S2 revue de presse kylia - semaine du 6 au 12 janvier 2020
S36 - Revue de presse KYLIA - Semaine du 27 août au 2 septembre 2018
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 27 août au 2 septembre 2018
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Budget: Denormandie défend les économies
sur les aides au logement
Le 27/8/2018
Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, quitte le
palais de l'Élysée à Paris, le 30 mai 2018
afp.com/ludovic MARIN
Ivry-sur-Seine - Les économies prévues sur les aides au logement, notamment une
revalorisation moindre que l'inflation, sont cohérentes avec l'idée de "donner plus à ceux qui
ont le plus besoin", a déclaré lundi Julien Denormandie, secrétaire d'Etat à la Cohésion des
territoires.
2. La revue de Presse KYLIA
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Le Premier ministre Edouard Philippe a détaillé dimanche les grandes lignes du budget 2019, qui sera
présenté fin septembre. Elles prévoient notamment d'augmenter les aides personnalisées au
logement (APL) à un niveau moindre que l'inflation.
"Les allocations logement (...) vont augmenter, elles ne vont ni diminuer, ni stagner", a assuré M.
Denormandie à la presse, en marge d'un déplacement à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Pour autant, avec une revalorisation de 0,3% l'an prochain, les APL - de même que les pensions de
retraite et les allocations familiales - seront loin de suivre la hausse des prix qui dépasse actuellement
2%.
"C'est un budget (...) qui correspond à des choix politiques forts", a défendu M. Denormandie,
évoquant comme d'autres ministres l'idée de "mettre le travail au centre de tout" avec par exemple la
suppression des cotisations sur les heures supplémentaires.
Le secrétaire d'Etat a également promis que les choix du gouvernement permettraient de "donner plus
à ceux qui ont le moins", mettant l'accent sur la promesse d'augmenter fortement l'allocation pour les
adultes handicapés.
Depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la tête de l'Etat, l'exécutif a été critiqué à de multiples reprises
par l'opposition de gauche et certaines associations pour ses choix budgétaires sur les APL.
A l'été 2017, les premiers temps du quinquennat avaient été marqués par la décision d'abaisser de
cinq euros par mois les APL. Par la suite, l'exécutif s'est abstenu de revaloriser ces aides sur
l'évolution moyenne des loyers en 2018.
Outre la revalorisation inférieure à l'inflation en 2019, le gouvernement compte par ailleurs économiser
un milliard d'euros sur les APL en instaurant l'an prochain la "contemporanéité", c'est-à-dire calculer
leur montant à partir des revenus actuels du bénéficiaire et non plus ceux remontant à deux ans plus
tôt.
Les économies prévues par l'exécutif se basent sur l'idée que les revenus de 2019 seront globalement
plus élevés que ceux observés deux ans auparavant: cela réduira mécaniquement le montant des
aides leur étant conditionnées. Cette réforme permettra de mettre fin à une situation "aberrante", dans
laquelle les aides ne correspondent pas à la situation réelle des personnes, a assuré lundi M.
Denormandie.
Source : www.lexpansion.lexpress.fr
3. La revue de Presse KYLIA
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Taxe foncière 2018 : les départements qui
matraquent… et ceux qui restent raisonnables
Le 27/8/2017
Taxe foncière 2018 - les départements qui matraquent et ceux qui restent raisonnables
Alors que les propriétaires s’apprêtent à recevoir leurs feuilles d’impôt d’ici fin septembre, les
chiffres que nous publions montrent que les départements n’ont pas eu la main trop lourde
cette année.
Les propriétaires doivent-ils redouter une hausse de la taxe foncière en 2018 ? Si on ne connaît pas
encore les arbitrages rendus par les communes, les départements sont dans l’ensemble restés
tempérés cette année. D’après les données compilées par l’expert-comptable Claude Jaillet pour
Capital, l’écrasante majorité des conseils départementaux n’ont pas relevé leurs taux d’imposition.
Certains - Haute Corse, Nord - ont même fait le choix de diminuer leur imposition.
