Plan de l’intervention
La société numérique nous
transforme !
Dans nos pratiques sociales
Dans nos manières d’apprendre
Dans nos manières d’enseigner
Faut-il intégrer les réseaux
sociaux en formation ?
Quelles évolutions pour le
formateur ?
1ère Partie
Le développement du numérique transforme
nos pratiques sociales, de consommateurs, de
citoyens, de salariés, de parents.
Enjeux, opportunités et nouveaux risques
d’exclusion.
La société numérique en questions
…
Une société fondée sur le
lien, l’ouverture, la liberté, l’accessibilité
à l’information et au savoir pour tous, la
solidarité, l’expression politique …
Une société du zapping, qui rend addictif à la
connexion permanente, aux communications
et aux échanges sommaires, aux contenus
peu fiables, un univers dangereux, fragilisant
les libertés individuelles et la vie privée.
Le web 2.0 une évolution sans
retour
Le Web 2.0 est une transition de l’univers isolé des sites Web vers des
flux de contenus libres et des services ouverts. Se définissant comme
interactif, social et collaboratif, il permet une interaction totale entre
l’internaute, le site en lui-même et les internautes entre eux.
En d’autres mots, le Web 2.0 est un socle d’échanges entre
utilisateurs et des applications en ligne. Il fait référence à la fois
usages sociaux, tels que les interactions entre internautes, et
technologies,
telles
que
les
plateformes
sociales
collaboratives, permettant d’échanger et de partager
connaissances.
des
aux
aux
et
des
Le web 2.0
• Permet le passage de données isolées vers la mise à
disposition, l’organisation et la gestion collective des données
dispersées à travers le Web
• Un lieu virtuel composé de services numériques, dont le centre
est l’utilisateur (exemple : Netvibes …)
• Un lieu dans lequel les contributions des membres sont visibles,
persistantes et disponibles en permanence (exemple : blog…)
• Basé sur le partage, la transparence et la collaboration entre les
membres (exemple : j’aime de facebook)
Le web 2.0
• Permet l’intelligence collective i.e. la capacité d’une communauté
à générer un résultat plus grand que la sommation des capacités
individuelles (exemple : wikipédia)
• Propose des technologies ouvertes permettant le développement
d’applications sur mesure et l’intégration de services externes
(exemple : profil…)
• Permet d’accéder et utiliser le même service indépendamment du
support (exemple : mobile, tablette numérique …)
• Construit des interfaces plus riches, conçues par et pour les
utilisateurs (ergonomie …)
En résumé, le web 2.0 change
:
• les habitudes de consommations (achats en ligne, prise en
compte de l’avis des autres consommateurs …)
• les relations aux savoirs (de consommateur à producteur de
savoirs)
• les modes de communication (multicanalité, instantanéité)
• les modes de travail (plus grande autonomie des
collaborateurs, organisation du travail, management, gestion des
compétences individuelles et collectives, )
• les modes de recrutement (e-reputation…)
• les relations avec les administrations publiques (eadministration)
• les rapports au temps et à l’espace (ubiquité), à soi et aux autres
(avatar)
Fracture ou fossé numérique
Une idée fausse : l’existence d’un fossé
géographique :
• Présence d’un ordinateur à domicile : 69,4 % urbain
contre 65 % rural
• Connexion à Internet : 65,4 % urbain contre 58,7 %
rural.
Donc, pas de différence
marquée selon le lieu
d’habitation … sauf la
vitesse de connexion !
Fracture ou fossé numérique
• un fossé générationnel : seulement 16,9 % des plus de 75 ans
disposent à leur domicile d’un ordinateur et 15 % ont une
connexion Internet, tandis que 90,8 % des 15-24 ans ont accès à
un ordinateur et 83,73 % ont Internet à la maison ;
• un fossé social : 34 % des personnes aux plus faibles revenus
ont un ordinateur à domicile et 28,2 % une connexion Internet
contre respectivement 91 % et 87,1 % pour les revenus les plus
élevés ;
• un fossé culturel : les personnes les moins diplômées ont un
moindre accès à domicile à un ordinateur (56 %) et à Internet (50,5
%). 31,5 % et 39,6 % des personnes ayant la plus faible instruction
n’ont jamais utilisé un ordinateur ou Internet, contre 3,2 % et 6 %
pour les diplômés de l’enseignement supérieur.
