Economie et marchés financiers - Les indicateurs de prix
1. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
1
Partie
3
:
Les
indicateurs
de
prix
CONCEPTS
Inflation
• Concept
1
:
hausse
instantanée
des
prix
à
la
consommation
(en
glissement
annuel)
• Concept
2
:
accélération
généralisée,
non
maitrisée
&
auto-‐entretenue
(par
les
anticipations)
de
l’ensemble
des
prix
è
principe
de
contagion
de
la
hausse
des
prix.
o Généralisée
:
l’inflation
n’est
pas
un
phénomène
ponctuel
comme
dans
le
concept
1.
o Non
maitrisée
:
les
politiques
monétaires
n’ont
pas
d’effet
sur
l’inflation
dans
ce
cas-‐
ci.
Maitriser
l’inflation
grâce
aux
taux
d’intérêt
ne
fonctionne
que
dans
le
cas
d’une
inflation
de
type
économique,
due
à
l’activité
économique
(pas
si
le
prix
du
pétrole
s’envole
par
exemple)
o Auto-‐entretenue
:
le
fait
d’anticiper
ou
de
percevoir
une
hausse
de
l’inflation
pour
les
ménages
peut
les
pousser
à
réduire
leur
consommation
è
effet
boule
de
neige
• Il
est
sain
pour
un
pays
d’avoir
un
peu
d’inflation,
de
l’ordre
de
2%
(=
missions
BCE
&
Fed)
• Trop
d’inflation
=
très
forte
augmentation
des
prix
è
diminution
du
pouvoir
d’achat
des
consommateurs
parce
que
le
salaire
n’évolue
pas
d’office
en
fonction
de
l’inflation
(sauf
si
indexation
des
salaires)
• Butoirs
structurels
:
globalisation,
mondialisation,
déréglementation
o Globalisation
:
permet
de
diminuer
l’inflation,
import
de
produits
à
bas
prix
depuis
la
Chine,
la
Corée,
etc.
MAIS
effet
de
rareté
des
matières
premières
possible
:
augmentation
de
l’inflation
o Déréglementation
:
on
peut
produire
ailleurs,
moins
cher,
et
donc
vendre
moins
cher
è
diminution
des
prix
et
donc
de
l’inflation
• Impacts
:
o Manque
de
visibilité
et
report
de
décisions
économiques
(ex
:
décision
d’investir)
o Réduction
de
l’horizon
temporel
des
agents
économiques
o Distorsion
entre
la
réalité
économique
et
comptable
o Augmentation
de
la
volatilité
du
cycle
économique
o Augmentation
de
la
prime
de
risque
sur
les
actifs
risqués
o Indexation
automatique
des
salaires
(que
au
Luxembourg
&
en
Belgique)
:
peut
être
un
handicap
de
compétitivité
pour
les
entreprises
o Etc.
è
Mondialisation
Ø Hausse
des
parts
de
marché
des
pays
émergents
Ø Délocalisation
et
menaces
de
délocalisation
:
Aujourd’hui
on
voit
un
mouvement
de
plus
en
plus
important
pour
essayer
de
contrôler
l’inflation
parce
qu’il
y
a
des
menaces
de
délocalisation
par
les
entreprises
si
on
ne
réduit
pas
les
salaires.
Ø Climat
général
de
concurrence
è
Déréglementation
et
ouverture
des
marchés
è
Ressources
en
main
d’oeuvre
toujours
abondantes
à
l’échelle
mondiale
è
Gains
de
productivité
élevés
(clairement
anti-‐inflationniste)
:
la
productivité
par
tête
progresse
plus
vite
que
le
salaire
réel
par
tête
au
niveau
mondial
è
Caractère
récessif
de
l’inflation
Il
y
a
un
caractère
récessif
a
la
déflation
mais
aussi
a
une
inflation
trop
élevée
!
Une
inflation
de
15
ou
20%
peut
poser
un
problème
de
croissance
économique
tout
a
fait
évident,
en
terme
de
consommation.
