Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
1. LGV SEA TOURS-BORDEAUX
Impacts de la LGV et des mesures
compensatoires sur l’avifaune de plaine
Rapport de synthèse 2016 – Richelais (37)
Pierre Réveillaud – LPO Touraine 2016
2. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
2 LPO Touraine
3. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
Impacts de la LGV et des mesures compensatoires
sur l’avifaune de plaine
Rapport de synthèse 2016 – Richelais (37)
Type de rapport : Synthèse annuelle
Association référente Auteur(s)
LPO Touraine Pierre REVEILLAUD
Version du document
21/04/2017
Destinataire Date d’envoi
LISEA V1 – 21 avril 2017
4. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
4 LPO Touraine
Sommaire
1. Méthodologie et protocoles ................................................................................. 6
1.1. Questionnements ......................................................................................................... 6
1.2. Echelles de travail – Zone d’étude.................................................................................. 6
1.3. Espèces concernées...................................................................................................... 6
1.4. Structure ..................................................................................................................... 7
1.5. Stratégie d’échantillonnage ........................................................................................... 7
1.6. Protocoles utilisés pour les relevés ................................................................................. 8
1.6.1 IPA Passereaux et Outarde canepetière ............................................................................9
1.6.2 Recherche des couples nicheurs d’Œdicnème criard...........................................................9
1.6.3 Recherche des couples nicheurs de Busards......................................................................9
1.6.4 Recherche des couples nicheurs de Pie-grièche écorcheur ..................................................9
1.7. Saisie et envoi des données ........................................................................................ 10
1.8. Prévisionnel des périodes de réalisation........................................................................ 10
1.9. Référents LPO Touraine .............................................................................................. 10
2. Résultats ........................................................................................................... 11
2.1. Réalisation des passages en 2016 ................................................................................ 11
2.1.1 IPA Passereaux (et Outarde Canepetière) .......................................................................11
2.1.2 Suivis spécifiques : Œdicnème criard..............................................................................12
2.1.3 Suivis spécifiques : Busards ..........................................................................................13
2.1.4 Suivis spécifiques : Pie-grièche écorcheur.......................................................................15
2.2. Assolement ................................................................................................................ 17
2.3 Analyses du CNRS – CEBC........................................................................................... 18
2.3.1 Introduction et modèle statistique .................................................................................18
2.3.2 Analyse à l’échelle communauté ....................................................................................18
2.3.3 Analyse par espèce ......................................................................................................19
3 Conclusion et perspectives ................................................................................ 20
3.1 Bilan 2016 des suivis .................................................................................................. 20
3.2 Bilan 2016 de l’analyse CNRS - CEBC............................................................................ 20
3.3 Objectifs 2017............................................................................................................ 21
3.3.1 Perspectives :..............................................................................................................21
3.4 Fréquence de suivi ..................................................................................................... 21
5. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
Table des figures/tableaux :............................................................................. 22
Annexe 1 : Exemple de fiche terrain IPA........................................................... 23
6. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
6 LPO Touraine
Impacts de la LGV et des mesures
compensatoires sur l’avifaune de plaine
1. Méthodologie et protocoles
1.1. Questionnements
Le protocole, élaboré en collaboration entre les APN et le CNRS, est destiné à collecter des données en mesure
de répondre à 3 questions précises, qui déclinent plus précisément de l’analyse des données :
→ Quel est l’impact local de l’infrastructure (lorsqu’elle sera en fonctionnement) sur les
différentes espèces d’oiseaux ?
→ Quel est l’impact régional de l’infrastructure sur les différentes espèces d’oiseaux ?
→ Quelle est la réponse des mesures compensatoires pour les espèces cibles impactées ?
1.2. Echelles de travail – Zone d’étude
Au total, 3 échelles spatiales sont déclinées dans le cadre des suivis d’impact :
- Une échelle très locale : la ligne et sa périphérie (rayon de 5-10-20 km).
- Une échelle plus large : qui est celle du territoire dans lequel les mesures de
compensation sont mises en place.
- Une échelle inter-régionale : Poitou-Charentes, avec intégration de la région Centre-
Val de Loire également concernée par des mesures de compensation.
Source : CNRS - CEBC
1.3. Espèces concernées
Les espèces ciblées par cette étude sont des espèces des milieux de plaine ouverte, à savoir :
- L’Outarde canepetière (Tetrax tetrax) ;
- L’Œdicnème criard (Burhinus oedicnemus) ;
- Le Busard cendré (Circus pygargus) ;
- Le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) ;
- La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) ;
- Le cortège des passereaux champêtres, qui constituent des bons indicateurs de la fonctionnalité des
habitats agricoles (ressources alimentaires, occupation du sol, trame paysagère…).
7. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
1.4. Structure
Le protocole de suivi est fonction :
- Du design spatio-temporel, de la stratégie d’échantillonnage des carrés suivis ;
- Des méthodes de relevés des données sur le terrain.
