2. L’approche occidentale : Réductionniste et analytique.
Tend à éliminer la subjectivité
pour rendre la réalité accessible à un formalisme de type
quantitatif et mesurable. (Notion d’objectivité.)
Cherche à définir plutôt qu’a représenter.
S’intéresse plus à la structure qu’à la fonction.
Se heurte à la notion de « Bond Qualitatif »
Lié à une vision linéaire du lien de causalité.
Connaissance de type déterministe.
L’approche chinoise : Synthétique et analogique.
Développe la subjectivité.
(Impossibilité de l’expérimentation en double aveugle !)
Se heurte à une difficulté de Quantification,
se prête difficilement à la mesure.
Représente plus qu’elle ne défini.
S’intéresse à la relation et à la fonction.
Notion concentrique de la causalité.
Connaissance de type phénoménologique.
4. Penser, c’est donc observer avec le mental.
On voit sur cet exemple, que les Chinois privilégient dans la
genèse Ainsi l’observation, étant tributaire du traitement de la
de la pensée, le phénomène de l’observation, (l’œil).
réalité Cette les organes des sens, fonctionnement des sens et de la
par référence lie la pensée, au (aspect physiologique), les
informations qui en sont issues sont déformées et doivent
perception.
faire l’objetl’importance des disciplines physico-mentales mental). le
D’où
d’une démarche d’abstraction, (Aspect telles que
QI-GONG,L’apparence vue qui maintiennent et renforcent l’acuité des
« ou le TAI-QI-SHUAN, de l’extérieur, ce n’est plus
sens.
l’apparence », disait CHUANG-ZI.
Ainsi la pensée n’est pas séparée de l’état physique du penseur.
Sa nature est justement de paraître réalité de
Le corps et l’esprit ne sont pas conçus, ni même évoqués séparément.
l’extérieur, et seul un processus mental d’abstraction permet
L’arbre, indique que l’observation s’exerce sur les choses la
de la pénétrer de l’intérieur, et de déjouer les pièges de de
l’environnement, et donc que la pensée ne saurait fonctionner que pour
simple perception, aussi performante fut-elle.
elle-même, et ne peut s’affranchir d’une certaine adéquation à la réalité
Jamais un penseur chinois n’aurait pu affirmer :
des choses.
« je neLe cœur représente,je- vois ».
crois que ce que c’est une constante de la symbolique
chinoise traditionnelle -, l’activité mentale, etentre l’observation et le
Cette association dialectique non les seuls sentiments.
mental, est placé à laet le cœur se de l’idéogramme et couvre ou
Il entre l’œil base inférieure retrouvera dans un autre
supporte les deux autres, dont l’association isolée se pensée
idéogramme, vecteur d’un concept fondamental de la nomme
« XIANG »(4ème t.), qui signifie – Observer ». ».
chinoise : « DE »(2ème t.) « « la Vertu
5. Exemple de la montre.
Une montre analytique affiche
l’heure avec une précision et
une exactitude numérique,
mais donne une mauvaise
vision de l’écoulement du
temps dans la journée.
Alors qu’à l’inverse une montre
analogique indique une heure
moins précise, mais permet de
visualiser le temps qui passe.
On peut dire que la première
est illustrative de la démarche
occidentale, la seconde de la
démarche chinoise !
6. EXEMPLE DES ECHECS
Le jeu d’Echec est une représentation cosmogonique :
les cases, carrées, représentent l’espace, avec l’alternance
Yin-Yang du blanc et du noir ; les pions, ronds, symbolisent
le temps, avec la même alternance.
Le jeu met alors en mouvement l’infinité des possibles !
Mais les occidentaux placent les pions sur les cases, (priorité
à la position), alors que les chinois placent leurs pions sur
les intersections, (priorité à la relation).