1. Stratégie
Engagement
Empowerment
intemps !
Design
Inspiration
Négociation
Utilités En a vant le pr
Services
Photo: Gordon Mac Bride
2. Situer
Tout mouvement part toujours d’un constat. Et d’un défaut.
Il existe un mouvement social en cours : faire des affaires autrement, voyager autrement, avoir des
relations sociales autrement, penser la vie autrement, les modes d’achats autrement, la façon de
produire autrement, les façons d’acheter et d’utiliser autrement…
Non SMONEE n’est pas un lieu dédié à l’autrement. Il est un indice d’un processus d’AUTREMENT.
On peut voir la dynamique pour son fond, son moteur. Mais aussi pour son énergie propre, pour son
ergonomie.
« Autrement » est une aventure. Personne ne sait ce qu’elle permet d’atteindre au départ. Par contre,
elle permet de fédérer et de faire converger. Comment ? Par la confrontation, l’exploration, la
coopération, la pensée critique, la construction commune. En ce sens, . SMONEE est une empreinte,
une expression, qui a sa propre originalité. Qui souhaite à la fois impulser de nouvelles idées et
structurer en créant des associations inimaginées.
Ici et là, des énergies existent. Smonee cherche à son niveau à formaliser des idées, enrichir les idées Situer
par le récit, faire de la pédagogie pour enclencher de la recherche action, structurer, stimuler, relater.
Harlem Shake
A qui s’adresse Smonee? A ceux qui le souhaient. Se reconnaitront of course, les : créatifs culturels,
designers pervasifs, managers alternatifs, artisans des ressources humaines, marketers agiles, Design Social
communicants utopistes, entrepreneurs communautaires, étudiants aventuriers, chercheurs Activation
expérimentateurs…En une phrase : les aventuriers de la collaboration et les militants de la valeur
globale…
Engagement
Aventures
Et oui, Smonee parle à tous ces gens. Mieux il ambition de RELIER ces approches. C’est le parti pris. collaboratives
Parce que pour nous, elles le sont.
Seeding
J’arrive bientôt en fin de page. On m’a appris à ne pas faire plus long. Prochaine étape? Communauté
Première étape : formaliser ce sillon, ce format, donner à voir et faire vivre le mix de ces créative
expérimentations, en faire un bel objet, à ressourcer, à partager, voire à collaborer Learning Hub
Deuxième étape : collaborer, co-créer, donner à impulser et partager collaboration pour en faire un
récit partagé. Miroir d’expérimentations de communauté. Les aventures sont en cours. Elles devront
s’accompagner de communautés. Avec leurs artistes-chercheurs-balladins.
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3. HARLEM SHAKE by
Réponses aux
scandales et Exorcisation du
aux « non sens »
Contamination manquement au vécu en société
positive vivre ensemble
Pied de nez aux
élite (via
rupture de
bienséance)
Démonstration
de force
collective
Photo: Luye photo cc Flickr
Décomposition
/ recomposition
sociale
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4. Design social
On parle de plus en plus de design aujourd’hui. Je ne parle pas de la dernière machine à café expresso chez Colette, mais de
design global, de design thinking, toutes ces choses que les adeptes d’Ideo et d’expériences inspirantes suivent et que Tim Brown a
popularisé. Le design d’experience donc. Ou design social, puisque c’est sa composante la plus originale et celle qui permet de
travailler à des expériences plus fortes.
Quel est un des principaux marqueurs de notre époque? Elle est encombrée. Par les informations et les connaissances. On sait
qu’elles existent, on ne sait pas comment les activer. Si on sait où elles se trouvent, elles n’ont pas toujours la bonne forme. Quand
ce n’est pas nous qui n’avons pas assez d’appétit. ENVIE. C’est le mot qui pose problème. On a envie d’avoir envie. Mais on ne
sait pas toujours comment la canaliser. Quel est le bon fil de scénario à suivre pour transformer notre envie en quelque chose de
fertile? Et des fois, on manque d’envie face à la somme des pistes à suivre qui n’arrive pas à se démêler.
Trop de sollicitations. Pas assez de visibilité. Voilà comment on pourrait résumer. Pourtant, dans une époque marquée encore par
des libertés, jamais autant les individus auront eu envie de se prendre en main et de faire des choix de construire.
Encore faut il un accompagnement approprié, un jardin organisé. Sinon, on aura des « pretenders », des gens qui font comme
si… Avec de plus en plus de 2e vie en parallèle, de surface-acting alors que leurs organisations nécessitent d’eux qu’ils soient
« engagés ».
