SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 28
OID - ObservatOire de l’immObilier durable - 2012
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         Pour sa premiùre publication, l’observatoire de l’immobilier durable
                         présente des indicateurs statistiques représentatifs du patrimoine tertiaire
                         en france, reposant sur un panel de plus de 5 millions de mÚtres carrés
                         constituĂ© par l’ensemble de ses membres.
                         les indicateurs sont calculĂ©s sur la base du rĂ©fĂ©rentiel 2012 de l’oid
                         présenté dans ce rapport.
                         ces indicateurs permettront, nous l’espĂ©rons, d’apprĂ©hender Ă  sa juste
                         valeur la performance énergétique et environnementale du parc immobilier
                         tertiaire français.
                         LoĂŻs MOULAS
                         PrĂ©sident de l’oid
CHIFFRES CLÉS 2012


          un panel de     800               bĂątiments tertiaires




                             5
          un analyse sur plus de             millions de mÚtres carrés




          un traitement en 3          familles




         11        typologies de bĂątiments




          des statistiques sur      6     indicateurs




à PROPOS DE L’OBSERVATOIRE DE L’IMMOBILIER DURABLE
          L’Observatoire de l’Immobilier Durable est une association indĂ©pendante constituĂ©e d’acteurs privĂ©s et
          publics de l’immobilier tertiaire :
          - mettant en commun et de maniĂšre anonyme des donnĂ©es techniques de bĂątiments dont l’exploitation,
            selon une méthode uniforme, constitue des indicateurs statistiques représentatifs de la performance éner-
            gétique du parc français
          - permettant Ă  chacun de mesurer la performance d’un bĂątiment par rapport Ă  l’échantillon analysĂ©,
            d’apprĂ©cier l’impact de l’utilisateur sur sa consommation moyenne, et d’évaluer son potentiel d’amĂ©lioration
          L’Observatoire de l’Immobilier Durable permet ainsi d’optimiser les investissements liĂ©s Ă  la rĂ©novation
          énergétique tout en répondant aux exigences réglementaires.
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




ĂȘTRE MEMBRE DE L’OID
                         L’OID regroupe des acteurs importants de                 Être membre de l’OID :
                         l’immobilier tertiaire, privĂ©s et publics, intervenant   c’est profiter d’une base de donnĂ©es indĂ©pen-
                         sur un patrimoine situĂ© pour l’essentiel en france.      dante pour pouvoir situer ses bĂątiments par rapport
                         L’OID analyse en 2012 plus de 5 millions de mùtres       à des valeurs cibles
                         carrĂ©s de bĂątiments tertiaires.                          c’est amĂ©liorer Ă  partir des rĂ©sultats enregistrĂ©s
                                                                                  pour chaque bùtiment, la qualité de son reporting
                                                                                  environnemental
                                                                                  c’est contribuer à la transparence de la performance
                                                                                  environnementale de l’immobilier tertiaire en france
                                                                                  c’est dĂ©velopper des partenariats et des rĂ©seaux
                                                                                  c’est communiquer sur les actions mises en Ɠuvre
                                                                                  dans le cadre d’une gestion « vertueuse » de son
                                                                                  patrimoine

                         Les membres sont organisés en 7 collÚges
                         Contributeurs                                            Experts
                         collĂšge 1 : grands utilisateurs                          collĂšge 5 : conseils immobiliers
                         collĂšge 2 : grands comptes publics                       collĂšge 6 : Professions immobiliĂšres
                         collÚge 3 : Bailleurs privés / sociétés de gestion       Institutionnels
                         collÚge 4 : Bailleurs privés / Propriétaires             collÚge 7 : organisations professionnelles




MEMBRES
SOMMAIRE
           Édito                                   6
           introduction                            7
           indicateurs oid 2012                    9
           focus consommation énergétique réelle   10
           focus bureaux                           11
           focus commerces                         17
           focus logistique                        22
           immobilier durable : perspectives       23
           glossaire                               26
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




ÉDITO
                         À l’heure oĂč s’organise la rĂ©novation           aprĂšs avoir soutenu la crĂ©ation de
                         Ă©nergĂ©tique du parc tertiaire public et         l’observatoire de l’immobilier durable
                         privĂ© jusqu’à 2020, l’observatoire de           et le dynamisme de ses membres, le
                         l’immobilier durable nous propose ici les       Plan BĂątiment durable se rĂ©jouit de
                         premiers indicateurs de son baromĂštre.          la publication de ce 1er baromĂštre et
                         cette photographie de l’état Ă©nergĂ©tique        encourage les professionnels Ă  rejoindre
                         d’un Ă©chantillon de plus de 5 millions          cette action collective et efficace en
                         de mÚtres carrés constitue un outil             faveur de la transition énergétique
                         indispensable au service de l’action :          des immeubles tertiaires. ensemble,
                         rénover, améliorer et favoriser la gestion      mesurons le chemin parcouru ! les
                         d’actifs tertiaires plus sobres en Ă©nergie.     objectifs de rĂ©duction de -38% Ă  l’horizon
                                                                         2020 sont à notre portée.
                         les travaux de cet observatoire sont es-
                         sentiels : ils permettront de suivre, Ă  dif-
                         fĂ©rentes Ă©chelles, l’évolution de la perfor-
                         mance énergétique des actifs tertiaires,
                         l’impact des travaux de rĂ©novation, des
                         actions de gestion et d’exploitation qui
                         auront été réalisés. cet outil permettra
                         aussi d’éclairer les acteurs de l’immobi-
                         lier sur les choix à opérer, la soutenabilité
                         Ă©conomique des travaux et des actions.
                         il rend compte de démarches exem-
                         plaires et de la motivation de ceux qui les
                         portent.

                         JĂ©rĂŽme GAtIer
                         directeur du Plan BĂątiment durable




6
InTRODUCTIOn
         La mĂ©thodologie : « s’appuyer sur le reporting des membres »
         la constitution de la base de donnĂ©es de l’oid                                           2 - le gestionnaire aprĂšs analyse Ă©met un avis sur
         repose sur une méthode fiable déroulée en trois                                          leur recevabilité et intÚgre in fine les données à la
         Ă©tapes :                                                                                 base.
         1 - les membres adressent annuellement au ges-                                           3 - le gestionnaire remet alors Ă  chaque membre
         tionnaire de la base de donnĂ©es une fiche d’infor-                                       une fiche par bĂątiment ainsi qu’un rapport consoli-
         mations ciblĂ©es sur leurs bĂątiments.                                                     dant l’ensemble du parc analysĂ©.


                                  FIChE                                                                                              IntégRAtIOn             émIssIOn
                                                           AnALysE                 tRAnsmIssIOn             REvuE
             ADhĂ©sIOn OID         InFORmAtIquE                                                                                       Ă  LA bAsE               D’un RAPPORt
                                                           CRItIquE                DEs DOnnéEs              tEChnIquE
                                  PAtRImOInE                                                                                         DE DOnnéEs              DE bEnChmARk


                                                                                                                                          le membre de l’Oid

                                                                                                                                          le gestionnaire de la
                                                                                                                                          base de données




         Les indicateurs : « optimiser la comparabilité »
         en 2012, l’oid analyse 6 indicateurs - obtenus Ă  partir de donnĂ©es arrĂȘtĂ©es au 31/12/2011 - qui sont :
         ‱ La Consommation EnergĂ©tique RĂ©elle tous                                                ‱ L’Eau consommĂ©e exprimĂ©e en mĂštres cubes par
           usages exprimée en énergie primaire par mÚtre                                            mÚtre carré et par an
           carré et par an
                                                                                                  ‱ Les DĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©s exprimĂ©s en kilos par mĂštre
         ‱ La Performance EnergĂ©tique IntrinsĂšque expri-                                            carrĂ© et par an
           mée par la note carbonscreen©1 de 0 à 100
                                                                                                  Les indicateurs et les unitĂ©s utilisĂ©s par l’OID
         ‱ Le CoĂ»t Financier de l’énergie et de l’eau exprimĂ©                                     suivent les recommandations de l’EPRA2 issues
           en € hors tva par mĂštre carrĂ© et par an                                                du travail de synthĂšse rĂ©alisĂ© au niveau europĂ©en
                                                                                                  sur les indicateurs proposés par le gri cress3.
         ‱ l’indicateur de Changement Climatique exprimĂ©
           en kgco2e par mÚtre carré et par an, correspondant                                     les indicateurs sont exprimés en ratios de surface
           aux émissions de gaz à effet de serre (ges) dûes                                       selon les unités métriques conformes aux
           aux consommations énergétiques du bùtiment                                             dispositions réglementaires françaises4.



         Les unités des indicateurs peuvent varier en fonction des typologies, notamment pour les centres commerciaux.
         Le pĂ©rimĂštre de calcul et les unitĂ©s utilisĂ©s sont notifiĂ©s en annexe de ce rapport. ConformĂ©ment aux recommandations de l’EPRA5, pour une mĂȘme typologie ou une mĂȘme
         famille de bùtiments, les indicateurs sont la somme des flux (kWh, Kg, m3
) divisée par la somme des surfaces.



         1
           La note CarbonScreen© est un indicateur de performance dĂ©veloppĂ© et utilisĂ© par des acteurs de rĂ©fĂ©rence de l’immobilier d’entreprise
         2
           Source : EPRA Best Practices Recommendations on Sustainability Reporting
         3
           Source : The Global Reporting Initiative’s Construction and Real Estate Sector Supplement
         4
           Source : ArrĂȘtĂ© du 18 avril 2012 pour les centres commerciaux et arrĂȘtĂ© du 15 septembre 2006 pour les autres typologies
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         Le pĂ©rimĂštre 2012 : « Ă©tablir des typologies par leviers d’amĂ©lioration »
                         en 2012, le groupe de travail « BaromÚtre 2012 »                                            bailleur) et ceux des utilisateurs des bùtiments
                         de l’oid a retenu 11 typologies de bĂątiments, reprĂ©-                                        (pĂ©rimĂštre preneur), qui sont calculĂ©s par des
                         sentatives du marché.                                                                       méthodes réglementaires différentes et donc
                                                                                                                     non comparables. le périmÚtre preneur est lui-
                         chaque typologie d’actif prĂ©sente des spĂ©cificitĂ©s
                                                                                                                     mĂȘme classĂ© par typologie d’activitĂ© commerciale
                         dont il est indispensable de tenir compte lors de la
                                                                                                                     conformĂ©ment Ă  la nomenclature de l’insee7
                         prĂ©sentation d’indicateurs :
                                                                                                                     (surface alimentaire ou spécialisée)
                         ‱ La famille bureaux est dĂ©composĂ©e par annĂ©e
                                                                                                                  les typologies telles que les ePHad8, Ă©quipements
                           de construction
                                                                                                                  publics ou locaux d’activitĂ© n’ont pas Ă©tĂ© retenues
                         ‱ La famille Commerces a Ă©tĂ© dĂ©composĂ©e                                                  cette annĂ©e.
                           en 2 catégories afin de bien différencier les
                           indicateurs des centres commerciaux6 (périmÚtre


                                            buREAuX                                              COmmERCEs                                          LOgIstIquE
                                                                                  PĂ©rimĂštre bailleur    PĂ©rimĂštre preneur
                                    bureaux Haussmaniens                        Centres commerciaux                Petits commerces                  logistique

                                         bureaux <1970                                                      Grandes surfaces alimentaires

                                     bureaux années 1980                                                    Grandes surfaces spécialisées

                                     bureaux années 1990

                                     bureaux années 2000

                                     bureaux années 2005



                         La base de donnĂ©es : « ĂȘtre reprĂ©sentatif du patrimoine tertiaire immobilier
                         en France »
                         La base de donnĂ©es de l’OID est constituĂ©e d’un                                          ‱ GĂ©nĂ©ralement, un indicateur statistique devient
                         panel de plus de 5 millions de mĂštres carrĂ©s, soit                                         robuste Ă  partir d’un Ă©chantillon de plus de 30
                         plus de 800 bĂątiments tertiaires reprĂ©sentatifs du                                         bĂątiments mesurĂ©s selon le rĂ©fĂ©rentiel de l’oid
                         parc immobilier tertiaire en france.
                                                                                                                  ‱ Seuls les indicateurs statistiques avec une
                         la comparabilité des indicateurs et leur robustesse                                        note de comparabilité de 100% sont présentés
                         sont mesurées par une note spécifique9.                                                    dans ce rapport

                                            3%                                                           14%
                         7%
                                                                                                                                                                        24%
                   17%                                                                                                                      39%
                                                                               18%                                         31%




8
                                              73%                                                               37%                                               37%

                             bureaux           logistique                            0 / 2 000 m2              5 000 / 10 000 m2                  Paris            régions
                             Commerces         autres                                2 000 / 5 000 m2          > 10 000 m2                        ile-de-France




                         6
                           Source : arrĂȘtĂ© du 18 avril 2012 relatif au pĂ©rimĂštre Ă  prendre en compte pour un centre commercial
                         7
                           http://www.insee.fr/fr/methodes
                         8
                           EšPHAD : Etablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes
                         9
                           La note de comparabilité est définie en annexe de ce rapport
InDICATEURS OID 2012
          Les 6 indicateurs OID 2012 de la famille bureaux                            La gĂ©nĂ©ralisation de l’annexe environnementale,
          prĂ©sentent une comparabilitĂ© de 100%. Pour les                              et l’exploitation des pratiques de reporting extra
          familles commerces et logistique, le reporting sur                          financier permettront Ă  l’oid dans les annĂ©es Ă 
          les quantitatifs de déchets ne permet pas, en 2012,                         venir, de présenter pour toutes les familles et leurs
          de proposer d’indicateurs fiables et comparables Ă                           typologies les indicateurs eau et dĂ©chets.
          100%.


          Indicateurs statistiques 2012 de l’OID pour la famille bureaux
          CONsOmmatiON rÉelle                                            470                                                   kWheP/m2SU.an
          PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue                                    48                                                   sur 100
          COÛt FiNaNCier                                                                        18,5                            e Ht/m2SU.an
          CHaNGemeNt ClimatiQue           25,4                                                                                 kgCO2e/m2SU.an
          eau                                                            0,455                                                    m3/m2SU.an
          dÉCHet                                          7                                                                       kg/m2SU.an




          Indicateurs statistiques 2012 de l’OID pour la famille commerces
          PĂ©rimĂštre bailleur
          CONsOmmatiON rÉelle                                 191                                                           kWheP/m2GLA+Sth.an
          PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue                                  44                                                     sur 100
          COÛt FiNaNCier                         9,1                                                                         e Ht/m2GLA+Sth.an
          CHaNGemeNt ClimatiQue   10,9                                                                                      kgCO2e/m2GLA+Sth.an
          eau      nc                                                                                                          m3/m2GLA+Sth.an
          dÉCHet   nc                                                                                                          kg/m2GLA+Sth.an


          PĂ©rimĂštre preneur
          CONsOmmatiON rÉelle                                                  537                                             kWheP/m2SU.an
          PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue                             45                                                          sur 100
          COÛt FiNaNCier                                                                           19,1                         e Ht/m2SU.an
          CHaNGemeNt ClimatiQue                    32,7                                                                        kgCO2e/m2SU.an
          eau                                             0,355                                                                   m3/m2SU.an
          dÉCHet   nc                                                                                                             kg/m2SU.an



          Indicateurs statistiques 2012 de l’OID pour la famille logistique
          CONsOmmatiON rÉelle                      163                                                                         kWheP/m2SU.an
          PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue                       39                                                                sur 100
          COÛt FiNaNCier                         9,1                                                                            e Ht/m2SU.an
          CHaNGemeNt ClimatiQue          14,8                                                                                  kgCO2e/m2SU.an
          eau                               0,245                                                                                 m3/m2SU.an
          dÉCHet   nc                                                                                                             kg/m2SU.an




                                                                                                                      9
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




FOCUS 2012 SUR LA COnSOMMATIOn ÉnERGÉTIQUE RÉELLE
                         rĂ©partition 2012 des bĂątiments sur l’étiquette Ă©nergie de l’échelle DPe
                         pour la famille bureaux
                         bĂątiment Ă©conome

                                A                                                                   dPe pour les bĂątiments Ă  usage
                         51 Ă  110 B                                                                 de bureaux
                         111 Ă  210        C                                4,2%
                         211 Ă  350            D                                     22,5%
                         351 Ă  540                e                                                        53,5%
                         541 Ă  750                    F                           15,5%
                         > 750                            G                4,2%
                         bĂątiment Ă©nergivore
                         kWheP/m     2
                                          .an
                                         su
                                                              en nombre


                         rĂ©partition 2012 des bĂątiments sur l’étiquette Ă©nergie de l’échelle DPe
                         pour la famille commerces
                         PĂ©rimĂštre bailleur
                         bĂątiment Ă©conome
                           80   A                                                                   dPe pour les centres
                         81 Ă  120 B                                               17,6%             commerciaux
                         121 Ă  180        C                                               29,4%
                         181 Ă  230            D                                     23,5%
                         231 Ă  330                e                                 23,5%
                         331 Ă  450                    F                   2,9%
                         > 450                            G               2,9%
                         bĂątiment Ă©nergivore
                         kWheP/m2Gla+sth.an                   en nombre

                         PĂ©rimĂštre preneur
                         bĂątiment Ă©conome
                           30   A                                                                   dPe pour les autres bĂątiments
                         31 Ă  90    B                                                               tertiaires
                         91 Ă  170         C                                  5,1%
                         171 Ă  270            D                                  10,3%
                         271 Ă  380                e                              10,3%
                         381 Ă  510                    F                              25,6%
                         > 510                            G                                       48,7%
                         bĂątiment Ă©nergivore
                         kWheP/m2su.an                        en nombre


                         rĂ©partition 2012 des bĂątiments sur l’étiquette Ă©nergie de l’échelle DPe
                         pour la famille logistique
                         bĂątiment Ă©conome
                           30   A                                                                   dPe pour les autres bĂątiments
                         31 Ă  90    B                                               18,5%           tertiaires
                         91 Ă  170         C                                               29,6%
                         171 Ă  270            D                                     18,5%
                         271 Ă  380                e                                  25,9%
                         381 Ă  510                    F                   3,7%
                         > 510                            G               3,7%
                         bĂątiment Ă©nergivore
                         kWheP/m2su.an                        en nombre
FOCUS 2012 FAMILLE BUREAUx
                         Indicateurs OID 2012 pour la famille bureaux
                         Les bureaux sont classés selon six typologies déterminées en fonction de leur date de construction. cette
                         classification prend donc en compte les normes constructives ou la réglementation thermique en vigueur lors
                         de leur réalisation.

