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                                   Office de la Formation Professionnelle
                                      et de la Promotion du Travail




                                   Module : Marketing

                               FiliÚre : T.S.G.E 1Année




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Le marketing

Chapitre introductif :

Introduction :

         D’importation anglo-saxonne, le mot marketing n’apparaüt dans le
langage     des     gestionnaires        marocains   qu’au   dĂ©but   des   annĂ©es   80.
Actuellement, le terme officiel de mercatique, qui a pourtant une racine latine
ancienne identique (merx, mercis qui signifie «marchandise ») progresse
difficilement chez les spécialistes que chez les non-spécialistes.
         Le succùs du marketing doit beaucoup au cortùge qui l’accompagne.
Ce succĂšs traduit Ă©galement un profond bouleversement dans la gestion
quotidienne des entreprises. Son extension Ă  divers domaines (marketing
politique, marketing humanitaire, marketing culturel
) qui eut jadis paru
hĂ©rĂ©tique, est considĂ©rĂ©e aujourd’hui comme un phĂ©nomĂšne tout Ă  fait
acceptable, voire convenable.
         De fait, le contenu et la définition du marketing évoluent en fonction
du contexte économique, environnemental dans lequel se déploient les
activitĂ©s humaines. C’est ce que nous nous efforcerons de montrer Ă  partir
du rappel de quelques dĂ©finitions avant d’envisager les dĂ©fis actuels
auxquels il est confronté.


    I-     Aux origines du marketing : les Etats-Unis.

    La création et le développement du marketing aux Etats-Unis, nation
pionniĂšre en ce domaine, s’explique par la conjonction de trois phĂ©nomĂšnes
essentiels qui s’y manifestĂšrent prĂ©cocement :
-   le bien-ĂȘtre matĂ©riel du consommateur
-   la concentration des entreprises et l’intensification de la concurrence
    (locale, nationale puis internationale),
-   La constitution d’importantes chaünes de distribution.
         Les premiers cours de marketing, consacrĂ©s principalement Ă  l’étude
des structures de la distribution des biens aux USA furent dispensé en 1902 à
l’universitĂ© du Michigan. A partir de 1910, la notion de marketing va englober
l’étude de divers aspects de commerce et de l’industrie tels que la vente, le
crĂ©dit et la publicitĂ©. Et ce n’est que vers les annĂ©es 1950 que la gestion
marketing va ĂȘtre envisagĂ©e comme un ensemble cohĂ©rent.


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II- DĂ©finitions :

    Le concept marketing Ă  fait l’objet de nombreuses dĂ©finitions diffĂ©rentes.
Les dĂ©finitions traditionnelles et basiques mettent l’accent sur sa double
dimension :
-   Un «état d’esprit » orientĂ© vers la satisfaction des dĂ©sirs du client qui
    doit inspirer le comportement de tous les membres de l’organisation.
-   La mise en place et l’utilisation de techniques qui doivent permettre à
    l’entreprise de crĂ©er, de dĂ©velopper ou tout simplement de conserver ses
    clientĂšles.
« 
 le marketing c’est l’ensemble des moyens dont disposent les entreprises
en vue de crĂ©er, de conserver et de dĂ©velopper leurs marchĂ©s ou, si l’on
préfÚre leurs clientÚles » Mercator, Dalloz, P2
« La mercatique est un Ă©tat d’esprit et des techniques permettant Ă  une
entreprise de conquérir des marchés, de les conserver et de les développer »
le marketing, Chotard Ă©diteur.


III- les dimensions de base du marketing :

       Pour définir le concept du marketing on a souvent utilisé des notions
tels que : philosophie des affaires, Ă©tat d’esprit, orientation ou optique.
Les quatre dimensions de base de marketing sont :
-   une logique
-   une démarche méthodique
-   une fonction
-   un ensemble de techniques


1- une logique :
    D’une maniùre concrùte, le marketing se propose comme une logique
pour la gestion des organisations. En d’autres termes, on considĂšre que l’état
d’esprit marketing est une maniùre de raisonner              pour observer le
fonctionnement d’une organisation et construire cette stratĂ©gie.
    Dans cette logique on trouve le principe essentiel suivant : « une
organisation est un systÚme ouvert sur son environnement sa survie dépend
d’une adaptation permanente aux Ă©volutions de cet environnement.




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2- une démarche méthodique :

      La dĂ©marche marketing peut ĂȘtre dĂ©finie de la maniĂšre suivante «le
marketing est le processus social, orienté vers la satisfaction des besoins et
dĂ©sirs d’individus et d’organisations par la crĂ©ation et l’échange volontaire et
concurrentiel des produits et services gĂ©nĂ©rateurs d’utilitĂ©s ». Cette
définition met en relief trois concepts essentiels en marketing : besoins,
produits et Ă©changes.


a- La notion de besoin : un besoin nĂ© d’un sentiment de manque liĂ© Ă  la
      condition humaine. Maslow a classé les besoins fondamentaux en 5
      catégories :
     Besoin physiologique : dormir manger

     Besoin de sĂ©curitĂ© : protection

     Besoin d’appartenance : famille, amis

     Besoin d’estime : respect de soi mĂȘme, prestige

     Besoin d’accomplissement
En matiÚre de marketing on établit une distinction entre besoin, désir et
demande.
-      Un désir, concerne un moyen privilégié de satisfaire des besoins
       fondamentaux exp. J’ai besoin de manger et je dĂ©sire une pomme. J’ai
       besoin de me vĂȘtir et je dĂ©sire un costume Pierre Cardin.
A l’inverse des besoins, les dĂ©sirs sont en nombre illimitĂ©s et culturellement
différenciés.


b- La notion du produit : au sens large, «un produit peut ĂȘtre dĂ©fini comme
      toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir » la notion de
      produit Ă©voque le plus souvent des biens tangibles.


c- La notion d’échange : l’échange peut ĂȘtre dĂ©fini comme l’acte qui consiste
      à obtenir quelque chose de quelqu’un en contrepartie d’autre chose. La
      notion d’échange conduit naturellement Ă  celle du marchĂ©. Pour P. Kotler
      «un marchĂ© est constituĂ© par l’ensemble des clients capables et dĂ©sireux
      de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un
      désir à travers un produit ».




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3- Le marketing une fonction :

       ConcrÚtement pour mettre en application la démarche marketing, le
marketing se conçoit comme la fonction par lequel l’entreprise ou toute autre
organisation cherche à s’adapter à un environnement.
       Dans ce sens l’entreprise est Ă  considĂ©rer comme un systĂšme ouvert
sur son environnement. De ce fait on estime           que la logique marketing
s’articule sur une dĂ©marche mĂ©thodique pour dĂ©gager les moyens propres
en vue de rĂ©pondre aux objectifs de l’entreprise Ă  travers la satisfaction de la
demande.


4- Le marketing ensemble de techniques :

       Le marketing peut ĂȘtre identifiĂ© Ă  un ensemble de techniques tels que
l’étude de marchĂ©, les prĂ©visions, la publicitĂ© promotion, la vente, la
distribution

       Dans ce sens le marketing est perçu comme un Ă©tat d’esprit, une
méthode, un ensemble de techniques permettant de conquérir puis de
conserver une clientĂšle rentable.


IV- Les optiques du marketing management :
1- le concept du marketing management :

       Selon P. Kotler «le marketing management consiste a planifier et
mettre en Ɠuvre l’élaboration, la tarification, la promotion et la distribution
d’une idĂ©e, d’un produit ou d’un service en vue d’un Ă©change mutuellement
satisfaisant pour les organisations comme les individus ».
    Cette définition met en relief les éléments suivants :
-   Les différentes étapes du processus : analyse, planification, mise en
    Ɠuvre et le contrîle ;
-   Le champ ouvert par le marketing management : idée, produit, service ;
-   Le rĂŽle central de la notion d’échange
-   L’objectif poursuivit : satisfaire les partenaires de l’entreprise.
    En fin signalant que le terme management désigne tout ce qui est
nĂ©cessaire pour mieux gĂ©rer l’entreprise.




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2- les optiques du marketing management :

       D’aprùs P. Kotler cinq optiques sont à la disposition de l’entreprise
dans la gestion de leurs activitĂ©s d’échange.

                              a- l’optique production :
       Elle donne la prioritĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la productivitĂ© et Ă 
l’augmentation de la production : en d’autres termes l’optique production est
basĂ©e sur l’idĂ©e suivante : produire en masse pour diminuer le prix de revient
et vendre au bon marché.
       Selon cette approche les producteurs s’intĂ©ressent avant tous Ă 
l’amĂ©lioration de rendement et donne la prioritĂ© Ă  la production.
                                  b- l’optique produit :

       Pour P. kotler l’optique produit est fondĂ© sur l’hypothĂšse selon laquelle
le consommateur préfÚre le produit qui lui offre la meilleure qualité et la
meilleure réputation.
       L’entreprise orientĂ©e vers le produit doit se consacrer en prioritĂ© Ă 
l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de sa production


                                   c- l’optique vente :

       Selon cette optique les entreprises orientent leurs efforts vers la mise
en place d’instruments destinĂ©s Ă  amĂ©liorer la vente afin de prĂ©server leur
part de marchĂ© dans une Ă©conomie de concurrence. En d’autres termes
l’accent est mis sur la publicitĂ©, la promotion des ventes sur les circuits de
distribution et sur la politique des marques.
       Le but immĂ©diat des entreprises qui adoptent l’optique vente est de
vendre ce qu’elles peuvent produire plutît que de produire ce qu’elles
pourraient vendre.


     Production                            Vente &          Bénéfices tirés
          de                              promotion         du volume des
     l’entreprise                                           ventes




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d- l’optique marketing :

       « L’optique       marketing        considĂšre      que   la   tĂąche     primordiale      de
l’entreprise est de dĂ©terminer les besoins et dĂ©sirs du marchĂ© cible et de
produire des satisfactions désirées de façon rentable car plus efficace que la
concurrence».

        Besoins et
                                         Marketing                        Bénéfices tirés
        désirs des
                                         «intégré »                       de la satisfaction
         clients                                                          des clients


       Dans l’optique marketing il sera nĂ©cessaire non seulement d’obtenir
des informations sur les marchĂ©s mais Ă©galement de dĂ©finir un plan d’action
commerciale. Le plan d’action commercial consiste à prendre à l’avance un
ensemble de décisions pour le futur.
       Le marketing intégré est la coordination entre les différents variables
d’action commerciale tels que la force de vente, la publicitĂ© et promotion


                      e- l’optique marketing sociĂ©tale :

       D’aprĂšs P. Kotler : « L’optique marketing reconnaĂźt que la tĂąche
prioritaire de l’entreprise est d’étudier              les besoins et dĂ©sirs des marchĂ©s
visés et de faire en sorte de les satisfaire de maniÚre plus efficace que la
concurrence,       mais     aussi d’une            façon qui   prĂ©serve     le    bien-ĂȘtre    du
consommateur et de la collectivité.
En bref, le marketing sociĂ©tal invite l’entreprise Ă  tenir compte de trois
Ă©lĂ©ments essentiels dans l’élaboration de ses dĂ©cisions commerciales :
-   Les besoins et l’intĂ©rĂȘt du consommateur ;
-   les objectifs de l’entreprise
-   Le bien-ĂȘtre social des consommateurs et de la collectivitĂ©.




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L’évolution du concept du marketing

              Avant 1960            1960-1970           AprĂšs 1970        AprĂšs 1980
                                    Consommateur        Les
Marketing Sur la                    (l’acte de          ressources
                                                                          individu
centré        production            consommation        (crise
                                    est important)      d’énergie)
                                                                          Co-marketing.
                                                        Démarketing Marketing              axé
Pour          vendre                Marketing           (freinez       la sur :
                                                        demande)             l’individu
                                                                             la sociĂ©tĂ©
              Consommatio                               Maintien     de
                                    Satisfaction du                       Bien      ĂȘtre   du
Objectif      n (stimuler la                            la
                                    consommateur                          citoyen
              demande)                                  satisfaction
                                                                          Recherche d’un
                                                                          consensus.
                                    DĂ©veloppement
                                                        Gestion de la Concilier entre
méthodes publicité                  du produit
                                                        demande           marketing et
                                    (optique produit)
                                                                          marketing
                                                                          sociétale.




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Chapitre II :                          La Notion du marché
Introduction :

I- Les définitions et la délimitation du marché :
D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on dĂ©finit un marchĂ© comme l’ensemble des offres
et des demandes relatives Ă  un produit ou Ă  un service. Dans un optique
marketing, qui privilégie la demande, on le définit, à la suite de Kotler,
comme «l’ensemble des individus et des organisations qui sont les acheteurs
rĂ©els ou potentiels d’un produit ou d’un service».
Les marchés présentent de grandes différences (exemple : le marché de la
brosse Ă  dent et celui de l’ordinateur personnel) et chaque marchĂ© possĂšde
des propriétés spécifiques.
Pour bien étudier un marché, il suffit de se poser les questions classiques.
-     Quoi (qu’achĂšte le marchĂ©, quel produit) ?
-     Qui (qui achĂšte le produit) ?
-     Pourquoi et comment (achĂšte-t-il le produit) ?
-     OĂč (achĂšte-t-il) ?
-     Quoi : quels produits ?
Il s’agit d’aboutir Ă  une dĂ©finition suffisamment fine pour pouvoir identifier
les entreprises concurrentes, se doter d’outils de suivi et contrĂŽler l’évolution
de ses performances sur ledit marché.
     Qui ?
Il ne suffit pas d’identifier les acheteurs mais Ă©galement les utilisateurs et/ou
les prescripteurs
     Pourquoi ?
La réponse à cette question fournit les développements les plus riches de la
pensée et des techniques mercatiques. Elle fait appel aux théories de la
motivation et du comportement du consommateur.
     Comment ?
A quelles occasions consomme-t-on le produit ?
Des modalités de la consommation du produit dépendent de nombreuses
variables        marketing :        compagne          de   communication,   calendrier   des
promotions

     OĂč ?
Par quels canaux le produit peut-il ĂȘtre mis Ă  la disposition du
consommateur ? Quelles sont les voies d’acheminement optimales ? La vente



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directe, le commerce traditionnel, la crĂ©ation d’un rĂ©seau de distribution
spécifique et original, autant de possibilités dont il faut tester les
performances.
II- les concepts clés :
Dans l’entreprise, de nombreux vocables sont utilisĂ©s pour qualifier un
marché.
1- le marché potentiel :
Il recouvre l’ensemble des consommateurs, des utilisateurs des usagers
possibles d’un bien ou d’un service, qui ont le dĂ©sir et les moyens de se
procurer ce bien ou ce service. On dit aussi : clientĂšle potentielle.


2- le marché théorique :
Ensemble des consommateurs, des utilisateurs, des usagers d’un bien ou
d’un service ayant le dĂ©sir de se procurer ce bien ou ce service.
3- le marché actuel :
L’ensemble des consommateurs, des utilisateurs des usagers actuels d’un
bien ou d’un service.
4- le marchĂ© de l’entreprise :
Ensemble des marchés théoriques des biens ou des services vendus par
l’entreprise.
En plus de ces concepts, les gestionnaires s’intĂ©ressent aux marchĂ©s
suivants :
5- le marché des biens de substitution :
En marketing on doit prendre en considération, non seulement la
concurrence inter-marques, mais aussi la concurrence inter-produit.
6- le marché des biens complémentaires :
Il s’agit des biens dont la demande est liĂ©e : exemple, la demande des
produits surgelĂ©s et l’équipement en congĂ©lateurs.
III- autres concepts utilisés :
1- le marché principal :
C’est l’ensemble des produits semblables et directement concurrents.
2- le marché environnant :
C’est l’ensemble des produits de natures diffĂ©rentes du produit principal,
mais satisfaisant les mĂȘme besoins et les mĂȘme motivations dans les mĂȘme
circonstances.




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3- le marché générique :
Ce sont tous les produits liés au genre du besoin satisfait par le produit
principal.
4- le marché support :
C’est l’ensemble des produits dont la prĂ©sence est nĂ©cessaire Ă  la
consommation du produit étudié.
Quelques exemples :
Marché principal          Marché                   Marché support   Marché générique
                          environnant
                          Stylo Ă  encre
                          Stylo feutre
Stylo Ă  bille                                      Le papier        L’écriture
                          Machine Ă  Ă©crire
                          Micro-ordinateur
Voyage organisé à Voyage libre à                   Les moyens de
                                                                    Le tourisme
l’étranger                l’étranger               transport
Tissus en coupure La confection                    Couture          Le textile
                                                   Jupe, robe,      Habillement
Collants                  Chaussettes
                                                   pantalons
       féminin
Rasoir électrique         Rasoir à lames           La barbe         La beauté


IV- les diffĂ©rentes catĂ©gories d’acheteurs :
Une étude publique permet de distinguer au sein du marché principal
plusieurs catégories ou strates de populations : les usagers réels et les
consommateurs potentiels.
1- les non-consommateurs absolus N.C.A. :
Ensemble des personnes physiques ou morales qui n’ont nullement la
nĂ©cessitĂ© ou la possibilitĂ© de consommer ou d’utiliser un bien ou un service
donné.
2- les non-consommateurs relatifs N.C.R. :
Ensemble des personnes physiques ou morales qui n’achùtent pas un bien ou
un service quel que soit le motif de leur abstention (manque de pouvoir
d’achat, ignorance ou mĂ©connaissance du produit
).
3- le marchĂ© d’un produit ou d’un service :
Ensemble des acheteurs actuels ou potentiels d’un produit ou d’un service
qui se trouve sur un territoire déterminé.




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V- les cinq grandes catégories de marché :
En fonction de la destination du produit et de la spécificité des
caractĂ©ristiques de l’achat, on peut distinguer cinq grandes catĂ©gories de
marché.
1- le marché des consommateurs :
-     produits destinés à une consommation personnelle,
-     acheteur et utilisateurs du produit sont confondus (généralement)
2- le marché des entreprises :
-     produit utilisĂ© Ă  la fabrication d’autres biens
-     Acheteurs        =       «centre      d’achat»       comprenant   des      membres    aux
      compétences diverses (technicien, financier, commercial
).
3- le marché de la distribution :
-     produit destinĂ© Ă  ĂȘtre revendu en l’état,
-     techniques d’achat «élaborĂ©es» (nĂ©gociations difficiles
)
4- les marchés publics :
-     produits      destinĂ©s       Ă    assurer        le   fonctionnement   de    l’organisation
      (collectivité locale, régionale), utilisés par des membres ou transférés à
      ceux dont elle a la charge,
-     ProcĂ©dures d’achat rigoureuses (appel d’offres
).
5- le marchĂ© Ă  l’exportation :
-     produits utilisés pour des raisons relevant des quatre cas précédents,
-     ProcĂ©dures d’achat spĂ©cifiques.
N.B. une entreprise peut s’adresser à une ou plusieurs de ces grandes
catégories de marché.
Une entreprise fabriquant des micro-ordinateurs peut s’adresser directement
aux particuliers, aux entreprises (pour la gestion de production par exemple)
aux administrations ou à l’exportation.
VI- l’évolution d’un marchĂ© : la notion de part de marchĂ©
(PDM) :
L’évaluation de la taille d’un marchĂ© permet Ă  l’entreprise de dĂ©terminer sa
position concurrentielle. Compte tenu du retard avec lequel sont connues ces
données, il est souvent opportun de procéder à des évaluations à partir de
sources internes et /ou de solliciter le systùme d’information mercatique.
Il est essentiel pour une entreprise de connaßtre sa (ses) part(s) de marché.
Le marchĂ© de la tablette de chocolat s’est Ă©levĂ©, en 1993, Ă  4.35 milliards
pour 120000tonnes commercialisées. Le marché des tablettes représente
45% (en valeur) du marché des produits de chocolat.


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On peut calculer la PDM en volume et en valeur.
     part de marchĂ© en volume =                volume de la marque    x 100
                                          volume total commercialisé
     part de marchĂ© en valeur =              CA de la marque    x 100
                                         CA total des marques
VII- les agents du marché :
Les agents économiques qui interviennent sur le marché sont trÚs divers :
1- les acheteurs :
Il est Ă  retenir que l’acheteur ou le consommateur individuel ne peut ĂȘtre
considĂ©rĂ© de façon isolĂ©e. On distingue dans l’acte d’achat :
       Celui qui influence l’achat (le prescripteur ou le guide d’opinion) ;
       Celui qui prend la dĂ©cision ;
       Celui qui rĂ©alise l’acte d’achat au point de vente ;
       Celui qui paye ;
       Celui qui consomme ;
       Celui qui entretien et rĂ©pare.
Chaque bien ou service lorsqu’il est achetĂ© exigera l’étude du comportement
d’agents divers :
       Les prescripteurs qui conseillent, recommandent ou prescrivent un
          produit (les mĂ©decins, l’esthĂ©ticien, les enfants
)
       Les leaders d’opinion, personnes qui par leur position sociale exercent
          une influence sur le comportement de l’acheteur(les vedettes, les
          stars, les athlĂštes).
       Les membres de la famille ou les groupes auxquels appartient
          l’individu.
2- les offreurs :
Il peut s’agir d’une entreprise ou d’un ensemble d’entreprises offrant un
produit ou un service plus ou moins complet.




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Principales configurations de marché
                                    Un               Quelques-uns         Multitude
Offreurs


Demandeurs
          Un                         1                     2                  3
                               monopole            monopsone/oligop      monopsone
                                 bilatéral           ole contrarié
  Quelques-uns                       4                     5                  6
                               oligopsone          oligopole bilatéral   oligopsone
                               monopole
                                contrarié
     Multitude                       7                     8                  9
                               monopole                oligopole         concurrence




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Chapitre III :                              La segmentation du marché

DĂ©finition :

Segmenter un marché consiste à le découper en sous-ensembles distincts,
chacun de ces groupes pouvant raisonnablement ĂȘtre choisi comme cible Ă 
atteindre Ă  l’aide d’un Marketing-mix spĂ©cifique.

                         Comment segmenter un marché ?

I/- La nature de la segmentation :
La segmentation du marchĂ© rĂ©sulte d’une double opĂ©ration


     Tout d’abord elle implique que l’on distingue Ă  l’intĂ©rieur d’un marchĂ©
      des segments de clients distincts les uns des autres
 Puis une fois choisit un ou plusieurs de ces groupes il va s’agir d’adapter
  la politique aux attentes de la cible ou des cibles.

II/- Les avantages de la segmentation :
La segmentation a deux grands avantages :


1- Une plus grande efficacité : le dosage des actions commerciales est mieux
      adaptĂ© aux attentes d’une cible restreinte, la population qui compose le
      segment a plus de chance de trouver un produit qui lui convient dans les
      magasins qu’elle frĂ©quente, au prix qu’elle est prĂȘte Ă  payer.


2- Une rentabilité accrue : en évitant de se disperser dans des opérations
      multiples et hasardeuses, les responsables commerciaux tirent la
      meilleure partie des inventaires qu’ils effectuent. Seule la clientùle
      rĂ©ellement utile, c’est Ă  dire, rentable sollicitĂ©e. On Ă©vite ainsi les
      gaspillages, les répétitions...

