En fonction des années de construction, voyons quels sont les points à bien vérifier avant d'investir dans un appartement. Et bien évidemment, vous découvrirez aussi les points positifs :)
12 Enseignements d'un Propriétaire Bailleur Experimenté
[Infographie] Petit Guide des Années de Construction pour Bien Investir
1. InvestImmoClub.com
Démocratisons l’investissement immobilier
Petit Guide des
ANNEES DE
CONSTRUCTION
pour bien Investir
Source: www.Capital.fr
17e Siècle
Les logements du 17e siècle sont connus pour leur
cachet. La présence de cheminés, de poutres apparentes
ou de tommettes sont des éléments courants qui ajou-
tent beaucoup de charme.
Cependant, à cette époque, le concept d'immeuble col-
lectif est encore rare. C'est pourquoi la plupart des biens
sont en fait des hôtels particuliers fractionnés en appar-
tements. L'agencement est donc parfois peu optimal. Ab-
sence de couloirs et pièces en enfilade sont courantes.
18e Siècle
L'archétype du logement du 18e est l'appartement
Haussmannien. A cette période le volume est le maître-
mot. De larges fenêtres, de vastes halls d'entrée et sur-
tout des hauts plafonds. Les murs extérieurs, épais, per-
mettent une bonne isolation thermique.
A l'inverse, les cloisons internes, installées pour réaliser
des découpes en plusieurs logements, sont souvent de
mauvais isolateurs phoniques.
Notez qu'avant la fin du 19e les ascenseurs sont rares. Or
aujourd'hui un appartement en étage sans ascenseur
pourrait être difficile à louer ou revendre.
Années 20
Les années 20 c'est le temps des habitations bon marché.
C'est également la période ou les courbes laissent la
place aux lignes géométriques.
Les plans d'agencement sont idéaux. A tel point que cer-
tains considèrent qu'ils n'ont jamais été égalés depuis !
Les superficies sont généreuses, pratiques et agréables.
Les salles de bain sont éclairées par la lumière du jour, les
cuisines équipées de garde-manger.
Coté isolation, les performances restent acceptables puis
se dégradent rapidement avec les premières construc-
tions en béton.
Soyez vigilant aux traces d'humidité (absence de cave ou
vide sanitaire) et aux canalisations en plomb.
Années 30-40
La facilité apportée par le béton et les blocs-béton
(parpaings) a permis l'urbanisme de masse allant de
paire avec une perte de charme.
Puis la guerre et l'après-guerre imposent une pénurie de
matériaux et donc l'utilisation de composants médio-
cres, surtout dans les villes. C'est pour cela que les perfor-
mances thermiques et phoniques sont souvent mau-
vaises.
Les logements sont généralement denses, répondant au
pic démographique d'alors.
Années 50
Dans les années 50, c'est le début de la génération baby-
boom. Cette période marque également l'apparition des
"grands ensembles" ou l'objectif est de construire effi-
cace. L'architecture reste relativement standardisée et
peu originale.
Le début des 30 glorieuses insuffle un regain de confi-
ance ainsi qu'une envie de grande consommation de la
part des ménages. Les gens cherchent des appartements
lumineux et spacieux.
Si vous en avez l’envie, ces biens sont aisés à rénover et
isoler.
Années 60-70
Cette période est marquée par une sur-utilisation du
béton, de l'acier et des surfaces vitrées qui rendent les
logements particulièrement mal isolés.
Heureusement la crise pétrolière de 1973 imposera une
prise de conscience et une amélioration de l'efficacité
énergétique par la suite. Les surfaces diminuent: dispari-
tion des halls, salles de bains aveugles...
En contrepartie, on trouve presque systématiquement
parkings, ascenseurs et chauffage central. Mais quand les
équipements collectifs augmentent, leur coût aussi...
Les charges dans les immeubles des années 1970 vous
coûteront en moyenne 40% de plus que dans ceux des
années précédentes.
Années 80
Les surfaces diminuent et les réglementations se multi-
plient. L’isolation phonique, s'améliore fortement au
cours des années 1980.
Quand à l’isolation thermique, les performances sont ap-
préciables. Mais si elles ne vous suffisent pas il sera diffi-
cile d'améliorer car les matériaux utilisés supportent peu
les surisolations par l’extérieur. Progressivement le
chauffage collectif disparait, réduisant mécaniquement
les charges.
Néanmoins, lorsqu'un immeuble de cette période n'a
pas encore subit les grosses rénovations (huisseries,
équipements, façades, toits...) la facture des charges
risque de monter vite rapidement.
Années 2000
Les années 2000 voient le succès des programmes de
défiscalisation. La fin de ces programmes (9 ans mini-
mum) s'accompagnent d'une affluence de mises en
ventes de biens affichant des prix bradés.
Cela permet de trouver des bonnes affaires qui ne man-
quent pas d’atouts : matériaux de qualité, bonne isola-
tions, terrasses, ascenseurs, parkings, accès sécurisés,
cuisines américaines, ... Le tout avec des charges maitri-
sées.
Revers de la médaille, certains biens construits à la hâte
peuvent révéler de défauts de finition, de solidité, voire
de fonctionnement (chauffage mal réglé). Prêtez bien
attention aux détails.