                         Indicateurs OID 2012 par typologie
                         Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2SU.an
             BUreAUx         470
   bureaux aNNÉes 2005       424
   bureaux aNNÉes 2000       516
   bureaux aNNÉes 1990       449
   bureaux aNNÉes 1980       506
        bureaux < 1970       516
 bureaux HaussmaNieNs        434

                         0             100            200             300            400              500        600        700        800        900        1 000
                         REFERENCE OID et GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1

                         Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100
             BUreAUx         48
   bureaux aNNÉes 2005       76
   bureaux aNNÉes 2000       61
   bureaux aNNÉes 1990       47
   bureaux aNNÉes 1980       42
        bureaux < 1970       40
 bureaux HaussmaNieNs        39

                         0         5   10      15      20      25      30      35     40     45       50    55   60    65   70    75   80    85   90    95   100
                         REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une échelle de 0 à 100

                         Coût Financier - e Ht/m2SU.an
             BUreAUx         18,47
   bureaux aNNÉes 2005       16,79
   bureaux aNNÉes 2000       17,71
   bureaux aNNÉes 1990       16,50
   bureaux aNNÉes 1980       23,60
        bureaux < 1970       19,39
 bureaux HaussmaNieNs        20,21

                         0              5              10              15             20              25         30         35         40         45          50
                         REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ

                         Changement Climatique - kgCO2e/m2SU.an
             BUreAUx         25,40
   bureaux aNNÉes 2005       17,70
   bureaux aNNÉes 2000       22,20
   bureaux aNNÉes 1990       20,40
   bureaux aNNÉes 1980       29,10
        bureaux < 1970       36,30
 bureaux HaussmaNieNs        34,10

                         0             10              20              30             40              50         60         70         80         90         100
                         REFERENCES OID et GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3




                         Variation des indicateurs et analyse
                         ‱ En 2012, les trois principaux facteurs de variation des indicateurs de la famille bureaux sont : la qualitĂ©
                           intrinsĂšque du bĂątiment, la part d’utilisation de l’électricitĂ© pour les besoins de chauffage et le systĂšme
                           de gestion des Ă©quipements.
                         ‱ Les flux d’eau et de dĂ©chets ne variant pas, leur analyse par typologie ne prĂ©sente peu ou pas d’intĂ©rĂȘt.
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         Focus sur la Performance energétique IntrinsÚque
                         ‱ La performance Ă©nergĂ©tique d’un bĂątiment dĂ©pend de sa performance intrinsĂšque, de la performance
                           de son utilisation et de la qualité de son exploitation
                         ‱ Les rĂ©glementations thermiques successives ont permis de diminuer les consommations Ă©nergĂ©tiques
                           rĂ©elles pour atteindre une moyenne sur les 5 usages principaux de l’ordre de 100 kWhEP/mÂČ.an sur une
                           moyenne située à 470 kWhEP/m2.an tous usages confondus

                         Consommation énergétique réelle et
                         performance énergétique intrinsÚque
                         Il est aujourd’hui communĂ©ment admis que la                                                            900



                                                                                  CONsOmmatiON ÉNerGÉtiQue rÉelle kWheP/mÂČ.an
                         performance Ă©nergĂ©tique intrinsĂšque d’un bĂąti-
                         ment ne reflÚte pas sa performance énergétique
                                                                                                                                800
                                                                                                                                                             BĂątiments Ă©nergivores      --
                                                                                                                                700
                         réelle.
                                                                                                                                600
                         l’abaque ci-contre montre l’évolution de la moyenne                                                                                                      -
                         des consommations réelles sur plus de 800                                                              500

                         bĂątiments par rapport Ă  l’évolution de la performance                                                  400                           50% des bĂątiments
                         intrinsĂšque Ă©valuĂ©e avec l’indicateur carbonscreen©
                                                                                                                                300
                         de 0 Ă  100.
                                                                                                                                200
                                                                                                                                                      BĂątiments Ă©conomes
                                                                                                                                                                            +
                         ‱ 0 pour une « passoire » thermique
                         ‱ 100 pour un bĂątiment Ă  Ă©nergie positive
                                                                                                                                100
                                                                                                                                                        ++
                                                                                                                                  -

                         La note Carbonscreen©                                                                                        0          10    20    30      40    50      60      70   80    90     100
                                                                                                                                                      PerFrOmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue
                         et la performance énergétique intrinsÚque
                         Il existe différents moyens pour calculer
                         la performance intrinsĂšque - la simulation
                         thermique Dynamique, le calcul réglementaire
                         et la note Carbonscreen©,
 - qui ont toutes
                         pour finalité la mesure du niveau de performance
                                                                                                                                                                  PERFORmAnCE
                         Ă©nergĂ©tique d’un bĂątiment indĂ©pendamment de                                                                                               IntRInsĂšquE
                         l’utilisation et de l’exploitation qui en sont faites.
                                                                                                                                                   nOtE
                                                                                                                                                                                nOtE CvC        nOtE AutREs
                         Pour l’OID, le choix s’est portĂ© sur la                                                                                 EnvELOPPE

                         note Carbonscreen© dans une logique                                                                              bùtI              OuvRAnt         ChAuFFAgE
                                                                                                                                                                                                EAu ChAuDE
                                                                                                                                                                                                 sAnItAIRE
                         d’harmonisation de la performance Ă©nergĂ©tique
                         intrinsĂšque. la note carbonscreen© n’est pas                                                                  muRs                  suD            vEntILAtIOn          Ă©CLAIRAgE

                         mesurĂ©e en kWheP/mÂČ.an pour Ă©viter les risques de
                                                                                                                                                                                                  Ă©nERgIEs
                         confusion, c’est un indicateur numĂ©rique Ă©tabli                                                              tOItuRE                nORD          CLImAtIsAtIOn
                                                                                                                                                                                                REnOuvAbLEs
                         sur une échelle de 0 à 100. les données prises                                                                                                                         CIRCuLAtIOns
                                                                                                                                  PLAnChER                    Est
                         en compte visent le bĂąti et les Ă©quipements du                                                                                                                          vERtICALEs

                         site. elles sont récupérables dans tout inventaire                                                                                  OuEst
                         technique rendu obligatoire par exemple par le
                                                                                                                                Source - SINTEO 2011
                         dĂ©cret sur l’annexe environnementale.
                         la note carbonscreen© prend en compte trois
                         facteurs : le cycle de rénovation, les évolutions
                         technologiques et la date de construction du
                         bĂątiment.
typologie « Bureaux Haussmanniens »
La typologie bureaux haussmanniens est com-                                                 variation des indicateurs et analyse
posĂ©e de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux,                                            ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle est infĂ©-
dont la date de construction est bien Ă©videmment                                              rieure Ă  la moyenne, ce qui est principalement
antérieure à toute réglementation thermique.                                                  dû au ratio énergie finale sur énergie primaire plu-
les bureaux haussmanniens présentent des                                                      tÎt favorable au gaz11. en effet, à périmÚtre équi-
consommations supérieures à la moyenne des                                                    valent en tout électrique, la consommation ener-
bureaux. on peut distinguer les bùtiments ayant                                               gétique réelle serait supérieure de 38%, soit 600
fait l’objet d’une rĂ©novation avant l’apparition de                                           kWheP/mÂČ.an
la rĂ©glementation thermique de 1988 du fait qu’ils                                          ‱ L’indicateur de CoĂ»t Financier est supĂ©rieur Ă  la
prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un fort gisement d’écono-                                             moyenne, consĂ©quence du coĂ»t plus important
mies d’énergie10 .                                                                            du kWh d’énergie fourni par le rĂ©seau urbain
CaractĂ©ristiques principales                                                                ‱ un indicateur de Changement Climatique su-
‱ Les Ă©quipements de chauffage les plus frĂ©quem-                                              pĂ©rieur de 37% Ă  la moyenne du fait des Ă©mis-
  ment utilisĂ©s, plus de 75%, sont des systĂšmes                                               sions importantes de l’énergie fournie par les rĂ©-
  aux Ă©nergies fossiles (gaz, fuel) ou raccordĂ©s                                              seaux urbains de vapeur et de gaz de ville. À titre
  sur le rĂ©seau urbain                                                                        d’exemple, les Ă©missions de 1 kWhef de cPcu
                                                                                              sont de 0,195 kgcoe pour 0,234 kgcoe pour 1
‱ Bien que prĂ©sentant une performance intrinsĂšque
                                                                                              kWhef de gaz12 et 0,084 kgcoe pour l’électricitĂ©
  faible, les bĂątiments haussmanniens, le plus
  souvent mitoyens et monolithes, ont de faibles
  déperditions thermiques


typologie « Bureaux avant 1970 »
La typologie bureaux avant 1970 est composée de                                             variation des indicateurs et analyse
bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, construits                                          ‱ Les indicateurs de Consommation Ă©nergĂ©tique
avant les années 70. ils ne sont par conséquent sou-                                          Réelle et de Coût Financier pour cette typologie
mis à aucune réglementation thermique.                                                        sont les plus élevés de la famille bureaux. les
la qualitĂ© de leur bĂąti est variable mais les Ă©qui-                                           Ă©carts s’expliquent par la performance mĂ©diocre
pements techniques sont gĂ©nĂ©ralement de bonne                                                 du bĂąti. À titre d’exemple, le cƓfficient moyen des
qualitĂ© du fait de leur remplacement rĂ©cent en rai-                                           dĂ©perditions thermiques13 d’un projet soumis Ă  la
son d’une durĂ©e de vie limite atteinte.                                                       rt 2005 est de 0.64 et, de 1,55 en moyenne pour
                                                                                              les bureaux des années 1970
Caractéristiques principales
                                                                                            ‱ La Performance Ă©nergĂ©tique IntrinsĂšque moyenne
‱ Les Ă©quipements ont souvent Ă©tĂ© remplacĂ©s
                                                                                              est Ă©valuĂ©e Ă  40 sur l’échelle Carbonscreen©. ce
  rĂ©cemment, un des principaux leviers d’amĂ©lio-
                                                                                              rĂ©sultat confirme les consĂ©quences de l’absence de
  ration réside donc dans la rénovation du bùti
                                                                                              toute réglementation thermique lors de la construc-
‱ L’énergie fossile gaz pour le chauffage est                                                 tion des bĂątiments de cette typologie.
  utilisée dans plus de 60% des bùtiments
                                                                                            ‱ L’indicateur de Changement Climatique est Ă©levĂ©
                                                                                              en raison de la mauvaise qualitĂ© de l’enveloppe et
                                                                                              de l’utilisation plus frĂ©quente de chaudiĂšres Ă  gaz




10
   Les enseignements de la cartographie Ă©nergĂ©tique d’un parc tertiaire
11
   Cf. Glossaire
12
   ArrĂȘtĂ© du 11 octobre 2010 relatif au Diagnostic de Performance EnergĂ©tique
13
   Ce coefficient est calculĂ© selon la mĂ©thode TH-C-E-ex, arrĂȘtĂ© du 13 juin 2008 relatif Ă  la performance
énergétique des bùtiments existants
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         typologie « Bureaux années 1980 »
                         La typologie bureaux années 1980 est compo-                variation des indicateurs et analyse
                         sĂ©e de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux,             ‱ Les indicateurs de Consommation Ă©nergĂ©tique
                         construits dans les années 80, et par conséquent             Réelle et de Performance énergétique IntrinsÚque
                         soumis Ă  la rĂ©glementation thermique de 1976.                s’amĂ©liorent de 2% et 5% par rapport Ă  ceux de la
                         cette réglementation thermique privilégiait plutÎt le        typologie qui précÚde. les effets de la réglementa-
                         traitement des dĂ©perditions thermiques, avec l’ap-           tion thermique 76 ne se font pas encore totalement
                         parition du cƓfficient g1, plutĂŽt que l’efficacitĂ© des       ressentir
                         Ă©quipements techniques*.                                   ‱ L’indicateur de Changement Climatique chute
                         CaractĂ©ristiques principales                                 d’environ 20% tandis que l’indicateur de coĂ»t
                                                                                      financier augmente de 20%, conséquence directe
                         ‱ Les bĂątiments non rĂ©novĂ©s se distinguent par
                                                                                      de la plus grande utilisation de l’électricitĂ© pour les
                           l’absence de systùmes de gestion de la cvc,
                                                                                      besoins de chauffage
                           favorisant ainsi les pics de surconsommations
                         ‱ L’isolation est plus performante et l’utilisation du
                           chauffage au gaz est en régression par rapport à
                           la typologie des bureaux construits avant 70. en
                           effet, plus de 60% des Ă©quipements de chauffage
                                                                                    *Source : arrĂȘtĂ© du 12 mars 1976 relatif Ă  l’isolation thermique des bĂątiments
                           sont Ă©lectriques                                         autres que les bĂątiments d’habitation.




                         La certification : un outil parmi d’autres
                         pour une bonne exploitation environnementale
                         Le 32 blanche : une prouesse architecturale et             l’immeuble est parfaitement intĂ©grĂ© Ă  son environ-
                         technique au service du développement durable.             nement aussi bien en termes de transports en com-
                         les Ă©quipes de Property management de nexity ont           mun grĂące Ă  une bonne desserte, qu’en termes de
                         mis en place la démarche Hqe exploitationŸ au 32           biodiversité avec ses terrasses végétalisées et son
                         Blanche pour valoriser les pratiques vertueuses et         protocole d’entretien des espaces verts qui permet
                         durables de cet immeuble emblĂ©matique.                     au biotope de s’y dĂ©velopper.