III/- Les critĂšres de segmentation :
Les critĂšres de segmentation permettent Ă  la fois de fractionner la population
totale des clients potentiels, et d’expliquer la nature et l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique
de chacun des segments ainsi obtenus. Les types distincts de critĂšres sont
utilisés :



    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/               Mohammed FARES| 15
   CritĂšres socio-dĂ©mographiques.
                     CritĂšres gĂ©ographiques.
                     CritĂšres psycho-graphique.
                     CritĂšres de comportement.

1- Les critÚres socio-démographiques : parmi lesquels on peut citer :
     Le sexe.
     La taille du foyer.
     L’ñge, le statut familial, le lieu d’habitation.
     La catĂ©gorie socioprofessionnelle.
     La classe sociale.
     Les revenus.
     Le niveau d’instruction.


2- Les critÚres géographiques :
     La ville.
     Le climat : exp. marchĂ© de la climatisation, des boissons, des moquettes



3- Les critĂšres psycho-graphiques :
C’est la description des caractĂ©ristiques humaines des consommateurs
influençant leurs rĂ©actions face aux produits, aux emballages, Ă  la publicité 
La psychographie est née aux U.S.A. dans les années 65 avec la
reconnaissance du phĂ©nomĂšne de globalisation des comportements d’achat.
Un consommateur ne se détermine pas pour un produit en raison de son
statut ou de ses revenus ou de sa famille mais en fonction des ses (A.I.O.)
Activités (A) : action qui se prolonge ;
IntĂ©rĂȘt (I) : ce sont des Ă©lĂ©ments pour lesquels un consommateur exprime un
goût prononcé et discutable ;
Opinion (O) : jugement porte sur des sujets importants.


4- Les critĂšres de comportement :
Le Marketing débute et finit par le consommateur, concrÚtement, cela signifie
connaĂźtre quels types de gens consomment tel produit ou service, mais aussi
pourquoi, oĂč quand et sous quelles conditions ?
Quels       types     de     gens     consomment      tel   produit ?   L’identification   des
consommateurs et leur rĂ©partition en groupes homogĂšnes pour espĂ©rer qu’il
aient des comportements semblables permettent de segmenter le marché et



    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                          Mohammed FARES| 16
de d’adapter si, besoin est, les stratĂ©gies de marketing aux besoins
spécifiques des groupes ainsi identifiés.
Pourquoi les consomment-ils ? Le concept de Marketing stipule que toutes
les stratĂ©gies de l’entreprise doivent ĂȘtre basĂ©es sur les besoins identifiĂ©s
des consommateurs pour se faire le responsable Marketing doit en premier
lieu identifier que cherchent les consommateurs dans l’utilisation de ces
produits puis ajuster les stratégies de marketing en conséquence. Il est
important qu’il connaisse non seulement les motivations à l’achat mais aussi
les freins éventuels en vue, si possible de les supprimer, de les détourner ou
d’en attĂ©nuer les effets.


OĂč consomment-ils ? Les mesures d’image de magasin, l’analyse de la
clientùle par type de magasin, l’estimation de la force attractive des magasins
ou d’un consommateur, la dĂ©finition des zones d’attraction les modĂšles
d’emplacement             qui    end     Ă©coulent     sont   de   prĂ©cieux   outils   dans   le
dĂ©veloppement d’une stratĂ©gie de Distribution.
Quand consomment-ils ? L’analyse historique des ventes permet d’identifier
les fluctuations saisonniùres, les mesures d’intention d’achat peuvent aider à
déterminer les quantités achetées à chaque visite dans un magasin.
Sous quelles conditions ? Certains aspects de la situation de consommation
favoriseront ou non l’acte d’achat : est-ce que le consommateur achùte seul
ou accompagnĂ© ? Est-il sensible au prĂȘt financier ? PrĂ©fĂšre-t-il ĂȘtre assistĂ©
par un vendeur ? Quel type d’information faut-il lui donner et en quelle
quantité ?
Telles sont quelques-unes unes des nombreuses questions que l’on peut se
poser et auxquelles l’analyse du comportement du consommateur permet de
répondre, tout au moins une partie.


IV- Les conditions d’une segmentation efficace :

Pour ĂȘtre utile, un segment doit possĂ©der trois caractĂ©ristiques :
     La possibilitĂ© mesure : des informations doivent ĂȘtre disponibles ou
      pouvoir ĂȘtre obtenues sur les principales caractĂ©ristiques des acheteurs.
     Le volume : les segments doivent ĂȘtre suffisamment vastes et /ou
      rentables pour justifier l’élaboration d’une stratĂ©gie marketing spĂ©cifique.




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 La faisabilitĂ© pour l’entreprise : Une PME peut identifier correctement
      les diffĂ©rents segments d’un marchĂ© sans pouvoir en tirer parti du fait de
      ses ressources limitées.


V/ Le choix des segments :

          AprĂšs l’analyse l’entreprise doit dĂ©terminer ceux qu’elle dĂ©cide
d’attaquer. En effet, elle dispose de cinq stratĂ©gies pour couvrir un marchĂ©.
          1/- La concentration : Elle consiste à se concentrer sur un créneau
spécifique correspondant à un couple produit/marché. Cette stratégie se
justifie dans de nombreux cas : lorsque l’entreprise dispose de ressources
limitĂ©es ; lorsque le segment est encore inexploité . En choisissant une telle
stratĂ©gie, l’entreprise acquiĂšre une forte position sur les segments et
bĂ©nĂ©ficie d’une rĂ©putation de spĂ©cialiste. De plus, elle rĂ©alise d’importantes
Ă©conomies du fait qu’elle peut spĂ©cialiser sa production, sa distribution, sa
communication en mĂȘme temps une stratĂ©gie de Marketing concentrĂ©
présente des risques. Le segment choisi peu se tarir ou bien un concurrent
peut dĂ©cider s’implanter.
     La spĂ©cialisation par produit : Dans ce cas l’entreprise se concentre
      sur un seul type de produit.                    Exp. : un fabricant de microscopes se
      spécialise dans les microscopes pour laboratoire mais se refuse à
      commercialiser d’autres instruments. A l’aide de cette stratĂ©gie un
      fabricant devient un véritable spécialiste du microscope. Le danger
      essentiel est lié à une obsolescence technologique du produit.
 La spĂ©cialisation par marchĂ© : le choix est inverse du prĂ©cĂ©dent. Au
       lieu de se limiter aux microscopes, notre fabricant se lance dans les
       oscilloscopes 
 mais en se concentrant sur les laboratoires d’analyses
       mĂ©dicales, Ă  l’exclusion des autres labn os (universitĂ©, recherche).
       Il devient spécialiste sectoriel mais accroßt sa vulnérabilité aux conditions
       Ă©conomique de ses clients et aux Ă©vĂ©nements qui l’infecteraient.
     La spĂ©cialisation sĂ©lective : c’est une forme hybride des deux
       précédentes on choisit certains produits pour certains marchés.
        La couverture globale : une sociĂ©tĂ© peut dĂ©cider de s’attaquer Ă 
           l’ensemble du marchĂ©. Deux stratĂ©gies sont alors envisageables.

                  * Le Marketing indiffĂ©renciĂ© : Le marchĂ© de l’entreprise est
                  considéré comme un tout et les caractéristiques communes des


    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                          Mohammed FARES| 18
besoins des individus sont mises en avant, plutĂŽt que leurs
              différences.

              *    Le Marketing différencié consiste à exploiter au moins
              deux segments du marché et à concevoir des produits et
              programmes d’action distincts pour chaque segment.

                  Concentration sur un couple
                       Produit/ marché


                  Spécialisation                  par
                  produit

                       Spécialisation par
                            marché

                   Spécialisation sélective



                   Couverture globale du
                          marché




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Chapitre 1 :                            La politique de produit
Introduction :

La politique du produit dĂ©termine la rĂ©ponse que l’entreprise apporte aux
attentes identifiées sur un marché.
Diverses      approches        (Ă©conomique,        juridique,   comptable)   limitent   la
comprĂ©hension de la notion de produit. L’économiste se contente souvent de
la distinction entre biens de consommation et bien de production ; le juriste
de la distinction entre biens meubles et immeubles et le comptable se sert de
la notion de marchandise.
        En français courant un produit peut ĂȘtre dĂ©fini comme Ă©tant :
         «production de l’industrie ou de l’agriculture » Petit Robert ;
        La dĂ©finition marketing est beaucoup plus large dans la mesure ou
         un produit est : «toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un
         désir » Kotler.
Le produit est le pivot de l’action commerciale dans la mesure ou l’homme
ne peut pas faire du bon marketing sur un mauvais produit, c’est à dire que
toutes les autres variables du marketing doivent ĂȘtre dĂ©finies en accord avec
la stratégie du produit.
Donc pour rĂ©aliser son produit, l’entreprise doit tenir compte :
               -   des attentes des consommateurs
               -   de ses capacités technologiques
               -   de son savoir-faire
               -   de son potentiel financier, technologique, humain

Un produit peut ĂȘtre identifiĂ© :
               -   par ses caractéristiques techniques principales
               -   par les services qu’il rend lorsqu’il est possĂ©dĂ© et utilisĂ©
               -   son contenu symbolique que l’on pourrait dĂ©finir comme une
                   forme de service immatériel rendu au possesseur


I- les caractéristiques du produit :
   1- les caractĂ©ristiques techniques d’un produit :
On prend en compte l’incidence des caractĂ©ristiques techniques d’un produit
au niveau de ses caractéristiques fonctionnelles ou économiques.
   2- les caractĂ©ristiques fonctionnelles d’un produit :
Ce sont les caractéristiques par lesquelles le produit rempli la mission pour
laquelle il a été conçu.


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3- les caractĂ©ristiques d’aspect visuel :
La forme, la couleur, la matiĂšre d’un produit sont des Ă©lĂ©ments possibles de
séduction du consommateur. Leur prise en compte à donner naissance à une
nouvelle discipline : c’est la recherche de l’esthĂ©tique industrielle : Design
   4- les caractĂ©ristiques d’identification :
Le nom, la marque du produit, une image graphique un logotype, une
couleur distinctive, un thÚme musical distinctif
 sont autant des éléments
de reconnaissance d’un produit.
 Le logos : il est rĂ©duit Ă  son aspect le plus voyant
La marque : joue un rĂŽle important dans l’identification d’un produit
      Elle permet de mĂ©moriser facilement un choix fait antĂ©rieurement ;
      elle est pour certains consommateurs, l’assurance d’une qualitĂ©
      elle permet enfin de diffĂ©rencier et repĂ©rer des produits qui se
           ressemblent tels que les boissons, les lessives

   5- les caractéristiques économiques :
C’est le tarif auquel est proposĂ©.
   6- les caractĂ©ristiques de conditionnement et d’emballage :
L’emballage et le conditionnement d’un produit sont devenus des Ă©lĂ©ments
dĂ©terminants dans le succĂšs d’un produit grand consommation en raison de
la généralisation de la vente en libre service.
L’impĂ©ratif Ă©cologique s’ajoute Ă  une contrainte consumĂ©riste (informations
produit par exemple) qui s’est traduit par la prolifĂ©ration de textes
réglementaires.
Le terme de «conditionnement » se rapporte Ă  l’unitĂ© de prĂ©sentation du
produit au point de vente (tube souple, brique de 1 litre, sachet de 250g
).
Celui d’emballage dĂ©signe indiffĂ©remment le matĂ©riau ou le contenant, Ă 
l’unitĂ© ou par lots ; il traduit davantage les exigences des distributeurs. Le
consommateur se voit le plus souvent proposer un multi-emballage:
barquette sous film rétractable, pack de boßtes métal ou alu dans un
emballage carton

Pour lever ces ambiguïtés, les professionnels du marketing préfÚrent utiliser
le mot de packaging qui a pour principal avantage de désigner un tout
concernant aussi bien la réponse apportée au problÚme du consommateur
que du distributeur.
                              Les fonctions de l’emballage :
Il est d’usage de distinguer les foncions physiques du packaging de ses
fonctions marketing.


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a- fonctions physiques du packaging :
     ProtĂ©ger le produit, le prĂ©server de toute altĂ©ration et assurer sa
      conservation: il s’agit de prĂ©munir le produit contre les chocs (transport
      au point de vente au lieu de consommation
), la lumiùre (produit
      alimentaire, boissons), l’humiditĂ©, la chaleur, les microbes ou les actes de
      certains déséquilibrés.
     Faciliter le transport, le stockage et la manutention. Les nouveaux
      matériaux permettent des économies substantielles en ce domaine.
     Faciliter l’utilisation du produit (prise en main, transport domicile,
      ouverture facilitée) et sa disparition rapide une fois consommée.

                                   b- fonctions marketing :
Le packaging doit :
     Attirer le regard du consommateur. Le problĂšme est bien rĂ©sumĂ© par
      Jacques Charles (PDG d’une agence de design) : «chaque emballage Ă©met
      cinq signaux différents (marque, nom du produit, forme, couleur,
      illustrations). Or, un client reste en moyenne 53 minutes chez Auchan.
      Faites le calcul, son Ɠil se trouve – en thĂ©orie- sollicitĂ© plus de onze fois
      par seconde. »
 Rassurer le consommateur : chaque catĂ©gorie de produits a ses codes ;
      chaque produit a ses fidĂšles
     SĂ©duire le consommateur : seul le packaging diffĂ©rencie une boite de
      conserve 4/4 d’une marque de celui d’une autre marque. Les marques
      utilisent donc des couleurs de plus en plus «chatoyantes », des matériaux
      de plus en plus originaux et des slogans accrocheurs.
      Communiquer un ensemble d’informations commerciales : la marque, le
      logo, les promotions éventuelles (réductions de prix, jeux
).
II- La classification des produits :
En 1923, Melvin T. Copeland proposa l’une des premiùres classifications des
produits dans un optique marketing. Elle est fondée sur la nature du
destinataire du bien et les analogies que l’on peut dĂ©celer dans les
techniques de commercialisation des différents produits.
En fonction de la clientÚle finale, on peut distinguer deux grandes catégories
de biens :
                  -   les produits de consommation destinés aux consommateurs
                      particuliers (les ménages),



    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                Mohammed FARES| 22
-   les produits industriels destinés aux entreprises et qui sont
                   utilisĂ©s Ă  la fabrication d’autres biens
1- les produits de consommation :
Ils se décomposent en trois catégories :
a- les produits de consommation courante (convenience goods) tels que les
   produits alimentaires, les produits d’entretien
, produits standardisĂ©s
   d’un prix peu Ă©levĂ©
b- Les produits de comparaison ou de nouveauté (shoping goods) tels que
   chaussures, costumes, meubles. Ces produits d’un prix gĂ©nĂ©ralement
   plus élevé sont remplacés plus que renouvelés
c- Les biens de consommation durables ou encore produits de conviction
   (speciality goods) tels que biens d’équipement de la maison.
2- les produits industriels :
Ils se décomposent en cinq catégories :
a- les biens d’équipement principal tels que MOCN (Machine Outil Ă 
   Commande Numérique), navire, avion gros porteur, 

b- les biens d’équipement accessoires ou secondaires tels que matĂ©riel de
   bureau, chariot élévateur etc.
c- Les produits semi-ouvrĂ©s destinĂ©s Ă  ĂȘtre incorporĂ©s Ă  des ensembles plus
   complexes tels que pneumatiques, carburateurs, amortisseurs
;
d- Les fournitures, consommables ou d’entretiens tels que les fournitures de
   bureau, les produits d’entretien ou le petit outillage ;
e- Les matiÚres premiÚres et matiÚres brutes tels que le charbon, le pétrole,
   l’or, le cuivre ou la laine.
III- Le cycle de vie du produit :
La notion de cycle de vie du produit a été introduite par J. Sean et développée
par Th. Levith. Elle joue un rÎle important dans la gestion opérationnelle et
stratĂ©gique lorsque l’entreprise commercialise une gamme diversifiĂ©e de
produits. Cependant, sa valeur heuristique et prédictive est fortement
contestée par certains auteurs.
La courbe de vie d’un produit (CVP) procùde de l’analyse avec le
développement biologique ou avec la courbe logistique.
Exemple : un ĂȘtre humain passe par quatre phases principales de
dĂ©veloppement : l’enfance, l’adolescence (pĂ©riode de forte croissance), le
stade adulte (longue période de maturation), la vieillesse.
Par analogie, on suppose que les ventes d’un produit au cours du temps
Ă©pousent les mĂȘmes Ă©volutions.



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On obtient la figure suivante :
Evolution des ventes d’un produit au cours du temps :
Volume des ventes




    1                    2                         3   4

                                                                        temps




IV- Gamme de produit et politique de gamme :
        Rares sont les entreprises qui ne proposent à leur clientùle qu’un seul
produit. La plus petite entreprise industrielle, le moindre commerçant
ambulant et a fortiori les grandes entreprises commercialisent toujours, dans
leurs domaines d’activitĂ©s, des gammes de produits ou de services plus ou
moins Ă©tendues.
1- DĂ©finitions : gamme de produits et ligne de produits :
        Le regroupement des produits d’une mĂȘme entreprise peut s’effectuer
en termes de lignes de produits ou de gammes de produits, de portefeuilles
de produits, de lignes de produits.

                               a- la gamme de produits :
        Elle regroupe l’ensemble des produits d’une mĂȘme catĂ©gorie offerts
par un fabricant.
Exemple : la gamme de véhicules de tourisme proposée par Renault ou la
gamme de boissons rafraĂźchissantes sans alcool du groupe Ricard
Le nombre de produits ou de modÚles proposés permet de mesurer la
largeur de gamme.
Exemple : la Twingo, la Clio, la MĂ©gane, la Laguna et la Safrane
La profondeur de gamme est mesurĂ©e Ă  partir des dĂ©clinaisons d’un mĂȘme
modĂšle de base.
Exemple : la MĂ©gane (sortie en novembre 1995) fait partie d’une famille de
cinq modĂšles (berline, coupĂ©, monospace, tricorps et peut-ĂȘtre break). Dans
un premier temps sont commercialisés la berline et le coupé, proposés dans
deux niveaux de motorisation (1600 cm3 et 2000 cm3).


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La longueur de la gamme (L) est mesurée par le produit de la largeur de la
gamme (l) et de la profondeur de la gamme (p).
L = l x p (L : indique le nombre total de modùles ou d’articles distincts).
                      b- le portefeuille de produits :
       Le porte feuille de produits est constituĂ© par l’ensemble des gammes
de produits d’un fabricant.
Exemple :le portefeuille de produits de la société Danone comprend des
gammes (regroupĂ©es gĂ©nĂ©ralement autour d’une marque) trĂšs diverses de
produits alimentaires : biùres, pñtes, yogourts

Le portefeuille de produits de Peugot comprend des automobiles, des
vélomoteurs, des cycles, des perceuses

                                   c- ligne de produits :
       L’utilisation de l’expression «ligne de produits » pose problĂšme dans
la mesure ou l’expression anglo-saxonne product line recouvre celle de
gamme de produits alors qu’en français une ligne de produit dĂ©signe
souvent un ensemble homogÚne (ligne de produits cosmétiques par
exemple).
Pour Y. Chirouze, «une ligne de produits es un ensemble de produits
différents mais toutefois trÚs proches sur un point essentiel ». ce point de
proximitĂ© peut ĂȘtre :
        la satisfaction d’une mĂȘme catĂ©gorie de besoins,
Exemple : une entreprise spécialisée dans les produits cuisinés pourra offrir
une ligne de produits du terroir, une ligne de produits allégés.
        Une distribution identique,
Exemple : une entreprise de cosmétiques peut décomposer son portefeuille
produit en lignes différentes selon que les produits seront vendus en GMS,
dans les instituts de beauté ou en pharmacies
        Un profil particulier de clientĂšle,
Exemple : une entreprise de confection peut décliner une ligne «hommes »,
une ligne «femme », etc.


2- Objectifs d’une politique de gamme :
                 a- couvrir le marché potentiel :
       L’objectif visĂ© est de couvrir le plus largement possible, eu Ă©gard aux
capacités productives, le marché potentiel.




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b- analyse d’une gamme :
L’analyse d’un portefeuille de produits ou d’une gamme de produits se
concentre généralement sur les trois points suivants :
               -   Contributions actuelle et potentielle du produit au chiffre
                   d’affaire et Ă  la marge (la contribution Ă  la marge est Ă©gale Ă 
                   la diffĂ©rence entre le chiffre d’affaire rĂ©alisĂ© par le produit et
                   l’ensemble des frais qui lui sont imputable) ;
               -   RĂŽle du produit dans l’équilibre de la gamme. Un produit
                   peut trÚs bien avoir une rentabilité médiocre, mais contribuer
                   à la carte d’une offre ou à l’harmonie de celle-ci ;
               -   Possibilité ou non de modifier avantageusement certains
                   éléments du marchéage (conditionnement, prix
) pour
                   relancer le produit.


V- Le positionnement :
1- DĂ©finition :
On désigne par positionnement la place que le produit occupe dans
l’esprit des consommateurs, qui en fait un produit (ou une marque)
unique et attractif.
Cette définition met en évidence les principales caractéristiques du
positionnement :
               -   Il est attractif : il repose sur des qualités ou des
                   caractéristiques importantes aux yeux des consommateurs,
                   qui en font un produit désirable.
               -   Il est unique : il permet au produit de lutter contre ses
                   concurrents, de sortir de la masse de l’anonymat.
               -   Il prend place dans l’esprit du consommateur : mĂȘme si
                   l’entreprise Ɠuvre pour donner au produit un positionnement
                   prĂ©cis, c’est la perception qu’en aura le consommateur qui est
                   souveraine en ce domaine.
Cette dĂ©finition put ĂȘtre prĂ©cisĂ©e par ce que le positionnement n’est pas :
               -   Ce n’est pas un simple slogan publicitaire. Certes, tout
                   positionnement doit ĂȘtre communiquĂ© mais il ne se limite pas
                   Ă  cette communication. Le positionnement repose sur des




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caractéristiques objectives ou subjectives du produit, liées à
                   sa composition, sa marque, son emballage, son prix, etc.
               -   Ce n’est pas un Ă©lĂ©ment temporaire. Il peut bien sĂ»r
                   Ă©voluer, il est mĂȘme parfois indispensable de le faire Ă©voluer.
                   Mais ce changement n’est pas radical : l’idĂ©e est seulement
                   exprimée de maniÚre différente, pour tenir compte de
                   l’évolution des goĂ»ts, des attentes et des habitudes sur le
                   marché.

2- le choix de la mise en Ɠuvre d’un positionnement :
Se déroule suivant la procédure :
DĂ©finition d’une cible pour le produit :
Sur la base de la segmentation
          Cas d’une cible Ă©troite : constituĂ©e d’un seul segment on procĂšde Ă 
           un positionnement unique
        Cas d’un large : plusieurs segments impliquent que l’entreprise Ă  la
         possibilité de choisir entre deux stratégies différentes :
           Une stratĂ©gie diffĂ©renciĂ©e : Ă  chaque segment un
               positionnement ;
               Une stratĂ©gie indiffĂ©renciĂ©e : un seul positionnement Ă 
               l’ensemble des segments
Identification de la classe du produit et son systĂšme de rĂ©fĂ©rence:
      La classe Ă  laquelle appartient un produit est gĂ©nĂ©ralement facile Ă 
           identifier (exemple : poudre à laver, savon de toilette
)
          Le systĂšme de rĂ©fĂ©rence signifie ce que les clients attendent d’une
           façon implicite ou explicite.
la sĂ©lection des points de diffĂ©renciation par rapport la concurrence:
Pour séduire et gagner des parts de marché, un produit doit bénéficier de
caractéristiques qui le distinguent favorablement de la concurrence.

