2. PLAN GÉNÉRAL DU COURS
CHAPITRE 1: INTRODUCTION À L’ANALYSE FINANCIÈRE DE
L’ENTREPRISE
CONCEPTS GENERAUX
DÉFINITION
OBJECTIFS ET APPROCHES
CHAPITRE 2: LES DOCUMENTS COMPTABLES
LE COMPTE DES PRODUITS ET CHARGES
LE BILAN
3. PLAN GÉNÉRAL DU COURS
CHAPITRE 3: L’ANALYSE FINANCIÈRE DU CPC
L’ETAT DES SOLDES DE GESTION
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
CHAPITRE 4: L’ANALYSE FINANCIÈRE DU BILAN
LES GRANDES MASSES
LE BILAN FONCTIONNEL
LE BILAN FINANCIER
CHAPITRE 5: LES RATIOS FINANCIERS
LES RATIOS D’ACTIVITE ET DE GESTION
LES RATIOS DE RENTABILITE
LES RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE
4. OBJECTIFS
Maitriser les concepts de base de l’analyse financière
Elaborer les documents d’analyse financière
Comprendre les objectifs et l’importance de l’analyse financière
Maitriser les ratios financiers
6. L’analyse financière s’appuie sur des principes simples :
Produire ou vendre requiert des moyens économiques ;
Ces moyens économiques requièrent des moyens financiers ;
Utiliser ces moyens permet d’atteindre un niveau d’activité ;
Ce niveau d’activité permet de dégager des résultats.
Produire
ou vendre
Moyens
Économiques
Financiers
Bilan
Permettent un
niveau d’activité
dégage des
résultats
CPC
ESG
7. Finance :
C’est l’allocation optimale des ressources financières rares à des
emplois multiples.
Gestion financière :
A ce niveau, on met l’accent sur l’acte de gestion ; et tout acte de gestion
comprend les étapes suivantes :
Objectifs
Moyens
Décisions Mise en oeuvre
Action de Contrôle
SENS DES TERMES:
8. DÉFINITION
L’analyse financière peut être définie comme
une démarche, qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière
fournie par une entreprise à destination des tiers,
ayant pour but d’apprécier le plus objectivement
possible sa performance financière et
économique (rentabilité, pertinence des choix de
gestion…), sa solvabilité, et enfin son
patrimoine.
9. L’analyse financière :
C’est un ensemble de réflexions et de travaux qui permettent, à
partir de l’étude de documents comptables et financiers, de
caractériser la situation financière d’une entreprise,
d’interpréter ses résultats et de prévoir son évolution à plus ou
moins long terme, afin de prendre les décisions qui découlent de ce
travail de réflexions.
Le diagnostic financier :
C’est l’action qui consiste à identifier un dysfonctionnement en repérant
ses signes ou ses symptômes.
Tout diagnostic comprend trois étapes :
L’identification des signes de difficultés financières
L’identification des causes de dysfonctionnements
Le pronostic et les recommandations
DÉFINITION
10. Utilité :
Son utilité est double :
Elle permet aux dirigeants de l’entreprise de connaître la
rentabilité et la solvabilité de l’unité productive et par voie
de conséquence évaluer son risque financier et ses besoins
de financement à court et moyen terme.
Elle permet aux banques, aux organismes financiers, au
public boursier de connaître le profil et l’état de l’entreprise
afin de mesurer le degré de leur engagement.
Que faut-il faire avant l’analyse financière ?
LES FINALITÉS DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
11. LES FINALITÉS DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
Il s'agit de tenter de répondre aux questions suivantes :
Quelle est l'aptitude de l'entreprise à créer de la valeur ?
Quel est le poids des investissements à entreprendre ?
Comment le financement est-il assuré ?
Quelle est la rentabilité dégagée ?
Quel risque génère l'entreprise ?
12. OBJECTIFS DE L’ANALYSE FINANCIÈRE :
Assurer sa continuité et
son développement
Payer ses créanciers et
partenaires
Rémunérer
ses actionnaires
Impératifs de l’entreprise
Rentabilité Liquidité Solvabilité Indépendance
Objectifs de l’analyse financière
Il ressort de cette analyse que les différents acteurs s’intéressant à la santé de
l’entreprise auront des objectifs et des intérêts divergents
13. Diversités des
utilisateurs
Multiplicités des
objectifs
Multiplicités des
concepts
Variétés des
approches
dirigeants
d’entreprise
Maintien et
développement
Rentabilité Approche
économique
Salariés Partage de la valeur
ajoutée
Croissance équilibrée Approche sociale
Actionnaires Profit et création de
la valeur
Rentabilité des
capitaux propres
Approche financière
Apporteurs
extérieurs
Sécurités des fonds
avancés
Solvabilité et liquidité Approche
patrimoniale
En analyse financière, il n’y a pas une approche ou une méthode, mais des
approches ou des méthodes.
Ces approches ne sont pas exclusives mais complémentaires
LES FINALITÉS DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
14. APPROCHES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE :
Approche patrimoniale :
L'analyse financière basée sur une approche patrimoniale repose
sur l’étude de la solvabilité, c’est-à-dire sa capacité à couvrir ses
dettes exigibles à l’aide de ses actifs liquides. L’objectif de
l’approche patrimoniale est de diagnostiquer le risque
d’illiquidité et d’insolvabilité de l’entreprise.
On distingue essentiellement deux approches :
Approche patrimoniale ;
Approche fonctionnelle.
15. Analyse fonctionnelle
Regroupements des
différentes opérations
Prépondérance de la réalité
économique et financière
sur la vision patrimoniale
et juridique
Fonction d’exploitation
Opérations correspondant
au « métier de l’entreprise »
Fonction investissement
Opération permettant de maintenir
et de développer l’outil de production
Fonction de financement
Opération consistant à faire face
aux besoins de trésorerie
des deux autres fonctions
L'analyse financière actuelle est basée sur l'analyse fonctionnelle des
opérations réalisées par l'entreprise. On distingue essentiellement trois
fonctions : exploitation, investissement, financement.
Approche fonctionnelle :
APPROCHES DE L’ANALYSE FINANCIÈRE :
16. LES CYCLES DE L’ENTREPRISE
Le cycle d'investissement
la sélection des investissements, leur utilisation et leur dépréciation.
Le cycle d'exploitation
la consommation de matière, de travail, de capital et de fournitures diverses afin
d'assurer la vente de produits manufacturés.
