Les protozoaires existent dans les milieux aqueux et
dans le sol, occupant une large gamme de
niveaux trophiques. La classification des protozoaires à l’intérieur du sous-règne est complexe et sujette à
discussion, elle a subit de nombreux remaniements ces dernières années.
La principale discrimination se fait en fonction de l’appareil locomoteur.
Les roches calcaires, tels les falaises qui bordent la Manche ou les blocs des pyramides de Gizeh, en Égypte, contiennent toutes une proportion, parfois notable, d'éléments aux
formes élaborées, souvent décelables seulement au microscope. Il s'agit de squelettes fossilisés d'organismes marins les "foraminifères"
AMELIORATION DE LA TOLERANCE A LA SECHERESSE PAR PRIMING
Fomariniféres Boucelha Lilya
1. Université des Sciences et de la
Technologie Houari Boumediene
U.S.T.H.B
Faculté des Sciences Biologiques
Laboratoire de Biologie et Physiologie
des Organismes
Classification et Evolution
du Monde Vivant
liliaboucelha@yahoo.fr
Octobre 2020
Réalisé par :
Dr Lilya BOUCELHA
2. INTRODUCTION
Lorsque le système solaire se forme il y a 4,55 milliards d'années dans une nébuleuse de gaz
et de poussières à la périphérie de la Voie Lactée, rien ne laisse penser que la troisième
planète qui est une boule de matière fondue va être le siège d'un phénomène extraordinaire
Apparition de la vie
Cette planète que nous
appelons la Terre va,
en quelques centaines
de millions d'années,
réunir les conditions
propices à la vie : eau
à l'état liquide et
température moyenne
de 15° C.
D'abord bactérienne, la
vie s'organise lentement
en cellules nucléées puis
en êtres
pluricellulaires.
Il y a 540 millions
d'années, tel un feu
d'artifice, une
formidable explosion de
la diversité des êtres
vivants fait apparaître
tous les grands groupes
actuels.
Jusqu'alors
aquatique, la vie
envahit la terre
ferme 200 millions
d'années plus tard.
3.
4. Classification des êtres vivants
Depuis l'antiquité, les scientifiques ont tenté de faire une classification des êtres vivants.
Le premier à proposer une classification du monde vivant est Hippocrate 400 ans avant Jésus Christ, mais
c'est Aristote qui parvient à un découpage cohérent présenté dans son œuvre "l'Histoire des animaux".
Il existe dans le monde vivant une très grande diversité d’animaux , de végétaux et d´autres êtres vivants.
Une espèce regroupe sous le même nom des êtres vivants qui se ressemblent et qui peuvent se reproduire
entre eux.
La taxonomie est
la science de la
classification du
monde vivant.
Elle consiste à
former des groupes
d’individus qui se
ressemblent selon
des critères
prédéfinis et à
éliminer ceux qui s’en
distinguent.
Identifier avec un nom universel
Classer et situer dans un ensemble
hiérarchique de groupes biologiques
Proposer des outils permettant
leur reconnaissance
Décrire les nouvelles espèces et
nouveaux taxons
5. Classifier
les êtres
vivants n'est
pas aussi
facile qu'il le
paraît; la
raison est
simple, les
classifications
évolues en
même temps
qu'évoluent
les sciences
et les
connaissances
des
scientifiques.
Cytologie
Biochimie
Biologie
moléculaire
Morphologie
Classification
Phonétique
Classification
Phylogénétique
Classification des êtres vivants
Mettre en évidence
des relations
évolutives entre les
divers organismes
6. Classification des êtres vivants
Procaryotes Eucaryotes
Deux Empires
Trois Domaines
Eubactéries Archéobactéries
Champignons
Plantes
Animaux
Eucaryotes
Protistes
Règne artificiel ou obstéle,
très disparate.