Voilà pourquoi l’époque amène une nécessité d’approfondir l’art d’impliquer, l’art de faire coopérer, l’art de prolonger la
collaboration, l’art d’inventer de nouvelles expériences, de nouveaux états (sensation, consciences), l’art de faire vivre ensemble.
J’ai dit Art? Oui, il s’agit d’un art. L’art se construit par l’heuristique, par l’expéirmentation, par les leçons concrètes. Il cherche
aussi à optimiser son effet en permanence. Et c’est ce que nécessitent les sociétés humaines. L’art n’est pas l’ennemi de la
rationalité, il la rend meilleure.
Beaucoup de sciences de gestion reposent sur des croyances. Avant de rentabiliser, cherchons les moyens de créer de l’inspiration
collaborative. Laissons faire les hommes de l’art.
Peut on calculer le prix de tout ? Alors, calculons aujourd’hui le prix du désenchantement. Et calculons ensuite la valeur des
méthdoes qui permettent de de créer des motifs de rester, de s’impliquer, de créer cette ergonomie d’accès et de départ, cette
relation en mode hyphenated, cette créativité dans les rencontres et les expériences sociales. Qui permet de créer l’envie et le
ensemble.
A l’heure où la façon de repenser les organisations évoluent et se réinventent on ne doit pos oublier la phrase suivante : « on ne
nait pas communauté, on le devient »
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5. IDEE
STORM
L’engagement
est dans l’enchainement.
Photo: CC Kassel
#ENGACHAINEMENT
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6. Activation
Activation
Ce mot est connu pour définir le moyen de rendre un public possible
actif de la relation avec une marque. Conscient d’une clé d’entrée,
évaluateur d’une expérience possible et d ‘un prolongement.
Comment y arrive t-on ? En travaillant le design d’expérience. La
sensorialité du contexte. Le contexte géographique, temporel, social
(avec qui ? Pourquoi faire). Les gains éventuels. Une mise en scène et en
situation en quelque sorte.
Tout dépend il d’une scénarisation avec rôle, scène, bénéfices. Le
contexte compte. Et l’humain s’habitue à être surpris. Il demande à être
toujours surpris.
Immersion. Sans mauvais jeu de mot, rendons hommage à Ziegmunt
Bauman. Dans une époque liquide, l’activation passe t-’elle pr une
immersion en d »couche ». Un flux de stimulations qui passent au filtre
des publics. Recepteur, capteurs, pour passer à l’acte
Offrir le plug in. Nous agissons parfois en gourous. Mettons en scène et
les gens du public vont marcher. On ne le sait jamais.On peut
approcher. Les formats se ressemblent vite : faire vivre une exp&rience
étonnante dans une gare : Axe, Coca Zero, Lu…
Changer de paradigme. Proposer une vraie douche. Comme un surplus
d’adrénaline, d’essence. L’époque est en recherche de WOW. Offrir de
Photo: stevendepolo CC Flickr
la douche: avec des angles différentes, comme les gouttelettes, du frais,
de l’incarné, du ressenti sur les personnes, ce qu’elles voient, ce qu’elles
sentent, les aspérités sur lesquelles elles se concentrent, qui les freinent
dans leur activité, sur lesquelles elles souhaitent rebondir, de la matière
de l’incarnation.
Faut il une typologie ?Une structure bien définie ou encore. Les
Et puis quoi encore?
A we-suivre
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7. ENGAGEMENT
Nature des investissements interpersonnels
Espacé
mais Engagement. Il n’existe pas un engagement, mais
généreux / des engagements.
profond Il peut exister plusieurs phases. Un individu peut
créer un parcours entre plusieurs niveaux. Il peut
approfondir ou se désengager. Un contexte ou un
Régulier, Régulier / organisateur d’engagement peut induire une forme
intéressé, généreux / particulière.
profond Profond Cela implique de réfléchir au type d’engagement
qu’on souhaite en tant qu’organisateur et celui
qu’on est susceptible de produire par son activité,
son expérience proposée, son cadre
d’’hébergement.
Il peut y avoir des trajectoires logiques de
passages d’un état à un autre.
Certains contextes peuvent amener naturellement à
un certain type d’engagement.
Espacé, A quoi cela sert aussi d’amener un engagement?
Espacé, Pour quelle utilité ?
intéressé,
surface
profond
Régulier,
surface
JEU / ET VOUS EN MOYENNE PLUTOT 7
8. Aventures collaboratives
Repenser l’offre : c’est vital aujourd’hui.