Tous les contribuables n’échapperont pas pour autant au coup de bambou. Le département des
Hautes-Alpes a ainsi tapé fort, en relevant son taux de 24,56% ! Même topo dans le Lot-et-Garonne et
en Lozère où les taux augmentent cette année respectivement de 20,8% et de 16%.
Pour rappel, le levier fiscal départemental est fondamental dans le calcul de la taxe foncière. En effet,
cet impôt local, que paient chaque année les propriétaires de logements, se calcule en multipliant la
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"valeur locative" des logements par les taux d’imposition votés par les communes et ceux des
départements (à la différence de la taxe d’habitation sur laquelle seul les taux communaux
s’appliquent).
Source : www.capital.fr
5. La revue de Presse KYLIA
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Avec le départ de Hulot, que va devenir le
bonus-malus pour les logements ?
Le 28/8/2018
Après la démission du ministre de la Transition écologique, ce dispositif, qu’il souhaitait ardemment et
qui avait été mis au placard, pourrait définitivement être abandonné. À la grande joie des
propriétaires.
L’annonce avait fait grand bruit en novembre 2017: le gouvernement envisageait d’imposer un bonus-
malus pour pénaliser (ou récompenser) les propriétaires qui ne rénoveraient pas leur logement avant
de le vendre. L’idée avait été défendue par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Son
principe? Moduler la taxe foncière ou les droits de mutation en fonction du diagnostic de performance
énergétique. Autrement dit, si le propriétaire n’isole pas (ou mal) son logement ou si son système de
chauffage reste obsolète, sa taxe foncière ou ses droits de mutation (plus connus sous le nom de
«frais de notaire») en cas de cession du logement, augmenteront.
Moins d’un an plus tard, l’idée a, semble-t-il, été mise au placard. Avec la démission de Nicolas Hulot
qu’il a annoncée ce mardi, le dossier pourrait être définitivement enterré. Fin avril, le dispositif de
bonus-malus ne figurait même pas dans le plan de 14 milliards d’euros pour rénover les logements.
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Au ministère, l’entourage de Nicolas Hulot expliquait au Figaro Immobilier que «la question n’a pas été
abordée car une mission sur le sujet est en cours et qu’aucune date n’a encore été arrêtée». À l’heure
actuelle, ce rapport n’a toujours pas été rendu. Et pourtant, malgré ce coup dur, le ministre se disait
«toujours favorable» et espérait une décision «avant l’été». Force est de constater que le dossier n’a
pas avancé aussi rapidement qu’il l’espérait.
Il semblerait que d’autres ministres auraient fait traîner l’affaire en longueur. «Hulot veut de la
répression à tout va. Il voulait sans doute aller trop vite sur le sujet, confiait au Figaro Immobilier un
expert qui a participé à plusieurs réunions sur le sujet avec les cabinets des ministres concernés.
Jacques Mézard (ministre de la Cohésion des territoires, NDLR), est favorable à une politique plus
douce et sur la durée. Quant à Bruno Le Maire (ministre de l’Économie et des finances), il craignait
que ce dispositif fasse chuter les ventes de logement et par conséquent les droits de mutation».
Entre 7 et 8 millions de «passoires thermiques»
Si ce bonus-malus est définitivement abandonné, nul doute que cela enlèvera une sacrée épine du
pied des propriétaires. Ce dispositif aurait constitué en effet une double peine pour eux: coût élevé
des travaux de rénovation et hausse des impôts s’ils ne réalisent pas ces rénovations. «Nous nous
réjouissons que les pistes relevant de l’écologie punitive, parmi lesquels le bonus-malus,
n’apparaissent plus parmi celles évoquées par les ministres. Une telle mesure conduirait
inévitablement à un blocage des marchés, notamment dans les territoires aujourd’hui en difficulté»,
avait réagi la FFB fin avril.