Organismes unicellulaires
ou pluricellulaire
Jamais organisés en Tissus Protozoires
Algues
Fongiformes
7. PROTOZOAIRES
Historique
Etymologie du terme
Protos = Premiers
Zoon = Animaux
On situe l’apparition des protozoaires il y a 2
milliards d’années à la fin du Précambrien.
En ces temps géologiques, l’augmentation du
taux d’oxygène dans l’atmosphère entraîne la
disparition des bactéries (organismes sans
noyau, « procaryotes ») qui y sont sensibles et
qui laissent la place aux premières cellules à
noyau (les eucaryotes).
On voit alors apparaître les premiers “animaux” unicellulaires
que sont les protozoaires qui constituent vraisemblablement un
mélange de souches ancestrales distinctes.
Bien qu’aujourd’hui, ils sont classés dans un règne qui leur est
propre, à part du règne animal.
Ils sont découverts en 1674 par Antoni van Leeuwenhoek,
commerçant et savant néerlandais, connu pour ses
améliorations du microscope et comme étant le précurseur de
la microbiologie.
8. PROTOZOAIRES
Caractéristiques
Organismes Unicellulaires Eucaryotes
formant un groupe Paraphylétique.
Ils peuvent s'associer en colonies,
formant alors presque
des superorganismes
Cellule unique, mobile, microscopique
de forme très variée
La cellule est très différenciée, elle
remplit de nombreuses fonctions
nécessaires à la vie et comporte des
organites complexes : vacuoles
pulsatiles, cils, flagelles.
Nutrition par ingestion
Phagocytose ou via un cytopharynx
Très souvent Hétérotrophes.
Ils puisent leur source de carbone
en provenance des différents
composés organiques.
Ils ont une taille comprise entre 1
et 600 μm. Les plus petits sont les
sporozoaires et certains parasites
intracellulaires. Les plus grands sont
les amibes qui peuvent atteindre
jusqu’à 5 mm
Contrairement aux Métazoaires, ce
sont des organismes anatomiquement
simples, puisqu'ils paraissent se
réduire à une cellule unique, mais au
point de vue biologique on peut dire
qu'une multitude de fonctions leurs
sont assignées.
Tandis que chez les Métazoaires une
cellule en particulier ne remplit
qu'une fonction particulière.
9. Dès que l'humidité vient à manquer,
ils s'enkystent jusqu'à ce que les
conditions redeviennent favorables à
la vie.
Très sensibles à la dessiccation
Ils vivent exclusivement dans les
milieux aquatiques (doux ou
saumâtres) ou dans les sols humides
ou à l'intérieur d'un organisme « dans
le mucus pulmonaire, l'intestin, la
panse de certains animaux... »
Certains sont les agents de maladies qui
peuvent être très dévastatrices telles
que le paludisme, la malaria, la maladie
du sommeil, la maladie de Chagas et
certaines dysenteries, telle l'amibiase.
Ils peuvent être indépendants et
vivre dans le milieu extérieur ou
vivre dans un autre organisme vivant,
parfois au détriment de ce dernier «
Parasites ».
PROTOZOAIRES
Caractéristiques
Leur mode de reproduction sexuée ou
asexuée est très complexe.
Trypanosoma bruceii
10. PROTOZOAIRES
Rôles et Intérêts
En tant que prédateurs, ils chassent les algues,
les bactéries et les micromycètes unicellulaires ou
filamenteux. Les protozoaires jouent un rôle
d'herbivores et de consommateurs dans le couplage du
processus de décomposition de la chaîne alimentaire.
Les protozoaires existent dans les milieux aqueux et
dans le sol, occupant une large gamme de
niveaux trophiques.
Ils détruisent, pour s'en nourrir, une foule de bactéries
pathogènes et surtout d'agents de putréfaction.
Ils jouent également un rôle essentiel dans le contrôle
de la biomasse et de la population bactérienne.
Ils peuvent absorber la nourriture à travers
leurs membranes cellulaires.
