1. EN ROUTE VERS LES
EXAMENS
EDiTORIAL
L’école sénégalaise
en question…
MODELE DU DJOLOFF
MME TABARA MAR GUISSE
PREMIERE ADJOINTE AU MAIRE DE LA
COMMUNE DE LINGUERE
10CONSEILS
POUR REUSSIR
SON EXAMEN
LE CONTE UN GENRE
ECLOPE
L’
école sénégalaise
s’interroge depuis
longtemps, mais
avec beaucoup plus
d’intensité ces dernières semaines
sur sa place, son importance, son
rôle et son avenir.
Elles’interrogeaussisurlesérieux,
l’intégrité et la déontologie des
différents acteurs chargés de la
préserver. Elle s’interroge réellement sur ses capacités
à répondre aux défis civiques, économiques, sociaux et
culturels qu’elle doit relever. Elle s’interroge enfin sur ses
possibilités à assurer la réussite de tous les apprenants en
faisant de sorte que chacun, quelle que soit son origine
sociale ou géographique, puisse arriver au niveau de
qualification le plus élevé possible, dans la voie qu’il aura
choisie. Cette inquiétude est nationale car la problématique
de la crise scolaire structure le débat public au moment
où le Sénégal a fini d’élaborer un audacieux et ambitieux
plan (PSE) pour une émergence économique et sociale
du pays. Et si la corrélation entre performance scolaire et
développement n’est plus à démontrer, il semble clair que
le Sénégal n’a pas encore obtenu les résultats éducatifs lui
permettantd’atteindrecesobjectifsdedéveloppementfixés.
Ainsi, les initiatives politiques, économiques, sociales et
culturelles, si ambitieuses soient- elles, doivent forcément
reposer sur un capital humain bien formé et éduqué. Et
l’école est incontournable à ce niveau.
Ainsi, nous mesurons tous, l’importance de l’éducation et
l’enjeuderefondercetteécolesénégalaisepourqu’ellepuisse
répondre aux préoccupations nationales. La formation et
l’éducation de notre jeunesse ne doivent plus être prises
seulement comme des dépenses mais plutôt comme le plus
sûr des investissements.
Au-delà des intentions et beaux discours, cette refondation
passera nécessairement par l’accroissement de l’accès et
de l’équité, l’amélioration de la qualité et la pertinence des
apprentissages et le soutien du processus de changement.
Elle passera naturellement par la revalorisation du métier
d’enseignant en le rendant plus attractif mais aussi plus
performantparuneformationinitialeetcontinuedequalité.
Dès lors, ce sera le travail de l’enseignant lui-même qui sera
évalué à travers les résultats des élèves et non le niveau des
élèves eux-mêmes. C’est seulement cet enseignement de
haute qualité qui place l’apprenant sénégalais au centre
de toutes les actions pédagogiques qu’il nous faut pour
espérer un développement harmonieux et durable. Miser
sur une école sénégalaise d’excellence, c’est gagner le pari de
l’émergence économique et sociale.
SAHIR NDOYE
PROFESSEUR D’HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE
LES CORRIGES
BAC
PHILO 2014 : COMMENTAIRE ET DISSERTATION
FRANÇAIS ET HISTO-GEO 2014
ANGLAIS ET ESPAGNOL 2014
BFEM
FRANCAIS
HOMMAGE AUX DOYENS MAMADOU MOUSTAPHA NGOM ET ALY N. MBOW : Le DJOLOFF pleure encore !
NUMERO 03 *JUIN 2015
2. 2
Vie scolaire
N
ous avons été foudroyés
par les disparitions
successives des doyens
Mamadou Moustapha
Ngom et d’Aly Mbow. Par où com-
mencer, lorsqu’il s’agit d’évoquer ces
Grands Hommes? Difficile ! Nous
pensons qu’à travers cet hommage,
il serait intéressant
de s’exprimer sur
leurs symboles et
leurs esprits qui
pourraient inspi-
rer l’ensemble des
élèves et ensei-
gnants du départe-
ment de Linguère.
Ces homme dont
chacun savait ou
percevait les qua-
lités rares faites de
sérieux, d’abné-
gation et d’effort
pour la promotion
de l’éducation dans
le Djoloff.
Sans nul doute,
nous pouvons affirmer qu’avec
Mamadou Moustapha Ngom et
Aly Mbow, le Djoloff a perdu deux
de ses plus dignes fils et qu’il en a
conscience.
Sans nul doute, nous pouvons dire
que les élèves, les enseignants, les pa-
rents d’élèves, les associations spor-
tives et culturelles, les groupements
d’intérêt économique, les Dahiras…
pleurent toujours deux intellectuels
intègres, honnêtes, pétri de qualité
et de rigueur.
Pourquoi eux ? Pourquoi à cette
période ? Hélas beaucoup de ques-
tions sans réponse. Ainsi comme
le disait Paul Valérie : « la mort est
une surprise qui fait de l’inconce-
vable le concevable.» Mais en tant
que musulman, nous avons accepté
l’inconcevable pour prier pour le re-
pos de leurs âmes. Que Dieu dans sa
miséricorde les accueille dans son
paradis.
Cet hommage est pour nous une
exigence, car la com-
mémoration des
grands hommes et
des grandes œuvres
est un des devoirs les
plus sacrés de l’huma-
nité. C’est à travers
ces actions que le
présent se rattache au
passé et prépare l’ave-
nir. C’est donc dans
ces moments que les
hommes communient
dans la plus grande
reconnaissance et
admiration.
C’est donc avec beau-
coup de fierté, et en-
core au nom de l’Ecole
du Djoloff, du CAMEC de Dahra et
d’Eureka Djoloff que nous leur ren-
dons ce premier hommage.
Mamadou Moustapha Ngom et
Aly Mbow ont tiré leur révérence ;
leurs démarches, leurs voix et leurs
éternels sourires nous manquent.
Mais nous continuerons à hono-
rer leurs mémoires, à témoigner de
leurs bienveillances mais et surtout
de ce qu’ils furent : des enseignants
modèles, des amis fidèle, et des
hommes d’honneur.
BAYE DAME NDIAYE
Secrétaire Général du CAMEC de
Dahra
HOMMAGE AUX DOYENS
MAMADOU MOUSTAPHA
NGOM ET ALY MBOW
Le Djoloff pleure encore ! N
owadays, it cannot be denied that
English has become a powerful
language around the world. .It is
a key language in politics, eco-
nomics, technology, sciences and research.
Learning English is therefore a necessity.
Having understood this challenge of the third
millennium, a group of teachers have orga-
nized a competition called “Djoloff English
Clubs Festival.” on May 20th 2015 in the “
Foyer of Dahra.
The main objective of DFEC is not only to
promote the English language in Dioloff but
to motivate students to join English Clubs in
order to improve their fluency, their healthy
personality and cultivate their spirit of inno-
vation and their passions.
-to gather students, who rarely have the occa-
sion to interact within a real situation of com-
munication, to improve their oral English
competence by meeting, exchanging, socia-
lizing and sharing experiences during this
cultural afternoon.
During the competition, 15 min were given to
each English Club to perform a short sketch,
a poem and a song in front of the audience.
It starts at 6 pm, and the foyer room was full of
guests. Our honorable guests were Mr Diallo,
General secretary of ATES Louga, deans , the
American and Japanese volunteers.
The event started with the speech of the coor-
dinator of the Festival, Mr Ndiaye, who first
show his warmest welcome to all the guests
then talks about the importance of English
language, the usefulness of English Club and
he reminds the main objective of the DECF.
He ends his speech by declaring the official
opening of the Dioloff English Clubs Festival.
Then Mr Diallo, General Secretary of ATES,
Mr Sow,teacherof English in Dahra high
School, Mr Ndiaye and Mr Diao, teachers of
English in Cem Dahra Commune deliver very
nice speeches. They estimate the importance
of the event and congratulate the organizers.
The performances of English Clubs started at
6:30 pm and the audience enjoys the many di-
verse performances from Sagatta, DEF, CFAP,
Melakh and Dahra High School on stage.
What fine performance they gave!
Finally Dahra English Family won the 1st
price of the 1st edition of DECF, followed by
Mélakh E.C and Sagatta won the 3rd price.
The winners were very happy
At the End of the ceremony, all the English
Clubs were rewarded with a Certificate of re-
cognition and the best English Clubs received
presents.
The DECF stuff are activists in the best sense
of the word ready to make the difference; to
train students who will have the tools and
education to change Dioloff into a place of
conscience and morality. They congratulate
all the supervisors and students who prepa-
red for and attend this Festival.
The Festival was a perfect combination of
cultural quality and humanistic spirit educa-
tion. This 1st edition was really successful.