                         l’approche a Ă©tĂ© riche et complĂšte dans les thĂ©ma-         cette dĂ©marche est assortie d’un pilotage adaptĂ©,
Lionel COULOS            tiques traitées : mobilité et déplacements, biodiver-      avec des indicateurs et des objectifs précis sur les
directeur sécurité
                         sitĂ©, gestion de l’eau, gestion de l’énergie, confort et   prestations. ils sont suivis par des procĂ©dures de
environnement
nexity                   santĂ© des utilisateurs
.                                   contrĂŽles mensuels spĂ©cifiques avec l’appui d’une
services immobiliers                                                                plateforme collaborative internet (fm’up).
                         au 32 Blanche, sur les 14 cibles de la démarche
                         Hqe exploitation¼, 10 sont Performantes ou trùs            cette certification est le fruit d’un parti architectural
                         Performantes, grĂące notamment Ă  :                          exceptionnel et d’une dĂ©marche de gestion cohĂ©-
                                                                                    rente, imaginative et volontariste.
                         ‱ Une programmation de la tempĂ©rature en fonction
                           de l’occupation des locaux
                         ‱ La production de l’eau chaude du restaurant par
                           panneaux solaires
                         ‱ Un suivi fin des Ă©quipements en temps rĂ©el par un
                           « energy manager »
                         ‱ Des Ă©quipements hydro-Ă©conomes
typologie « Bureaux années 1990 »
La typologie bureaux années 1990 est composée                                             variation des indicateurs et analyse
de bñtiments à usage principal de bureaux, dont                                           ‱ La diminution progressive des indicateurs de
la construction a été soumise à la réglementation                                           Consommation énergétique Réelle et de Per-
thermique de 1988.                                                                          formance IntrinsĂšque s’accĂ©lĂšrent et passent
cette réglementation est nettement plus contrai-                                            au dessous de 5% de la valeur moyenne éta-
gnante que la précédente : elle oblige à nouveau                                            blie pour la famille bureaux
une diminution des dĂ©perditions thermiques, avec                                          ‱ L’indicateur de CoĂ»t Financier s’établit Ă  16,5 €
le cƓfficient gv, et fixe de nouvelles exigences pour                                       Ht/mÂČ.an
la performance des Ă©quipements de chauffage avec
le nouveau cƓfficient Bv14.                                                               ‱ Avec un rĂ©sultat infĂ©rieur de 20% par rapport Ă  la
                                                                                            moyenne, l’indicateur de changement climatique
Caractéristiques principales                                                                présente une des valeurs les plus faibles, consé-
‱ L’électricitĂ©, avec une couverture de plus de                                             quence d’une plus grande utilisation de l’énergie
  80% se substitue au gaz comme Ă©nergie de                                                  Ă©lectrique
  référence pour les besoins en chauffage
‱ Les systùmes de gestion commencent à apparaitre,
  notamment pour les Ă©quipements de ventilation,
  systĂšmes permettant : la programmation horaire,
  la variation Ă©lectronique de vitesse



typologie « Bureaux années 2000 »
La typologie bureaux annĂ©es 2000 prend en                                                 ‱ On constate un retour au gaz pour les Ă©quipements
compte les bùtiments à usage principal de bureaux,                                          de chauffage et une nette amélioration du
dont le dépÎt de permis de construire a été effec-                                          rendement des équipements, notamment sur les
tué aprÚs le 1er juin 2001. ces bùtiments ont été                                           chaudiÚres et les systÚmes thermodynamiques
par conséquent soumis à la Réglementation ther-                                             (pompes à chaleur, drv
)
mique de 2000. d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ils sont
                                                                                          variation des indicateurs et analyse
situés en zone péri urbaine et se caractérisent par
de grandes surfaces vitrĂ©es en façades.                                                   ‱ L’indicateur de Consommation Ă©nergĂ©tique
                                                                                            RĂ©elle est en hausse par rapport Ă  celui des
outre l’amĂ©lioration des Ă©quipements et du bĂąti, la
                                                                                            typologies prĂ©cĂ©dentes alors qu’il devrait afficher
réglementation thermique de 2000 soumet ces
                                                                                            une baisse en rapport avec l’amĂ©lioration de
bĂątiments Ă  de nouvelles exigences pour ce qui
                                                                                            l’indicateur de Performance intrinsùque des
concerne les systĂšmes de gestion de la cvc et de
                                                                                            bùtiments. Avec ceux des années 1970, ce sont
l’éclairage.
                                                                                            les bĂątiments les plus Ă©nergivores
CaractĂ©ristiques principales                                                              ‱ MalgrĂ© une augmentation des consommations
‱ Avec l’intĂ©gration de ces nouveaux systĂšmes de                                            d’énergie rĂ©elles de 20%, l’indicateur de coĂ»t
  gestion, ces bùtiments de bureaux proposent                                               financier augmente seulement de 6%, consé-
  une rĂ©elle innovation. cependant, le manque de                                            quence d’un retour progressif de l’utilisation pour
  formation des exploitants et l’absence de recul                                           le chauffage du gaz
  sur les technologies utilisĂ©es ont eu un effet Ă  la                                     ‱ L’indicateur de Changement Climatique est en
  hausse considérable sur les consommations                                                 augmentation par rapport aux typologies des
  énergétiques                                                                              années 1990 mais reste cependant inférieur à la
‱ Les Ă©quipements de CVC sont gĂ©nĂ©ralement                                                  moyenne Ă©tablie pour la famille bureaux
  surdimensionnés
‱ L’enveloppe thermique des bñtiments continue à
  s’amĂ©liorer
14
     Source : arrĂȘtĂ© du 13 avril 1988 relatif aux Ă©quipements et aux caractĂ©ristiques thermiques dans les bĂątiments Ă  usage de bureaux ou de commerces
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         typologie « Bureaux années 2005 »
                         La typologie bureaux années 2005 est compo-             variation des indicateurs et analyse
                         sĂ©e de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux,          ‱ L’indicateur de Consommation Ă©nergĂ©tique
                         construits à la fin des années 2000 (dépÎt de permis      Réelle, avec une valeur inférieure de 10% à
                         de construire aprĂšs le 1er septembre 2006), et par        la valeur moyenne de la famille bureaux, est le
                         conséquent soumis à la réglementation thermique           plus bas de toutes les typologies étudiées
                         de 2005.
                                                                                 ‱ Avec celle des annĂ©es 2000, c’est la typologie
                         cette réglementation tire les enseignements de la         qui enregistre la meilleure évaluation de la
                         rĂ©glementation thermique 2000 sur les questions           Performance ÉnergĂ©tique intrinsĂšque
                         de gestion des équipements et se caractérise par
                         l’augmentation du niveau de performance de l’enve-      ‱ On constate Ă©galement les niveaux les plus bas
                         loppe et des Ă©quipements.                                 pour les indicateurs de changement climatique et
                                                                                   de coût financier
                         Caractéristiques principales
                         ‱ D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la gestion et la
                           programmation des Ă©quipements sont plus
                           performantes



                         Les bĂątiments neufs : une performance intrinsĂšque excellente
                         et des enjeux sociaux et environnementaux innovants
                         la sociĂ©tĂ© de la tour eiffel dĂ©veloppe son patrimoine   chantier fait notamment l’objet d’un bilan carbone,
                         dans un fort souci de responsabilitĂ© et de pĂ©rennitĂ©.   d’un contrĂŽle continu du respect des engagements
                         ainsi Eiffel OÂČ, le dernier nĂ© de la fonciĂšre, en       sociaux des entreprises intervenant sur site. enfin,
                         cours de dĂ©veloppement et situĂ© Ă  montrouge             l’utilisateur sera accompagnĂ© dans la prise en main
                         dĂ©veloppera en mars 2013 une surface de 5.200           et l’exploitation du bĂątiment par un systĂšme de
                         mÂČ de bureaux. il fait l’objet d’une double dĂ©marche    capteurs communicant en temps rĂ©el.
                         de certification bbCÂź et bREEAm «very good»             la sociĂ©tĂ© de la tour eiffel s’implique ainsi dans le
Nicolas                  et constitue aussi l’un des premiers immeubles en       contrîle et le suivi des consommations de ses actifs,
de SAINt-MAUrICe         france à obtenir le label OxygenŸ, développé par        démarche qui rencontre une demande grandissante
directeur des montages
et développements,
                         le groupe vinci construction.                           des utilisateurs, désireux de mieux connaitre, suivre
tour eiffel
                         outre d’excellentes performances Ă©nergĂ©tiques           et maĂźtriser leurs consommations.
asset management,
groupe sociĂ©tĂ©           avec une consommation cible de 65 kWheP/mÂČ.an
de la tour eiffel        sur les usages primaires, Eiffel OÂČ intĂšgre aussi des
                         critĂšres sociaux et environnementaux innovants. le
L’Immobilier Durable : vers une notation IsR
                        amundi immobilier a placé depuis plus de 2 ans                                  amundi immobilier a souhaité mettre en oeuvre un
                        l’isr au cƓur de ses prĂ©occupations. en effet,                                  outil prĂ©cis et exhaustif fondĂ© sur des critĂšres stricts
                        la société de gestion mÚne une action engagée                                   permettant aux investisseurs de bien appréhender
                        d’application des critùres de l’investissement                                  les paramùtres de l’actif immobilier sous-jacent, de
                        socialement responsable à la classe des actifs                                  la structure de détention et de la société de gestion.
                        immobiliers. cette dĂ©marche a Ă©tĂ© initiĂ©e par la                                l’investisseur est alors en mesure d’acquĂ©rir un
                        crĂ©ation d’un modĂšle d’évaluation Ă©nergĂ©tique et                                actif aux axes de progrĂšs prĂ©-identifiĂ©s, bĂ©nĂ©ficiant
                        environnementale propre Ă  amundi immobilier en                                  d’une performance long terme en amĂ©lioration de
Sandrine
LAFON-CeyrAL            partenariat avec la sociĂ©tĂ© sinteo. l’application                               risques d’obsolescence en voie de rĂ©duction et
responsable             de ce modùle au parc immobilier sous gestion a                                  partant, l’ensemble des acteurs et parties prenantes
de l’asset management   permis de dĂ©gager une vision exhaustive du parc
amundi immobilier                                                                                       sont responsabilisés.
                        sous gestion et de répondre aux attentes des lois
                        grenelle 1 et 2 et travaux de place.                                            Pour ce faire, amundi immobilier s’appuie sur
                                                                                                        l’expertise isr du groupe amundi afin d’établir une
                        forts de ces enseignements et de la conviction                                  notation isr comparable Ă  celle des autres classes
                        que l’isr se positionne dĂ©sormais au centre                                     d’actifs. cette dĂ©marche globale fait l’objet d’une
                        des orientations d’investissement de tous les                                   certification par un auditeur tiers.
                        acteurs, il nous est apparu important de compléter
                        cette démarche environnementale par les volets
                        sociaux, sociétaux et de gouvernance permettant
                        à nos clients et partenaires d’investir de maniùre
                        responsable dans toutes les classes d’actifs.




                        FOCUS 2012 FAMILLE COMMERCES
                        Indicateurs OID 2012 pour la famille commerces sur le périmÚtre bailleur
                        La typologie Centres Commerciaux est composée                                   les surfaces des parties communes et privativest-
                        de bñtiments regroupant un ensemble d’au moins                                  pourvues d’un mode commun de chauffage, de
                        20 magasins et services, et totalisant une surface                              refroidissement ou de production d’eau chaude
                        commerciale utile (dite surface gla) minimale de                                sanitaire, auxquelles des énergies sont délivrées
                        5 000 mÂČ. ces bĂątiments sont conçus, rĂ©alisĂ©s et                                par le gestionnaire de l’ensemble immobilier.
                        gĂ©rĂ©s comme une entitĂ© autonome.                                                ce pĂ©rimĂštre est conforme Ă  l’arrĂȘtĂ© du 18 avril
                        la typologie centres commerciaux sur le pĂ©rimĂštre                               2012, qui s’inspire des recommandations de l’ePra
                        bailleur est conforme à la définition du cncc15,                                et du supplément sectoriel immobilier gri cress,
                        elle regroupe les différentes catégories de centres                             relatif au diagnostic de performance énergétique
                        commerciaux définies par ce dernier.                                            pour des centres commerciaux.
                        À ce titre, les indicateurs Ă©nergĂ©tiques et environ-
                        nementaux de cette typologie ne concernent que




                        15
                             Source : Conseil National des Centres Commerciaux - http://www.cncc.com/
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         Indicateurs OID 2012 sur le périmÚtre bailleur
                         Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2GLA+Sth.an
   CeNtres COmmerCiaux       191

                         0              50              100           150                200        250          300             350        400             450        500
                         REFERENCE GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1


                         Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100
   CeNtres COmmerCiaux       44

                         0          5   10     15       20     25      30           35   40    45   50      55   60    65        70    75   80         85   90    95   100
                         REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une échelle de 0 à 100

                         Coût Financier - e Ht/m2GLA+Sth.an
   CeNtres COmmerCiaux       9,1

                         0                          5                          10                   15                      20                    25                   30
                         REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ


                         Changement Climatique - kgCO2e/m2GLA+Sth.an
   CeNtres COmmerCiaux       10,9

                         0              5               10             15                20         25           30              35         40              45         50
                         REFERENCES GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3



                         La problĂ©matique de la gestion Ă©nergĂ©tique d’un                                  Le dĂ©ploiement du bail vert permettra une
                         centre commercial est rendue plus complexe par                                   meilleure connaissance de la performance globale
                         l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique de chaque preneur                                     des centres, et d’orienter efficacement les actions
                         du centre et par une intensitĂ© d’usage du bĂątiment                               d’amĂ©lioration Ă©nergĂ©tique et environnementale.
                         supérieure liée au flux important de visiteurs.



                         sur cet enjeu, altarea cogedim a lancé deux ac-                                  en parallÚle, nous avons engagé le développement
                         tions complĂ©mentaires en 2012 pour amĂ©liorer                                     d’un systĂšme de management environnemental
                         l’empreinte environnementale de son patrimoine                                   d’exploitation, qui sera dĂ©ployĂ© sur le patrimoine
                         immobilier.                                                                      commercial avant fin 2013. celui-ci permettra une
                         la premiĂšre d’entre elles a trait Ă  la rĂ©alisation d’au-                         amĂ©lioration progressive de la performance environ-
                         dits Ă©nergĂ©tiques qui permettent d’élaborer des                                  nementale, et donc de la performance Ă©nergĂ©tique
                         bilans in situ de l’énergie consommĂ©e pour chaque                                des centres via la gĂ©nĂ©ralisation des meilleures pra-
                         actif, en analysant notamment le bĂąti, les Ă©quipe-                               tiques de reporting et d’exploitation.
Maxime
LANQUetUIt               ments techniques et la gestion opĂ©rationnelle. diffĂ©-                            l’association de ces deux actions a pour ambition
responsable
du développement
                         rents scĂ©nari et prĂ©conisations permettent de dĂ©finir                            d’amĂ©liorer en continu les performances environne-
durable                  un plan d’actions à court, moyen et long termes,                                 mentales de nos actifs et de nous permettre d’at-
altarea cogedim          allant du pilotage Ă©nergĂ©tique Ă  l’optimisation voir                             teindre les objectifs fixĂ©s Ă  savoir 22% de rĂ©duction
                         au renouvellement des équipements techniques et                                  de consommation énergétique et 24% de diminu-
                         jusqu’à des prĂ©conisations thermiques relatives Ă                                 tion d’émissions de gaz Ă  effet de serre d’ici Ă  2015.
                         la prochaine rénovation globale du centre commer-
                         cial. cette premiùre action concernera l’ensemble
                         du patrimoine d’altarea cogedim en 2012 et 2013.
Indicateurs OID 2012 pour la famille commerces sur le périmÚtre preneur
                                les typologies de la famille commerces sur le                                     ‱ La prĂ©sence ou non d’une activitĂ© de commerce
                                périmÚtre preneur suivent les définitions et la                                     alimentaire ;
                                nomenclature de l’insee pour les surfaces de                                      ‱ L’intĂ©gration du site oĂč se tient l’activitĂ©
                                commerces en france.                                                                commerciale dans un bĂątiment ou un centre
                                deux caractĂ©ristiques principales ont un impact sur                                 commercial accueillant d’autres activitĂ©s.
                                l’intensitĂ© Ă©nergĂ©tique de ces typologies :


                                Indicateurs OID 2012 sur le périmÚtre preneur
                                Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2SU.an
                 COMMerCeS          537
GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes       490
GraNdes surFaCes alimeNtaires       1007
           Petits COmmerCes         415

                                0              100        200    300    400           500    600       700        800    900    1000        1100    1200    1300        1400    1500
                                REFERENCE GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1


                                Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100
                 COMMerCeS          45
GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes       45
GraNdes surFaCes alimeNtaires       57
           Petits COmmerCes         39

                                0          5         10     15   20    25     30        35   40       45     50     55   60    65      70      75    80    85      90      95   100
                                REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une échelle de 0 à 100


                                Coût Financier - e Ht/m2SU.an
                 COMMerCeS          19
GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes       17
GraNdes surFaCes alimeNtaires       25
           Petits COmmerCes         14

                                0                    5           10           15             20              25          30            35            40            45           50
                                REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ


                                Changement Climatique - kgCO2e/m2SU.an
                 COMMerCeS          33
GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes       34
GraNdes surFaCes alimeNtaires       47
           Petits COmmerCes         14

                                0                    10          20           30             40              50          60            70            80            90           100
                                REFERENCES GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         typologie « Petits Commerces »
                         La typologie Petits Commerces comprend les              ‱ Pour autant, les commerces sont tous soumis aux
                         commerces de pieds d’immeubles (cPi) ainsi que             contraintes suivantes :
                         les commerces spécialisés (non alimentaires) situés     - la visibilité commerciale : éclairage et vitrines,
                         dans des centres commerciaux. ces commerces             - le confort thermique d’un nombre important de
                         sont pour leur grande majorité des surfaces               visiteurs,
                         infĂ©rieures Ă  2 500 mÂČ.                                 - la dĂ©pendance technique vis-Ă -vis des des
                         la rĂ©glementation thermique appliquĂ©e Ă  ces               caractĂ©ristiques du bĂątiment oĂč ils se situent.
                         bĂątiments varie suivant leur date de construction,      variation des indicateurs et analyse
                         cependant elle influe dans une moindre mesure sur
                                                                                 ‱ La Consommation EnergĂ©tique RĂ©elle des petits
                         les indicateurs énergétiques et environnementaux
                                                                                   commerces est la plus faible des trois typologies
                         de cette typologie.
                                                                                 ‱ L’indicateur de Performance EnergĂ©tique Intrin-
                         CaractĂ©ristiques principales                              sĂšque est faible, en effet il est impactĂ© par l’impor-
                         ‱ Il est nĂ©cessaire de distinguer les commerces           tance de la surface vitrĂ©e au regard de la surface
                           dits indépendants de ceux exploités par des             de vente. Par ailleurs, les petits commerces situés
                           grandes enseignes. celles-ci ont mis au point,          en centre ville sont implantés dans des bùtiments
                           au cours des derniÚres années, des cahiers des          souvent construits avant la réglementation ther-
                           charges de rénovation et de bonne exploitation          mique de 1976
                           prenant en compte les critùres de performance         ‱ L’indicateur de Changement Climatique est
                           énergétique. on constate donc sur le terrain            faible. en effet, les consommations énergétiques
                           une meilleure sensibilisation et une plus grande        sont faibles, notamment celles des usages de
                           qualité des équipements techniques et de leurs          chauffage
                           régulations


