Leçon de sociologie sur les réseaux sociaux, destinée aux lycéens de la filière économique et sociale en lycée.

1. Gurunes
Socio 2- Groupes et réseaux sociaux
Dossier 2 - Comment les réseaux sociaux
fonctionnent-ils ?

2. Gurunes
Socio 2- Groupes et réseaux sociaux
Dossier 2 - Comment les réseaux sociaux fonctionnent-ils ?
Dans le dossier 1 consacré aux groupes sociaux, nous avons vu que nous faisons
partie de groupes sociaux multiples et de tailles différentes. Dans ces groupes et entre
ces groupes, il existe des liens sociaux (des relations entre les individus).
Notre appartenance à des groupes sociaux repose sur la réponse aux questions
suivantes : à qui ressemblons-nous ? de qui sommes-nous différents ? A qui
sommes-nous liés par des comportements, des valeurs et des normes (une culture)
communes ?
Dans le dossier 2 consacré aux réseaux sociaux, nous allons découvrir :
● comment se forment les liens sociaux au sein d’un groupe ? Entre les groupes ?
● quels sont les types de liens dans un groupe social ? forts ? faibles ? familiaux ?
numériques ? professionnels ? associatifs ? … ?
● a quoi servent ces liens dans un groupe ou entre les groupes ?

3. Gurunes
Socio 2- Groupes et réseaux sociaux
Dossier 2 - Comment les réseaux sociaux fonctionnent-ils ?
1954
L'anthropologue
britannique John A.
Barnes utilise pour la
première fois la
notion de réseau
social pour étudier la
société de l’île de
Brenne en Norvège
La question, désormais,
est de savoir si la
société est composée
de relations entre des
individus (réseaux)
plutôt que de groupes
sociaux qui ont des
ressources inégales ?
Aujourd’hui

