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Les Fondamentaux de la RSE Partie 2-4 Le pilier Environnement avec Skillfools

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Les Fondamentaux de la RSE Partie 2-4 Le pilier Environnement avec Skillfools

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Remettons les choses au clair : ce n’est pas la planète qui est en danger, elle est là depuis des millions d’années et sera encore là dans des millions d’années. Mais sera-t-elle vivable ? C’est ce que la triple bottom line remet dans le bon ordre : pas d’activité économique sans humains et pas d’humains sans planète vivable.

Le respect de l’environnement est donc le premier enjeu de la RSE.

La majorité des études économiques s'accordent sur une amélioration d'au moins 10% des résultats financiers des entreprises qui mettent en place une véritable démarche de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises et organisations) !
Oui, la RSE est un puissant levier de création de valeur que ce soit pour une entreprise ou une collectivité.



Remettons les choses au clair : ce n’est pas la planète qui est en danger, elle est là depuis des millions d’années et sera encore là dans des millions d’années. Mais sera-t-elle vivable ? C’est ce que la triple bottom line remet dans le bon ordre : pas d’activité économique sans humains et pas d’humains sans planète vivable.

Le respect de l’environnement est donc le premier enjeu de la RSE.

La majorité des études économiques s'accordent sur une amélioration d'au moins 10% des résultats financiers des entreprises qui mettent en place une véritable démarche de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises et organisations) !
Oui, la RSE est un puissant levier de création de valeur que ce soit pour une entreprise ou une collectivité.



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Les Fondamentaux de la RSE Partie 2-4 Le pilier Environnement avec Skillfools

  1. 1. Partie 2 : Respecter l’environnement
  2. 2. Partie 2 : Respecter l’environnement Chapitre 1 : Découvrir l’enjeu de ce pilier Chapitre 2 : Comprendre l’impact carbone Chapitre 3 : Sauvegarder la biodiversité Chapitre 4 : Comprendre le risque sur les ressources Chapitre 5 : Viser l’objectif de la neutralité carbone Chapitre 6 : Alerter sur le “RSE Washing”
  3. 3. Chapitre 1 Découvrir l’enjeu de ce pilier
  4. 4. Respect de l’environnement
  5. 5. Impact / GES
  6. 6. Action ! OBJECTIF 2050
  7. 7. Chapitre 2 Comprendre l’impact carbone
  8. 8. Gaz à Effet de Serre
  9. 9. Emission <-> captation
  10. 10. 1997 COP3 : Protocole Kyoto,Réduction GES
  11. 11. Les 6 GES de Kyoto (1997) + NF3 (en 2007) ● dioxyde de carbone (CO2) ● méthane (CH4) ● protoxyde d’azote (N2O) ● hydrofluorocarbure (HFC) ● perfluorocarbure (PFC) ● hexafluorure de soufre (SF6) ● trifluorure d’azote (NF3)
  12. 12. Comptabilité carbone : tCO2e Tonne équivalent CO2 t e
  13. 13. Comptabilité carbone : tCO2e 1 kg CH4 = 25 kg tCO2e
  14. 14. NRJ Fossile - ENR
  15. 15. Mix énergétique mondial
  16. 16. Mix énergétique mondial ENR = 15% (eau, solaire, éolien) CO2 = 80% (pétrole, charbon, gaz)
  17. 17. Répartition GES par activité
  18. 18. Postes d’émission
  19. 19. Scopes ?
  20. 20. Le marché de la compensation carbone
  21. 21. Bilan carbone en entreprise 1. Mesurer 2. Agir 3. Compenser
  22. 22. 90% émissions indirectes (impact sous traitants) Après Walmart, Carrefour veut réduire de 20 mégatonnes les émissions de ses fournisseurs d'ici 2030…
  23. 23. Cas pratique : Mon bilan carbone
  24. 24. Impact carbone 10 tCO2e / français (en 2019)
  25. 25. Mon bilan carbone personnel Outil web de l’ADEM : https://nosgestesclimat.fr/
  26. 26. 9,9 tCO2e / français 9 900 / 25 = 396 arbres Capter ?
  27. 27. Déficit 15 Milliards d’arbres
  28. 28. Chapitre 3 Sauvegarder la biodiversité
  29. 29. Biodiversité Bios (grec ancien) = vie plantes, animaux
  30. 30. 3 niveaux de biodiversité
  31. 31. La biodiversité est vitale pour l’humanité
  32. 32. WWF
  33. 33. Notre bibliothèque brûle Imitation du vivant Découvertes : pénicilline, morphine, aspirine
  34. 34. + Zoonoses SRAS, COVID, etc… Permafrost
  35. 35. Chapitre 4 Comprendre le risque sur les ressources
  36. 36. Déchets / Eau potable / Terres rares
  37. 37. Eau potable
  38. 38. Déchets
  39. 39. Principe des 3R Réduire Réutiliser Recycler
  40. 40. Terres rares Minerais rares
  41. 41. Sable
  42. 42. Chapitre 5 Viser l’objectif de la neutralité carbone
  43. 43. Neutralité carbone
  44. 44. 2015 COP21
  45. 45. 2° C en 2100
  46. 46. Deux actions : Réduire Capturer
  47. 47. 2050 : Neutralité carbone
  48. 48. Chapitre 6 Alerter sur le “RSE Washing”
  49. 49. MARQUES EN PÉRIL
  50. 50. Communication interne + externe Faire et faire savoir En interne et en Externe
  51. 51. Communication responsable Communiquer sur ce que vous faites Comment vous communiquez
  52. 52. Attention Greenwashing Méthode de communication destinée à tromper l’utilisateur sur l’impact environnemental d’un produit ou service
  53. 53. Formations et solutions RSE skillfools.com