Différents
types
de
sources
inflationnistes
:
Ø Aspects
géopolitiques
Ø La
météo
è
provoque
des
problèmes
en
terme
de
disponibilité
des
matières
premières
agricoles,
du
coup
leur
prix
augmente.
Ø Vigueur
de
l’activité
économique
è
situation
plus
normale
d’inflation
«
Planche
à
billet
»
è
=
injection
de
liquidité
par
la
banque
centrale.
2. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
2
Principe
du
panier
de
la
ménagère
(=
le
même
pour
tous
les
consommateurs)
Ø Calcul
mensuel
sur
base
d’un
relevé
des
prix
de
différents
produits
et
services
dans
des
lieux
différents
(denrées
varient
d’un
pays
à
l’autre
mais
le
principe
de
calcul
est
le
même
partout)
è
denrées
indispensables
en
grande
proportion
+
moins
indispensables
Ø Représentativité
de
la
consommation
d’un
ménage
moyen
Ø Modification
de
la
composition
des
produits
selon
l’évolution
du
mode
de
vie
è
la
composition
du
panier
évolue
dans
le
temps
Ø Variation
de
prix
entre
deux
périodes
déterminées
(mensuelles)
Chaque
pays
a
son
calcul
et
son
chiffre
d’inflation
et,
en
général,
par
zone
géographique,
on
a
des
taux
d’inflation
homogénéisé
qui
partent
du
principe
que
c'est
le
même
panier
pour
tout
le
monde.
Désinflation
=
Moindre
croissance
des
prix
à
la
consommation.
Il
y
a
une
croissance,
mais
elle
est
moindre.
Il
y
a
toujours
croissance
des
prix
(par
rapport
à
il
y
a
12
mois
!)
=
sous-‐catégorie
de
l’inflation
Déflation
=
Baisse
des
prix
à
la
consommation
(en
glissement
annuel).
è
Quand
on
est
en
dessous
de
0.
Il
y
a
une
baisse
des
prix
à
la
consommation
en
glissement
annuel.
Quand
on
est
dans
une
situation
ou
il
y
a
une
déflation
persistante,
c'est
évidemment
mauvais
parce
que
les
ménages
ont
tendance
à
postposer
leurs
décisions
d'investissement
et
d’achat
durables.
Avoir
une
déflation
temporaire
peut
être
géré
et
gérables
mais
une
déflation
persistante
c'est
très
négatif
!
Stagflation
2
concepts
:
STAG
et
FLATION.
Situation
de
stagnation,
de
stabilité
de
l’activité
économique
mais
en
période
d’inflation.
C'est
un
peu
dans
cette
situation
qu’on
est
maintenant.
On
a
une
certaine
stabilité
de
l’activité
économique
mais
on
risque
d’avoir
un
peu
d’inflation.
C’est
une
situation
qui
peut
être
embêtante
puisqu’on
n’a
pas
de
croissance
économique
mais
qu’on
a
une
inflation
qui
augmente
les
prix
et
donc
diminue
le
pouvoir
d’achat.
Ce
n'est
pas
un
concept
d’inflation
à
proprement
parler
mais
plutôt
une
liaison
entre
l’activité
économique
et
inflation.
3
principaux
pays
:
USA,
Europe
et
le
Japon
=
G3
On
voit
que
globalement
on
vit
dans
un
monde
de
moins
en
moins
inflationniste.
è
L’inflation
dans
le
passé
était
a
des
niveaux
plus
élevés
avec
une
volatilité
beaucoup
plus
importante.
Grâce
aux
indicateurs
de
croissance
et
de
prix
on
est
parvenu
à
mieux
contrôler
l’inflation
è
moindres
variations
(volatilité)
et
inflation
mieux
contrôlée.
Poids
de
l’alimentaire
&
des
produits
pétroliers
dans
le
CPI
CPI
=
indice
des
prix
à
la
consommation.
Le
poids
de
l’alimentation
est
parfois
assez
important
dans
calcul
du
CPI.
è
Plus
on
est
dans
des
pays
émergents
et
en
voie
de
développement,
plus
le
poids
de
l’alimentation
est
important
dans
la
consommation
des
ménages
(parce
que
nous
on
mange
mais
on
a
des
loisirs,
une
maison,
une
voiture
etc.
qui
coutent
cher,
à
côté
de
l’alimentation).