11. PROTOZOAIRES
Rôles et Intérêts
Représentent des marqueurs
biostratigraphiques « Foraminifères »
Traceurs des changements environnementaux
et accumulation sédimentaire.
La modification d’un plan structural de
base, en vue de rendre les
protozoaires capables d’occuper tous
les habitats et de nombreux modes de
vie est appelée radiation adaptative.
Cette radiation adaptative permet de
réduire la compétition entre des
animaux semblables à l’origine, ce qui
permet l’accroissement de la diversité.
La majorité des protozoaires libres
participent à l’épuration des milieux.
On les utilise d’ailleurs dans les stations
d’épuration, à travers les processus de boue
activée : des bactéries dégradent les
composés organiques et sont elles mêmes
consommées par des protozoaires.
Le bouillon de culture ainsi obtenu acquiert
des propriétés physico-chimiques capables de
capter divers polluants
(c’est un mécanisme de floculation).
Ils ont également un rôle bénéfique sur la
présence des autres décomposeurs : on
constate qu’un sol sans protozoaires est un sol
sans vers de terre ou micro-arthropodes.
12. PROTOZOAIRES
Classification
La classification des protozoaires à l’intérieur du sous-règne est complexe et sujette à
discussion, elle a subit de nombreux remaniements ces dernières années.
La principale discrimination se fait en fonction de l’appareil locomoteur.
Mastigophora
Caractérisés par la
présence d’un ou
plusieurs flagelles
Sarcodina
Présence de
Pseudopodes
« Rhizopoda »
Actinopodes
Possèdent des
filipodes et des
axopodes
Ciliophora
Présences des cils
et de deux noyaux
13. PROTOZOAIRES
Classification
Apicomplexés
Ils n’ont pas d’appareil
locomoteur.
Ils sont généralement
transmis par un
vecteur.
Ils émettent des
spores flagellées
pendant leur cycle
reproducteur
Foraminifères
Présence de
filipodes.
Ils sont caractérisés
par un test «
Coquille » perforé.
Très utilisés en
Micropaléontologie
Myxozoaires
Ce sont des parasites
de vertébrés, dont les
poissons. En début de
cycle, ils présentent
une forme amiboïde
qui évolue vers un
plasmode plurinucléé :
ils donneront une
tumeur chez l’hôte
Microspora
Les microsporidies
sont dépourvues de
mitochondries et sont,
de ce fait, des
parasites
intracellulaires
obligatoires d'insectes
et de poissons.
14. FOMARINIFERES
Historique
Les roches calcaires, tels les falaises qui
bordent la Manche ou les blocs des pyramides
de Gizeh, en Égypte, contiennent toutes une
proportion, parfois notable, d'éléments aux
formes élaborées, souvent décelables
seulement au microscope.
Il s'agit de squelettes fossilisés d'organismes
Marins les
Observés pour la première fois
au Ve siècle avant notre ère par
l'historien Hérodote
(–484; –425) dans les pyramides
d'Égypte, les foraminifères ne
sont reconnus comme organismes
vivants qu'au XVe siècle, par
Léonard de Vinci (1452-1519).
La Classe des Foraminifera a été créée, au début du
19ème siècle, par Alcide d'ORBIGNY dans son ouvrage
intitulé "Tableau méthodique de la classe des
Céphalopodes" (1826). Fondateur de la
Micropaléontologie, cet auteur décrivit plus de 1000
espèces et fut le premier à étudier le mode de vie et
l'écologie de ces petits organismes qu'il classait avec
les ammonites.
Hérodote
Léonard de Vinci
Alcide
d'Orbigny
15. FOMARINIFERES
Historique
Cette classification
a été complétée
partiellement en
1858 par le
biologiste
britannique William
WILLIAMSON.
William Williamson
Les échantillons des fonds
océaniques récoltés lors de
la première campagne
océanographique scientifique
du "Challenger" (1873-
1876), étudiés jusque dans
les années 1880 par des
spécialistes comme BRADY,
ont apporté une somme de
données fondamentales sur
le vivant et le fossile.