1.5. Stratégie d’échantillonnage
La stratégie est destinée à rendre l’effet dont on recherche à mesurer l’impact (par exemple les mesures
compensatoires) indépendant des effets paysagers confondants. Ceci revient à les « décorréler » au sens
statistique. Les variables confondantes identifiées sont :
- la distance à l’infrastructure ;
- la proportion de prairies en voisinage (sur des carreaux de 1 km²), qui sont des habitats favorables aux
différentes espèces cibles (reproduction et/ou alimentation) ;
- la présence et la quantité de MAE déjà contractualisées (en incluant les mesures compensatoires).
Le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (CEBC – CNRS) a développé un algorithme qui permet de tirer ces
carrés de manière aléatoire selon des gradients indépendants. Cet algorithme sera mobilisé ainsi chaque année
sur les vastes sites d’études en Poitou-Charentes, alors que ceux de l’Indre-et-Loire seront a priori fixes.
Figure 1 : Cartographie des données sources utilisées lors du
tirage des carrés
Source : Image CNRS – CEBC / Données GODS – PCN
Comme indiqué sur la figure en vis-à-vis,
le tirage des carrés consiste à
sélectionner des carreaux (les teintes de
bleu correspondent ici à la proportion du
carré de 1 km² en prairie), à des
distances croissantes de l’infrastructure
(ici en rouge), tout en contrôlant la
position et la superficie des parcelles
déjà en acquisition ou en contrat (ici, en
jaune) dans le cadre des mesures
compensatoires.
En matière de puissance statistique et afin de disposer d’un échantillon représentatif, 150 à 200 carrés de 1
km² seront réalisés chaque année, choisis selon un tirage aléatoire stratifié effectué par le CEBC - CNRS de
Chizé dans chaque département (Vienne, Deux-Sèvres et Charente) pour la région Poitou-Charentes.
Cette stratégie est également déclinée en région Centre (Indre-et-Loire), où les enjeux de
compensation s’avèrent être sensiblement les mêmes. Le nombre de carrés suivis en Touraine, au
regard du périmètre de prospection pour les mesures compensatoires, a été défini à 30 unités.
8. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
8 LPO Touraine
D’autre part, une trame commune d’éléments cartographiques et de fiches de relevé terrain a été élaborée et
validée en 2016 entre les structures partenaires (CEBC-CNRS, LPO 86, GODS, CN, PCN, LPO 37 et LPO France).
Figure 2. Localisation des carrés d’échantillonnage en Indre-et-Loire (Richelais)
Source : LPO Touraine 2017
Remarque : Comme l’illustre la carte, l’emprise des carrés chevauche parfois le département de la Vienne.
1.6. Protocoles utilisés pour les relevés
Pour chaque protocole, la météo est relevée pendant la réalisation du point d’écoute (pourcentage de
couverture nuageuse, absence ou présence de pluie, vent nul / faible / moyen ou fort, bruit 0 à 4).
L’assolement (relevé de l’occupation des sols à l’échelle de la parcelle) doit être réalisé sur l’ensemble de
chaque carré échantillonné entre avril et juin.
Chaque contact détecté en dehors des périodes de mise en œuvre stricte des protocoles ou à proximité des
carrés (buffer de 500 m), d’Outarde canepetière, Pie-grièche écorcheur, Œdicnème criard, Busard cendré et
Busard Saint-Martin, est géo-localisé systématiquement et de façon précise, sur une carte IGN en relevant
l’horaire, l’effectif, le sexe, l’âge et les comportements. Chaque nid détecté est également géo-localisé.
Un descriptif spécifique à chacun des protocoles est rappelé dans les paragraphes suivants.
9. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
1.6.1 IPA Passereaux (et Outarde canepetière)
→ Par carré de 1 km², 4 points d’écoute (1 pour 25 ha, distants d’au moins 500 m) de 10 minutes sont
réalisés avec 2 passages : entre le 1er
avril et le 8 mai, puis entre le 8 mai et le 15 juin, avec au
minimum 4 semaines d’écart entre les 2 passages. L’ensemble des contacts d’espèce d’oiseaux sont
relevés et reportés, aussi précisément que possible, sur une carte préalablement préparée. Les types
de contact (vol, posé, chant, cri) sont également répertoriés par individu.
Les points d’écoutes sont effectués une heure après le lever du soleil et à 10h max. (en cas de forte chaleur).
1.6.2 Recherche des couples nicheurs d’Œdicnème criard
Les prospections sont effectuées d’une traite sur l’ensemble du carré de 1 km². 2 passages sont à prévoir par
carré : le premier est réalisé entre le 1er
et le 20 mai et le second entre le 1er
et le 20 juin.
→ La réalisation de parcours en voiture sur l’ensemble des chemins carrossables s’effectue en évitant les
pics de chaleur et les heures d’alimentation de l’espèce (alimentation avant 9h et après 18h), par
météo favorable (sans pluie ou vent important) en matinée ou l’après-midi, sur l’ensemble de la zone
agricole de la commune, avec halte régulière pour observer minutieusement (plusieurs angles sur les
grands îlots) toutes les parcelles favorables (labour, semis, vigne, prairie rase), afin de rechercher les
individus et les indices de nidification (couveur-guetteur, alarme, poussins, chants / parades /
accouplements, part en marchant, feinte de blessure, etc…).