Mamadou Lamine Ndiaye
Coordinator of DECF
1st edition
«DJOLOFF ENGLISH CLUBS
FESTIVAL»
EXAMEN DU B.F.E.M 2014-EPREUVE D’ANGLAIS LV1-DUREE : 2h-COEF. : 2
ANSWER KEY AND GRADING
I.READING COMPREHEN-
SION 8 marks
A. Multiple choices. 2 marks
1 b 2c 3a 4b
B. True or False and justifica-
tion 2 marks
5) False «tearing up birthday
cards and various other presents
given to her from him.”
6) False: “she has already attend-
ed five schools”
C. Phrases illustrating Scarlett’s
violence 2.5 marks
7) Tearing up birthday cards
and various other presents given
to her from him.
8) (2 of the followings) protests,
throws things; shouts.
9) (2 of the followings) causing
a riot in the school cafeteria, in-
sulting dinner ladies and throw-
ing food around
D. Referencing 1.5 marks
10) The fact that her father left
them to go and live in Ireland
with his new partner ….
11) To Ireland
12) Telling her dad about her
tongue piercing.
II.COMMUNICATIVE COM-
PETENCE 6 marks
E. Matching notions and state-
ment 2marks
13) intention 14) disagreement
15) reproach 16) dislike
F. Dialogue completion 2.5
marks
17) Why did you insult dinner
ladies and throw them food? (Any
other appropriate answer is ac-
cepted)
18) Didn’t you?
19) What will you tell him? (Any
other appropriate question is ac-
cepted)
20) Will you?
21) When will I leave? (Any other
appropriate question is accepted)
G- Reported speech 0.5 marks
22) She told her daughter not to
tell her father that her tongue was
pierced.
H -Sentence completion 1 mark
23) But if she weren’t a trouble
maker, she wouldn’t be perma-
nently excluded from school. (Any
other appropriate answer is ac-
cepted)
III- Writing 6 marks
Understanding: 1 mark Organi-
zation: 2 marks Consistency: 1
mark
Accuracy: 1 mark Originality: 1
mark
Mister KA
PCEM au CFAP de Dahra
3. 3
Ecole des thèmes
J
e ne veux pas penser que
mes congénères se doutent de
mon jugement pour ce genre
estropié, ce serait assez ridicule de
ma part. Car j’espère qu’il n’y a
aucune honte à toucher le fond des
choses d’autant plus que cela nous
met mal à l’aise. En tant qu’apprenti
littéraire, je me sens aisée et
libre comme le vent qui détient
le pouvoir de sillonner à travers
l’univers tout entier afin crier pour
ce genre agonisant. En effet, il s’agit
d’énumérer les fonctions hautement
importantes que le conte jouait dans
le passé pour à la suite démontrer
son état total de délaissement dans
notre société d’aujourd’hui. Partant
de sa définition, le conte est un genre
littéraire ayant des structures et des
caractères propres qui relèvent à la
fois de la tradition populaire orale
et de la tradition écrite. Ainsi, si on
tient compte de la quintessence de
sa définition, le conte est de prime
abord oral avant d’être écrit. Ce
qui prouve son accessibilité à tout
un chacun. Donc, il est manifeste
que ce genre détenait une fonction
spécifiquement sociale.
Auparavant, dans une société
comme la nôtre, le conte contribuait
beaucoup à la formation des jeunes
d’une même tranche d’âge, en
remodelant leurs comportements.
De ce fait , après les ultimes épreuves
vécues comme la circoncision les
garçons étaient tous réunis au
niveau des champs d’épreuves pour
être mieux imprégner sur leur futur
à travers le conte. Dans cette même
optique, sous l’arbre à palabre après
une dure journée de travail, la
communauté, par le biais du conte
se réunissait pour faire passer le
dialogue, s’éduquer, trouver des
solutions à leurs soucis .Dans ce cas,
il avait un rôle assez signifiant et
participer à formation de l’homme.
Par ailleurs, le conte détenait une
fonction didactique dans la mesure
où il humanisait et avertissait les
ignorants de la vertu. Ces derniers
sont ramenés à la raison lorsqu’ils
ont vécus un drame ou bien un
traumatisme moral heurtant leurs
consciences.
Ainsi, ses fonctions professionnelles
mettent en exergue celles
dogmatiques qui inculquent une
éducation religieuse aussi vérifiable
que l’eau de roche. En bref, son utilité
demeure l’enseignement religieux
qui est du domaine de la vertu.
Puis qu’il oriente dans le chemin
qui mène vers la droiture, il est sûr
que nul n’est parfait mais à force
de côtoyer les hommes vertueux,
parmi qui, les conteurs, l’homme
peut atteindre le degré suprême de
la discipline qui est la sagesse. C’est
le cas du docteur MASSAMBA
GUEYE un grand conteur que
j’admire autant à travers ses contes
éducatifs et son élocution éloquente
: « amis du monde, gens de bien, il
fut un temps ». Il est un expert en
la matière.
Même si le conte œuvre activement
à la défense et à la propagation
du savoir vivre de l’homme il n’en
demeure pas moins vrais que ce
genre souffre d’un délaissement
presque global dans notre société
d’aujourd’hui. De nos jours il est
relégué au second plan pour ne pas
dire que ce genre est placé au bas
de l’échelle par rapport aux autres
genres. Ainsi, cela ne fait aucun
doute qu’actuellement ceux qui
s’intéressent à ce genre sont d’une
minoritaire.
De par leurs préoccupations
quotidiennes, leur passion en
vers les nouvelles technologies
de l’informatique ainsi que leur
désintéressement à la lecture, de
nombreux jeunes délaissent ce
dernier. Ce qui revient à dire que
la quasi-totalité de notre société
l’ignore carrément. Car ils ne
disposent pas du temps ni pour
écouter ni pour lire des histoires
contées. C’est là où le bât blesse. Mais
qu’importe sa nature il est pensé
pour être utilisé, pour conscientiser
davantage la société.
Malheureusement, les hommes lui
tournent le dos ce qui est à l’origine
son agonie. C’est ce désintéressement
explique souvent le mauvais
comportement des jeunes qui se
matérialisent par l’indiscipline, le
manque de savoir-vivre, l’irrespect
des cultures et des traditions. Les
africains doivent revenir au conte,
genre qui leur appartient. Terre
mère, berceau de l’humanité,
héritage sans doute d’une très
vielle et très complexe histoire,
caractéristique essentielle, à mon
goût, de sa civilisation, l’Afrique
reste le siège des bonnes valeurs.
Alors pourquoi en chercher ailleurs ?
Maintenant, agissons comme nos
anciens, nous jeunes d’Afrique pour
l’amélioration de nos comportements
néfastes sur notre avenir. Cela
revient à faire allusion aux
rencontres que le conte est capable
de réaliser de par son pouvoir,
rencontres de races, de peuples,
de religions ainsi que de diverses
pensées sous l’ombre, focalisées
toutes sur un point bien défini qui
n’estriend’autresquel’embrassement
de nos valeurs culturelles. De ce fait,
il incombe à tout jeune africain de
bien observer et de suivre le côté
positif des choses tout en gardant
en soi l’esprit purement enraciné
sur notre culture qui est tout à fait
la meilleure. D’autant plus qu’elle
englobe le savoir faire, le savoir
vivre, le savoir sympathiser et toute
autre forme de savoir. Parce que la
littérature restera toujours un art
où les tristes chemins mènent à tout.
Qu’il en soit ainsi pour tous ceux qui
la conçoivent comme çà et pour tous
ceux qui se disent littéraires au sens
classique du terme.
KHADY LAKH GUISSE TL2A
LYCEE DE DAHRA
L
’éducation, une action, une
manière d’éduquer afin
d’inculquer à l’apprenant
les bonnes manières ainsi que les
connaissances bénéfiques pour
vivre en société. Ainsi, l’éducation
sénégalaise se conçoit comme
l’ensemble des services chargés de
l’organisation de la direction et de
la gestion de l’enseignement public.
Aujourd’hui, elle est en parfaite
paralysieetcontinued’êtreunterrible
problème sociétal. Mais à quoi est dû
ce phénomène ? On constate qu’au
Sénégall’enseignementesttotalement
en décadence. On constate également
que les grèves se succèdent et sont
devenues une routine. On constate
aussi une paresse notable des élèves
avec un niveau de plus en plus
faible. On constate effectivement un
certain dépit des parents vis-à-vis de
l’éducation. Et qui faudrait-il donc
indexer ? Si le gouvernement était
vite intervenu est- ce qu’on serait
dans cette décadence du système
éducatif ? Si les enseignants avaient
très tôt signé le protocole, est ce qu’on
serait arrivé à ce stade ? Si également
les élèves avaient pris conscience
de leur poids dans le système et
s’étaient rebellé contre cette situation,
notre chère école ne serait-t-elle
pas sauvée ? Et si franchement les
parents avaient mis sur pied une
commission d’intervention est-ce
que l’école serait toujours au garage
comme d’habitude ? Que faudrait-
il donc faire pour améliorer la
situation éducative ? Ce qui frappe
est que certaines personnes vivants
dans le luxe ne savent même ce qui
se passe avec l’école car leurs enfants
sont dans le privé ou à l’extérieur.