4. Au programme !
Notions centrales
● capital social
● sociabilité
Notions complémentaires
● réseau social
● l’expérience du “petit monde” et la “théorie des 6 degrés” selon Stanley Milgram
● Les 3 capitaux selon Pierre Bourdieu
● la “force des liens faibles” selon Mark Granovetter vs. la force des liens forts selon M. Forsé
● intégration / exclusion, normes et valeurs
● instance de socialisation
● socialisation
● inégalités
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5. Objectifs
● distinguer réseaux sociaux en sociologie et réseaux sociaux numériques (qui ne sont qu’une
sous-partie des réseaux sociaux d’un individu)
● distinguer réseau social et groupe social
● connaître la manière de représenter schématiquement les réseaux sociaux, avec les graphes ou
sociogrammes
● montrer que les réseaux sociaux sont une forme de coordination entre les acteurs
● montrer que les réseaux sociaux sont la cause et la conséquence de la sociabilité entre les acteurs
● définir la sociabilité
● distinguer sociabilité et socialisation
● connaître les différentes formes de sociabilité : formelle / informelle, personnelle / collective,
obligatoire / élective, de proximité / d’éloignement
● définir le capital social et le mettre en lien avec la socialisation selon Pierre Boudieu
● expliquer le rôle des réseaux sociaux en matière de recherche d’emploi, à partir de la thèse de la
“force des liens faibles” [Mark Granovetter] ou des “liens forts” [Michel Forsé].
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6. SOCIO2 - Plan du dossier 2
Comment les les réseaux sociaux fonctionnent-ils ?
A- Réseaux sociaux, des interactions qui produisent du lien
B- Les formes de sociabilité dans les réseaux
C - Efficacité d’un réseau social : entre taille et structure
D - Réseaux sociaux et recherche d’emploi : la force des liens faibles
Tous les liens vidéos sont actifs !
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7. Vous en pensez quoi ?
En 5 minutes, sur une feuille, représentez l’ensemble des individus et des groupes
auquel vous êtes relié/e de près ou de loin
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8. Vous en pensez quoi ?
Le/la sociologue construit ainsi des
sociogrammes (ou graphes) à partir de
questionnaires remplis par les
membres d’un groupe :
Dans cet exemple, on a demandé aux élèves
d’une classe :
1/ Avec qui choisiriez-vous de travailler ?
2/ Avec qui ne souhaitez-vous pas travailler ?
3/ Par qui pensez-vous être choisi ?
4/ Par qui pensez-vous être rejeté ?
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9. Le regard des sociologues...
Video 3mn : https://www.youtube.com/watch?v=1mhXiqnHu14
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10. A. Réseaux sociaux, des interactions qui produisent du lien
page 222
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11. 1/ définition du réseau social
Un groupe social est un
ensemble de personnes
ayant
● des
caractéristiques
communes,
● des relations entre
elles
● un sentiment
d’appartenance
commun
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12. 2/ L’expérience du “petit monde” et les 6 degrés de Stanley Milgram
doc 1 page 222
Vidéo 3 min https://www.youtube.com/watch?v=P7xItpdmXoc
Petite vidéo réalisée par une étudiante de Rennes 2 en
Unité d’Enseignement Préprofessionnel (dispositif de
professionnalisation de la licence)
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13. 3/ le réseau social est une forme de coordination car il influence les choix et les
actions des individus
doc 1 page 222
Vidéo 3 min : https://youtu.be/7HHzCsh0z58
Vivez-vous dans une bulle ?
Montrez comment le
réseau influence nos
choix et nos actions
en utilisant les
notions :
valeurs, normes,
culture, socialisation.
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14. 3/ le réseau social est une forme de coordination car il influence les choix et les
actions des individus
doc 3 page 223
En quoi cette
association
influence-t-elle
les choix de ses
membres ?
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15. B- Les formes de sociabilité dans les réseaux
Le songe de Carazan
“Ce riche avare, à mesure qu'il voyait grossir sa
fortune, fermait son coeur à la pitié et à l'amour du
prochain. Mais, tandis que s'éteignait en lui
l'amour des hommes, la ferveur de ses prières et
de ses dévotions ne cessaient d'augmenter. Ayant
fait cet aveu, Carazan poursuit [sous-entendu :
pour son interlocuteur] en ces termes : 'Un soir
que, à la lumière de ma lampe, je faisais mes
comptes et supputais mes bénéfices, je
m'assoupis. Et je vis l'ange de la mort s'abattre sur
moi comme un tourbillon et me frapper d'un coup
terrible avant que je pusse crier grâce. Mon sang
se figea lorsque je m'aperçus que les dés étaient
jetés pour l'éternité et que je pouvais ajouter au
bien ni rien retrancher du mal que j'avais fait. L'on
me conduisit devant le trône de celui qui habite le
troisième ciel. Astre flamboyant, il m'adressa ce
discours : Carazan, Dieu rejette le culte que tu lui
as rendu. Tu as fermé ton coeur à l'amour des
hommes et d'une main de fer tu as retenu tes
trésors.
N'ayant vécu que pour toi, tu vivras seul
éternellement, privé de tout commerce avec le
reste de la création. A ce moment, je fus
emporté par une puissance invisible à travers
le radieux édifice de la création. J'eus bientôt
laissé derrière moi des mondes innombrables.
Comme je me rapprochais de l'extrémité de la
nature, je remarquai que les ombres du vide
illimité tombaient devant moi dans l'abîme. Un
royaume effrayant de silence, de solitude et de
nuit éternels ! Je fus pris d'un indicible effroi. Je
perdais de vue insensiblement les dernières
étoiles et me trouvais enfin plongé dans une
obscurité extrême. Les affres mortelles du
désespoir augmentaient d'instant en instant, à
mesure que je m'éloignais du dernier monde
habité. Et je songeais, plein d'une
insupportable angoisse, que, transporté
pendant dix mille fois dix mille ans au-delà des
frontières du créé, je continuerais, sans aide ni
espoir de retour, de m'enfoncer dans cette nuit
infinie...
Dans mon étourdissement, je
tendis les mains vers quelque
objet de la réalité si vivement
que je me réveillai. Ainsi ai-je
appris à estimer les hommes ;
car le plus humble de ceux que,
dans l'arrogance de mon
bonheur, j'avais repoussé de
ma porte, je l'eusse préféré
dans ce désert à tous les
trésors de Golconde.”
Conte oriental cité par Hannah
ARENDT dans son petit livre
Juger, Paris, Le Seuil, 1991
(Lectures on Kant's Political
Philosophy, publié à titre
posthume)
minute culturelle avec
Hannah Arendt
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Qu’est-ce que ce conte vous inspire ?!

