Lettre Roumanie de Eastrategies pour le mois d'Aout 2018
Parus dans l'Express du 19 septembre 2018
1. Parudans
C O M M U N I Q U É
Roumanie, un potentiel de marché insoupçonné
P
our Marc Pascal Huot, c’est une évi-
dence, les entreprises françaises ont
tout intérêt à faire cap à l’est. Arrivé
en Roumanie en 1990 pour le compte
d’une société suisse, ce Breton d’origine a
choisi d’y rester et d’y monter son cabinet
de conseil, Eastrategies, dès 1992. Après
quoi, il a monté des antennes dans les pays
voisins, en Bulgarie, en Moldavie et en
Serbie, avant d’ouvrir, très récemment, un
bureau en France.
Plus de 25 ans passés sur le terrain qui
lui permettent de proposer un accom-
pagnement sur mesure à toute entre-
prise désireuse de s’ouvrir à cette zone de
l’Europe. « L’erreur est de considérer ces
pays seulement sous l’angle de la sous-
traitance, assure l’entrepreneur, soutenu par
la Fédération des Industries Mécaniques
française, des partenaires bancaires ou
encore Bretagne Commerce International.
C’est vrai les salaires minimums y sont
encore bas, mais ces pays sont aussi des
marchés intérieurs en pleine croissance. La
Roumanie par exemple compte 20 millions
d’habitants et a enregistré une croissance
de plus de 4 % en 2017 ». Pour lui cette
zone du sud-est de l’Europe pâtit injuste-
ment d’une image négative, alors que des
millions de consommateurs y sont friands
de produits français et latins en général,
gagnant chaque année en pouvoir d’achat.
« Notre cabinet est justement là pour infor-
mer sur une culture parfois complexe pour
les Français et aider les entreprises, quel
que soit leur secteur d’activités, à aller vers
ces nouveaux marchés », poursuit le pré-
sident d’Eastrategies. Il peut s’agir d’aide
à l’export et à l’identification de distribu-
teurs sur place, d’implantation d’usine ou
de filiale, de recrutement, de recherche de
sous-traitants ou encore de développement
de notoriété.
Deux à trois mois pour pénétrer
les marchés de l’est
« Une fois que la mission nous est confiée,
il faudra entre deux et trois mois pour la
réaliser, précise Marc Pascal Huot. Il faut
que cela aille vite pour maintenir l’impli-
cation de nos clients et assurer leur réussite.
En revanche, les entreprises qui font appel à
nos services doivent avoir un peu mûri leur
projet, savoir pourquoi elles veulent venir
et surtout avec quel budget. Le problème
des PME françaises en général c’est qu’elles
sous-dimensionnent leurs besoins », pré-
vient-il. Il ne faut pas oublier qu’un projet
d’ouverture international, qu’il s’agisse
d’export ou d’implantation, demande par
exemple de se déplacer dans le pays au
moins deux fois, voire d’y faire venir des
collaborateurs, des frais de voyage souvent
minimisés.
Eastrategies est d’ailleurs là pour le rappe-
ler aux sociétés qui les consultent. « Nous
proposons des diagnostics gratuits. L’idée
est de leur fournir une première évaluation
de leur projet pour être en mesure de les
accompagner plus loin. Pour sous-traiter
dans la zone par exemple, il est nécessaire
d’avoir un produit à bonne valeur ajoutée
et même si une entreprise prévoit de vendre
en France, nous lui conseillons également
d’envisager de vendre localement, car les
marchés intérieurs permettent de se diver-
sifier, sans compter qu’ils sont appelés à
croître considérablement », assure encore
ce fin connaisseur de la région. Des conseils
et un accompagnement dont ont béné-
ficié des acteurs comme Bretagne Laser,
Soreel, TRBA, Ouest Composites, Midas,
Agronor, EntreMont, Cooperl ou Neovia
pour une ouverture à l’est réussie.
Installé en Roumanie, en Bulgarie, en Moldavie et en Serbie, le cabinet
de conseil Eastrategies propose d’accompagner les entreprises françaises
de toute taille pour sous-traiter, exporter ou encore s’implanter
sur ces marchés. Une zone encore méconnue de l’Europe pourtant propice
aux affaires, à condition de bien dimensionner son projet.
Roumanie: Tél. +40747013 650
France: Tél. +33 6 43513008
marc.huot@eastrategies.fr
www.eastrategies.fr
www.sourcingenroumanie.ro
Twitter: @conseilroumanie
EASTRATEGIES
Marc Pascal Huot