On
voit
au
niveau
de
l’impact,
que
le
poids
de
l’alimentation
peut
atteindre
parfois
plus
de
40%
dans
certaines
zones
économique,
donc
la
moindre
variation
du
prix
du
maïs
ou
autre
peut
avoir
un
impact
assez
important
au
niveau
de
l’inflation.
Dans
les
pays
développés,
le
poids
de
l’alimentation
est
d’environ
10
ou
15%.
C’est
beaucoup
moins
important
que
pour
les
pays
en
vois
de
développement,
les
pays
émergents.
Problème
éthique
è
A
partir
du
moment
ou
le
prix
de
l’agriculture
a
tendance
à
fort
augmenter,
cela
génère
une
inflation
importante
dans
ces
pays
la.
3. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
Etats-‐Unis
:
point
mort
d’inflation
sur
10
ans
:
But
du
jeu
:
essayer
de
voir
quels
sont
les
moyens
pour
essayer
d’anticiper
ou
non
une
augmentation
ou
diminution
des
prix
a
la
consommation.
(//
Chapitre
sur
la
croissance
économique)
Point
mort
d’inflation
sur
10
ans
3
è
• Sur
10
ans
parce
qu’on
prend
le
rendement
des
obligations
d’Etat
US
ou
Européen
à
10
ans.
Cela
va
nous
aider
à
voir
si
il
y
a
ou
non
de
l’inflation.
Un
processus
inflationniste
c'est
généralement
à
LT.
• Le
point
mort
d’inflation
est
un
différentiel
de
taux
d’intérêt:
on
regarde
la
différence
entre
les
taux
d’intérêt
:
rendement
des
obligations
d’Etat
et
rendement
des
obligations
d’Etat
indexées
à
l’inflation
• Le
point
mort
est
le
taux
de
rendement
qui
permet
d’annuler
l’impact
de
l’inflation
Ø =
taux
nominal
–
taux
réel
è
permet
de
mesurer
l’inflation
anticipée
Ø «
point
mort
»
:
plus
il
est
élevé,
plus
la
protection
contre
l’inflation
a
de
la
valeur
(surperformance
des
obligations
indexées
sur
les
obligations
classiques)
Obligations
d’Etat
indexées
a
l’inflation
è
Quand
on
a
un
portefeuille
obligataire,
le
problème
est
le
suivant
:
Ø On
a
investi
100
à
du
5%
Ø Dans
1
an
on
a
5
euros
de
revenu,
dans
2
ans
aussi,
etc.
Ø Si
le
taux
d’intérêt
est
à
3%
ou
6%,
ça
change
tout
o Rappel
:
Taux
nominal
–
inflation
=
Taux
réel
Le
revenu
des
obligations
:
Ø Soit
on
le
consomme
(manger,
vacances,
etc.)
Ø Soit
on
veut
épargner
Si
l’écart
entre
le
rendement
des
obligations
d’Etat
et
celui
des
obligations
d’Etat
indexées
à
l’inflation
se
creuse
=
on
a
des
anticipations
inflationnistes.
On
peut
se
protéger
en
achetant
des
obligations
indexées
à
l’inflation
si
on
anticipe
une
augmentation
de
cette
dernière.
2
types
d’obligations
:
• Les
obligations
indexées
à
l’inflation
• Les
FRN
(Floating
Rate
Note)
:
ce
sont
des
obligations
tout
a
fait
classiques
qui
ont
un
taux
de
base
+
par
ex
l’Euribor
à
3
mois.
On
part
du
principe
que
si
il
y
a
de
l’inflation,
le
taux
d’intérêt
va
augmenter.
Ce
n’est
pas
tout
à
fait
exact
en
fait,
mais
soit.
On
est
sur
d’avoir
un
certain
pourcentage
(le
taux
fixe)
+
notre
bonus
:
on
a
une
meilleure
rémunération,
si
taux
d’intérêt
CT
monte,
c'est
que
l’inflation
augmente.