Si le gouvernement avait donné
satisfaction aux enseignants en
leur attribuant ce qui leur est dû, les
élèves n’auront jamais subi une telle
injustice. Que les enseignants soient
en accord avec leurs syndicats, et que
les syndicats en fassent de même avec
le gouvernement, alors le défi d’une
école de valeur sera relevé. Si les
étudiants et élèves, eux aussi avaient
réclamé avec fermeté leur droit,
alors l’éducation sera victorieuse
car c’est un droit inaliénable. En
réalité ni le cadre syndicaliste, ni
le gouvernement ne souffrent d’une
quelconque perte, dans ce jeu de
dupe, où l’apprenant n’est ni acteur
encore moins scénariste, l’élève est le
seul perdant. L’école sénégalaise ne
mérite pas cette confusion. Si tous les
acteurs mettent la main à la pâte, elle
retrouvera son lustre d’antan. Ceci
est une obligation et un devoir pour
nous tous, juste par respect à notre
engagement de faire du Sénégal un
pays développé.
Gouvernement de mon
pays trouve moi une solution
définitive.
Organisation syndicale de
mon pays revoit tes méthodes de
luttes.
Penser à l’avenir de ce pays, c’est
penser à nous, enfants aujourd’hui,
leaders de demain car l’avenir de ce
pays est sans équivoque entre notre
main.
NDEYE DIENG TL’B LYCEE
DAHRA
I
l y a quelques décennies, l’école
était un lieu de formation et
même un temple du savoir
qui participait de façon
significative à une bonne éducation
de la jeunesse.
Mais vous conviendrez avec moi,
qu’aujourd’hui, l’école sénégalaise
est dominée par la violence. Et ce
phénomène prend de plus en plus
de l’ampleur. Ainsi, chaque année,
la violence s’accentue et se manifeste
sous plusieurs formes : physique,
psychologique, morale, sexuelle…
Si on interpelle l’histoire les cas de
violence n’existaient pas au paravent
comme il en est aujourd’hui.
Parce que tout simplement c’est le
respect qui régnait dans la société
sénégalaise plus particulièrement
en milieu scolaire. Et le respect
était presque une obligation entre
les élèves d’une part, et entres
les enseignants et les apprenants
d’autres part.
Mais aujourd’hui, le Sénégal, à
l’instar des autres sociétés africaines
est dans une phase de mutations
sociales sans précédent. Et les
valeurs qui fondaient notre société
(yarr, teguine, kersa…s’effritent
de plus en plus au contact des
autres civilisations notamment
occidentales. Les élèves se soucient
de moins en moins du respect qui
leur lie aux enseignants. Et la
plus part des enseignants foulent
aux pieds les règles élémentaires
d’éthique et de déontologie. Et il
est important de se rappeler que la
violence en milieu scolaire ne rime
pas avec le savoir. Aucune forme
de transmission du savoir ne peut
prospérer dans ces conditions. Nous
sommes sidérés parfois quand nous
voyons des élèves qui manquent de
respect à leurs supérieurs, comme si
l’école était un lieu sans règlement.
Si ce n’est eux même qui s’adonnent à
des scènes de violence en détruisant
leur espace de travail ou en se
battant entre-deux, c’est la place à
une indiscipline caractérisée visible
dans la rue. Ainsi, Cette violence
est souvent transférée en dehors du
cercle scolaire et cause souvent des
préjudices matériels aux innocentes
populations dans le déroulement de
leurs activités.
Devant la gravité de cette situation,
il nous incombe de trouver des
solutions le plus rapidement
possible. Considérer comme les
premiers responsables, les parents
doivent éduquer leurs enfants,
parce que l’éducation doit être de
rigueur aussi bien dans les maisons
que dans les établissements
scolaires. Egalement les porteurs
de voix comme les chefs religieux
et coutumiers, les professeurs, entre
autres qui prêchent pour l’avenir de
notre société doivent conscientiser
et sensibiliser les élèves à cultiver
l’excellence et à laisser de côté la
violence.
L’Etat aussi a un rôle très important
à y jouer en ajoutant aux
programmes d’éducation des cours
d’introduction à la citoyenneté et à
la non-violence car le souci premier
de nos responsables est de faire de
nous des acteurs de développement.
L’application de ces mesures
endiguerait, tant soit peu ou
considérablement la problématique
de la violence à l’école.
MARIAMA KA 1ère L2B LYCEE
DE DAHRA
LE CONTE
Un genre littéraire éclopé
L’EDUCATION, UN DROIT EN RECUL
LA VIOLENCE
EN MILIEU SCOLAIRE
4. 4
D
u haut de ses
1,82 m, madame
TABARA MAR
GUISSE est une
grande dame dans toute l’ac-
ception de l’expression. Avec
un visage gracieux, des yeux
flamboyants et étincelants, les
cheveux lisses et ondulés, elle
apparaît nettement plus jeune
que son âge. Madame Guissé
dégage l’image de la femme
sénégalaise réputée par son
raffinement et sa finesse.
Sa démarche élégante est en
parfaite corrélation avec son
caractère attentif, cultivé et
lucide. Les qualités intellec-
tuelles de l’ancien pension-
naire de l’Ecole Régionale
de Linguère actuelle Birame
Seck reposent autour du trip-
tyque moral essentiel : géné-
rosité, honnêteté et loyauté.
Les valeurs morales, intellec-
tuelles et citoyennes incar-
nées par cette dame doivent
inspirer l’ensemble des
femmes surtout les jeunes
filles du département de Lin-
guère. Il faut juste se rappeler
que le Sénégal est dans une
phase de mutations sociales
et sa jeunesse se cherche dans
un monde où il est extrême-
ment difficile de trouver ses
repères.
Malheureusement, les télévi-
sions et les radios semblent
perdues dans leurs missions
d’éducation et de conserva-
tion de nos valeurs cultu-
relles. C’est pourquoi, il nous
incombe de revenir à nos va-
leursetdeprendreenexemple
une femme du terroir qui est
incontestablement un mo-
dèle de réussite pour toute
la jeunesse. Un modèle sûr
de par ces valeurs morales si
dessus citées. Un modèle sûr
de par son engagement mili-
tant et citoyen aux côtés des
populations du Djoloff. Un
modèle sûr de par son cursus
scolaire, universitaire et pro-
fessionnel exceptionnel. Elle
a fait ses études primaires
et secondaires à Linguère où
elle obtient successivement le
CFEE en 1973, à l’Ecole Ré-
gionale de Linguère actuelle
Birame Seck et le DFEM en
1977, au Collège d’Enseigne-
ment Général (CEG) de Lin-
guère. Après ses humanités,
elle rejoint la capitale pour
y effectuer son cycle secon-
daire au lycée John Fitzgerald
Kennedy où elle décroche le
bac D en 1982, équivalent
de la série S2.Ce sésame en
poche, elle s’oriente dans les
études de comptabilité où elle
excelle en engrangeant tous
les diplômes possibles : BEP
comptabilité en 1982, DEC
comptabilité en 1984, DSC
comptabilité en 1987 ; tous au
lycée Technique Maurice de
la Fosse.
Ce brillant parcours scolaire
et universitaire sera couronné
par une belle carrière profes-
sionnelle :
1988-1989 : SONATEL
1988-1989 : Responsable
Service Intérieur Guichets
BHS
1991-2000 : Responsable
Commercial BHS
2000-2005 : Service
Comptabilité
2005 à aujourd’hui :
Cadre de Banque
Ce parcours intellectuel et
professionnel n’a pas chan-
gé la personnalité de cette
Femme, qui est restée humble
et au service de sa commu-
nauté. Ceci explique son mi-
litantisme politique ; et son
soutien inconditionnel aux
groupements de femmes du
département de Linguère en
est une parfaite illustration.
Par ailleurs, cette militante
avérée est sans nul doute une
femme dévouée et une mère
de famille attentionnée. Jeu-
nesse du Djoloff, femme du
Djoloff, il n’est plus permis de
chercher loin, voici incontes-
tablement un modèle à tout
point de vue.
La rédaction
Quelaétél’apportdel’Ecole
dans votre vie ?
Comme dans notre cas à tous,
l’Ecole a été pour moi une source
inestimable.