La nature
unicellulaire des
foraminifères a été
découverte en 1835
par
Félix DUJARDIN
Félix
Dujardin
Les travaux poursuivis pendant
le 20ème siècle ont développé
l'utilisation des foraminifères
comme outils
biostratigraphiques.
Y sont associés des noms
prestigieux tels
que CUSHMAN, LOEBLICH
et TAPPAN aux États-
Unis, SUBBOTINA en Union
Soviétique, BOLLI et SIGAL
en Europe.
16.
17. FOMARINIFERES
Paléontologie
Stratigraphiquement, les
foraminifères apparaissent
dans le Cambrien
inférieur (les tous premiers,
non ambigus, proviennent du
Cambrien basal de l'Afrique
de l'Ouest), à peu près en
même temps que les
métazoaires à éléments
squelettiques.
D'après les données
moléculaires, cette apparition
aurait été précédée par une
large
non
fossilisées, qui auraient
divergé d'un ancêtre
Cercozoaire, plusieurs millions
d'années avant le début du
Phanérozoïque
Les foraminifères
planctoniques sont apparus
dans le Toarcien
(Jurassique inférieur).
La question de l'existence
possible de taxons
"planctoniques" dans le
Trias/Jurassique
"offshore" du Nord-Ouest
de l'Australie n'est pas
définitivement résolu.
Les foraminifères sont
connus depuis le début de
l'ère primaire jusqu'à
l'époque actuelle.
Certaines de leurs lignées
ont évolué rapidement, ce
qui est très utile pour
la biochronologie et les
corrélations
interrégionales précises
des strates géologiques.
18.
19. FOMARINIFERES
Paléontologie
Les foraminifères ont été
particulièrement affectés par les
grandes crises : extinction du
Permo-Trias, remaniements majeurs
lors du passage Crétacé-Paléogène,
par exemple.
C'est par leur étude qu'a été
souligné le
de certaines transitions majeures
pour de nombreux groupes
d'organismes, transitions
correspondant à des coupures
importantes des temps géologiques.
À plus petite échelle, la
connaissance de la succession
des espèces dans des familles
bien documentées permet de
disposer d'un outil de
datation qui peut être des
plus précis.
Leur sensibilité écologique les
rend aussi particulièrement
intéressants pour l'étude
des environnements actuels et
anciens « indicateurs ».
Les foraminifères sont des
enregistreurs des
variations isotopiques des
océans en 13C et 18O, mais
cet aspect géochimique de
leur utilisation n'est pas du
domaine de la
micropaléontologie
fondamentale et ne sera
pas développé.
20.
21. FOMARINIFERES
Caractéristiques
Ils sont des organismes
unicellulaires, libres ou fixés,
généralement marins.
Avec 5.000 espèces
vivantes et plus de
50 000 espèces
fossiles, les
foraminifères forment
un groupe d'une
extrême diversité.
Etymologie du terme
Formen = Petit trous
Ferre = Porter
Ils sont des Protozoaires qui se
distinguent par leur coquille appelée
« test », constituée de loges
successives communiquant entre elles
par des orifices appelés foramens.
Ils les fabriquent par eux-mêmes
ou en empruntant la matière
minérale à leur environnement.
Les loges sont séparées les unes des
autres par des cloisons. La dernière
loge communique avec l'extérieur par
une ou plusieurs ouvertures.
Le cytoplasme, qui emplit
entièrement toutes les loges, sort
par les ouvertures et recouvre
extérieurement le test d'où il émet
des pseudopodes filamenteux fins
granuleux et réticulés
Les pseudopodes incluent souvent des
grains ou de fines particules de
natures variées et jouent un rôle
important dans les activités vitales :
déplacement, nutrition, construction
de nouvelles loges, etc.