Notas do Editor

  • Test sur Partie 1
  • Remettons les choses au clair : ce n’est pas la planète qui est en danger, elle est là depuis des millions d’années et sera encore là dans des millions d’années. Mais sera-t-elle vivable ? C’est ce que la triple bottom line remet dans le bon ordre : pas d’activité économique sans humains et pas d’humains sans planète vivable.

    Le respect de l’environnement est donc le premier enjeu de la RSE.




  • Le principal impact négatif des activités humaines sur l’environnement c’est la production de gaz à effet de serre. Depuis la première révolution industrielle, tous nos progrès techniques et notre industrie sont basés sur les énergies fossiles qui rejettent la grande majorité des GES. Ces gaz sont la raison du réchauffement climatique qui entraîne une augmentation en fréquence ET en intensité des : canicules, ouragans, inondations, feux de forêts, sécheresses.
  • Nous sommes de plus en plus nombreux sur terre et nous empiétons donc de plus en plus sur les espaces sauvages, créons des déséquilibres dans les écosystèmes, causons la disparition de nombreuses espèces vivantes sur terre et en mer.

    Nous polluons l’air que nous respirons et l’eau que nous buvons. Et nous n’avons toujours pas intégré que les ressources de notre sol ne sont pas illimitées.

    L’humanité est face à son plus grand défi : ne pas disparaître !
  • Il n’y a que deux manières de réagir : se résigner et laisser les générations futures s’en débrouiller (“après nous le déluge” dit le proverbe) ou au contraire donner de l’espoir à nos enfants, et mettre en place les bases d’un monde nouveau.

    Que faire de nos mains ?
  • Alors bien sûr, l’objectif fixé par les COP est ambitieux : nous devons atteindre la neutralité carbone en 2050. Au niveau mondial, ne pas émettre plus de co2 que nous ne pouvons en capter !

    C’est ce à quoi se sont engagés les pays signataires de l’accord de Paris discuté lors de la COP21. Et l’Union Européenne vient d'inscrire cet objectif dans son “pacte vert” (green deal) pour faire de l’UE la “première économie et société neutre pour le climat d'ici 2050”.

    Toutes les entreprises des pays signataires et plus particulièrement de l’Union Européenne doivent donc participer à leur échelle. Mais attention, utiliser l’expression de neutralité carbone comme slogan marketing peut être contre productif car identifié comme du RSE Washing (ou Green washing), nous en parlerons en conclusion de cette partie !
  • Le réchauffement climatique est dû aux GES : Gaz à Effet de Serre (au pluriel). Mais comme vous l’avez entendu, on ne parle que d’impact carbone. Il s’agit en fait principalement du CO2, le dioxyde de carbone.
  • Comme vous le savez, nous humains, et les autres animaux, respirons et transformons l’oxygène de l’air en dioxyde de carbone. Les plantes, à l’inverse, lors de la photosynthèse, retransforment le dioxyde de carbone en oxygène.
  • Le premier plan mondial de lutte contre les Gaz à Effet de Serre date du protocole de Kyoto, signé lors de la COP3 organisée en 1997 au Japon.
    L’idée de ce protocole est, de contraindre les pays, leurs entreprises et organisations, à comptabiliser leur impact carbone (en Gaz à Effet de Serre) afin de travailler à le réduire.