Il n’empêche: l’enjeu reste de taille. Les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent 45% de la
consommation du pays en énergie. Le secteur est aussi à l’origine d’environ 25% des émissions de
gaz à effet de serre, selon le ministère de la Transition écologique. En France, on dénombre entre 7 et
8 millions de «passoires thermiques». Parmi elles, 3,8 millions sont occupées par des ménages
modestes dont 1,5 million sont propriétaires de leur logement. «On veut rénover 500.000 passoires
thermiques (par an). Or, on a baissé de moitié les moyens pour rénover ces bâtiments, déplore
Nicolas Hulot. Je sais déjà, au moment d’acter ce plan de rénovation, que l’on ne pourra pas atteindre
les objectifs.» Le gouvernement a pourtant récemment décidé de porter de cinq à dix milliards d’euros
l’enveloppe allouée à la rénovation urbaine dans les 480 quartiers concernés en métropole. Dont acte.
Source : www.lefigaro.fr
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Au cours de ces trois mois, ils se sont élevés à 119.900, soit un recul de 12,1 % par rapport à la
même période de 2017, selon les chiffres du ministère. C'est une dégradation très marquée et
concentrée sur le mois dernier: d'avril à juin, ils n'avaient baissé que de 4,3 %.
En ce qui concerne les mises en chantier, qui témoignent du niveau effectif de la construction de
logements, leur baisse conserve le rythme observé depuis plusieurs mois: elles reculent de 4,9 % à
102.700. Un mois plus tôt, le ministère avait annoncé un déclin de 4 % entre avril et juin.
En conséquence, les permis de construire, dont le recul s'accélère dans les logements individuels
comme collectifs, s'inscrivent maintenant en nette baisse (-4,5 %) sur l'ensemble de l'année écoulée à
fin juillet, par rapport à la même époque un an plus tôt. Les mises en chantier restent en hausse
(+3,4 %).
Le marché revient d'un pic
"La situation devient préoccupante", insiste M. Chanut, estimant que le nombre de mises en chantier
était en route pour repasser sous la barre des 400.000 cette année, après l'avoir nettement franchi en
2017.
Ce recul doit néanmoins être mis au regard d'une progression régulière du marché, celui-ci ayant
atteint un pic au tournant de la fin d'année dernière.
Que ce soit en matière de permis de construire ou de mises en chantier, le logement neuf a
régulièrement avancé en 2016 et 2017 dans un contexte marqué par des taux d'intérêt très bas et les
conséquences du renforcement des aides publiques à la propriété sous le quinquennat de François
Hollande, dont notamment le prêt à taux zéro (PTZ).
C'est sur ce dernier plan que le secteur du bâtiment concentre son interprétation de la faiblesse du
marché: le nouvel exécutif, né de l'élection l'an dernier du président Emmanuel Macron, a reconduit le
PTZ pour plusieurs années, mais en a réduit le périmètre géographique.
"La machine du logement est fragile", souligne M. Chanut, se refusant pour autant à parler d'"effet
d'aubaine" en ce qui concerne les aides publiques.
Les professionnels du bâtiment ont fait de ce sujet l'un de leur chevaux de bataille, mais certains
économistes remarquent aussi que les taux d'intérêt ont maintenant tendance à se stabiliser, certes à
de très bas niveaux, et ne suffisent plus à accélérer la demande au moment où les prix montent.
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Dans ce contexte, le gouvernement mise surtout sur la relance de l'offre dans le cadre de son projet
de loi sur le logement, dit Elan, qui doit être définitivement adopté par les parlementaires en
septembre.
L'exécutif, qui estime par ailleurs avoir donné une meilleure visibilité au marché en ce qui concerne les
aides à la propriété, promet de "construire plus, mieux et moins cher" à l'aide notamment d'un
allégement de certaines normes et de mesures destinées à limiter les recours contre les permis de
construire.
Source : www.lepoint.fr
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Immobilier : la signature électronique entre en
scène
Le 29/8/2018
Le métier d'agent immobilier prend une fois de plus le virage numérique. (Crédits : Reuters) Le
spécialiste de la certification électronique, Yousign, et la startup de la legal tech, Modelo, travaillent
ensemble depuis le 1er février à la généralisation de la signature dématérialisée pour l'ensemble des
actes des agences immobilières.
