Second tour de l’élection présidentielle : Pour les cadres, c’est le sursaut ou le chaos - Baro-éco Viavoice pour HEC Paris, BFM Business, L'Express et Le Monde
Dans la livraison d'avril 2017 du du Baro-éco Viavoice pour HEC Paris, L'Express, Le Monde et BFM Business, l’indice synthétique du moral des cadres poursuit son ascension après la précédente hausse de mars. Ce niveau élevé, au plus haut depuis février 2008 et le début de la crise financière, est la preuve que les cadres français se montrent relativement optimistes sur l’issue du scrutin à venir, même si les inquiétudes ne manquent pas en cas de victoire de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon.
Réformes des retraites - Baromètre des decideurs, Viavoice pour HEC Paris, Le...
Semelhante a Second tour de l’élection présidentielle : Pour les cadres, c’est le sursaut ou le chaos - Baro-éco Viavoice pour HEC Paris, BFM Business, L'Express et Le Monde
BAROMÈTRE AVIVA/ ODOXA / CHALLENGES / BFM BUSINESS DU MORAL ECONOMIQUE - FEVR...Abeille Assurances
Semelhante a Second tour de l’élection présidentielle : Pour les cadres, c’est le sursaut ou le chaos - Baro-éco Viavoice pour HEC Paris, BFM Business, L'Express et Le Monde (20)
BAROMÈTRE AVIVA/ ODOXA / CHALLENGES / BFM BUSINESS DU MORAL ECONOMIQUE - FEVR...
Second tour de l’élection présidentielle : Pour les cadres, c’est le sursaut ou le chaos - Baro-éco Viavoice pour HEC Paris, BFM Business, L'Express et Le Monde
1. 1
LE « BARO ÉCO »
Viavoice – HEC – BFM Business - L’Express
Avril 2017
Viavoice Paris. Études conseil stratégie
9 rue Huysmans, 75 006 Paris. + 33 (0)1 40 54 13 90
www.institut-viavoice.com
François Miquet-Marty, Aurélien Preud’homme
MIEUX COMPRENDRE POUR INVENTER DEMAIN
2. 2
Baromètre des cadres
6. Indice synthétique du « Moral des cadres »
9. Niveau de vie en France
10. Chômage en France
12. Situation financière personnelle
13. Motivation des collaborateurs
14. Opportunités professionnelles
Questions d’actualité. L’élection présidentielle15 g
16. L’impact de l’élection sur l’activité des entreprises
17. Perceptions détaillées par candidat
Questions d’actualité. Les cents jours de Donald Trump15 g
22. L’impact de la politique de Donald Trump pour l’économie américaine
23. L’impact de la politique de Donald Trump pour l’économie française et internationale
Questions d’actualité. L’économie de demain15 g
25. Perceptions des cadres sur l’économie de demain
Modalités de réalisation
Sondage Viavoice réalisé pour HEC Paris, BFM Business et L’Express.
Interviews effectuées en ligne du 12 au 18 avril 2017.
Échantillon de 400 personnes, représentatif de la population des cadres résidant
en France métropolitaine.
Représentativité par la méthode des quotas, appliquée aux critères suivants : sexe,
âge, statut d’activité (secteur public ou secteur privé).
Sommaire et modalités de réalisation
La notice technique détaillée de cette enquête est consultable sur le site Internet de Viavoice ainsi que sur le
site Internet de la Commission des sondages : www.commission-des-sondages.fr
3. 3
Synthèse des enseignements (1/2)
Second tour de l’élection présidentielle :
Pour les cadres, c’est le sursaut ou le chaos
À -21, l’indice synthétique du moral des cadres poursuit son ascension après la
précédente hausse de mars.
Ce niveau élevé, au plus haut depuis février 2008 et le début de la crise
financière, est la preuve que les cadres français se montrent relativement
optimistes sur l’issue du scrutin à venir, même si les inquiétudes ne manquent
pas en cas de victoire de Marine Le Pen ou de Jean-Luc Mélenchon.
Emmanuel Macron et François Fillon perçus comme bien plus favorables
aux entreprises que Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon
A quelques jours d’un scrutin décisif pour l’avenir de la France, les cadres
français montrent ainsi un regard totalement divergent sur les projets des
candidats et leurs impacts sur l’activité des entreprises.
Emmanuel Macron apparaît ainsi comme une figure particulièrement
rassurante pour les cadres, avec 46 % d’entre eux qui pensent que son élection
aurait un « impact positif » pour l’activité des entreprises, contre 19 %
seulement qui anticipent un « impact négatif » et 31 % « ni l’un ni l’autre ».