Les marchés sont un peu perdus. A écouter les gens du marketing, il est difficile pour eux de retrouver leurs petits. Le taux
d’insatisfaction s’élève vite, si bien que Entre trucs et astuces, la vie des marketers consiste de plus en pus à gérer le taux
d’insatisfaction plus que de créer de l’enthousiasme sur leur offre.
Pourtant, l’ergonomie de l’offre peut être un levier fort. A condition d’être prêt à repenser sa démarche. Et à sortir de ses réflexes.
Les temps sont incertains? Faisons en des aventures.
Les repères se diluent et les réseaux deviennent le premier capital ? Investissons dans l’art de faire vivre et fructifier les relations.
Les usages sont en train de se réinventer de manière accélérée ? Faisons en des pratiques liés à l’accès et des prétextes à l’échange.
Le temps et les ressources sont limités, la nature du retour sur investissement pas toujours garanti? Formons les gens aux atouts des
aventures créatives.
Une aventure se qualifie par son côté entrepreneurial, son sens critique, sa capacité de remise en question, sa capacité de
coopération et à nouer des alliances… et surtout, surtout à bonifier les aléas pour en faire des situations productives et des échanges
fertiles.
L’humain sait qu’il doit faire face à l’inconnu aujourd’hui. Et qu’il ne pourra y faire face qu’avec de solides compétences et surtout un
sens de l’improvisation qui lui permettra de révéler son sens créatif. Nous devons prendre conscience de cette énergie. Et aider à
prendre conscience de cette énergie. Comme s’élancer sur une piste de ski. Cela peut sembler contre nature. Pourtant, cela peut aussi
constituer une somme de vécu et de richesses étonnantes.
Où en est le business et le marketing ? Aujourd’hui il est vital de ne plus cultiver les astuces techniques pour mieux repenser son
Photo: Cassel CC Flickr
utilité. Etre cuisinier / musicien sur le Titanic, à quoi ça sert?
Pour des raisons historiques, juridiques (brevet), culturelles (habitudes du VRP), le marché se confond souvent avec le produit.
Pourtant les études récentes le montrent. Les individus sont pprêts à mettre l’argent dans autre chose. Quelque cose de plus grand qui
les anime et le sdépasse. Qui les relient. Ils Veulent du voyage, être une star, pouvoir bouger et rencontrer, avoir de la liberté.
Grandir.
Et si on proposait de l'aventure collaborative ? 8
8
9. Et si on vendait autre chose
que du produit ?
Surprise
Imp- Rencontre
ulsion Immersion
Défi
Opposition
Mission Apprentissage
Photo
de
fond
:
Copyright:
Cassel
CC
Flickr
Réalisations
Relations
Construction Valorisation
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10. Seeding
Habemus papam ! Le cri de guerre de la communauté du Vatican est aussi un cri de ralliement. Benoit Heilbrunn est
un sémiologue qui a pointé le parallèle entre religion et marque. Penser la marque comme une graine qui va
fertiliser, qui va ensemencer les consciences, qui va relier les individus autour d’un sens commun et partageable.
L’empreinte est au cœur des trajectoires humaines et des constructions collectives. Le SPQR de Rome a traversé les
siècles. Le symbole permet de rester dans l’imaginaire parce qu’il y contribue mais aussi parce qu’il est formaté
pour. La marque, cette empreinte « au fer rouge » vit néanmoins ses dernières heures. Elle est liée à un contexte.
Structurer le capitalisme industriel vers une lisibilité de la propriété et de la communauté qui s’y relie.
Le capitalisme d’aujourd’hui amène au contraire une plasticité qui éradique les rigidités comme des formes
d’archaïsme. Cela induit une culture du mouvement, donc de l’esprit versus la pérennité de la forme. Les logos figés
n’ont peut être pas d’avenir à ce titre. La marque devient la succession de formalisations remarquables. Les
empreintes se font plus souples et éphémères. Davantage lié au contexte et à son interconnexion. La société liquide
a rendu l’économie agile… et la marque fluide.
Se penser en esprit. Se construire en porosité. Tels sont les enjeux de la culture et l’identité d’une communauté
productive. Permettre de façonner, d’implémenter, de propager. Cela signifie que la forme et son respect sont
caducs. Que la question de ce qui se partage et fédère est une phase de définition essentielle. Qui plus est
récurrente à organiser. Que la capacité à créer des rebonds et des réponses sur cette logique est cruciale. Et que la
question de propagation et de son irrigation est tout aussi essentielle.