VI- l’innovation et le lancement des produits nouveaux :
Pour toute entreprise le renouvellement de sa gamme est une nécessité :
Evolution des besoins, attentes et exigences des consommateurs ;
Evolution technique offre de nouvelles possibilitĂ©s de rĂ©ponses aux
marchés et peut rendre obsolÚte des produits bien établis ;
La concurrence a elle-mĂȘme une stratĂ©gie d’innovation.




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Les Ă©tapes du processus d’innovation

                                 Phase I Découverte des idées
                                     Emergence des idées

                                   Phase II Sélection des idées
                                             Filtrage
                                       Etude de faisabilité
                                        Test de concept

                             Phase III développement du produit
                                  Test des éléments du Mix
                                        Test du marché
                                    Lancement du produit


Les véritables innovations sont assez rares la plus part des nouveaux
produits lancĂ©s sur un marchĂ© sont, en rĂ©alitĂ©, de nouvelles versions d’un
produit d’entreprise. Selon J.M. CHOFRAY & F.DOREY (1), deux stratĂ©gies sont
possibles en matiùre d’innovation :
     La mĂ©thode de Brainstorming : due Ă  OSBORN (1) cette technique
      consiste Ă  rĂ©unir 6 Ă  8 personnes sous la conduite d’un animateur et Ă 
      demander aux participants toutes les associations d’idĂ©es qui leurs
      viennent à l’esprit.
      Aucun membre du groupe ne devra ĂȘtre un expert reconnu du domaine
      dont relĂšve le problĂšme.
      Toutes les idĂ©es, si illogiques soient – elles, doivent ĂȘtre enregistrĂ©es,
      sans que les participants aient le droit de les critiquer ou de les Ă©valuer
      pendant la session de brainstorming.
     Le Brainstorming inversĂ© : il est semblable au brainstorming, si ce n’est
      que la critique est permise.
      On doit veiller à préserver le moral du groupe. On commence le plus
      souvent par identifier tous les dĂ©fauts : d’une idĂ©e avant de dĂ©battre des
      façons d’y remĂ©dier.
     La mĂ©thode de check-list : dans cette mĂ©thode, la nouvelle idĂ©e se
      dĂ©gage Ă  partir d’une liste de questions ou affirmation ayant un rapport
      avec elle. Exemple de question :
      - Peut-on utiliser le produit Ă  un autre usage ?
      -   Peut-on l’adapter ?


    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                 Mohammed FARES| 28
- Peut-on le modifier ?
  - Peut-on l ‘amplifier ?
  - Peut-on le remplacer ?
 La mĂ©thode des relations forcĂ©es : c’est la mise au point des lises
   d’idĂ©es qui sont confrontĂ©es ensuite les une aux autres afin d’examiner
   s’il est possible de trouver des combinaisons nouvelles.
               b- SĂ©lection et Ă©valuation du nouveau produit :

   Il est frĂ©quent qu’une entreprise hĂ©site entre de nombreuses idĂ©es de
   nouveaux produits.
   ï‚ź Laquelle choisir ?
   ï‚ź Quelle est celle qui sera la plus compatible avec la stratĂ©gie de
   l’entreprise ?
   L’entreprise est appelĂ©e Ă  raisonner en fonction de nombreux paramĂštre
   et cherche surtout Ă  rĂ©duire l’incertitude et Ă  assurer une bonne
   compatibilitĂ© entre l’idĂ©e qu’elle perçoit comme une opportunitĂ© et ses
   objectifs, son potentiel, son environnement.
           c- DĂ©veloppement et test du nouveau produit :

       A ce stade, le problÚme principal est la réalisation du concept de
produit.
       Celui-ci nécessite une série de tests effectués à différentes phases de
son Ă©laboration.
       Liste non exhaustive des tests :
       * Test de concept : lors du test de concept       ce dernier est donc
       présenté sous forme d'une description verbale ou une maquette soit
       sous une forme publicitaire (en intégrant déjà un argumentaire sur
       l’intĂ©rĂȘt du produit) que l’on soumet au public.
       * Tests de goĂ»t, de dĂ©gustation, d’odeur : GĂ©nĂ©ralement ce sont des
       «tests aveugles ». Chaque produit est goûté ou senti puis évaluer
       par différence.
       Les produits sont présentés dans des emballages neutres ne
       permettant pas leur reconnaissance.
       * Test de prix : on estime les réactions du consommateur à des
       variations de prix ;
       * Test de nom : on Ă©tudie les associations produites par le nom
       retenu, les connotations, l’adĂ©quation du nom et de l’image que l’on
       désire donner au produit.




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Avant de tester les noms susceptibles d’ĂȘtre retenus, on s’assure que
ceux-ci n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s par d’autres firmes.
       * Test de conditionnement : on examine les qualités de lisibilité,
       d’usage, de commoditĂ© du conditionnement pour le consommateur.
       Ces tests s’effectuent auprùs des consommateurs, en laboratoires ou
en magasins.
       * Tests du produit : ils visent à déterminer les qualités du produit, le
       niveau des caractéristiques recherchées. (Exemples : poids, solidité,..)
       * Tests de communication : ils ont pour fonction de tester les
       publicités et promotions qui accompagnent le produit.
       * Tests de placement : ils consistent Ă  placer les produits chez des
       consommateurs durant une période suffisante pour que ceux-ci
       puissent se rendre compte de leurs qualités et défauts et répondre en
       connaissance de cause Ă  une enquĂȘte la pĂ©riode de lancement.
       * Tests aux points de vente : ils on pour objet d’analyser les
       rĂ©actions des consommateurs vis Ă  vis de l’achat du produit et les
       résultats obtenus par celui-ci en situation de vente.




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Chapitre 2 :                                              La politique de prix
Introduction :
La stratégie de prix est un ensemble de choix concernant les relations
financiùres de l’entreprise avec ses clients. Le prix correspond à la valeur
d’échange d’un bien qu’un client doit rĂ©gler en contrepartie de son
acquisition.
La stratégie de prix nécessite une réflexion à deux moments : soit lors du
lancement d’un nouveau produit, soit lorsque le produit a dĂ©jĂ  franchi
plusieurs Ă©tapes de son cycle de vie ; dans ce cas des modifications de prix
(alignement, baisse voire hausse par rapport aux produits concurrents)
peuvent ĂȘtre envisagĂ©es.
L’évolution de l’environnement Ă©conomique et commercial a renforcĂ©
l’importance de la politique de prix. En effet face à une concurrence accrue et
à un consommateur de plus en plus avisé et économe, cette politique
influence le volume des ventes, la rentabilité du produit et devient partie
prenante de la politique gĂ©nĂ©rale de l’entreprise. Elle influence Ă©galement
l’image et le positionnement de la firme. Une fixation des prix appropriĂ©e
doit assurer Ă  l’entreprise un certain profit mais Ă©galement une rentabilitĂ© Ă 
long terme favorable Ă  sa croissance.
Le prix est la seule variable du marketing qui procure des revenus Ă 
l’entreprise.         Toutes       les     autres     variables   n’engendrent   que   des
investissements ou des dépenses.
La variable prix produit aussi des effets plus immédiats que les autres
variables du Mix. La demande mais aussi les concurrents sont rapides à régir
à des modifications de prix qu’à des modifications d’image de produit.
La dĂ©termination du prix doit ĂȘtre cohĂ©rente avec le choix des autres
variables du Mix. Elle fait partie d’une problĂ©matique plus gĂ©nĂ©rale qui
s’insĂšre dans le choix d’un marchĂ© cible, d’un positionnement.
La fixation du prix doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’analyses simultanĂ©es portant sur
plusieurs facteurs dont la confrontation permettra de déterminer un ou
plusieurs prix possibles qu’il s’agira alors de tester avant d’aboutir à une
solution finale. Ces facteurs sont :
     Les contraintes internes et externes ;
     Les objectifs de l’entreprise en matiĂšre de prix ;
     La demande ;
     L’estimation des coĂ»ts ;
     La concurrence.


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I- Les contraintes internes et externes de la fixation des
prix :
1- les contraintes internes :
Les contraintes internes dont il faut tenir compte dans la démarche de
fixation du prix peuvent ĂȘtre de plusieurs types : coĂ»t, capacitĂ© de
production, cohérence interne de la politique commerciale.
                                        a- les coûts :
Le prix de vente d’un produit est en principe directement liĂ© Ă  son coĂ»t de
production ou Ă  son coĂ»t d’achat, du moins dans sa limite infĂ©rieure (la
revente à perte est illégale)

                          b- la capacité de production :
Les Ă©conomies d’échelle permettent de faire chuter les coĂ»ts de production.
L’entreprise rĂ©alise une Ă©conomie d’échelle lorsqu’elle arrive Ă  rĂ©partir ses
coĂ»ts fixes de production sur un nombre d’unitĂ©s produites plus important.
   c- la cohérence interne de la politique commerciale de
                         l’entreprise :
Le prix est un élément du positionnement du produit : un prix élevé signifie
souvent en principe une qualité élevée et une image de marque haut de
gamme. Il permet au consommateur de «situer » le produit dans une gamme.
2- les contraintes externes :
On distingue trois grands types de contraintes externes qui pĂšsent sur la
libertĂ© d’action de l’entreprise : la concurrence, la distribution et la
réglementation.

                                   a- la concurrence :
Selon sa virulence, la concurrence donne Ă  l’entreprise la possibilitĂ© de
s’écarter plus au moins des prix moyens du marchĂ©. Il est ainsi beaucoup
plus facile d’avoir un prix trĂšs diffĂ©rent de celui de la concurrence si on
possĂšde un produit fortement original ou nouveau.




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b- La distribution :
Pour les producteurs de biens de consommation, la distribution joue un rĂŽle
de plus en plus important. En effet, du fait de la concentration du commerce,
les centrales d’achat pour hypermarchĂ©s et supermarchĂ©s ont un poids
considérable par rapport à certains fabricants.

                                   c- La réglementation :
Une entreprise n’est pas toujours libre de dĂ©finir ses prix. L’état, se rĂ©serve
toutefois la possibilité de revenir à tout moment à une situation de blocage
partiel ou total des prix. Deux raisons majeures le conduisent à réglementer
le prix par des lois, ordonnancĂ©es et arrĂȘtĂ©es.
     La premiĂšre Ă  pour objet de contrĂŽler l’évolution des prix (Dans les
      périodes de forte pression inflationniste).
     La deuxiĂšme concerne le renforcement de la libre concurrence et du rĂŽle
      régulateur du marché.
Les diffĂ©rentes modalitĂ©s d’intervention de l’état :
        Les techniques d’intervention rigide
        Les techniques d’intervention souple
                   a- Les techniques d’intervention rigide :
        Le blocage des prix : Celui ci consiste Ă  maintenir les prix au niveau
         atteint à une date déterminé.
        La taxation des prix : Consiste Ă  fixer un produit maximal pour les
         produits et services.
        Le rĂ©gime du cadre du prix : Celui ci permet Ă  l’entreprise de rĂ©percuter
         sur son prix de vente, les diffĂ©rentes augmentations de coĂ»t qu’elle
         subit.
                  b- Les techniques d’intervention souple :
* La politique contractuelle en matiĂšre de prix : Elle rĂ©sulte d’une
concertation entre les pouvoirs publics et les présentant de chaque
profession.

* La semi-liberté des prix : Ce régime permet aux producteurs et
distributeurs de fixer librement leur prix sous rĂ©serve d’un dĂ©pĂŽt prĂ©alable Ă 
l’administration.

* La liberté surveillée : Dans ce régime les entreprises ont toute liberté de
fixer leur prix et de les appliquer sans que l’administration en puisse s’y
opposer.          Elles     doivent       simplement   informer   l’administration   des



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modifications des prix qui ne peuvent ĂȘtre appliquĂ©s qu’appartir du jour que
celle ci les a reçues.


II- La démarche de fixation du prix :
Avant d'arrĂȘter un prix, il faut donc en Ă©tudier les consĂ©quences et suivre une
démarche logique. Cette démarche comprend deux étapes fondamentales. Il
s'agit de :
       -   définir les objectifs de la démarche,
       -   Choisir une méthode de fixation du prix.
1- les objectifs de la démarche :
L'entreprise peut poursuivre un ou plusieurs objectifs qui la conduisent au
prix. Toute entreprise doit d’abord clarifier l’objectif qu’elle s’efforce
d’atteindre. Si la cible et le positionnement ont Ă©tĂ© clairement identifiĂ©s, le
marketing Mix et donc le prix en découlent logiquement.
                  a- Les objectifs de rentabilité (Profit) :
L’un des objectifs de tarification les plus frĂ©quemment adoptĂ©s est la
maximisation du profit. Les économistes ont élaboré un modÚle simple de
fixation du prix en vue d’optimiser le profit à court terme.

                                          R = P.Q – C.Q
     R = Rentabilité ou profit
     P = Prix
     C = Coût unitaire
     Q = Quantité vendue
                           b- La maximisation du C.A :
       Certaines entreprises cherchent Ă  optimiser le C.A plutĂŽt que le
bĂ©nĂ©fice C’est le cas lorsque les coĂ»ts sont mal connus ou difficiles Ă 
rĂ©partir. On se sert alors du revenu comme un indicateur de conquĂȘte de part
de marché et de rentabilité.
                                      c- L’écrĂ©mage :
       D’autres entreprises prĂ©fĂšrent ĂȘtre le leader en qualitĂ© plutĂŽt qu’en
volume. Elles adoptent un prix d’écrĂ©mage qui, pour chaque innovation,
valorise les efforts de recherche et la supériorité du produit par rapport à ses
concurrents (La société Polaroïd a longtemps utilisé ce principe. A chaque
nouvelle progression de la photo instantanée elle a pratiqué un prix
supérieur, ultérieurement réduit pou élargir le marché).
Un prix d’écrĂ©mage se justifie si :



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 La demande est attentive aux innovations ;
 Les Ă©conomies d’échelle ne sont pas trĂšs fortes dans la fourchette de
      production considérée ;
     Un prix Ă©levĂ© n’aura pas pour effet d’attirer la concurrence ;
 Il est supportĂ© par la supĂ©rioritĂ© perçue du produit.
                      d- La recherche d’image :
          Une entreprise peut souhaiter avant tout défendre son image exclusive
par une politique de prix Ă©levĂ©s : Le parfum JOY de Jean Pattu s’enorgueillit
ainsi d’ĂȘtre «le parfum le plus cher du monde ».
2- Les méthodes de fixation du prix :
          Pour fixer le prix d'un produit, plusieurs méthodes sont envisageables.
Elles ont pour objectif d'aider à la réflexion et sont complémentaires entre
elles. Elles permettent une réflexion à partir de trois principaux axes :
          - La demande Ă©manant du consommateur ;
          - les coûts internes de l'entreprise ;
          - Les prix de vente de la concurrence.
Les méthodes de fixation du prix ne sont que des techniques permettant de
formaliser cette réflexion car l'aboutissement est souvent la combinaison des
résultats des trois niveaux d'études.
              a- La fixation du prix Ă  partir de la demande :
* le coefficient d'élasticité de la démarché par rapport au prix :
          La demande de produit Ă©mane du consommateur. Cette demande est
variable en fonction du niveau de prix. Pour savoir quelles sont les
Ă©ventuelles variations de la demande en fonction de la variation du prix, on
peut calculer l'élasticité de la demande par rapport au prix. Le calcul permet
de déterminer un coefficient d'élasticité qui ce présente de la façon suivante:
              ΔD                       D1-D0
E=            D           OU              D0
              ΔP                                      P1-P0
              P                      P0
          Ce coefficient est généralement négatif puisqu'en principe une hausse
des prix entraĂźne une baisse des ventes ou inversement. Si e=-1, cela veut
dire que la variation des ventes est proportionnelle Ă  la variation du prix. Si e
est <-1, la variation des ventes est supérieure à la variation du prix. On dira
que la demande est trĂšs Ă©lastique. Si e est compris entre -1 et 0, la demande
est peu Ă©lastique.


    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                Mohammed FARES| 35
Chaque prix a un impact différent sur le niveau de la demande et par
conséquent, la mesure dans laquelle les objectifs sont atteints. La relation
prix- marchĂ© s’analyse Ă  partir des courbes de demande qui indiquent le
nombre d’unitĂ©s achetĂ©es pour chaque prix. En principe, la courbe a une
pente négative mais, dans le cas des produits de prestige, la relation peut
s’inverser. Le prix est alors interprĂ©tĂ©, dans certains limites, comme symbole
de qualité.
Plusieurs facteurs affectent la sensibilité au prix.
   L’originalitĂ© du produit : Plus un produit se diffĂ©rencie des autres,
      moins les acheteurs sont sensibles Ă  son prix ;
     La connaissance des produits de substitution : L’acheteur est d’autant
      moins sensible au prix d’un produit qu’il connaüt peu ses substituts ;
     La facilitĂ© de comparaison : Plus les comparaisons sont aisĂ©es, plus la
      sensibilitĂ© au prix s’accroĂźt ;
     Le poids de la dĂ©pense : Un acheteur est plus sensible au prix d’un
      produit qui adhĂšre son budget.
     Le poids du prix dans le coĂ»t total : Un acheteur est moins sensible au
      prix d’un article intervenant pour une faible part dans une grosse
      dépense ;
     Le partage des coĂ»ts : Un acheteur est moins sensible aux prix s’il
      partage la dĂ©pense avec quelqu’un d’autre.
* le prix psychologique :
       L'entreprise peut également déterminer le prix d'un produit à partir de
la demande qui s'adresse Ă  elle grĂące Ă  des enquĂȘtes. On peut distinguer
deux types d’enquĂȘtes :
       -   L’enquĂȘte d’acceptation gĂ©nĂ©rale du prix pour dĂ©terminer si le
           consommateur est sensible au prix. Cette enquĂȘte est gĂ©nĂ©ralement
           peu fiable, les consommateurs n’étant pas vraiment en situation
           d’achat.
       - L’enquĂȘte de dĂ©termination d’une courbe d’acceptabilitĂ© et de
           détermination du prix psychologique : chaque personne interrogée
           indique :
                           le prix maximal au-delĂ  duquel elle renoncera Ă  l’achat,
                           Le prix minimal en deçà duquel elle estimera que le
                   produit est de trop mauvaise qualitĂ© et renoncera Ă  l’acheter.
Cette mĂ©thode est souvent utilisĂ©e lors du lancement d’un produit nouveau.
Il faut toutefois en interpréter les résultats avec prudence, car le prix


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psychologique n’est pas dĂ©terminĂ© en fonction des coĂ»ts, de la gamme de
produit, de la concurrence. En outre, comme pour toute enquĂȘte, les
consommateurs peuvent avoir un comportement différent de celui de leurs
réponses.


 le test des prix :
Les tests de prix : il s’agit de la mĂ©thode la plus sĂ»re, car elle consiste Ă 
mettre en vente le produit à des prix différents selon les zones
géographiques. La méthode est souvent utilisée en vente par correspondance
oĂč elle est facile Ă  mettre en Ɠuvre.
               b- la fixation des prix à partir des coûts :
       La deuxiĂšme approche tient uniquement compte d’élĂ©ments de coĂ»t
internes Ă  l’entreprise. En effet, le coĂ»t de revient d’un produit dĂ©termine au
moins le seuil minimal en dessous duquel il est impossible de vendre le
produit. L’analyse des coĂ»ts doit donc obligatoirement figurer dans la
réflexion sur la stratégie des prix.
Avant d’exposer les diffĂ©rentes mĂ©thodes envisageables, il est utile de
donner quelques définitions :
       - Le coefficient multiplicateur : c’est la mĂ©thode la plus simple
           mais elle n’est applicable que chez les distributeurs. Elle consiste à
           fixer un coefficient permettant d’obtenir le prix de vente à partir du
           coĂ»t d’achat (gĂ©nĂ©ralement il s’agit du prix de vente TTC Ă  partir du
           prix d’achat HT.)
Exemple : un pantalon vendu 335 Dh avec un coefficient de 1.9 auras coûté
176.32 HT (176.32 x1.9 = 335Dh).
       - Le taux de marque et le taux de marque : le taux de marque
           est la marge commerciale exprimée en pourcentage du prix de
           vente.
Ainsi si le prix de vente est de 200 Dh et le coĂ»t d’achat est de 150Dh, le
taux de marque sera de : 200 –150 = 0.25 = 25%
                                     200
A noter que la marge commerciale peut ĂȘtre brute ou nette selon qu’elle
inclut ou non la T.V.A.