François Fillon, dans une moindre mesure, est porteur d’espoir d’amélioration
pour 30 % des cadres, alors que 35 % anticipent un impact négatif et 31 % pas
d’impact.
En revanche, les perspectives liées à une victoire de Jean-Luc Mélenchon et
surtout de Marine Le Pen sont bien plus anxiogènes :
- 57% des cadres pensent qu’une victoire de Jean-Luc Mélenchon aurait un
impact négatif sur l’activité, contre à peine 17 % un impact positif ;
- 74 % pensent également qu’une victoire de Marine Le Pen le 7 mai aurait un
impact négatif, contre à peine 8 % d’un avis contraire.
Dans le détail, les candidats de la France insoumise et du Front national sont
perçus comme porteurs de risques systémiques communs : sortie de l’Union
européenne et de la zone euro, protectionnisme et isolement, explosion des
dépenses publiques…
Pour les cadres, de telles « aventures » constituent à n’en pas douter des
perspectives très risquées pour les entreprises, prédisant dans un tel cas de
figure tout à la fois une fuite des capitaux, des entrepreneurs, et des talents.
4. 4
Synthèse des enseignements (2/2)
François Miquet-Marty Aurélien Preud’homme
Président Directeur d’études
Des risques systémiques portés par les candidats « anti-système » qui
s’ajouteraient à une forte incertitude mondiale
Des risques élevés, donc, et qui seraient par ailleurs accentués par une
géopolitique mondiale qui inquiète déjà particulièrement depuis l’arrivée
au pouvoir de Donald Trump.
Si 63 % des cadres pensent que les fondements de l’économie américaine
n’ont pas beaucoup changé ces derniers mois – contre 8 % pour lesquels
l’économie américaine se porte « mieux », et 19 % « moins bien » – ils sont
également 63 % à considérer que Donald Trump, dont les velléités de
protectionnisme et les décisions restent imprévisibles, est une menace
pour l’économie internationale et l’économie française.
Dans ce contexte, nul doute que la victoire d’un candidat tout aussi
imprévisible en France ne pourrait que créer des risques importants pour
de nombreux groupes français.
Face à ces enjeux, des cadres plutôt confiants à l’approche du scrutin
A rebours de ces craintes, l’amélioration des perspectives des cadres ces
dernières semaines montre un certain optimisme de leur part à l’approche du
scrutin.
Ils sont notamment 22 % à penser que leur situation financière s’améliorera
dans les mois à venir, en hausse de 3 points depuis mars.
La motivation interne en entreprise est aussi en hausse avec 45 % des cadres
qui trouvent leurs collaborateurs motivés (+3).
Un optimisme certes relatif mais qui prouve que pour les cadres, l’économie
française a plus de chances dans les semaines à venir de se diriger vers le
« sursaut » que vers le « chaos ».
7. 7
Indice synthétique du « Moral des cadres » sur un an
-36
-25
-25
-31
-25
-24
-26
-23
-21
L’indice synthétique du « Moral des cadres » est la moyenne des indices recueillis sur chacune des questions récurrentes.
Pour chaque question, l’indice est la différence du pourcentage de réponses positives et de réponses négatives. Les dates indiquées sont
les dates de réalisation des interviews du « Baro Eco ».