Leur taille est généralement
comprise entre 40 µm et 1 mm ;
certains peuvent atteindre 10 cm ou
plus. Ce sont donc pour certains
des unicellulaires géants !
Foraminifère actuel
22. FOMARINIFERES
Caractéristiques
Ils se fixent sur des supports solides
immobiles comme les galets ou les
coraux, sur des algues mobiles, ou se
déplacent librement sur le fond marin ou
en étant transportés par les courants.
Les foraminifères se nourrissent
généralement de bactéries, d'algues
microscopiques, de larves,
de mollusques, de crustacés ou de
déchets variés « plancton ».
La cellule a un cytoplasme où baignent
les organites tels le noyau, les
mitochondries, l'appareil de Golgi et le
réticulum endoplasmique, ainsi que des
inclusions, tels des lipides et des
pigments, et, parfois, des organismes,
notamment des algues unicellulaires, qui
vivent en symbiose avec leur hôte.
Un foraminifère est
une cellule dans une
coquille.
Leur squelette est soit organique, soit
composé de grains de sable agglomérés,
soit composé de fines
couches calcaires. Tout comme les
mollusques et les coraux ou madrépores,
ces individus stockent le calcaire
ou carbonate de calcium.
Ce carbonate de calcium se constitue grâce
à la présence dans l’eau de mer de calcium
et de gaz carbonique dissous.
Le CO2 dissous est proportionnel au CO2
présent dans l’air. Ainsi, en constituant leur
squelette calcaire, les
foraminifères participent à la diminution du
taux de CO2 de l’air par la loi d’équilibre de
dissolution des gaz .
23. FOMARINIFERES
Tests et Classification
Les foraminifères à tests organiques sont mal connus.
La plupart des foraminifères étudiés ont des tests minéralisés.
Les espèces de foraminifères sont définies selon la nature et la
morphologie des tests, tels l'agencement des loges, la forme des
ouvertures ou l'ornementation.
La classification des foraminifères est basée sur plusieurs critères
Nature,
structure
chimique et
l’arrangement
moléculaire
des tests
Ornementation des
tests
Le mode de
perforation
Nombre, forme, la dimension
et l’arrangement des loges
Uniloculaire Pluriloculaire
-Unistrié
-Bistrié
-Tristrié
Nombre de
rangée
Imperforés ou
plusieurs pores
Lisse ou recouverte de
stries, réticule, épines, …
Donne le genre Donne l’espèce
24.
25.
26. FOMARINIFERES
Tests et Classification
Tests
agglutinés
Construits à partir d'éléments prélevés au hasard ou
triés par les pseudopodes dans le sédiment, puis
cimentés par une colle organique ou par des dépôts
minéralisés de silice, de calcite ou d'oxyde de fer.
Il est de nature chitinoides ou calcitique.
Ils ont un aspect transparent vitreux, formés par
minéralisation de part et d'autre d'un moule de matière
organique déposé par les pseudopodes.
Lors de la construction d'une nouvelle loge, la paroi est
ainsi constituée de deux lamelles de calcite séparées par
le moule organique dont les glycoprotéines.
Tests
calcaire
hyalins
Tests
calcaire
porcelané
Ils ont un aspect blanc opaque, l'appareil de Golgi produit
des aiguilles de calcite, pendant que les pseudopodes
délimitent l'espace de la paroi à construire. Les aiguilles
de calcite sont transportées à l'intérieur de cet espace où
elles sont déposées dans un ordre aléatoire.
Trois principaux types structuraux de la paroi des tests
calcitiques ont été reconnus chez les Foraminifères vivants
27.
28. FOMARINIFERES
Cycle de vie
Les formes haploïdes sont appelés gamontes.
Ceux-ci donnent, par division du noyau, des
gamètes. La fusion de deux gamètes donne un
individu diploïde, le schizonte, plurinucléé, qui
se reproduit par mitose.