La marque n’est donc plus un fer rouge. Elle est un jardin. On y cultive des éléments d’epsrit. On y travaille les
associations. On ne sait jamais quelle fa être la forme à venir, mais on en cultive l’esprit. On y peaufine des
composantes. On la travaille suivant les données de l’environnement. On cherche à affiner et irriguer un ADN. Qui
n’est jamais fermé puisqu’il évolue par nature en permanence. Mais la marque a changé de nature. Elle est graine.
Elle existe d’abord par sa fertilisation. Dans un nouveau capitalisme, le premier capital appaeent est la culture. LE
retour du vintage ne soit pas occulter cet aspect derrière la critique de l’éphémère. Une marque doit d’être à la fois
graine, projet, politique. Le branding est mort. Vive le seeding.
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12. Aventures collaboratives
Fly garage : c’est un lieu de rencontres entre
collaborateurs peuvent bénéficier d’influences variées
pour s’inspirer et penser des stratégies de leurs
marques. Des étudiants de l’école Hyper Island font
partie des cellules d’incubation afin de dynamiser les
sessions. créer un lieu où les ego laissent la place à
l’échange et les méthodes maison s’effacent au profit
des solutions créatives novatrices.
« On s’autorise alors à penser la création de produit
et de service en même temps que l’expérience que
nous souhaitons faire vivre à nos cibles. Aussi bien
que les points de contacts et formats d’expression à
travers lesquels nous pourront optimiser ce projet !
Production, communication, media, le tout dans une
même lab d’innovation, IRL (in real life). Faire vivre :
c’est à la fois la première étape d’une aventure
collaborative, et dans une époque qui peine à
réinventer ses possibles, une signification en soi
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13. Communauté créative
Faire nécessite d’être à plusieurs. Stimuler permet de nourrir l’autre. Les défis sociaux sont parmi les plus grands
leviers d’implication. Ces trois phénomènes poussent le développement des communautés créatives : par projet, par
valeurs, par histoire. On s’y rattache par envie, par identité, par nécessité. Mais elles sont l’outil social le plus
logique qui prend le relais des médias sociaux. Le media était roi quand il était découverte et expérimentation.
Aujourd’hui, il est encore trop présent techniquement et pas assez en terme d’outil. Y a t-il encore un sens à
développer de nouvelles plateformes alors que les usagers semblent écoeurés des médias existant. La solution
technique passe aujourd’hui par une meilleure articulation de l’existant.
La nouvelle phase donc concerne les communautés créatives. Au delà de l’outil, il faut travailler sur le sens même du
groupe actif. Leur principe est simple: agréger pour dépasser isolement individuel, stimuler le tissu organique des
individus, dépasser le manque de moyens, fédérer pour démultiplier l’impact, attirer des ressources et les partager,
créer un cercle de ressourcement (partage des idées, des inspirations, reconnaissance mutuelle permet de dépasser
le frein de la méfiance).
Quels sont les enjeux et les prérequis d’une telle communauté: se penser en open source (un frein culture important),
faciliter la participation et l’usage, dégager la propriété, proposer des sujets fonctionnels et sensibilités culturelles.
Mais la question central reste comment on nourrit la collaboration de manière centripète ?
D’ou la nécessité de travailler l’inspiration, en particulier l’inspiration collaborative : se posent la question de ce qui
pousse à faire avec, à prendre du plaisir à être avec, à vouloir rester, à vouloir continuer…
Et après? La « next step » reste toujours la phase la plus importante. A l’heure du tout « now », c’est la perspective
d’un impact à venir qui récompense l’effort individuel et collectif. Créer du mouvement fertile, créer de l’impact sur
ce qui nous entoure, atteindre les objectifs fixés. Tels sont les enjeux que l’on peut recenser.
Quoi qu’il arrive, toujours commencer par se penser en ressources. C’est ce qui fonne l’occasion et l’envie de
s’inscrire dans la communauté; Ensuite vient le temps de la sensibilité, à travers des attitudes et une expression, puis
le temps du défi et de la vie de la communauté.
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14. L a can toche
La Cantoche Paname est un resto qui se pense comme
un lieu de vie :
L’activité se pense en démarche anti-morosité : 1er
restaurant au monde à avoir proposé ses soldes,
l’animation du lieu fait partie à part entière de
l’activité : Boum, le Blind Test, la Soirée des Filles du
mardi soir, le Loto Bingo, le Jeu des Tickets Resto du
déjeuner ou encore la Foire aux 20 et les Opérations
10 sur 10 ...
La Cantoche, c'est un esprit qui cherche à faire vivre
une communauté.
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15. ct : smon ee@live.fr
Conta
Copyright : Gordon Mac Bride
Anagramme de Semo Ni :
« Nous nous semons »
en esperanto