9. 9
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
2
17
41
26
10
4
S’améliorera
nettement
S’améliorera un
peu
Restera
stationnaire
Se dégradera
un peu
Se dégradera
nettement
Non réponse
Pensez-vous que d’ici un an, le niveau de vie en France dans l’ensemble…
Sous total
« S’améliorera » : 19 %
Sous total
« Se dégradera » : 36 %
Évolution sur un an
45
42
37
39
40
38
40
37
36 Sous-total « Se dégradera »
(en %)
Niveau de vie en France
10. 10
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
2
20
35
31
8
4
Diminuera
nettement
Diminuera un
peu
Restera
stationnaire
Augmentera un
peu
Augmentera
nettement
Non réponse
Pensez-vous que dans les mois qui viennent, le nombre de chômeurs en France…
Sous total
« Diminuera » : 22 %
55
40
42
58
44
40
44
39
39 Sous-total « Augmentera »
(en %)
Sous total
« Augmentera » : 39 %
Évolution sur un an
Chômage en France
12. 12
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
4
18
44
27
6
1
Va s’améliorer
nettement
Va s’améliorer
un peu
Restera
stationnaire
Va se dégrader
un peu
Va se dégrader
nettement
Non réponse
Croyez-vous que dans les mois qui viennent, votre situation financière…
Sous total
« Va s’améliorer » : 22 %
Évolution sur un an
34
29 28
35
30
27
30
28
33 Sous-total « Va se
dégrader » (en %)
Sous total
« Va se dégrader » : 33 %
Situation financière personnelle
13. 13
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
3
42 43
8
4
Très motivés Assez motivés Pas vraiment
motivés
Pas du tout
motivés
Non réponse
De manière générale, diriez-vous que vos collaborateurs sont actuellement…
Sous total « Motivés » : 45 %
Évolution sur un an
61
58
56 55
53
57
53
54
51 Sous-total « Pas motivés »
(en %)
Sous total « Pas motivés » : 51 %
Motivation des collaborateurs
14. 14
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
3
18
52
24
3
Très importantes Plutôt
importantes
Plutôt faibles Inexistantes Non réponse
Diriez-vous que les opportunités pour faire progresser votre carrière dans les mois qui
viennent seront…
Sous total « Importantes » : 21 %
Évolution sur un an
83
78
80
77
81
79
80
77
76 Sous-total « Faibles »
(en %)
Sous total « Faibles » : 76 %
Opportunités professionnelles
16. 16
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
Si chacun des candidats suivants remportait l'élection présidentielle, pensez-vous que
cela aurait un impact positif ou négatif sur l'activité des entreprises... ?
L’impact de l’élection sur l’activité des entreprises
46%
30%
17%
13%
8%
19%
35%
57%
49%
74%
31%
31%
20%
32%
14%
4%
4%
6%
6%
4%
Emmanuel Macron
François Fillon
Jean-Luc Mélenchon
Benoît Hamon
Marine Le Pen
Un impact positif Un impact négatif Ni l'un ni l'autre Non réponse
17. 17
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
En cas de victoire d'Emmanuel Macron, quels sont vos principaux espoirs et principales
craintes pour l'activité des entreprises ? (question ouverte, réponses spontanées)
Perceptions détaillées : Emmanuel Macron
Une dérégulation et une uberisation à outrance (10 % de citations) :
« Uberisation, emploi massif des CDD, précarisation des salariés… » ; « Dérégularisation de tout. Ce
qui va conduire à une uberisation de la société et la perte des services publics »
La crainte de l’immobilisme plutôt que du changement (8 % de citations) :
« Dans la ligne de Hollande » ; « Effet limité des mesures » ; « Continuer dans l'immobilisme »
« On a envie d'y croire mais il ne changera rien. »
Une proximité avec la finance et les milieux d’affaire (5 % de citations) :
« Trop proche des financiers » ; « Un programme de dérégulation totale des marchés au bénéfice des
fonds de pension américains et des banquiers » ; « Beaucoup d'espoir pour les grandes entreprises
mais des craintes pour les petites entreprises (TPE, PME). »
Une incertitude sur le programme, son action réelle (3 % de citations) :
« Un programme pas trop défini donc on va naviguer à vue en fonction des aléas »
Une relance générale de l’économie et de la compétitivité (10 % de citations) :
« Baisse du chômage, regain de productivité. Diminution des peurs et craintes européennes »
« Un espoir de relance économique » ; « Reprise du travail, investissements »
Un candidat compétent et pragmatique, qui connaît l’entreprise
et le secteur privé (7 % de citations) :
« Une approche pragmatique » ; « C’est un gestionnaire. » ; « Ecoute des attentes des entreprises »
« Des réformes sans bloquer le pays » ; « Confiance et connaissance des entreprises »
Simplification et dérégulation, liberté entrepreneuriale (6 % de citations) :
« Une réduction de la pression fiscale pour les petits entrepreneurs » ; « Un libéralisme modéré »
« Davantage de créations d'entreprises et d'embauches grâce aux mesures d'assouplissement du code