16. B- Les formes de sociabilité dans les réseaux
formelle / informelle
forte / faible (quantité de
temps passé + intimité +
intensité affective + confiance +
services réciproques)
obligatoire / élective
de proximité ou d’
éloignement
formes de sociabilité
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17. C - Efficacité d’un réseau social : entre taille et structure
La taille minimale d’un réseau est la
triade (min. 3 personnes) car si un
élément disparaît, le groupe continue
à exister (il y a encore des relations).
Pas de taille maximale : internet...
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18. C - Efficacité d’un réseau social : le capital social
capital social
capital culturel
capital économique
socialisation
pratiques de
sociabilité
réseau social
Pierre
Bourdieu
quantité de
ressources qu’un
individu peut
mobiliser grâce à
son réseau selon
ses besoins
langue,
connaissances,
normes, valeurs
transmises par
le/les groupe/s
d’appartenance
revenus et
patrimoine
transmis par le
groupe
d’appartenance
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19. B- Les formes de sociabilité dans les réseaux
La sociabilité est la capacité d’un individu à entretenir des
relations sociales avec autrui.
C’est “l’aptitude à vivre en société” [1ère utilisation de ce
terme en 1665].
La sociabilité désigne l’ensemble des contacts
(professionnels, marchands, familiaux, amicaux…) qui ont lieu
à l’occasion d’activités qui servent de support aux relations
avec les autres. Ces activités peuvent se réaliser dans des
lieux de sociabilité (bars, fête, repas, réunion, activité sportive,
artistique…).
La sociabilité permet de s’intégrer en société et de pénétrer
dans de nouveaux réseaux.
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20. C - Efficacité d’un réseau social : le capital social
Le capital social désigne le réseau de relations personnelles qu'un individu peut mobiliser
quand il en a besoin.
Ce réseau est en partie "hérité" (relations familiales, par exemple). Il peut concerner n'importe
quel individu, pas seulement ceux qui sont issus de milieux favorisés et qui ont, comme on dit,
"des relations".
Mais Toutes les relations ne se "valent" pas : certaines sont plus efficaces que d'autres, ce qui
crée des inégalités.
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21. C - Efficacité d’un réseau social : le capital social
Trouvez 2
données chiffrées
qui montrent que
les pratiques de
sociabilité sont
inégales selon
l’origine sociale
des individus
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22. C - Efficacité d’un réseau social : le capital social
Trouvez 2 données
chiffrées qui montrent
que les pratiques de
sociabilité sont
inégales selon le
niveau de vie des
individus.
notions à utiliser dans
votre réponse : réseau
social, capital
économique, capital
culturel, capital
social, pratiques de
sociabilité
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23. C - Efficacité d’un réseau social : le capital social
Trouvez 2 données
chiffrées qui montrent
que les pratiques de
sociabilité sont
inégales selon le
niveau de diplôme des
individus.
notions à utiliser dans
votre réponse : réseau
social, capital
économique, capital
culturel, capital
social, pratiques de
sociabilité
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24. D- réseaux sociaux et recherche d’emploi : l’exemple des stages de 3ème au collège
Enquête sociologique !
Q1 : Dans quelle commune votre collège se situait-il ?
Q2 : Où avez-vous effectué votre stage de 3ème ? (ville /
entreprise, administration, association…)
Q2 : Comment avez-vous fait pour trouver ce lieu de stage ?
Q3 : Quelle est la nature de la relation entre vous et la personne
auprès de laquelle vous avez effectué votre stage ?
Q4 : profession du père (--> PCS)
Q5 : profession de la mère (--> PCS)
Pour répondre à l’enquête : https://fr.surveymonkey.com/r/26ZMKL5
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25. D- réseaux sociaux et recherche d’emploi : l’exemple des stages de 3ème au collège
Collège d’Aubervilliers
Collège du Ve arrondissement de Paris
Collège des Côtes d’Armor
Rue89/observatoire des inégalités
Reliez le collège d’origine aux stages effectués par les
élèves
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26. D- réseaux sociaux et recherche d’emploi : l’exemple des stages de 3ème au collège
« Les personnes d’origine étrangère, particulièrement les jeunes, souffrent de nombreuses situations de handicap
dans l’accès à l’emploi et la promotion au sein des entreprises. Celles-ci sont d’abord liées à une situation sociale peu
enviée qui assombrit, dès le plus jeune âge, les chances et les perspectives scolaires. Majoritairement fils ou filles
d’immigrés, appartenant le plus souvent à des familles nombreuses, ces jeunes ont été élevés par des parents
rarement diplômés, relégués dans des quartiers aux périphéries des grandes villes et occupant des emplois
sous-qualifiés lorsqu’ils n’ont pas été les premières victimes du chômage massif qui frappe la société française depuis
le milieu des années 70.
L’Education nationale, à l’égard de laquelle ces familles ont de fortes attentes, (...) fonctionne encore trop souvent
comme une colonne de décantation qui, au fil d’échecs mal gérés, exclut ou oriente vers des filières moins
prestigieuses ceux dont les résultats ne sont pas conformes à leur classe d’âge. L’accès au diplôme relève d’une
course d’obstacles au cours de laquelle le jeune, sa famille et ceux qui l’accompagnent, doivent accepter de revoir à la
baisse leurs ambitions trop élevées.
Pour ces jeunes, diplômés ou non, le monde du travail est un univers inconnu et d’abord difficile. (...) Ne disposant
d’aucun réseau personnel susceptible de faciliter leur introduction dans ce monde, ils sont seuls dans leur recherche et
ne savent pas toujours comment et où trouver les conseils qui leur permettraient de se positionner à égalité dans la
compétition vers l’emploi. Quel que soit le niveau d’emploi, les codes comportementaux et linguistiques de l’entreprise
diffèrent profondément de ceux de leur quartier auquel l’attachement reste fort. »
Rapport Fauroux, « La lutte contre les discriminations ethniques dans le domaine de l’emploi », Ministère de l’Emploi et de la Solidarité, juillet 2005.
résumez ce texte avec les notions suivantes : socialisation, instances de socialisation, normes, valeurs,
capital économique / social / culturel, réseau social, inégalités, intégration / exclusion sociale
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27. D- réseaux sociaux et recherche d’emploi :
force des liens faibles ou des liens forts ? l
M. Granovetter
● la recherche d’emploi illustre bien l’importance du capital social dans l’intégration d’un
individu.
● car le travail est une instance de socialisation (secondaire) importante.
beaucoup de relations lointaines (liens faibles)
→ hausse des possibilités de nouer des liens
avec des individus de groupes sociaux différents
mais reliés entre eux par le réseau : c’est la
force des liens faibles (M. Granovetter).
peu de relations lointaines (liens faibles) →
moins de possibilités de nouer des liens avec
des individus de groupes sociaux différents mais
reliés entre eux par le réseau → grande
mobilisation des liens forts du petit réseau : c’est
la force des liens forts (M. Forsé)
● grand réseau social → grand nombre de
relations sociales → grande quantité
d’informations sur les emplois disponibles
● petit réseau social → petit nombre de
relations sociales → petite quantité
d’informations sur les emplois
disponibles
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M. Forsé

