3. Le temps ne passe pas à la même vitesse pour tout le
monde (plus lent pour les enfants, plus rapide pour les
personnes âgées)
La perception de la durée du temps est modifiée par :
le niveau d’attention
le niveau d’activité ou de stimulation
les émotions (ex. impatience, anxiété, plaisir…) liées à
la situation vécue
Par mimétisme naturel, notre rythme interne s’adapte à
celui de nos interlocuteurs, donnant la sensation d’un
temps qui accélère ou ralentit.
Recréer une harmonie entre le temps biologique, le temps
mesuré et le temps perçu, peut être un gage de bonne santé et
de bien-être.
4. LOI DE MURPHY OU « LOI DE L’EMMERDEMENT
MAXIMUM » : Tout ce qui peut mal tourner va mal
tourner
LOI DE PARKINSON : Le travail s’étale de façon à
occuper le temps disponible pour son
achèvement
LOI DE CARLSON : Un travail réalisé en continu
prend moins de temps et d’énergie que s’il est
réalisé en plusieurs fois
LOI DE DOUGLAS : Plus on a de place dans son
bureau, plus on étale ses affaires
5. LOI DE ILLICH OU « LOI DU RENDEMENT
DÉCROISSANT » : Au-delà d’un certain seuil,
l’efficacité humaine décroit, voire devient négative
LOI DE PARETO : 80% des effets sont le produit de
20% des causes
LOI DE LABORIT : Le comportement incite à faire en
premier ce qui nous fait plaisir. Au travail nous
avons tendance par instinct à chercher la
satisfaction immédiate et à fuir le stress
LOI DE HOFSTADTER : Les choses prennent plus de
temps que prévu, même en tenant compte de la loi
de Hofstadter
6.
7. La charge mentale est
constituée de l’accumulation de
préoccupations liées à des
tâches à réaliser.
Lorsque les exigences de la
tâche ou de la succession des
tâches sont importantes, la
saturation (ou surcharge)
cognitive se manifeste par
l'apparition d'erreurs, d'oublis,
de temps de réaction plus
longs.
Quand on ne parvient pas à
lâcher prise, le poids de ces
pensées envahissantes épuise,
au point de se concrétiser par
des symptômes physiques
(épaules raides, maux de tête
et de dos, sautes d’humeur…)
8. Le cerveau humain commence
à supporter une charge
mentale dès qu’il est capable
de se projeter dans le passé ou
le futur (mémoire prospective -
à partir de 7 ans).
Nous sommes incapables
d’interagir avec notre
environnement et de réfléchir
en même temps, car des aires
cérébrales communes sont
mises en jeu.
La tentative d’y arriver quand
même entraine une surcharge
mentale très fatigante,
ponctuellement ou sur la
9. Charge mentale aigüe
: quand on essaie de
mobiliser en même
temps la réflexion et
l’action ou la réflexion et
l’interaction avec
l’environnement.
Charge mentale
chronique : co-
existence mentale
permanente d’une
multitude de tâches à
exécuter dans le temps.
10.
11. « Le temps de travail ne détermine pas
automatiquement l’intensité du travail, sa productivité
et les situations qui peuvent contribuer à altérer la
santé. Il n’y a pas de liens mécaniques et
automatiques qui peuvent être établis entre la
présence au travail, la surcharge et/ou la sous-
charge et l’apparition de problèmes de santé »
Extrait de : 10 questions sur la charge de travail. ANACT, 2017
12. On distingue :
La charge de
travail prescrite (P)
La charge de
travail réelle ou
vécue (R)
La charge de
travail subjective
ou ressentie (S)
20. Urgent : correspond à toute situation qui requiert une
action immédiate. L’urgence est une question de
délai, de temps. Vous devez faire cela pour telle
date.
Ex : J’ai un rendez vous avec un collaborateur à 9h30 ce
matin pour faire son entretien annuel d’évaluation… Il est
9h et je suis coincé dans les embouteillages
L’important : correspond à ce qui importe par sa
valeur, son intérêt, son rôle et le risque pour
l’organisation. Pour un individu, c’est ce qui
correspond à ses missions, ses objectifs.
L’importance est une question de risques et de
conséquences : les conséquences sont graves si je
ne le fais pas (pour moi et/ou pour ma structure).
Ex : je dois préparer le plan de réorganisation de la
bibliothèque pour la fin du semestre.
21. Évaluer sa façon de gérer son temps
Trier entre l’important et l’urgent
Déterminer ses priorités :
Ce qui est à faire
Ce que peut être délégué
Ce qui peut être abandonné
Planifier
Tenir compte des lois du temps pour être plus
efficace
Tenir compte de sa personnalité et de ses besoins
pour optimiser son énergie
22. Déterminer le temps disponible
Lister les tâches à réaliser et leur attribuer des
modalités et une durée de réalisation
Définir le niveau d’importance et/ou d’urgence
de chaque tâche
Définir un ordre de traitement, en tenant compte
des lois du temps
Traiter les tâches dans l’ordre défini
Evaluer chaque jour ce qui a été traité et reste à
traiter
23.
24. LE FLOW, OU ÉTAT D’EFFICACITÉ OPTIMALE, EST L’ÉTAT LE PLUS
PROPICE AU BONHEUR. IL EST SITUÉ AU CARREFOUR ENTRE UN BON
NIVEAU DE COMPÉTENCES PERÇUES ET DES DÉFIS SUFFISAMMENT
ÉLEVÉS POUR ÊTRE STIMULANTS.
ANGOISSE EXCITATION
PRÉOCCUPATION NEUTRE CONTRÔLE
INDIFFÉRENCE ENNUI DÉTENTE
NIVEAU DE COMPÉTENCE PERÇUE
DIFFICULTÉDESDÉFIS
10
100
25. Se concentrer sur les tâches importantes
Se concentrer sur une tâche à la fois et rester dans le moment présent
Poser des règles de fonctionnement pour les sollicitations non prioritaires
Connaitre et tenir compte de ses biorythmes
Articuler son travail autour de 4 temps :
Action Réflexion
Inspiration Respiration
26. VIE AMOUREUSE
VIE
PROFESSIONNELLE
GESTION DU
QUOTIDIEN
VIE FAMILIALE
PLAISIRS
PERSONNELS
EPANOUISSEMENT
PERSONNEL
VIE SOCIALE HYGIÈNE DE VIE
ACTIONS POUR LE
MONDE
Selon Cécile NEUVILLE,
psychologue spécialisée en psychologie positive
Regrouper les tâches par pilier de vie permet de diminuer la
charge mentale et de vérifier régulièrement leur bon équilibre
pour une vie plus épanouie.