Les objectifs environnementaux actuels conduisent à des niveaux d’exigences de plus en plus élevés pour les bâtiments en termes d'isolation et de consommation d'énergie. En raison de ces exigences, la plupart des nouveaux bâtiments sont complètement isolés de la réception des réseaux mobiles des opérateurs. Pour que les communications voix et les échanges de données mobiles puissent être réalisées avec succès un système de « couverture dédiée » à l'intérieur du bâtiment est nécessaire. Les systèmes les plus couramment utilisés reposent sur le principe d’installation de « n » stations de bases ou « relais radio » / technologie (2G, 3G, 4G) / opérateurs dans chaque bâtiment et par étage. Cette approche engendre par essence un gaspillage d'énergie et des coûts opérationnels importants et qui sont portés in-fine par le client final. De plus, dans une telle configuration il est difficile pour les propriétaires ou gestionnaires des bâtiments de justifier une classification environnementale si convoitée. Une méthode plus optimale consiste à centraliser les équipements radio des opérateurs et à utiliser un système partagé pour la distribution des signaux mobiles des opérateurs. Cela permet de réduire significativement la consommation d'énergie et les coûts de fonctionnement pour les propriétaires comme pour les gestionnaires. Et encore plus important, cela permet de réduire l'empreinte carbone de l’installation. Les pays engagés dans un plan de réduction d’émission de CO2 et ceux où le coût de l’électricité est élevé ont vocation à adopter une telle technologie. Les solutions sont disponibles sur le marché et plusieurs déploiements ont déjà été effectués avec succès à comme à Aarhus au Danemark. Les calculs présentés dans ce document montrent que l'adoption de cette nouvelle technologie permet de réduire les émissions de CO2 de 60 à 70%.

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JUIN 2019
Maven Wireless
Une
couverture in-
building à
dimension
durable et à
faible
empreinte
carbone.

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Résumé
Les objectifs environnementaux actuels conduisent à des niveaux d’exigences de plus en plus
élevés pour les bâtiments en termes d'isolation et de consommation d'énergie. En raison de ces
exigences, la plupart des nouveaux bâtiments sont complètement isolés de la réception des
réseaux mobiles des opérateurs. Pour que les communications voix et les échanges de données
mobiles puissent être réalisées avec succès un système de « couverture dédiée » à l'intérieur du
bâtiment est nécessaire.
Les systèmes les plus couramment utilisés reposent sur le principe d’installation de « n » stations
de bases ou « relais radio » / technologie (2G, 3G, 4G) / opérateurs dans chaque bâtiment et par
étage. Cette approche engendre par essence un gaspillage d'énergie et des coûts opérationnels
importants et qui sont portés in-fine par le client final. De plus, dans une telle configuration il est
difficile pour les propriétaires ou gestionnaires des bâtiments de justifier une classification
environnementale si convoitée.
Une méthode plus optimale consiste à centraliser les équipements radio des opérateurs et à
utiliser un système partagé pour la distribution des signaux mobiles des opérateurs. Cela permet
de réduire significativement la consommation d'énergie et les coûts de fonctionnement pour les
propriétaires comme pour les gestionnaires. Et encore plus important, cela permet de réduire
l'empreinte carbone de l’installation. Les pays engagés dans un plan de réduction d’émission de
CO2 et ceux où le coût de l’électricité est élevé ont vocation à adopter une telle technologie. Les
solutions sont disponibles sur le marché et plusieurs déploiements ont déjà été effectués avec
succès à comme à Aarhus au Danemark.
Les calculs présentés dans ce document montrent que l'adoption de cette nouvelle technologie
permet de réduire les émissions de CO2 de 60 à 70%.