La startup Modelo, leader français de la rédaction d'actes juridiques dans l'immobilier, et Yousign,
spécialiste de la signature électronique, sont désormais partenaires. Depuis le 1er février 2018, et
sous leur égide, ce sont pas moins de 30.000 paraphes dématérialisés qui ont déjà été réalisés par
mois dans quelque 4.000 agences.
D'après les deux acteurs, les professionnels seraient même très heureux de faire signer tous les
documents sur un ordinateur, une tablette, ou un téléphone portable, plutôt que de convoquer
locataires et propriétaires autour d'une table. Par exemple, pour un compromis de vente, pendant
qu'un acheteur signe en agence, un vendeur peut rester chez lui.
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« On peut tout faire à distance, assure Etienne Petit, co-fondateur de Modelo, si bien que les agences
la plébiscitent déjà. Foncia Transactions, qui a été la première utilisatrice, veut d'ailleurs l'utiliser à
terme pour 100% de ses mandats. »
Yousign se charge, elle, de l'accompagnement technique et juridique, apportant l'outil numérique et
fournissant aux agents tous les éléments légaux et juridiques attestant de la certification du dispositif
au niveau français et européen.
« Nous représentons la brique qui vient s'intégrer le plus finement dans leur logiciel. Le secteur de
l'immobilier est friand de la signature électronique et, avec celui de la banque et de l'assurance,
s'affirme comme celui qui en déploie le plus », avance même son directeur Luc Pallavidino.
Le temps du gâchis de papier est révolu
Terminées les impressions de centaines de papiers en multiples exemplaires, une perte de temps et
d'argent pour toutes les parties.
« La signature électronique évite en effet aux agents de copier, scanner et envoyer 600 pages (en
moyenne, Ndlr). Les clients, eux, n'ont plus à parapher chaque page, mais simplement à apposer leur
signature à un endroit unique », explique Etienne Petit de Modelo.
Finis aussi les envois de recommandés. Dans son offre, Yousign propose le service AR24, le
recommandé électronique, qui coûte 2,49 euros par destinataire, alors qu'un recommandé classique
vaut 6 euros.
Il est en effet temps que les agents immobiliers adoptent le virage de la numérisation, sachant que les
notaires ont déjà l'obligation légale de projeter le texte de l'acte sur un écran pour la relecture
commune avec les acquéreurs et les vendeurs d'un bien. C'est enfin un gage de modernité à l'heure
où des startups viennent concurrencer à coup de frais minimes les réseaux d'agences bien établis.
Source : www.letribune.fr
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Pour plus de la moitié des Français (52%), la gastronomie locale est un critère déterminant dans le
choix de la destination retenue et fait partie, pour certains, des postes de dépenses à anticiper avant
le départ. Parmi le top 3 des moyens utilisés pour trouver de bonnes adresses de restaurants en
vacances, les sites/applications spécialisés apparaissent en première position (19%), ex-aequo avec
les guides touristiques. Suivent les recommandations des personnes sur place (18%) et des conseils
de proches (17%).
Source : www.neorestauration.com
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Commerçants : rendre de la monnaie à un
client qui a payé… avec une carte bancaire ?
Le 24/8/2018
Est-il possible pour un commerçant de rendre de la monnaie à un client qui a payé ses achats avec
une carte bancaire (ce qui s’appelle le « cash back ») ? Il semble que oui… si certaines conditions
sont toutefois remplies…
Cash back : c’est possible, mais à quelle condition ?
Dans de nombreux pays européens, un client qui achète, par exemple, pour 15 € de produits, peut
demander à payer 20 € par carte bancaire de manière à ce que le commerçant lui redonne 5 € en
espèces (dispositif communément appelé « cash back »).
En France, ce système est pratiqué par certains commerces, mais il n’existait jusqu’à présent aucune
réglementation, ce qui est désormais chose faite.
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L’objectif est de favoriser le développement du cash back, notamment dans les zones rurales où les
agences bancaires ont disparu, de manière à ce que les personnes qui y habitent puissent avoir plus
facilement des espèces sans avoir besoin de se déplacer dans une agence bancaire située à
plusieurs kilomètres.