Le cycle financier
l'ensemble des opérations financières de l'entreprise liées aux opérations de
règlement, d'encaissement, de financement et de répartition des bénéfices.
18. MÉTHODOLOGIE DE DIAGNOSTIC FINANCIER :
Des principes à respecter :
L’entreprise est un sujet vivant, son étude ne peut se
mener qu’en étant à l’écoute des signaux qu’elle émet ;
L’analyse se conduit selon le principe de la disjonction et
de la conjonction;
Expérience et intuition sont partie intégrante de la
réflexion ;
La mise en œuvre des techniques et outils est fonction des
analystes et des objectifs qui déterminent les approches.
19. ÉTAPES DU DIAGNOSTIC FINANCIER :
1- Fixer les objectifs de l’analyse
2- Choix de l’approche
ou des approches
3- collecte et mise en forme
des informations
comptables et extra comptables
4- Calculs
5- constats
9- décision – suivi
8- recommandations
7- diagnostic - synthèse
6- interprétation
20. SCHÉMA D’ENSEMBLE DES OUTILS DE L’ANALYSE
FINANCIÈRE
Analyse financière
Apprécier la structure
financière
Mesurer l’activité et
les résultats
Évaluer la rentabilité
Analyser la dynamique
des flux
Approche
fonctionnelle
Approche
financière
État de solde
de gestion
Rentabilité
économique
Rentabilité
d’exploitation
Rentabilité
financière
Tableaux
de flux
Bilan fonctionnel
FR/BFR/T
Ratios
Bilan liquidité
FR liquidité
Ratios
Indicateurs
D’activité
De résultats
Seuil de
rentabilité
Taux de rotation de
l’actif économique
Effet de levier
Taux de rotation des
Capitaux propres
Tableau de
financement
21. POINTS DE VUE EXTERNE ET INTERNE
Point de vue externe : le diagnostic financier ou analyse financière
partie I du cours (semestre 4)
Exploiter l'information comptable pour évaluer le risque de l'entreprise
et son aptitude à créer de la valeur
Notion de rentabilité économique et financière
Point de vue interne : la politique d'investissement et de
financement partie II du cours (semestre 5)
Choix d'investissement
Choix de financement
À court terme (gestion de trésorerie)
À long terme (dette ou augmentation de capital)
Ces deux points de vue sont en réalité indissociables
23. Pour faire son analyse, L’analyste financier utilise les documents
comptables suivants : CPC, bilan et annexes. Cependant ces
documents et particulièrement le bilan ne peuvent être directement
exploitables pour faire une analyse financière.
Il faudrait d’abord :
₡ Actualiser les postes notamment de l’actif immobilisé pour voir leur
valeur économique réelle et obtenir un bilan redressé ;
₡ Résumer tous les postes du bilan en grands ensembles afin d’obtenir
ce qu’on appelle un bilan financier.
₡ Les regroupements des postes du bilan ramènent tous les postes de
l’actif à uniquement deux postes et tous les postes du passif à deux
postes également.
24. LES OUTILS DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
Les données comptables
bilan et annexes du bilan, CPC
Les informations économiques et financières
Éclairage sur le secteur et sur les segments de
marché sur lesquels l'entreprise est présente.
25. LES DOCUMENTS COMPTABLES
Nous examinons en détail essentiellement les deux
documents de base: le CPC et le bilan, qui sont les deux
supports principaux de l’analyse.
26. BILAN
ACTIF PASSIF
Résultat
COMPTE DES PRODUITS ET DES CHARGES CPC
CHARGES PRODUITS
Résultat
Ratios
Soldes intermédiaires
de gestion
L’ANALYSE FINANCIERE
* Tirer des enseignements
* Prendre des décisions
* Affecter le résultat
- Distribution
- Réserves
27. NOTION DE FLUX ET DE STOCK
Un flux correspond à une quantité de biens, de service
ou de monnaie entrant ou sortant de l'entreprise à une
date donnée.
Les flux réels : livraisons physiques de biens ou de
services
Les flux financiers : flux en monnaie
Le flux réel peut être directement « consommé » par
l'entreprise ou correspondre à des biens qui sont
conservés par l'entreprise, ce qui vient gonfler le stock de
ce produit.
29. Un flux réel n'est pas forcément associé simultanément à un
flux financier. Si l'entreprise bénéficie d'un crédit fournisseur de
trois mois, le paiement sera différé.
En échange de la livraison, elle contracte une dette à l'égard
du fournisseur.
Au lieu d'une diminution du stock de monnaie, on a une
augmentation correspondante des dettes.
NOTION DE FLUX ET DE STOCK
31. • Le CPC est un état de synthèse qui permet de
récapituler les produits et les charges de
l’entreprise afin de déterminer son résultat :
Résultat = Total produits – Total charges
DEFINITION
32. PRÉSENTATION CLASSIQUE DU C.P.C
LES COMPTES DE PRODUITS
Produits financiers (73): ils sont liés à la gestion financière de
l’entreprise.
Exemple: Les dividendes, les intérêts perçus…
Produits non courants (75): qui ne dépendent pas de l’activité
normale.
Exemple: Produits réalisés sur cessions d’éléments d’actif, Reprises sur
subventions d’investissements.
Ils traduisent un enrichissement correspondant à des productions réalisées
par l’entreprise.
Pour le Plan Comptable Général, les produits correspondent à des sommes
reçues ou à recevoir. On les classe par nature en les regroupant en:
Produits d’exploitation (71): ils relèvent de l’exploitation courante
et normale de l’entreprise.
Exemple: vente de marchandises, de produit fabriqués, les prestations
de service….
33. LES COMPTES DE CHARGES
Charges financières (63): représentent la rémunération des
prêteurs de l’entreprise.
Exemple: Intérêt d’emprunts, escomptes… que l’entreprise paie
Charges non courantes (65): qui sont extérieures à la gestion
courante et ordinaire de l’entreprise.
Exemple: des dons faits par l’entreprise, des subventions accordées,
des pénalités…
Ces comptes comprennent les sommes versées ou à verser par l’entreprise
pour fonctionner. Comme les produits elles sont classées par nature et
regroupées en:
Charges d’exploitation (61): correspondent à l’activité normale et
courante de l’entreprise.