Chaque observation d’Œdicnème criard est systématiquement géo-localisée sur une carte IGN en relevant
l’horaire, l’effectif, le sexe, l’âge et les comportements. Chaque nid détecté est également géo-localisé.
1.6.3 Recherche des couples nicheurs de Busards cendrés et Saint-Martin
Il s’agit d’une recherche des couples nicheurs nécessitant plusieurs étapes (« prospection en entonnoir ») :
→ Parcours aléatoires de l’ensemble des chemins carrossables du carré (avril-mai) sur l’ensemble des
milieux favorables : repérage des potentiels noyaux de colonie, des indices de cantonnement :
→ Réalisation de points d’observation pour détecter le nombre de couples nicheurs et localiser
précisément les nids (mai-juin-juillet) : 2 à 4 passages (fonction de la densité en busards) sont
nécessaires par temps favorable pour un minimum de 2 heures d’observation pour les 4 passages.
Chaque observation de Busard cendré, de Busard Saint-Martin et de Busard des roseaux est systématiquement
géo-localisée, de façon précise sur une carte IGN en relevant l’horaire, l’espèce, l’effectif, le sexe, l’âge, les
comportements, la présence de marquage ou de trait individuel (ex : mélanisme, mue des femelle). Chaque nid
détecté est également géo-localisé précisément. Cette recherche est réalisée en relation constante avec
un stagiaire de la LPO Touraine, qui assure un suivi annuel de protection des nichées (PNR).
1.6.4 Recherche des couples nicheurs de Pie-grièche écorcheur
Les prospections sont effectuées à raison de 3 passages par carré. Les passages sont à répartir entre mi-mai et
début juillet.
→ La réalisation de parcours en voiture sur l’ensemble des chemins carrossables s’effectue à partir de 1h
après le lever du soleil et jusqu’à 1h avant le coucher du soleil, en privilégiant les heures chaudes pour
faciliter la détection. Il s’agit de sillonner l’ensemble du carré en faisant des points d’arrêt au niveau
des milieux favorables à la nidification.
10. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
10 LPO Touraine
Chaque observation de Pie-grièche écorcheur est systématiquement géo-localisée précisément sur une carte
IGN en relevant l’horaire, l’effectif, le sexe, l’âge et les comportements.
1.7. Saisie et envoi des données
Des fiches de relevés terrain sont utilisées pour chaque suivi et sont ensuite archivées (voir annexe 1).
Dans un premier temps, les données sont saisies sous le portail Faune-Touraine, permettant une attribution des
codes atlas et une géolocalisation précise. Les données côté Vienne sont désormais saisies sous Faune-Vienne.
L’enregistrement de l’occupation du sol s’effectue directement sur SIG en éditant une couche RPG. Une fois la
saisie terminée, les données protocolaires et non-protocolaires sont extraites, compilées et mises en forme afin
de constituer un dossier d’envoi comprenant :
- Un tableur fusionnant les IPA 1 et 2 avec les coordonnées géographiques Lambert II - Lambert 93
associées, l’ID des points et la chronologie des phases de chant, qui est intégrée manuellement.
- Une couche shape des données issues des suivis espèces (Œdicnème, Busards, PGE…).
- Une couche shape de l’assolement complet des 30 carrés.
- D’éventuelles couches raster mises à jour pour les analyses (MAE, MCE, BD topo…).
Enfin, est joint au dossier d’envoi le scan de toutes les fiches archivées de la saison.
1.8. Prévisionnel des périodes de réalisation
Tableau 1 : Périodes de préparation et de passage terrain théoriques
jan fév mar avr mai juin juil aoû sept oct nov déc
Echantillonnage aléatoire
Préparation des fiches de relevé de terrain
Terrain - IPA Passereaux et Outarde canepetière
Terrain - Œdicnème criard
Terrain - Busards
Terrain - Pie-grièche écorcheur
Saisie et compilation des données
1.9. Référents LPO Touraine
Le suivi d’impact a été assuré en 2016 par Pierre Réveillaud (engagé en avril 2016 à la LPO Touraine) qui
assurera également le suivi 2017. Auparavant, le suivi 2015 a été réalisé par Gabriel Caucanas.
11. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
2. Résultats
2.1. Réalisation des passages en 2016
2.1.1 IPA Passereaux (et Outarde Canepetière)
Dates de réalisation du premier passage IPA Passereaux (période 1er
avril – 8 mai):
Date 22/04 23/04 24/04 25/04 27/04 28/04 29/04 30/04 1/05 3/05 4/05 5/05 6/05 7/05 8/05 9/05 11/05 12/05 13/05
N°
Carrés
28-
29-30
1-2 3-4 5-6-7 7-8-9
10-
11-
12
13-
14-
15
15-
16-
17
18-
19
20-
21-23
22-
24-25
26-27
Nombre de demi-journées réalisées : 12
En rouge : passages réalisés après la date fixée par protocole.