    Pour la première fois un protocole visant à encadrer les émissions de GES est élaboré.
    Mais il n’est pas ratifié par les 2 “tristes champions” mondiaux des émissions de GES que sont la Chine et les USA…

    On voit Al Gore à la tribune (VP de Clinton)
    Réduction Gaz à effet de serre (signé par Clinton, refusé par le congrès, rejeté par W.Bush en 2005)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Kyoto
  • Le réchauffement climatique est dû aux GES : Gaz à Effet de Serre (au pluriel). Mais comme vous l’avez entendu, on ne parle que d’impact carbone. Il s’agit en fait principalement du CO2, le dioxyde de carbone.

    Ce sont en fait les 6 plus importants Gaz à Effet de Serre qui sont pris en compte et tous ramenés à leur équivalent en dioxyde de carbone (CO2) :
    Le dioxyde de carbone (CO2), bien sûr, produit par la combustion de bois, charbon, pétrole, gaz, etc…
    Le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), produits principalement par l’agriculture.
    Et l’hydrofluorocarbure, le perfluorocarbure, et l’hexafluorure de soufre utilisés dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.

    Il est question d’ajouter le NF3 aux GES officiellement, pour l’instant le GIEC le prend en compte
    Il est 17 000 fois plus puissant que le CO2 et reste 740 ans dans l’atmosphère (100 ans pour le CO2).
    Problème : il entre dans la fabrication des écrans à cristaux liquides et des panneaux solaires…
  • On parle donc en tCO2e (tonne équivalent CO2).
  • Le méthane (CH4) rejeté par les ruminants, par exemple, a 25 fois plus “d'effet de serre” que le CO2.
    1 t CH4 = 25 tCO2e
  • Question / débat
  • Pour bien comprendre l’impact carbone de l’activité humaine il faut avoir une vision claire de ce à quoi ressemble le mix énergétique mondial
  • 30% pétrole
    30% charbon
    20% gaz
    15% énergies renouvelables
    5% nucléaire
  • Par activité, au niveau mondial toujours, voici la répartition des sources d’émissions de GES (en schématisant toujours)
  • Comme nous l’avons vu précédemment, la seule obligation à laquelle sont soumises les entreprises les plus grosses, est la publication d’un rapport extra financier. Elles sont ainsi amenées à mesurer leur “impact carbone”.

    Elles font donc le liste de tous les postes d’émission de carbone liés à leur activité :

    Depuis la fabrication et le transport des matières premières vers l’usine où à lieu leur transformation. Le transport des salariés dans le cadre de leur activité professionnelle. L’envoi des produits finis vers les magasins, leur utilisation par les consommateurs et enfin la fin de vie de tous les déchets tout au long du cycle de vie de ces produits.
  • Ces différents postes d’émissions se classent selon trois grandes catégories, c’est ce que l’on appelle scopes :

    En scope 1 les émissions directes, celles qui ont lieu au niveau de l’entreprise.
    Le gaz de chauffage des bureaux, l’essence des véhicules de service, le charbon pour chauffer les fourneaux.

    En scope 2 les émissions indirectes liées à l’achat d’énergie.
    Soit principalement la manière dont l’électricité achetée est produite par le fournisseur.

    En scope 3 toutes les autres émissions indirectes.
    Celles qui proviennent donc des sous traitants : fournisseurs de matières premières, de services, les déplacements des salariés entre domicile et travail.
  • Le protocole de Kyoto a mis en place un marché mondial du carbone, une bourse, où s’échangent des “droits à émettre des Gaz à effet de serre” entre les entreprises. Système imparfait mais qui permet d’encourager des projets d’évitement de production ou de séquestration de CO2.
  • Pour conclure ce chapitre, sachez qu’il existe de nombreuses solutions logicielles et la possibilité d’être accompagné par des consultants qui peuvent aider les entreprises à mesurer leur impact carbone, mettre en place des actions de réduction et, en attendant, compenser leurs émissions.
  • Pour réaliser ce que chacun peut faire à son échelle, mais qu’il est urgent de changer l’entreprise de l’intérieur.
  • Cela fait 9900 kg CO2 / an /français
    65 millions de français
    = 650 millions tCO2e chaque année

    25 kg (0,025 t) de CO2 capté / an
    = besoin de 26 milliards d’arbres

    Nous en avons 11 milliards
  • L’autre énorme impact de l’activité humaine sur l’environnement, qui empire à mesure que la population mondiale s'agrandit, c’est la mise en danger de la biodiversité.

    La biodiversité c’est la diversité de la vie.
  • Elle a trois niveaux : diversité des écosystèmes, diversité des espèces dans ces écosystèmes et enfin diversité génétique au sein des espèces.