Exemple: Les achats, les services extérieurs (loyers, assurances,
intermédiaires, publicité, transports, frais postaux, …) impôts et taxes,
les charges de personnel et les autres charges de gestion courante
PRÉSENTATION CLASSIQUE DU C.P.C
34. LA FORMATION DU RÉSULTAT
De nombreuses opérations concourent à la formation du résultat:
d’une part, l’entreprise effectue des dépenses qui concernent l’exercice en
cours. Elle sont formées:
- des achats (matières premières et consommables, marchandises…)
- des dépenses courantes nécessaires au fonctionnement régulier de
l’entreprise (les frais).
D’autre part, l’entreprise reçoit de l’argent à la suite de ventes de
marchandises, des travaux effectués, des services rendus (les produits).
Le résultat est dégagé par l’égalité:
RESULTAT = VENTES – ( ACHATS + FRAIS)
Du point de vue strictement comptable, l’égalité est ainsi posé:
RESULTAT = PRODUITS * – CHARGES * *
* PRODUITS: Ventes + Autres ventes
** CHARGES: Achats + Frais.
35. LA FORMATION DU RÉSULTAT
Le résultat déficitaire:
Total des charges > Total des Produits
PERTE
La perte est un excédent de charges sur
les produits ou un déficit de produits par
rapport aux charges.
36. LA FORMATION DU RÉSULTAT
Le résultat excédentaire:
Total des charges < Total des Produits
BENEFICE
Le bénéfice est un excédent de produits
sur les charges ou un déficit de Charges
par rapport aux produits.
37. PRÉSENTATION CLASSIQUE DU C.P.C
Le C.P.C présente les comptes de gestion de l’exercice.
Produits d’exploitation
Résultat = Produits - Charges
Charges d’exploitation
Résultat d’exploitation
Produits financiers
Charges financières
Résultat financier
Résultat courant
Produits non courants
Charges non courantes
Résultat non courant
Résultat avant impôt
Impôt sur les résultats
Résultat net
39. LE BILAN
Document comptable qui comptabilise l'ensemble des
biens que possède l'entreprise au 31 décembre.
Les biens possédés constituent l'actif
Ses dettes constituent le passif
Le solde entre les biens possédés et les dettes
correspond à la richesse de l'entreprise (ou de ses
actionnaires) : ce sont les capitaux propres.
La tenue du bilan est biaisée par un certain nombre
d'objectifs fiscaux. Des retraitements sont nécessaires
pour observer la réalité financière.
40. L’actif du bilan
Deux grandes rubriques : l'actif immobilisé et l'actif circulant.
Immobilisations
Biens de toute nature possédés par l'entreprise.
les terrains, constructions, matériel et outillage, matériel de
transport, etc. ainsi que les immobilisations incorporelles
(brevet, fond de commerce).
Comptabilisées à leur prix d'acquisition (immobilisation
brute) minoré de la dépréciation subie par la valeur de cet actif
au cours du temps (amortissement).
Le solde (immobilisations nettes) représente la valeur
comptable de ces immobilisations.
Le montant de l'amortissement est fixé par l'administration
fiscale. Il peut être linéaire ou dégressif (ce qui représente un
avantage fiscal).
LE BILAN
41. L’actif du bilan
Stocks
Valeur des marchandises en stock (matières premières, produits semi-ouvrés,
produits en cours, produits finis).
Marchandises évaluées à leur prix de revient hors taxe, déduction faite des
dépréciations éventuelles.
Les stocks sont évalués à leur valeur historique et ne sont réévalués que par le
biais d'une rotation des stocks.
Créances clients : actif regroupant l'ensemble des dettes
des clients à l'égard de l'entreprise.
Trésorerie- Actif (Liquidités financières)
Banque et caisse
Fonds placés à court terme pour des besoins saisonniers, ou pour préparer des
investissements.
LE BILAN
42. BILAN DE L'ENTREPRISE X AU 31/12/200n
ACTIF
• Immobilisations
▫ incorporelles
▫ corporelles
▫ financières
• Actif circulant
▫ stocks
▫ créances
▫ Disponibilités
TOTAL DE L'ACTIF
PASSIF
• Capitaux propres
▫ capital social
▫ réserves
▫ résultat de l'exercice
• Dettes
▫ financières (long terme)
▫ exigibles (court terme)
TOTAL DU PASSIF
L’ANALYSE DU BILAN
43. Si la liquidité de l'Actif ne couvre pas l'exigibilité
du Passif : cessation de paiement dépôt de
bilan.
ACTIF
Classé dans un ordre de
liquidité croissante.
PASSIF
Classé dans un ordre
d'exigibilité croissante.
L’ANALYSE DU BILAN
45. * LE TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT
SOMMAIRE
* LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF)
CHAPITRE 3: ANALYSE FINANCIERE DU CPC
* LES RETRAITEMENTS
46. LES OBJECTIFS DE L’ANALYSE DU CPC
Mettre en évidence les trois composantes du résultat
Le résultat d'exploitation
Le résultat financier
Le résultat exceptionnel
Pour :
Se concentrer sur le résultat d’exploitation
Mettre en évidence sa constitution
Éliminer l’incidence des opérations exceptionnelles
47. Le CPC, synthèse de l’activité de l’entreprise, présente les
charges et les produits en les ventilant en 3 catégories :
La première regroupe tous les éléments inhérents à
l’exploitation.
La deuxième, tous les éléments financiers ;
La troisième, tous les éléments exceptionnels.
Cet aménagement permet d’obtenir la « cascade » des soldes
intermédiaires de gestion qui sont en fait des grandeurs caractéristiques
de l’activité économique de l’entreprise qui marquent les différentes
étapes de la formation du résultat net de l’entreprise.
ETAT DES SOLDES DE GESTION
48. Partant d’une analyse plus fine du CPC, le tableau de formation
du résultat permet de mesurer l’évolution de l’activité de
l’entreprise dans le temps et dans l’espace, en décomposant la
formation du résultat.
La présentation des soldes
intermédiaires de gestion
n’est pas imposée à toutes
les entreprises. Elle est
cependant à recommander,
car elle constitue un outil
d’analyse de l’activité et de
la rentabilité de
l’entreprise.