Objectifs
(slide
209
–
Examen)
La
mission
de
base
de
la
Fed
et
de
la
BCE
est
la
même
en
terme
de
pourcentage
:
2%
d’inflation
MAIS
:
• Fed
:
2%
de
l’indice
CPI
core
(éléments
volatiles
exclus
è
but
:
exclure
les
biens
qui
peuvent
perturber
l’évolution
du
prix
des
biens
à
la
consommation)
• BCE
:
2%
de
l’indice
CPI
Headline
(éléments
volatiles
inclus
è
pas
juste
les
prix
de
marché
mais
aussi
ceux
fixés
par
les
autorités
publiques
:
l’alcool,
le
tabac,
etc.)
Indice
Headline
:
on
a
eu
pas
mal
de
périodes
avec
une
inflation
>
2%
en
Europe.
4. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
4
Sources
de
volatilité
:
• Problèmes
géopolitiques
• Conditions
climatiques
• Spéculation
financière
• Problématique
des
taxes
&
des
accises
(ex
:
l’augmentation
de
la
TVA
à
22%
peut
avoir
un
impact
sur
l’inflation
pris
en
compte
dans
l’indice
core
&
headline)
Examen
:
quel
est
l’avantage
de
prendre
l’indice
core
ou
global
?
Cela
peut
engendrer
des
décisions
fort
différentes
du
côté
de
la
Fed
et
de
la
BCE
suite
à
des
différences
d’interprétation.
Le
panier
de
la
ménagère
est
constitué
par
un
inspecteur
qui
se
rend
dans
les
≠
magasins
et
coche
les
prix
TVA
incluse
sur
une
liste
d’articles.
Exemple
:
la
TVA
a
augmenté
en
Angleterre
et
cela
a
fait
augmenter
l’inflation
car
les
prix
ont
augmenté
pour
les
citoyens.
Réponse
:
prendre
l’indice
headline,
qui
comprend
les
indices
volatiles,
me
semble
plus
pertinent
étant
donné
qu’il
prend
en
compte
la
réelle
augmentation
du
coût
de
la
vie
pour
les
consommateurs
et
donc
la
vraie
diminution
de
leur
pouvoir
d’achat.
Evolution
comparative
(cf.
schéma
second
tour)
Le
pic
de
l’inflation
sous-‐jacente
(core)
suit
le
pic
de
l’inflation
headline
avec
un
retard
de
quelques
mois.
è
Savoir
expliquer
pourquoi
à
l’examen.
C’est
du
au
fait
que
quand
le
prix
des
matières
premières
comme
le
pétrole
augmente,
cela
fait
également
augmenter
le
prix
de
produits
finis,
etc.
comme
les
emballages
par
exemple.
On
utilise
des
matières
premières
volatiles
pour
des
produits
finis
qui
sont
inclus
dans
le
panier
de
la
ménagère
calculé
pour
l’indice
core
è
voir
effet
de
second
tout
(examen).
Attention
:
l’effet
de
second
tour
n’est
valable
que
si
l’inflation
va
de
pair
avec
une
augmentation
du
prix
des
matières
premières.
è
Il
y
a
une
contamination
positive
ou
négative
entre
l’indice
headline
et
l’indice
core
même
si
la
matière
première
originale
n’est
pas
une
composante
de
l’indice
core
è
effet
indirect.
(L’effet
peut
être
à
la
hausse
mais
aussi
à
la
baisse
!)
5. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
5
ELEMENTS
VOLATILES
Voir
le
slide
214
sur
les
dépenses
de
consommation
aux
USA.
• La
majorité
des
dépenses
de
consommation
vont
dans
les
services
(ex
:
frais
de
scolarité,
d’hospitalisation).
Services
=
tout
ce
qui
est
fourni
par
les
autorités
publiques
è
la
scolarité
a
un
poids
très
important
+
comprend
les
logements.
• L’alimentation
ne
représente
pas
la
majeure
partie
de
ces
dépenses
(+ou-‐
pareil
que
les
dépenses
en
frais
de
santé
et
que
les
biens
durables
=
>3
ans).