Toutefois, recourir au cash back n’est possible que si le commerçant est volontaire (rien ne l’y oblige).
S’il décide d’y recourir, il ne peut, ni le proposer, ni l’imposer à son client. C’est, en effet, au client,
nécessairement un particulier, de demander le bénéfice du cash back, avant d’avoir payé.
Sachez également qu’il n’est pas possible de recourir au cash back si le client paye au moyen d’un
chèque.
Le montant minimal de l’achat effectué par un client pour lequel ce dernier pourra réclamer un cash
back sera précisé dans un Décret non encore publié à l’heure où nous rédigeons cet article. Ce même
Décret précisera également le montant maximal des espèces pouvant être rendues au client.
Source : Loi n° 2018-700 du 3 août 2018 ratifiant l'ordonnance n° 2017-1252 du 9 août 2017 portant
transposition de la directive 2015/2366 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015
concernant les services de paiement dans le marché intérieur
Source: www.bar-brasserie.fr
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Tacos, bagels, pad thaï… Les nouvelles
recettes street food qui cartonnent
Le 26/8/2018
Nanterre (Hauts-de-Seine), le 1er août 2018. Eddy Boyer, fondateur de la chaîne de restauration
rapide Fête à crêpe. LP/Olivier Corsan
Les nouvelles enseignes ne manquent pas d’imagination pour séduire les papilles des
gourmands et faire grossir leur chiffre d’affaires.
Il y a des signes de succès qui ne trompent pas. Lorsque l’enseigne Fête à crêpe a ouvert son
deuxième restaurant, à Ivry (Val-de-Marne), la municipalité a rapidement dû faire construire un terre-
plein sur la chaussée pour empêcher les très nombreux automobilistes de stationner n’importe où.
Depuis, la start-up qui propose des crêpes à composer soi-même a décollé.
En quatre ans, trente-six boutiques ont déjà ouvert partout en France et quinze autres doivent être
inaugurées d’ici le début de l’année prochaine. Leurs crêpes au froment -sucrées ou salées- seront
vendus jusqu’à Montréal (Canada) ! « C’est vrai que nous avons une très belle croissance, reconnaît
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Médoune Diongue, le responsable développement de la marque. En 2017, notre chiffre d’affaires était
de 5 millions d’euros, cette année, la prévision est de 27,5 millions d’euros. »
L’enseigne Fête à crêpe fait un tabac chez les 15-25 ans./LP/Olivier Corsan
Dans le fast-food de Nanterre, à l’heure du goûter, on sirote des milk-shakes Kinder Bueno/Schoko-
bons et des crêpes anti-régime, fourrées -au choix ou tout à la fois !- de M & M’s, de morceaux de
fraise Tagada, de brownie, d’un coulis de caramel au beurre salé, le tout saupoudré de chantilly. Les
15-25 ans en raffolent !
« Pour eux, c’est une alternative aux kebabs, aux pizzas ou aux sandwichs à composer, analyse Eddy
Boyer, le directeur général. Puisque le snacking est arrivé à saturation, nous avons eu l’idée de partir
de la crêpe, un produit connu de tous en France, en lui offrant un large panel de compositions.
Chacun crée sa crêpe selon ses envies et son appétit. Et du coup, on peut revenir souvent sans se
lasser. »
«Les Américains piquent nos idées»
Comme Fête à crêpe, des dizaines d’enseignes innovantes tentent leur chance ces dernières années
dans la restauration rapide. Il faut dire que la France est un marché en or où les papilles des
consommateurs se plaisent à tester sur le pouce de nouvelles saveurs. Alors que le marché de la
restauration pèse 89 milliards d’euros, le snacking s’accapare 58 % du gâteau.