                         typologie « Grandes Surfaces Alimentaires »
                         La typologie grandes surfaces Alimentaires com-         variation des indicateurs et analyse
                         prend les hypermarchĂ©s, les supermarchĂ©s et les         ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle des
                         superettes hors commerces de pieds d’immeubles.           grandes surfaces alimentaires n’est pas com-
                         ces surfaces sont généralement intégrées dans un          parable aux autres consommations de la famille
                         centre commercial mais elles peuvent aussi ĂȘtre indĂ©-     commerces car elle est due pour plus de 50 %
                         pendantes.                                                aux meubles frigorifiques
                         cette typologie est composĂ©e de bĂątiments Ă  usage       ‱ L’indicateur de Performance Ă©nergĂ©tique
                         principal de commerces qui propose un assortiment         IntrinsĂšque correspond au niveau de la
                         à dominante alimentaire.                                  réglementation thermique 1988
                         CaractĂ©ristiques principales                            ‱ Les indicateurs de CoĂ»t Financier et de
                         ‱ Les meubles frigorifiques reprĂ©sentent jusqu’à          Changement Climatique sont conformes au
                           70% des besoins Ă©nergĂ©tiques, ce poste                  niveau de la consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle
                           important limite la comparaison avec les autres         pour une utilisation Ă  plus de 80% d’électricitĂ©
                           typologies
                         ‱ Cependant, depuis 2012, les commerçants ont
                           fait le choix de s’engager à fermer, d’ici 2020,
                           75% des meubles frigorifiques. cet engagement
                           devrait permettre une Ă©conomie directe de
                           20% des consommations d’énergie, soit
                           200 kWheP/mÂČ.an
typologie « Grandes Surfaces Spécialisées »
La typologie grandes surfaces spécialisées            variation des indicateurs et analyse
comprend les commerces spĂ©cialisĂ©s qui ne sont        ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle est proche
pas situés dans des centres commerciaux ou en           de la moyenne globale du parc tertiaire, toutes
pied d’immeubles. ils sont situĂ©s sur des sites in-     familles confondues. l’éclairage reprĂ©sente entre
dĂ©pendants ou des parcs d’activitĂ©s commerciales        25% et 50% des consommations de cette typolo-
tels que dĂ©finis par le cncc.                           gie avec une part d’environ 200 kWheP/mÂČ.an. les
cette typologie est composée de bùtiments à             consommations nécessaires au conditionnement
usage principal de commerces qui ne sont pas Ă           d’ambiance sont Ă©galement importantes dans ces
dominante alimentaire.                                  erP
la date de dĂ©pĂŽt de permis de construire est va-      ‱ L’indicateur de Performance Ă©nergĂ©tique
riable et la réglementation thermique applicable en     IntrinsÚque reflÚte le bùti présentant une
dépend donc.                                            performance thermique faible tandis que les
                                                        Ă©quipements de cvc sont performants, mais
Caractéristiques principales
                                                        surabondants
‱ Les grandes surfaces spĂ©cialisĂ©es prĂ©sentent
                                                      ‱ L’indicateur de Changement Climatique corres-
  généralement une performance intrinsÚque
                                                        pond Ă  la moyenne
  faible, le bùti étant moyennement isolé
‱ Les contraintes de renouvellement d’air Ă©tant
  importantes dans les erP, les Ă©quipements de
  cvc sont performants et souvent surdimensionnés
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




FOCUS 2012 FAMILLE LOGISTIQUE
                          Indicateurs OID 2012 famille logistique
                          la famille logistique est composée de bùtiments à                                           Caractéristiques principales
                          usage principal d’entrepîts et de plateformes logis-                                        ‱ Bñtiments de grandes dimensions abritant des
                          tiques au sens de la définition du setra16. ces bùti-                                         activités de tri et de stockage. ils se caractérisent
                          ments, qui appartiennent aux 5 typologies définies par                                        par des grandes hauteurs sous-plafond, un
                          l’orie17, ont Ă©tĂ© regroupĂ©s au sein d’une unique typo-                                        bĂąti prĂ©fabriquĂ© simple et l’application de
                          logie en 2012. les entrepÎts frigorifiques et les pro-                                        rÚgles icPe liées aux activités abritées souvent
                          cess spécifiques de tri et de stockage ont été exclus                                         plus contraignantes que les réglementations
                          du périmÚtre pour des questions de pertinence. cette                                          thermiques
                          famille n’inclut pas les locaux d’activitĂ© qui prĂ©sentent
                          des consommations nettement supĂ©rieures.                                                    ‱ MalgrĂ© une performance intrinsĂšque faible,
                                                                                                                        les bĂątiments de logistique possĂšdent de faibles
                          les centres de logistique représentent une surface                                            besoins thermiques et informatiques, voire aucun
                          de plus de 40 millions de mÚtres carrés en 2012 en                                            besoin en climatisation et en informatique. leurs
                          france.                                                                                       consommations réelles sont donc faibles
                          selon le setra, plus de 75% des entrepĂŽts logistiques
                                                                                                                      variation des indicateurs et analyse
                          ont été construits aprÚs aprÚs 1990, soit 40 % entre
                          1990 et 2000, et plus de 35% aprĂšs 2000.                                                    ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle, dĂ»e
                                                                                                                        en moyenne Ă  plus de 80% Ă  l’éclairage et au
                          enfin, il faut noter que les bĂątiments logistiques
                                                                                                                        chauffage, est trÚs inférieure aux autres familles
                          chauffés à moins de 12°c ne sont soumis à aucune
                          rĂ©glementation thermique, quelle que soit leur date                                         ‱ Les bĂątiments de logistique prĂ©sentent gĂ©nĂ©rale-
                          de construction.                                                                              ment une performance intrinsĂšque faible




                          Indicateurs OID 2012 par typologie
                          Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2SU.an
             lOGistiQue       163

                          0                 50               100            150             200                 250          300             350        400             450        500
                          REFERENCE GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1


                          Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100
             lOGistiQue       39

                          0          5      10      15       20     25       30        35    40      45         50      55   60    65        70    75   80         85   90    95   100
                          REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une échelle de 0 à 100

                          Coût Financier - e Ht/m2SU.an
             lOGistiQue       9,1

                          0                              5                        10                            15                      20                    25                   30
                          REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ


                          Changement Climatique - kgCO2e/m2SU.an
             lOGistiQue       14,8

                          0                 5                10             15               20                 25           30              35         40              45         50
                          REFERENCES GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3




                          16
                               SETRA : Services d’Études sur les Transports, les Routes et leurs AmĂ©nagements
                          17
                               Observatoire RĂ©gional de l’Immobilier d’Entreprise
IMMOBILIER DURABLE : PERSPECTIVES
                      rĂ©glementation : « quelques points Ă  retenir pour l’annĂ©e 2012 »
                      ‱ Du « Plan BĂątiment Grenelle » au « Plan BĂąti-            ‱ Un nouveau DPE pour les centres commerciaux,
                        ment Durable » : Philippe Pelletier a Ă©tĂ© reconduit        inspirĂ© des recommandations de l’ePra
                        pour les 5 prochaines annĂ©es                             ‱ La mise en application progressive, pour les
                      ‱ CĂ©cile Duflot et Philippe Pelletier ont annoncĂ©            baux de plus de 2 000 mÂČ, du dĂ©cret sur l’An-
                        le 20 novembre 2012 la publication prochaine du            nexe Environnementale faisant suite Ă  la publi-
                        décret reprenant les mesures du « rapport gau-             cation du décret le 30 décembre 2011
                        chot » relatif Ă  l’obligation de travaux d’efficacitĂ©    ‱ L’obligation de tenue d’un registre chronolo-
                        énergétique dans les bùtiments tertiaires                  gique des déchets sortants suite à la réglemen-
                      ‱ Suite Ă  la directive europĂ©enne sur l’EfficacitĂ©           tation du 29 fĂ©vrier 2012
                        ÉnergĂ©tique, les organisations publiques de              ‱ La mise en application de l’article 225 relatif
                        chaque Ă©tat membre devront rĂ©nover 3% de                   Ă  l’obligation de reporting extra-financier pour
                        leurs surfaces par an à compter de 2014                    les entreprises cotées et les non cotées de plus de
                      ‱ Un DPE refondu pour les bĂątiments tertiaires :             500 salariĂ©s et rĂ©alisant un chiffre d’affaires annuel
                        changement d’étiquette et de surface de rĂ©fĂ©rence          du plus de 100 millions d’euros
                        (Ă  compter du 1er janvier 2013)



                      un an aprĂšs la publication du dĂ©cret sur l’Annexe Environnementale
                      les enseignements de la cartographie Ă©nergĂ©tique           place un mode opĂ©ratoire sous forme d’options
                      d’un parc tertiaire* ont mis en Ă©vidence l’impact          intĂ©grant un nombre de rĂ©unions variable en fonc-
                      important de l’utilisation et de l’exploitation des        tion de la sensibilitĂ© environnementale du preneur,
                      Ă©quipements sur la performance Ă©nergĂ©tique des             ainsi que la mise Ă  disposition de guides d’utilisa-
                      bñtiments tertiaires.                                      tion et d’exploitation.
                      cet enseignement, considĂ©rĂ© aujourd’hui par                Plus d’une centaine de baux seront concernĂ©s
                      l’ensemble des acteurs de la gestion Ă©nergĂ©tique           par la mise en place de l’annexe. une dizaine de
GĂ©rard                comme l’un des axes importants de rĂ©flexion, lĂ©gi-         nouveaux baux et de renouvellements en ont dĂ©jĂ 
DeGLI eSPOStI         time en mĂȘme temps qu’elle lui « donne du poids » la       fait l’objet.
directeur
de la Planification
                      mise en place par le lĂ©gislateur de l’annexe environ-      les premiers retours sur l’engagement des preneurs
travaux               nementale au bail.                                         rĂ©vĂšlent une rĂ©elle volontĂ© d’investissement
et du développement
durable               l’obligation de rĂ©aliser, pour les baux de plus de         dans une dĂ©marche vertueuse. Pour certains le
la française rem      2 000 mÂČ, un bilan de la performance et d’élaborer         « basculement » vers une certification en
                      un plan d’actions induit de fait le recours Ă  la           exploitation est mĂȘme envisagĂ© comme une option
                      mesure.                                                    « plus » Ă  l’annexe.
                      si les écarts constatés sur un actif immobilier            il est bien-sûr trop tÎt pour conclure sur les effets
                      permettront de juger de la capacité des acteurs à          quantitatifs et qualitatifs de mise en oeuvre de cette
                      faire les efforts nécessaires, les résultats enregistrés   réglementation.
                      n’auront de sens qu’analysĂ©s et comparĂ©s Ă  des             les premiers rĂ©sultats produits dans les mois qui
                      valeurs cibles.                                            suivront la date butoir de la mise en oeuvre** de
                      l’intĂ©rĂȘt de l’Observatoire de l’Immobilier Durable        cette annexe, se traduiront sans doute par des
                      prend dĂšs lors tout son sens puisqu’il permettra au        Ă©volutions que le benchmark de l’observatoire ne
                      bailleur d’apprĂ©cier les effets du plan en comparant       manquera certainement pas de mettre en Ă©vidence.
                      les rĂ©sultats aux valeurs moyennes arrĂȘtĂ©es par le         celui-ci prendra alors toute sa place et toute sa
                      benchmark.                                                 légitimité, comme outil de suivi permettant à fortiori
                      Pour remplir les obligations rĂ©glementaires d’infor-       de vĂ©rifier le bien-fondĂ© des mesures prises dans le
                      mation, de rĂ©alisation de bilan et d’élaboration de        cadre de la loi ene.
                      plans d’amĂ©lioration, la Française REm a mis en
                                                                                 *Ă©ditĂ© en collaboration avec l’ADEME en dĂ©cembre 2011
                                                                                 **fixée réglementairement au 13 juillet 2013
Baromùtre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale
des BĂątiments tertiaires / 2012




                         Le bĂątiment durable en 2013 :
                         perspectives européennes
                         l’évĂ©nement europĂ©en de l’annĂ©e a sans conteste            ‱ La stratĂ©gie europĂ©enne pour l’adaptation
                         Ă©tĂ© l’adoption de la directive sur l’EfficacitĂ©              au changement climatique - ce texte visera Ă 
                         Ă©nergĂ©tique publiĂ©e au Journal officiel de l’ue du 14        dĂ©velopper les capacitĂ©s des Ă©tats membres et
                         novembre. dans le fameux « 3x20 », il manquait un            des régions à faire face au changement climatique,
                         mĂ©canisme contraignant pour les 20% d’efficacitĂ©           ‱ Le nouveau cadre relatif au climat et Ă 
                         Ă©nergĂ©tique.                                                 l’énergie jusqu’en 2030 - ce texte a pour
                         mĂȘme si le texte a Ă©tĂ© revu au rabais, notamment             objectif de contribuer Ă  atteindre l’objectif de
CĂ©dric BOreL             sur les exigences envers les pouvoirs publiques              80-95% de rĂ©duction de ges d’ici 2050 tout en
directeur de l’ifPeB     « propriĂ©taire », cette directive aura pour effet,           fournissant une perspective Ă  long terme pour les
                         entre autres, de faciliter le passage de contrats            investissements,
                         de Performance ÉnergĂ©tique (cPe), de rendre                ‱ La rĂ©vision de la politique et de la lĂ©gislation
                         europĂ©en le mĂ©canisme des certificats d’économie             dans le domaine des dĂ©chets - cette initiative
                         d’énergie (pour lesquels la france fait figure de            passera en revue les objectifs clĂ©s de la lĂ©gislation
                         pionnier) en obligeant les Ă©nergĂ©ticiens europĂ©ens           de l’ue et procĂ©dera Ă  une Ă©valuation des directives
                         Ă  des actions d’économies d’énergie Ă  concurrence            afin notamment de renforcer leur cohĂ©rence.
                         de 1,5% de leur chiffre d’affaires. le texte comporte
                         Ă©galement de nombreuses dispositions sur la                À noter Ă©galement, dans l’objectif « l’europe en
                         commande publique.                                         tant qu’acteur mondial », la commission prĂ©voit une
                                                                                    position de l’uE sur le suivi de Rio+20, y compris
                         les Ă©tats membres devront transposer la nouvelle           sur l’établissement d’objectifs de dĂ©veloppement
                         directive dans leur droit national avant le 5 juin 2014.   durable. elle prépare actuellement ce texte par une
                         que nous prépare la commission pour 2013 ?                 consultation publique qui se clÎturera le 15 janvier
                         le programme de travail publié récemment pour              2013.
                         l’annĂ©e qui vient permet de lire plusieurs Ă©chĂ©ances       Bonne nouvelle : rappelons qu’avec 18% de
                         pour le bĂątiment. il sera impactĂ© par l’objectif global    rĂ©duction de ses ges entre 1990 et 2010, l’ue est
                         « d’optimiser l’utilisation de l’énergie, des ressources   en bonne voie pour atteindre les objectifs de Kyoto
                         et de l’environnement grñce à des politiques de            (20% en 2020).
                         croissance durable qui permettront de répondre aux
                         besoins en Ă©nergie, de faire face aux changements          enfin, toujours pas d’ecolaBel Bureau en vue
                         climatiques et d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air et la       malgrĂ© les tentatives de la commission: un label
                         gestion des déchets ». cela devrait se traduire par        a minima, non progressif et sur une exigence de
                         la publication de trois textes clés en 2013 pour le        moyens plutÎt que de résultat est actuellement
                         bùtiment :                                                 rejeté par une partie du secteur.
Oid barometre 2012
Oid barometre 2012
Oid barometre 2012
Oid barometre 2012

Mais conteĂșdo relacionado

Destaque

Programme secours populaire
Programme secours populaireProgramme secours populaire
Programme secours populaire
evanim
 
Rapport 2013 cdsp des yvelines 78
Rapport 2013 cdsp des yvelines 78Rapport 2013 cdsp des yvelines 78
Rapport 2013 cdsp des yvelines 78
CCDH75
 
Proposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affaires
Proposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affairesProposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affaires
Proposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affaires
droiteindustrielle
 
Utilisabilité : Design of everyday things
Utilisabilité : Design of everyday thingsUtilisabilité : Design of everyday things
Utilisabilité : Design of everyday things
blobule
 
Aide memoire onusida
Aide memoire onusidaAide memoire onusida
Aide memoire onusida
Zoely Mamizaka
 
Programme Scours Populaire
Programme Scours PopulaireProgramme Scours Populaire
Programme Scours Populaire
evanim
 
14 rapport activité cdsp 2011
14 rapport activité cdsp 201114 rapport activité cdsp 2011
14 rapport activité cdsp 2011
CCDH75
 

Destaque (18)

SMS and Mobile Web Sites
SMS and Mobile Web SitesSMS and Mobile Web Sites
SMS and Mobile Web Sites
 
Voyage d'Ă©tudes EBSI 2016
Voyage d'Ă©tudes EBSI 2016Voyage d'Ă©tudes EBSI 2016
Voyage d'Ă©tudes EBSI 2016
 
100 euros
100 euros100 euros
100 euros
 
Programme secours populaire
Programme secours populaireProgramme secours populaire
Programme secours populaire
 
Botanoo francia
Botanoo franciaBotanoo francia
Botanoo francia
 
Rapport 2013 cdsp des yvelines 78
Rapport 2013 cdsp des yvelines 78Rapport 2013 cdsp des yvelines 78
Rapport 2013 cdsp des yvelines 78
 
Questions
QuestionsQuestions
Questions
 
BĂ©atrice de Reynal, Nutritionniste et Administrateur de la Fondation Louis Bo...
BĂ©atrice de Reynal, Nutritionniste et Administrateur de la Fondation Louis Bo...BĂ©atrice de Reynal, Nutritionniste et Administrateur de la Fondation Louis Bo...
BĂ©atrice de Reynal, Nutritionniste et Administrateur de la Fondation Louis Bo...
 