Raisons invoquées
l’absence de besoin (43,6 % des ménages interrogés)
le coût des équipements (41,7 %) et de l’accès luimême (37,3 %)
le manque de compétence supposé (35 %)
les réticences devant les contenus (32 %)
l’existence d’un accès à Internet hors du domicile (21,2
%),
des raisons « autres » (17,2 %)
les craintes liées à la vie privée et à la sécurité (13,1 %)
le handicap physique (3,8 %). Centre Analyse Stratégique 2011
Rapport
Les comportements des jeunes face
au numérique
L’étude de TNS Média Intelligence révèle la coexistence de cinq groupes
de jeunes de 11-15 ans : les « débutants » (12 %), les « gamers » (16 %),
les « bavards » (21 %), les « no life » (22 %) et les « ado techno sapiens
» (29 %). L’étude a porté plus précisément sur cette dernière catégorie, la
plus nombreuse.
Les ado techno sapiens peuvent être considérés comme des experts
dans différentes tâches liées à Internet et aux TIC en général. Ils ont
plutôt des pratiques communautaires et non isolées. Ainsi, le fait d’être
toujours interconnectés, les passages incessants entre monde réel et
monde virtuel ou encore l’utilisation de multiples médias en même temps,
donnent à ces jeunes la capacité de s’adapter à de fréquents
changements de rythme, à toutes sortes de situations et les rendent plus
efficaces et autonomes.
Etude du centre analyse stratégique 2011
2ème Partie
Le numérique transforme nos manières
d’apprendre, du point de vue cognitif et du
point de vue social : controverses et
réalités.
Tous des petites poucettes ?
La révolution numérique en cours aura selon Michel Serres des effets au
moins aussi considérables qu’en leur temps l’invention de l’écriture puis
celle de l’imprimerie. Les notions de temps et d’espace en sont
totalement transformées. Les façons d’accéder à la connaissance
profondément modifiées. A cet égard, chaque grande rupture dans
l’histoire de l’humanité conduit à priver l’homme de facultés ("l’homme
perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l’homme
gagne"). A la part de mémoire et de capacité mentale de traitement de
l’information qu’il perd avec la diffusion généralisée des technologies
numériques, l’homme gagne une possibilité nouvelle de mise en relation
(d’individus, de groupes et de réseaux, de savoirs) mais aussi une faculté
décuplée d’invention et de création. C’est probablement de ce côté-là
que se trouvent les réponses aux enjeux contemporains de l’humanité.
http://www.francetv.fr/culturebox/michel-serres-et-la-generation-petitepoucette-91905
La fin de l’écriture manuscrite
…
D'ici 2014, l'enseignement de l'écriture manuscrite sera rendu facultatif
dans pas moins de 45 Etats américains pour privilégier l'utilisation de
logiciels de traitement de texte tels que Word. Interrogé par Le Point, le
maître de conférence en littérature à l'université de Nantes, Jacques Gilbert
s'inquiète : "Dans l’écriture manuelle, le corps s’exprime, on voit si le
scripteur était en colère, heureux, pressé. Le lecteur peut imaginer la
personne et reconnaître dans sa graphie manuscrite dans quel contexte
émotionnel elle a été produite. L’écriture sur écran renvoie une image
distante". http://expresse.excite.fr/les-ecoles-de-45-etats-americainsdevraient-rendre-lecriture-manuscrite-optionnelle-N29811.html
Une majorité d'élèves rédige ses devoirs en pianotant sur son clavier.
À l'université, c'est obligatoire pour tout le monde. pour les messages
personnels, les jeunes ont recours aux SMS et aux courriels et, quand il
faut prendre la plume, c'est en script qu'ils écrivent. «C'est bien
suffisant», estime Steve Graham professeur de pédagogie à l'université
d'Arizona. Dans l'avenir, estime-t-il, il y aura plein d'enfants qui
n'apprendront pas la cursive. La compétence la plus importante
aujourd'hui, c'est de taper sur un ordinateur».
http://www.ladepeche.fr/article/2013/03/03/1573810-le-clavier-contre-le-
Comment apprend la génération Y
?
Zapping vs multitâches ?
Manque de concentration vs
gestion de la complexité ?
Défaut de mémorisation vs
organisation de l’info ?
Individualisme vs réseau
d’apprentissage et social ?
Futilité vs identité multiple ?
…
3ème Partie
Les institutions de formation à l’épreuve du
numérique et des nouveaux outils
technologiques, quels modèles de e-formation
pour des apprentissages autonomes :
elearning, FOAD, multimodalité, serious game,
classes virtuelles, camus numériques, MOOC
…
La technologie modifie la pratique
?