COMPTE DE RESULTAT
CHARGES PRODUITS
Résultat
Soldes intermédiaires
de gestion
ETAT DES SOLDES DE GESTION
49. 1 Ventesde marchandises (en l’état)
2 - Achats revendus (= Achats + Variations de stocks)
I = Marge brute surventesenl’état (MB) :(1- 2)
II + Productiondel’exercice: (3+4+5)
3 . Ventes de Biens et Services
4 . Variation des Stocks de produits
5 . Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-même
III - Consommationdel’exercice: (6+7)
6 . Achats consommés de matières et fournitures
7 . Autres charges externes
IV = Valeur ajoutée (V.A) = I + II - III
8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et Taxes
10 - Charges de Personnel
V = ExcédentBrutd’Exploitation (EBE)=IV+8-9-10
ou InsuffisanceBruted’Exploitation (IBE)= IV+8-9-10
11 + Autres produits d’exploitation
12 - Autres charges d’exploitation
13 + Reprises d’exploitation, transferts de charges
14 - Dotations d’exploitation
VI = Résultat d’Exploitation (R.E) = V+11-12+13-14
VII (+/-) Résultat Financier
VIII = Résultat Courant (R.C) = VI+VII
IX (+/-) Résultat non Courant
= Résultat avant Impôts =VIII+IX
15 - Impôts (IS et PSN)
X = RésultatNet del’exercice= VIII+IX-15
Tableau de formation des résultats
51. La marge commerciale est constituée par la différence entre le prix de vente de
marchandises et consommation de marchandises, elle intègre donc la variation
positive ou négative du stocks de marchandise.
La marge commerciale concerne les entreprises commerciales mais aussi
les entreprises de production pour leur activité de négoce.
Cette marge traduit l’activité commerciale de l’entreprise. C’est un
indicateur fondamental qui donne de précieux renseignements sur les
performances commerciales.
1- LA MARGE BRUTE SUR
VENTE EN L’ETAT
N.B.: Les ventes et les achats sont nets de rabais et de ristournes.
ETAT DES SOLDES DE GESTION
52. Après l’activité de négoce et la marge commerciale qu’elle
dégage, on va s’intéresser à la production de l’entreprise. Le chiffre
d’affaire se limite à ce que l’entreprise a vendu. La notion de
production va au-delà et concerne ce qu’elle a produit, qui peut
avoir été vendu, ou stocké (par définition, en attente d’être vendu),
ou immobilisé, c’est-à-dire, dans ce dernier cas, entré dans son
patrimoine stable.
Le solde « production » va servir de point de départ à l’analyse de la productivité,
c’est-à-dire à « l’examen de la capacité à produire un certain volume à partir de
certains moyens ».
2- LA PRODUCTION DE
L’EXERCICE :
Ventes de biens et services produits
Production
de l’exercice
Variation stocks de produits (+ou-)
Immobilisat° produite par l‘Ese pour elle-même
ETAT DES SOLDES DE GESTION
53. Mesure le surplus de richesse créé par l'entreprise dans l'exercice
de son activité.
Indicateur synthétique du poids économique de l'entreprise.
Agrégat de comptabilité nationale dont la somme pour l'ensemble
des entreprises permet d'évaluer le PIB.
3- LA VALEUR
AJOUTÉE:
ETAT DES SOLDES DE GESTION
54. C’est un solde majeur de l’analyse du CPC. Il indique le
volume de richesse nette créée par l’entreprise qui se mesure
par la différence entre ce qu’elle a produit et ce qu’elle a
consommé pour réaliser cette production.
3- LA VALEUR
AJOUTÉE:
ETAT DES SOLDES DE GESTION
LA PRODUCTION
DE L’EXERCICE
VALEUR AJOUTÉE MARGE BRUTE
CONSOMMATION
DE L’EXERCICE
55. 3- LA VALEUR
AJOUTÉE:
La valeur ajoutée peut également être obtenue par une
approche additive. En effet elle correspond aussi à la
rémunération des factures de production (y compris
autofinancement).
ETAT DES SOLDES DE GESTION
Frais de personnel
VALEUR AJOUTÉE
Impôts et taxes
Frais financiers
CAF
56. La valeur ajoutée est le véritable indicateur d’activité de l’entreprise qui
permet de mesurer son poids économique, de mesurer son développement
ou sa régression suivant les exercices et de juger l’efficacité des factures de
production (travail, capital).
Utilité
La valeur ajoutée est un solde qui va renseigner sur le degré d’intégration
de l’entreprise. On dit d’une entreprise qu’elle est plus ou moins intégrée
selon qu’elle maîtrise un processus de production plus ou moins long.
On mesure ce degré d’intégration par le ratio: Valeur ajoutée/ Production
ETAT DES SOLDES DE GESTION
3- LA VALEUR
AJOUTÉE:
57. La différence entre les produits d’exploitation autres que les
produits financiers et les charges d’exploitation autres que les charges
financières et les dotations, constituent l’excédent.
C’est un indicateur privilégié pour l’analyse de gestion qui permet de
mesurer le résultat économique brut de l’activité de l’entreprise et
une approche de sa capacité d’autofinancement.
4- L’EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION :
La valeur ajoutée
Excédent brut
d’exploitation (E.B.E) Subventions d’exploitation
Impôts, Taxes
(autre que l’impôt sur le bénéfice)
Charges de personnel
ETAT DES SOLDES DE GESTION
58. Mesure de la rentabilité des seules opérations d’exploitation. L’EBE
mesure aussi la rentabilité des capitaux que cette exploitation a
consommés (ou des capitaux dont l’entreprise a besoin pour
fonctionner…). On pourrait donc comparer utilement ce taux de
rentabilité avec celui que l’on aurait pu atteindre d’un autre
investissement.
Utilité de l’EBE
L’EBE est un solde de gestion qui jouit actuellement d’une certaine faveur!
On commence même à voir des annonces de vente de fonds de commerce
qui indiquent le CA et l’EBE, là ou autrefois on indiquait le CA et le
résultat…C’est évidemment beaucoup plus logique puisque l’EBE n’est
pas affecté par des décisions financières (l’EBE sera le même que
l’acquisition soit financé par de fonds propres ou par des dettes)
ETAT DES SOLDES DE GESTION
4- L’EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION :
59. Ce solde va intégrer des éléments négligés par l’EBE et pourtant
assez proche de l’exploitation, notamment les amortissements et les
provisions.
S’il est vrai que l’EBE représente le solde: Produits d’exploitation –
charges d’exploitation avant prise en compte d’autres choix de
gestion, il n’est pas pour autant un résultat.
C’est le résultat qui découle de l’activité normale et courante de
l’entreprise, abstraction faite des opérations financières et
exceptionnelles.
5- LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION
RE = EBE + Autres pdts d’exp + Reprises – autres charges d’exp – Dot. d’exp
ETAT DES SOLDES DE GESTION
60. 5- LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION
ETAT DES SOLDES DE GESTION
EBE
Résultat d’exploitation
Reprises d’exploitation
Autres charges
d’exploitation
Dotations d’exploitation
Autres produits d’exploitat°
Le résultat d’exploitation mesure la performance industrielle et
commerciale de l’entreprisse indépendamment de sa politique de
financement. Il constitue un résultat économique net.
61. 5- LE RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
ETAT DES SOLDES DE GESTION
Solde résiduel qui regroupe différentes opérations hétérogènes
Il correspond à la somme algébrique de tous les produits et de
toutes les charges.
Il correspond au résultat net qui figure dans le document de
synthèse compte de résultat et au passif du bilan avant répartition.
62. De façon à obtenir des indicateurs pertinents, il est
indispensable de retraiter certains postes, à condition que leur
montant soit significatif.
Ces retraitements permettront une approche économique de
l'entreprise et favoriseront des comparaisons dans le temps et
entre entreprises du même secteur d'activité.
RETRAITEMENTS DE CERTAINS POSTES DU
CPC :
63. 1- Charges de personnel extérieur :
Justificatif
Retraitement
Élément du coût du facteur travail
Retirer des charges externes et
ajouter aux charges du personnel
RETRAITEMENTS DE CERTAINS POSTES DU
CPC :
64. 2- Loyers de location-financement :
Justificatif
Retraitement
Harmonisation de traitement avec de
immobilisations acquises et financée
par emprunt
Les loyers retirés des charges extern
sont ventilés en dotations aux
amortissements et charges d’intérê
RETRAITEMENTS DE CERTAINS POSTES DU
CPC :
66. 4- Impôts et taxes
Justificatif
Retraitement
Considérés comme :
• des rémunérations des services
payés à l’état
• des taxes relatives à des charges
de personnel
Ajouter aux consommations intermédia
Ou
Aux charges de personnel
RETRAITEMENTS DE CERTAINS POSTES DU
CPC :
67. La capacité d'autofinancement est la ressource interne
dégagée par les opérations enregistrées en produits et
charges au cours d'une période et qui reste à la
disposition de l'entreprise après encaissement des
produits et décaissement des charges concernés.
Cette notion s'oppose aux ressources externes
provenant des partenaires de l'entreprise.
DÉFINITION DE LA CAF :
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
69. A quoi sert la CAF ?
Capacité
d’autofinancement
Remboursement
des emprunts
L’emprunt est une
anticipation de la CAF
Financement des
investissements Financement total ou partiel
Augmentation des
capitaux propres
Amélioration du fonds
de roulement
Distribution des
dividendes
En fonction de la politique
de distribution
de l’entreprise
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
70. Ce n’est pas un solde intermédiaire de gestion. C’est plutôt un
agrégat de plusieurs éléments issus du C.P.C.
Appelé parfois aussi Marge Brute d’Autofinancement (MBA) ou cash-
flow (littéralement « flux de trésorerie »…), La CAF représente la part de la
valeur ajoutée qui n’a pas été distribuée aux tiers: personnel, État,
créanciers.
C’est la ressource nette dégagée par l’activité de l’entreprise
hors élément exceptionnels liés à une cession d’actif (revente
d’un élément du patrimoine immobilisé).
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
71. La capacité d’autofinancement d’une entreprise, pendant un
exercice, doit correspondre à ce qui reste à l’entreprise après
paiement des charges « décaissables ».
Les charges décaissables = charges qui se traduisent par des dépenses.
(exemples : charges de personnel, achats de carburants …)
Les dotations aux amortissements et aux provisions ne sont pas, par
définition, décaissables puisqu’elles ne se traduisent pas par des
dépenses.
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
72. CALCUL DE LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT
Méthode additive Méthode soustractive
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
73. RESSOURCES INTERNES RESSOURCES EXTERNES
Capacité d’autofinancement
Dividendes Autofinancement
Augmentation de capital
Emprunts
Subventions
Acquisition d’immobilisations
Remboursements anticipés d’emprunts
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
74. Méthode additive
CAF = Résultat net
+ Dotations d’exploitation (1)
- Reprises non courantes (2)
Capacité d’autofinancement
Dividendes versés aux associés
= AUTOFINANCEMENT
-
- Produits de cession des immobilisations
+ Valeur nette des amortissements
- Reprises financières (2)
- Reprises d’exploitation (2)
+ Dotations financières (1)
+ Dotations non courantes (1)
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
75. Méthode soustractive
(1) sauf reprise sur provision
(2) sauf dotations aux amortissements et provisions financières
(3) sauf produits de cessions d’immobilisation et reprises sur provisions
exceptionnelles
(4) sauf valeur comptable des immobilisations cédées et dotations aux
amortissements et aux provisions exceptionnelles
Emplois (-) Ressources (+)
Autres charges d’exploitation
Charges financières (2)
Charges exceptionnelles (4)
Participation des salaires
Impôt sur les bénéfices
Total (b)
Capacité d’autofinancmt (a-b)
TOTAL
EBE
Autres produits d’exploitation
Produits financiers (1)
Produits exceptionnels (3)
Total (a)
X
X
X
X
X
Montant Montant
XX
XX
XXX
X
X
X
X
XXX
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
76. Notion de l’autofinancement :
L'autofinancement est la part de la CAF consacrée au
financement de l'entreprise. C'est la ressource interne
disponible après rémunération des associés.
Autofinancement de l'exercice (n)
=
CAF (n)
-
Dividendes versés durant l'exercice (n) et relatifs aux résultats de
l'exercice n - 1
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
77. ’autofinancement
Avantages
Inconvénients
Ressource de financement
générée régulièrement par
l’entreprise
Ressource de financement
n’entraînant pas de
paiement d’intérêts
Un autofinancement excessi
peut détourner les actionnai
Un autofinancement excessi
par rapport au moyen de
financement peut entraîner
Ralentissement de développem
LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
79. Par analyse du bilan on s’intéresse à la santé
financière de l’entreprise, c’est à dire à la solidité
de ses structures financières, en portant un
jugement sur sa solvabilité, sa liquidité et son
aptitude à faire face aux risques.
en fonction des objectifs poursuivis par l’analyste,
l’expression de l’équilibre financier privilégiera
une approche liquidité (financière et patrimoniale)
ou bien une approche fonctionnelle
ANALYSE FINANCIERE DU BILAN
80. LE BILAN FONCTIONNEL
Il a pour rôle de :
Apprécier la structure fonctionnelle de l’entreprise
Déterminer l’équilibre financier, en comparant les
différentes masses du bilan classées par fonction.