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Classification environnementale des
bâtiments
L'accent mis sur l'impact environnemental des bâtiments a augmenté ces dernières années.
Selon la Commission européenne, les bâtiments sont responsables de 40% de la consommation
d'énergie et de 36% des émissions de CO2 dans l'UE. Une classification environnementale
favorable est essentielle pour vendre ou louer un immeuble ou des bureaux à haute valeur. Outre
les avantages environnementaux, il existe également des incitations financières.
Si l’on prend l’exemple des pays d’Europe du nord, il existe un certain nombre de méthodes de
classification et de labels pour les bâtiments.
Le diagramme ci-dessous montre l'augmentation rapide des certifications pour les bâtiments de
la région de Stockholm jusqu'en 2016 et la France suit une tendance similaire.
• Miljöbyggnad - détaille les aspects importants de la consommation d’énergie, de
l’environnement intérieur et des matériaux de construction utilisés
• Green-Building - s'adresse aux entreprises, aux propriétaires d'immeubles et aux gestionnaires
d'immeubles qui souhaitent améliorer l'efficacité énergétique
• BRE Environmental Evaluation Method (BREEAM) - est un système de classification du
Royaume-Uni, administré par BRE (Building Research Establishment)
• LEED - Leadership in Energy and Environmental Design évalue l'environnement ambiant des
bâtiments, la consommation d'eau et d'énergie, les matériaux et le climat intérieur.
• Svanen - évaluation réalisée par Miljömärkning Sverige AB

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Une prise de conscience la
consommation énergétique des réseaux
Les analystes s’accordent sur la part croissante de la consommation d’énergie lié au numérique :
la GSMA, l’association des opérateurs mobiles, évaluait la consommation des réseaux mobiles à
120 TWh Terrawatt en 2012, l’équivalent de 70 Mt d’émission CO2 et la consommation d’énergie
du réseau d’Orange s’élevait en 2018 à 81 % de 5 698 GWh. Et une croissance est attendue avec
la croissance du trafic 4G et 5G.
Consommation d’électricité des réseau mobiles 2015 - 2025
Et dans l’énergie consommée par le réseau (81%), la part de l’accès radio (RAN) représente entre
65% (Vodafone Sustainlable Business Report 2017) et 80% (Orange Group) de la facture
d’énergie selon les sources.
Répartition de la consommation de CO2 Consommation énergétique d’un réseau mobile
Depuis 2010 les opérateurs mobiles et la Fédération Française des Télécoms ont en pris
conscience et ont signé une « Charte d’engagement volontaire du secteur des télécoms pour le
développement durable ». Ces engagements se poursuivent dans le programme GreenIT2020.

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Les solutions traditionnelles pour
connecter les bâtiments sous-optimales
Les solutions de couverture les plus couramment utilisées aujourd’hui reposent sur le principe
de l’installation des équipements des opérateurs de téléphonie mobile, ou stations de base, dans
chaque bâtiment et dans les étages. Ces stations de base alimentent généralement des systèmes
dits passifs, composés de câbles coaxiaux et d’antennes. Les stations de base requièrent leurs
propres connexions en fibre optique, leur propre alimentation, leur refroidissement et un espace
physique relativement important dans les locaux techniques des bâtiments.
Dans les pays européens, nous avons 3 ou 4 opérateurs dans chaque pays, dotés de plusieurs
technologies : 2G, 3G et 4G, et la quantité de stations de base pour un réseau radio indoor est
fonction du nombre de technologies à déployer, comme dans les antennes-relais du réseau
outdoor.
Cela entraîne une consommation d'énergie importante et des coûts opérationnels inutilement
élevés, in fine imputés au client final. De plus, cette configuration rend plus difficile aux
propriétaires de bâtiment l’accès à un niveau classification environnementale le plus convoité.
Les propriétaires d'immeubles et les exploitants peuvent réaliser d'importantes économies en
utilisant une solution de couverture plus optimale, dans laquelle l'équipement est mutualisé
entre les exploitants.
Les nouvelles technologies peuvent
réduire les émissions
Une approche plus optimale consiste à centraliser les équipements des
opérateurs et à utiliser un système mutualisé pour la distribution des
signaux des opérateurs mobiles.
Avec un système appelé DAS (Active Distributed Antenna System), les
signaux des opérateurs sont transmis sur fibre optique et distribués à
des unités distantes, capables de gérer plusieurs opérateurs et plusieurs technologies. Ces unités
distantes peuvent alors alimenter un système d'antenne passive dans le bâtiment. En plaçant les
équipements des opérateurs dans un emplacement central, par exemple un
centre de données ou hôtel BTS, un quartier entier peut être desservi à
partir d’un seul emplacement.
Une infrastructure
partagée réduit
l'impact
environnemental