du travail » ; « Plus de libertés, moins de taxes, moins de rigidité, plus de flexibilité »
La baisse de la fiscalité et des charges des entreprises (6 % de citations) :
« Baisse des charges sur les entreprises puis reprise de l'activité et des embauches »
« Une baisse des charges et une augmentation des salaires »
18. 18
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
En cas de victoire de François Fillon, quels sont vos principaux espoirs et principales
craintes pour l'activité des entreprises ? (question ouverte, réponses spontanées)
Perceptions détaillées : François Fillon
Une crise sociale et une démotivation des collaborateurs (13 % de citations) :
« Chaos social. Peut-être un bien pour les sociétés dans un premier temps. Mais avec un risque de
désinvestissement des personnes » ; « L'austérité va s'aggraver » ; « Dégradation des services publics
et hausse de la précarité. Moins d'investissement dans les entreprises. »
Des réformes trop radicales, des conflits sociaux (12 % de citations) :
« Des fractures avec une majorité de la France. » ; « Dégradation du climat social dans les entreprises »
« Révoltes » ; « Des conflits sociaux potentiellement insurmontables »
« Programme Thatchérien qui a 30 ans de retard : catastrophe assurée »
Une capacité à réformer aujourd’hui questionnée (10 % de citations) :
« L'absence de crédibilité de ce candidat ne peut pas être favorable au milieu de l'entreprise »
« Comment croire à un Président qui ne tient pas ses paroles ? »
La continuité de politiques qui ont échouées (3 % de citations) :
« La même France qui nous saigne depuis plus de 40 ans ! »
Une relance générale de l’économie et de la compétitivité (10 % de citations) :
« Espoir de redresser la France » ; « Réformisme en faveur des entreprises »
« Augmentation des carnets de commandes grâce aux mesures préconisées »
La baisse de la fiscalité et des charges des entreprises (7 % de citations) :
« Assouplissement de la fiscalité du travail et amélioration de la fluidité du marché du travail »
« C'est le seul qui a un programme permettant aux entreprises d'espérer voir une baisse de leurs
charges. » ; « Facilitation des embauches par baisse des charges »
Simplification et dérégulation, liberté entrepreneuriale (5 % de citations) :
« La libéralisation des marchés, plus de possibilité d'embauches en faisant sauter des verrous »
« Développer les entreprises et l'entrepreneuriat »; « Libéralisation de l'activité et baisse des normes »
Des réformes ambitieuses : Sécurité sociale et code du travail,
35 heures, retraites (3 % de citations) :
« Mise en place des réformes nécessaires » ; « Passage aux 39 heures » ; « Réduction violente des
dépenses publiques permettant un allègement de la fiscalité et donc une hausse de la compétitivité »
19. 19
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
En cas de victoire de Jean-Luc Mélenchon, quels sont vos principaux espoirs et
principales craintes pour l'activité des entreprises ? (question ouverte, réponses spontanées)
Perceptions détaillées : Jean-Luc Mélenchon
Une forte hausse des dépenses publiques et de la fiscalité (13 % de citations) :
« Faillite assurée » ; « Augmentation de la réglementation et des charges » ; « Plus de charges, moins
de travail, moins de motivation » ; « Plus de taxes pour les entreprises, moins de résultats »
Le risque d’une crise économique de grande ampleur (13 % de citations) :
« Blocage total de l'économie, déclassement du pays » ; « Défiance des autres pays et des créditeurs de
la France, augmentation des taux d'intérêt et donc de la dette, austérité à la grecque dans 2-3 ans »
Des entreprises qui délocalisent, des talents et des entrepreneurs qui
pourraient quitter le pays en nombre (9 % de citations) :
« Alors là, si je suis chef d'entreprise je délocalise au plus tôt ! »
« Eloignement des grosses fortunes » ; « Fuite des capitaux nécessaires à la relance de l'économie »
Le risque d’une sortie de l’Union européenne / de la zone euro,
une politique extérieure qui inquiète (9 % de citations) :
« Sortie de l'euro : une hérésie » ; « Grosses difficultés pour l'export si sortie de l‘Europe »
Peu d’écoute à l’égard des entreprises, un certain dogmatisme
(8 % de citations) :
« Un conflit permanent avec l'entreprise » ; « Il est trop extrémiste »
Une amélioration des droits des salariés, plus d’égalité (11 % de citations) :
« Justice, honnêteté, lien social, partage des richesses » ; « Avancées sociales »
« Code du travail plus protecteur » ; « Défense des salariés, prise en compte de la pénibilité »
« Innovation, mise en avant de la jeunesse, justice, équilibre employeurs-salariés »