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- Les coûts :
     Coûts                Définition               Exemple général Exemple de coût
                                                                     commercial
                     Coûts                         Le loyer des    Le loyer de
Coûts fixes
                     indĂ©pendants                  bĂątiments       l’entrepĂŽt
(ou de
                     du volume de                                  d’expĂ©dition
structure)
                     la production
                     Coûts variant en Les achats de                Les frais postaux
CoĂ»ts                fonction du                   marchandises    d’expĂ©dition (cas
variables            volume                                        de la vente par
                     de la production                              correspondance)
                     CoĂ»ts                         Le bois d’un    Le coĂ»t
                     directement                   meuble          d’emballage
CoĂ»ts                attachĂ©s Ă  la                                 d’expĂ©dition
directs              production d’un                               d’un produit
                     bien (et de lui
                     seul)
                     Ils sont engagés Les coûts de                 Le coût de
Coûts                pour la                       recherche       stockage
indirects            production de                 développement
                     plusieurs biens
A partir de ces coûts, on peut calculer les prix grùce à la méthode du coût de
revient, du coût variable ou en calculant le seuil de rentabilité.
 la mĂ©thode du coĂ»t de revient :
Elle consiste à calculer le coût de revient total, à la diviser par le nombre
d’unitĂ©s produites de façon Ă  obtenir le coĂ»t unitaire moyen total. On rajoute
ensuite à ce coût unitaire une marge prédéterminée pour obtenir le prix de
vente.
Exemple : si une entreprise fabrique 1000 costumes par mois et que son
coût total atteigne 800.000Dh, on aura :
800.000 = 800Dh par costume
 1000
Cette méthode ne permet pas de tenir compte des éventuels aléas de
production. En effet, si par suite d’un mouvement de grùve, la production


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n’est plus de 800 costumes, le coĂ»t unitaire de chacune passera Ă  1000Dh,
hausse que l’entreprise ne pourra rĂ©percuter sur ses clients.
 la mĂ©thode du coĂ»t variable (direct costing) :
Elle considĂšre que les coĂ»ts fixes doivent ĂȘtre supportĂ©s quel que soit le
niveau d’activitĂ©. On ne les rĂ©partit donc pas sur le volume de la production,
mais on les traite comme des pertes.
Pour calculer le prix de vente, on rajoute une marge aux coûts variables
unitaires pour couvrir les coûts fixes et dégager un surplus.
Cette séparation entre les coûts variables et les coûts fixes est trÚs utile, car
elle permet de mieux appréhender la structure de la rentabilité, ce que ne
permet pas la méthode du coût de revient complet.
 le seuil de rentabilitĂ© :
Il correspond au niveau du chiffre d’affaire minimal qui permet d’arriver à un
rĂ©sultat nul (l’entreprise sera bĂ©nĂ©ficiaire pour chaque Dh de chiffre d’affaire
au-delĂ  du point mort).
Ce niveau est atteint lorsque la marge sur coût variable est égale aux coûts
fixes. Ainsi pour un chiffre d’affaire de 540.000 Dh, la marge sur coĂ»t
variable est de 190.000 Dh et les coûts fixes de 140.000 Dh. Le point mort
est donc de :
Marge sur coût variable =                coût fixes
  Chiffres d’affaires              seuil de rentabilitĂ©
190.000 = 140.000 d’ou x = 140000x 540.000 = 397.890 Dh.
540.000               x                            190.000
Lorsque le chiffre d’affaire atteint 397.890 Dh, le rĂ©sultat est nul. Si
l’entreprise a une activitĂ© rĂ©guliĂšre, elle peut Ă©galement calculer le moment
oĂč ce seuil de rentabilitĂ© est atteint. Ainsi dans notre exemple ce point serait
atteint le 22 Ăšme jour du mois :
(30j x 397.890) = 22 jours.
   540.000



V- L’analyse de la concurrence :
       Entre le prix plafond issu de la demande et le prix plancher imposé par
les coûts, les prix des concurrents constituent un troisiÚme pÎle de
référence. Pour connaßtre ces prix, plusieurs méthodes sont disponibles. Les
relevés des prix consistent à se rendre directement dans les points de vente.
On peut Ă©galement consulter les tarifs catalogue de la concurrence. En fin, on


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peut demander aux consommateurs d’apprĂ©cier le rapport qualitĂ©/prix de
chaque concurrent important.
La connaissance des prix des concurrents peut orienter la politique de
tarification de l’entreprise ; si les qualitĂ©s sont semblables, on pourra
s’aligner. Si l’on offre un produit de moindre qualitĂ©, un prix infĂ©rieur se
justifiera ; et inversement.
                            L’initiative d’une baisse de prix:
Plusieurs circonstances peuvent conduire l’entreprise à baisser ses prix,
mĂȘme si cela risque de dĂ©clencher une guerre.
Une capacitĂ© de production excĂ©dentaire : dans ce cas l’entreprise a besoin
de ventes supplĂ©mentaires, qu’elle n’a pas obtenues Ă  l’aide de son effort
commercial habituel ;
Une baisse de part de marché due à une intensification de la concurrence ;
La volontĂ© de rĂ©percuter une baisse de coĂ»ts peut pousser l’entreprise qui
désire conquérir une vaste part e marché à baisser leurs prix en espérant
bĂ©nĂ©ficier d’économie d’échelle. Cependant cette derniĂšre stratĂ©gie peut
présenter un danger en matiÚre de :
Le risque de dĂ©gradation d’image : l’entreprise doit assurer sa clientĂšle que
ses produits sont toujours de bonne qualité ;
Risque de volatilité de la clientÚle : les clients attirés par les prix se tournent
rapidement vers d’autres entreprises si leur offre est plus intĂ©ressante ;
Le risque financier : une baisse de prix affaiblit considérablement les moyens
financiers
                          L’initiative d’une hausse de prix:
Beaucoup d’entreprises pratiquent des hausses de prix rĂ©guliĂšres. Les
principales raisons invoqué pour justifier une hausse des prix sont :
RĂ©percussion de l’inflation : souvent les entreprises accroissent leurs prix
dans des proportions supĂ©rieures afin d’anticiper un accroissement du taux
d’inflation ;
L’excùs de la demande : lorsqu’une entreprise ne peu satisfaire tous ses
consommateurs, elle peut augmenter ses prix.
       La réaction des acheteurs aux modifications de prix :
Lorsqu’une modification de prix est appliquĂ©e, les consommateurs peuvent
l’interprĂ©ter de façon diverse, et parfois contre-intuitive.
Une réduction de prix peut en effet vouloir dire :
 L’article va ĂȘtre remplacĂ© par un modĂšle plus rĂ©cent
     L’article Ă  un dĂ©faut et ne se vent pas bien



    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/               Mohammed FARES| 40
     L’entreprise connaĂźt des difficultĂ©s financiĂšres et n’est pas encore en
      mesure d’assurer le service des piĂšces dĂ©tachĂ©es.
 Le prix va encore baisser, et il vaut mieux attendre.
 La qualitĂ© a baissĂ©.
Une hausse de prix peut Ă©galement ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de plusieurs maniĂšres :
 L’article est trĂšs demandĂ© et, si on ne l’achĂšte pas tout de suite, on risque
  de ne plus le trouver.
     Il a une valeur toute particuliĂšre et son prix va encore augmenter
Le vendeur a fixé son prix au maximum de ce que le marché pouvait tolérer.
Les réactions de concurrents aux modifications de
                      prix :
Une entreprise qui envisage de modifier ses prix doit se préoccuper tout
autant des réactions de la concurrence que de celle des clients.
Comment les rivaux risquent-ils de réagir à une modification de prix ? Au
vrai, il est trÚs difficile de répondre à la question.        Les réactions des
concurrents sont d’autant plus vives que leur nombre est limitĂ©, que le
produit est homogÚne, et que les acheteurs sont bien informés.
On peut cependant se référer au passé et analyser les ripostes des
concurrents aux attaques antĂ©rieures. En l’absence d’information sur le
passĂ©, certains auteurs prĂ©conisent d’utiliser la thĂ©orie des jeux ou le calcul
des probabilitĂ©s. Mais l’emploi effectif de ces techniques compliquĂ©es et
rarissime.
Pour anticiper les rĂ©actions d’un concurrent, on peut soit rechercher des
informations internes, soit faire appel Ă  une analyse statistique. La recherche
d’informations internes se fait par bien des moyens, dont certains sont tout à
fait lĂ©gitimes et d’autres Ă  la limite de l’espionnage industriel.




    https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                  Mohammed FARES| 41
Chapitre III:                       La politique de communication
                                 Gestion de communication marketing

     L’activitĂ© marketing ne se limite pas Ă  l’élaboration, d’un produit et aux
choix d’un prix et d’un mode de distribution, pour vendre, il faut faire
connaĂźtre l’offre, mettre en Ă©vidence ses qualitĂ©s distinctives vis-Ă -vis du
groupe d’acheteurs visĂ© et stimulĂ© la demande par action promotionnelle
appropriée.
     Le terme promotion désigne toute activité visant à communiquer avec le
marche cible .il englobe la publicité la promotion des ventes, les relations
publiques, le force du vente, (représentants) le télémarketing, le marketing
direct et tous les autres outils de communication (logo, Ă©tiquette du produit.
Vitrine du magasin
.).

I/le processus de la communication marketing :
     Une conception Ă©troite de la communication veut qu’il s’agisse de la
transmission d’un message de l’émetteur au rĂ©cepteur, en fait, le rĂ©cepteur
ne subit pas ; il participe activement à la communication qui s’analyse plus
complĂštement comme un Ă©change de signaux
     La communication marketing se définit alors comme la transmission de
messages entre vendeurs et acheteurs

     A/ la théorie de la communication :
     Communiquer, c’est transmettre les informations dans le but d’obtenir
de la part du destinataire une modification de comportement ou d’attitude.
Pour communiquer efficacement, il faut comprendre les différents éléments
du processus de communication. Processus qui peut ĂȘtre schĂ©matisĂ© comme
suit :(transparent).

     B/les objectifs de la politique de communication :
        La propriĂ©tĂ© qui doit ĂȘtre accordĂ©e Ă  la dĂ©finition des objectifs d’une
communication rĂ©sulte d’un constat simple : la prĂ©cision de la nature et des
modalités des actions de communication à entreprendre dépend de la clarté
des objectifs da la compagne, le contrĂŽle des effets de cette derniĂšre repose
Ă©galement sur ces objectifs. Les compagnes de communication se voient
affecter trois types d’objectifs :
   AccroĂźtre les ventes : c’est une action sur le comportement qualifiĂ©e
d’objectif commercial de la publicitĂ©



 https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/                Mohammed FARES| 42
le plus frĂ©quent des objectifs commerciaux est d’augmenter les ventes, c Ă 
d de dĂ©placer la courbe de demande qui signifie qu’un plus grand nombre
d’unitĂ©s seront vendues Ă  chaque niveau de prix. Un autre objectif peut ĂȘtre
de rendre plus réguliÚres des ventes trop marquées par des poussées
saisonniùres comme l’objectif final de la communication persuasive produit.
  Pour l’atteindre, l’E/se doit passer par des objectifs                       intĂ©rimaires
(information et persuasion) qui varient selon la phase du cycle de vie dans
laquelle se trouve le produit. En phase de lancement, il convient de
privilĂ©gier l’information sur le produit, en phase de croissance, il faut agir
par la communication persuasive, avant de revenir a une information
sommaire avec une communication de rappel.
    Informer :          action    de     la   connaissance,     qualifiĂ©e   d’objectif    de
       communication de la publicité. A la communication ou demande
       d’informer les acheteurs potentiels de la disponibilitĂ© du produit sur
       le marché.
    Persuader : action sur les attitudes. La communication persuasive se
       voit assigner deux principaux types d’objectifs :
               diffĂ©rencier le produit : ce type d’objectif est assignĂ© Ă  la
                communication lorsque les acheteurs ne trouvent pas de
                diffĂ©rence entre les offres de l’E/se et celles de ces concurrents,
                si l’E/se ne maütrise pas d’autre variables du marketing-mix , il
                établi    un    plan     de    différenciation   de   son    offre   par   la
                communication
               accentuer la valeur de produit : ajouter au service rendu par le
                pdt des dimensions ostentatoires et de prestige permet à l’E/se
                de demander un prix supérieur, de modifier le positionnent du
                pdt.

II- le choix des moyens de communication marketing :
  De nombreux moyens sont a la disposition de spécialiste en marketing
qui désire communiquer avec les consommateurs. Parmi les plus populaires,
la publicité et les vendeurs (force de vente) sont assez bien connu de tous
Toutefois il y a Ă©galement d’autres moyens de communication Ă  la portĂ©e du
responsable du marketing,
    La promotion des ventes : qui consiste en des activitĂ©s spĂ©ciales
       organisées afin de soutenir les efforts de la publicité et de la force de
       vente.



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   la publicitĂ© rĂ©dactionnelle : Information visant Ă  annoncer des
       produits et les services des organisations par l’intermĂ©diaire de
       communiqués de presse diffusés dans les médias imprimes et
       Ă©lectroniques.
      Les relations publiques : soit les contacts avec les diffĂ©rents publics
       par l’intermĂ©diaires de rencontres organisĂ©es par l’E/se ;
      Le tĂ©lĂ©marketing : une technique dĂ©veloppĂ©e et mise au point aux
       Etat-unis qui consiste Ă  faire de la sollicitation et de la vente par
       téléphone.
      Le marketing direct : soit la communication dirigĂ©e directement vers
       chaque personne faisant partie d’un groupe cible ;
  Le choix d’un ou de plusieurs de ces moyens revient au responsable
marketing, en fait, pour faire son choix, l’homme de marketing tient compte
des facteurs suivants :

       A/ l’objectif à atteindre :
  La communication marketing vise Ă  ce que le consommateur franchisse
les phases de la prise de conscience, de la connaissance de l’attrait, de la
prĂ©fĂ©rence et de l’achat. En fonction du type d’objectif qu’il cherche Ă 
atteindre, l’homme de marketing choisira un des moyens du mix de
communication marketing.
  Alors que la publicité perd de son efficacité entre la prise de conscience
de l’achat, le force de vente, la promotion des ventes et le tĂ©lĂ©marketing en
gagnant, il est plus facile de faire prendre conscience d’un produit à un plus
grand nombre de personne par le biais de la publicité que par la force de
vente, par contre puisque la force de vente est plus proche du
consommateur, elle peut davantage l’inciter à acheter.

       B/ le budget disponible :
  Puisque le budget de la communication marketing est souvent limité, le
gestionnaire se base sur les coûts pour sélectionner les différents moyens
de communication marketing qu’il entend utiliser ; par exemple, s’il prĂ©fĂšre
utiliser la publicité mais que son budget ne lui permet pas, il devra      se
contenter d’autres moyens plus Ă©conomiques.
  De façon générale, la publicité et la force de vente sont considérées
comme deux moyens de communication marketing dispendieux, par conte
la promotion des ventes et les relations publiques représentent des



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dépenses abordables pour la majorité des entreprises en raison de leur
caractĂšre sporadique.

   C/ marché visé et classe de produits :
 Si l’E/se veut rejoindre une charge clientĂšle potentielle dispersĂ©e sur le
plan géographique, elle aura avantage à utiliser la publicité au lieu de la
force de vente, parce que l’établissement de contacts personnels coĂ»tera
beaucoup trop cher, par contre, la force de vente l’emporte dans un petit
marché géographique concentré.
  Selon l’E/se commercialise un produit de consommation ou un produit
industriel, le responsable du marketing ne retiendra pas les mĂȘmes recettes
de mix de communication marketing pour atteindre ses objectifs. Il est
avantageux d’utiliser la publicitĂ© pour les produits de consommation, alors
que le force de vente a la plus impact pour les produits industriels.

    D/valeur et complexité de produit :
 Peu importe la classe du produit, sa valeur demeure un facteur qui joue un
rĂŽle dans le choix des moyens de communication marketing, plus la valeur
d’un produit de consommation est faible, plus l’E/se aura avantage à utiliser
la publicité. Plus la valeur du produit est élevée, plus il sera préférable
d’utiliser la force de vente, il en est de mĂȘme pour les produit industriels.
Lorsque les produits ont une faible valeur, la publicité se relÚve aussi
importante que la promotion, a mesure que la valeur de produit augmente la
force de vente prend plus d’importance que la publicitĂ© lors de la
communication marketing.
  Par ailleurs, plus un produit est complexe, plus l’E/se aura avantage à
utiliser la force de vente au détriment de la publicité. Plus le produit est
simple, plus l’E/se peut utiliser efficacement la publicitĂ©.

   E/ les phases du cycle de vie d’un produit :
 Chacune des phases de cycle de vie d’un produit exige un mix de
communication marketing appropriĂ©. Lors de l’introduction, l’e/se vise
davantage à créer une demande pour le produit que pour la marque. Elle
doit donc s’adresser à l’ensemble de la population afin de faire connaütre
l’existence du produit et d’amener les consommateurs à l’essayer. La
publicité est tout indiquée pour cette premiÚre phase. Pour favoriser une
distribution efficace du produit. L’E/se devra Ă©galement utiliser la force du




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vente et différentes promotions, organiser des expositions et accomplir
d’autres activitĂ©s du mĂȘme genre.
  A la phase de croissance, de plus en plus de compĂ©titeurs s’installent sur
le marchĂ©. Il est donc primordial que l’E/se suscite une demande sĂ©lective,
c’est à dire une demande pour sa marque, a cet effet, elle devra recourir à
une publicité véhiculant des messages à caractÚre persuasif plutÎt
qu’informatif.
  Durant la phase de la maturitĂ©, la concurrence qui s’établit entre les E/ses
rĂ©duit les marges de profit, la publicitĂ© se voit allouer des sommes d’argent
considérables et devient encore plus persuasive.
  A la phase du déclin, certaines entreprises quittent le marché ce qui
amÚne les E/ses qui y demeurent à utiliser la publicité afin de récupérer ces
parts de marchĂ© dĂ©laissĂ©es. Toutefois, elles n’investissent que le strict
minimum tout en planifiant leur propre retrait du marché.

      F/politique du prix et politique de distribution :
  L’E/se choisira un mix de communication diffĂ©rente selon qu’elle utilise
un prix de pĂ©nĂ©tration ou un prix d’écrĂ©mage, si elle opte pour un prix de
pénétration, ce qui laisse une marge de profit relativement faible aux
producteurs et aux intermédiaires, elle aura avantage à utiliser modérément
la force de vente et la publicité.
Si au contraire l’E/se utilise un prix d’écrĂ©mage, les marges de profit seront
plus substantielles, ce qui permettra une communication marketing plus
intense. l’E/se devra alors recourir davantage à la force de vente et à la
publicité, puisque un prix élevé risque de représenter une barriÚre
supplémentaire à surmonter pour certains consommateurs.
   Le responsable de marketing doit Ă©galement tenir compte de l’impact que
peut avoir l’utilisation de l’une des deux stratĂ©gies de distribution
suivantes : la stratĂ©gie de pression et la stratĂ©gie de l’aspiration.
L’utilisation de la stratĂ©gie de pression amĂšne l’E/se Ă  communiquer avec le
grossiste et les dĂ©taillants afin qu’ils s’approvisionnent auprĂšs d’elle et
qu’ils effectuent des ventes auprùs des consommateurs, en ce qui trait à la
stratĂ©gie      d’aspiration,        l’E/se     communique   directement   avec   les
consommateurs pour qu’ils exigent le produit de ses distributeurs.
   Dans le cas de la stratégie de pression, tout en se servant de la publicité
auprùs des distributeurs, l’E/se utilisera la force de vente avec beaucoup
d’intensitĂ© pour voir son produit distribuĂ© dans le plus d’endroit possible.



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Par contre, la stratĂ©gie d’aspiration consiste a communiquer davantage avec
son marché par le biais de la publicité plutÎt que par la force du vente, il
coĂ»terait beaucoup plus cher d’envoyer les vendeurs visiter chacun des
consommateurs.

III -La communication Marketing de masse :
  Beaucoup d’entreprises utilisant des moyens de communication Marketing
de masse tels que la publicité, la promotion des ventes, les relations
publiques, la publicitĂ© rĂ©dactionnelle et bien d’autres. GrĂące Ă  ces moyens,
elles rejoignent Ă  la fois leur vaste clientĂšle et le nombre encore plus
impressionnant de consommateurs potentiels.
  Ces moyens ne leur permettent toutefois pas de personnaliser leur
message en fonction de chacun des rĂ©cepteurs. C’est une communication
impersonnelle dans laquelle le consommateur ne peut Ă©mettre directement
son opinion à l’entreprise qui s’adresse à lui.

     A/ La publicité :
    La publicité est un excellent moyen de communication Marketing de
masse. Elle s’avùre un investissement judicieux dans le temps puisqu’elle
contribue Ă  bĂątir la notoriĂ©tĂ© de l’entreprise aprĂšs des consommateurs et Ă 
constituer son achalandage. Mais elle ne peut, Ă  elle seule, sauver une
entreprise de la faillite ou vendre un produit qui n’est plus recherchĂ©.

         1/Notion de la publicité :

    La publicitĂ© est l’ensemble des moyens destinĂ©s Ă  informer la public et Ă 
le convaincre d’acheter un produit ou un service. Il s’agit de toute forme de
communication non interactive (non personnelle) utilisant un support
payant, mise en place pour le compte d’un Ă©metteur identifiĂ© en tant que tel.
    L’activitĂ© publicitaire met en jeu trois principaux partenaires : les
annonceurs, les médias et les agences.

1-a/Les annonceurs :
 On appelle annonceur tout organisme qui fait de la publicitĂ©. Il s’agit donc
de toute entreprise qui vend un bien matériel ou un service et qui souhaite
attirer l’attention sur son produit.




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1-b/Les médias :
  On appelle support tout secteur de communication publicitaire, et média
l’ensemble des supports qui relĂšvent d’un mĂȘme mode de communication.
On distingue cinq grands mĂ©dias : La presse, La tĂ©lĂ©vision, l’affichage, la
radio et le cinéma.
  Au-delĂ  de cette distinction classique, les supports publicitaires sont
extraordinairement diversifiés (mailings, panneaux lumineux, calendriers,
)
et en constante évolution (télématique, caddies,
).

1-c/Les agences :
  Une agence est un organisme indépendant, composé de spécialistes
chargĂ©s, pour le compte des annonceurs, de la conception, de l’exĂ©cution et
du contrĂŽle des actions publicitaires. Les agences comportent Ă  la fois des
services techniques (Ă©tudes, crĂ©ation, fabrication, achat d’espace dans les
médias) et des services commerciaux qui sont en contact avec les
annonceurs pour la définition des objectifs, des budgets et de la stratégie de
communication.


  La mise en Ɠuvre d’une compagne publicitaire suppose que l’on rĂ©ponde
Ă  cinq questions :
-quels sont les objectifs poursuivis ?
- quelle doit ĂȘtre la taille du budget ?
-quel message faut-il transmettre ?
-quels mĂ©dias doivent ĂȘtre employĂ©s ?
-comment mesurer l’efficacitĂ© de l’action entreprise ?

2/La détermination des objectifs publicitaires :
  La premiĂšre phase dans l’élaboration d’une compagne publicitaire
consiste à en déterminer les objectifs. Les objectifs de la publicité découlent
nécessairement des objectifs de communication Marketing.
  D’une façon gĂ©nĂ©rale, une action publicitaire a pour objet d’informer, de
persuader ou de rappeler.