D’abord en tant que sphère d’édu-
cation avec une parfaite synergie
avec l’éducation de la famille et
celle de la société ; ensuite natu-
rellement par l’instruction que j’y
ai reçue et qui m’ont permis au-
jourd’hui non seulement d’exer-
cer des activités professionnelles
mais aussi d’être à jour sur l’évo-
lution du monde moderne ; sans
oublier les relations fécondes
qu’on y tisse et qui continuent
encore à ce jour d’être vécues à
travers des amitiés nées sur les
bancs de l’Ecole.
Quel est le projet éducatif
de votre équipe munici-
pale?
Il est ambitieux et a pour leitmo-
tiv la recherche permanente de
l’excellence.
Dans ce cadre, le projet éducatif
de l’équipe municipale se déroule
selon une stratégie articulée au-
tour d’un horizon à court terme
et à moyen terme.
A court terme, l’objectif immé-
diat était notamment de doter
l’ensemble des élèves des écoles
élémentaires d’uniformes sco-
laires et d’acquérir des manuels
et fournitures scolaires pour les
écoles du préscolaire de l’élé-
mentaire et des écoles franco-
arabes.
A cet égard, je crois pouvoir dire
que le Forum organisé par Mr le
Maire le Samedi 22 mai 2015 a
été l’occasion pour les popula-
tions de mesurer nos premières
réalisations dans ce domaine.
Ces actions seront poursuivies
et renforcées avec les actions
multiformes que nous envisa-
geons dans le moyen terme avec
l’appui aux daaras, l’allocation de
bourses, le recrutement de per-
sonnel d’appoint, l’extension du
réseau des écoles (déjà fait pour
le Lycée Alboury Ndiaye)….
Comme vous le voyez, le projet
éducatif est vaste et nous sou-
haitons seulement que nos res-
sources nous permettent de réa-
liser cette noble ambition
Comment appréciez-vous
l’éducation des filles dans le
département de Linguère ?
Beaucoup de progrès ont été en-
registrés ces dernières années, il
faut le reconnaitre ; et j’en veux
pour preuve le nombre élevé de
femmes justifiant de compé-
tences dans les mêmes domaines
que les hommes. Mais en raison
du retard enregis-
tré dans le passé ces
efforts doivent être
poursuivis et renfor-
cés.
Un accent particu-
lier doit donc être
mis sur l’améliora-
tion du taux de sco-
larisation des filles
et dans ce domaine,
et vous me donnez
là l’occasion de re-
nouveler notre ap-
pel dans ce sens aux
parents.
Quel appel lan-
cez-vous aux
jeunes filles du
département de Linguère ?
Un appel à se lancer aux études
et à préparer leur avenir afin de
pouvoir se prendre en charge et
pouvoir justifier de leur autono-
mie future. En cela, je leur de-
mande de
Se préparer à être ce qu’elles
doivent être c’est à dire des ac-
teurs de développement comme
les hommes. Ce faisant, elles
joueront encore davantage leur
futur rôle de mère et d’éducatrice.
Entretien réalisé par BADE SECK
Modèle du DJOLOFF
TABARA MAR GUISSE, PREMIERE ADJOINTE AU MAIRE DE LA COMMUNE DE LINGUERE
UNE LINGUERE AU SERVICE DU DJOLOFF
ENTRETIEN AVEC
LA PREMIERE ADJOINTE AU MAIRE DE LA VILLE DE LINGUERE
L’ECOLE DU DJOLOF
EQUIPE REDACTIONNELLE
SAHIR NDOYE
COORDONNATEUR DU PROJET
AHMADOU BAMBA TOURE
COORDONNATEUR ADJOINT
BADE SECK
COORDONNATEUR DE LA REDACTION
BIRAME SOW
SECRETAIRE DE LA REDACTION
MAMADOU LAMINE NDIAY E
PHOTOS
MONSIEUR BA O
POINT FOCAL LINGUERE
MM. GASSAMA, MASSAMBA THIANE DRTS, COLY
CONSEILLERS
CONTACTS : 775208022 / 705753274
email : onclesah@yahoo.fr
5. 5
En route vers les examens
«Faites de bonnes révisions», «Ne faites pas d’impasse»,
«Préparez bien cette question»... Tout cela, les enseignants
vouslerépètent,maisconcrètement,comments’yprendre?
Certains n’arrivent pas à se mettre au travail et re-
poussent sans cesse le moment d’attaquer. D’autres
sont paniqués à l’idée des tonnes de cours qu’il faut
revoir et ne savent pas par quoi commencer. D’autres
encore se lancent sans méthode dans des révisions ma-
rathon et voient leur stress augmenter de jour en jour.
Pour ne pas tomber dans ces écueils, suivez nos conseils
dans l’ordre.
1/ Préparer à l’avance vos supports de révisions
Avant de vous lancer dans les révisions elles-mêmes,
quelquetempsavantquevoscoursnes’arrêtent,commen-
cezàpréparertouslessupportsquivousserontnécessaires:
- Procurez-vous les cours qui pourraient vous manquer
- Complétez ce qui est incomplet, peu clair, mal noté
: demandez à des amis leurs notes de cours, ou utilisez
un manuel - Rassemblez avec chaque cours les exer-
cices, TP ou TD, sujets d’annales correspondants…
- Faites des fiches ou rassemblez les mémen-
tos, les résumés, les schémas de bonne qualité
qui se rapportent à chaque cours et qui vous per-
mettront de bien comprendre et d’apprendre vite.
- Sélectionnez le ou les sites Internet qui peuvent vous
permettre de combler vos trous, vos lacunes (si vos
supports papier sont bons, vous n’en avez pas besoin).
- Faites un dossier complet par cours avec les notes,
fiches, exercices, et ordonnez vos dossiers. Ce travail
de rangement matériel va vous aider à ordonner les
connaissances dans votre tête et vous mettre en paix. Si
vous passez des examens en juin, faites cela durant les
vacances de Pâques ou les longs week-ends de début mai.
A cette date, il est encore temps par exemple de faire des
fiches, d’aller acheter les annales qui vous manqueraient
ou d’aller surfer sur des sites pédagogiques.
2/ Faites un planning de révisions
Les cours sont maintenant finis, vous avez de longues
journées devant vous pour réviser. Mais ne vous lan-
cez pas dans l’étude sans avoir fait un programme :
- Comptez le nombre de jours dont vous disposez pour
réviser sans compter la veille de l’examen
- Faites la liste de tous les cours (ou sujets)
à travailler, et cela dans toutes les matières
- Remplissez un tableau en répartissant les leçons à re-
voir dans vos journées en commençant par les cours les
plus anciens (étudiés au début de l’année) et en finissant
pas les plus récents. Mettez aussi vos impasses (les cours
mal ou jamais appris) au début des révisions. Suivez le
déroulement du programme car on a souvent besoin
des notions apprises au début pour comprendre les sui-
vantes. Pour répartir les sujets à étudier chaque jour :
- Mettez les matières et sujets les plus dif-
ficiles le matin ou en fin d’après-midi
- Alternez les matières. Pour le bac par exemple, ne
faites pas des maths pendant une journée entière, puis
de l’histoire un autre jour, puis de la philosophie...
Mais chaque jour, intercalez un chapitre de maths,
un d’histoire, un de philosophie ... : vous perdrez
moins de temps sur chaque matière et vous garderez
plus facilement en mémoire les différentes matières.
- Si vous ne passez qu’une matière, intercalez le cours,
les exercices, les lectures de texte, etc. - Passez plus
de temps sur les disciplines à gros coefficient.
- Faites un planning précis heure par heure ou mieux,
demi-heure par demi-heure, en fixant d’emblée l’heure à
laquelle vous démarrez le matin et celle à laquelle vous
arrêtez le soir (pas plus tard que 23 heures).
3/ Le travail pendant les journées de révisions
Il n’y a plus qu’à faire ce que vous avez prévu dans
votre planning. Là encore, il faut s’organiser :
- Choisissez un lieu calme propice au travail et faites-
y toutes vos révisions pour ne pas perdre de temps à
déménager vos affaires d’un lieu à un autre. Si des amis
proposent des révisions communes, assurez-vous qu’ils
ont bien l’intention de travailler. Si vous partez ensemble
dans un lieu nouveau (maison de campagne),
-Veillez à avoir de bonnes conditions de confort (som-
meil, alimentation, bureau à vous).
-Travaillez côte à côte, mais faites vos révisions chacun
de votre côté et détendez-vous ensemble durant les repas.
- Mettez-vous au travail à heure fixe le matin,
pas trop tard si possible (vers 8 h ou 9 h) et arrê-
tez le soir aussi à heure fixe (pas trop tard). Faites
des nuits de sommeil de 7 heures au moins.
- Veillez à rester concentré : en vous mettant à votre bu-
reau, éteignez votre portable pour ne pas être dérangé.