Evaluer les besoins financiers et les ressources dont
dispose l’entreprise et en observant le degré de couverture
des emplois par les ressources.
LE BILAN FONCTIONNEL
81. LA LOGIQUE DU BILAN
FONCTIONNEL
Pour l’analyse fonctionnelle, l’entreprise est une entité économique dont
l’objectif principal est la production de biens et de services. Pour ce faire,
l’entreprise doit investir et trouver les ressources financières nécessaires à son
fonctionnement et à sa croissance.
Analyse fonctionnelle
Regroupements des
différentes opérations
Prépondérance de la réalité
économique et financière sur
la vision patrimoniale et juridique
Fonction d’exploitation
Opérations correspondant au
« métier de l’entreprise »
Fonction investissement
Opération permettant de maintenir
et de développer l’outil de production
Fonction de financement
Opération consistant à faire face
aux besoins de trésorerie des deux
autres fonctions
LE BILAN FONCTIONNEL
82. Bilan comptable
Une analyse économique
de l’entreprise
Les postes du bilan sont
classés en masses homogènes
d’après leur fonction respective :
Exploitation, investissement, financement
Bilan fonctionnel
LE BILAN FONCTIONNEL
83. LA STRUCTURE DU BILAN FONCTIONNEL
le bilan comptable ne permet pas d’opérer cette lecture fonctionnelle. Il
est donc nécessaire de reclasser et retraiter certaines rubriques du bilan
comptable pour obtenir le bilan fonctionnel. L’analyse fonctionnelle
procède au classement des emplois et des ressources en quatre masses
homogènes.
Ressources stables
Passifs circulants
Cycle long de financement
Dettes liées au cycle
d’exploitation
Emplois stables
Actifs circulants
L’entreprise possède des ressources
Ces ressources servent à financer des emplois
Cycle long d’investissement
Biens et créances liés au cycle
d’exploitation
LE BILAN FONCTIONNEL
84. Reclasser
Intégrer
Corriger
Éliminer
Les primes de remboursement des emprunts :
elles peuvent être éliminées et simultanément déduites des emprunts
obligataires correspondants. Ceux –ci figurent alors pour leur valeur
d’émission et non pour leur valeur de remboursement
Certains postes du bilan comptable selon leur fonction :
Actif immobilisé en valeur brut et les amortissements ajoutés aux
ressources stables
Immobilisations en non valeurs sont soustraites de l’actif
immobilisé et des capitaux propres
Des éléments hors bilan : Financement de crédit bail
Ces biens sont intégrés à l’actif immobilisé, en contrepartie on
inscrit dans les fonds propres le montant des amortissements
que l’entreprise aurait pratiqués, le solde s’ajoute aux dettes
Les créances et les dettes pour annuler l’effet des écarts de
conversion
LE BILAN FONCTIONNEL
85. Le Fonds de Roulement Net
Global (FRNG)
Le FRNG compare les ressources durables (représentant le
cycle de financement) aux emplois stables (représentant le
cycle d’investissement).
FRNG = RS – ES
86. Le FRNG représente une ressource durable ou structurelle
mise à la disposition de entreprise pour financer des
besoins du cycle d’exploitation ayant un caractère
permanent.
Il est pour l’entreprise une marge de sécurité financière
destinée à financer une partie de l’actif circulant. Son
augmentation accroît les disponibilité de l’entreprise.
Emplois stables
Ressources
durables
FRNG
87. Le Besoin en Fonds de Roulement
Pour être signifiant, le FRNG doit être comparer au BFR ; de
même pour en déterminer le niveau satisfaisant.
BFR = actif circulant HT – passif circulant HT
BFR = BFR d’exploitation + BFR hors exploitation
88. Le besoin en fonds de roulement
d’exploitation
Le BFRE est la partie des besoins d’exploitation qui n’est pas
assurée par les ressources d’exploitation.
Le cycle d’exploitation est constitué par les opérations
d’achat, de fabrication et de ventes. Il crée des :
Flux réels Flux financiers
De matières premières
De marchandises
De produits
De décaissements
D’encaissements
89. Les décalages dans le temps entre les flux réels et les
flux financiers font naître des dettes et des créances :
Délais entre achat-production-vente
Délais entre achats et décaissements
Délais entre ventes et encaissements
Le besoin en fonds de roulement est la partie des besoins d’exploitation qui
n’est pas assurée par les ressources d’exploitation.
FRE = actif circulant d’exploitation – passif circulant d’exploitatio
Stocks
Dettes fRS
Créances clts
Besoins
Ressources
Besoins
90. Le besoin en fonds de roulement
hors exploitation
Constitué d’éléments acyclique, le BFRHE n’a pas de
signification économique particulière. Il reflète des décisions qui
peuvent avoir un caractère reproductible, mais qui ont rarement
un caractère régulier et prévisible.
Il est constitué de :
Besoins Ressources
Créances diverses
Capital souscrit, appelé non versés
T.V.P
Dettes sur acquisition d’immobilisation
Dettes fiscales (impôts sur les sociétés)
Autres dettes diverses
91. La Trésorerie nette
Son rôle est primordial : toutes les opérations de
l’entreprise se matérialisent par les flux d’entrée ou des flux
de sortie de trésorerie.
La trésorerie exprime le surplus ou l’insuffisance de marge
de sécurité financière après le financement du besoin en fonds
de roulement.
La trésorerie permet d’établir l’équilibre entre le FRNG et
le BFR.
TN = FRNG - BFR
TN = TA - TP
92. Deux situations de trésorerie sont possibles :
Trésorerie positive : FRNG > BFR
L’équilibre financier est respecté ; l’entreprise possède des
excédents de trésorerie.
Trésorerie négative : FRNG < BFR
L’équilibre financier n’est pas respecté.
L’entreprise à recours aux crédits de trésorerie pour
financer le besoin en fonds de roulement.
Elle est dépendante des banques.
93. ANALYSE FINANCIERE DU BILAN
FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT D’EXPLOITATION
L’étude est fondée sur la notion de l’équilibre de la structure,
par comparaison entre les éléments stables de l’entreprise.
Le fonds de roulement net global est défini par le Plan comptable
général à partir du bilan fonctionnel.