    Mais comme l’homme détruit les forêts, repousse de plus en plus les territoires sauvages, racle le fond des océans et y déverse des tonnes de plastiques, les écosystèmes sont déséquilibrés et les espèces sont de plus en plus nombreuses à être en danger.


  • Il est grave que nous ayons oublié une chose pourtant très simple alors que nous faisons partie de cette biodiversité : cette biodiversité est vitale ! Elle est la source de l’oxygène, de l’eau et de la nourriture dont nous avons besoin…
  • L’indice “planète vivante” calculé par le WWF (Fonds Mondial pour la Planète) montre une chute de la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages de 68% ces 50 dernières années. Si vous avez mon âge, vous vous rappelez certainement des nombreux papillons à la campagne, des moineaux en ville ou des pare-brises de voitures couverts d’insectes après un voyage !
  • Mais la biodiversité c’est également une bibliothèque géante dans laquelle nous avons découvert et nous pourrions encore découvrir de nombreuses innovations.

    Prenons simplement l’exemple de la médecine : la découverte depuis un siècle de la pénicilline, des antibiotiques, de l’aspirine, de la morphine, ont allongé notre espérance de vie de 50 ans !

    Le plastique nous ramène encore à notre utilisation du pétrole. 99% du plastique est d’origine fossile. Une raison de plus d'arrêter le pétrole.
  • “Chaque jour, les activités humaines rongent les écosystèmes naturels, réduisant le territoire des espèces sauvages qui se rapprochent des populations humaines, augmentant ainsi le risque de contamination.”
  • Nous venons d’aborder notre impact négatif sur le climat avec la production de gaz à effet de serre, et notre impact négatif sur la biodiversité. L’autre impact négatif de l’activité humaine est celui sur les ressources naturelles.

    Nous polluons l’air et l’environnement avec nos rejets de gaz à effet de serre mais également avec nos déchets. L’agriculture et l’industrie consomment énormément d’eau. Et l’ère du digital dans laquelle nous venons d’entrer repose sur l’utilisation de minerais rares.

    Nous avons vu l’impact carbone dans un chapitre précédent. Nous sommes de plus en plus nombreux sur terre et, contrairement à ce que pensaient nos ancêtres, les ressources sur terre ne sont pas illimitées.

  • L’eau des océans et des mers recouvre la surface du globe à plus de 70%, d’où le surnom de notre terre: la planète bleue.
    Manque de chance elle est impropre à la consommation, causant sur notre organisme l’effet inverse : l’eau de mer, par le sel qu’elle contient, nous déshydrate.

    L’eau potable est donc une ressource précieuse. Et elle est utilisée à 90% par l’agriculture et l’industrie.
  • La gestion des déchets est un enjeu essentiel lié à notre modèle économique. Il est estimé que l’humanité va produire cette année plus de 2 milliards de tonnes de déchets et qu’en 2050, nous devrions atteindre le triste record de 3,4 milliards !
    Près de la moitié de ces déchets sont alimentaires, le reste est fait de plastiques, d’emballages cartonnés, de verre et de métaux.
  • Le principe des 3R propose dans l’ordre :
    La priorité est de parvenir à Réduire la quantité de déchets que nous produisons.
    Ceux dont nous ne pouvons nous passer nous devons les Réutiliser au maximum : consigne de bouteilles en verre ou plastique par exemple, vêtements de seconde main, smartphones d’occasion.
    Et enfin il faut recycler le reste, notamment en compostant les déchets organiques.
  • Une trentaine de métaux et minerais rares sont identifiés comme stratégiques pour notre économie. Mais leur quantité disponible sur terre n’est pas infinie et certains sont de plus en plus compliqués à miner. Nous en consommons 130 000 t par an et nos besoins qui ont doublé ces vingt dernières années ne cessent d 'augmenter. Il y a le lithium et le cobalt pour les batteries de nos appareils électroniques par exemple, ou encore le phosphore qui sert pour les engrais et les détergents.

    Or, seuls 1% de ces métaux et minerais rares sont recyclés…
  • Mais après l’eau potable, c’est le sable qui est la seconde ressource en stress.
    On utilise le sable pour faire du béton et des composants électroniques.
    Pas de chance, il faut du sable marin, pas du sable du désert…
  • On entend de plus en plus d’entreprises ou de produits qui se présentent comme “neutres en carbone”. Cette neutralité carbone revient souvent dans le débat comme étant l’objectif à atteindre pour limiter, et même plus empêcher, le réchauffement climatique.