Arquitecturaromana
ArquitecturaromanaArquitecturaromana
Arquitecturaromana
 
Retour sur la mission humanitaire Chitkarah 18 26 Avril 2015
Retour sur la mission humanitaire Chitkarah 18 26 Avril 2015Retour sur la mission humanitaire Chitkarah 18 26 Avril 2015
Retour sur la mission humanitaire Chitkarah 18 26 Avril 2015
 
La magie de noel(Bérets Français)
La magie  de noel(Bérets Français)La magie  de noel(Bérets Français)
La magie de noel(Bérets Français)
 
Proposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affaires
Proposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affairesProposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affaires
Proposition de loi visant Ă  sanctionner la violation du secret des affaires
 
Utilisabilité : Design of everyday things
Utilisabilité : Design of everyday thingsUtilisabilité : Design of everyday things
Utilisabilité : Design of everyday things
 
Aide memoire onusida
Aide memoire onusidaAide memoire onusida
Aide memoire onusida
 
Bicentenario 2010
Bicentenario 2010Bicentenario 2010
Bicentenario 2010
 
Programme Scours Populaire
Programme Scours PopulaireProgramme Scours Populaire
Programme Scours Populaire
 
Conférence débat e-reputation - nicolas sosnowiez
Conférence débat   e-reputation - nicolas sosnowiezConférence débat   e-reputation - nicolas sosnowiez
Conférence débat e-reputation - nicolas sosnowiez
 
14 rapport activité cdsp 2011
14 rapport activité cdsp 201114 rapport activité cdsp 2011
14 rapport activité cdsp 2011
 

Semelhante a Oid barometre 2012

Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"
Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"
Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"
EnjeuEnergiePositive
 
Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...
Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...
Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...
Paris Region Lab
 
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRC
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRCLe Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRC
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRC
World Forum Lille
 
Isabelle PréVost Conseil RéGional Aquitaine
Isabelle PréVost   Conseil RéGional AquitaineIsabelle PréVost   Conseil RéGional Aquitaine
Isabelle PréVost Conseil RéGional Aquitaine
MONA
 
Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...
Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...
Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...
ponencias2011
 
Feuille de route REB
Feuille de route REBFeuille de route REB
Feuille de route REB
Benjamin TaĂŻs
 

Semelhante a Oid barometre 2012 (20)

Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"
Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"
Livre Blanc du GIE "Enjeu Energie Positive"
 
Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...
Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...
Efficacité Energétique 2e édition - Solutions de suivi des consommations et r...
 
BaromÚtre 2018 de la performance énergétique et environnementale des bùtiment...
BaromÚtre 2018 de la performance énergétique et environnementale des bùtiment...BaromÚtre 2018 de la performance énergétique et environnementale des bùtiment...
BaromÚtre 2018 de la performance énergétique et environnementale des bùtiment...
 
Le modÚle SEC d analyse en cout global energétique
Le modÚle SEC d analyse en cout global energétiqueLe modÚle SEC d analyse en cout global energétique
Le modÚle SEC d analyse en cout global energétique
 
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRC
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRCLe Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRC
Le Reporting Intégré - Conférence World Forum Lille Institute et IIRC
 
Diagnostic de développement durable
Diagnostic de développement durableDiagnostic de développement durable
Diagnostic de développement durable
 
Dossier de presse projet A2E Alpes Efficacité Energétique
Dossier de presse projet A2E Alpes Efficacité EnergétiqueDossier de presse projet A2E Alpes Efficacité Energétique
Dossier de presse projet A2E Alpes Efficacité Energétique
 
Pour un développement durable
Pour un développement durablePour un développement durable
Pour un développement durable
 
Isabelle PréVost Conseil RéGional Aquitaine
Isabelle PréVost   Conseil RéGional AquitaineIsabelle PréVost   Conseil RéGional Aquitaine
Isabelle PréVost Conseil RéGional Aquitaine
 
Plan Piscines & Ă©nergies renouvelables
Plan Piscines & Ă©nergies renouvelablesPlan Piscines & Ă©nergies renouvelables
Plan Piscines & Ă©nergies renouvelables
 
Diapo Ademe Prés° RE2020 2018.pdf
Diapo Ademe Prés° RE2020 2018.pdfDiapo Ademe Prés° RE2020 2018.pdf
Diapo Ademe Prés° RE2020 2018.pdf
 
2015.04.aa p ecologie industrielle
2015.04.aa p ecologie industrielle2015.04.aa p ecologie industrielle
2015.04.aa p ecologie industrielle
 
Présentation intervenants - Atelier &quot;les métiers de l&rsquo;économie ver...
Présentation intervenants - Atelier &quot;les métiers de l&rsquo;économie ver...Présentation intervenants - Atelier &quot;les métiers de l&rsquo;économie ver...
Présentation intervenants - Atelier &quot;les métiers de l&rsquo;économie ver...
 
Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...
Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...
Antoine bruguerolle - Le Secteur Sauvegardé outil de protection fondateur du ...
 
Ci re pat iufm final final
Ci re pat iufm final finalCi re pat iufm final final
Ci re pat iufm final final
 
Lateral Thinking Factory consulting 2016
Lateral Thinking Factory consulting 2016Lateral Thinking Factory consulting 2016
Lateral Thinking Factory consulting 2016
 
Key green indicators environmental performance 2012
Key green indicators environmental performance  2012Key green indicators environmental performance  2012
Key green indicators environmental performance 2012
 
Doc greenit hd
Doc greenit hdDoc greenit hd
Doc greenit hd
 
Appel Ă  projets BĂątiments No Watt de la RĂ©gion Occitanie
Appel Ă  projets BĂątiments No Watt de la RĂ©gion OccitanieAppel Ă  projets BĂątiments No Watt de la RĂ©gion Occitanie
Appel Ă  projets BĂątiments No Watt de la RĂ©gion Occitanie
 
Feuille de route REB
Feuille de route REBFeuille de route REB
Feuille de route REB
 