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Cela permet de réduire considérablement la consommation d'énergie et les coûts de
fonctionnement pour les propriétaires et les exploitants. Plus important encore, cela entraînera
également une réduction significative de l'empreinte carbone. Les pays engagés dans un plan de
réduction d’émission de CO2 et ceux où le coût de l’électricité est élevé ont vocation à adopter
une telle technologie. Les solutions sont disponibles sur le marché et plusieurs déploiements ont
déjà été effectués avec succès à comme à Aarhus au Danemark.
En partageant l'équipement entre les opérateurs, il est possible de réduire considérablement les
coûts, l'espace, la consommation d'énergie et les émissions. Plus le nombre de bâtiments
partagés par le système est élevé, plus les avantages financiers et environnementaux sont
importants.
Un autre avantage d'une solution centralisée est que les futures mises à niveau de nouvelles
technologies, telles que la 5G, sont simplifiées, car les mises à niveau peuvent généralement être
effectuées sans visiter chaque bâtiment.
Historiquement les propriétaires et les entreprises de construction
ont laissé la question de la couverture mobile aux fournisseurs de
réseau. Cela a jusqu’à présent conduit à la mise en place de
systèmes ayant un impact environnemental élevé, avec un niveau
de mutualisation faible. Pour changer cela, les propriétaires et les
entreprises impliquées dans la conception doivent reprendre l'initiative pour l'utilisation de
solutions plus éco-performante, comme les DAS actifs centralisé.
Les gestionnaires et
propriétaires gagnent à
prendre une part
active de la solution de
couverture

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Exemples de solutions qui visent à
réduire l’impact CO2
Dans la ville d'Aarhus, la deuxième plus grande ville du Danemark, la société de communication
Stofa utilise une solution centralisée pour offrir aux bâtiments résidentiels répartis dans toute la
ville une couverture de bâtiment via son réseau de fibre optique. À ce jour, environ 20 bâtiments
sont connectés et si le projet se poursuit au même rythme, plus de 100 bâtiments seront
connectés d’ici à la fin de 2020.
Frederiks Plads (à gauche) et Pakhusene (à droite) à Aarhus couverts par le DAS de Stofa City
Le modèle centralisé présente d’énormes avantages financiers et
environnementaux. À titre d’exemple, pour un bâtiment de 300 000
m², une solution de couverture traditionnelle consommerait environ
485 000 kWh par an. Cela correspond à une émission de CO2 de 343
tonnes pour 5 ans, comparable à 73 voitures. Avec une solution
centralisée, les émissions peuvent être réduites de 2/3, soit environ
230 tonnes par an.
Une solution
centralisée réduit les
émissions de CO2 de
66%

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Conclusions
Les marchés de la construction et de l'immobilier sont régis par des objectifs environnementaux
de plus en plus ambitieux. Ces objectifs sont dans une certaine mesure contrecarrés par
l’utilisation de solutions de couverture mobile indoor jusqu’à présent sans considération de
consommation d’énergie et d’empreinte carbone. Tous les acteurs de l’éco système gagneraient
à adopter des solutions techniques disponibles @pour offrir une couverture durable sur le plan
environnemental tout en réduisant les coûts pour toutes les parties.
Références
https://ec.europa.eu/energy/en/topics/energy-efficiency/buildings
http://miljobarometern.stockholm.se/energi/energianvandning-och-energiproduktion/miljocertifierade-byggnader/
https://www.abiresearch.com/press/abi-research-anticipates-building-mobile-data-traf/
https://telecomdrive.com/denmarks-aarhus-deploys-jma-wireless-teko-c-das-solution/
https://www.epa.gov/energy/greenhouse-gas-equivalencies-calculator
https://www.micnordic.se
https://www.mdpi.com/2078-1547/6/1/117

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A propos de Maven Wireless
Maven Wireless est une société européenne spécialisée en solutions de couverture indoor DAS
digital pour les réseaux mobiles et PMR (y compris PS LTE) qui répond aux besoins en couverture
des tunnels, gares, aéroports, stades, immeubles et lieux publics (ERP).
Les solutions digitales DAS de Maven sont ultra compactes, permettent de distribuer jusqu’à
1200Mhz (multi-opérateurs) par fibre x 4 et offrent d’excellentes performances RF et de débit
de données.
Maven Wireless a été retenu par le programme Eurostars H2020 (5G) qui soutient les PME
innovantes, notamment pour sa technologie éco-responsable qui permet de réduire jusqu’à 75%
la consommation d’énergie.
Siège social (Suède) Bureau France
Maven Wireless AB Maven Wireless France
Torshamnsgatan 39 A 47 rue de Babylone
164 40 Kista 75007 Paris
par.tjenstrom@mavenwireless.com edouard.deberdt@mavenwireless.com