Principe
Définition : c’est la partie des capitaux stables employée à financer des
actifs circulants.
Intérêt
Les capitaux stables permettent de financer (en priorité) les actifs stables,
puis, une partie des opérations à court terme(actif circulant).
FONDS DE ROULEMENT FONCTIONNEL(F.R.F)
94. 3.2- FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT D’EXPLOITATION
D’après le schéma ci-dessous, deux modes de calcul sont possibles:
Modalités
Actif stable
Actif circulant
Passif stable
Passif circulant
F. R
F.R = Passif stable – Actif stable (directement à partir de la définition)
F.R = Financement Permanent – Actif immobilisé
Signification: c’est la partie de l’actif circulant qui est conservée après paiement des
dettes d’exploitation.
ANALYSE FINANCIERE DU BILAN
95. FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT D’EXPLOITATION
C’ est, à une date donnée, le fonds de roulement dont l’entreprise
devrait disposer pour faire face aux dettes à régler à cette
date.
Principe
Intérêt
Donne une information dynamique de la gestion et permet de dégager la situation
de la trésorerie à court terme.
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D’EXPLOITATION (B.F.R)
ANALYSE FINANCIERE DU BILAN
96. 6. Analyse du bilan
3.2- FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT D’EXPLOITATION
B.F.R
D’EXPLOITATION
Modalités
Actif circulant d’exploitation= Actif circulant – trésorerie de l’actif
(classe 5)
BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT D’EXPLOITATION (B.F.R)
Actif circulant
d’exploitation
-
=
Passif circulant
d’exploitation
Passif circulant d’exploitation= Actif circulant – trésorerie du passif
(classe 5)
Si FR > B.F.R: le surplus des capitaux stables couvre le besoin;
l’entreprise dégage des fonds qui constituent la trésorerie.
Si FR < B.F.R: le besoin n’est plus couvert et l’entreprise aura recours
à des concours bancaires (trésorerie de passif).
97. 6. Analyse du bilan
3.2- FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT D’EXPLOITATION
Trésorerie nette
TRESORERIE NETTE
FR
= BFR
Trésorerie nette Trésorerie d’actif
= Trésorerie de passif
Remarque: Le besoin en fonds de roulement est directement lié aux
durées du crédit client, du crédit fournisseur et du stockage.
Le BFR peut être exprimé en durée: la référence de base étant alors le
chiffre d’affaires hors taxes.
BFR
C.A.H.T
* 360 = BFR en jours de ventes hors taxes
98. Le bilan financier (ou bilan liquidité)
Il a pour rôle de :
présenter le patrimoine réel de l’entreprise : les postes du
bilan sont évalués à leur valeur vénale (réelle)
déterminer équilibre financier, en comparant les
différentes masses du bilan classées par ordre de liquidité
ou d’exigibilité et en observant le degré de couverture du
passif exigible par les actifs liquides
évaluer la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes
à moins d’un an
estimer la solvabilité de l’entreprise : l’actif est-il suffisant
pour couvrir toutes les dettes.
LE BILAN FINANCIER
99. Le bilan liquidité intéresse particulièrement
tous ceux qui sont attentifs au degré de
solvabilité de l’entreprise, au premier rang
desquels se trouvent les créanciers
LE BILAN FINANCIER
100. La logique du bilan financier
Bilan comptable
Une analyse de la liquidité et
de la solvabilité de l’entreprise
Les postes du bilan sont classés
en masses homogènes d’après leur
degré de liquidité et d’exigibilité
Bilan financier
L’analyse liquidité–solvabilité repose sur une conception
patrimoniale de l’entreprise
LE BILAN FINANCIER
101. La structure du bilan
L’entreprise possède des actifs dont le délai de transformation
en monnaie est plus ou moins long.
La structure du bilan dépend de l’échéance de chaque masse.
Actif à plus d’un an
Actif à moins d’un an
Biens
et
créances
Ces actifs servent à faire face aux passifs plus ou moins
exigibles
Passif à plus d’un an
passif à moins d’un an
Capitaux propres
et
dettes
LE BILAN FINANCIER
102. La structure du bilan
Il est souvent demandé de présenter un bilan en masses. On
scinde alors:
Actif à plus d’un an
VI: Valeurs immobilisées
Actif à moins d’un an
•VE: valeurs d’exploitation (stocks)
•VR: valeurs réalisables (créances +TVP)
•VD: Valeurs disponibles (trésoreries)
LE BILAN FINANCIER
Passif à moins d’un an
Dettes à moins d’un an (DCT)
Passif à plus d’un an
•Capitaux propres (CP)
•Dettes à plus d’un an (DMLT)
103. Traitement
On retire du bilan les éléments d’actif qui ont une valeur de revente
nulle (on les appelle « actif fictif » ), ce sont les frais d’établissement,
Les frais de recherche et développement et les charges constatées
d’avance)
Afin de respecter l’équilibre actif –passif, on diminue les capitaux propr
d’un montant équivalent
LE BILAN FINANCIER
Cette présentation nécessite quelques traitements de comptes
Traitement
Les créances financières dont l’échéance est à moins d’un an,
Sont transférées de l’actif immobilisé vers l’actif circulant
(valeurs réalisables)
Traitement
Les immobilisations sont enregistrées à leurs valeurs économique
(valeurs réelles),
La différence entre la valeur comptable et la valeur économique
Est ajoutée (ou retranchée) au niveau du passif (capitaux propres
104. Traitement
Le stock outil (stock de sécurité) : un volume bien permanent qui
Permet d’éviter toute rupture de stock;
Par sa nature durable il est assimilé à une immobilisation
On retire ce montant du stock ( valeurs d’exploitation)
(actif à moins d’un an) et on l’incorpore aux immobilisations
LE BILAN FINANCIER
Traitement
Les effets de commerce escomptables sont retranchés du poste
clients et comptes rattachés (valeurs réalisables) et
sont ajoutés au niveau du poste de trésorerie (valeurs disponibles)
Traitement Les éléments d’actifs circulants dont l’échéance est à plus d’un an sont à
transférer vers l’actif immobilisé.
Traitement Les titres et valeurs de placement facilement cessibles sont retranchés de
l’actif circulant et sont ajoutés au niveau de la trésorerie -actif
105. Le concept de fonds de roulement financier ou
de liquidité
Le FR Financier compare le financement permanent ( à plus
d’un an ) à l’actif immobilisé net (à plus d’un an ).
