4. L'économie est la science qui étudie
comment des ressources rares sont
employées pour la satisfaction des
besoins des hommes vivant en
société.
5. Alors la science économique étudie la
production, la répartition et la
circulation des richesses,
entendues au sens de biens et
services résultant d’une activité
productive.
6. D’une manière plus formelle, c’est la
science qui étudie l’allocation
optimale des biens rares à des fins
alternatives
(Lionel Robbins)
7. Pourquoi rares ?
Parce que l’économie ne concerne que ce
qui relève directement ou
indirectement de l’activité productive.
Or, tout bien qui est disponible en
quantité illimitée n’a pas besoin d’être
produit, il est donc hors du champ
économique.
8. La rareté, c’est donc la situation
dans laquelle l’offre naturelle d’un
bien est inférieure à sa demande ;
c’est donc une situation dans
laquelle le bien a un prix.
9. Par conséquent, la science
économique analyse la manière dont,
à partir de ressources rares (les
matières premières par exemple),
on peut générer le niveau de
production le plus élevé possible.
16. Sans doute vous avez acheté plus
d'un stylo à bille. Votre décision
n'est que la dernière à la fin d'une
longue chaîne de décisions
antérieures.
17. Le stylo est disponible parce que
quelqu'un a choisi de le produire. Cette
personne a décidée de la forme, de la
couleur et du matériel du baril, du type
et de la couleur de l'encre et ainsi de
suite. Puis, elle a achetée la machinerie
et les matériaux, engagée des
travailleurs, louée ou bâtie un édifice
et entamée la production.
18. Ce producteur a fait tout cela dans
l'espoir de vous vendre son stylo.
Ce producteur n'est pas seul; d'autres
entreprises fabriquent également des
stylos à bille qu'elles aimeraient
également vous vendre.
22. Elle analyse la réalité économique à
partir du comportement des individus.
Selon elle, pour comprendre le système
économique dans son ensemble, il
suffit de généraliser ce qui est vrai à
l’échelle individuelle. Les lois
économiques générales sont donc les
mêmes que les lois économiques qui
régissent les comportements
individuels : le « tout » est égal à la
somme des parties.
23. Cette approche est celle du courant
libéral, qui repose sur l’hypothèse de la
rationalité des agents économiques
individuels comme fondement
explicatif des comportements
économiques.
25. Elle avance au contraire que le «tout» n’est
pas réductible à la somme des
parties. Par exemple, s’il est vrai qu’au
niveau individuel chaque entrepreneur à
intérêt à ne verser que des salaires
faibles pour augmenter ses profits, si
tous les entrepreneurs agissent ainsi,
alors la consommation globale sera faible,
de même que la production globale et
donc… les profits eux-mêmes.
26. Ce qui est vrai au niveau individuel n’est
donc pas généralisable au niveau
collectif. C’est l’approche keynésienne,
qui raisonne sur des agrégats, des
quantités globales (PIB, FBCF...)
27. Depuis une trentaine d’années,
un nouveau courant de pensée
est apparu, celui de la
synthèse, qui cherche à donner
des fondements micro-
économique à l’approche
macro-économique.
29. L’économie ou la science
économique s'intéresse d'une
part aux opérations essentielles
que sont la production, la
distribution et la consommation
des biens, d'autre part aux
institutions et aux activités
ayant pour objet de faciliter ces
opérations.