      La publicitĂ© informative : elle est utilisĂ©e en multiples occasions, que
       ce soit pour présenter un nouveau produit, pour annoncer les
       nouvelles       heures      d’ouverture      d’un   commerce    on    traite   autre
       nouveautĂ©        qu’on      veut     faire   connaĂźtre   du   consommateur.      Le
       responsable du Marketing fera en sorte que la marque de son nouveau



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  • 1. OFPPT Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail Module : Marketing FiliĂšre : T.S.G.E 1AnnĂ©e https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 1
  • 2. Le marketing Chapitre introductif : Introduction : D’importation anglo-saxonne, le mot marketing n’apparaĂźt dans le langage des gestionnaires marocains qu’au dĂ©but des annĂ©es 80. Actuellement, le terme officiel de mercatique, qui a pourtant une racine latine ancienne identique (merx, mercis qui signifie «marchandise ») progresse difficilement chez les spĂ©cialistes que chez les non-spĂ©cialistes. Le succĂšs du marketing doit beaucoup au cortĂšge qui l’accompagne. Ce succĂšs traduit Ă©galement un profond bouleversement dans la gestion quotidienne des entreprises. Son extension Ă  divers domaines (marketing politique, marketing humanitaire, marketing culturel
) qui eut jadis paru hĂ©rĂ©tique, est considĂ©rĂ©e aujourd’hui comme un phĂ©nomĂšne tout Ă  fait acceptable, voire convenable. De fait, le contenu et la dĂ©finition du marketing Ă©voluent en fonction du contexte Ă©conomique, environnemental dans lequel se dĂ©ploient les activitĂ©s humaines. C’est ce que nous nous efforcerons de montrer Ă  partir du rappel de quelques dĂ©finitions avant d’envisager les dĂ©fis actuels auxquels il est confrontĂ©. I- Aux origines du marketing : les Etats-Unis. La crĂ©ation et le dĂ©veloppement du marketing aux Etats-Unis, nation pionniĂšre en ce domaine, s’explique par la conjonction de trois phĂ©nomĂšnes essentiels qui s’y manifestĂšrent prĂ©cocement : - le bien-ĂȘtre matĂ©riel du consommateur - la concentration des entreprises et l’intensification de la concurrence (locale, nationale puis internationale), - La constitution d’importantes chaĂźnes de distribution. Les premiers cours de marketing, consacrĂ©s principalement Ă  l’étude des structures de la distribution des biens aux USA furent dispensĂ© en 1902 Ă  l’universitĂ© du Michigan. A partir de 1910, la notion de marketing va englober l’étude de divers aspects de commerce et de l’industrie tels que la vente, le crĂ©dit et la publicitĂ©. Et ce n’est que vers les annĂ©es 1950 que la gestion marketing va ĂȘtre envisagĂ©e comme un ensemble cohĂ©rent. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 2
  • 3. II- DĂ©finitions : Le concept marketing Ă  fait l’objet de nombreuses dĂ©finitions diffĂ©rentes. Les dĂ©finitions traditionnelles et basiques mettent l’accent sur sa double dimension : - Un «état d’esprit » orientĂ© vers la satisfaction des dĂ©sirs du client qui doit inspirer le comportement de tous les membres de l’organisation. - La mise en place et l’utilisation de techniques qui doivent permettre Ă  l’entreprise de crĂ©er, de dĂ©velopper ou tout simplement de conserver ses clientĂšles. « 
 le marketing c’est l’ensemble des moyens dont disposent les entreprises en vue de crĂ©er, de conserver et de dĂ©velopper leurs marchĂ©s ou, si l’on prĂ©fĂšre leurs clientĂšles » Mercator, Dalloz, P2 « La mercatique est un Ă©tat d’esprit et des techniques permettant Ă  une entreprise de conquĂ©rir des marchĂ©s, de les conserver et de les dĂ©velopper » le marketing, Chotard Ă©diteur. III- les dimensions de base du marketing : Pour dĂ©finir le concept du marketing on a souvent utilisĂ© des notions tels que : philosophie des affaires, Ă©tat d’esprit, orientation ou optique. Les quatre dimensions de base de marketing sont : - une logique - une dĂ©marche mĂ©thodique - une fonction - un ensemble de techniques 1- une logique : D’une maniĂšre concrĂšte, le marketing se propose comme une logique pour la gestion des organisations. En d’autres termes, on considĂšre que l’état d’esprit marketing est une maniĂšre de raisonner pour observer le fonctionnement d’une organisation et construire cette stratĂ©gie. Dans cette logique on trouve le principe essentiel suivant : « une organisation est un systĂšme ouvert sur son environnement sa survie dĂ©pend d’une adaptation permanente aux Ă©volutions de cet environnement. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 3
  • 4. 2- une dĂ©marche mĂ©thodique : La dĂ©marche marketing peut ĂȘtre dĂ©finie de la maniĂšre suivante «le marketing est le processus social, orientĂ© vers la satisfaction des besoins et dĂ©sirs d’individus et d’organisations par la crĂ©ation et l’échange volontaire et concurrentiel des produits et services gĂ©nĂ©rateurs d’utilitĂ©s ». Cette dĂ©finition met en relief trois concepts essentiels en marketing : besoins, produits et Ă©changes. a- La notion de besoin : un besoin nĂ© d’un sentiment de manque liĂ© Ă  la condition humaine. Maslow a classĂ© les besoins fondamentaux en 5 catĂ©gories :  Besoin physiologique : dormir manger
  Besoin de sĂ©curitĂ© : protection
  Besoin d’appartenance : famille, amis
  Besoin d’estime : respect de soi mĂȘme, prestige
  Besoin d’accomplissement En matiĂšre de marketing on Ă©tablit une distinction entre besoin, dĂ©sir et demande. - Un dĂ©sir, concerne un moyen privilĂ©giĂ© de satisfaire des besoins fondamentaux exp. J’ai besoin de manger et je dĂ©sire une pomme. J’ai besoin de me vĂȘtir et je dĂ©sire un costume Pierre Cardin. A l’inverse des besoins, les dĂ©sirs sont en nombre illimitĂ©s et culturellement diffĂ©renciĂ©s. b- La notion du produit : au sens large, «un produit peut ĂȘtre dĂ©fini comme toute entitĂ© susceptible de satisfaire un besoin ou un dĂ©sir » la notion de produit Ă©voque le plus souvent des biens tangibles. c- La notion d’échange : l’échange peut ĂȘtre dĂ©fini comme l’acte qui consiste Ă  obtenir quelque chose de quelqu’un en contrepartie d’autre chose. La notion d’échange conduit naturellement Ă  celle du marchĂ©. Pour P. Kotler «un marchĂ© est constituĂ© par l’ensemble des clients capables et dĂ©sireux de procĂ©der Ă  un Ă©change leur permettant de satisfaire un besoin ou un dĂ©sir Ă  travers un produit ». https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 4
  • 5. 3- Le marketing une fonction : ConcrĂštement pour mettre en application la dĂ©marche marketing, le marketing se conçoit comme la fonction par lequel l’entreprise ou toute autre organisation cherche Ă  s’adapter Ă  un environnement. Dans ce sens l’entreprise est Ă  considĂ©rer comme un systĂšme ouvert sur son environnement. De ce fait on estime que la logique marketing s’articule sur une dĂ©marche mĂ©thodique pour dĂ©gager les moyens propres en vue de rĂ©pondre aux objectifs de l’entreprise Ă  travers la satisfaction de la demande. 4- Le marketing ensemble de techniques : Le marketing peut ĂȘtre identifiĂ© Ă  un ensemble de techniques tels que l’étude de marchĂ©, les prĂ©visions, la publicitĂ© promotion, la vente, la distribution
 Dans ce sens le marketing est perçu comme un Ă©tat d’esprit, une mĂ©thode, un ensemble de techniques permettant de conquĂ©rir puis de conserver une clientĂšle rentable. IV- Les optiques du marketing management : 1- le concept du marketing management : Selon P. Kotler «le marketing management consiste a planifier et mettre en Ɠuvre l’élaboration, la tarification, la promotion et la distribution d’une idĂ©e, d’un produit ou d’un service en vue d’un Ă©change mutuellement satisfaisant pour les organisations comme les individus ». Cette dĂ©finition met en relief les Ă©lĂ©ments suivants : - Les diffĂ©rentes Ă©tapes du processus : analyse, planification, mise en Ɠuvre et le contrĂŽle ; - Le champ ouvert par le marketing management : idĂ©e, produit, service ; - Le rĂŽle central de la notion d’échange - L’objectif poursuivit : satisfaire les partenaires de l’entreprise. En fin signalant que le terme management dĂ©signe tout ce qui est nĂ©cessaire pour mieux gĂ©rer l’entreprise. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 5
  • 6. 2- les optiques du marketing management : D’aprĂšs P. Kotler cinq optiques sont Ă  la disposition de l’entreprise dans la gestion de leurs activitĂ©s d’échange. a- l’optique production : Elle donne la prioritĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la productivitĂ© et Ă  l’augmentation de la production : en d’autres termes l’optique production est basĂ©e sur l’idĂ©e suivante : produire en masse pour diminuer le prix de revient et vendre au bon marchĂ©. Selon cette approche les producteurs s’intĂ©ressent avant tous Ă  l’amĂ©lioration de rendement et donne la prioritĂ© Ă  la production. b- l’optique produit : Pour P. kotler l’optique produit est fondĂ© sur l’hypothĂšse selon laquelle le consommateur prĂ©fĂšre le produit qui lui offre la meilleure qualitĂ© et la meilleure rĂ©putation. L’entreprise orientĂ©e vers le produit doit se consacrer en prioritĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de sa production c- l’optique vente : Selon cette optique les entreprises orientent leurs efforts vers la mise en place d’instruments destinĂ©s Ă  amĂ©liorer la vente afin de prĂ©server leur part de marchĂ© dans une Ă©conomie de concurrence. En d’autres termes l’accent est mis sur la publicitĂ©, la promotion des ventes sur les circuits de distribution et sur la politique des marques. Le but immĂ©diat des entreprises qui adoptent l’optique vente est de vendre ce qu’elles peuvent produire plutĂŽt que de produire ce qu’elles pourraient vendre. Production Vente & BĂ©nĂ©fices tirĂ©s de promotion du volume des l’entreprise ventes https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 6
  • 7. d- l’optique marketing : « L’optique marketing considĂšre que la tĂąche primordiale de l’entreprise est de dĂ©terminer les besoins et dĂ©sirs du marchĂ© cible et de produire des satisfactions dĂ©sirĂ©es de façon rentable car plus efficace que la concurrence». Besoins et Marketing BĂ©nĂ©fices tirĂ©s dĂ©sirs des «intĂ©grĂ© » de la satisfaction clients des clients Dans l’optique marketing il sera nĂ©cessaire non seulement d’obtenir des informations sur les marchĂ©s mais Ă©galement de dĂ©finir un plan d’action commerciale. Le plan d’action commercial consiste Ă  prendre Ă  l’avance un ensemble de dĂ©cisions pour le futur. Le marketing intĂ©grĂ© est la coordination entre les diffĂ©rents variables d’action commerciale tels que la force de vente, la publicitĂ© et promotion e- l’optique marketing sociĂ©tale : D’aprĂšs P. Kotler : « L’optique marketing reconnaĂźt que la tĂąche prioritaire de l’entreprise est d’étudier les besoins et dĂ©sirs des marchĂ©s visĂ©s et de faire en sorte de les satisfaire de maniĂšre plus efficace que la concurrence, mais aussi d’une façon qui prĂ©serve le bien-ĂȘtre du consommateur et de la collectivitĂ©. En bref, le marketing sociĂ©tal invite l’entreprise Ă  tenir compte de trois Ă©lĂ©ments essentiels dans l’élaboration de ses dĂ©cisions commerciales : - Les besoins et l’intĂ©rĂȘt du consommateur ; - les objectifs de l’entreprise - Le bien-ĂȘtre social des consommateurs et de la collectivitĂ©. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 7
  • 8. L’évolution du concept du marketing Avant 1960 1960-1970 AprĂšs 1970 AprĂšs 1980 Consommateur Les Marketing Sur la (l’acte de ressources individu centrĂ© production consommation (crise est important) d’énergie) Co-marketing. DĂ©marketing Marketing axĂ© Pour vendre Marketing (freinez la sur : demande)  l’individu  la sociĂ©tĂ© Consommatio Maintien de Satisfaction du Bien ĂȘtre du Objectif n (stimuler la la consommateur citoyen demande) satisfaction Recherche d’un consensus. DĂ©veloppement Gestion de la Concilier entre mĂ©thodes publicitĂ© du produit demande marketing et (optique produit) marketing sociĂ©tale. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 8
  • 9. Chapitre II : La Notion du marchĂ© Introduction : I- Les dĂ©finitions et la dĂ©limitation du marchĂ© : D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on dĂ©finit un marchĂ© comme l’ensemble des offres et des demandes relatives Ă  un produit ou Ă  un service. Dans un optique marketing, qui privilĂ©gie la demande, on le dĂ©finit, Ă  la suite de Kotler, comme «l’ensemble des individus et des organisations qui sont les acheteurs rĂ©els ou potentiels d’un produit ou d’un service». Les marchĂ©s prĂ©sentent de grandes diffĂ©rences (exemple : le marchĂ© de la brosse Ă  dent et celui de l’ordinateur personnel) et chaque marchĂ© possĂšde des propriĂ©tĂ©s spĂ©cifiques. Pour bien Ă©tudier un marchĂ©, il suffit de se poser les questions classiques. - Quoi (qu’achĂšte le marchĂ©, quel produit) ? - Qui (qui achĂšte le produit) ? - Pourquoi et comment (achĂšte-t-il le produit) ? - OĂč (achĂšte-t-il) ? - Quoi : quels produits ? Il s’agit d’aboutir Ă  une dĂ©finition suffisamment fine pour pouvoir identifier les entreprises concurrentes, se doter d’outils de suivi et contrĂŽler l’évolution de ses performances sur ledit marchĂ©.  Qui ? Il ne suffit pas d’identifier les acheteurs mais Ă©galement les utilisateurs et/ou les prescripteurs  Pourquoi ? La rĂ©ponse Ă  cette question fournit les dĂ©veloppements les plus riches de la pensĂ©e et des techniques mercatiques. Elle fait appel aux thĂ©ories de la motivation et du comportement du consommateur.  Comment ? A quelles occasions consomme-t-on le produit ? Des modalitĂ©s de la consommation du produit dĂ©pendent de nombreuses variables marketing : compagne de communication, calendrier des promotions
  OĂč ? Par quels canaux le produit peut-il ĂȘtre mis Ă  la disposition du consommateur ? Quelles sont les voies d’acheminement optimales ? La vente https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 9
  • 10. directe, le commerce traditionnel, la crĂ©ation d’un rĂ©seau de distribution spĂ©cifique et original, autant de possibilitĂ©s dont il faut tester les performances. II- les concepts clĂ©s : Dans l’entreprise, de nombreux vocables sont utilisĂ©s pour qualifier un marchĂ©. 1- le marchĂ© potentiel : Il recouvre l’ensemble des consommateurs, des utilisateurs des usagers possibles d’un bien ou d’un service, qui ont le dĂ©sir et les moyens de se procurer ce bien ou ce service. On dit aussi : clientĂšle potentielle. 2- le marchĂ© thĂ©orique : Ensemble des consommateurs, des utilisateurs, des usagers d’un bien ou d’un service ayant le dĂ©sir de se procurer ce bien ou ce service. 3- le marchĂ© actuel : L’ensemble des consommateurs, des utilisateurs des usagers actuels d’un bien ou d’un service. 4- le marchĂ© de l’entreprise : Ensemble des marchĂ©s thĂ©oriques des biens ou des services vendus par l’entreprise. En plus de ces concepts, les gestionnaires s’intĂ©ressent aux marchĂ©s suivants : 5- le marchĂ© des biens de substitution : En marketing on doit prendre en considĂ©ration, non seulement la concurrence inter-marques, mais aussi la concurrence inter-produit. 6- le marchĂ© des biens complĂ©mentaires : Il s’agit des biens dont la demande est liĂ©e : exemple, la demande des produits surgelĂ©s et l’équipement en congĂ©lateurs. III- autres concepts utilisĂ©s : 1- le marchĂ© principal : C’est l’ensemble des produits semblables et directement concurrents. 2- le marchĂ© environnant : C’est l’ensemble des produits de natures diffĂ©rentes du produit principal, mais satisfaisant les mĂȘme besoins et les mĂȘme motivations dans les mĂȘme circonstances. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 10
  • 11. 3- le marchĂ© gĂ©nĂ©rique : Ce sont tous les produits liĂ©s au genre du besoin satisfait par le produit principal. 4- le marchĂ© support : C’est l’ensemble des produits dont la prĂ©sence est nĂ©cessaire Ă  la consommation du produit Ă©tudiĂ©. Quelques exemples : MarchĂ© principal MarchĂ© MarchĂ© support MarchĂ© gĂ©nĂ©rique environnant Stylo Ă  encre Stylo feutre Stylo Ă  bille Le papier L’écriture Machine Ă  Ă©crire Micro-ordinateur Voyage organisĂ© Ă  Voyage libre Ă  Les moyens de Le tourisme l’étranger l’étranger transport Tissus en coupure La confection Couture Le textile Jupe, robe, Habillement Collants Chaussettes pantalons
 fĂ©minin Rasoir Ă©lectrique Rasoir Ă  lames La barbe La beautĂ© IV- les diffĂ©rentes catĂ©gories d’acheteurs : Une Ă©tude publique permet de distinguer au sein du marchĂ© principal plusieurs catĂ©gories ou strates de populations : les usagers rĂ©els et les consommateurs potentiels. 1- les non-consommateurs absolus N.C.A. : Ensemble des personnes physiques ou morales qui n’ont nullement la nĂ©cessitĂ© ou la possibilitĂ© de consommer ou d’utiliser un bien ou un service donnĂ©. 2- les non-consommateurs relatifs N.C.R. : Ensemble des personnes physiques ou morales qui n’achĂštent pas un bien ou un service quel que soit le motif de leur abstention (manque de pouvoir d’achat, ignorance ou mĂ©connaissance du produit
). 3- le marchĂ© d’un produit ou d’un service : Ensemble des acheteurs actuels ou potentiels d’un produit ou d’un service qui se trouve sur un territoire dĂ©terminĂ©. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 11
  • 12. V- les cinq grandes catĂ©gories de marchĂ© : En fonction de la destination du produit et de la spĂ©cificitĂ© des caractĂ©ristiques de l’achat, on peut distinguer cinq grandes catĂ©gories de marchĂ©. 1- le marchĂ© des consommateurs : - produits destinĂ©s Ă  une consommation personnelle, - acheteur et utilisateurs du produit sont confondus (gĂ©nĂ©ralement) 2- le marchĂ© des entreprises : - produit utilisĂ© Ă  la fabrication d’autres biens - Acheteurs = «centre d’achat» comprenant des membres aux compĂ©tences diverses (technicien, financier, commercial
). 3- le marchĂ© de la distribution : - produit destinĂ© Ă  ĂȘtre revendu en l’état, - techniques d’achat «élaborĂ©es» (nĂ©gociations difficiles
) 4- les marchĂ©s publics : - produits destinĂ©s Ă  assurer le fonctionnement de l’organisation (collectivitĂ© locale, rĂ©gionale), utilisĂ©s par des membres ou transfĂ©rĂ©s Ă  ceux dont elle a la charge, - ProcĂ©dures d’achat rigoureuses (appel d’offres
). 5- le marchĂ© Ă  l’exportation : - produits utilisĂ©s pour des raisons relevant des quatre cas prĂ©cĂ©dents, - ProcĂ©dures d’achat spĂ©cifiques. N.B. une entreprise peut s’adresser Ă  une ou plusieurs de ces grandes catĂ©gories de marchĂ©. Une entreprise fabriquant des micro-ordinateurs peut s’adresser directement aux particuliers, aux entreprises (pour la gestion de production par exemple) aux administrations ou Ă  l’exportation. VI- l’évolution d’un marchĂ© : la notion de part de marchĂ© (PDM) : L’évaluation de la taille d’un marchĂ© permet Ă  l’entreprise de dĂ©terminer sa position concurrentielle. Compte tenu du retard avec lequel sont connues ces donnĂ©es, il est souvent opportun de procĂ©der Ă  des Ă©valuations Ă  partir de sources internes et /ou de solliciter le systĂšme d’information mercatique. Il est essentiel pour une entreprise de connaĂźtre sa (ses) part(s) de marchĂ©. Le marchĂ© de la tablette de chocolat s’est Ă©levĂ©, en 1993, Ă  4.35 milliards pour 120000tonnes commercialisĂ©es. Le marchĂ© des tablettes reprĂ©sente 45% (en valeur) du marchĂ© des produits de chocolat. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 12
  • 13. On peut calculer la PDM en volume et en valeur.  part de marchĂ© en volume = volume de la marque x 100 volume total commercialisĂ©  part de marchĂ© en valeur = CA de la marque x 100 CA total des marques VII- les agents du marchĂ© : Les agents Ă©conomiques qui interviennent sur le marchĂ© sont trĂšs divers : 1- les acheteurs : Il est Ă  retenir que l’acheteur ou le consommateur individuel ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© de façon isolĂ©e. On distingue dans l’acte d’achat :  Celui qui influence l’achat (le prescripteur ou le guide d’opinion) ;  Celui qui prend la dĂ©cision ;  Celui qui rĂ©alise l’acte d’achat au point de vente ;  Celui qui paye ;  Celui qui consomme ;  Celui qui entretien et rĂ©pare. Chaque bien ou service lorsqu’il est achetĂ© exigera l’étude du comportement d’agents divers :  Les prescripteurs qui conseillent, recommandent ou prescrivent un produit (les mĂ©decins, l’esthĂ©ticien, les enfants
)  Les leaders d’opinion, personnes qui par leur position sociale exercent une influence sur le comportement de l’acheteur(les vedettes, les stars, les athlĂštes).  Les membres de la famille ou les groupes auxquels appartient l’individu. 2- les offreurs : Il peut s’agir d’une entreprise ou d’un ensemble d’entreprises offrant un produit ou un service plus ou moins complet. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 13
  • 14. Principales configurations de marchĂ© Un Quelques-uns Multitude Offreurs Demandeurs Un 1 2 3 monopole monopsone/oligop monopsone bilatĂ©ral ole contrariĂ© Quelques-uns 4 5 6 oligopsone oligopole bilatĂ©ral oligopsone monopole contrariĂ© Multitude 7 8 9 monopole oligopole concurrence https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 14