FR Financier = Capitaux permanents – Actif Immobilisé net
FR Financier = (Capitaux propres + DMLT) – Actif Immobilisé net
LE BILAN FINANCIER
ou
FR Financier = Actif circulant – Passif circulant
FR Financier = (VE+ VR + VD) - DCT (y compris la trésorerie Passif)
106. Deux situations peuvent se présenter :
FRF positif : il s’agit d’une ressource, l’équilibre financier est
respecté. L’entreprise en principe solvable.
FRF négatif : il s’agit d’un besoin, l’équilibre financier n’est
pas respecté ; des risques d’insolvabilité sont probables.
Le FR Financier permet d’apprécier l’équilibre financier
de l’entreprise ; il est un indicateur de sa solvabilité et de
son risque de cessation de paiements.
Le FR Financier représente un marge de sécurité
financière de l’entreprise et une garantie de
remboursement des dettes à moins d’un an pour les
créanciers.
LE BILAN FINANCIER
108. LES RATIOS
La situation d’une entreprise ne peut s’apprécier dans
l’absolu. Elle fait le plus souvent l’objet de comparaisons:
• d’une année à l’autre, pour en dégager l’évolution.
• d’une entreprise à l’autre pour situer la place de l’entreprise
par rapport à l’activité du secteur auquel elle appartient.
Ces comparaisons sont effectuées à partir d’indicateurs
significatifs:
* Les ratios;
* Le fonds de roulement et le besoin en fond de
roulement;
* Les durées moyennes et les rotations des crédits et de
stocks.
109. 1- DEFINITION
Ce sont des rapports entre deux éléments du bilan. Leur
interprétation dépend de la nature de ces éléments.
Règle: Un ratio doit toujours faire l’objet d’une appréciation
(bon/mauvais) et d’un commentaire justificatif; tout en
tenant compte de la nature de l’activité de l’entreprise:
commerciale, industrielle, service.
LES RATIOS
110. RATIO FORMULATION
COMMENTAIRES,
SIGNIFICATION
6. Analyse du bilan
- LES RATIOS DE BASE
R1:
Financement des
immobilisations
Capitaux permanents
Immobilisations
Les immobilisations (biens stables)
doivent être financées par des
capitaux stables. Il doit donc être > 1.
R2:
Autonomie
financière
Capitaux propres
Capitaux étrangers
Plus la part des capitaux propres est
grande par rapport aux capitaux
étrangers, plus l’entreprise est
autonome financièrement. Il est
souhaitable qu’il soit >1.
R3:
Capacité d’Endettemt
(indépendance
financière)
Capitaux propres
Capitaux permanents
Mesure la marge d’endettement de
l’entreprise. Il indique la part des
capitaux appartenant en propre à
l’entreprise parmi les ressources
stables. Doit être au moins égale à 0,5.
R4:
Liquidité de l’actif
Actif circulant
Actif total
Permet d’apprécier la nature de
l’activité. Il est plus grand dans les
entreprise de services que dans
l’industrie.
LES RATIOS
111. RATIO FORMULATION
COMMENTAIRES,
SIGNIFICATION
6. Analyse du bilan
LES RATIOS DE TRESORERIE
R5:
Liquidité de l’actif
Réalisable disponible
Dettes à court terme
Indique la part des dettes à court
terme que l’entreprise peut régler
sans toucher ses stocks. Bon, s’il est
>1. Sinon, en %, donne la part qui
peut être honorée.
R6:
Trésorerie générale
Actif circulant
Capitaux étrangers
Si R5 est < 1, R6 indique la capacité
de paiement des dettes à court terme
en liquidant les stocks.
R7:
Trésorerie immédiate
Disponible * 100
Dettes à court terme
Indique le % de dettes à court terme
payables immédiatement. Il n’est pas
souhaitable qu’il soit trop élevé
(argent qui dort).
LES RATIOS
112. RATIO FORMULATION
COMMENTAIRES,
SIGNIFICATION
6. Analyse du bilan
AUTRES RATIOS
R8:
Rentabilité des
capitaux propres
Bénéfice net * 100
Capitaux propres
Indique le rapport potentiel des
actions.
R9:
Rendement financier
Dividendes * 100
Capital social
Indique aux actionnaires la part de
dividendes qu’il peuvent espérer
pour 100 Dhs investis à la création de
l’entreprise.
R10:
Solvabilité
Actif total
Total des dettes
Intéresse seulement les banquiers
pour l’accord de prêts. Doit être > 3.
Les dettes ne doivent pas dépasser 1/3
des actifs.
LES RATIOS
113. Les ratios issus du bilan fonctionnel
Parmi les ratios, on distingue généralement :
Les ratios de structure financière : rapport entre des postes
du bilan fonctionnel ;
Les ratios d’activité : rapport entre postes du bilan
fonctionnel et un flux de la période ;
Les ratios de rentabilité : rapport entre postes de l’ESG et
une masse de ressources du bilan fonctionnel.
114. Les ratios de structure financière
:
Taux d’endettement :
Il mesure l’indépendance l’entreprise.
DLMT
Capitaux propres
Financement des emplois stables :
Ressources stables
Emplois stables
115. Les ratios d’activité ou de
rotation :
Poids du BFRE:
BFRE
CA HT
Temps d’écoulement :
Poste du bilan
Flux de la période
Délai en jours
116. 2. Calcul:
Liquidité Générale:
Ratio de Liquidité Générale=Actif Circulant (y compris la trésorerie actif)/Passif
circulant (y compris la trésorerie passif) = 139 400/79 600 = 1,75
Liquidité Réduite:
Ratio de liquidité réduite =(Actif circulant – Stock)/Passif circulant = 52 000/79
600 =0,65
Liquidité immédiate :
Ratio de liquidité immédiate = Trésorerie Actif/Passif circulant= 47400/79
600=0,59
4. Commenter la situation financière de l’entreprise.
L ‘autonomie financière est faible, les capitaux propres ne couvrent que 46 % des
ressources.
Le ratio de Liquidité générale est égale 1,75. L’entreprise, peut rembourser ces
dettes a court terme plus d’une fois, grâce a l’Actif circulant et a sa trésorerie-actif.
Le ratio de liquidité réduite est égale 0.65 : Les créances et TVP ne couvre que 65%
de passif circulant.
La trésorerie-actif ne couvre que 59 %. L’entreprise ne peut faire face à ses dettes a
court terme et faire des échéances.
FIN