Ne passez pas trop de temps sur un sujet car on ne peut se
concentrer efficacement plus de 40 à 50 minutes. Toutes
les 50 minutes, faites donc une petite pause de 5 mi-
nutes : aérez-vous, levez-vous, allez boire un verre d’eau,
écoutez un peu de musique, et remettez-vous au bou-
lot : votre concentration sera à nouveau bonne. Si vous
rêvassez, changez de sujet pour ne pas perdre de temps.
- La veille, détendez-vous ! Ne cherchez pas à tout
revoir en quelques heures : c’est impossible et cela
ne servira qu’à vous angoisser. Détendez-vous, pré-
parez vos affaires pour le lendemain et couchez-
vous à heure raisonnable, ni trop tôt ni trop tard.
Gérer le stress pendant l’exa-
men
Se sentir nerveux avant de passer un examen est tout à
fait normal. Comment éviter cependant que l’anxiété
nuise à la qualité du travail fourni ?
Il convient tout d’abord de gérer au mieux les conditions
dans lesquelles l’épreuve va se dérouler : bien se restau-
rer, arriver en avance, se munir du matériel nécessaire,
prévoir de quoi boire et manger constituent des éléments
rassurants qui réduisent les facteurs de stress.
Si la nuit a été courte, en raison notamment de l’antici-
pation anxieuse de l’épreuve du lendemain, ce manque
de sommeil exceptionnel n’empêchera pas le candidat de
mobiliser ses connaissances : là encore, une bonne ali-
mentation riche en sucres lents et vitamines permet d’évi-
ter les coups de fatigue. Le café doit être bu avec modéra-
tion à cause de son effet excitant : la peur se manifestant
par une accélération du rythme cardiaque, inutile d’ag-
graver ce symptôme fort désagréable.
Sur le lieu de l’examen, l’élève peut distraire son angoisse
en préparant sa copie et tout le matériel dont il aura be-
soin, en relisant quelques fiches si cela le rassure, ou en
discutant de sa peur avec les autres candidats.
Face à un sujet déstabilisant, le candidat doit miser sur la
méthodologie (analyse du sujet, formation du plan, for-
mules théoriques…) et noter de manière pointilliste ce
qu’il en sait sur son brouillon : mieux vaut avoir l’impres-
sion d’en savoir un peu que pas du tout et le reste revien-
dra avec la confiance retrouvée. Ajoutons qu’un stress
peu sévère permet de stimuler la mémoire et de travailler
avec intensité dans le temps imparti.
Pour se relaxer, il faut adopter une ample respiration ven-
trale sur laquelle on focalise l’attention le temps que le
rythme cardiaque se calme. Le fait de boire permet d’évi-
ter de respirer trop rapidement.
Si vous avez fait tout cela, vous avez de très bonnes
chances de réussir votre examen.
La rédaction
EN ROUTE VERS LES EXAMENS
CONSEILS POUR MIEUX PREPARER SON EXAMEN
6. 6
En route vers les examens
Sujet : Doit-on
toujours respecter les
lois ?
Nous rappelons qu’il est attendu
du candidat la conceptualisa-
tion, la problématisation, l’argu-
mentation et la communication
consistant à utiliser une langue
claire et correcte.
CORRIGE
INTRODUCTION
L’homme vit dans deux
milieux différents : milieu phy-
sique et milieu social. Toute réalité
a ses lois propres. Les lois visent à
redresser l’homme dans un sens
contraire à son égoïsme. Alors il
serait contradictoire d’exiger de lui
le respect de ces lois. Dans ce cas,
ne serait-il pas paradoxal de faire
du respect des lois une exigence
morale dans la mesure où certains
gouvernants abusent du pouvoir.
D’abord que faut-il entendre par
« lois » ? Ensuite, pourquoi doit-
on toujours se conformer aux
règles établies ? Enfin, si elles sont
iniques, doit-on toujours conti-
nuer à les respecter ?
DEVELOPPEMENT
Le milieu social est rempli
de différences, de contradictions
et d’antagonismes exigeant la mise
en place des lois qui réglementent
tout. Mais que faut-il entendre par
« les lois » ?
La loi est une règle impé-
rative imposée par l’autorité d’une
société et dont le respect est obli-
gatoire sous peine d’une punition
par la marginalisation, l’exclusion,
l’emprisonnement, l’exil ou la mise
à mort. Dans ce cas, ne serait-il pas
contradictoire d’exiger le respect
des lois ?
Thèse
Dansl’Espritdeslois,Mon-
tesquieu écrit que les lois « sont les
rapports nécessaires qui dérivent
de la nature des choses ». D’après
l’histoire des idées, les lois peuvent
avoir des sources diverses. A l’état
de nature, dit Thomas Hobbes,
c’est le règne de la loi de la jungle,
c’est le règne « de la terreur ». Cette
situation ne pouvait pas durer. Le
contrat noué entre les hommes et
le souverain absolu, chargé de faire
respecter les lois, (le Léviathan)
est le suivant : « Vous me devez
respect absolu et crainte ; en re-
tour, je ne vous dois que protection
de vos personnes et de vos biens ».
Ces lois doivent être assimilées et
toujours présentes dans l’esprit des
citoyens. Mais elles sont sans im-
portance, dit Hobbes, s’il n’existe
pas de force qui impose au respect
de ces lois. « … les lois sont sans
pouvoir pour les protéger s’il n’est
pas un glaive entre les mains d’un
homme (ou de plusieurs) pour
faire exécuter ces lois ». Rousseau
aussi s’oriente dans cette direction
lorsqu’il pense que sans les lois,
pas de liberté. « LE PLUS FORT
n’est jamais assez fort pour être
toujours maître, s’il ne transforme
sa force en droit, et l’obéissance en
devoir ». On doit donc respecter les
lois pour vivre en sécurité, et aussi
pour être libre : « l’obéissance à la
loi qu’on s’est prescrite, est liberté »
ajoute Rousseau. Les premières
lois à respecter sont les lois de Dieu
qui sont traduites dans les Ecri-
tures saintes de la Bible et du Co-
ran. Il faut également respecter les
lois de la nature si l’on veut devenir
« comme maitres et possesseurs de
l’univers ». C’est sous cet angle qu’il
faudrait comprendre cette citation
de Bacon : «…on ne commande
à la nature qu’en lui obéissant ».
En conséquence, on doit toujours
respecter les lois si nous voulons
vivre pleinement en société. La
négation des lois et règles sociales
conduit à l’anarchisme. « Il est
interdit d’interdire » criaient les
grévistes de Mai 68. Les révoltés de
cette période ont peut-être raison.
Face à la répression des CRS et à
l’arrogance des gouvernants qui ne
voulaient plus aller dans le sens de
l’histoire en négociant avec les syn-
dicalistes et les fonctionnaires, ne
doit-on pas utiliser le « droit à la
résistance » que confère la Décla-
ration des droits de l’homme et
du citoyen du 26 Août 1789 ?
Antithèse
Notre conscience et notre
foi nous interdisent d’obéir aux
lois désuètes, arbitraires, iniques et
non conformes aux aspirations du
peuple. Il serait donc inintelligent
de suivre aveuglément ces lois. Le
but de la vie sociale est de créer
les conditions de bonheur indivi-
duel et collectif. Alors, si
la loi ne participe plus à
l’émancipationpopulaire,
il urge de la combattre
pacifiquement, pour les
partisans de la non-vio-
lence, avec les armes
pour les révolutionnaires
qui demandent de laver
la société de sa pourri-
ture. La mort de Socrate
est l’exemple d’une forme
de résistance à la domi-
nation des lois d’une
démocratie « bâtarde »
qui fait fleurir des vices
et pratiques qui ruinent
les vertus humaines.
Galilée aussi avait refusé
de suivre l’enseignement
du géocentrisme de la
scolastique et de l’Eglise.
Diogène Laerce marchait en plein
jour « une torche à la main à la
recherche d’un homme » dans une
société qui virait à la barbarie. On
a aussi l’impression que les lois ne
sont établies que pour protéger les
riches et les hommes de pouvoir.
C’est dans cette logique que Rabe-
lais dit ironiquement : « nos lois
sont comme toiles d’araignes … les
petits moucherons et petits papil-
lons y sont pris… les gros taons les
rompent(…) et passent à travers ».
Il faut que les gouvernants assi-
milent cet enseignement de Mon-
tesquieu : « Une chose n’est pas
juste parce qu’elle est loi (…) mais
elle doit être loi parce qu’elle est
juste ». Donc, il est important de
toujours avoir la possibilité d’exa-
miner les lois pour n’obéir que par
devoir et obligation et jamais sous
la contrainte.
Synthèse
Il est injuste d’établir des
lois qui n’auront comme objectif
que d’enchaîner le petit peuple.