    Etes-vous sûr d'avoir bien compris de quoi il s’agit ?
  • L’Accord de Paris (signé lors de la COP21, en 2015) propose aux pays de l’ONU d’agir pour limiter le réchauffement climatique en dessous des 2°C.

    Premièrement, cela veut dire que les conclusions du GIEC sont claires : notre climat a une très forte latence et les gaz à effet de serre accumulés depuis le début de l’ère industrielle ont commencé à augmenter les températures moyennes. Et donc, même si nous arrêtions tout de suite toute activité émettrice de gaz à effet de serre, du jour au lendemain, nous ne ferions que limiter l’augmentation de température…

  • Si nous ne voulons pas dépasser les 2° d’augmentation, nous pouvons encore agir, l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
    Il s’agit de contrebalancer les émissions de gaz à effet de serre par la séquestration pour stabiliser la quantité présente qui a bondi depuis l’ère industrielle.
  • Il faut que nous parvenions à stabiliser le taux de carbone atmosphérique et cela ne peut se faire qu’en deux actions :
    d'abord réduire toutes les émissions
    et enfin capturer le carbone qui dépasse la capacité de séquestration naturelle de la planète.

    Les puits de carbone naturels sont principalement les océans et les forêts. Et de nombreuses entreprises travaillent à des solutions de captation du carbone atmosphérique. Mais ces solutions sont encore très théoriques…

    D’où l’importance de commencer par réduire nos émissions, au niveau mondial. Car cette neutralité ne peut s’envisager qu’à l’échelle de la planète, de l’humanité entière.


  • Une entreprise seule ne peut donc pas être neutre en carbone… cela n’a pas de sens ! Elle peut par contre déclarer qu’elle s’engage dans l’objectif mondial vers la neutralité carbone en 2050 !

  • Les marques souffrent de plus en plus, la communication devient très sensible, la transparence est réclamée par les consommateurs, les citoyens, les salariés eux-mêmes.

    Les valeurs de façade de l’entreprise ne suffisent plus. Un rapport RSE aussi bien léché soit-il ne parvient plus à cacher les activités polluantes dont on se débarrasse sur les sous-traitants. Les consommateurs veulent voir revenir leurs industries, pour recréer de l’emploi local, ils s’intéressent à l’implication de leurs marques dans les territoires. Si la moindre tentative de greenwashing est découverte, la punition du marché est immédiate. Les scandales sont de plus en plus nombreux à sortir : médicaments trafiqués, test de conformité truqué, conditions de travail douteuses…
    Il faut dix ans pour se créer une réputation, deux minutes pour qu’un bad buzz fasse le tour de la planète.
  • Il ne faut pas seulement faire mais également faire savoir, pour accélérer le retour sur investissement de la RSE. Les deux volets des efforts à mener en termes de communication, pour tirer un maximum de bénéfices d’une stratégie RSE, sont la communication interne et la communication externe mais sans tomber dans le “rse washing”.
    En interne, la RSE demande l’implication des salariés volontaires. Il faut les mettre en avant, ne pas manquer de les remercier pour leur investissement, cela les valorise et donne envie aux autres de s’y mettre. C’est grâce à cette communication interne que la motivation des collaborateurs va s’améliorer, leur fidélité grimper et l’absentéisme baisser. Des employés qui sont contents et motivés cela se voit à l’extérieur (c’était un vieux slogan publicitaire pour un yaourt : “ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur!”), cela attire les talents et les clients !
    En externe, la RSE est bonne pour la marque employeur et pour l’image, elle rend l’entreprise désirable! L’organisation fait des économies en appliquant les principes du développement durable d’un côté et elle met en avant son différenciateur sur le marché pour attirer plus de clients, cela a évidemment un résultat sur la rentabilité. Autant que les actionnaires et les futurs investisseurs soient au courant !

  • Mais cette communication interne comme externe doit être responsable. Vous ne serez pas “green” en deux ans, communiquez sur vos progrès, les obstacles auxquels vous êtes confrontés, soyez transparent, éthique, créez ainsi un lien de confiance avec vos collaborateurs et vos clients.

  • Mais faites surtout attention à ne pas juste peindre un produit (ou un service) en vert !

  • Les exemples sont malheureusement tellement nombreux : la voiture qui avale du CO2, un arbre planté pour l’achat d’un billet d’avion, la pompe à essence qui n’imprime plus le ticket de caisse… quand ce n’est pas tout simplement le produit qui s’appelle green-quelque chose, sur une affiche toute verte à côté d’une petite plante…

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