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« Depuis sept ou huit ans, cette restauration à emporter qu’on appelle la plupart du temps fast-food
porte tout le secteur, décrypte Bernard Boutboul, le président de Gira conseil. Il faut dire que notre
pays est doué d’une belle créativité en la matière ! En France, fast-food ne rime plus forcément avec
malbouffe. »
Eddy Boyer (à gauche), fondateur de la chaîne
Le déclencheur ? Le lancement de l’enseigne française Cojean, à Paris, en 2001. Dans les petits
restaurants où l’on peut manger sur le pouce ou à emporter, les burgers/frites ont laissé place aux
salades healthy, aux petits plats bios, aux soupes maison ou encore aux sandwichs sains. Les
consommateurs, lassés par le classique jambon-beurre et parfois trop occupés pour préparer leur
gamelle du lendemain, ont pris d’assaut ces nouvelles adresses aux menus équilibrés.
La branchitude passe par la bonne bouffe à grignoter en trois bouchées ! Même des chefs étoilés se
lancent dans l’aventure et inventent le fast-food gastronomique. « De nouvelles créations se lancent
très régulièrement, poursuit Bernard Boutboul. Aujourd’hui, la restauration rapide française propose
pas moins de cinquante-et-un produits de base comme le bagel, le burger, la pizza, les tacos ou la
crêpe. C’est énorme ! Tant et si bien que les Américains viennent chez nous pour piquer nos idées…
»
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Un giga tacos de 2,5 kg
Parfois, les créateurs français de nouveaux fast-foods vont aussi piocher des saveurs chez nos
voisins. Et les revisitent pour nos papilles. Les grandes tendances du moment ? « Il y a actuellement
trois phénomènes qui s’imposent en France », note le spécialiste du secteur.
Parmi eux, la cuisine asiatique haut de gamme -thaï, vietnamienne, chinoise…- qui séduit ceux en
quête de repas équilibrés et gourmets. Mais aussi les bagels -déjà bien installés- qui creusent encore
leur trou dans l’estomac des gourmands. « Enfin, il faut noter l’ascension fulgurante des tacos, précise
Bernard Boutboul. Les ventes s’envolent à une vitesse folle chez les jeunes ! C’est très prometteur. »
Il faut dire que les fast-foods nouvelle génération, qui ciblent les appétits des moins de 25 ans, savent
y faire pour créer le buzz autour d’un pain mexicain. Pour se faire connaître auprès d’eux, l’enseigne
O’Tacos a ainsi lancé un concours 2.0 : quiconque parviendra à dévorer, vidéo à l’appui, le giga tacos
de 2,5 kg en moins de 3h30, ne paie pas son addition. Sur Facebook, Instagram ou Twitter, les vidéos
cartonnent et font décoller l’enseigne de restauration rapide. Bilan : 2,5 millions de fans sur les
réseaux sociaux. Et seulement dix-sept gourmands qui sont parvenus à leur fin.
LE BAGEL A FAIT SON TROU
Ils font partie du paysage. Et ont envahi les déjeuners des Français, tous âges et tous profils
confondus. Voilà près de dix ans que les bagels se sont imposés dans le secteur de la restauration
rapide. Actuellement en France, il se vend même 300 millions de petits pains troués par an.
« C’est un produit qui plaît aux seniors, aux jeunes, aux hommes et aux femmes, décrypte Bernard
Boutboul, le président de Gira conseil. Le bagel se vend à un prix intermédiaire, sans être donné ou
bas de gamme non plus. » Au contraire ! Les 115 g de pain sont en général accompagnés de produits
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sains et équilibrés qui plaisent à toutes les générations en quête de repas sur le pouce mais pas trop
gras.
En 2011, en pleine crise économique et alors que les Français découvrent les fast-foods sains, le
bagel explose et s’impose comme une solution pratique et pas trop chère (comptez entre 4 et 8 euros
par pièce). Des enseignes comme Bagelstein -le leader-, ou encore Bagel Corner, séduisent les
palais des gourmands et ouvrent des dizaines de restaurants partout en France.