Oid barometre 2012

  • 1. OID - ObservatOire de l’immObilier durable - 2012
  • 2. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 Pour sa premiĂšre publication, l’observatoire de l’immobilier durable prĂ©sente des indicateurs statistiques reprĂ©sentatifs du patrimoine tertiaire en france, reposant sur un panel de plus de 5 millions de mĂštres carrĂ©s constituĂ© par l’ensemble de ses membres. les indicateurs sont calculĂ©s sur la base du rĂ©fĂ©rentiel 2012 de l’oid prĂ©sentĂ© dans ce rapport. ces indicateurs permettront, nous l’espĂ©rons, d’apprĂ©hender Ă  sa juste valeur la performance Ă©nergĂ©tique et environnementale du parc immobilier tertiaire français. LoĂŻs MOULAS PrĂ©sident de l’oid
  • 3. CHIFFRES CLÉS 2012 un panel de 800 bĂątiments tertiaires 5 un analyse sur plus de millions de mĂštres carrĂ©s un traitement en 3 familles 11 typologies de bĂątiments des statistiques sur 6 indicateurs Ă  PROPOS DE L’OBSERVATOIRE DE L’IMMOBILIER DURABLE L’Observatoire de l’Immobilier Durable est une association indĂ©pendante constituĂ©e d’acteurs privĂ©s et publics de l’immobilier tertiaire : - mettant en commun et de maniĂšre anonyme des donnĂ©es techniques de bĂątiments dont l’exploitation, selon une mĂ©thode uniforme, constitue des indicateurs statistiques reprĂ©sentatifs de la performance Ă©ner- gĂ©tique du parc français - permettant Ă  chacun de mesurer la performance d’un bĂątiment par rapport Ă  l’échantillon analysĂ©, d’apprĂ©cier l’impact de l’utilisateur sur sa consommation moyenne, et d’évaluer son potentiel d’amĂ©lioration L’Observatoire de l’Immobilier Durable permet ainsi d’optimiser les investissements liĂ©s Ă  la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique tout en rĂ©pondant aux exigences rĂ©glementaires.
  • 4. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 ĂȘTRE MEMBRE DE L’OID L’OID regroupe des acteurs importants de Être membre de l’OID : l’immobilier tertiaire, privĂ©s et publics, intervenant c’est profiter d’une base de donnĂ©es indĂ©pen- sur un patrimoine situĂ© pour l’essentiel en france. dante pour pouvoir situer ses bĂątiments par rapport L’OID analyse en 2012 plus de 5 millions de mĂštres Ă  des valeurs cibles carrĂ©s de bĂątiments tertiaires. c’est amĂ©liorer Ă  partir des rĂ©sultats enregistrĂ©s pour chaque bĂątiment, la qualitĂ© de son reporting environnemental c’est contribuer Ă  la transparence de la performance environnementale de l’immobilier tertiaire en france c’est dĂ©velopper des partenariats et des rĂ©seaux c’est communiquer sur les actions mises en Ɠuvre dans le cadre d’une gestion « vertueuse » de son patrimoine Les membres sont organisĂ©s en 7 collĂšges Contributeurs Experts collĂšge 1 : grands utilisateurs collĂšge 5 : conseils immobiliers collĂšge 2 : grands comptes publics collĂšge 6 : Professions immobiliĂšres collĂšge 3 : Bailleurs privĂ©s / sociĂ©tĂ©s de gestion Institutionnels collĂšge 4 : Bailleurs privĂ©s / PropriĂ©taires collĂšge 7 : organisations professionnelles MEMBRES
  • 5. SOMMAIRE Édito 6 introduction 7 indicateurs oid 2012 9 focus consommation Ă©nergĂ©tique rĂ©elle 10 focus bureaux 11 focus commerces 17 focus logistique 22 immobilier durable : perspectives 23 glossaire 26
  • 6. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 ÉDITO À l’heure oĂč s’organise la rĂ©novation aprĂšs avoir soutenu la crĂ©ation de Ă©nergĂ©tique du parc tertiaire public et l’observatoire de l’immobilier durable privĂ© jusqu’à 2020, l’observatoire de et le dynamisme de ses membres, le l’immobilier durable nous propose ici les Plan BĂątiment durable se rĂ©jouit de premiers indicateurs de son baromĂštre. la publication de ce 1er baromĂštre et cette photographie de l’état Ă©nergĂ©tique encourage les professionnels Ă  rejoindre d’un Ă©chantillon de plus de 5 millions cette action collective et efficace en de mĂštres carrĂ©s constitue un outil faveur de la transition Ă©nergĂ©tique indispensable au service de l’action : des immeubles tertiaires. ensemble, rĂ©nover, amĂ©liorer et favoriser la gestion mesurons le chemin parcouru ! les d’actifs tertiaires plus sobres en Ă©nergie. objectifs de rĂ©duction de -38% Ă  l’horizon 2020 sont Ă  notre portĂ©e. les travaux de cet observatoire sont es- sentiels : ils permettront de suivre, Ă  dif- fĂ©rentes Ă©chelles, l’évolution de la perfor- mance Ă©nergĂ©tique des actifs tertiaires, l’impact des travaux de rĂ©novation, des actions de gestion et d’exploitation qui auront Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. cet outil permettra aussi d’éclairer les acteurs de l’immobi- lier sur les choix Ă  opĂ©rer, la soutenabilitĂ© Ă©conomique des travaux et des actions. il rend compte de dĂ©marches exem- plaires et de la motivation de ceux qui les portent. JĂ©rĂŽme GAtIer directeur du Plan BĂątiment durable 6
  • 7. InTRODUCTIOn La mĂ©thodologie : « s’appuyer sur le reporting des membres » la constitution de la base de donnĂ©es de l’oid 2 - le gestionnaire aprĂšs analyse Ă©met un avis sur repose sur une mĂ©thode fiable dĂ©roulĂ©e en trois leur recevabilitĂ© et intĂšgre in fine les donnĂ©es Ă  la Ă©tapes : base. 1 - les membres adressent annuellement au ges- 3 - le gestionnaire remet alors Ă  chaque membre tionnaire de la base de donnĂ©es une fiche d’infor- une fiche par bĂątiment ainsi qu’un rapport consoli- mations ciblĂ©es sur leurs bĂątiments. dant l’ensemble du parc analysĂ©. FIChE IntĂ©gRAtIOn Ă©mIssIOn AnALysE tRAnsmIssIOn REvuE ADhĂ©sIOn OID InFORmAtIquE Ă  LA bAsE D’un RAPPORt CRItIquE DEs DOnnĂ©Es tEChnIquE PAtRImOInE DE DOnnĂ©Es DE bEnChmARk le membre de l’Oid le gestionnaire de la base de donnĂ©es Les indicateurs : « optimiser la comparabilitĂ© » en 2012, l’oid analyse 6 indicateurs - obtenus Ă  partir de donnĂ©es arrĂȘtĂ©es au 31/12/2011 - qui sont : ‱ La Consommation EnergĂ©tique RĂ©elle tous ‱ L’Eau consommĂ©e exprimĂ©e en mĂštres cubes par usages exprimĂ©e en Ă©nergie primaire par mĂštre mĂštre carrĂ© et par an carrĂ© et par an ‱ Les DĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©s exprimĂ©s en kilos par mĂštre ‱ La Performance EnergĂ©tique IntrinsĂšque expri- carrĂ© et par an mĂ©e par la note carbonscreen©1 de 0 Ă  100 Les indicateurs et les unitĂ©s utilisĂ©s par l’OID ‱ Le CoĂ»t Financier de l’énergie et de l’eau exprimĂ© suivent les recommandations de l’EPRA2 issues en € hors tva par mĂštre carrĂ© et par an du travail de synthĂšse rĂ©alisĂ© au niveau europĂ©en sur les indicateurs proposĂ©s par le gri cress3. ‱ l’indicateur de Changement Climatique exprimĂ© en kgco2e par mĂštre carrĂ© et par an, correspondant les indicateurs sont exprimĂ©s en ratios de surface aux Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (ges) dĂ»es selon les unitĂ©s mĂ©triques conformes aux aux consommations Ă©nergĂ©tiques du bĂątiment dispositions rĂ©glementaires françaises4. Les unitĂ©s des indicateurs peuvent varier en fonction des typologies, notamment pour les centres commerciaux. Le pĂ©rimĂštre de calcul et les unitĂ©s utilisĂ©s sont notifiĂ©s en annexe de ce rapport. ConformĂ©ment aux recommandations de l’EPRA5, pour une mĂȘme typologie ou une mĂȘme famille de bĂątiments, les indicateurs sont la somme des flux (kWh, Kg, m3
) divisĂ©e par la somme des surfaces. 1 La note CarbonScreen© est un indicateur de performance dĂ©veloppĂ© et utilisĂ© par des acteurs de rĂ©fĂ©rence de l’immobilier d’entreprise 2 Source : EPRA Best Practices Recommendations on Sustainability Reporting 3 Source : The Global Reporting Initiative’s Construction and Real Estate Sector Supplement 4 Source : ArrĂȘtĂ© du 18 avril 2012 pour les centres commerciaux et arrĂȘtĂ© du 15 septembre 2006 pour les autres typologies
  • 8. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 Le pĂ©rimĂštre 2012 : « Ă©tablir des typologies par leviers d’amĂ©lioration » en 2012, le groupe de travail « BaromĂštre 2012 » bailleur) et ceux des utilisateurs des bĂątiments de l’oid a retenu 11 typologies de bĂątiments, reprĂ©- (pĂ©rimĂštre preneur), qui sont calculĂ©s par des sentatives du marchĂ©. mĂ©thodes rĂ©glementaires diffĂ©rentes et donc non comparables. le pĂ©rimĂštre preneur est lui- chaque typologie d’actif prĂ©sente des spĂ©cificitĂ©s mĂȘme classĂ© par typologie d’activitĂ© commerciale dont il est indispensable de tenir compte lors de la conformĂ©ment Ă  la nomenclature de l’insee7 prĂ©sentation d’indicateurs : (surface alimentaire ou spĂ©cialisĂ©e) ‱ La famille bureaux est dĂ©composĂ©e par annĂ©e les typologies telles que les ePHad8, Ă©quipements de construction publics ou locaux d’activitĂ© n’ont pas Ă©tĂ© retenues ‱ La famille Commerces a Ă©tĂ© dĂ©composĂ©e cette annĂ©e. en 2 catĂ©gories afin de bien diffĂ©rencier les indicateurs des centres commerciaux6 (pĂ©rimĂštre buREAuX COmmERCEs LOgIstIquE PĂ©rimĂštre bailleur PĂ©rimĂštre preneur bureaux Haussmaniens Centres commerciaux Petits commerces logistique bureaux <1970 Grandes surfaces alimentaires bureaux annĂ©es 1980 Grandes surfaces spĂ©cialisĂ©es bureaux annĂ©es 1990 bureaux annĂ©es 2000 bureaux annĂ©es 2005 La base de donnĂ©es : « ĂȘtre reprĂ©sentatif du patrimoine tertiaire immobilier en France » La base de donnĂ©es de l’OID est constituĂ©e d’un ‱ GĂ©nĂ©ralement, un indicateur statistique devient panel de plus de 5 millions de mĂštres carrĂ©s, soit robuste Ă  partir d’un Ă©chantillon de plus de 30 plus de 800 bĂątiments tertiaires reprĂ©sentatifs du bĂątiments mesurĂ©s selon le rĂ©fĂ©rentiel de l’oid parc immobilier tertiaire en france. ‱ Seuls les indicateurs statistiques avec une la comparabilitĂ© des indicateurs et leur robustesse note de comparabilitĂ© de 100% sont prĂ©sentĂ©s sont mesurĂ©es par une note spĂ©cifique9. dans ce rapport 3% 14% 7% 24% 17% 39% 18% 31% 8 73% 37% 37% bureaux logistique 0 / 2 000 m2 5 000 / 10 000 m2 Paris rĂ©gions Commerces autres 2 000 / 5 000 m2 > 10 000 m2 ile-de-France 6 Source : arrĂȘtĂ© du 18 avril 2012 relatif au pĂ©rimĂštre Ă  prendre en compte pour un centre commercial 7 http://www.insee.fr/fr/methodes 8 EšPHAD : Etablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes 9 La note de comparabilitĂ© est dĂ©finie en annexe de ce rapport
  • 9. InDICATEURS OID 2012 Les 6 indicateurs OID 2012 de la famille bureaux La gĂ©nĂ©ralisation de l’annexe environnementale, prĂ©sentent une comparabilitĂ© de 100%. Pour les et l’exploitation des pratiques de reporting extra familles commerces et logistique, le reporting sur financier permettront Ă  l’oid dans les annĂ©es Ă  les quantitatifs de dĂ©chets ne permet pas, en 2012, venir, de prĂ©senter pour toutes les familles et leurs de proposer d’indicateurs fiables et comparables Ă  typologies les indicateurs eau et dĂ©chets. 100%. Indicateurs statistiques 2012 de l’OID pour la famille bureaux CONsOmmatiON rÉelle 470 kWheP/m2SU.an PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue 48 sur 100 COÛt FiNaNCier 18,5 e Ht/m2SU.an CHaNGemeNt ClimatiQue 25,4 kgCO2e/m2SU.an eau 0,455 m3/m2SU.an dÉCHet 7 kg/m2SU.an Indicateurs statistiques 2012 de l’OID pour la famille commerces PĂ©rimĂštre bailleur CONsOmmatiON rÉelle 191 kWheP/m2GLA+Sth.an PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue 44 sur 100 COÛt FiNaNCier 9,1 e Ht/m2GLA+Sth.an CHaNGemeNt ClimatiQue 10,9 kgCO2e/m2GLA+Sth.an eau nc m3/m2GLA+Sth.an dÉCHet nc kg/m2GLA+Sth.an PĂ©rimĂštre preneur CONsOmmatiON rÉelle 537 kWheP/m2SU.an PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue 45 sur 100 COÛt FiNaNCier 19,1 e Ht/m2SU.an CHaNGemeNt ClimatiQue 32,7 kgCO2e/m2SU.an eau 0,355 m3/m2SU.an dÉCHet nc kg/m2SU.an Indicateurs statistiques 2012 de l’OID pour la famille logistique CONsOmmatiON rÉelle 163 kWheP/m2SU.an PerFOrmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue 39 sur 100 COÛt FiNaNCier 9,1 e Ht/m2SU.an CHaNGemeNt ClimatiQue 14,8 kgCO2e/m2SU.an eau 0,245 m3/m2SU.an dÉCHet nc kg/m2SU.an 9
  • 10. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 FOCUS 2012 SUR LA COnSOMMATIOn ÉnERGÉTIQUE RÉELLE rĂ©partition 2012 des bĂątiments sur l’étiquette Ă©nergie de l’échelle DPe pour la famille bureaux bĂątiment Ă©conome A dPe pour les bĂątiments Ă  usage 51 Ă  110 B de bureaux 111 Ă  210 C 4,2% 211 Ă  350 D 22,5% 351 Ă  540 e 53,5% 541 Ă  750 F 15,5% > 750 G 4,2% bĂątiment Ă©nergivore kWheP/m 2 .an su en nombre rĂ©partition 2012 des bĂątiments sur l’étiquette Ă©nergie de l’échelle DPe pour la famille commerces PĂ©rimĂštre bailleur bĂątiment Ă©conome 80 A dPe pour les centres 81 Ă  120 B 17,6% commerciaux 121 Ă  180 C 29,4% 181 Ă  230 D 23,5% 231 Ă  330 e 23,5% 331 Ă  450 F 2,9% > 450 G 2,9% bĂątiment Ă©nergivore kWheP/m2Gla+sth.an en nombre PĂ©rimĂštre preneur bĂątiment Ă©conome 30 A dPe pour les autres bĂątiments 31 Ă  90 B tertiaires 91 Ă  170 C 5,1% 171 Ă  270 D 10,3% 271 Ă  380 e 10,3% 381 Ă  510 F 25,6% > 510 G 48,7% bĂątiment Ă©nergivore kWheP/m2su.an en nombre rĂ©partition 2012 des bĂątiments sur l’étiquette Ă©nergie de l’échelle DPe pour la famille logistique bĂątiment Ă©conome 30 A dPe pour les autres bĂątiments 31 Ă  90 B 18,5% tertiaires 91 Ă  170 C 29,6% 171 Ă  270 D 18,5% 271 Ă  380 e 25,9% 381 Ă  510 F 3,7% > 510 G 3,7% bĂątiment Ă©nergivore kWheP/m2su.an en nombre
  • 11. FOCUS 2012 FAMILLE BUREAUx Indicateurs OID 2012 pour la famille bureaux Les bureaux sont classĂ©s selon six typologies dĂ©terminĂ©es en fonction de leur date de construction. cette classification prend donc en compte les normes constructives ou la rĂ©glementation thermique en vigueur lors de leur rĂ©alisation. Indicateurs OID 2012 par typologie Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2SU.an BUreAUx 470 bureaux aNNÉes 2005 424 bureaux aNNÉes 2000 516 bureaux aNNÉes 1990 449 bureaux aNNÉes 1980 506 bureaux < 1970 516 bureaux HaussmaNieNs 434 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 REFERENCE OID et GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1 Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100 BUreAUx 48 bureaux aNNÉes 2005 76 bureaux aNNÉes 2000 61 bureaux aNNÉes 1990 47 bureaux aNNÉes 1980 42 bureaux < 1970 40 bureaux HaussmaNieNs 39 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une Ă©chelle de 0 Ă  100 CoĂ»t Financier - e Ht/m2SU.an BUreAUx 18,47 bureaux aNNÉes 2005 16,79 bureaux aNNÉes 2000 17,71 bureaux aNNÉes 1990 16,50 bureaux aNNÉes 1980 23,60 bureaux < 1970 19,39 bureaux HaussmaNieNs 20,21 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ Changement Climatique - kgCO2e/m2SU.an BUreAUx 25,40 bureaux aNNÉes 2005 17,70 bureaux aNNÉes 2000 22,20 bureaux aNNÉes 1990 20,40 bureaux aNNÉes 1980 29,10 bureaux < 1970 36,30 bureaux HaussmaNieNs 34,10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 REFERENCES OID et GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3 Variation des indicateurs et analyse ‱ En 2012, les trois principaux facteurs de variation des indicateurs de la famille bureaux sont : la qualitĂ© intrinsĂšque du bĂątiment, la part d’utilisation de l’électricitĂ© pour les besoins de chauffage et le systĂšme de gestion des Ă©quipements. ‱ Les flux d’eau et de dĂ©chets ne variant pas, leur analyse par typologie ne prĂ©sente peu ou pas d’intĂ©rĂȘt.
  • 12. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 Focus sur la Performance energĂ©tique IntrinsĂšque ‱ La performance Ă©nergĂ©tique d’un bĂątiment dĂ©pend de sa performance intrinsĂšque, de la performance de son utilisation et de la qualitĂ© de son exploitation ‱ Les rĂ©glementations thermiques successives ont permis de diminuer les consommations Ă©nergĂ©tiques rĂ©elles pour atteindre une moyenne sur les 5 usages principaux de l’ordre de 100 kWhEP/mÂČ.an sur une moyenne situĂ©e Ă  470 kWhEP/m2.an tous usages confondus Consommation Ă©nergĂ©tique rĂ©elle et performance Ă©nergĂ©tique intrinsĂšque Il est aujourd’hui communĂ©ment admis que la 900 CONsOmmatiON ÉNerGÉtiQue rÉelle kWheP/mÂČ.an performance Ă©nergĂ©tique intrinsĂšque d’un bĂąti- ment ne reflĂšte pas sa performance Ă©nergĂ©tique 800 BĂątiments Ă©nergivores -- 700 rĂ©elle. 600 l’abaque ci-contre montre l’évolution de la moyenne - des consommations rĂ©elles sur plus de 800 500 bĂątiments par rapport Ă  l’évolution de la performance 400 50% des bĂątiments intrinsĂšque Ă©valuĂ©e avec l’indicateur carbonscreen© 300 de 0 Ă  100. 200 BĂątiments Ă©conomes + ‱ 0 pour une « passoire » thermique ‱ 100 pour un bĂątiment Ă  Ă©nergie positive 100 ++ - La note Carbonscreen© 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 PerFrOmaNCe ÉNerGÉtiQue iNtriNsÈQue et la performance Ă©nergĂ©tique intrinsĂšque Il existe diffĂ©rents moyens pour calculer la performance intrinsĂšque - la simulation thermique Dynamique, le calcul rĂ©glementaire et la note Carbonscreen©,
 - qui ont toutes pour finalitĂ© la mesure du niveau de performance PERFORmAnCE Ă©nergĂ©tique d’un bĂątiment indĂ©pendamment de IntRInsĂšquE l’utilisation et de l’exploitation qui en sont faites. nOtE nOtE CvC nOtE AutREs Pour l’OID, le choix s’est portĂ© sur la EnvELOPPE note Carbonscreen© dans une logique bĂątI OuvRAnt ChAuFFAgE EAu ChAuDE sAnItAIRE d’harmonisation de la performance Ă©nergĂ©tique intrinsĂšque. la note carbonscreen© n’est pas muRs suD vEntILAtIOn Ă©CLAIRAgE mesurĂ©e en kWheP/mÂČ.an pour Ă©viter les risques de Ă©nERgIEs confusion, c’est un indicateur numĂ©rique Ă©tabli tOItuRE nORD CLImAtIsAtIOn REnOuvAbLEs sur une Ă©chelle de 0 Ă  100. les donnĂ©es prises CIRCuLAtIOns PLAnChER Est en compte visent le bĂąti et les Ă©quipements du vERtICALEs site. elles sont rĂ©cupĂ©rables dans tout inventaire OuEst technique rendu obligatoire par exemple par le Source - SINTEO 2011 dĂ©cret sur l’annexe environnementale. la note carbonscreen© prend en compte trois facteurs : le cycle de rĂ©novation, les Ă©volutions technologiques et la date de construction du bĂątiment.