• L’énergie
ne
représente
qu’une
petite
partie
de
ces
dépenses
(ex
:
charbon)
Attention,
ne
pas
confondre
avec
le
poids
des
composantes
de
l’indice
des
prix
à
la
consommation
è
plus
politique.
On
peut
décider
du
poids
qu’on
donne
aux
différentes
composantes
dans
le
CPI
pour
essayer
d’influencer
le
calcul
de
l’inflation.
Il
y
a
une
différence
entre
le
poids
réel,
ce
qu’on
paye
au
quotidien,
et
le
poids
des
éléments
dans
le
CPI.
Cf.
slide
215.
Exemple
:
en
Belgique
on
a
un
peu
moins
de
1.000.000
de
fonctionnaires,
quand
l’inflation
augmente
et
dépasse
le
taux
pivot,
on
a
une
indexation
automatique
des
salaires
è
augmentation
de
la
masse
salariale
(ex
:
augmentation
des
salaires
de
5%
si
la
vraie
inflation
est
de
5%).
Une
fois
que
les
salaires
augmentent,
on
ne
sait
plus
revenir
en
arrière
(très
rare
d’avoir
un
CPI
négatif)
Examen
(cf.
slide
214
et
215)
:
logement
=
élément
très
volatile
qui
représente
40%
de
la
composition
du
CPI
è
il
a
participé
de
manière
significative
à
la
hausse
des
prix
à
la
consommation
jusqu’en
2008
aux
USA.
Puis
à
partir
de
2008,
le
prix
des
logements
s’est
cassé
la
gueule
:
baisse
des
prix
des
logements
mais
AUSSI
de
LOYERS
è
les
loyers
étaient
plus
bas
è
cela
a
permis
d’atténuer
la
hausse
de
certains
prix
à
la
consommation.
è
2008-‐2009
:
baisse
de
l’inflation
(CPI
headline
&
core)
parce
que
l’immobilier,
en
crise,
ne
générait
pas
d’inflation
importante.
è
Aux
USA,
l’inflation
est
très
dépendante
du
prix
du
logement
et
du
marché
immobilier.
On
part
du
principe
d’un
loyer
fictif
:
principe
que
tout
américain
paye
un
loyer,
qu’il
soit
propriétaire
ou
non
(pour
le
calcul
de
l’inflation
–
CPI)
Examen
:
peut
on
imaginer
une
crise
économique
avec
une
inflation
importante
?
L’inflation
peut
dépendre
de
3
grands
facteurs
:
(examen)
1. Les
décisions
politiques
(augmentation
de
la
TVA,
des
impôts,
des
taxes,
accises)
2. L’activité
économique
+ou-‐
soutenue.
Si
elle
est
soutenue
et
qu’on
ne
sait
pas
augmenter
les
capitaux
de
production,
et
si
on
a
vraiment
besoin
d’un
bien,
on
sera
prêt
à
payer
plus
cher
pour
l’acquérir
è
hausse
des
prix
à
la
consommation
3. Problématique
du
taux
de
change
:
si
on
paye
du
pétrole
en
$,
il
faut
faire
attention
au
taux
de
change.
Toutes
autres
choses
étant
égales
par
ailleurs,
le
fait
que
le
$
monte
ou
baisse
par
rapport
à
l’€
peut
entrainer
une
augmentation
de
l’inflation,
sur
une
certaine
distance
de
temps.
Si
le
prix
du
pétrole
reste
à
1$
mais
que
le
prix
du
$
est
plus
cher
(contre
l’euro),
cela
peut
provoquer
une
hausse
du
prix
du
pétrole
en
€
!
Examen
:
• l’exportation
n’a
aucune
influence
sur
l’inflation,
si
le
taux
de
change
varie,
c’est
le
problème
de
celui
qui
importe
mais
n’a
aucun
impact
pour
l’exportateur
!
(Exportation
≠
consommation)
• L’inflation
peut
uniquement
avoir
un
impact
via
les
prix
à
l’importation
:
si
le
prix
du
pétrole
augmente
(transports),
le
risque
d’inflation
sera
plus
élevé.