28. D- réseaux sociaux et
recherche d’emploi :
http://www.pole-emploi.fr/actualites/developper-
son-reseau-@/article.jspz?id=61502
Quand Pôle Emploi
explique la nécessité de
développer son réseau
pour trouver un emploi...
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29. Synthèse
● Un réseau social désigne l’ensemble des
relations entre des individus ou entre des
groupes sociaux
● Un réseau social ne doit pas être confondu avec
un groupe social ni avec un réseau social
numérique
● Les relations contenues dans un réseau social
existent sous différentes formes : formelles /
informelles, individuelles / collectives, obligatoires /
électives et de proximité / d’éloignement.
● Les relations d’un réseau s’appuient sur des
pratiques de sociabilité.
● Ces pratiques de sociabilité dépendent des
codes, normes et valeurs intériorisés lors de la
socialisation.
● Donc la capacité à entretenir et développer un
réseau dépend des capitaux dont on a hérités
lors de la socialisation : capital économique,
capital culturel et capital social (Pierre Bourdieu).
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● Le capital social d’un individu désigne
la quantité de ressources qu’un
individu peut mobiliser grâce à son
réseau social. Plus on hérite d’un
capital social étendu, plus on a de
ressources pour chercher une emploi
notamment.
● Enfin, plus on hérite d’un capital social
étendu, plus on peut mobiliser la force
des liens faibles (M. Granovetter), c’est
à dire être en contact avec des
individus éloignés de notre groupe
d’appartenance, c’est-à-dire disposer
d’un réseau social efficace. Cela peut
donc en partie créer des inégalités.

30. Le regard des sociologues… pour tout récapituler !
Video 3mn : https://www.youtube.com/watch?v=1mhXiqnHu14
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31. SOCIO 2 groupes et réseaux sociaux
dossier 2 - Réseaux sociaux
fin
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