CONCLUSION
Une société est un en-
semble d’individus qui sont sou-
mis aux lois, soit codifiées, soit
diffuses. Leur respect permet de
maintenir un équilibre et une jus-
tice. On doit donc toujours res-
pecter ces lois pour survivre dans
un milieu rempli de contradic-
tions parce que chaque membre
du groupe social cherche d’abord
à faire respecter ses intérêts, par-
fois par la brutalité. Le non respect
des lois risque donc de conduire
l’espèce humaine à sa perte. Mais
si elles ne prennent pas en consi-
dération les aspirations populaires,
c’est un devoir pour chacun de les
remettre en cause, de les réformer
et de les révolutionner.
M. BA, professeur de philosophie
au Lycée de Dahra
PHILOSOPHIE BAC 2014
Pour participer modestement aux préparatifs du Baccalauréat de 2015, nous proposons aux
candidats un corrigé de l’un des sujets de l’épreuve de philosophie de 2014.
La lutte est un sport de combat qui oppose deux adversaires qui
cherchent mutuellement à se mettre au sol afin de remporter la
victoire. Au-delà du simple plaisir qu’elle procurait jadis, elle
est devenue depuis peu une profession qui fait fantasmer et
rêver de nombreux jeunes en raison des immenses ressources
financières qu’elle draine. C’est tout le sens de cette probléma-
tique : « aujourd’hui, beaucoup de jeunes gens aspirent à être
des lutteurs professionnels.» En d’autres termes la lutte est de-
venue la principale attraction de la jeune génération.
Qu’est ce qui peut être à l’origine de cet engouement ?
Cet intérêt grandissant pour la lutte ne constitue-t-il pas un
handicap pour un pays en développement ?
L’argent et le bien matériel régissent le monde dans lequel nous
vivons et du même coup c’est eux qui forgent et déterminent
l’image que l’on se fait d’une personne. En effet, on accorde plus
d’intérêt et d’importance au statut financier d’une personne
qu’aux valeurs qu’elle pourrait incarner. Ainsi, on comprend
mieux que de nombreux jeunes soient obnubilés par le gain.
Depuis quelques décennies, le sport professionnel crée le plus de
fortunés qu’une toute autre profession. C’est ainsi que la lutte est
devenue un moyen rapide pour amasser beaucoup d’argent. En
effet, les lutteurs gagnent des centaines de millions lors de leur
combat. Dans un pays pauvre où le salaire minimum, frise cin-
quante mille francs, ces montants astronomiques peuvent faire
fantasmer les jeunes esprits. Pour preuve, les lutteurs tels que
Modou Lo, Balla Gaye gagnent parfois deux cent millions sur
un combat en plus des contrats publicitaires qui leur apportent
autant d’argent également.
La couverture médiatique dont bénéficie la lutte a largement
contribué à accroitre le succès que connaissent les lutteurs. Ces
derniers sont des célébrités et les cahiers, les journaux et maga-
zines à leurs effigies sont légion. Il existe des émissions de télé-
vision notamment « Bantamba ; Œil du tigre…» spécialement
consacrées à ce sport. Par ailleurs, on retrouve également des
quotidiens tournés et destinés à la lutte à l’image de « Sunu Lamb»
Tout cela concourt à entretenir l’aura de la lutte et à la populariser
davantage surtout auprès des jeunes de sorte que les lutteurs sont
érigés en modèle de réussite. Ils deviennent par conséquent des
références.
En résumé, on peut retenir que c’est la quête de l’argent et le
besoin de connaitre la gloire et de se bâtir une renommée qui
fondent l’engouement des jeunes pour la lutte. Toutefois au lieu
de profiter à une communauté, la lutte ne favorise-t-elle pas seu-
lement quelques individus hypothéquant le sort de toute une jeu-
nesse. En effet, sur les milliers de jeunes qui négligent leur for-
mation et leurs études au profit de la lutte, une infime minorité
réussira à atteindre le haut niveau qui est le signe de la consécra-
tion. La grande majorité de ces jeunes accroîtra le taux de chô-
mage et sans qualification, elle n’aura aucune chance de trouver
un emploi. On a l’habitude de dire que les jeunes constituent la
société active en passe de garantir le développement d’un pays,
à condition qu’elle soit qualifiée. Les sports quel qu’ils soient ne
peuvent porter le projet de développement, c’est plutôt la matière
grise qui peut le porter. Les secteurs, comme ceux des sciences
et techniques, l’agriculture auraient dû susciter cet engouement
auprès des jeunes. Des pays comme les Etats unis, le Japon et la
Chine doivent leur suprématie à la place qu’ils ont accordée à la
formation de leurs jeunes. La lutte monopolise toute l’énergie
d’une partie de la jeunesse qui se détourne des secteurs d’activités
qui auraient pu bénéficier à l’essor d’un pays. La pratique ou le
choix de la lutte n’est pas accompagné de formation parallèle. Les
études et la formation ne présentent aucun intérêt car c’est l’illu-
sion du gain instantané qui les attire. Il apparait que le peu d’inté-
rêt accordé aux études par les jeunes, le déficit de référence et le
choix de la facilité peuvent entraver le développement d’un pays.
Objet de toutes les attentions, la lutte professionnelle
est devenue, pour de nombreux jeunes la seule voie, à leurs
yeux, pour avoir une ascension sociale et acquérir du même
coup une renommée. Néanmoins, un risque demeure ; car cela
se fait au détriment d’une formation et d’une éducation qui
sont pourtant le socle majeur de l’émergence d’un pays. Dans
un souci d’équité, il serait souhaitable de formaliser le secteur
de la lutte pour que les retombées humaines et financières
profitent davantage à tous. Or, on note que l’engouement pour
la seule lutte éclipse de nombreuses disciplines qui méritent
pourtant autant d’attention qu’elle.
M.SY, professeur de français au CEM commune de Dahra
Corrigé français BFEM
SUJET : Aujourd’hui, beaucoup de jeunes gens
aspirent à être des lutteurs professionnels.
Comment expliquez-vous cet engouement ?
Pensez-vous que ce soit une bonne chose pour un
pays en voie de développement ?
7. 7
En route vers les examens
L’auteur de ce texte, Jacques Schlanger, est
un professeur de philosophie à l’Univer-
sité hébraïque de Jérusalem. Il a fait ses
études en France et a publié une dizaine
d’ouvrages dont « Objet idéels », «Une
théorie du savoir » ou « Solitude du pen-
seur de fond »etc. C’est un philosophe qui
s’est beaucoup intéressé à la question de
savoir d’où viennent et comment s’orga-
nisent des édifices que nous appelons des
philosophies, des sciences, ou plus géné-
ralement des théories. Dans ce texte juste-
ment, Schlanger démontre que la philoso-
phie est une activité (quoique théorique)
au même titre que les sciences, les métiers
ou les arts et que les philosophes sont
des spécialites de la construction d’idées
indispensables à notre existence quoti-
dienne.
C’est pour cette raison que, selon l’auteur,
c’est une erreur et une injustice de consi-
dérer la philosophie comme un monde
à part, abstrait et le philosophe comme
un être détaché du monde concret sans
contact avec la réalité. Ainsi pour dénon-
cer l’injustice et l’inexactitude d’une telle
vision qui ne serait qu’un préjugé, l’auteur
compare dans ce texte le philosophe à
l’homme de science et à l’artiste qu’il met
au même pied afin de rectifier notre re-
gard sur la philosophie.
Dès l’entame de son propos, l’auteur nous
expose un préjugé assez répondu selon
lequel la philosophie « n’est que le lieu des
outrances d’idées, le théâtres des délires de
l’esprit humain ». Autrement dit, la philo-
sophie n’est qu’un bavardage fécond, pro-
lifique ou les philosophes s’amusent à faire
part de leurs délires, c’est à dire des logo-
machies inintelligibles pour le commun
mortel. Ceci est un préjugé classique en
philosophie car depuis l’antiquité, le phi-
losophe a toujours été accusé de « vivre
dans les nuées »,caricaturé et raillé comme
un personnage égaré dans la foule, mala-
droit, au discours flou et délirant comme
celui d’un fou. En effet, les philosophes
sont « accusés » « d’être détachés, de la
réalité, d’être des penseurs en chambre
qui s’isolent dans leur tour d’ivoire et y
légifèrent » comme des sectaires vivant
dans un univers clos, d’où ils émettent des
vérités et des lois pour changer le monde.