  • 15. Chapitre III : La segmentation du marchĂ© DĂ©finition : Segmenter un marchĂ© consiste Ă  le dĂ©couper en sous-ensembles distincts, chacun de ces groupes pouvant raisonnablement ĂȘtre choisi comme cible Ă  atteindre Ă  l’aide d’un Marketing-mix spĂ©cifique. Comment segmenter un marchĂ© ? I/- La nature de la segmentation : La segmentation du marchĂ© rĂ©sulte d’une double opĂ©ration  Tout d’abord elle implique que l’on distingue Ă  l’intĂ©rieur d’un marchĂ© des segments de clients distincts les uns des autres  Puis une fois choisit un ou plusieurs de ces groupes il va s’agir d’adapter la politique aux attentes de la cible ou des cibles. II/- Les avantages de la segmentation : La segmentation a deux grands avantages : 1- Une plus grande efficacitĂ© : le dosage des actions commerciales est mieux adaptĂ© aux attentes d’une cible restreinte, la population qui compose le segment a plus de chance de trouver un produit qui lui convient dans les magasins qu’elle frĂ©quente, au prix qu’elle est prĂȘte Ă  payer. 2- Une rentabilitĂ© accrue : en Ă©vitant de se disperser dans des opĂ©rations multiples et hasardeuses, les responsables commerciaux tirent la meilleure partie des inventaires qu’ils effectuent. Seule la clientĂšle rĂ©ellement utile, c’est Ă  dire, rentable sollicitĂ©e. On Ă©vite ainsi les gaspillages, les rĂ©pĂ©titions... III/- Les critĂšres de segmentation : Les critĂšres de segmentation permettent Ă  la fois de fractionner la population totale des clients potentiels, et d’expliquer la nature et l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique de chacun des segments ainsi obtenus. Les types distincts de critĂšres sont utilisĂ©s : https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 15
  • 16.  CritĂšres socio-dĂ©mographiques.  CritĂšres gĂ©ographiques.  CritĂšres psycho-graphique.  CritĂšres de comportement. 1- Les critĂšres socio-dĂ©mographiques : parmi lesquels on peut citer :  Le sexe.  La taille du foyer.  L’ñge, le statut familial, le lieu d’habitation.  La catĂ©gorie socioprofessionnelle.  La classe sociale.  Les revenus.  Le niveau d’instruction. 2- Les critĂšres gĂ©ographiques :  La ville.  Le climat : exp. marchĂ© de la climatisation, des boissons, des moquettes
 3- Les critĂšres psycho-graphiques : C’est la description des caractĂ©ristiques humaines des consommateurs influençant leurs rĂ©actions face aux produits, aux emballages, Ă  la publicité  La psychographie est nĂ©e aux U.S.A. dans les annĂ©es 65 avec la reconnaissance du phĂ©nomĂšne de globalisation des comportements d’achat. Un consommateur ne se dĂ©termine pas pour un produit en raison de son statut ou de ses revenus ou de sa famille mais en fonction des ses (A.I.O.) ActivitĂ©s (A) : action qui se prolonge ; IntĂ©rĂȘt (I) : ce sont des Ă©lĂ©ments pour lesquels un consommateur exprime un goĂ»t prononcĂ© et discutable ; Opinion (O) : jugement porte sur des sujets importants. 4- Les critĂšres de comportement : Le Marketing dĂ©bute et finit par le consommateur, concrĂštement, cela signifie connaĂźtre quels types de gens consomment tel produit ou service, mais aussi pourquoi, oĂč quand et sous quelles conditions ? Quels types de gens consomment tel produit ? L’identification des consommateurs et leur rĂ©partition en groupes homogĂšnes pour espĂ©rer qu’il aient des comportements semblables permettent de segmenter le marchĂ© et https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 16
  • 17. de d’adapter si, besoin est, les stratĂ©gies de marketing aux besoins spĂ©cifiques des groupes ainsi identifiĂ©s. Pourquoi les consomment-ils ? Le concept de Marketing stipule que toutes les stratĂ©gies de l’entreprise doivent ĂȘtre basĂ©es sur les besoins identifiĂ©s des consommateurs pour se faire le responsable Marketing doit en premier lieu identifier que cherchent les consommateurs dans l’utilisation de ces produits puis ajuster les stratĂ©gies de marketing en consĂ©quence. Il est important qu’il connaisse non seulement les motivations Ă  l’achat mais aussi les freins Ă©ventuels en vue, si possible de les supprimer, de les dĂ©tourner ou d’en attĂ©nuer les effets. OĂč consomment-ils ? Les mesures d’image de magasin, l’analyse de la clientĂšle par type de magasin, l’estimation de la force attractive des magasins ou d’un consommateur, la dĂ©finition des zones d’attraction les modĂšles d’emplacement qui end Ă©coulent sont de prĂ©cieux outils dans le dĂ©veloppement d’une stratĂ©gie de Distribution. Quand consomment-ils ? L’analyse historique des ventes permet d’identifier les fluctuations saisonniĂšres, les mesures d’intention d’achat peuvent aider Ă  dĂ©terminer les quantitĂ©s achetĂ©es Ă  chaque visite dans un magasin. Sous quelles conditions ? Certains aspects de la situation de consommation favoriseront ou non l’acte d’achat : est-ce que le consommateur achĂšte seul ou accompagnĂ© ? Est-il sensible au prĂȘt financier ? PrĂ©fĂšre-t-il ĂȘtre assistĂ© par un vendeur ? Quel type d’information faut-il lui donner et en quelle quantitĂ© ? Telles sont quelques-unes unes des nombreuses questions que l’on peut se poser et auxquelles l’analyse du comportement du consommateur permet de rĂ©pondre, tout au moins une partie. IV- Les conditions d’une segmentation efficace : Pour ĂȘtre utile, un segment doit possĂ©der trois caractĂ©ristiques :  La possibilitĂ© mesure : des informations doivent ĂȘtre disponibles ou pouvoir ĂȘtre obtenues sur les principales caractĂ©ristiques des acheteurs.  Le volume : les segments doivent ĂȘtre suffisamment vastes et /ou rentables pour justifier l’élaboration d’une stratĂ©gie marketing spĂ©cifique. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 17
  • 18.  La faisabilitĂ© pour l’entreprise : Une PME peut identifier correctement les diffĂ©rents segments d’un marchĂ© sans pouvoir en tirer parti du fait de ses ressources limitĂ©es. V/ Le choix des segments : AprĂšs l’analyse l’entreprise doit dĂ©terminer ceux qu’elle dĂ©cide d’attaquer. En effet, elle dispose de cinq stratĂ©gies pour couvrir un marchĂ©. 1/- La concentration : Elle consiste Ă  se concentrer sur un crĂ©neau spĂ©cifique correspondant Ă  un couple produit/marchĂ©. Cette stratĂ©gie se justifie dans de nombreux cas : lorsque l’entreprise dispose de ressources limitĂ©es ; lorsque le segment est encore inexploité . En choisissant une telle stratĂ©gie, l’entreprise acquiĂšre une forte position sur les segments et bĂ©nĂ©ficie d’une rĂ©putation de spĂ©cialiste. De plus, elle rĂ©alise d’importantes Ă©conomies du fait qu’elle peut spĂ©cialiser sa production, sa distribution, sa communication en mĂȘme temps une stratĂ©gie de Marketing concentrĂ© prĂ©sente des risques. Le segment choisi peu se tarir ou bien un concurrent peut dĂ©cider s’implanter.  La spĂ©cialisation par produit : Dans ce cas l’entreprise se concentre sur un seul type de produit. Exp. : un fabricant de microscopes se spĂ©cialise dans les microscopes pour laboratoire mais se refuse Ă  commercialiser d’autres instruments. A l’aide de cette stratĂ©gie un fabricant devient un vĂ©ritable spĂ©cialiste du microscope. Le danger essentiel est liĂ© Ă  une obsolescence technologique du produit.  La spĂ©cialisation par marchĂ© : le choix est inverse du prĂ©cĂ©dent. Au lieu de se limiter aux microscopes, notre fabricant se lance dans les oscilloscopes 
 mais en se concentrant sur les laboratoires d’analyses mĂ©dicales, Ă  l’exclusion des autres labn os (universitĂ©, recherche). Il devient spĂ©cialiste sectoriel mais accroĂźt sa vulnĂ©rabilitĂ© aux conditions Ă©conomique de ses clients et aux Ă©vĂ©nements qui l’infecteraient.  La spĂ©cialisation sĂ©lective : c’est une forme hybride des deux prĂ©cĂ©dentes on choisit certains produits pour certains marchĂ©s.  La couverture globale : une sociĂ©tĂ© peut dĂ©cider de s’attaquer Ă  l’ensemble du marchĂ©. Deux stratĂ©gies sont alors envisageables. * Le Marketing indiffĂ©renciĂ© : Le marchĂ© de l’entreprise est considĂ©rĂ© comme un tout et les caractĂ©ristiques communes des https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 18
  • 19. besoins des individus sont mises en avant, plutĂŽt que leurs diffĂ©rences. * Le Marketing diffĂ©renciĂ© consiste Ă  exploiter au moins deux segments du marchĂ© et Ă  concevoir des produits et programmes d’action distincts pour chaque segment. Concentration sur un couple Produit/ marchĂ© SpĂ©cialisation par produit SpĂ©cialisation par marchĂ© SpĂ©cialisation sĂ©lective Couverture globale du marchĂ© https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 19
  • 20. Chapitre 1 : La politique de produit Introduction : La politique du produit dĂ©termine la rĂ©ponse que l’entreprise apporte aux attentes identifiĂ©es sur un marchĂ©. Diverses approches (Ă©conomique, juridique, comptable) limitent la comprĂ©hension de la notion de produit. L’économiste se contente souvent de la distinction entre biens de consommation et bien de production ; le juriste de la distinction entre biens meubles et immeubles et le comptable se sert de la notion de marchandise.  En français courant un produit peut ĂȘtre dĂ©fini comme Ă©tant : «production de l’industrie ou de l’agriculture » Petit Robert ;  La dĂ©finition marketing est beaucoup plus large dans la mesure ou un produit est : «toute entitĂ© susceptible de satisfaire un besoin ou un dĂ©sir » Kotler. Le produit est le pivot de l’action commerciale dans la mesure ou l’homme ne peut pas faire du bon marketing sur un mauvais produit, c’est Ă  dire que toutes les autres variables du marketing doivent ĂȘtre dĂ©finies en accord avec la stratĂ©gie du produit. Donc pour rĂ©aliser son produit, l’entreprise doit tenir compte : - des attentes des consommateurs - de ses capacitĂ©s technologiques - de son savoir-faire - de son potentiel financier, technologique, humain
 Un produit peut ĂȘtre identifiĂ© : - par ses caractĂ©ristiques techniques principales - par les services qu’il rend lorsqu’il est possĂ©dĂ© et utilisĂ© - son contenu symbolique que l’on pourrait dĂ©finir comme une forme de service immatĂ©riel rendu au possesseur I- les caractĂ©ristiques du produit : 1- les caractĂ©ristiques techniques d’un produit : On prend en compte l’incidence des caractĂ©ristiques techniques d’un produit au niveau de ses caractĂ©ristiques fonctionnelles ou Ă©conomiques. 2- les caractĂ©ristiques fonctionnelles d’un produit : Ce sont les caractĂ©ristiques par lesquelles le produit rempli la mission pour laquelle il a Ă©tĂ© conçu. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 20
  • 21. 3- les caractĂ©ristiques d’aspect visuel : La forme, la couleur, la matiĂšre d’un produit sont des Ă©lĂ©ments possibles de sĂ©duction du consommateur. Leur prise en compte Ă  donner naissance Ă  une nouvelle discipline : c’est la recherche de l’esthĂ©tique industrielle : Design 4- les caractĂ©ristiques d’identification : Le nom, la marque du produit, une image graphique un logotype, une couleur distinctive, un thĂšme musical distinctif
 sont autant des Ă©lĂ©ments de reconnaissance d’un produit.  Le logos : il est rĂ©duit Ă  son aspect le plus voyant La marque : joue un rĂŽle important dans l’identification d’un produit  Elle permet de mĂ©moriser facilement un choix fait antĂ©rieurement ;  elle est pour certains consommateurs, l’assurance d’une qualitĂ©  elle permet enfin de diffĂ©rencier et repĂ©rer des produits qui se ressemblent tels que les boissons, les lessives
 5- les caractĂ©ristiques Ă©conomiques : C’est le tarif auquel est proposĂ©. 6- les caractĂ©ristiques de conditionnement et d’emballage : L’emballage et le conditionnement d’un produit sont devenus des Ă©lĂ©ments dĂ©terminants dans le succĂšs d’un produit grand consommation en raison de la gĂ©nĂ©ralisation de la vente en libre service. L’impĂ©ratif Ă©cologique s’ajoute Ă  une contrainte consumĂ©riste (informations produit par exemple) qui s’est traduit par la prolifĂ©ration de textes rĂ©glementaires. Le terme de «conditionnement » se rapporte Ă  l’unitĂ© de prĂ©sentation du produit au point de vente (tube souple, brique de 1 litre, sachet de 250g
). Celui d’emballage dĂ©signe indiffĂ©remment le matĂ©riau ou le contenant, Ă  l’unitĂ© ou par lots ; il traduit davantage les exigences des distributeurs. Le consommateur se voit le plus souvent proposer un multi-emballage: barquette sous film rĂ©tractable, pack de boĂźtes mĂ©tal ou alu dans un emballage carton
 Pour lever ces ambiguĂŻtĂ©s, les professionnels du marketing prĂ©fĂšrent utiliser le mot de packaging qui a pour principal avantage de dĂ©signer un tout concernant aussi bien la rĂ©ponse apportĂ©e au problĂšme du consommateur que du distributeur. Les fonctions de l’emballage : Il est d’usage de distinguer les foncions physiques du packaging de ses fonctions marketing. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 21
  • 22. a- fonctions physiques du packaging :  ProtĂ©ger le produit, le prĂ©server de toute altĂ©ration et assurer sa conservation: il s’agit de prĂ©munir le produit contre les chocs (transport au point de vente au lieu de consommation
), la lumiĂšre (produit alimentaire, boissons), l’humiditĂ©, la chaleur, les microbes ou les actes de certains dĂ©sĂ©quilibrĂ©s.  Faciliter le transport, le stockage et la manutention. Les nouveaux matĂ©riaux permettent des Ă©conomies substantielles en ce domaine.  Faciliter l’utilisation du produit (prise en main, transport domicile, ouverture facilitĂ©e) et sa disparition rapide une fois consommĂ©e. b- fonctions marketing : Le packaging doit :  Attirer le regard du consommateur. Le problĂšme est bien rĂ©sumĂ© par Jacques Charles (PDG d’une agence de design) : «chaque emballage Ă©met cinq signaux diffĂ©rents (marque, nom du produit, forme, couleur, illustrations). Or, un client reste en moyenne 53 minutes chez Auchan. Faites le calcul, son Ɠil se trouve – en thĂ©orie- sollicitĂ© plus de onze fois par seconde. »  Rassurer le consommateur : chaque catĂ©gorie de produits a ses codes ; chaque produit a ses fidĂšles  SĂ©duire le consommateur : seul le packaging diffĂ©rencie une boite de conserve 4/4 d’une marque de celui d’une autre marque. Les marques utilisent donc des couleurs de plus en plus «chatoyantes », des matĂ©riaux de plus en plus originaux et des slogans accrocheurs.  Communiquer un ensemble d’informations commerciales : la marque, le logo, les promotions Ă©ventuelles (rĂ©ductions de prix, jeux
). II- La classification des produits : En 1923, Melvin T. Copeland proposa l’une des premiĂšres classifications des produits dans un optique marketing. Elle est fondĂ©e sur la nature du destinataire du bien et les analogies que l’on peut dĂ©celer dans les techniques de commercialisation des diffĂ©rents produits. En fonction de la clientĂšle finale, on peut distinguer deux grandes catĂ©gories de biens : - les produits de consommation destinĂ©s aux consommateurs particuliers (les mĂ©nages), https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 22
  • 23. - les produits industriels destinĂ©s aux entreprises et qui sont utilisĂ©s Ă  la fabrication d’autres biens 1- les produits de consommation : Ils se dĂ©composent en trois catĂ©gories : a- les produits de consommation courante (convenience goods) tels que les produits alimentaires, les produits d’entretien
, produits standardisĂ©s d’un prix peu Ă©levĂ© b- Les produits de comparaison ou de nouveautĂ© (shoping goods) tels que chaussures, costumes, meubles. Ces produits d’un prix gĂ©nĂ©ralement plus Ă©levĂ© sont remplacĂ©s plus que renouvelĂ©s c- Les biens de consommation durables ou encore produits de conviction (speciality goods) tels que biens d’équipement de la maison. 2- les produits industriels : Ils se dĂ©composent en cinq catĂ©gories : a- les biens d’équipement principal tels que MOCN (Machine Outil Ă  Commande NumĂ©rique), navire, avion gros porteur, 
 b- les biens d’équipement accessoires ou secondaires tels que matĂ©riel de bureau, chariot Ă©lĂ©vateur etc. c- Les produits semi-ouvrĂ©s destinĂ©s Ă  ĂȘtre incorporĂ©s Ă  des ensembles plus complexes tels que pneumatiques, carburateurs, amortisseurs
; d- Les fournitures, consommables ou d’entretiens tels que les fournitures de bureau, les produits d’entretien ou le petit outillage ; e- Les matiĂšres premiĂšres et matiĂšres brutes tels que le charbon, le pĂ©trole, l’or, le cuivre ou la laine. III- Le cycle de vie du produit : La notion de cycle de vie du produit a Ă©tĂ© introduite par J. Sean et dĂ©veloppĂ©e par Th. Levith. Elle joue un rĂŽle important dans la gestion opĂ©rationnelle et stratĂ©gique lorsque l’entreprise commercialise une gamme diversifiĂ©e de produits. Cependant, sa valeur heuristique et prĂ©dictive est fortement contestĂ©e par certains auteurs. La courbe de vie d’un produit (CVP) procĂšde de l’analyse avec le dĂ©veloppement biologique ou avec la courbe logistique. Exemple : un ĂȘtre humain passe par quatre phases principales de dĂ©veloppement : l’enfance, l’adolescence (pĂ©riode de forte croissance), le stade adulte (longue pĂ©riode de maturation), la vieillesse. Par analogie, on suppose que les ventes d’un produit au cours du temps Ă©pousent les mĂȘmes Ă©volutions. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 23
  • 24. On obtient la figure suivante : Evolution des ventes d’un produit au cours du temps : Volume des ventes 1 2 3 4 temps IV- Gamme de produit et politique de gamme : Rares sont les entreprises qui ne proposent Ă  leur clientĂšle qu’un seul produit. La plus petite entreprise industrielle, le moindre commerçant ambulant et a fortiori les grandes entreprises commercialisent toujours, dans leurs domaines d’activitĂ©s, des gammes de produits ou de services plus ou moins Ă©tendues. 1- DĂ©finitions : gamme de produits et ligne de produits : Le regroupement des produits d’une mĂȘme entreprise peut s’effectuer en termes de lignes de produits ou de gammes de produits, de portefeuilles de produits, de lignes de produits. a- la gamme de produits : Elle regroupe l’ensemble des produits d’une mĂȘme catĂ©gorie offerts par un fabricant. Exemple : la gamme de vĂ©hicules de tourisme proposĂ©e par Renault ou la gamme de boissons rafraĂźchissantes sans alcool du groupe Ricard Le nombre de produits ou de modĂšles proposĂ©s permet de mesurer la largeur de gamme. Exemple : la Twingo, la Clio, la MĂ©gane, la Laguna et la Safrane La profondeur de gamme est mesurĂ©e Ă  partir des dĂ©clinaisons d’un mĂȘme modĂšle de base. Exemple : la MĂ©gane (sortie en novembre 1995) fait partie d’une famille de cinq modĂšles (berline, coupĂ©, monospace, tricorps et peut-ĂȘtre break). Dans un premier temps sont commercialisĂ©s la berline et le coupĂ©, proposĂ©s dans deux niveaux de motorisation (1600 cm3 et 2000 cm3). https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 24
  • 25. La longueur de la gamme (L) est mesurĂ©e par le produit de la largeur de la gamme (l) et de la profondeur de la gamme (p). L = l x p (L : indique le nombre total de modĂšles ou d’articles distincts). b- le portefeuille de produits : Le porte feuille de produits est constituĂ© par l’ensemble des gammes de produits d’un fabricant. Exemple :le portefeuille de produits de la sociĂ©tĂ© Danone comprend des gammes (regroupĂ©es gĂ©nĂ©ralement autour d’une marque) trĂšs diverses de produits alimentaires : biĂšres, pĂątes, yogourts
 Le portefeuille de produits de Peugot comprend des automobiles, des vĂ©lomoteurs, des cycles, des perceuses
 c- ligne de produits : L’utilisation de l’expression «ligne de produits » pose problĂšme dans la mesure ou l’expression anglo-saxonne product line recouvre celle de gamme de produits alors qu’en français une ligne de produit dĂ©signe souvent un ensemble homogĂšne (ligne de produits cosmĂ©tiques par exemple). Pour Y. Chirouze, «une ligne de produits es un ensemble de produits diffĂ©rents mais toutefois trĂšs proches sur un point essentiel ». ce point de proximitĂ© peut ĂȘtre :  la satisfaction d’une mĂȘme catĂ©gorie de besoins, Exemple : une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans les produits cuisinĂ©s pourra offrir une ligne de produits du terroir, une ligne de produits allĂ©gĂ©s.  Une distribution identique, Exemple : une entreprise de cosmĂ©tiques peut dĂ©composer son portefeuille produit en lignes diffĂ©rentes selon que les produits seront vendus en GMS, dans les instituts de beautĂ© ou en pharmacies  Un profil particulier de clientĂšle, Exemple : une entreprise de confection peut dĂ©cliner une ligne «hommes », une ligne «femme », etc.
 2- Objectifs d’une politique de gamme : a- couvrir le marchĂ© potentiel : L’objectif visĂ© est de couvrir le plus largement possible, eu Ă©gard aux capacitĂ©s productives, le marchĂ© potentiel. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 25
  • 26. b- analyse d’une gamme : L’analyse d’un portefeuille de produits ou d’une gamme de produits se concentre gĂ©nĂ©ralement sur les trois points suivants : - Contributions actuelle et potentielle du produit au chiffre d’affaire et Ă  la marge (la contribution Ă  la marge est Ă©gale Ă  la diffĂ©rence entre le chiffre d’affaire rĂ©alisĂ© par le produit et l’ensemble des frais qui lui sont imputable) ; - RĂŽle du produit dans l’équilibre de la gamme. Un produit peut trĂšs bien avoir une rentabilitĂ© mĂ©diocre, mais contribuer Ă  la carte d’une offre ou Ă  l’harmonie de celle-ci ; - PossibilitĂ© ou non de modifier avantageusement certains Ă©lĂ©ments du marchĂ©age (conditionnement, prix
) pour relancer le produit. V- Le positionnement : 1- DĂ©finition : On dĂ©signe par positionnement la place que le produit occupe dans l’esprit des consommateurs, qui en fait un produit (ou une marque) unique et attractif. Cette dĂ©finition met en Ă©vidence les principales caractĂ©ristiques du positionnement : - Il est attractif : il repose sur des qualitĂ©s ou des caractĂ©ristiques importantes aux yeux des consommateurs, qui en font un produit dĂ©sirable. - Il est unique : il permet au produit de lutter contre ses concurrents, de sortir de la masse de l’anonymat. - Il prend place dans l’esprit du consommateur : mĂȘme si l’entreprise Ɠuvre pour donner au produit un positionnement prĂ©cis, c’est la perception qu’en aura le consommateur qui est souveraine en ce domaine. Cette dĂ©finition put ĂȘtre prĂ©cisĂ©e par ce que le positionnement n’est pas : - Ce n’est pas un simple slogan publicitaire. Certes, tout positionnement doit ĂȘtre communiquĂ© mais il ne se limite pas Ă  cette communication. Le positionnement repose sur des https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 26