Après méiose et division du cytoplasme autour
de chaque noyau (schizogonie), les schizonttes
donnent de nouveaux gamontes. Souvent,
gamontes et schizontes se distinguent
morphologiquement par leur taille totale et
surtout par celle de leur loge initiale, centrale
Lors de leur cycle de reproduction est haplo-
diplophasique, avec alternance d’une génération
mononucléée haploïde (gamogonie) et d’une
génération diploïde, plurinucléée (schizogonie).
d'après J.J. LISTER
Leur longévité
est difficile à
évaluer, est
comprise
entre 15 jours
et 16 mois.
29.
30. FOMARINIFERES
Ecologie
Les plus grands vivent dans les
endroits tropicaux. Ils vivent à
l'intérieur ou en surface
des sédiments cela s’appelle un
mode de vie benthique, mais
s'adaptent également à une vie
planctonique, c’est le mode de
vie planctonique
Ils sont très sensibles aux
modifications
environnementales : leur
population peut croître ou
décroître fortement en
fonction de la température..
Omniprésents dans les milieux
marins de toutes
les profondeurs, les
foraminifères occupent de très
nombreuses niches écologiques.
Tous les milieux saumâtres ou
salés, des eaux glacées de
l'Antarctique aux récifs de
coraux, des marais aux plaines
abyssales et même des lacs
salés sahariens.
Dans ce cas, ils seront
essentiellement incapable de
supporter de grandes variations
de salinité: ils sont sténohalins.
Ils vivent dans les mers peu
profondes. La profondeur qui leur
est supportable n'est pas
prédéfinie, elle dépend de la
température, de l'oxygénation et
de l'illumination de l'eau.
Les eaux chaudes sont les plus riches
en foraminifères.
31. FOMARINIFERES
Ecologie
Les différentes espèces de foraminifères ne vivent pas toutes au même endroit
Espèces à tests agglutinés Espèces à tests hyalins Espèces à tests porcelané
Tous lieux et peuvent vivre
jusqu'à 4000 ou 5000 m de
profondeur.
Partout exceptés dans les
très grandes profondeurs
Vivent dans les étangs,
ruisseaux ou bien rivières
Les espèces planctoniques
sont équipées de
flotteurs, sous la forme
de poches de gaz ou de
graisse ; elles sont
généralement rondes
(comme les globigérines)
et parfois équipées de
piquants, surtout celles
vivant près de la surface.
Les espèces
benthiques vivent sur le
fond, soit à la surface
du sédiment, soit
enfouies dans celui-ci
(endofaune), soit sur
des supports végétaux,
rocheux ou des
particules épifaunes
32. Importances Environnementales
Les foraminifères réagissent à tout changement
de leur environnement.
Transformation radicale des populations de
foraminifères.
Salinité, pH, Pollution, …
La détermination du milieu de vie d’un groupe donné,
par l’étude des fossiles et des roches qui les
contiennent, ou par l’examen des formes actuelles
apparentées, permet de les utiliser comme
...
Changement de
température de l’eau
Modification de la
qualité de l’eau
La biomasse importante qu’ils engendrent leur
prodigue un rôle très important dans les
écosystèmes.
33. Importances Paléoclimatiques
Les restes carbonatés des tests de foraminifères
contribuent pour une large part à la formation des
boues océaniques calcaires.
Les variations de la composition des assemblages
de Foraminifères sont de plus en plus utilisées
pour les reconstructions paléocéanographiques.
Leur diversité et leur rapidité d’évolution
permettent de définir des biozones très fines
Ils sont de plus les enregistreurs principaux des
variations isotopiques de l’océan, en 13C et 18O.
34. FOMARINIFERES
Importances Géologiques
Les foraminifères intéressent particulièrement les micropaléontologues
et les géologues en raisons de leur très bons fossiles stratigraphiques
Ils ont une extension chronostratigraphique allant
du Cambrien inférieur à l'époque actuelle
Les fossiles de tests sont abondants dans les
sédiments marins et constituent un indice précieux
quant à la nature, l'âge et la localisation de la roche.