D’après Marcel lebrun (http://lebrunremy.be/WordPress/)
Une citation …
« Un objet devient ce que tu en fais. Si tu mets
un nœud dans le mouchoir, il se mue en pensebête, si tu y mets des glaçons pour le poser là où
ça fait mal, c'est un antalgique, si tu y oublies
des chenilles ramassées pendant ta
promenade, il deviendra volière à papillons ».
Confucius
Les différents modèles
Le e-learning intégral
Le e-learning ajouté
Le blended learning ou formation multimodale
•
•
•
Théorie en présence vs pratique à distance
Contenus différenciés
Théorie à distance vs pratique en présence : les
classes inversée (à l’école) ou (en formation)
Les différents modèles
Le Serious Game
•
•
•
Le Social Learning
•
•
Le SG comme ressource pédagogique
Le SG comme dispositif de formation : les SG
immersifs
Le social game
à dominante e-learning
à dominante réseau social
Le phénomène « fun » des MOOC
Apprendre en autonomie ?
L’autonomie, comprise comme la capacité à s’insérer dans un collectif
et à agir dans un environnement instable, devient progressivement la
principale compétence à développer pour l’entreprise. » Michel Gollac
- Les métiers face aux technologies de l’information - Commissariat
général au plan, commission qualifications et prospective - Avril 2003
Il s’agit de « donner à chacun l’aisance à se mouvoir dans le flot
d’informations qui nous submerge, ainsi que les capacités cognitives
et l’esprit critique pour faire la part entre l’information « utile » et celle
qui ne l’est pas »
Autonomie, capacité à gérer :
•
son projet, sa motivation, son engagement, sa persistance
•
son rythme, ses activités, son parcours
•
ses ressources éducatives
•
ses rapports aux autres apprenants et aux formateurs
4ème Partie
La place particulière des réseaux sociaux et
des communautés d’apprentissage : comment
les intégrer dans des pratiques pédagogiques
et articuler le formel, l’informel et le nonformel dans une institution de formation ?
Les différents types des réseaux
sociaux
Les réseaux sociaux de masse, grand public, pour se faire des amis et
partager des informations. Facebook, Myspace, Twitter, Foursquare …
Les réseaux sociaux professionnels, pour se retrouver dans des
communautés de pratiques : Viadéo, Linkedln, Aptilink, Google +
Les sites de bookmarking et du curation, pour organiser des marques
pages, partager des liens et les commenter :
Delicious, Diigo, Pearltrees, Scoop-it…
Les sites de partages de contenus, pour publier des contenus spécialisés :
Photos (Flickr), vidéo (Youtube, Dailymotion), Powerpoint
(Slideshare), documents (Dropbox) …
Les sites de jeux en ligne, pour se divertir mais aussi exister dans une autre
vie : world of warcraft, sims , my farm
Caractéristiques communes
Compte et profil utilisateur personnalisable, avec une
intention commerciale plus ou moins avouée
Mise en communication et contact entre utilisateurs, en ligne
Recherche d’amis et création de sa liste d’amis
Tout ce qui est déposé vise à être vu, « liké » et en recherche
d’audience (buzz)
Tout ce qui est déposé est potentiellement réutilisable par
d’autres, d’où l’importance de fixer les droits, par exemple
avec la licence Créative Commons
Exemples d’usages
Se faire des relations et constituer un réseau
Retrouver ses anciens amis
Partager de l’information, des liens et de créer du contenu qui sera
ainsi partagé (redocumentation)
Assurer/partager une veille
Trouver de l'information (différente, plus vite, plus ciblée, en utilisant le
pouvoir de la recommandation sociale)
Distribuer et rendre visible son activité
Développer le social learning
Recruter et se faire recruter
Augmenter la visibilité et l’influence de son entreprise, ou de ses
contenus
Prospecter : rencontrer des clients potentiels, des homologues, rendre
visible son offre commerciale...
Améliorer la communication et le marketing au sein de son entreprise
Promouvoir le Knowledge management en entreprise
Deux études sur les comportements des français
face aux réseaux sociaux
ETUDE DE L’INRIA :
http://www.inria.fr/actualite/actualites-inria/barometre-lesfrancais-le-numerique
SOCIAL MEDIA ATTITUDE :
http://fr.slideshare.net/ConscientNetworks/social-mediaattitude-2013-les-comportements-des-franais-sur-les-rseauxsociaux
Le phénomène Facebook
Facebook a mis deux ans pour atteindre une audience de
50 millions de personnes, alors que la radio a mis 38 ans
pour le même résultat, la télévision 17 ans et internet 4
ans
Actuellement : 750 millions de personnes : c’est le 3ème
pays le plus peuplé du monde !