  • 13. typologie « Bureaux Haussmanniens » La typologie bureaux haussmanniens est com- variation des indicateurs et analyse posĂ©e de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle est infĂ©- dont la date de construction est bien Ă©videmment rieure Ă  la moyenne, ce qui est principalement antĂ©rieure Ă  toute rĂ©glementation thermique. dĂ» au ratio Ă©nergie finale sur Ă©nergie primaire plu- les bureaux haussmanniens prĂ©sentent des tĂŽt favorable au gaz11. en effet, Ă  pĂ©rimĂštre Ă©qui- consommations supĂ©rieures Ă  la moyenne des valent en tout Ă©lectrique, la consommation ener- bureaux. on peut distinguer les bĂątiments ayant gĂ©tique rĂ©elle serait supĂ©rieure de 38%, soit 600 fait l’objet d’une rĂ©novation avant l’apparition de kWheP/mÂČ.an la rĂ©glementation thermique de 1988 du fait qu’ils ‱ L’indicateur de CoĂ»t Financier est supĂ©rieur Ă  la prĂ©sentent gĂ©nĂ©ralement un fort gisement d’écono- moyenne, consĂ©quence du coĂ»t plus important mies d’énergie10 . du kWh d’énergie fourni par le rĂ©seau urbain CaractĂ©ristiques principales ‱ un indicateur de Changement Climatique su- ‱ Les Ă©quipements de chauffage les plus frĂ©quem- pĂ©rieur de 37% Ă  la moyenne du fait des Ă©mis- ment utilisĂ©s, plus de 75%, sont des systĂšmes sions importantes de l’énergie fournie par les rĂ©- aux Ă©nergies fossiles (gaz, fuel) ou raccordĂ©s seaux urbains de vapeur et de gaz de ville. À titre sur le rĂ©seau urbain d’exemple, les Ă©missions de 1 kWhef de cPcu sont de 0,195 kgcoe pour 0,234 kgcoe pour 1 ‱ Bien que prĂ©sentant une performance intrinsĂšque kWhef de gaz12 et 0,084 kgcoe pour l’électricitĂ© faible, les bĂątiments haussmanniens, le plus souvent mitoyens et monolithes, ont de faibles dĂ©perditions thermiques typologie « Bureaux avant 1970 » La typologie bureaux avant 1970 est composĂ©e de variation des indicateurs et analyse bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, construits ‱ Les indicateurs de Consommation Ă©nergĂ©tique avant les annĂ©es 70. ils ne sont par consĂ©quent sou- RĂ©elle et de CoĂ»t Financier pour cette typologie mis Ă  aucune rĂ©glementation thermique. sont les plus Ă©levĂ©s de la famille bureaux. les la qualitĂ© de leur bĂąti est variable mais les Ă©qui- Ă©carts s’expliquent par la performance mĂ©diocre pements techniques sont gĂ©nĂ©ralement de bonne du bĂąti. À titre d’exemple, le cƓfficient moyen des qualitĂ© du fait de leur remplacement rĂ©cent en rai- dĂ©perditions thermiques13 d’un projet soumis Ă  la son d’une durĂ©e de vie limite atteinte. rt 2005 est de 0.64 et, de 1,55 en moyenne pour les bureaux des annĂ©es 1970 CaractĂ©ristiques principales ‱ La Performance Ă©nergĂ©tique IntrinsĂšque moyenne ‱ Les Ă©quipements ont souvent Ă©tĂ© remplacĂ©s est Ă©valuĂ©e Ă  40 sur l’échelle Carbonscreen©. ce rĂ©cemment, un des principaux leviers d’amĂ©lio- rĂ©sultat confirme les consĂ©quences de l’absence de ration rĂ©side donc dans la rĂ©novation du bĂąti toute rĂ©glementation thermique lors de la construc- ‱ L’énergie fossile gaz pour le chauffage est tion des bĂątiments de cette typologie. utilisĂ©e dans plus de 60% des bĂątiments ‱ L’indicateur de Changement Climatique est Ă©levĂ© en raison de la mauvaise qualitĂ© de l’enveloppe et de l’utilisation plus frĂ©quente de chaudiĂšres Ă  gaz 10 Les enseignements de la cartographie Ă©nergĂ©tique d’un parc tertiaire 11 Cf. Glossaire 12 ArrĂȘtĂ© du 11 octobre 2010 relatif au Diagnostic de Performance EnergĂ©tique 13 Ce coefficient est calculĂ© selon la mĂ©thode TH-C-E-ex, arrĂȘtĂ© du 13 juin 2008 relatif Ă  la performance Ă©nergĂ©tique des bĂątiments existants
  • 14. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 typologie « Bureaux annĂ©es 1980 » La typologie bureaux annĂ©es 1980 est compo- variation des indicateurs et analyse sĂ©e de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, ‱ Les indicateurs de Consommation Ă©nergĂ©tique construits dans les annĂ©es 80, et par consĂ©quent RĂ©elle et de Performance Ă©nergĂ©tique IntrinsĂšque soumis Ă  la rĂ©glementation thermique de 1976. s’amĂ©liorent de 2% et 5% par rapport Ă  ceux de la cette rĂ©glementation thermique privilĂ©giait plutĂŽt le typologie qui prĂ©cĂšde. les effets de la rĂ©glementa- traitement des dĂ©perditions thermiques, avec l’ap- tion thermique 76 ne se font pas encore totalement parition du cƓfficient g1, plutĂŽt que l’efficacitĂ© des ressentir Ă©quipements techniques*. ‱ L’indicateur de Changement Climatique chute CaractĂ©ristiques principales d’environ 20% tandis que l’indicateur de coĂ»t financier augmente de 20%, consĂ©quence directe ‱ Les bĂątiments non rĂ©novĂ©s se distinguent par de la plus grande utilisation de l’électricitĂ© pour les l’absence de systĂšmes de gestion de la cvc, besoins de chauffage favorisant ainsi les pics de surconsommations ‱ L’isolation est plus performante et l’utilisation du chauffage au gaz est en rĂ©gression par rapport Ă  la typologie des bureaux construits avant 70. en effet, plus de 60% des Ă©quipements de chauffage *Source : arrĂȘtĂ© du 12 mars 1976 relatif Ă  l’isolation thermique des bĂątiments sont Ă©lectriques autres que les bĂątiments d’habitation. La certification : un outil parmi d’autres pour une bonne exploitation environnementale Le 32 blanche : une prouesse architecturale et l’immeuble est parfaitement intĂ©grĂ© Ă  son environ- technique au service du dĂ©veloppement durable. nement aussi bien en termes de transports en com- les Ă©quipes de Property management de nexity ont mun grĂące Ă  une bonne desserte, qu’en termes de mis en place la dĂ©marche Hqe exploitationÂź au 32 biodiversitĂ© avec ses terrasses vĂ©gĂ©talisĂ©es et son Blanche pour valoriser les pratiques vertueuses et protocole d’entretien des espaces verts qui permet durables de cet immeuble emblĂ©matique. au biotope de s’y dĂ©velopper. l’approche a Ă©tĂ© riche et complĂšte dans les thĂ©ma- cette dĂ©marche est assortie d’un pilotage adaptĂ©, Lionel COULOS tiques traitĂ©es : mobilitĂ© et dĂ©placements, biodiver- avec des indicateurs et des objectifs prĂ©cis sur les directeur sĂ©curitĂ© sitĂ©, gestion de l’eau, gestion de l’énergie, confort et prestations. ils sont suivis par des procĂ©dures de environnement nexity santĂ© des utilisateurs
. contrĂŽles mensuels spĂ©cifiques avec l’appui d’une services immobiliers plateforme collaborative internet (fm’up). au 32 Blanche, sur les 14 cibles de la dĂ©marche Hqe exploitationÂź, 10 sont Performantes ou trĂšs cette certification est le fruit d’un parti architectural Performantes, grĂące notamment Ă  : exceptionnel et d’une dĂ©marche de gestion cohĂ©- rente, imaginative et volontariste. ‱ Une programmation de la tempĂ©rature en fonction de l’occupation des locaux ‱ La production de l’eau chaude du restaurant par panneaux solaires ‱ Un suivi fin des Ă©quipements en temps rĂ©el par un « energy manager » ‱ Des Ă©quipements hydro-Ă©conomes
  • 15. typologie « Bureaux annĂ©es 1990 » La typologie bureaux annĂ©es 1990 est composĂ©e variation des indicateurs et analyse de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, dont ‱ La diminution progressive des indicateurs de la construction a Ă©tĂ© soumise Ă  la rĂ©glementation Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle et de Per- thermique de 1988. formance IntrinsĂšque s’accĂ©lĂšrent et passent cette rĂ©glementation est nettement plus contrai- au dessous de 5% de la valeur moyenne Ă©ta- gnante que la prĂ©cĂ©dente : elle oblige Ă  nouveau blie pour la famille bureaux une diminution des dĂ©perditions thermiques, avec ‱ L’indicateur de CoĂ»t Financier s’établit Ă  16,5 € le cƓfficient gv, et fixe de nouvelles exigences pour Ht/mÂČ.an la performance des Ă©quipements de chauffage avec le nouveau cƓfficient Bv14. ‱ Avec un rĂ©sultat infĂ©rieur de 20% par rapport Ă  la moyenne, l’indicateur de changement climatique CaractĂ©ristiques principales prĂ©sente une des valeurs les plus faibles, consĂ©- ‱ L’électricitĂ©, avec une couverture de plus de quence d’une plus grande utilisation de l’énergie 80% se substitue au gaz comme Ă©nergie de Ă©lectrique rĂ©fĂ©rence pour les besoins en chauffage ‱ Les systĂšmes de gestion commencent Ă  apparaitre, notamment pour les Ă©quipements de ventilation, systĂšmes permettant : la programmation horaire, la variation Ă©lectronique de vitesse
 typologie « Bureaux annĂ©es 2000 » La typologie bureaux annĂ©es 2000 prend en ‱ On constate un retour au gaz pour les Ă©quipements compte les bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, de chauffage et une nette amĂ©lioration du dont le dĂ©pĂŽt de permis de construire a Ă©tĂ© effec- rendement des Ă©quipements, notamment sur les tuĂ© aprĂšs le 1er juin 2001. ces bĂątiments ont Ă©tĂ© chaudiĂšres et les systĂšmes thermodynamiques par consĂ©quent soumis Ă  la RĂ©glementation ther- (pompes Ă  chaleur, drv
) mique de 2000. d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ils sont variation des indicateurs et analyse situĂ©s en zone pĂ©ri urbaine et se caractĂ©risent par de grandes surfaces vitrĂ©es en façades. ‱ L’indicateur de Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle est en hausse par rapport Ă  celui des outre l’amĂ©lioration des Ă©quipements et du bĂąti, la typologies prĂ©cĂ©dentes alors qu’il devrait afficher rĂ©glementation thermique de 2000 soumet ces une baisse en rapport avec l’amĂ©lioration de bĂątiments Ă  de nouvelles exigences pour ce qui l’indicateur de Performance intrinsĂšque des concerne les systĂšmes de gestion de la cvc et de bĂątiments. Avec ceux des annĂ©es 1970, ce sont l’éclairage. les bĂątiments les plus Ă©nergivores CaractĂ©ristiques principales ‱ MalgrĂ© une augmentation des consommations ‱ Avec l’intĂ©gration de ces nouveaux systĂšmes de d’énergie rĂ©elles de 20%, l’indicateur de coĂ»t gestion, ces bĂątiments de bureaux proposent financier augmente seulement de 6%, consĂ©- une rĂ©elle innovation. cependant, le manque de quence d’un retour progressif de l’utilisation pour formation des exploitants et l’absence de recul le chauffage du gaz sur les technologies utilisĂ©es ont eu un effet Ă  la ‱ L’indicateur de Changement Climatique est en hausse considĂ©rable sur les consommations augmentation par rapport aux typologies des Ă©nergĂ©tiques annĂ©es 1990 mais reste cependant infĂ©rieur Ă  la ‱ Les Ă©quipements de CVC sont gĂ©nĂ©ralement moyenne Ă©tablie pour la famille bureaux surdimensionnĂ©s ‱ L’enveloppe thermique des bĂątiments continue Ă  s’amĂ©liorer 14 Source : arrĂȘtĂ© du 13 avril 1988 relatif aux Ă©quipements et aux caractĂ©ristiques thermiques dans les bĂątiments Ă  usage de bureaux ou de commerces
  • 16. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 typologie « Bureaux annĂ©es 2005 » La typologie bureaux annĂ©es 2005 est compo- variation des indicateurs et analyse sĂ©e de bĂątiments Ă  usage principal de bureaux, ‱ L’indicateur de Consommation Ă©nergĂ©tique construits Ă  la fin des annĂ©es 2000 (dĂ©pĂŽt de permis RĂ©elle, avec une valeur infĂ©rieure de 10% Ă  de construire aprĂšs le 1er septembre 2006), et par la valeur moyenne de la famille bureaux, est le consĂ©quent soumis Ă  la rĂ©glementation thermique plus bas de toutes les typologies Ă©tudiĂ©es de 2005. ‱ Avec celle des annĂ©es 2000, c’est la typologie cette rĂ©glementation tire les enseignements de la qui enregistre la meilleure Ă©valuation de la rĂ©glementation thermique 2000 sur les questions Performance ÉnergĂ©tique intrinsĂšque de gestion des Ă©quipements et se caractĂ©rise par l’augmentation du niveau de performance de l’enve- ‱ On constate Ă©galement les niveaux les plus bas loppe et des Ă©quipements. pour les indicateurs de changement climatique et de coĂ»t financier CaractĂ©ristiques principales ‱ D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la gestion et la programmation des Ă©quipements sont plus performantes Les bĂątiments neufs : une performance intrinsĂšque excellente et des enjeux sociaux et environnementaux innovants la sociĂ©tĂ© de la tour eiffel dĂ©veloppe son patrimoine chantier fait notamment l’objet d’un bilan carbone, dans un fort souci de responsabilitĂ© et de pĂ©rennitĂ©. d’un contrĂŽle continu du respect des engagements ainsi Eiffel OÂČ, le dernier nĂ© de la fonciĂšre, en sociaux des entreprises intervenant sur site. enfin, cours de dĂ©veloppement et situĂ© Ă  montrouge l’utilisateur sera accompagnĂ© dans la prise en main dĂ©veloppera en mars 2013 une surface de 5.200 et l’exploitation du bĂątiment par un systĂšme de mÂČ de bureaux. il fait l’objet d’une double dĂ©marche capteurs communicant en temps rĂ©el. de certification bbCÂź et bREEAm «very good» la sociĂ©tĂ© de la tour eiffel s’implique ainsi dans le Nicolas et constitue aussi l’un des premiers immeubles en contrĂŽle et le suivi des consommations de ses actifs, de SAINt-MAUrICe france Ă  obtenir le label OxygenÂź, dĂ©veloppĂ© par dĂ©marche qui rencontre une demande grandissante directeur des montages et dĂ©veloppements, le groupe vinci construction. des utilisateurs, dĂ©sireux de mieux connaitre, suivre tour eiffel outre d’excellentes performances Ă©nergĂ©tiques et maĂźtriser leurs consommations. asset management, groupe sociĂ©tĂ© avec une consommation cible de 65 kWheP/mÂČ.an de la tour eiffel sur les usages primaires, Eiffel OÂČ intĂšgre aussi des critĂšres sociaux et environnementaux innovants. le
  • 17. L’Immobilier Durable : vers une notation IsR amundi immobilier a placĂ© depuis plus de 2 ans amundi immobilier a souhaitĂ© mettre en oeuvre un l’isr au cƓur de ses prĂ©occupations. en effet, outil prĂ©cis et exhaustif fondĂ© sur des critĂšres stricts la sociĂ©tĂ© de gestion mĂšne une action engagĂ©e permettant aux investisseurs de bien apprĂ©hender d’application des critĂšres de l’investissement les paramĂštres de l’actif immobilier sous-jacent, de socialement responsable Ă  la classe des actifs la structure de dĂ©tention et de la sociĂ©tĂ© de gestion. immobiliers. cette dĂ©marche a Ă©tĂ© initiĂ©e par la l’investisseur est alors en mesure d’acquĂ©rir un crĂ©ation d’un modĂšle d’évaluation Ă©nergĂ©tique et actif aux axes de progrĂšs prĂ©-identifiĂ©s, bĂ©nĂ©ficiant environnementale propre Ă  amundi immobilier en d’une performance long terme en amĂ©lioration de Sandrine LAFON-CeyrAL partenariat avec la sociĂ©tĂ© sinteo. l’application risques d’obsolescence en voie de rĂ©duction et responsable de ce modĂšle au parc immobilier sous gestion a partant, l’ensemble des acteurs et parties prenantes de l’asset management permis de dĂ©gager une vision exhaustive du parc amundi immobilier sont responsabilisĂ©s. sous gestion et de rĂ©pondre aux attentes des lois grenelle 1 et 2 et travaux de place. Pour ce faire, amundi immobilier s’appuie sur l’expertise isr du groupe amundi afin d’établir une forts de ces enseignements et de la conviction notation isr comparable Ă  celle des autres classes que l’isr se positionne dĂ©sormais au centre d’actifs. cette dĂ©marche globale fait l’objet d’une des orientations d’investissement de tous les certification par un auditeur tiers. acteurs, il nous est apparu important de complĂ©ter cette dĂ©marche environnementale par les volets sociaux, sociĂ©taux et de gouvernance permettant Ă  nos clients et partenaires d’investir de maniĂšre responsable dans toutes les classes d’actifs. FOCUS 2012 FAMILLE COMMERCES Indicateurs OID 2012 pour la famille commerces sur le pĂ©rimĂštre bailleur La typologie Centres Commerciaux est composĂ©e les surfaces des parties communes et privativest- de bĂątiments regroupant un ensemble d’au moins pourvues d’un mode commun de chauffage, de 20 magasins et services, et totalisant une surface refroidissement ou de production d’eau chaude commerciale utile (dite surface gla) minimale de sanitaire, auxquelles des Ă©nergies sont dĂ©livrĂ©es 5 000 mÂČ. ces bĂątiments sont conçus, rĂ©alisĂ©s et par le gestionnaire de l’ensemble immobilier. gĂ©rĂ©s comme une entitĂ© autonome. ce pĂ©rimĂštre est conforme Ă  l’arrĂȘtĂ© du 18 avril la typologie centres commerciaux sur le pĂ©rimĂštre 2012, qui s’inspire des recommandations de l’ePra bailleur est conforme Ă  la dĂ©finition du cncc15, et du supplĂ©ment sectoriel immobilier gri cress, elle regroupe les diffĂ©rentes catĂ©gories de centres relatif au diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique commerciaux dĂ©finies par ce dernier. pour des centres commerciaux. À ce titre, les indicateurs Ă©nergĂ©tiques et environ- nementaux de cette typologie ne concernent que 15 Source : Conseil National des Centres Commerciaux - http://www.cncc.com/
  • 18. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 Indicateurs OID 2012 sur le pĂ©rimĂštre bailleur Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2GLA+Sth.an CeNtres COmmerCiaux 191 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 REFERENCE GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1 Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100 CeNtres COmmerCiaux 44 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une Ă©chelle de 0 Ă  100 CoĂ»t Financier - e Ht/m2GLA+Sth.an CeNtres COmmerCiaux 9,1 0 5 10 15 20 25 30 REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ Changement Climatique - kgCO2e/m2GLA+Sth.an CeNtres COmmerCiaux 10,9 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 REFERENCES GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3 La problĂ©matique de la gestion Ă©nergĂ©tique d’un Le dĂ©ploiement du bail vert permettra une centre commercial est rendue plus complexe par meilleure connaissance de la performance globale l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique de chaque preneur des centres, et d’orienter efficacement les actions du centre et par une intensitĂ© d’usage du bĂątiment d’amĂ©lioration Ă©nergĂ©tique et environnementale. supĂ©rieure liĂ©e au flux important de visiteurs. sur cet enjeu, altarea cogedim a lancĂ© deux ac- en parallĂšle, nous avons engagĂ© le dĂ©veloppement tions complĂ©mentaires en 2012 pour amĂ©liorer d’un systĂšme de management environnemental l’empreinte environnementale de son patrimoine d’exploitation, qui sera dĂ©ployĂ© sur le patrimoine immobilier. commercial avant fin 2013. celui-ci permettra une la premiĂšre d’entre elles a trait Ă  la rĂ©alisation d’au- amĂ©lioration progressive de la performance environ- dits Ă©nergĂ©tiques qui permettent d’élaborer des nementale, et donc de la performance Ă©nergĂ©tique bilans in situ de l’énergie consommĂ©e pour chaque des centres via la gĂ©nĂ©ralisation des meilleures pra- actif, en analysant notamment le bĂąti, les Ă©quipe- tiques de reporting et d’exploitation. Maxime LANQUetUIt ments techniques et la gestion opĂ©rationnelle. diffĂ©- l’association de ces deux actions a pour ambition responsable du dĂ©veloppement rents scĂ©nari et prĂ©conisations permettent de dĂ©finir d’amĂ©liorer en continu les performances environne- durable un plan d’actions Ă  court, moyen et long termes, mentales de nos actifs et de nous permettre d’at- altarea cogedim allant du pilotage Ă©nergĂ©tique Ă  l’optimisation voir teindre les objectifs fixĂ©s Ă  savoir 22% de rĂ©duction au renouvellement des Ă©quipements techniques et de consommation Ă©nergĂ©tique et 24% de diminu- jusqu’à des prĂ©conisations thermiques relatives Ă  tion d’émissions de gaz Ă  effet de serre d’ici Ă  2015. la prochaine rĂ©novation globale du centre commer- cial. cette premiĂšre action concernera l’ensemble du patrimoine d’altarea cogedim en 2012 et 2013.
