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Le poste de travail, de sa gestion
quotidienne par l’équipe IT à son
utilisation optimale aux travers de
différentes applications par l’utilisateur,
a récemment été au centre de toutes les
attentions au sein de Société Générale
Bank & Trust au Luxembourg. « Si nous
évoluions déjà dans un environnement
de poste de travail virtualisé, nous
avons identifié un besoin de ressources
supplémentaires, tant en nombre de
postes qu’en termes de puissance par
unité. Cela a été le point de départ de notre
réflexion qui a mené à un véritable projet de
transformation digitale », introduit Eric
Mely, qui occupait le poste de CTO de
la banque jusqu’au 1er
septembre 2016.
Dans un même temps, la plateforme
convergée sur laquelle étaient hébergés
les applicatifs métiers et techniques
arrivait en fin de vie technologique et
n’offrait plus les ressources suffisantes
pour absorber la croissance des métiers
et l’agilité nécessaire aux nouveaux
développements. « Dès lors, notre objectif
a été de trouver le meilleur chemin pour
intégrer la mise à niveau de ces deux
plateformes dans un seul et même projet »,
poursuit celui qui a aujourd’hui rejoint
le siège de Société Générale à Paris, et
plus précisément son entité Architecture
Technology Office (ATO), la direction en
charge de l’innovation technologique
du groupe. Le successeur d’Eric Mely, en
tant que CTO de Société Générale Bank &
Trust est Laurent Nougarou. Il a pris ses
fonctions tout récemment.
Innovation et pragmatisme
Plus qu’une question d’économies, c’est
l’innovation et l’expérience utilisateur
qui ont servi de fil rouge à la définition
des nouvelles solutions mises en place
au sein de la banque. La question
centrale était de voir comment amener
la transformation digitale au cœur du
poste de travail. Les thèmes du « Bring
Your Own Device » et des nouveaux
modes de travail au sein de l’entreprise,
de la mobilité des utilisateurs répartis
sur deux sites distants, en centre-ville
et à la gare, ou encore les nouvelles
tendances du flexible work ont largement
alimenté la réflexion. « Dimension Data
nous a accompagnés dans ces réflexions afin
de définir la meilleure solution, poursuit
Eric Mely. La virtualisation est restée la
ligne directrice. Nous voulions pouvoir
bénéficier de l’ensemble des opportunités
qu’elle présente et, par la même occasion,
démontrer à la banque le véritable potentiel
de cette solution. La technologie de stockage
“full flash”utilisée aujourd’hui nous a
notamment aidés à offrir plus de ressources
et de puissance à l’utilisateur final, tout en
offrant aux administrateurs une vitesse de
déploiement beaucoup plus grande. »
Un poste de travail 100% non persistant
Dès l’origine du projet, la condition
centrale était de pouvoir absorber la
croissance de l’entreprise sans avoir à
consentir de nouveaux et conséquents
investissements à moyen terme.
La solution proposée devait donc
case study / Dimension Data
La virtualisation du poste de travail
au cœur de la transformation digitale
Avec le soutien de Dimension Data, Société Générale Bank & Trust Luxembourg a exploré toutes les
possibilités offertes par la virtualisation du poste de travail et des applications. En misant sur l’innovation,
la banque gagne en flexibilité et en efficience, tout en permettant à ses collaborateurs de travailler depuis
n’importe où, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’institution.
« Nous voulions
bénéficier de
l’ensemble des
opportunités
que présente la
virtualisation. »
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permettre à l’équipe IT de facilement
accompagner la croissance future de
l’activité. «Aujourd’hui, nous gérons entre
1500 et 1600 sessions en parallèle. Mais
techniquement, désormais, nous pouvons
déployer jusqu’à 2000 postes virtuels
par site, soit 4000 en tout », précise
David Burgermeister, responsable de
l’équipe serveurs, stockage, backup et
middleware.
Après un tour de marché, afin d’identifier
les outils les plus adaptés aux besoins
de la banque, le projet a pu rapidement
entrer dans sa phase de réalisation.
« Nous avons voulu amener une rupture, un
changement technologique, tout en restant
dans des standards reconnus, reprend
l’ancien CTO. On a volontairement misé
sur les technologies qui nous permettaient
de tirer tous les bénéfices de la virtualisation
du poste de travail et de ses applications.
Même si ces dernières sont parfois encore
peu matures et peu, voire pas utilisées sur la
place ou ailleurs, si on veut être en avance
sur son temps, il faut oser et faire preuve
d’innovation.Aujourd’hui, peu d’entreprises
vont au bout du concept de virtualisation
comme nous le faisons. Nous offrons à nos
utilisateurs un poste de travail 100% non
persistant. Sans cette non-persistance, on
perd à chaque fois de petits bénéfices qui font
qu’au final le concept de virtualisation n’est
pas intéressant et coûte plus cher, ne fut-ce
qu’au niveau de l’empreinte du stockage et
de l’adminstration. »
Désormais, la Société Générale Bank &
Trust met à disposition de l’ensemble
de ses équipes des machines virtuelles
équipées de diverses applications, en
fonction des besoins et des profils de
chacun. Les utilisateurs peuvent s’y
connecter de n’importe où, au départ
de n’importe quel device. En matière de
sécurité, les applications sont diffusées,
mais jamais stockées sur les appareils.