Dates de réalisation du second passage IPA Passereaux (période 8 mai – 15 juin):
Date 3/06 4/06 5/06 6/6 7/6 8/6 9/6 10/6 11/6 12/6 13/6 14/6 15/6 16/6 17/6
N°
Carrés
1-2-3 2-5-6
4-12-
13
7-11-
14
18-19
15-16-
17
8-9-
10
20-
23
21-
22-
24
24-
25-
26-
27
28-
29-
30
Nombre de demi-journées réalisées : 11
Discussion : Le premier passage a débuté tardivement en raison de contraintes fonctionnelles. D’autre part,
les mauvaises conditions climatiques, couplées à une fenêtre de temps réduite sur cette période (2h de suivi
possibles entre 8h et 10h) ne m’ont permis de couvrir qu’un nombre modeste d’IPA certaines matinées.
En raison d’un printemps assez frais, certains points ont cependant pu être effectués au-delà de 10h00 sans
constater une diminution de l’intensité des chants et donc une altération des conditions d’écoute. Un léger
retard de quelques jours est malgré tout enregistré par rapport à la date butoir fixée au 8 mai.
Le second passage s’est réalisé avec plus de marge à raison de 3h d’écoute possibles entre 7h et 10h. Son
lancement a été repoussé au maximum possible afin de respecter en intégralité l’intervalle de 4 semaines
nécessaire entre la réalisation de chaque point. Au final, la date butoir du 15 juin est très légèrement dépassée.
Bilan : Tous les points ont été couverts 2 fois soit 240 IPA réalisés en 2016 dans le Richelais. Ils ont générés
2344 données compilées au mois d’août et transmises au CNRS.
Ce suivi sur le Richelais (hors protocole) a permis la découverte d’une femelle d’Outarde canepetière le 27 avril
sur des secteurs favorables à l’espèce près de Richelieu, fréquentés par 3 mâles durant toute la période de
reproduction. La femelle a ensuite été revue le 14 juin s’envolant d’une parcelle MAE.
Tableau 2 : Synthèse des IPA couverts issue de la présentation CNRS – CEBC
Année/Dpt Deux-Sèvres Charente Vienne Indre-et-Loire Total
2014 142 124 140 0 406
2015 226 160 199 120 705
2016 241 156 198 120 715
12. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
12 LPO Touraine
2.1.2 Suivis spécifiques : Œdicnème criard
Dates de réalisation du premier passage Œdicnème criard (période 1er mai – 20 mai):
Date 02/05 03/05 04/05 05/05 06/05 07/05 08/05 09/05 10/05 11/05 12/05 13/05 14/05 15/05 16/05 17/05 18/05 19/05 20/05
N°
Carrés
1 4 3 2
20-
21-23
22-24 26
15-
16-17
18-
19-
25-
27-
28-
29-30
5-6-
7-11-
12-
13-14
8-9-
10-
15-
16-
17-
18-19
Dates de réalisation du second passage Œdicnème criard (période 1er juin – 20 juin):
Date 02/06 03/06 04/05 05/06 06/06 07/06 08/06 09/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06 17/06 18/06 19/06 20/06
N°
Carrés 7 1-2-3
4-5-
6-11
14
18-
19-22
15-
16-17
8-9-
10
20-
21-23
22 24-
25-
26-27
28-
29-30
Discussion : Le suivi spécifique Œdicnème a été perturbé par les mauvaises conditions de début mai.
Lors du second passage en juin, quelques carrés n’ont pas fait l’objet d’une visite protocolée bien que
l’intégralité ai été couverte a l’occasion des IPA et du relevé assolement effectué en parallèle. 44 données de
présence ont pu être récoltées sur l’ensemble de la saison, dont 2 nichées observées sur les carrés 11 et 22.
De nombreux couples cantonnés en mai sur des labours ou guérets ont subi de plein fouet les travaux retardés
d’ensemencement ou de plantation des cultures et productions d’été (maïs, tournesol, melons).
L’assolement préférentiel demeure le tournesol (> 90%) suivi du maïs et des cultures de melons. Un couple a
été suivi à proximité de mesures spécifiques (MCE) engagées en 2015 sur Faye-la-Vineuse (carré 15).
Bilan : Un peu plus de la moitié des données se répartissent sur ou aux abords de 16 carrés et sont distribuées
sur l’ensemble du site d’étude. Les données issues d’un troisième passage relèvent des suivis busards et PGE
qui se sont prolongés en juillet, et expriment soit des reports de parcelle, ou des prospections plus larges.
