Infrastructures : réseau routier défectueux dans le Sud;
éloignement géographique des marchés : le transport
des produits se faisant au dos ou sur la tête, par manque
d’argent pour la location des services de transport.
8. Les efforts du Gouvernement visent à améliorer la
sécurité alimentaire, les revenus des petits exploitants;
l’accès aux marchés et aux services financiers; la
production ; la relance, la diversification et la valorisation
de la production agricole; et la réhabilitation de pistes
agricoles.
Plusieurs cibles pour les programmes nationaux:
producteurs, entrepreneurs, jeunes, femmes.
Davantage d’accent mis sur les jeunes filles et femmes
en zone rurale.
9. Plusieurs projets menés par le Gouvernement en
partenariat avec le Système des Nations Unies, FIDA et
Banque Mondiale:
Projets de développement rural (PRODER).
Centre de recherche agronomique de Loudima (CRAL).
Programme d’Appui au Développement des Filières
Agricoles (PADEF).
Programme National pour la Sécurité Alimentaire (PNSA)
. Projet de développement agricole et la réhabilitation des
pistes rurales (PDARP).
Fonds de soutien à l’agriculture.
Services des institutions de micro finances existants.
10. Des initiatives de la société civile (organisations paysannes,
ONG et coopératives) : formations sur les techniques
agricoles, la gestion des coopératives, formation de base
sur les TIC, la production et l’appui à la commercialisation.
Soutien au réseautage des organisations. Programmes
d’appui à la société civile.
Des initiatives privées dans la production et la
commercialisation des produits agricoles.
11. Exemple d’actions menées par AZUR
Développement:
Renforcement des capacités de 9 groupes de jeunes
filles et femmes autochtones dans la gestion des
groupements, le leadership et appui pour les cultures et
l’accès à la terre.
Fonds de micro crédit pour jeunes filles et femmes
rurales. Au moins 65 à 100 bénéficiaires par année.
Formation des groupes de jeunes, de femmes, et des
coopératives dans l’usage des TIC. Plus de 100 jeunes
femmes et femmes formées chaque année.
12. Dotation des groupes en postes radio et téléphones.
Participation au processus des réformes législatives : loi
portant protection des peuples autochtones; débats sur la
gouvernance forestière et questions foncières.
Emissions radios sur l’agriculture, le leadership, et
l’échange d’expériences/savoirs divers.
Renforcement des capacités de 52 organisations dans la
promotion des droits des communautés locales en ce qui
concerne la gouvernance forestière.
13. Organiser des ateliers sur l’approche genre dans les
politiques et programmes agricoles pour les parties
prenantes concernées.
Soutenir des bourses de formation pour les jeunes
femmes dans les domaines de science et technologie.
Et appuyer des initiatives de mentorat.
Renforcer les capacités des organisations de jeunes
femmes afin d’appuyer leur participation aux
processus/instances de décision.
14. Appuyer les organisations des jeunes femmes
paysannes et autochtones dans leurs activités et
renforcer leur expertise : dans la production, le
traitement et la commercialisation des produits agricoles;
et l’usage des TIC.
Appuyer les initiatives Genre, TIC et agriculture comme
Genardis.
Encourager les échanges d’information entre les zones
rurales et urbaines; et au niveau régional.