Le risque de perdre des données est
considérablement réduit, voire nul.
Uneadministration
simplifiéeetplusflexible
Du côté de l’équipe d’administration,
la virtualisation des postes de travail
procure de multiples avantages. « Le
métier profite d’un time to market réduit.
La mise à disposition d’un environnement
est immédiate, résume Julien Poitevin,
responsable ingénierie poste de travail.
Autre avantage, lors de futurs projets de
migration, par exemple vers Office 2013 ou
Windows 10, la gestion va être simplifiée,
plus rapide, moins risquée et moins chère, ne
fut-ce qu’au niveau du testing. » Grâce à ce
nouvel environnement, le provisionning
et le déprovisionning à la demande,
particulièrement difficiles à gérer dans
le monde des serveurs classiques,
est une réalité au sein de SGBT. Autre
point intéressant : en cas d’incident, la
virtualisation améliore la résilience de
l’activité. SGBT peut redéployer l’activité
« Aujourd’hui,
nous pouvons
déployer jusqu’à
2000 postes
virtuels par
site, soit 4000
en tout. »
« Le métier
profite d’un
time to market
réduit. »
François Philippo
et Emilie Deom
(Dimension Data),
Julien Poitevin,
Eric Mely
et David Burgermeister
(SGBT).
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instantanément. L’utilisateur retrouve
immédiatement sa session, sans rien
perdre du travail effectué.
Concrètement, le projet a pu être mené
en un temps record. « Nous avons reçu le
matériel dans le courant du mois de février.
L’infrastructure était prête à héberger le
nouvel environnement début avril, tests
inclus, détaille Julien Poitevin. On a
effectué un changement de plateforme, en
reconstruisant tout deAà Z. Mais on ne
peut pas réellement parler d’une migration.
Nous sommes venus un samedi pour
effectuer tous les changements nécessaires
et les utilisateurs ont pu travailler dès le
lundi à partir de leur poste de travail, sans
que rien ne change de façon visible pour eux.
Ils se sont connectés au même device. Sans
le savoir, ils ont eu accès à une machine
virtuelle toute neuve, plus performante. »
En optant pour la méthode « Big Bang »,
l’équipe IT a pu gagner un temps
précieux. « L’approche, parce qu’elle
peut apparaître plus risquée, a exigé de
convaincre les utilisateurs, nos clients en
interne, et de bien expliquer les choses,
concède Eric Mely. Nous avons travaillé
sur un certain nombre de scénarios. La
conclusion a été que nous prenions plus
de risque en voulant mitiger celui-ci qu’en
basculant tout le système en une fois.
Cela demande un certain courage, mais
nous disposons aussi d’une équipe très
compétente et cela rassure. »
Unacteurprécurseursurlemarché
Gage de réussite du projet, les
utilisateurs n’y ont vu que du feu. « La
simplicité de l’utilisation fait qu’ils ne se
posent pas trop de questions.Aujourd’hui,
ouvrir sa session pour retrouver son
environnement de travail depuis une
salle de réunion est devenu naturel et
évident », souligne Eric Mely. Au final,
les collaborateurs de la banque utilisent
tous les atouts de la virtualisation sans
se rendre compte de ce qui se cache
derrière, d’un point de vue technologique
et innovation. « La SGBT a opéré un
véritable projet de transformation, avec
énormément d’innovations technologiques,
explique Emilie Deom, Client Manager
chez Dimension Data. La banque a fait
preuve d’audace et est désormais en mesure
de délivrer massivement, instantanément
et avec beaucoup plus de performance,
de nouveaux services aux utilisateurs.
Comme on le voit, ce type de projet de
transformation amène aussi un avantage
plus difficilement tangible, qui touche aux
charges opérationnelles et à la capacité
d’opérer beaucoup plus d’environnements
à périmètre constant. L’enjeu de toute
cette transformation est au final de passer
moins de temps à opérer et administrer l’IT
et plus de temps à faciliter le business de
l’entreprise. »
« Sans même se rendre compte du
changement, les utilisateurs ont eu accès
à une nouvelle machine toute neuve, plus
performante »
« Aujourd’hui,
ouvrir sa
session pour
retrouver son
environnement
de travail
depuis une salle
de réunion est
devenu naturel
et évident. »
Untempsd’avance
Unexemplepourlegroupe
Initiative locale défendue au niveau du groupe, qui a validé et supporté
le projet, cette migration va servir d’expérience à l’ensemble du groupe
Société Générale.
« Il faut sans aucun doute souligner l’approche très innovante de SGBT sur
un marché luxembourgeois plutôt conservateur, ajoute Emilie Deom, Senior
Client Manager chez Dimension Data. Pour nous, en tant qu’intégrateur, cette
banque a toujours un coup d’avance. Elle veut aller chercher le meilleur des
technologies et voit un grand intérêt à les mettre à disposition de ses utilisateurs
le plus rapidement possible. Voici 5 ans, SGBT a été la première à miser sur une
infrastructure convergée. Et aujourd’hui, s’engager dans la virtualisation des
postes de travail et des applications à ce point est tout aussi précurseur. »
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