Figure 3. Localisation des données d’Œdicnème criard Source:LPOTouraine2017
13. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
2.1.3 Suivis spécifiques : Busards cendrés et Saint-Martin
Dates de réalisation du premier passage Busard (avril/mai):
Date 28/04 03/05 04/05 05/05 06/05 07/05 08/05 11/05 12/05 13/05 14/05 15/05 16/05 17/05 18/05 19/05 20/05 26/05 27/05
N°
Carrés
5 1 4 3 2
20-
21-23
22-24 26
15-
16-17
18-
19-
25-
27-
28-
29-30
6-7-
11-
12-
13-14
8-9-
10-
15-
16-
17-
18-19
2-3-
13
23
En vert foncé : passage supplémentaire
Dates de réalisation du second passage Busard (mois de juin):
Date 01/06 02/06 03/06 04/05 05/06 06/06 07/06 08/06 09/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06 17/06 18/06 19/06
N°
Carrés 7 1-2-3
4-5-
6-11
13-14
18-
19-22
15-
16-17
8-9-
10
20-
21-23
22 24-
25-
26-27
28-
29-30
Dates de réalisation du troisième passage Busard (mois de juillet):
Date 04/07 05/07 06/07 07/07 08/07 09/07 10/07 11/07
N°
Carrés
1-2-
3-4
5-6-
8-9-
10-12
7-11-
13-
14-
16-18
17-
19-
15-
20-
21-
22-23
24-
25-
26-
27-
28-
29-30
Discussion : Le suivi spécifique Busard a été déployé sur 3 mois de mai à juillet. Une donnée a été collectée
en avril a l’occasion des passages IPA.
Tous les carrés ont été couverts 3 fois et même davantage au regard des points d’écoute et assolement
complémentaires. Au total, 70 données ont ainsi pu être récoltées sur l’ensemble de la saison, avec une
proportion de 51 observations de Busard cendré (73 %) contre 19 de Busard Saint-Martin (27 %).
Bilan : Dans le cadre du suivi spécifique, 1 nichée a été découverte et a fait l’objet d’une intervention le 7/07
en marge du périmètre d’étude, où 3 jeunes volants (les seuls à cette date !) ont été découverts et signalés à
l’agriculteur concerné. D’autre part, les nombreuses observations réalisées ont fait l’objet d’un échange
quotidien avec l’équipe busards de la LPO Touraine, qui mène annuellement des actions de protection sur le
territoire du Parc Naturel Régional LAT. Dans le périmètre d’étude, ce sont donc 7 autres nichées qui ont fait
l’objet d’une surveillance constante sur les communes de Faye-la-Vineuse (5 nichées) et Jaulnay (2 nichées).
4 d’entre elles ont finalement été prédatées et 3 ont vu l’envol de 11 jeunes. L’ensemble de ces cas de
nidification ont été notifiés en 2016 dans des cultures de blé.
De nombreux couples ont été observés en parade assez tardivement dans la saison. Une probable carence en
ressources alimentaires (rongeurs) a probablement induit une prédation plus forte sur les nichées de busards,
expliquant notamment le taux d’échec des couples suivis. Le nombre de jeunes à l’envol sauvés demeure
malgré tout encourageant pour les derniers couples ayant mené à bien une nichée.
14. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
14 LPO Touraine
Figure 4. Localisation des données de Busards cendrés et Saint-Martin
Source : LPO Touraine 2017
Sur le périmètre d’étude, 19 carrés sont fréquentés par l’espèce dans le cadre du suivi, avec les principaux
noyaux de couples nicheurs centrés sur Faye-la-Vineuse et Jaulnay (cercles rouges). Pour le secteur
habituellement favorable d’Assay (cercle bleu) la carte illustre une présence en début de saison de plusieurs
couples visiblement cantonnés (avec transport de matériaux), qui ont progressivement abandonnés le site.
15. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
2.1.4 Suivis spécifiques : Pie-grièche écorcheur
Dates de réalisation du premier passage Pie-grièche écorcheur (mi-mai):
Date 14/05 15/05 16/05 17/05 18/05 19/05 20/05 26/05 27/05 28/05 29/05 30/05 31/05
N°
Carrés
15-
16-17
18-
19-
25-
27-
28-
29-30
6-7-
11-
12-
13-14
8-9-
10-
15-
16-
17-
18-19
2-3-
13
23
Dates de réalisation du second passage Pie-grièche écorcheur (mois de juin):
Date 01/06 02/06 03/06 04/05 05/06 06/06 07/06 08/06 09/06 10/06 11/06 12/06 13/06 14/06 15/06 16/06 17/06 18/06 19/06
N°
Carrés 1-2-3
4-5-
6-11
7-13-
14
18-
19-22
15-
16-17
8-9-
10
20-
21-23
22 24-
25-
26-27
28-
29-30
Dates de réalisation du troisième passage Pie-grièche écorcheur (mois de juillet):
Date 04/07 05/07 06/07 07/07 08/07 09/07 10/07 11/07
N°
Carrés
1-2-
3-4
5-6-
8-9-
10-12
7-11-
13-
14-
16-18
17-
19-
15-
20-
21-
22-23
24-
25-
26-
27-
28-
29-30
Discussion : Le suivi spécifique Pie-grièche écorcheur révèle en 2016 une grande absence de l’espèce sur
l’ensemble du secteur d’étude. Aucun contact n’a été réalisé à l’intérieur des carrés d’échantillonnage. Les 2
sites fréquentés en 2015 par un couple et un oiseau isolé (voir carte page suivante) ont fait l’objet d’une
surveillance soutenue sans apporter de données de présence. D’autres sites favorables non parcourus l’an
passé (friches ou prairies difficiles d’accès) ont fait l’objet de visites à pied, elles aussi sans résultats.