  • 19. Indicateurs OID 2012 pour la famille commerces sur le pĂ©rimĂštre preneur les typologies de la famille commerces sur le ‱ La prĂ©sence ou non d’une activitĂ© de commerce pĂ©rimĂštre preneur suivent les dĂ©finitions et la alimentaire ; nomenclature de l’insee pour les surfaces de ‱ L’intĂ©gration du site oĂč se tient l’activitĂ© commerces en france. commerciale dans un bĂątiment ou un centre deux caractĂ©ristiques principales ont un impact sur commercial accueillant d’autres activitĂ©s. l’intensitĂ© Ă©nergĂ©tique de ces typologies : Indicateurs OID 2012 sur le pĂ©rimĂštre preneur Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2SU.an COMMerCeS 537 GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes 490 GraNdes surFaCes alimeNtaires 1007 Petits COmmerCes 415 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 REFERENCE GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1 Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100 COMMerCeS 45 GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes 45 GraNdes surFaCes alimeNtaires 57 Petits COmmerCes 39 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une Ă©chelle de 0 Ă  100 CoĂ»t Financier - e Ht/m2SU.an COMMerCeS 19 GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes 17 GraNdes surFaCes alimeNtaires 25 Petits COmmerCes 14 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ Changement Climatique - kgCO2e/m2SU.an COMMerCeS 33 GraNdes surFaCes sPÉCialisÉes 34 GraNdes surFaCes alimeNtaires 47 Petits COmmerCes 14 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 REFERENCES GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3
  • 20. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 typologie « Petits Commerces » La typologie Petits Commerces comprend les ‱ Pour autant, les commerces sont tous soumis aux commerces de pieds d’immeubles (cPi) ainsi que contraintes suivantes : les commerces spĂ©cialisĂ©s (non alimentaires) situĂ©s - la visibilitĂ© commerciale : Ă©clairage et vitrines, dans des centres commerciaux. ces commerces - le confort thermique d’un nombre important de sont pour leur grande majoritĂ© des surfaces visiteurs, infĂ©rieures Ă  2 500 mÂČ. - la dĂ©pendance technique vis-Ă -vis des des la rĂ©glementation thermique appliquĂ©e Ă  ces caractĂ©ristiques du bĂątiment oĂč ils se situent. bĂątiments varie suivant leur date de construction, variation des indicateurs et analyse cependant elle influe dans une moindre mesure sur ‱ La Consommation EnergĂ©tique RĂ©elle des petits les indicateurs Ă©nergĂ©tiques et environnementaux commerces est la plus faible des trois typologies de cette typologie. ‱ L’indicateur de Performance EnergĂ©tique Intrin- CaractĂ©ristiques principales sĂšque est faible, en effet il est impactĂ© par l’impor- ‱ Il est nĂ©cessaire de distinguer les commerces tance de la surface vitrĂ©e au regard de la surface dits indĂ©pendants de ceux exploitĂ©s par des de vente. Par ailleurs, les petits commerces situĂ©s grandes enseignes. celles-ci ont mis au point, en centre ville sont implantĂ©s dans des bĂątiments au cours des derniĂšres annĂ©es, des cahiers des souvent construits avant la rĂ©glementation ther- charges de rĂ©novation et de bonne exploitation mique de 1976 prenant en compte les critĂšres de performance ‱ L’indicateur de Changement Climatique est Ă©nergĂ©tique. on constate donc sur le terrain faible. en effet, les consommations Ă©nergĂ©tiques une meilleure sensibilisation et une plus grande sont faibles, notamment celles des usages de qualitĂ© des Ă©quipements techniques et de leurs chauffage rĂ©gulations typologie « Grandes Surfaces Alimentaires » La typologie grandes surfaces Alimentaires com- variation des indicateurs et analyse prend les hypermarchĂ©s, les supermarchĂ©s et les ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle des superettes hors commerces de pieds d’immeubles. grandes surfaces alimentaires n’est pas com- ces surfaces sont gĂ©nĂ©ralement intĂ©grĂ©es dans un parable aux autres consommations de la famille centre commercial mais elles peuvent aussi ĂȘtre indĂ©- commerces car elle est due pour plus de 50 % pendantes. aux meubles frigorifiques cette typologie est composĂ©e de bĂątiments Ă  usage ‱ L’indicateur de Performance Ă©nergĂ©tique principal de commerces qui propose un assortiment IntrinsĂšque correspond au niveau de la Ă  dominante alimentaire. rĂ©glementation thermique 1988 CaractĂ©ristiques principales ‱ Les indicateurs de CoĂ»t Financier et de ‱ Les meubles frigorifiques reprĂ©sentent jusqu’à Changement Climatique sont conformes au 70% des besoins Ă©nergĂ©tiques, ce poste niveau de la consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle important limite la comparaison avec les autres pour une utilisation Ă  plus de 80% d’électricitĂ© typologies ‱ Cependant, depuis 2012, les commerçants ont fait le choix de s’engager Ă  fermer, d’ici 2020, 75% des meubles frigorifiques. cet engagement devrait permettre une Ă©conomie directe de 20% des consommations d’énergie, soit 200 kWheP/mÂČ.an
  • 21. typologie « Grandes Surfaces SpĂ©cialisĂ©es » La typologie grandes surfaces spĂ©cialisĂ©es variation des indicateurs et analyse comprend les commerces spĂ©cialisĂ©s qui ne sont ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle est proche pas situĂ©s dans des centres commerciaux ou en de la moyenne globale du parc tertiaire, toutes pied d’immeubles. ils sont situĂ©s sur des sites in- familles confondues. l’éclairage reprĂ©sente entre dĂ©pendants ou des parcs d’activitĂ©s commerciales 25% et 50% des consommations de cette typolo- tels que dĂ©finis par le cncc. gie avec une part d’environ 200 kWheP/mÂČ.an. les cette typologie est composĂ©e de bĂątiments Ă  consommations nĂ©cessaires au conditionnement usage principal de commerces qui ne sont pas Ă  d’ambiance sont Ă©galement importantes dans ces dominante alimentaire. erP la date de dĂ©pĂŽt de permis de construire est va- ‱ L’indicateur de Performance Ă©nergĂ©tique riable et la rĂ©glementation thermique applicable en IntrinsĂšque reflĂšte le bĂąti prĂ©sentant une dĂ©pend donc. performance thermique faible tandis que les Ă©quipements de cvc sont performants, mais CaractĂ©ristiques principales surabondants ‱ Les grandes surfaces spĂ©cialisĂ©es prĂ©sentent ‱ L’indicateur de Changement Climatique corres- gĂ©nĂ©ralement une performance intrinsĂšque pond Ă  la moyenne faible, le bĂąti Ă©tant moyennement isolĂ© ‱ Les contraintes de renouvellement d’air Ă©tant importantes dans les erP, les Ă©quipements de cvc sont performants et souvent surdimensionnĂ©s
  • 22. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 FOCUS 2012 FAMILLE LOGISTIQUE Indicateurs OID 2012 famille logistique la famille logistique est composĂ©e de bĂątiments Ă  CaractĂ©ristiques principales usage principal d’entrepĂŽts et de plateformes logis- ‱ BĂątiments de grandes dimensions abritant des tiques au sens de la dĂ©finition du setra16. ces bĂąti- activitĂ©s de tri et de stockage. ils se caractĂ©risent ments, qui appartiennent aux 5 typologies dĂ©finies par par des grandes hauteurs sous-plafond, un l’orie17, ont Ă©tĂ© regroupĂ©s au sein d’une unique typo- bĂąti prĂ©fabriquĂ© simple et l’application de logie en 2012. les entrepĂŽts frigorifiques et les pro- rĂšgles icPe liĂ©es aux activitĂ©s abritĂ©es souvent cess spĂ©cifiques de tri et de stockage ont Ă©tĂ© exclus plus contraignantes que les rĂ©glementations du pĂ©rimĂštre pour des questions de pertinence. cette thermiques famille n’inclut pas les locaux d’activitĂ© qui prĂ©sentent des consommations nettement supĂ©rieures. ‱ MalgrĂ© une performance intrinsĂšque faible, les bĂątiments de logistique possĂšdent de faibles les centres de logistique reprĂ©sentent une surface besoins thermiques et informatiques, voire aucun de plus de 40 millions de mĂštres carrĂ©s en 2012 en besoin en climatisation et en informatique. leurs france. consommations rĂ©elles sont donc faibles selon le setra, plus de 75% des entrepĂŽts logistiques variation des indicateurs et analyse ont Ă©tĂ© construits aprĂšs aprĂšs 1990, soit 40 % entre 1990 et 2000, et plus de 35% aprĂšs 2000. ‱ La Consommation Ă©nergĂ©tique RĂ©elle, dĂ»e en moyenne Ă  plus de 80% Ă  l’éclairage et au enfin, il faut noter que les bĂątiments logistiques chauffage, est trĂšs infĂ©rieure aux autres familles chauffĂ©s Ă  moins de 12°c ne sont soumis Ă  aucune rĂ©glementation thermique, quelle que soit leur date ‱ Les bĂątiments de logistique prĂ©sentent gĂ©nĂ©rale- de construction. ment une performance intrinsĂšque faible Indicateurs OID 2012 par typologie Consommation ÉnergĂ©tique rĂ©elle - kWheP/m2SU.an lOGistiQue 163 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 REFERENCE GRI - Énergie par mÂČ de surface utile : GRI CRE1 Performance ÉnergĂ©tique IntrinsĂšque sur 100 lOGistiQue 39 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 REFERENCE OID - NOTE CARBONSCREEN© sur une Ă©chelle de 0 Ă  100 CoĂ»t Financier - e Ht/m2SU.an lOGistiQue 9,1 0 5 10 15 20 25 30 REFERENCE OID - Indicateur de coĂ»t financier par mÂČ Changement Climatique - kgCO2e/m2SU.an lOGistiQue 14,8 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 REFERENCES GRI - Emissions de CO2 par mÂČ de surface utile: GRI CRE3 16 SETRA : Services d’Études sur les Transports, les Routes et leurs AmĂ©nagements 17 Observatoire RĂ©gional de l’Immobilier d’Entreprise
  • 23. IMMOBILIER DURABLE : PERSPECTIVES rĂ©glementation : « quelques points Ă  retenir pour l’annĂ©e 2012 » ‱ Du « Plan BĂątiment Grenelle » au « Plan BĂąti- ‱ Un nouveau DPE pour les centres commerciaux, ment Durable » : Philippe Pelletier a Ă©tĂ© reconduit inspirĂ© des recommandations de l’ePra pour les 5 prochaines annĂ©es ‱ La mise en application progressive, pour les ‱ CĂ©cile Duflot et Philippe Pelletier ont annoncĂ© baux de plus de 2 000 mÂČ, du dĂ©cret sur l’An- le 20 novembre 2012 la publication prochaine du nexe Environnementale faisant suite Ă  la publi- dĂ©cret reprenant les mesures du « rapport gau- cation du dĂ©cret le 30 dĂ©cembre 2011 chot » relatif Ă  l’obligation de travaux d’efficacitĂ© ‱ L’obligation de tenue d’un registre chronolo- Ă©nergĂ©tique dans les bĂątiments tertiaires gique des dĂ©chets sortants suite Ă  la rĂ©glemen- ‱ Suite Ă  la directive europĂ©enne sur l’EfficacitĂ© tation du 29 fĂ©vrier 2012 ÉnergĂ©tique, les organisations publiques de ‱ La mise en application de l’article 225 relatif chaque Ă©tat membre devront rĂ©nover 3% de Ă  l’obligation de reporting extra-financier pour leurs surfaces par an Ă  compter de 2014 les entreprises cotĂ©es et les non cotĂ©es de plus de ‱ Un DPE refondu pour les bĂątiments tertiaires : 500 salariĂ©s et rĂ©alisant un chiffre d’affaires annuel changement d’étiquette et de surface de rĂ©fĂ©rence du plus de 100 millions d’euros (Ă  compter du 1er janvier 2013) un an aprĂšs la publication du dĂ©cret sur l’Annexe Environnementale les enseignements de la cartographie Ă©nergĂ©tique place un mode opĂ©ratoire sous forme d’options d’un parc tertiaire* ont mis en Ă©vidence l’impact intĂ©grant un nombre de rĂ©unions variable en fonc- important de l’utilisation et de l’exploitation des tion de la sensibilitĂ© environnementale du preneur, Ă©quipements sur la performance Ă©nergĂ©tique des ainsi que la mise Ă  disposition de guides d’utilisa- bĂątiments tertiaires. tion et d’exploitation. cet enseignement, considĂ©rĂ© aujourd’hui par Plus d’une centaine de baux seront concernĂ©s l’ensemble des acteurs de la gestion Ă©nergĂ©tique par la mise en place de l’annexe. une dizaine de GĂ©rard comme l’un des axes importants de rĂ©flexion, lĂ©gi- nouveaux baux et de renouvellements en ont dĂ©jĂ  DeGLI eSPOStI time en mĂȘme temps qu’elle lui « donne du poids » la fait l’objet. directeur de la Planification mise en place par le lĂ©gislateur de l’annexe environ- les premiers retours sur l’engagement des preneurs travaux nementale au bail. rĂ©vĂšlent une rĂ©elle volontĂ© d’investissement et du dĂ©veloppement durable l’obligation de rĂ©aliser, pour les baux de plus de dans une dĂ©marche vertueuse. Pour certains le la française rem 2 000 mÂČ, un bilan de la performance et d’élaborer « basculement » vers une certification en un plan d’actions induit de fait le recours Ă  la exploitation est mĂȘme envisagĂ© comme une option mesure. « plus » Ă  l’annexe. si les Ă©carts constatĂ©s sur un actif immobilier il est bien-sĂ»r trop tĂŽt pour conclure sur les effets permettront de juger de la capacitĂ© des acteurs Ă  quantitatifs et qualitatifs de mise en oeuvre de cette faire les efforts nĂ©cessaires, les rĂ©sultats enregistrĂ©s rĂ©glementation. n’auront de sens qu’analysĂ©s et comparĂ©s Ă  des les premiers rĂ©sultats produits dans les mois qui valeurs cibles. suivront la date butoir de la mise en oeuvre** de l’intĂ©rĂȘt de l’Observatoire de l’Immobilier Durable cette annexe, se traduiront sans doute par des prend dĂšs lors tout son sens puisqu’il permettra au Ă©volutions que le benchmark de l’observatoire ne bailleur d’apprĂ©cier les effets du plan en comparant manquera certainement pas de mettre en Ă©vidence. les rĂ©sultats aux valeurs moyennes arrĂȘtĂ©es par le celui-ci prendra alors toute sa place et toute sa benchmark. lĂ©gitimitĂ©, comme outil de suivi permettant Ă  fortiori Pour remplir les obligations rĂ©glementaires d’infor- de vĂ©rifier le bien-fondĂ© des mesures prises dans le mation, de rĂ©alisation de bilan et d’élaboration de cadre de la loi ene. plans d’amĂ©lioration, la Française REm a mis en *Ă©ditĂ© en collaboration avec l’ADEME en dĂ©cembre 2011 **fixĂ©e rĂ©glementairement au 13 juillet 2013
  • 24. BaromĂštre de la Performance ÉnergÉtique et environnementale des BĂątiments tertiaires / 2012 Le bĂątiment durable en 2013 : perspectives europĂ©ennes l’évĂ©nement europĂ©en de l’annĂ©e a sans conteste ‱ La stratĂ©gie europĂ©enne pour l’adaptation Ă©tĂ© l’adoption de la directive sur l’EfficacitĂ© au changement climatique - ce texte visera Ă  Ă©nergĂ©tique publiĂ©e au Journal officiel de l’ue du 14 dĂ©velopper les capacitĂ©s des Ă©tats membres et novembre. dans le fameux « 3x20 », il manquait un des rĂ©gions Ă  faire face au changement climatique, mĂ©canisme contraignant pour les 20% d’efficacitĂ© ‱ Le nouveau cadre relatif au climat et Ă  Ă©nergĂ©tique. l’énergie jusqu’en 2030 - ce texte a pour mĂȘme si le texte a Ă©tĂ© revu au rabais, notamment objectif de contribuer Ă  atteindre l’objectif de CĂ©dric BOreL sur les exigences envers les pouvoirs publiques 80-95% de rĂ©duction de ges d’ici 2050 tout en directeur de l’ifPeB « propriĂ©taire », cette directive aura pour effet, fournissant une perspective Ă  long terme pour les entre autres, de faciliter le passage de contrats investissements, de Performance ÉnergĂ©tique (cPe), de rendre ‱ La rĂ©vision de la politique et de la lĂ©gislation europĂ©en le mĂ©canisme des certificats d’économie dans le domaine des dĂ©chets - cette initiative d’énergie (pour lesquels la france fait figure de passera en revue les objectifs clĂ©s de la lĂ©gislation pionnier) en obligeant les Ă©nergĂ©ticiens europĂ©ens de l’ue et procĂ©dera Ă  une Ă©valuation des directives Ă  des actions d’économies d’énergie Ă  concurrence afin notamment de renforcer leur cohĂ©rence. de 1,5% de leur chiffre d’affaires. le texte comporte Ă©galement de nombreuses dispositions sur la À noter Ă©galement, dans l’objectif « l’europe en commande publique. tant qu’acteur mondial », la commission prĂ©voit une position de l’uE sur le suivi de Rio+20, y compris les Ă©tats membres devront transposer la nouvelle sur l’établissement d’objectifs de dĂ©veloppement directive dans leur droit national avant le 5 juin 2014. durable. elle prĂ©pare actuellement ce texte par une que nous prĂ©pare la commission pour 2013 ? consultation publique qui se clĂŽturera le 15 janvier le programme de travail publiĂ© rĂ©cemment pour 2013. l’annĂ©e qui vient permet de lire plusieurs Ă©chĂ©ances Bonne nouvelle : rappelons qu’avec 18% de pour le bĂątiment. il sera impactĂ© par l’objectif global rĂ©duction de ses ges entre 1990 et 2010, l’ue est « d’optimiser l’utilisation de l’énergie, des ressources en bonne voie pour atteindre les objectifs de Kyoto et de l’environnement grĂące Ă  des politiques de (20% en 2020). croissance durable qui permettront de rĂ©pondre aux besoins en Ă©nergie, de faire face aux changements enfin, toujours pas d’ecolaBel Bureau en vue climatiques et d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air et la malgrĂ© les tentatives de la commission: un label gestion des dĂ©chets ». cela devrait se traduire par a minima, non progressif et sur une exigence de la publication de trois textes clĂ©s en 2013 pour le moyens plutĂŽt que de rĂ©sultat est actuellement bĂątiment : rejetĂ© par une partie du secteur.