Apparues au Cambrien les formes benthiques ont été
accompagnées de formes planctoniques à partir du
Jurassique Supérieur, il y a environ 150 MA.
Les foraminifères planctoniques sont d'excellents fossiles
stratigraphiques du Crétacé jusqu'à l'époque actuelle, en
raison de leur grande dispersion et de la rapidité de leur
évolution. C'est pourquoi ils sont un outil
biostratigraphique de premier choix
Les premières formes apparues ont des tests
organiques ou de simples tubes agglutinés.
Les espèces sont rares jusqu'au Dévonien.
D'après la répartition des foraminifères planctoniques, le
Cénozoïque est aujourd'hui divisé en une quarantaine de
zones d'une durée moyenne de 1,75 Ma, comme dans le
Crétacé.
Une rapide explosion évolutive eu lieu dès la base du
Cénozoïque avec l'apparition de morphotypes rappelant
les formes planctoniques actuelles.
35.
36. CONCLUSION
Les foraminifères, fraction importante de la productivité océanique, sont des indicateurs
environnementaux et des fournisseurs d'âges souvent disponibles en assez grande quantité.
Ces qualités sont particulièrement appréciées dans les travaux de recherches fondamentaux,
la cartographie géologique, les explorations pétrolières et les forages océaniques.
Dans les campagnes scientifiques en mer, l'utilité des foraminifères est exemplaire : ce sont les
foraminiféristes embarqués, associés aux nannofossilistes, qui fournissent les déterminations des
âges relatifs initiaux des séquences sédimentaires traversées en suivant la progression des
sondages.
La reconnaissance des zones biostratigraphiques aide beaucoup à l'identification des inversions
magnétiques qui sont alors corrélables avec les chrons de l'échelle de polarité géomagnétique.
La biostratigraphie joue aussi un rôle clé en développant un modèle d'âge pour chacune des
séquences sédimentaires forées ; des diagrammes âge versus profondeur dans le puits permettent
de quantifier les variations des taux de sédimentation.
37. Références Bibliographiques
-Anonyme, Licence 3 Biologie animale, chapitre 1 : Les protozoaires [en ligne], Biodeug, 14/07/12 [consulté le
15/11/17], disponible sur :
http://www.biodeug.com/licence-3-biologie-animale-chapitre-1-protozoaires/
-BOULAY J.C., Histoire de la Terre : Précambrien [en ligne], Astronomie-astronautique.com, 08/05/03 [consulté le
15/11/17], disponible sur
: http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/astronomie/univers/galaxie/etoile/systeme_solaire/terre1/precambrien/
page_precambrien.htm
-BIGNOT G., Introduction à la micropaléontologie. Gordon and Breach Science Publishers, 2001
-BELLIER J.-P., MATHIEU R. & GRANIER B. (2010).- Court traité de foraminiférologie (L'essentiel sur les
foraminifères actuels et fossiles) [Short Treatise on Foraminiferology (Essential on modern and fossil Foraminifera)].-
Carnets de Géologie - Notebooks on Geology, Brest, Livre 2010/02 (CG2010_B02), 104 p., 15 figs, 10 pls.
-LOWENFELS J., LEWIS W., Un sol vivant : un allié pour cultiver, Rouergue, 2016, 205 p.
MORIN A., Les protozoaires [en ligne], Université d’Ottawa [consulté le 15/11/17], disponible sur
: http://simulium.bio.uottawa.ca/bio2525/Notes/Les_Protozoaires.htm
-SEN GUPTA B.K. (1999).- Systematics of modern Foraminifera. In : SEN GUPTA B.K. (ed.), Modern Foraminifera.-
Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, p. 7-36.
-SKELTON W., SPICER R.A., KELLEY S.P. & GIMOUR L. (2003).- The Cretaceous world.- The Open University,
Cambridge University Press, 360 p.