Plus qu’une technologie, une philosophie avec un fort
sentiment d’appartenance
Mais aussi une entreprise commerciale !
130 : moyenne des « amis » sur Facebook
A priori ce n’est pas « pensé » avec une visée
professionnelle
Revendiquons l’inintérêt …
La plupart des échanges sur Facebook n’ont souvent
aucun intérêt intellectuel apparent. Mais une part de la
fonction phatique du langage est prise en charge par nos
ordinateurs … parler pour ne rien dire, ou de sujets sans
intérêt, voire simplement « pour rire » sont des formes
essentielles des échanges sociaux
(Yann Leroux, psychologue)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_phatique
… tout en donnant du sens …
Se donner à voir, donner une image de soi
gratifiante, assumer ce que l’on est
Valoriser ses savoirs faire
Développer l’esprit d’écoute
Dialoguer, discuter, prendre la parole, écrire …
Donner son avis
Apprendre les codes sociaux
Partager des informations et des ressources au sein de
communautés virtuelles
Prolonger des dynamiques collectives présentielles
(dans le temps et dans l’espace …)
…
… et en prenant en compte les
profils
Etes-vous plutôt « rassembleurs » ou
« segmenteurs » ?
Cherchez-vous à « impressionner » ou à
« communiquer ? »
Etude de Ariane Ollier Malaterre, Nancy Rothbard, Justin Berg
Quelques exemples d’utilisation en pédagogie
Utilisation de twitter
en amphi
Le réseau est en appui
au présentiel pour
renforcer la dynamique
Création de la page
Facebook d’un
établissement
Le réseau est en soutien
à l’apprentissage en
présentiel ou un soutien
à l’alternance
Création d’une page
Facebook par un
groupe en formation
cMOOC (Massive Open
Online Course de type
connectiviste)
Le réseau est une
activité formative à
part entière
Le réseau est au
cœur de la
dynamique
d’apprentissage
Quelques exemples d’utilisation en pédagogie
Usage de Twitter en classe
http://www.youtube.com/watch?v=uTdhKxXRBCM#t=74
La page Facebook du CDI de l’ecole de l’immaculé conception (53)
https://www.facebook.com/docimmac
Créer une page Facebook pour transmettre l’histoire
https://www.facebook.com/groups/272638831912/
Le témoignage de l’enseignante ici :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Facebook-quelle-aventureCarnet-de-bord-d-une-enseignante-documentaliste-stagiaire
L’écriture collaborative dans le secondaire
http://webtv.utc.fr/watch_video.php?v=G4858YD99M9H
La place des réseaux dans le erecrutement
Deux petites vidéos sur le e-recrutement
http://www.dailymotion.com/video/xuclu8
http://www.dailymotion.com/video/xg8li2
Etude de Région Job.com sur l’emploi et les réseaux sociaux
Les eporfolio
Vidéo de présentation de lorfolio « j’ai la fibre »
Le site de lorfolio
En résumé …
Six bonnes raisons pour
introduire les réseaux sociaux
en formation
1- parce que la formation formelle est
minoritaire
Michael Lombardo, Robert Eichinger, Morgan McCall, (1996). The Career Architect
Development Planner (1st ed.). Minneapolis. Lominger
2- parce que l’entreprise devient 2.0
En terme de recrutement
En terme de formation interne : Formation par les
pairs (contrat de génération par exemple) ou
recours au tutorat
En terme d’organisation : petites unités de
travail, flexibilité, travail basé sur une forte
compétence communicationnelle, le benchmark
En terme de gestion du « capital culturel » et des
savoir-faire maison (KM) : la connaissance
devient le capital de l’entreprise
Tous les postes sont impactés par la tertiarisation
et la numérisation des activités
3- Parce que science sans conscience …
La vraie question est celle de l’intentionnalité et de la
prise de conscience :
-
-
Soit j’ai l’intention d’apprendre (formation formelle ou
non formelle)
Soit je prends conscience que j’ai appris (formation
informelle)
Donc « je ne sais que lorsque je sais que je
sais ! »
Hypothèse : Pour que les réseaux sociaux soient une
passerelle entre formation formelle et informelle, cela
nécessite un accompagnement à la conscientisation des
apprentissages
4- parce que c’est une compétence vitale
La compétence numérique qui implique l'usage sûr et critique
des technologies de la société de l'information (TSI) et, donc, la
maîtrise des technologies de l'information et de communication
(TIC) est l’une des compétences clés définies par la CCE
Recommandation 2006/962/CE du Parlement européen et du Conseil, du
18 décembre 2006, sur les compétences clés pour l'éducation et la formation
tout au long de la vie [Journal officiel L 394 du 30.12.2006].