Bilan : un mâle adulte a été contacté le 18/05 sur le site de la Bonnette (Faye-la-Vineuse), dans un fond de
vallon comprenant les 2 dernières prairies pâturées du secteur. Un couple a quant à lui été observé au 3ème
passage le 4/07 sur la commune de Richelieu, près d’un espace communal bordé d’une mesure MAE, sans
toutefois d’indice certain de reproduction.
Exemple d’un site favorable à la Pie-grièche écorcheur,
fréquenté le 18 mai au tout début des suivis par un mâle
adulte visiblement en halte migratoire. Par la suite, aucun
individu n’a été recontacté malgré plus de 3 visites et des
conditions d’accueil très favorables.
Cette configuration (bocage avec prairie pâturée) est très
fragmentée sur le site d’étude et représente aujourd’hui une
activité marginale, occupant de très faibles surfaces. Cela
pourrait expliquer cette apparente pauvreté en Pie-grièche
écorcheur au niveau local, alors que l’espèce présente des
densités fluctuantes à l’échelle de l’Indre-et-Loire.
Source : Pierre Réveillaud 2016
16. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
16 LPO Touraine
Figure 5. Localisation des données de Pie-grièche écorcheur
Source : LPO Touraine 2017
Les 2 observations en début et fin de saison ont été réalisées en dehors des carrés d’échantillonnage.
En cercle bleu, les 2 secteurs fréquentés en 2015 où aucun oiseau n’a été observé lors de la campagne 2016.
17. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
2.2. Assolement
Le suivi de l’assolement s’est réalisé le plus possible en parallèle ou en marge des suivis espèces (entre la mi-
mai et fin juin) afin de mutualiser les déplacements. Il a fait l’objet de 2 passages quasi spécifiques les 26 et 27
mai, à une période où la majorité des couverts sont implantés et/ou arrivés à maturité. Le relevé s’effectue à
partir d’une couche RPG vierge sur laquelle est annotée l’occupation du sol au crayon de papier.
Figures 6 et 7. Exemple de fiche de relevé vierge et couche SIG finale
Source : LPO Touraine 2017
Précision : Les espaces blancs illustrent des boisements (répertoriés sur d’autres couches) des plans d’eau, des
jardins de particuliers, des habitations ou des données manquantes.
Modifications 2016 : Un travail de mise en forme de la couche SIG a été mené afin de respecter la
couverture théorique des points d’écoute, pouvant déborder des carrés (voir figures ci-dessus). D’autre part, le
contour des ilots a été retravaillé afin de coller aux réalités du terrain et aux éventuels échanges de
parcelles/modification des pratiques.
Bilan : 790 ilots composent l’ensemble de la couche assolement sur près de 2 900 hectares (la taille moyenne
des parcelles est de 3,6 ha, la surface totale des carrés de 3 000 ha soit 100 ha non attribués).
La moitié de la SAU est ainsi consacrée aux seules céréales avec près de 1600 ha (Blé, blé dur, orge, triticale et
seigle, autres..). Le colza occupe au moins 195 ha, alors que le reste des cultures d’été représente 385 ha pour
le tournesol et 253 ha pour le maïs. La production de melons et de légumes (asperges, maraichage) occupe
environ 176 ha de la surface échantillonnée. D’autre part, la surface consacrée aux couverts en herbe (prairies,
gel…) se chiffre à 142 ha minimum soit 4,9 % de la surface suivie.
Cette forte proportion de cultures céréalières apparait favorable à la reproduction des busards, mais symbolise
une grande homogénéisation des couverts culturaux. L’objectif de 10 % de surfaces en herbe préconisée sur
les territoires « Oiseaux de plaines » est loin d’être atteint, dans l’attente de l’implantation des futures MCE.
18. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
18 LPO Touraine
2.3 Analyses du CNRS – CEBC
2.3.1 Introduction et modèle statistique
L’année 2016 a fait l’objet par le CNRS d’un premier travail de synthèse après un suivi de 3 ans réalisé à
l’échelle du grand Ouest (avec intégration de l’Indre-et-Loire). Ce rendu a pour première ambition d’approuver
la méthode d’analyse, tester la solidité des modèles statistiques et définir les manques en termes de données
biodiversité.
Données biodiversité : 105 espèces ont été intégrées à l’analyse globale. Sont
exclues de l’interprétation tous les groupes d’oiseaux en déplacement ou
alimentation, ainsi que les espèces migratrices non affiliées aux milieux agricoles.
2 niveaux d’analyses sont réalisés :
- Richesse spécifique par point/passage/année.