  • 27. caractĂ©ristiques objectives ou subjectives du produit, liĂ©es Ă  sa composition, sa marque, son emballage, son prix, etc. - Ce n’est pas un Ă©lĂ©ment temporaire. Il peut bien sĂ»r Ă©voluer, il est mĂȘme parfois indispensable de le faire Ă©voluer. Mais ce changement n’est pas radical : l’idĂ©e est seulement exprimĂ©e de maniĂšre diffĂ©rente, pour tenir compte de l’évolution des goĂ»ts, des attentes et des habitudes sur le marchĂ©. 2- le choix de la mise en Ɠuvre d’un positionnement : Se dĂ©roule suivant la procĂ©dure : DĂ©finition d’une cible pour le produit : Sur la base de la segmentation  Cas d’une cible Ă©troite : constituĂ©e d’un seul segment on procĂšde Ă  un positionnement unique  Cas d’un large : plusieurs segments impliquent que l’entreprise Ă  la possibilitĂ© de choisir entre deux stratĂ©gies diffĂ©rentes : Une stratĂ©gie diffĂ©renciĂ©e : Ă  chaque segment un positionnement ; Une stratĂ©gie indiffĂ©renciĂ©e : un seul positionnement Ă  l’ensemble des segments Identification de la classe du produit et son systĂšme de rĂ©fĂ©rence:  La classe Ă  laquelle appartient un produit est gĂ©nĂ©ralement facile Ă  identifier (exemple : poudre Ă  laver, savon de toilette
)  Le systĂšme de rĂ©fĂ©rence signifie ce que les clients attendent d’une façon implicite ou explicite. la sĂ©lection des points de diffĂ©renciation par rapport la concurrence: Pour sĂ©duire et gagner des parts de marchĂ©, un produit doit bĂ©nĂ©ficier de caractĂ©ristiques qui le distinguent favorablement de la concurrence. VI- l’innovation et le lancement des produits nouveaux : Pour toute entreprise le renouvellement de sa gamme est une nĂ©cessitĂ© : Evolution des besoins, attentes et exigences des consommateurs ; Evolution technique offre de nouvelles possibilitĂ©s de rĂ©ponses aux marchĂ©s et peut rendre obsolĂšte des produits bien Ă©tablis ; La concurrence a elle-mĂȘme une stratĂ©gie d’innovation. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 27
  • 28. Les Ă©tapes du processus d’innovation Phase I DĂ©couverte des idĂ©es Emergence des idĂ©es Phase II SĂ©lection des idĂ©es Filtrage Etude de faisabilitĂ© Test de concept Phase III dĂ©veloppement du produit Test des Ă©lĂ©ments du Mix Test du marchĂ© Lancement du produit Les vĂ©ritables innovations sont assez rares la plus part des nouveaux produits lancĂ©s sur un marchĂ© sont, en rĂ©alitĂ©, de nouvelles versions d’un produit d’entreprise. Selon J.M. CHOFRAY & F.DOREY (1), deux stratĂ©gies sont possibles en matiĂšre d’innovation :  La mĂ©thode de Brainstorming : due Ă  OSBORN (1) cette technique consiste Ă  rĂ©unir 6 Ă  8 personnes sous la conduite d’un animateur et Ă  demander aux participants toutes les associations d’idĂ©es qui leurs viennent Ă  l’esprit. Aucun membre du groupe ne devra ĂȘtre un expert reconnu du domaine dont relĂšve le problĂšme. Toutes les idĂ©es, si illogiques soient – elles, doivent ĂȘtre enregistrĂ©es, sans que les participants aient le droit de les critiquer ou de les Ă©valuer pendant la session de brainstorming.  Le Brainstorming inversĂ© : il est semblable au brainstorming, si ce n’est que la critique est permise. On doit veiller Ă  prĂ©server le moral du groupe. On commence le plus souvent par identifier tous les dĂ©fauts : d’une idĂ©e avant de dĂ©battre des façons d’y remĂ©dier.  La mĂ©thode de check-list : dans cette mĂ©thode, la nouvelle idĂ©e se dĂ©gage Ă  partir d’une liste de questions ou affirmation ayant un rapport avec elle. Exemple de question : - Peut-on utiliser le produit Ă  un autre usage ? - Peut-on l’adapter ? https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 28
  • 29. - Peut-on le modifier ? - Peut-on l ‘amplifier ? - Peut-on le remplacer ?  La mĂ©thode des relations forcĂ©es : c’est la mise au point des lises d’idĂ©es qui sont confrontĂ©es ensuite les une aux autres afin d’examiner s’il est possible de trouver des combinaisons nouvelles. b- SĂ©lection et Ă©valuation du nouveau produit : Il est frĂ©quent qu’une entreprise hĂ©site entre de nombreuses idĂ©es de nouveaux produits. ï‚ź Laquelle choisir ? ï‚ź Quelle est celle qui sera la plus compatible avec la stratĂ©gie de l’entreprise ? L’entreprise est appelĂ©e Ă  raisonner en fonction de nombreux paramĂštre et cherche surtout Ă  rĂ©duire l’incertitude et Ă  assurer une bonne compatibilitĂ© entre l’idĂ©e qu’elle perçoit comme une opportunitĂ© et ses objectifs, son potentiel, son environnement. c- DĂ©veloppement et test du nouveau produit : A ce stade, le problĂšme principal est la rĂ©alisation du concept de produit. Celui-ci nĂ©cessite une sĂ©rie de tests effectuĂ©s Ă  diffĂ©rentes phases de son Ă©laboration. Liste non exhaustive des tests : * Test de concept : lors du test de concept ce dernier est donc prĂ©sentĂ© sous forme d'une description verbale ou une maquette soit sous une forme publicitaire (en intĂ©grant dĂ©jĂ  un argumentaire sur l’intĂ©rĂȘt du produit) que l’on soumet au public. * Tests de goĂ»t, de dĂ©gustation, d’odeur : GĂ©nĂ©ralement ce sont des «tests aveugles ». Chaque produit est goĂ»tĂ© ou senti puis Ă©valuer par diffĂ©rence. Les produits sont prĂ©sentĂ©s dans des emballages neutres ne permettant pas leur reconnaissance. * Test de prix : on estime les rĂ©actions du consommateur Ă  des variations de prix ; * Test de nom : on Ă©tudie les associations produites par le nom retenu, les connotations, l’adĂ©quation du nom et de l’image que l’on dĂ©sire donner au produit. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 29
  • 30. Avant de tester les noms susceptibles d’ĂȘtre retenus, on s’assure que ceux-ci n’ont pas Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s par d’autres firmes. * Test de conditionnement : on examine les qualitĂ©s de lisibilitĂ©, d’usage, de commoditĂ© du conditionnement pour le consommateur. Ces tests s’effectuent auprĂšs des consommateurs, en laboratoires ou en magasins. * Tests du produit : ils visent Ă  dĂ©terminer les qualitĂ©s du produit, le niveau des caractĂ©ristiques recherchĂ©es. (Exemples : poids, soliditĂ©,..) * Tests de communication : ils ont pour fonction de tester les publicitĂ©s et promotions qui accompagnent le produit. * Tests de placement : ils consistent Ă  placer les produits chez des consommateurs durant une pĂ©riode suffisante pour que ceux-ci puissent se rendre compte de leurs qualitĂ©s et dĂ©fauts et rĂ©pondre en connaissance de cause Ă  une enquĂȘte la pĂ©riode de lancement. * Tests aux points de vente : ils on pour objet d’analyser les rĂ©actions des consommateurs vis Ă  vis de l’achat du produit et les rĂ©sultats obtenus par celui-ci en situation de vente. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 30
  • 31. Chapitre 2 : La politique de prix Introduction : La stratĂ©gie de prix est un ensemble de choix concernant les relations financiĂšres de l’entreprise avec ses clients. Le prix correspond Ă  la valeur d’échange d’un bien qu’un client doit rĂ©gler en contrepartie de son acquisition. La stratĂ©gie de prix nĂ©cessite une rĂ©flexion Ă  deux moments : soit lors du lancement d’un nouveau produit, soit lorsque le produit a dĂ©jĂ  franchi plusieurs Ă©tapes de son cycle de vie ; dans ce cas des modifications de prix (alignement, baisse voire hausse par rapport aux produits concurrents) peuvent ĂȘtre envisagĂ©es. L’évolution de l’environnement Ă©conomique et commercial a renforcĂ© l’importance de la politique de prix. En effet face Ă  une concurrence accrue et Ă  un consommateur de plus en plus avisĂ© et Ă©conome, cette politique influence le volume des ventes, la rentabilitĂ© du produit et devient partie prenante de la politique gĂ©nĂ©rale de l’entreprise. Elle influence Ă©galement l’image et le positionnement de la firme. Une fixation des prix appropriĂ©e doit assurer Ă  l’entreprise un certain profit mais Ă©galement une rentabilitĂ© Ă  long terme favorable Ă  sa croissance. Le prix est la seule variable du marketing qui procure des revenus Ă  l’entreprise. Toutes les autres variables n’engendrent que des investissements ou des dĂ©penses. La variable prix produit aussi des effets plus immĂ©diats que les autres variables du Mix. La demande mais aussi les concurrents sont rapides Ă  rĂ©gir Ă  des modifications de prix qu’à des modifications d’image de produit. La dĂ©termination du prix doit ĂȘtre cohĂ©rente avec le choix des autres variables du Mix. Elle fait partie d’une problĂ©matique plus gĂ©nĂ©rale qui s’insĂšre dans le choix d’un marchĂ© cible, d’un positionnement. La fixation du prix doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’analyses simultanĂ©es portant sur plusieurs facteurs dont la confrontation permettra de dĂ©terminer un ou plusieurs prix possibles qu’il s’agira alors de tester avant d’aboutir Ă  une solution finale. Ces facteurs sont :  Les contraintes internes et externes ;  Les objectifs de l’entreprise en matiĂšre de prix ;  La demande ;  L’estimation des coĂ»ts ;  La concurrence. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 31
  • 32. I- Les contraintes internes et externes de la fixation des prix : 1- les contraintes internes : Les contraintes internes dont il faut tenir compte dans la dĂ©marche de fixation du prix peuvent ĂȘtre de plusieurs types : coĂ»t, capacitĂ© de production, cohĂ©rence interne de la politique commerciale. a- les coĂ»ts : Le prix de vente d’un produit est en principe directement liĂ© Ă  son coĂ»t de production ou Ă  son coĂ»t d’achat, du moins dans sa limite infĂ©rieure (la revente Ă  perte est illĂ©gale) b- la capacitĂ© de production : Les Ă©conomies d’échelle permettent de faire chuter les coĂ»ts de production. L’entreprise rĂ©alise une Ă©conomie d’échelle lorsqu’elle arrive Ă  rĂ©partir ses coĂ»ts fixes de production sur un nombre d’unitĂ©s produites plus important. c- la cohĂ©rence interne de la politique commerciale de l’entreprise : Le prix est un Ă©lĂ©ment du positionnement du produit : un prix Ă©levĂ© signifie souvent en principe une qualitĂ© Ă©levĂ©e et une image de marque haut de gamme. Il permet au consommateur de «situer » le produit dans une gamme. 2- les contraintes externes : On distingue trois grands types de contraintes externes qui pĂšsent sur la libertĂ© d’action de l’entreprise : la concurrence, la distribution et la rĂ©glementation. a- la concurrence : Selon sa virulence, la concurrence donne Ă  l’entreprise la possibilitĂ© de s’écarter plus au moins des prix moyens du marchĂ©. Il est ainsi beaucoup plus facile d’avoir un prix trĂšs diffĂ©rent de celui de la concurrence si on possĂšde un produit fortement original ou nouveau. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 32
  • 33. b- La distribution : Pour les producteurs de biens de consommation, la distribution joue un rĂŽle de plus en plus important. En effet, du fait de la concentration du commerce, les centrales d’achat pour hypermarchĂ©s et supermarchĂ©s ont un poids considĂ©rable par rapport Ă  certains fabricants. c- La rĂ©glementation : Une entreprise n’est pas toujours libre de dĂ©finir ses prix. L’état, se rĂ©serve toutefois la possibilitĂ© de revenir Ă  tout moment Ă  une situation de blocage partiel ou total des prix. Deux raisons majeures le conduisent Ă  rĂ©glementer le prix par des lois, ordonnancĂ©es et arrĂȘtĂ©es.  La premiĂšre Ă  pour objet de contrĂŽler l’évolution des prix (Dans les pĂ©riodes de forte pression inflationniste).  La deuxiĂšme concerne le renforcement de la libre concurrence et du rĂŽle rĂ©gulateur du marchĂ©. Les diffĂ©rentes modalitĂ©s d’intervention de l’état :  Les techniques d’intervention rigide  Les techniques d’intervention souple a- Les techniques d’intervention rigide :  Le blocage des prix : Celui ci consiste Ă  maintenir les prix au niveau atteint Ă  une date dĂ©terminĂ©.  La taxation des prix : Consiste Ă  fixer un produit maximal pour les produits et services.  Le rĂ©gime du cadre du prix : Celui ci permet Ă  l’entreprise de rĂ©percuter sur son prix de vente, les diffĂ©rentes augmentations de coĂ»t qu’elle subit. b- Les techniques d’intervention souple : * La politique contractuelle en matiĂšre de prix : Elle rĂ©sulte d’une concertation entre les pouvoirs publics et les prĂ©sentant de chaque profession. * La semi-libertĂ© des prix : Ce rĂ©gime permet aux producteurs et distributeurs de fixer librement leur prix sous rĂ©serve d’un dĂ©pĂŽt prĂ©alable Ă  l’administration. * La libertĂ© surveillĂ©e : Dans ce rĂ©gime les entreprises ont toute libertĂ© de fixer leur prix et de les appliquer sans que l’administration en puisse s’y opposer. Elles doivent simplement informer l’administration des https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 33
  • 34. modifications des prix qui ne peuvent ĂȘtre appliquĂ©s qu’appartir du jour que celle ci les a reçues. II- La dĂ©marche de fixation du prix : Avant d'arrĂȘter un prix, il faut donc en Ă©tudier les consĂ©quences et suivre une dĂ©marche logique. Cette dĂ©marche comprend deux Ă©tapes fondamentales. Il s'agit de : - dĂ©finir les objectifs de la dĂ©marche, - Choisir une mĂ©thode de fixation du prix. 1- les objectifs de la dĂ©marche : L'entreprise peut poursuivre un ou plusieurs objectifs qui la conduisent au prix. Toute entreprise doit d’abord clarifier l’objectif qu’elle s’efforce d’atteindre. Si la cible et le positionnement ont Ă©tĂ© clairement identifiĂ©s, le marketing Mix et donc le prix en dĂ©coulent logiquement. a- Les objectifs de rentabilitĂ© (Profit) : L’un des objectifs de tarification les plus frĂ©quemment adoptĂ©s est la maximisation du profit. Les Ă©conomistes ont Ă©laborĂ© un modĂšle simple de fixation du prix en vue d’optimiser le profit Ă  court terme. R = P.Q – C.Q R = RentabilitĂ© ou profit P = Prix C = CoĂ»t unitaire Q = QuantitĂ© vendue b- La maximisation du C.A : Certaines entreprises cherchent Ă  optimiser le C.A plutĂŽt que le bĂ©nĂ©fice C’est le cas lorsque les coĂ»ts sont mal connus ou difficiles Ă  rĂ©partir. On se sert alors du revenu comme un indicateur de conquĂȘte de part de marchĂ© et de rentabilitĂ©. c- L’écrĂ©mage : D’autres entreprises prĂ©fĂšrent ĂȘtre le leader en qualitĂ© plutĂŽt qu’en volume. Elles adoptent un prix d’écrĂ©mage qui, pour chaque innovation, valorise les efforts de recherche et la supĂ©rioritĂ© du produit par rapport Ă  ses concurrents (La sociĂ©tĂ© PolaroĂŻd a longtemps utilisĂ© ce principe. A chaque nouvelle progression de la photo instantanĂ©e elle a pratiquĂ© un prix supĂ©rieur, ultĂ©rieurement rĂ©duit pou Ă©largir le marchĂ©). Un prix d’écrĂ©mage se justifie si : https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 34
  • 35.  La demande est attentive aux innovations ;  Les Ă©conomies d’échelle ne sont pas trĂšs fortes dans la fourchette de production considĂ©rĂ©e ;  Un prix Ă©levĂ© n’aura pas pour effet d’attirer la concurrence ;  Il est supportĂ© par la supĂ©rioritĂ© perçue du produit. d- La recherche d’image : Une entreprise peut souhaiter avant tout dĂ©fendre son image exclusive par une politique de prix Ă©levĂ©s : Le parfum JOY de Jean Pattu s’enorgueillit ainsi d’ĂȘtre «le parfum le plus cher du monde ». 2- Les mĂ©thodes de fixation du prix : Pour fixer le prix d'un produit, plusieurs mĂ©thodes sont envisageables. Elles ont pour objectif d'aider Ă  la rĂ©flexion et sont complĂ©mentaires entre elles. Elles permettent une rĂ©flexion Ă  partir de trois principaux axes : - La demande Ă©manant du consommateur ; - les coĂ»ts internes de l'entreprise ; - Les prix de vente de la concurrence. Les mĂ©thodes de fixation du prix ne sont que des techniques permettant de formaliser cette rĂ©flexion car l'aboutissement est souvent la combinaison des rĂ©sultats des trois niveaux d'Ă©tudes. a- La fixation du prix Ă  partir de la demande : * le coefficient d'Ă©lasticitĂ© de la dĂ©marchĂ© par rapport au prix : La demande de produit Ă©mane du consommateur. Cette demande est variable en fonction du niveau de prix. Pour savoir quelles sont les Ă©ventuelles variations de la demande en fonction de la variation du prix, on peut calculer l'Ă©lasticitĂ© de la demande par rapport au prix. Le calcul permet de dĂ©terminer un coefficient d'Ă©lasticitĂ© qui ce prĂ©sente de la façon suivante: ΔD D1-D0 E= D OU D0 ΔP P1-P0 P P0 Ce coefficient est gĂ©nĂ©ralement nĂ©gatif puisqu'en principe une hausse des prix entraĂźne une baisse des ventes ou inversement. Si e=-1, cela veut dire que la variation des ventes est proportionnelle Ă  la variation du prix. Si e est <-1, la variation des ventes est supĂ©rieure Ă  la variation du prix. On dira que la demande est trĂšs Ă©lastique. Si e est compris entre -1 et 0, la demande est peu Ă©lastique. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 35
  • 36. Chaque prix a un impact diffĂ©rent sur le niveau de la demande et par consĂ©quent, la mesure dans laquelle les objectifs sont atteints. La relation prix- marchĂ© s’analyse Ă  partir des courbes de demande qui indiquent le nombre d’unitĂ©s achetĂ©es pour chaque prix. En principe, la courbe a une pente nĂ©gative mais, dans le cas des produits de prestige, la relation peut s’inverser. Le prix est alors interprĂ©tĂ©, dans certains limites, comme symbole de qualitĂ©. Plusieurs facteurs affectent la sensibilitĂ© au prix.  L’originalitĂ© du produit : Plus un produit se diffĂ©rencie des autres, moins les acheteurs sont sensibles Ă  son prix ;  La connaissance des produits de substitution : L’acheteur est d’autant moins sensible au prix d’un produit qu’il connaĂźt peu ses substituts ;  La facilitĂ© de comparaison : Plus les comparaisons sont aisĂ©es, plus la sensibilitĂ© au prix s’accroĂźt ;  Le poids de la dĂ©pense : Un acheteur est plus sensible au prix d’un produit qui adhĂšre son budget.  Le poids du prix dans le coĂ»t total : Un acheteur est moins sensible au prix d’un article intervenant pour une faible part dans une grosse dĂ©pense ;  Le partage des coĂ»ts : Un acheteur est moins sensible aux prix s’il partage la dĂ©pense avec quelqu’un d’autre. * le prix psychologique : L'entreprise peut Ă©galement dĂ©terminer le prix d'un produit Ă  partir de la demande qui s'adresse Ă  elle grĂące Ă  des enquĂȘtes. On peut distinguer deux types d’enquĂȘtes : - L’enquĂȘte d’acceptation gĂ©nĂ©rale du prix pour dĂ©terminer si le consommateur est sensible au prix. Cette enquĂȘte est gĂ©nĂ©ralement peu fiable, les consommateurs n’étant pas vraiment en situation d’achat. - L’enquĂȘte de dĂ©termination d’une courbe d’acceptabilitĂ© et de dĂ©termination du prix psychologique : chaque personne interrogĂ©e indique :  le prix maximal au-delĂ  duquel elle renoncera Ă  l’achat,  Le prix minimal en deçà duquel elle estimera que le produit est de trop mauvaise qualitĂ© et renoncera Ă  l’acheter. Cette mĂ©thode est souvent utilisĂ©e lors du lancement d’un produit nouveau. Il faut toutefois en interprĂ©ter les rĂ©sultats avec prudence, car le prix https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 36
  • 37. psychologique n’est pas dĂ©terminĂ© en fonction des coĂ»ts, de la gamme de produit, de la concurrence. En outre, comme pour toute enquĂȘte, les consommateurs peuvent avoir un comportement diffĂ©rent de celui de leurs rĂ©ponses.  le test des prix : Les tests de prix : il s’agit de la mĂ©thode la plus sĂ»re, car elle consiste Ă  mettre en vente le produit Ă  des prix diffĂ©rents selon les zones gĂ©ographiques. La mĂ©thode est souvent utilisĂ©e en vente par correspondance oĂč elle est facile Ă  mettre en Ɠuvre. b- la fixation des prix Ă  partir des coĂ»ts : La deuxiĂšme approche tient uniquement compte d’élĂ©ments de coĂ»t internes Ă  l’entreprise. En effet, le coĂ»t de revient d’un produit dĂ©termine au moins le seuil minimal en dessous duquel il est impossible de vendre le produit. L’analyse des coĂ»ts doit donc obligatoirement figurer dans la rĂ©flexion sur la stratĂ©gie des prix. Avant d’exposer les diffĂ©rentes mĂ©thodes envisageables, il est utile de donner quelques dĂ©finitions : - Le coefficient multiplicateur : c’est la mĂ©thode la plus simple mais elle n’est applicable que chez les distributeurs. Elle consiste Ă  fixer un coefficient permettant d’obtenir le prix de vente Ă  partir du coĂ»t d’achat (gĂ©nĂ©ralement il s’agit du prix de vente TTC Ă  partir du prix d’achat HT.) Exemple : un pantalon vendu 335 Dh avec un coefficient de 1.9 auras coĂ»tĂ© 176.32 HT (176.32 x1.9 = 335Dh). - Le taux de marque et le taux de marque : le taux de marque est la marge commerciale exprimĂ©e en pourcentage du prix de vente. Ainsi si le prix de vente est de 200 Dh et le coĂ»t d’achat est de 150Dh, le taux de marque sera de : 200 –150 = 0.25 = 25% 200 A noter que la marge commerciale peut ĂȘtre brute ou nette selon qu’elle inclut ou non la T.V.A. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 37
  • 38. - Les coĂ»ts : CoĂ»ts DĂ©finition Exemple gĂ©nĂ©ral Exemple de coĂ»t commercial CoĂ»ts Le loyer des Le loyer de CoĂ»ts fixes indĂ©pendants bĂątiments l’entrepĂŽt (ou de du volume de d’expĂ©dition structure) la production CoĂ»ts variant en Les achats de Les frais postaux CoĂ»ts fonction du marchandises d’expĂ©dition (cas variables volume de la vente par de la production correspondance) CoĂ»ts Le bois d’un Le coĂ»t directement meuble d’emballage CoĂ»ts attachĂ©s Ă  la d’expĂ©dition directs production d’un d’un produit bien (et de lui seul) Ils sont engagĂ©s Les coĂ»ts de Le coĂ»t de CoĂ»ts pour la recherche stockage indirects production de dĂ©veloppement plusieurs biens A partir de ces coĂ»ts, on peut calculer les prix grĂące Ă  la mĂ©thode du coĂ»t de revient, du coĂ»t variable ou en calculant le seuil de rentabilitĂ©.  la mĂ©thode du coĂ»t de revient : Elle consiste Ă  calculer le coĂ»t de revient total, Ă  la diviser par le nombre d’unitĂ©s produites de façon Ă  obtenir le coĂ»t unitaire moyen total. On rajoute ensuite Ă  ce coĂ»t unitaire une marge prĂ©dĂ©terminĂ©e pour obtenir le prix de vente. Exemple : si une entreprise fabrique 1000 costumes par mois et que son coĂ»t total atteigne 800.000Dh, on aura : 800.000 = 800Dh par costume 1000 Cette mĂ©thode ne permet pas de tenir compte des Ă©ventuels alĂ©as de production. En effet, si par suite d’un mouvement de grĂšve, la production https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 38