5- parce qu’ils permettent l’autoformation
Les réseaux sociaux sont toujours sous le signe de l’extimité, c’est-àdire le fait de déplacer certains éléments strictement personnels dans le
domaine public avec le souhait qu’il en résultera une intimité plus riche
et des liens nouveaux : plutôt qu’un journal intime, le blog personnel doit
être vu comme une vitrine sociale (Serge Tisseron sociologue, L’intimité
surexposée, Paris, Ramsay, 2001)
Et si nous étions dans le domaine de l’autoformation
comprise comme le mouvement visant à se doter de sa
propre forme ?
Nous sommes ce que nous montrons de nousmêmes !
6- parce qu’ils concourent à la
professionnalisation
faire de la veille partagée
avoir rapidement des réponses à des questions
professionnelles
appréhender les codes sociaux, les vocabulaires, les
habitus … bref le « paradigme professionnel »
échanger des points de vues, poster des avis et des
questions sans crainte d’être contrôlé
faciliter les tuilages entre anciens et nouveaux
(communauté professionnelle)
exister professionnellement (e-réputation)
augmenter son employabilité
faciliter et prolonger les contacts réels
construire son identité professionnelle
Pour s’amuser un peu …
J’ai accepté ma mère sur Facebook
Alice et Timmy
Pour s’amuser un peu moins …
Dave le mentalist
Pour bien utiliser Facebook en tant qu’enseignant
Créer une page Facebook
(http://www.commentcamarche.net/faq/19337-creer-une-pagefacebook-pour-son-entreprise) ou un groupe
(http://facebook.typepad.com/faceblog/groupe_facebook/)
Ne pas accepter d’être « ami » avec les apprenants pour segmenter
vie privée et vie professionnelle
Adopter le « ton Facebook » et tout en gardant la même distance
qu’en centre de formation
Promouvoir les échanges et discussions
Accepter la règle des 80/20
Veiller à la bonne tenue des échanges
Alerter sur les risques et les droits
Etre exemplaire dans son comportement
Apprendre à diversifier les usages
Renoncer à tout maitriser
…
… en informant sur les risques
La persistance des traces (durée de vie très longue
des messages et images)
Le harcèlement (renforcé par la massification de
l’audience potentielle et le recours à des images
blessantes)
Les mauvaises rencontres
Les invasions marketing
La non vérification des informations
La désinformation
Le vol d’identité
Le temps passé
…
5ème Partie
Quels impacts sur le métier de formateur et
sur les organisations ? comment accompagner
le changement ?
Quelques citations…
« On peut enseigner ce qu’on ignore si l’on
émancipe l’élève, c’est à dire si on le contraint à
user de sa propre intelligence » Jacques
RANCIERE
« Il y a vingt ans, lorsque, enseignant, j'entrais dans
un amphithéâtre, je présumais que mes étudiants
ne savaient pas. Désormais, j'ai des Petite Poucette
devant moi, qui ont probablement compulsé sur
Wikipedia les questions que je traite dans mon
cours. À l'égard de son élève, le maître a
maintenant cette présomption de compétence qu'il
est de son devoir d'augmenter » Michel SERRES
Quelques citations…
« Il nous reste à inventer un nouveau savoir-faire
professionnel, équidistant de la directivité traditionnelle et
du laisser-faire absolu, pour faire de nos apprenants des
apprenants autonomes. » Christine VAUFREY , THOT
Cursus, pilote du MOOC iTypa
Au travers de mon propre parcours de formation, j’ai
bénéficié de différentes formes d’accompagnement.
Certains étaient de type directifs : les accompagnateurs
montraient le chemin à suivre. D’autres cheminaient à
mes côtés, en découvrant le chemin en même temps
que moi. D’autres se tenaient derrière moi et me
laissaient découvrir mon propre chemin. Enfin, d’autres
ont su alterner ces différents types d’accompagnement
Marie GOUGEON, apprenante
Merci de votre attention
Frédéric Haeuw
consulting@haeuw.com
Blog : www.haeuw.com
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de Modification 3.0 France.