- Diversité par carré (par moyenne et totale).
La courbe d’accumulation des espèces présentes sur le site d’étude (données
d’espèces cumulées par nombre de points) illustre une saturation du modèle à
partir de 100 IPA couverts, dans l’objectif d’obtenir une représentation correcte de
la richesse communauté à grande échelle (graphique ci-contre). Source : CNRS-CEBC
Les espèces à effectifs importants (en abondance cumulée) constituent les séries les plus exploitables en
termes de fiabilité des modèles statistiques :
- Espèces champêtres : Alouette des champs, linotte mélodieuse, bruant proyer.
- Espèces arboricoles/haies : Pinson des arbres, rossignol philomèle, fauvette grisette, pigeon ramier.
- Espèces généralistes/bâti : Etourneau sansonnet, merle noir, corneille noire, hirondelle rustique.
D’autres types de modèles pourraient être élaborés à l’avenir pour analyser des espèces indicatrices telles que
la bergeronnette printanière, le bruant zizi ou encore le pipit des arbres.
Méthode statistique : afin de répondre au questionnement initial (quel est l’impact de la ligne LGV ? quel est
l’effet des mesures compensatoires ?) une sélection des différentes variables s’effectue à chaque étape :
- facteurs confondants (date, météo, impondérables…)
- composition paysagère (haies, cultures, bâti…)
- variables d’intérêts (distance LGV, MAE…)
Ainsi, l’impact (l’effet) de la LGV et des MCE peut être mis en évidence par le contrôle de ces autres facteurs.
2.3.2 Analyse à l’échelle communauté
Un modèle hiérarchique défini en 3 étapes :
- Facteurs confondants (observateur, météo, vent…)
- Paysage (% cultures, haies, bâti)
- LGV (distance, assolement favorable)
19. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
Une première extrapolation à l’échelle locale a été réalisée en
tenant compte des variables environnementales.
La richesse spécifique moyenne s’élève à une dizaine d’espèces
par point dans la zone d’étude. La richesse avifaunistique la plus
importante est symbolisée par les zones rouges, et est souvent
corrélée à la présence d’éléments paysagers (haies).
Cette carte, qui s’inscrit à l’échelle inter-régionale, permet de
visualiser 2 aspects principaux : une richesse assez hétérogène à
l’intérieur des différents territoires, ainsi que l’absence apparente
d’un quelconque effet « LGV » pour la période actuelle.
A l’échelle communauté, aucun effet de déviance n’est encore
exprimé par la ligne ou la présence de MAE.
2.3.3 Analyse par espèce
Un effet distance LGV serait perceptible pour l’Alouette des champs, plus abondante aux abords directs de la
ligne (5-10 km) qu’à longue distance, alors que cette variance n’est pas constatée pour le bruant proyer.
A ce stade de l’étude, l’effet LGV est peu
perceptible pour un ensemble d’espèces. Pour les
taxons les plus abondants aux abords de
l’aménagement, l’explication la plus probable serait
une nouvelle composition paysagère favorable à
des espèces inféodées aux milieux très ouverts.
Certains habitats temporaires peuvent s’avérer
aussi très favorables (à court terme) à certaines
espèces comme le Cochevis huppé.
L’effet des MAE, lorsqu’il est quantifiable, semble
positif pour les espèces inféodées aux milieux de
plaine et donc, aux espèces cibles.
D’autre part, il apparait défavorable pour les
oiseaux arboricoles abondants (pinson des arbres,
fauvettes, verdier d’Europe..).
Figures8et9.Prédictionmodèlecommunautéeteffets
ligne/MAE
20. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
20 LPO Touraine
3 Conclusion et perspectives
3.1 Bilan 2016 des suivis
Tableau 3 : Synthèse chiffrée Richelais
Année : 2016
Nombre de carrés échantillonnés : 30
Nombre de carrés suivis : 30
Surface suivie : 3000 ha
Superficie totale du zonage animation MCE : 4406 ha
% surface suivie par rapport à la totalité du
zonage :
68 %
Nombre d’IPA réalisés : 240
Nombre de contacts recensés au moment des
IPA :
2 344
Nombre d’espèces relevées : 78
Tableau 4 : Calendrier du travail réalisé
jan fév mar avr mai juin juil aoû sept oct nov déc
Préparation des fiches de relevé de terrain
Terrain - IPA Passereaux et Outarde canepetière
Terrain - Œdicnème criard
Terrain - Busards
Terrain - Pie-grièche écorcheur
Saisie des données
Saisie assolement et compilation des données
3.2 Bilan 2016 de l’analyse CNRS - CEBC
Aux questions initiales posées : l’analyse à l’échelle communauté ne permet pas encore de dégager d’effet
significatif de la ligne LGV sur la richesse spécifique des communautés d’oiseaux. Cet effet est d’autant plus
délicat à quantifier que la ligne n’est pas encore rentrée en fonctionnement et que le passage de rames ne sera
pas effectif pour le prochain suivi. Pour une autre raison (données manquantes) l’effet des MAE/MCE n’est pas
encore décelable. Toutefois, la présence de communautés plus diversifiées d’oiseaux est corrélée avec la
présence d’éléments paysagers fixes et souligne l’importance de ce facteur en termes de capacité d’accueil et
d’intérêt pour la sauvegarde de la biodiversité.