Dans le même sillage, Schlanger rappelle
cette fameuse injonction faite en latin à
la philosophie et aux philosophes : « Pri-
mumviveredeindephilosophari»(Vivre
d’abord philosopher après), pour dire qu’il
est plus urgent et plus essentiel de vivre
que de philosopher et que cette dernière
n’est qu’un simple loisir d’hommes dé-
sœuvrés qui doit venir après les besoins
élémentaires nécessaires. Cette même
idée sera reprise par Aristote pour mon-
trer la gratuité et le caractère non utilitaire
de la philosophie à ses débuts : « Et ce qui
s’est passé en réalité en fourni la preuve :
presque toutes les nécessités de la vie,
les choses qui intéressent son bien-être
et son agrément avaient reçu satisfac-
tion quand on commença à rechercher
une discipline de ce genre» Métaphysique
A, 2. 982 b).Mais cela ne voulait point
dire que la philosophie ne sert à rien,
mais qu’elle est simplement une activité
libérale, critique, courageusement menée
par des hommes libres. Karl Marx, dans
la 11e
thèse sur Feuerbach fera la même
critique à la philosophie classique alle-
mande jugée trop théorique et incapable
de transformer de façon concrète la vie
des hommes : « Jusqu’ici les philosophes
n’ont fait qu’interpréter le monde de dif-
férentes façons, il s’agit maintenant de
le transformer » par l’action, la lutte et la
révolution et non par les idées et des in-
tentions. Après avoir exposé les critiques
adressées à la philosophie, l’auteur s’en dé-
marque vivement pour défendre une tout
autre idée.
Il commence par attaquer ce jugement fait
de la philosophie qui, dit-il, n’est ni juste
ni intéressant. Pour lui, il faut « consi-
dérer la philosophie comme une acti-
vité d’atelier, un atelier dans lequel des
artisans d’idées se livrent à des travaux
idéels» .Le propos est on ne peut plus
clair! Les philosophes ne sont rien moins
que des ouvriers travaillant une matière
appelée les idées». Ce sont des « forgerons
du concept ». Schlanger est convaincu que
les idées sont essentielles à la vie car dit-
il : « nous vivons dans les idées. Une per-
sonne qui n’aurait plus d’idées, plus du
tout, ne vivrait plus. Si nous imaginons
un être qui mange, boit, digère, dort,
etc., sans avoir jamais la moindre idée,
nous pouvons même nous demander si
c’est encore véritablement un humain»
Les grands entretiens du Monde Tome 2
page 9, propos recueillis par Roger Poll-
Droit. Les idées permettent à l’homme
de penser le monde dans lequel il vit et
vouloir vivre sans elles semble absurde
pour Schlanger. De même que, dit-il, per-
sonne n’ose demander à un peintre, à un
physicien et à un mathématicien de ne
pas vivre de leurs métiers respectifs ou
de leur art, car chez ces gens, vivre c’est
peindre, faire de la physique et des mathé-
matiques. La dernière question de l’auteur
sonne comme une réponse à ceux-là qui
veulent faire de la peinture, de la physique
et des mathématiques des métiers utiles
à leur propriétaires et à la société et qui,
par contre, veulent faire de la philosophie
un simple loisir, un délire de l’esprit, inu-
tile pour la société et qui ne fait qu’égarer
son auteur. L’auteur veut dire que la pro-
duction « d’œuvres philosophiques» est
un métier comme les autres car elle de-
mande autant d’audace, d’efforts et de tra-
vail que la production d’œuvre d’art ou la
réalisation d’œuvres scientifiques et tech-
niques : « Vouloir œuvrer dans le monde
des idées est en effet plus audacieux qu’il
n’y parait. Il faut de l’endurance, de la
résistance pour être philosophe. Il faut
s’obstiner, s’acharner ; la philosophie est
une activité difficile qui demande du ca-
ractère. Ce jeu et cette audace ont direc-
tement trait à notre manière de vivre et
engagent, en fin de compte, toute notre
existence.» Idem page 8
En fin de compte, on peut dire que Schlan-
ger a voulu ici régler son compte avec tous
ces détracteurs qui ont accusé la philoso-
phie d’être inutile en comparaison avec les
autres activités comme les sciences par
exemple. Il a voulu défendre, la philoso-
phie, son métier tout en montrant la spé-
cificité. En effet, la philosophie ne saurait
rivaliser avec les sciences ou les autres ac-
tivités dans le domaine de l’efficacité pra-
tique car sa vocation première est de réflé-
chir et non d’agir. Elle restera, dira Hegel,
cette « chouette de Minerve qui prend son
envol à la tombée de la nuit »car son rôle
est de prendre son temps pour réfléchir
sur l’action des autres. L’erreur serait donc
de vouloir faire jouer à la philosophie
un rôle qui n’est pas le sien, il s’agit plu-
tôt de lui laisser sa place dans ce monde
qui a tant besoin d’elle : « jugée avec les
critères des techniques et des sciences, la
philosophie apparait comme inutile» dit
Pierre Fougeyrollas. Oui, notre monde
est de plus en plus troublé et a de plus en
plus besoin qu’on se penche sur lui pour
le penser clairement pour mieux le com-
prendre ; et cela ne peut se faire sans une
connaissance des idées qui le gouvernent.
Par exemple, l’idée de mondialisation
ne mérite-t-elle pas d’être expliquée
dans toutes ces différentes significations
si nous voulons savoir quelle est notre
place dans ce monde ? Penser n’est donc
jamais une activité vaine car c’est ce qui
nous sépare du monde animal. Cela nous
amène à méditer ce propos de Descartes
qui fait de la réflexion philosophique la
marque de la grandeur de l’homme : « les
bêtes brutes, qui n’ont que leur corps à
conserver, s’occupent continuellement de
quoi le nourrir ; mais les hommes, dont
la principale partie est l’esprit, devraient
employer leurs principaux soins à la
recherche de la sagesse, qui en est la vraie
nourriture »
T.GUEYE professeur de philosophie au lycée de
Dahra
COMMENTAIRE DE TEXTE PHILOSOPHIQUE BAC 2014
AUTEUR : Jacques Schlanger
I.READING COMPREHENSION (8 marks)
A. Matching: Some statements to the personalities mentioned in the text are
are reformulated below. As in the example, indicate who said what. (0.5 x 4= 2
marks)
Reformulated statements PERSONALITIES
1. Mandela Will be remembered as an exceptional man. Bill Clinton
2. In spite of our frequent disagreement Mandela and I usually managed to arrive at a compromise. F.W.de Klerk
3. There is little chance that another Mandela appears somewhere in the world. Obama
4. He used to face injustice and violence standing as a hero to all victims Roslyn Brock
5. Everywhere in the world, Mandela was taken as an example. Ban Ki-Moon
B. True or False and justification
Mandela’s death came as a surprise.
6. False: “His death at age 95 was not unexpected”
Mandela’s fight was exclusively non-violent.
7. False: “not because he had never surrendered to rage or violence”
Mandela’s eloquence was his major fighting strategy
8. True: «Nelson Mandela’s ability to use words to breathe life into his cause was one
of his most powerful weapons in the struggle for black equality in South Africa”
C. Translation: find in the text equivalent for the following sentences
statements Passages in the text
Mandéla a mis en jeu tout ce qu’il avait de plus cher. 9. “Mandela played with the highest stakes”
Il incarnait la bravoure 10. “Mandela was the embodiment of courage
Un principe pour le lequel je donnerai ma vie 11. “It is an ideal for which I am prepared to die”
D. Referencing: what or whom do these words refer to?
12. His own (par 2): Obama’s
ANGLAIS 1/114 G 07 A01 Series: L1a-L1b-L’1-L2 : LANGUE VIVANTE I Epreuve du 1ergroupe
CORRECTION PAPER
8. 8
EXEMPLEDECOMMENTAIREDIRIGE(BAC2014)
INTRODUCTION
Le candidat doit présenter une
introduction comportant la pré-
sentation du texte et de l’auteur
le contexte historique et le plan
car le résumé fait déjà l’objet de
question.
Exemple :
Le texte est un extrait de la contri-
bution de Lakroum à « l’Afrique
occidentale au temps des fran-
çais : colonisateurs et colonisés
(1860-1960) aux pages 188-189.
Cet œuvre placée sous la direc-
tion d Coquery-Vidrovicht fut
publiée à Paris aux éditions La
Découverte en 1992.
Après la seconde guerre mon-
diale, la France qui était
contrainte par un contexte inter-
national favorable à la décoloni-
sation, tentait souvent d’affaiblir
les colonies pour poursuivre
la domination après l’indé-
pendance, mais sous une autre
forme. C‘est dans ce contexte que
Gaston Deferre, ministre français
d’outre-mer, propose la loi-cadre
le 21 mars 1956 pour briser l’uni-
té des colonies au sein de l’AOF
et empêcher ainsi une indépen-
dance dans l’unité.
Alors, pour une meilleure ana-
lyse des effets de cette loi-cadre
évoqués dans le texte, nous tente-
rons de répondre aux questions.