Pourtant, si le succès du petit pain troué ne faiblit pas depuis le début des années 2010, il ne date pas
d’hier. Mais plutôt du XVIIe siècle, lorsqu’un boulanger juif de Cracovie voulut rendre hommage au roi
Jean III Sobieski, très bon cavalier, qui avait fait reculer les Turcs à l’entrée de Vienne. Il concocta
alors un pain en forme d’étrier et l’appela « Bügel » (étrier en allemand). Les Polonais et la
communauté juive qui immigrèrent plus tard aux États-Unis emportèrent avec eux la recette du bagel,
qui devînt alors un produit branché du fast-food new-yorkais.
APRÈS LES SUSHIS, LE PAD THAÏ ET LE BO BUN
Il y a eu la grande époque du chinois à emporter avec son canard laqué et son riz cantonais. Puis
celle, dans les années 2000, du japonais avec la folie des sushis. En France, la street food asiatique
n’a pas tiré sa révérence. Non seulement les enseignes chinoises et japonaises continuent de séduire
les gourmands, mais d’autres saveurs venues d’Asie se font une belle place dans l’Hexagone.
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« Il s’agit bien souvent de cuisine thaïlandaise mais aussi cambodgienne ou vietnamienne, plutôt haut
de gamme et basée sur des produits sains, qui plaisent particulièrement aux femmes », précise
Bernard Boutboul, le président de Gira conseil.
Au cœur de cette nouvelle tendance culinaire : le pad thaï, un plat thaïlandais à base de nouilles
sautées créé par le gouvernement après la Seconde Guerre mondiale, lorsque le pays traversait une
récession économique et n’était plus autosuffisant en riz. La recette, envoyée dans toutes les
communes, devait permettre de limiter la consommation de riz. Aujourd’hui, des food trucks, comme
Tooq Tooq à Paris, mais aussi de nombreuses enseignes mettent en avant cette cuisine au wok
sucrée salée.
Autre plat tendance ? Le bo bun. L’an dernier, celui du restaurant parisien le Petit Cambodge arrivait à
la première place des plats livrés en France ! « Mais actuellement, c’est l’enseigne Pitaya, lancée en
2010, qui crée un véritable phénomène en ouvrant de nombreux restaurants partout en France »,
poursuit le spécialiste.
La recette du succès ? Si les saveurs sont exotiques, elles restent en grande partie familières, à base
de nouilles, de riz, de poulet ou de crevettes. Et, cerise sur le gâteau, elles permettent de prolonger le
goût aigre doux rapporté d’Asie par de plus en plus de touristes français.
TOUS TOQUÉS DU TACOS
C’est LE phénomène du moment. La relève du burger et du kebab. Le tacos s’impose partout en
France, principalement chez les jeunes en mal de junk food. « C’est une tendance très lourde et qui
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va très vite, lance Bernard Boutboul, le président de Gira conseil. Aujourd’hui, il s’en vend 50 millions
d’unités par an et la croissance se poursuit à une vitesse folle. »
Alors certes, on est encore loin des 2,4 milliards de sandwichs avalés en France mais le tacos décolle
avec, en tête de file, le leader du secteur : O’Tacos. Créée il y a dix ans, cette enseigne française
compte désormais près de 200 restaurants en France et à l’étranger, 31 000 clients par jour et plus de
10 millions de repas servis chaque année. La recette de son succès ? Avoir réinventé le classique
tacos mexicain. Exit la galette de blé arrondie, le French tacos ressemble davantage à un burrito
rectangulaire où, en plus d’une vaste garniture de viandes, sauces, fromages au choix, on ajoute
quelques frites.
Une sorte de tacos kebab avec « près de 40 000 combinaisons possibles », assure Tacos Avenue,
l’enseigne challenger, sur son site. Face à la vague de succès qui ne retombe pas, tout le monde s’y
met : de petites enseignes comme Mister Tacos mais aussi le kebab du quartier qui propose bien
souvent sur sa carte un choix de tacos. Summum du succès populaire de la galette de blé française
chez les jeunes ? Les rappeurs l’ont adopté, jusqu’au groupe PNL qui scande, dans « Bambina », «
Opé, Opé, j’vendais l’coco, j’graillais l’tacos. » Olé !
Source: www.leparisien.fr
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