A l’échelle des espèces, l’effet LGV est seulement mesurable à l’échelle locale ou territoriale pour les espèces
très abondantes pour lesquelles le modèle est fiable, alors que l’effet MAE nécessite des approfondissements.
En conclusion, au regard de la fiabilité des premiers modèles statistiques (courbes d’accumulation, diversité
spécifique par points et carré…) et de l’apport important de données standardisés, nous disposons d’un état
zéro satisfaisant pour quantifier et mesurer à l’avenir l’impact de l’aménagement et l’effet de ses mesures.
La couverture des IPA s’avère satisfaisante au
regard d’un taux de couverture de 100% (120
points), ce total étant par ailleurs visiblement
représentatif de la richesse en avifaune à l’échelle
communauté (cf. courbe d’accumulation).
Les suivis espèces ont permis d’agrémenter les
relevés débutés en 2015, de localiser quelques
nichées d’Œdicnème criard et de Busard cendré,
et souligner la très faible densité de Pie-grièche
écorcheur sur les zones de plaines du Richelais.
Enfin, la révision de la couche assolement
effectuée en 2016 constitue une base de travail
solide pour les futures années.
21. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
3.3 Objectifs 2017
3.3.1 Perspectives :
La saison de terrain 2017 s’annonce comme une année transitoire, avec l’intégration de tests expérimentaux sur
la ligne et une mise en service prévue pour juillet, soit à la fin des principaux suivis.
IPA : Il est prévu cette saison, au regard des dates prévues dans le protocole, de débuter les écoutes dès la
mi-avril (semaine 16) afin de gagner un précieux temps en mai, rendant plus souple la poursuite des suivis
spécifiques, du second passage IPA en cas de mauvais temps, imprévus et/ou calendrier chargé.
Suivis espèces : La période de suivi pour les busards sera ajustée en fonction des conditions météo de la
saison. Une prospection un peu plus large autour des carrés pour les 3 suivis sera entreprise au regard des
meilleures connaissances terrain de l’observateur, et des observations opportunistes faites en juillet dernier.
Assolement : La couche MAE en Indre-et-Loire sera collectée auprès de la chambre d’agriculture, afin d’être
intégrée au mieux possible au suivi, dans l’objectif de faciliter le travail de relevé assolement, permettre une
meilleure prise en compte des variables d’intérêt pour les futures analyses (communauté et espèces) et
interpréter au mieux la distribution spatiale des espèces cibles. D’autre part, la couche MCE validée en 2017
sera également transmise au CNRS. La prise en compte de ces 2 référentiels et des parcelles associées
constituera le meilleur vecteur d’amélioration pour la future évaluation des MCE et couverts favorables.
Organisation générale : Le temps réalisé en 2016 s’est avéré supérieur au prévisionnel, en raison d’un temps
de préparation, d’organisation et de saisie/compilation assez prenant (modifications de certains éléments
cartographiques, fiches terrain, intégration nouvelle des phases de chant dans la compilation des données…).
Pour 2017, ce travail préliminaire est optimisé (méthode rodée et aucun travail de cartographie correctif) afin
de mieux respecter le temps imparti.
3.4 Fréquence de suivi
En Indre-et-Loire, le suivi protocolé est effectué :
- Les 2 années restantes avant la mise en service de la ligne : 2015 - 2016.
- L’année de mise en service de la ligne : 2017 (à venir).
- Les 3 premières années suivant la mise en service de la ligne : 2018 - 2019 - 2020.
Ainsi, le suivi avec le protocole existant est normalement reconduit jusqu’en 2020. A compter de cette date, la
fréquence de celui-ci sera à adapter en fonction des résultats obtenus.
22. Impacts de la LGV et des MCE sur l’avifaune de plaine – Avril 2017
22 LPO Touraine
Table des figures/tableaux :
Tableaux Nom Page
1 Périodes de préparation et de passage terrain théoriques 10
2 Synthèse des IPA couverts issue de la présentation CNRS – CEBC 11
3 Synthèse chiffrée 20
4 Calendrier du travail réalisé 20
Figures Nom Page
1 Cartographie des données sources utilisées lors du tirage des carrés 7
2 Localisation des carrés d’échantillonnage en Indre-et-Loire (Richelais) 8
3 Localisation des données d’Œdicnème criard 12
4 Localisation des données de Busards cendrés et Saint-Martin 14
5 Localisation des données de Busards cendrés et Saint-Martin 16
6 - 7 Exemple de fiche de relevé vierge et couche SIG finale 17
8 - 9 Prédiction modèle communauté et effets ligne/MAE 19
23. Rapport de synthèse 2016 - Richelais – Avril 2017
Annexe 1 : Exemple de fiche terrain IPA