2. « C’est un booster de carrières, estime Jean-Christophe Ollivier, président des sommeliers de
Bordeaux-Aquitaine. Une victoire ou un podium permettent de grandement faciliter les choses
afin d’obtenir des places dans des établissements prestigieux, type étoilés Michelin. On se fait
connaître, on avance plus vite… »
« C’est un booster de carrières. Une victoire ou un podium permettent de grandement faciliter les choses
»
Alexis Daunis, vainqueur de la mention complémentaire sommellerie en 2021, le confirme.
Après deux expériences dans des restaurants doublement étoilés à Mulhouse et en Suisse, le
jeune homme de 25 ans est aujourd’hui responsable d’un bar à vin haut de gamme (La
Huninguoise) en Alsace : « Cela offre une grande visibilité, dit-il. Cela fait partie des concours
majeurs lorsqu’on est apprenti. »
Profession qui se féminise
Ce mardi, sur les 17 inscrits, cinq se sont qualifiés pour la finale au cours de laquelle ils ont
passé des épreuves orales en public où prise de commandes, hiérarchisation de dégustations
ou carafages leur ont été demandés. Et à l’image de Pascaline Lepeltier, qui a représenté la
France au concours de meilleur sommelier du monde à Paris l’hiver dernier, les femmes ne sont
plus des exceptions dans un monde qui se révèle de moins en moins masculin.
« La sommellerie se féminise davantage, confirme Fabrice Sommier, président de l’Union de la
sommellerie de France. Pendant longtemps, les femmes ont été mises de côté mais aujourd’hui,
elles prennent de plus en plus leurs responsabilités et offrent une sensibilité différente, que l’on
observe notamment durant les épreuves de dégustation. » Si ce mardi, un tiers des candidats
étaient féminins, la parité a été respectée en finale puisqu’une femme et un homme ont été
couronnés, en toute fin de journée. Lucie Roussel (Angers, cave Atout vins) s’est imposée dans
la catégorie mention complémentaire et Nicolas Roussel (Paris, restaurant étoilé le Peninsula)
dans la catégorie brevet professionnel.
.