Vision d’avenir, grands projets, transition énergétique (8 % de citations) :
« Le retour des nationalisations ? Ce n’est pas une mauvaise chose. »
« Une vraie politique de transition écologique qui entraine la croissance »
« Des réformes sociales et environnementales grandissantes et nécessaires »
20. 20
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
En cas de victoire de Marine Le Pen, quels sont vos principaux espoirs et principales
craintes pour l'activité des entreprises ? (question ouverte, réponses spontanées)
Perceptions détaillées : Marine Le Pen
La sortie de l’Union européenne / de la zone euro (22 % de citations) :
« La sortie de l'euro qui va pénaliser les entreprises. Aucun espoir avec le repli sur soi »
« Manque de visibilité sur le programme économique qui comporte des incohérences et un risque
de ‘’Frexit’’ de nature à faire fuir les investisseurs. » ; « La sortie de l'euro provoquera la défiance
des entrepreneurs français et européens et des difficultés de financement de la dette. »
Une baisse drastique de l’activité, de l’emploi, du pouvoir d’achat
(20 % de citations) :
« Catastrophe » ; « Chaos » ; « Une baisse brutale du pouvoir d'achat. Des faillites d'entreprises. »
« Le risque que le protectionnisme économique, la possible sortie de l'euro et la réaction des
marchés plongent la France dans la faillite et une crise économique générale. »
Une politique protectionniste et xénophobe provoquant
l’isolement de la France (16 % de citations) :
« Cloisonnement du pays » ; « Fermeture des marchés » ; « Baisse des exportations »
« La dégringolade des marchés financiers et donc des cours des matières premières et autres serait
catastrophique pour les entreprises. De plus nous avons besoin de la main d‘œuvre extérieure. »
Des entreprises qui délocalisent, des talents et des entrepreneurs qui
pourraient quitter le pays en nombre (6 % de citations) :
« Fuite des capitaux » ; « Fuite des cerveaux » ; « Délocalisation des grands groupes »
Des conflits sociaux et communautaires majeurs (5 % de citations) :
« Des grèves importantes » ; « Augmentation des tensions sociales »
Un impact éventuellement positif sur l’emploi (5 % de citations) :
« Augmentation de l’activité des agriculteurs » ; « Fabrication française »
L’amélioration de la sécurité avec la fermeture des frontières (2 % de citations) :
« Elle va renforcer la sécurité en France, ce qui rassurera les touristes »
« Espoirs de sortir de l'Europe, de stopper l'immigration, de fermer les frontières, de favoriser enfin la
France, de renforcer la sécurité… »
22. 22
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump en janvier, diriez-vous que l'économie
américaine... ?
L’impact de la politique de Donald Trump
pour l’économie américaine
8%
19%
63%
10%
Se porte mieux
qu'auparavant
Se porte moins bien
qu'auparavant
Non réponse
Peu de choses ont
changé, en réalité
23. 23
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
Selon vous, que représente la présidence de Donald Trump pour l’économie
internationale et l’économie française ?
L’impact de la politique de Donald Trump
pour l’économie française et internationale
6%
63%
27%
4%
Une chance
Une menace
Non réponse
Ni l’un
ni l’autre
25. 25
Base : ensemble de l’échantillon des cadres
Êtes-vous plutôt d'accord ou plutôt pas d'accord avec chacune des affirmations suivantes :
Perceptions des cadres sur l’économie de demain
66%
48%
43%
37%
24%
40%
38%
49%
10%
12%
19%
14%
Plutôt que chercher à protéger les emplois
actuels, il faut d'abord promouvoir les
emplois de demain
Les robots et l’intelligence artificielle sont
davantage une opportunité qu'une menace
pour l'emploi
L'incertitude n'est pas nécessairement
négative pour l'économie, car elle
représente des opportunités de
développement pour les entreprises
Limiter l'immigration aurait un impact
négatif pour l'économie et la croissance
D'accord Pas d'accord Non réponse
27. 27
Note sur les marges d’erreur
Comme toute enquête quantitative réalisée par sondage, les résultats de cette étude sont
soumis à une incertitude statistique appelée marge d’erreur ou intervalle de confiance, dont
l’amplitude dépend du nombre de personnes interrogées (taille de l’échantillon) et du
pourcentage observé :
Lecture du tableau :
Dans le cas d’un sondage auprès d’un échantillon de 400 personnes, si le pourcentage mesuré est de
20 %, la marge d’erreur est égale à 4. Le pourcentage réel est donc compris entre 16 % et 24 %
(avec une certitude de 95 %).
Taille de
l’échantillon
Pourcentage observé
5 ou 95 % 10 ou 90 % 20 ou 80 % 30 ou 70 % 40 ou 60 % 50 %
200 3,1 4,3 5,7 6,5 6,9 7,1
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
1000 1,4 1,8 2,5 2,85 3 3,1