Réponse aux questions
1°/ Résumé:
En 1956, la loi-cadre de Deferre
accéléra la balkanisation. Elle
impliqua également une décen-
tralisation politique transférant
le pouvoir local aux partis. Af-
faibli, le nationalisme africain
revendiqua une indépendance
dans l’unité. Cependant, ce fédé-
ralisme ne fut que le rêve de rares
nationalistes comme Senghor et
Modibo Keita qui eurent tenté
d’unir, sans succès, le Sénégal et
le Soudan dans la Fédération du
Mali en 1959.
2°/ Pour cette question, le can-
didat doit proposer un titre et le
justifier pour prouver sa bonne
compréhension du texte.
Exemple : Le texte peut avoir
comme titre : L’AOF après la loi-
cadre. En effet, dans le texte, l’au-
teur nous parle des conséquences
de la loi-cadre et de la réaction
des nationalistes africains à
l’époque.
3°/ Pour commenter un passage,
il faut le comprendre d’abord.
Pour ce faire, il faut une bonne
analyse du passage. Alors, le can-
didat doit d’abord comprendre
que la phrase est constituée de
trois propositions dont derrière
chacune il y a des faits histo-
riques à rappeler. Alors, il doit :
Expliquer pourquoi l’auteur dit
que « C’était compter sans le
nationalisme » : affaiblissement
du nationalisme à l’échelle de
l’AOF, division de la classe poli-
tique africaine, introduction du
suffrage universel dans chaque
territoire, mise en place d’une
assemblée et d’un exécutif local ;
Rappeler les luttes syndicales
et politiques des années trente :
conditions difficiles des indi-
gènes, mise en place des syndi-
cats (la CGT, l’UGTAN, la FO,
etc.) et émergence de leaders
politiques ;
Expliquer le développement
du nationalisme africain après
la seconde guerre mondiale :
démystification de l’homme
blanc, contexte international
favorable.
4°/ Pour cette question, le can-
didat doit rappeler brièvement
l’histoire de la Fédération du
Mali.
- Les dangers de la balka-
nisation qui constituent
les facteurs ;
- Fondation de la Fédéra-
tion en septembre 59 et
l’accord De Gaulle à St.
Louis en décembre 59 ;
- Proclamation de l’indé-
pendance de la Fédéra-
tion du Mali le 20 juin
1960.
- Divergences entre diri-
geant sénégalais et sou-
danais ;
- Divorce consommé la
nuit du 19 au 20 Août
1960.
CONCLUSION
Ce texte de LAKROUM imprime
à la période un impact majeur.
Son étude permet à la généra-
tion actuelle de bien comprendre
le contexte de décolonisation en
Afrique occidentale, en parti-
culier comment la France a su
réussir la balkanisation de l’AOF
avant les indépendances des an-
nées cinquante et soixante. Ce-
pendant, cette contribution allait
être beaucoup plus riche en en-
seignement s’il était plus ouvert
aux contenus de la loi-cadre et
aux divergences qui ont écourté
l’expérience fédérale du Soudan
et du Sénégal.
Par ailleurs, cette balkanisation
est perçue par beaucoup d’obser-
vateurs comme l’un des facteurs
de la pauvreté et de la dépen-
dance actuelle de l’Afrique.
SECK JUNIOR,
PROFESSEUR HG
LYCEE DAHRA
En route vers les examens
13. Whom abandoning (par4): Mandela
14. We were (par 8): F.W. de Klerk and Mandela
II.LINGUISTIC AND COMMUNICATIVE COMPETENCE (6 marks)
E. This passage is about Nelson Mandela’s years in prison. Reorder it meaningfully. Provide punc-
tuation and capitalization (0.5x 4 =2 marks)
15 «I went for a long holiday for 27 years, » said Nelson Mandela of his years in prison. This was
another example of ironic humor for which South Africa’s first black president was famous.
F React meaningful to each situation by using the word or phrase given. (0,5x 3= 1.5 mark)
(Various other reactions are possible)
Situation 16: Thanks to his strong devotion, Mandela freed his nation from Apartheid
Reaction: If Mandela hadn’t been that devoted, South Africa would have found it hard to free from
apartheid.
Situation 17: African leaders don’t know what to do to have long-lasting peace.
Reaction: In my opinion, Africans have to find better leaders with strategies based on peace and
political stability.
Situation 18: F.W. deKlerk showed leadership and realism
Reaction: Had he shown less leadership and realism, Mandela wouldn’t have been freed at that time.
G Word building: Use the right form of the word in brackets (0.5 x 3 = 1.5 mark)
Mandela’s death occurred after a long illness at the age of 95. His life was devoted to
an endless fight against racial discrimination and social inequality. He won admiration
around the world when he preached reconciliation after being freed from almost three
decades of imprisonment.
H Complete with the right preposition
22. Today, most of Africans are not satisfied with their leadership.
23. Authorities should never deprive people of their civil rights.
III.WRITING (6 marks)
TOPIC 1: Unlike most African leaders who remain unpopular in people’s memories,
Elson Mandela is unanimously praised worldwide. What, in your opinion, makes him so
charismatic and the other leaders so poorly remembered?
Topic 2: “Your school’s English Club is planning to send a correspondence (e-mail or
letter) to the embassy of South Africa in Senegal. Write your correspondence in about
100 words.
In this last stage (the essay writing), the student have to write a production of about 150
words. Whatever the topic, there are certain points the examiner will appreciate on the
copy:
1. The content and the organization
2. The coherence and the cohesion
3. The originality and accuracy
M.M.NDAO,
Professeur d’anglais au Lycée de Sagatta Djoloff
CORRECCIÓN
I. COMPRENSIÓN DEL TEXTO (8 puntos)
1. Lo esencial del texto: (3 puntos)
Blanca Thiebault y Montserrat Serra dos cooperantes secuestradas du-
rante 645 días en Somalia van a ser liberadas. Pero su liberación, como el
secuestro se hizo con mucha discreción. Médicos sin Fronteras encargado
de las negociaciones afirmó que ellas estaban sanas. Las autoridades por
su parte confesaron lo difícil que era tener informaciones sobre su rescate.
Por el momento, ningún movimiento ha reivindicado la responsabilidad
del secuestro. Sin embargo, se sospecha a los terroristas de Al Shabab, de
la red de Al Qaeda.
2. Verdadero o falso y justificación: (3 puntos)
a. Sólo el gobierno español negoció para la liberación de las cooperantes
Falso: En el texto se dice que Médicos sin Fronteras con el apoyo del cen-
tro Nacional de la inteligencia se encargaron de las negociaciones.
b. Los periodistas hicieron mucho ruido con el secuestro de las coope-
rantes.
Falso: En el texto se dice que durante los 21 meses del secuestro, las infor-
maciones han sido escasas. - La noticia, de su liberación se difundió ayer
con la misma discreción.
c. Al Qaeda organizó el secuestro de las cooperantes
Falso: El texto dice que hasta ahora, ninguna organización ha reconocido
oficialmente la autoría del secuestro.
3. Sinonimia: (2 puntos)
a. Las negociones: las gestiones; b. la liberación: el rescate; c. estorbar:
entorpecer;
d. la vuelta: el regreso
II. COMPETENCIA LINGÜÍSTICA (6 puntos)
1. Escribo en letras la cifra. (1 punto)
645 ® seiscientos cuarenta y cinco
2. Digo de otra manera lo subrayado. (1 punto)
a. Las dos estaban en buen estado de salud.
Ambas estaban en buen estado de salud.
b. Están ofreciendo todo el apoyo necesario con el objetivo de que el regre-
so se produzca cuanto antes.
Están ofreciendo todo el apoyo necesario para que el regreso se produzca
cuanto antes.
3. Pongo la frase en voz activa. (1 punto)
- El vehículo en el que viajaban fue atacado por un grupo de asaltantes.
®Un grupo de asaltantes atacó el vehículo en el que viajaban.
4. Pon en pasado la frase. (1,5 punto)
- Ellos están ofreciendo todo el apoyo necesario con el objetivo de que el
regreso se produzca cuanto antes.
- Ellos estaban/estuvieron ofreciendo todo el apoyo necesario con el obje-
tivo de que el regreso se produjera / produjese cuanto antes.
5. Pasa al estilo indirecto la frase. (1,5 punto)
- “Ayer, aun no me lo podía creer, vivo uno de los días más felices como
alcalde” declaró él.
- Él declaró que la víspera, aun no se lo podía / había podido creer, que
vivía / vivió uno de los instantes más felices como alcalde.
III. EXPRESIÓN PERSONAL (6 puntos)
A la apreciación del corrector que debe tomar en cuenta la metodología,
el número de líneas, los argumentos, la coherencia de las ideas y la correc-
ción de la lengua .
M.R.DIATTA, professeur d’espagnol au lycée de Dahra
ESPAGNOL 1/1 14 G 09 A01
Séries : L1a-L1b-L’1-L2
LANGUE VIVANTE I Epreuve du 1er groupe