  • 39. n’est plus de 800 costumes, le coĂ»t unitaire de chacune passera Ă  1000Dh, hausse que l’entreprise ne pourra rĂ©percuter sur ses clients.  la mĂ©thode du coĂ»t variable (direct costing) : Elle considĂšre que les coĂ»ts fixes doivent ĂȘtre supportĂ©s quel que soit le niveau d’activitĂ©. On ne les rĂ©partit donc pas sur le volume de la production, mais on les traite comme des pertes. Pour calculer le prix de vente, on rajoute une marge aux coĂ»ts variables unitaires pour couvrir les coĂ»ts fixes et dĂ©gager un surplus. Cette sĂ©paration entre les coĂ»ts variables et les coĂ»ts fixes est trĂšs utile, car elle permet de mieux apprĂ©hender la structure de la rentabilitĂ©, ce que ne permet pas la mĂ©thode du coĂ»t de revient complet.  le seuil de rentabilitĂ© : Il correspond au niveau du chiffre d’affaire minimal qui permet d’arriver Ă  un rĂ©sultat nul (l’entreprise sera bĂ©nĂ©ficiaire pour chaque Dh de chiffre d’affaire au-delĂ  du point mort). Ce niveau est atteint lorsque la marge sur coĂ»t variable est Ă©gale aux coĂ»ts fixes. Ainsi pour un chiffre d’affaire de 540.000 Dh, la marge sur coĂ»t variable est de 190.000 Dh et les coĂ»ts fixes de 140.000 Dh. Le point mort est donc de : Marge sur coĂ»t variable = coĂ»t fixes Chiffres d’affaires seuil de rentabilitĂ© 190.000 = 140.000 d’ou x = 140000x 540.000 = 397.890 Dh. 540.000 x 190.000 Lorsque le chiffre d’affaire atteint 397.890 Dh, le rĂ©sultat est nul. Si l’entreprise a une activitĂ© rĂ©guliĂšre, elle peut Ă©galement calculer le moment oĂč ce seuil de rentabilitĂ© est atteint. Ainsi dans notre exemple ce point serait atteint le 22 Ăšme jour du mois : (30j x 397.890) = 22 jours. 540.000 V- L’analyse de la concurrence : Entre le prix plafond issu de la demande et le prix plancher imposĂ© par les coĂ»ts, les prix des concurrents constituent un troisiĂšme pĂŽle de rĂ©fĂ©rence. Pour connaĂźtre ces prix, plusieurs mĂ©thodes sont disponibles. Les relevĂ©s des prix consistent Ă  se rendre directement dans les points de vente. On peut Ă©galement consulter les tarifs catalogue de la concurrence. En fin, on https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 39
  • 40. peut demander aux consommateurs d’apprĂ©cier le rapport qualitĂ©/prix de chaque concurrent important. La connaissance des prix des concurrents peut orienter la politique de tarification de l’entreprise ; si les qualitĂ©s sont semblables, on pourra s’aligner. Si l’on offre un produit de moindre qualitĂ©, un prix infĂ©rieur se justifiera ; et inversement. L’initiative d’une baisse de prix: Plusieurs circonstances peuvent conduire l’entreprise Ă  baisser ses prix, mĂȘme si cela risque de dĂ©clencher une guerre. Une capacitĂ© de production excĂ©dentaire : dans ce cas l’entreprise a besoin de ventes supplĂ©mentaires, qu’elle n’a pas obtenues Ă  l’aide de son effort commercial habituel ; Une baisse de part de marchĂ© due Ă  une intensification de la concurrence ; La volontĂ© de rĂ©percuter une baisse de coĂ»ts peut pousser l’entreprise qui dĂ©sire conquĂ©rir une vaste part e marchĂ© Ă  baisser leurs prix en espĂ©rant bĂ©nĂ©ficier d’économie d’échelle. Cependant cette derniĂšre stratĂ©gie peut prĂ©senter un danger en matiĂšre de : Le risque de dĂ©gradation d’image : l’entreprise doit assurer sa clientĂšle que ses produits sont toujours de bonne qualitĂ© ; Risque de volatilitĂ© de la clientĂšle : les clients attirĂ©s par les prix se tournent rapidement vers d’autres entreprises si leur offre est plus intĂ©ressante ; Le risque financier : une baisse de prix affaiblit considĂ©rablement les moyens financiers L’initiative d’une hausse de prix: Beaucoup d’entreprises pratiquent des hausses de prix rĂ©guliĂšres. Les principales raisons invoquĂ© pour justifier une hausse des prix sont : RĂ©percussion de l’inflation : souvent les entreprises accroissent leurs prix dans des proportions supĂ©rieures afin d’anticiper un accroissement du taux d’inflation ; L’excĂšs de la demande : lorsqu’une entreprise ne peu satisfaire tous ses consommateurs, elle peut augmenter ses prix. La rĂ©action des acheteurs aux modifications de prix : Lorsqu’une modification de prix est appliquĂ©e, les consommateurs peuvent l’interprĂ©ter de façon diverse, et parfois contre-intuitive. Une rĂ©duction de prix peut en effet vouloir dire :  L’article va ĂȘtre remplacĂ© par un modĂšle plus rĂ©cent  L’article Ă  un dĂ©faut et ne se vent pas bien https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 40
  • 41.  L’entreprise connaĂźt des difficultĂ©s financiĂšres et n’est pas encore en mesure d’assurer le service des piĂšces dĂ©tachĂ©es.  Le prix va encore baisser, et il vaut mieux attendre.  La qualitĂ© a baissĂ©. Une hausse de prix peut Ă©galement ĂȘtre interprĂ©tĂ©e de plusieurs maniĂšres :  L’article est trĂšs demandĂ© et, si on ne l’achĂšte pas tout de suite, on risque de ne plus le trouver.  Il a une valeur toute particuliĂšre et son prix va encore augmenter Le vendeur a fixĂ© son prix au maximum de ce que le marchĂ© pouvait tolĂ©rer. Les rĂ©actions de concurrents aux modifications de prix : Une entreprise qui envisage de modifier ses prix doit se prĂ©occuper tout autant des rĂ©actions de la concurrence que de celle des clients. Comment les rivaux risquent-ils de rĂ©agir Ă  une modification de prix ? Au vrai, il est trĂšs difficile de rĂ©pondre Ă  la question. Les rĂ©actions des concurrents sont d’autant plus vives que leur nombre est limitĂ©, que le produit est homogĂšne, et que les acheteurs sont bien informĂ©s. On peut cependant se rĂ©fĂ©rer au passĂ© et analyser les ripostes des concurrents aux attaques antĂ©rieures. En l’absence d’information sur le passĂ©, certains auteurs prĂ©conisent d’utiliser la thĂ©orie des jeux ou le calcul des probabilitĂ©s. Mais l’emploi effectif de ces techniques compliquĂ©es et rarissime. Pour anticiper les rĂ©actions d’un concurrent, on peut soit rechercher des informations internes, soit faire appel Ă  une analyse statistique. La recherche d’informations internes se fait par bien des moyens, dont certains sont tout Ă  fait lĂ©gitimes et d’autres Ă  la limite de l’espionnage industriel. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 41
  • 42. Chapitre III: La politique de communication Gestion de communication marketing L’activitĂ© marketing ne se limite pas Ă  l’élaboration, d’un produit et aux choix d’un prix et d’un mode de distribution, pour vendre, il faut faire connaĂźtre l’offre, mettre en Ă©vidence ses qualitĂ©s distinctives vis-Ă -vis du groupe d’acheteurs visĂ© et stimulĂ© la demande par action promotionnelle appropriĂ©e. Le terme promotion dĂ©signe toute activitĂ© visant Ă  communiquer avec le marche cible .il englobe la publicitĂ© la promotion des ventes, les relations publiques, le force du vente, (reprĂ©sentants) le tĂ©lĂ©marketing, le marketing direct et tous les autres outils de communication (logo, Ă©tiquette du produit. Vitrine du magasin
.). I/le processus de la communication marketing : Une conception Ă©troite de la communication veut qu’il s’agisse de la transmission d’un message de l’émetteur au rĂ©cepteur, en fait, le rĂ©cepteur ne subit pas ; il participe activement Ă  la communication qui s’analyse plus complĂštement comme un Ă©change de signaux La communication marketing se dĂ©finit alors comme la transmission de messages entre vendeurs et acheteurs A/ la thĂ©orie de la communication : Communiquer, c’est transmettre les informations dans le but d’obtenir de la part du destinataire une modification de comportement ou d’attitude. Pour communiquer efficacement, il faut comprendre les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments du processus de communication. Processus qui peut ĂȘtre schĂ©matisĂ© comme suit :(transparent). B/les objectifs de la politique de communication : La propriĂ©tĂ© qui doit ĂȘtre accordĂ©e Ă  la dĂ©finition des objectifs d’une communication rĂ©sulte d’un constat simple : la prĂ©cision de la nature et des modalitĂ©s des actions de communication Ă  entreprendre dĂ©pend de la clartĂ© des objectifs da la compagne, le contrĂŽle des effets de cette derniĂšre repose Ă©galement sur ces objectifs. Les compagnes de communication se voient affecter trois types d’objectifs : AccroĂźtre les ventes : c’est une action sur le comportement qualifiĂ©e d’objectif commercial de la publicitĂ© https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 42
  • 43. le plus frĂ©quent des objectifs commerciaux est d’augmenter les ventes, c Ă  d de dĂ©placer la courbe de demande qui signifie qu’un plus grand nombre d’unitĂ©s seront vendues Ă  chaque niveau de prix. Un autre objectif peut ĂȘtre de rendre plus rĂ©guliĂšres des ventes trop marquĂ©es par des poussĂ©es saisonniĂšres comme l’objectif final de la communication persuasive produit. Pour l’atteindre, l’E/se doit passer par des objectifs intĂ©rimaires (information et persuasion) qui varient selon la phase du cycle de vie dans laquelle se trouve le produit. En phase de lancement, il convient de privilĂ©gier l’information sur le produit, en phase de croissance, il faut agir par la communication persuasive, avant de revenir a une information sommaire avec une communication de rappel.  Informer : action de la connaissance, qualifiĂ©e d’objectif de communication de la publicitĂ©. A la communication ou demande d’informer les acheteurs potentiels de la disponibilitĂ© du produit sur le marchĂ©.  Persuader : action sur les attitudes. La communication persuasive se voit assigner deux principaux types d’objectifs :  diffĂ©rencier le produit : ce type d’objectif est assignĂ© Ă  la communication lorsque les acheteurs ne trouvent pas de diffĂ©rence entre les offres de l’E/se et celles de ces concurrents, si l’E/se ne maĂźtrise pas d’autre variables du marketing-mix , il Ă©tabli un plan de diffĂ©renciation de son offre par la communication  accentuer la valeur de produit : ajouter au service rendu par le pdt des dimensions ostentatoires et de prestige permet Ă  l’E/se de demander un prix supĂ©rieur, de modifier le positionnent du pdt. II- le choix des moyens de communication marketing : De nombreux moyens sont a la disposition de spĂ©cialiste en marketing qui dĂ©sire communiquer avec les consommateurs. Parmi les plus populaires, la publicitĂ© et les vendeurs (force de vente) sont assez bien connu de tous Toutefois il y a Ă©galement d’autres moyens de communication Ă  la portĂ©e du responsable du marketing,  La promotion des ventes : qui consiste en des activitĂ©s spĂ©ciales organisĂ©es afin de soutenir les efforts de la publicitĂ© et de la force de vente. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 43
  • 44.  la publicitĂ© rĂ©dactionnelle : Information visant Ă  annoncer des produits et les services des organisations par l’intermĂ©diaire de communiquĂ©s de presse diffusĂ©s dans les mĂ©dias imprimes et Ă©lectroniques.  Les relations publiques : soit les contacts avec les diffĂ©rents publics par l’intermĂ©diaires de rencontres organisĂ©es par l’E/se ;  Le tĂ©lĂ©marketing : une technique dĂ©veloppĂ©e et mise au point aux Etat-unis qui consiste Ă  faire de la sollicitation et de la vente par tĂ©lĂ©phone.  Le marketing direct : soit la communication dirigĂ©e directement vers chaque personne faisant partie d’un groupe cible ; Le choix d’un ou de plusieurs de ces moyens revient au responsable marketing, en fait, pour faire son choix, l’homme de marketing tient compte des facteurs suivants : A/ l’objectif Ă  atteindre : La communication marketing vise Ă  ce que le consommateur franchisse les phases de la prise de conscience, de la connaissance de l’attrait, de la prĂ©fĂ©rence et de l’achat. En fonction du type d’objectif qu’il cherche Ă  atteindre, l’homme de marketing choisira un des moyens du mix de communication marketing. Alors que la publicitĂ© perd de son efficacitĂ© entre la prise de conscience de l’achat, le force de vente, la promotion des ventes et le tĂ©lĂ©marketing en gagnant, il est plus facile de faire prendre conscience d’un produit Ă  un plus grand nombre de personne par le biais de la publicitĂ© que par la force de vente, par contre puisque la force de vente est plus proche du consommateur, elle peut davantage l’inciter Ă  acheter. B/ le budget disponible : Puisque le budget de la communication marketing est souvent limitĂ©, le gestionnaire se base sur les coĂ»ts pour sĂ©lectionner les diffĂ©rents moyens de communication marketing qu’il entend utiliser ; par exemple, s’il prĂ©fĂšre utiliser la publicitĂ© mais que son budget ne lui permet pas, il devra se contenter d’autres moyens plus Ă©conomiques. De façon gĂ©nĂ©rale, la publicitĂ© et la force de vente sont considĂ©rĂ©es comme deux moyens de communication marketing dispendieux, par conte la promotion des ventes et les relations publiques reprĂ©sentent des https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 44
  • 45. dĂ©penses abordables pour la majoritĂ© des entreprises en raison de leur caractĂšre sporadique. C/ marchĂ© visĂ© et classe de produits : Si l’E/se veut rejoindre une charge clientĂšle potentielle dispersĂ©e sur le plan gĂ©ographique, elle aura avantage Ă  utiliser la publicitĂ© au lieu de la force de vente, parce que l’établissement de contacts personnels coĂ»tera beaucoup trop cher, par contre, la force de vente l’emporte dans un petit marchĂ© gĂ©ographique concentrĂ©. Selon l’E/se commercialise un produit de consommation ou un produit industriel, le responsable du marketing ne retiendra pas les mĂȘmes recettes de mix de communication marketing pour atteindre ses objectifs. Il est avantageux d’utiliser la publicitĂ© pour les produits de consommation, alors que le force de vente a la plus impact pour les produits industriels. D/valeur et complexitĂ© de produit : Peu importe la classe du produit, sa valeur demeure un facteur qui joue un rĂŽle dans le choix des moyens de communication marketing, plus la valeur d’un produit de consommation est faible, plus l’E/se aura avantage Ă  utiliser la publicitĂ©. Plus la valeur du produit est Ă©levĂ©e, plus il sera prĂ©fĂ©rable d’utiliser la force de vente, il en est de mĂȘme pour les produit industriels. Lorsque les produits ont une faible valeur, la publicitĂ© se relĂšve aussi importante que la promotion, a mesure que la valeur de produit augmente la force de vente prend plus d’importance que la publicitĂ© lors de la communication marketing. Par ailleurs, plus un produit est complexe, plus l’E/se aura avantage Ă  utiliser la force de vente au dĂ©triment de la publicitĂ©. Plus le produit est simple, plus l’E/se peut utiliser efficacement la publicitĂ©. E/ les phases du cycle de vie d’un produit : Chacune des phases de cycle de vie d’un produit exige un mix de communication marketing appropriĂ©. Lors de l’introduction, l’e/se vise davantage Ă  crĂ©er une demande pour le produit que pour la marque. Elle doit donc s’adresser Ă  l’ensemble de la population afin de faire connaĂźtre l’existence du produit et d’amener les consommateurs Ă  l’essayer. La publicitĂ© est tout indiquĂ©e pour cette premiĂšre phase. Pour favoriser une distribution efficace du produit. L’E/se devra Ă©galement utiliser la force du https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 45
  • 46. vente et diffĂ©rentes promotions, organiser des expositions et accomplir d’autres activitĂ©s du mĂȘme genre. A la phase de croissance, de plus en plus de compĂ©titeurs s’installent sur le marchĂ©. Il est donc primordial que l’E/se suscite une demande sĂ©lective, c’est Ă  dire une demande pour sa marque, a cet effet, elle devra recourir Ă  une publicitĂ© vĂ©hiculant des messages Ă  caractĂšre persuasif plutĂŽt qu’informatif. Durant la phase de la maturitĂ©, la concurrence qui s’établit entre les E/ses rĂ©duit les marges de profit, la publicitĂ© se voit allouer des sommes d’argent considĂ©rables et devient encore plus persuasive. A la phase du dĂ©clin, certaines entreprises quittent le marchĂ© ce qui amĂšne les E/ses qui y demeurent Ă  utiliser la publicitĂ© afin de rĂ©cupĂ©rer ces parts de marchĂ© dĂ©laissĂ©es. Toutefois, elles n’investissent que le strict minimum tout en planifiant leur propre retrait du marchĂ©. F/politique du prix et politique de distribution : L’E/se choisira un mix de communication diffĂ©rente selon qu’elle utilise un prix de pĂ©nĂ©tration ou un prix d’écrĂ©mage, si elle opte pour un prix de pĂ©nĂ©tration, ce qui laisse une marge de profit relativement faible aux producteurs et aux intermĂ©diaires, elle aura avantage Ă  utiliser modĂ©rĂ©ment la force de vente et la publicitĂ©. Si au contraire l’E/se utilise un prix d’écrĂ©mage, les marges de profit seront plus substantielles, ce qui permettra une communication marketing plus intense. l’E/se devra alors recourir davantage Ă  la force de vente et Ă  la publicitĂ©, puisque un prix Ă©levĂ© risque de reprĂ©senter une barriĂšre supplĂ©mentaire Ă  surmonter pour certains consommateurs. Le responsable de marketing doit Ă©galement tenir compte de l’impact que peut avoir l’utilisation de l’une des deux stratĂ©gies de distribution suivantes : la stratĂ©gie de pression et la stratĂ©gie de l’aspiration. L’utilisation de la stratĂ©gie de pression amĂšne l’E/se Ă  communiquer avec le grossiste et les dĂ©taillants afin qu’ils s’approvisionnent auprĂšs d’elle et qu’ils effectuent des ventes auprĂšs des consommateurs, en ce qui trait Ă  la stratĂ©gie d’aspiration, l’E/se communique directement avec les consommateurs pour qu’ils exigent le produit de ses distributeurs. Dans le cas de la stratĂ©gie de pression, tout en se servant de la publicitĂ© auprĂšs des distributeurs, l’E/se utilisera la force de vente avec beaucoup d’intensitĂ© pour voir son produit distribuĂ© dans le plus d’endroit possible. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 46
  • 47. Par contre, la stratĂ©gie d’aspiration consiste a communiquer davantage avec son marchĂ© par le biais de la publicitĂ© plutĂŽt que par la force du vente, il coĂ»terait beaucoup plus cher d’envoyer les vendeurs visiter chacun des consommateurs. III -La communication Marketing de masse : Beaucoup d’entreprises utilisant des moyens de communication Marketing de masse tels que la publicitĂ©, la promotion des ventes, les relations publiques, la publicitĂ© rĂ©dactionnelle et bien d’autres. GrĂące Ă  ces moyens, elles rejoignent Ă  la fois leur vaste clientĂšle et le nombre encore plus impressionnant de consommateurs potentiels. Ces moyens ne leur permettent toutefois pas de personnaliser leur message en fonction de chacun des rĂ©cepteurs. C’est une communication impersonnelle dans laquelle le consommateur ne peut Ă©mettre directement son opinion Ă  l’entreprise qui s’adresse Ă  lui. A/ La publicitĂ© : La publicitĂ© est un excellent moyen de communication Marketing de masse. Elle s’avĂšre un investissement judicieux dans le temps puisqu’elle contribue Ă  bĂątir la notoriĂ©tĂ© de l’entreprise aprĂšs des consommateurs et Ă  constituer son achalandage. Mais elle ne peut, Ă  elle seule, sauver une entreprise de la faillite ou vendre un produit qui n’est plus recherchĂ©. 1/Notion de la publicitĂ© : La publicitĂ© est l’ensemble des moyens destinĂ©s Ă  informer la public et Ă  le convaincre d’acheter un produit ou un service. Il s’agit de toute forme de communication non interactive (non personnelle) utilisant un support payant, mise en place pour le compte d’un Ă©metteur identifiĂ© en tant que tel. L’activitĂ© publicitaire met en jeu trois principaux partenaires : les annonceurs, les mĂ©dias et les agences. 1-a/Les annonceurs : On appelle annonceur tout organisme qui fait de la publicitĂ©. Il s’agit donc de toute entreprise qui vend un bien matĂ©riel ou un service et qui souhaite attirer l’attention sur son produit. https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 47
  • 48. 1-b/Les mĂ©dias : On appelle support tout secteur de communication publicitaire, et mĂ©dia l’ensemble des supports qui relĂšvent d’un mĂȘme mode de communication. On distingue cinq grands mĂ©dias : La presse, La tĂ©lĂ©vision, l’affichage, la radio et le cinĂ©ma. Au-delĂ  de cette distinction classique, les supports publicitaires sont extraordinairement diversifiĂ©s (mailings, panneaux lumineux, calendriers,
) et en constante Ă©volution (tĂ©lĂ©matique, caddies,
). 1-c/Les agences : Une agence est un organisme indĂ©pendant, composĂ© de spĂ©cialistes chargĂ©s, pour le compte des annonceurs, de la conception, de l’exĂ©cution et du contrĂŽle des actions publicitaires. Les agences comportent Ă  la fois des services techniques (Ă©tudes, crĂ©ation, fabrication, achat d’espace dans les mĂ©dias) et des services commerciaux qui sont en contact avec les annonceurs pour la dĂ©finition des objectifs, des budgets et de la stratĂ©gie de communication. La mise en Ɠuvre d’une compagne publicitaire suppose que l’on rĂ©ponde Ă  cinq questions : -quels sont les objectifs poursuivis ? - quelle doit ĂȘtre la taille du budget ? -quel message faut-il transmettre ? -quels mĂ©dias doivent ĂȘtre employĂ©s ? -comment mesurer l’efficacitĂ© de l’action entreprise ? 2/La dĂ©termination des objectifs publicitaires : La premiĂšre phase dans l’élaboration d’une compagne publicitaire consiste Ă  en dĂ©terminer les objectifs. Les objectifs de la publicitĂ© dĂ©coulent nĂ©cessairement des objectifs de communication Marketing. D’une façon gĂ©nĂ©rale, une action publicitaire a pour objet d’informer, de persuader ou de rappeler.  La publicitĂ© informative : elle est utilisĂ©e en multiples occasions, que ce soit pour prĂ©senter un nouveau produit, pour annoncer les nouvelles heures d’ouverture d’un commerce on traite autre nouveautĂ© qu’on veut faire connaĂźtre du consommateur. Le responsable du Marketing fera en sorte que la marque de son nouveau https://www.facebook.com/groups/tsge.alhoceima/ Mohammed FARES| 48