Si
le
prix
du
pétrole
est
identique
mais
que
le
taux
de
change
est
défavorable,
risque
d’inflation
également.
6. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
Dans
le
passé,
le
poids
du
pétrole
dans
le
CPI
était
beaucoup
plus
important.
Ex
:
guerre
è
6
hausse
du
prix
du
pétrole
è
hausse
de
l’inflation
quasi
automatique.
3
raisons
:
• Moins
de
problèmes
géopolitiques
ajd
• Meilleure
répartition
des
sources
d’approvisionnement
au
niveau
énergétique
(plus
uniquement
quelques
pays
distributeurs)
• On
a
diversifié
nos
sources
énergétiques
:
gaz
etc.
+
on
consomme
moins
par
unité
de
production
Le
poids
du
pétrole
dans
le
PIB
a
fortement
diminué.
(Preuve
slide
219)
• WTI
=
West
Texas
Intermediate
=
prix
du
pétrole
aux
USA.
• BREWT
=
prix
du
pétrole
en
Mer
du
Nord.
è
≠
entre
WTI
&
BREWT
vient
de
la
composition
du
pétrole
:
pas
la
même
qualité
en
terme
de
souffre.
On
peut
constater
un
écart
important
entre
le
CPI
core
et
le
CPI
headline
du
aux
éléments
volatiles
(slides
219
et
220)
Indice
santé
:
uniquement
en
Belgique.
=
Indice
de
prix
a
la
conso
très
soft,
plutôt
favorable
a
ceux
qui
ont
des
revenus
bas
dans
son
calcul
parce
que
sert
notamment
a
l’indexation
des
loyers.
Quand
on
est
locataire
c'est
qu’on
a
pas
les
moyen
d’être
proprio
en
général.
L’indice
santé
est
un
indice
très
politique
:
le
but
c'est
qu’il
progresse
le
moins
possible.
Toutes
les
composantes
intégrées
=
essayer
d’avoir
la
plus
faible
indexation
possible.
Utilisé
pr
pensions,
allocations
familiales,
salaires,
loyers,
etc.
Le
poids
de
l’alimentation
a
fortement
diminué
dans
le
CPI
grâce
à
une
intensification
de
la
production.
Le
poids
de
l’alimentation
est
d’autant
plus
faible
que
le
pays
est
industrialisé.
è
Poids
beaucoup
plus
faible
dans
les
pays
industrialisés
que
dans
les
pays
émergents.
• Pays
moins
développés
:
source
essentielle
de
dépense
=
alimentation
(moins
d’autres
sources
de
dépenses,
genre
vacances,
voiture,
etc.)
o L’augmentation
du
prix
des
produits
agricoles
est
un
problème
o On
mange
+
de
viande
et
–
de
céréales
MAIS
pour
produire
1kg
de
viande,
il
faut
+
de
céréales
&
d’eau
è
nécessité
d’une
intensification
de
la
production
alimentaire
7. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
7
ANTICIPATIONS
D’INFLATION
≠
entre
anticipations
d’inflation
&
inflation
réelle
• Anticipations
d’inflation
:
on
demande
aux
gens
ce
qu’ils
perçoivent
(surtout
à
1
an
et
5
ans,
il
peut
y
avoir
des
≠
entre
les
2).
En
général
on
pose
la
question
sans
prendre
en
considération
l’impact
de
l’évolution
technologique
qui
peut
permettre
une
baisse
des
prix.
è
Il
y
a
une
≠
fondamentale
entre
ce
qu’ils
perçoivent
et
ce
qu’ils
décaissent
réellement
(inflation
réelle).
è
Reflet
de
leurs
anticipations,
leur
ressenti
sur
leur
consommation
(psychologique)
:
si
ils
pensent
que
les
prix
augmentent,
même
si
ce
n’est
pas
le
cas,
ils
consomment
moins
è
impact
sur
le
PIB.
Plusieurs
manières
d’essayer
d’anticiper
l’inflation
:
1. Les
anticipations
des
consommateurs
(Conférence
Board
:
confiance
des
consommateurs)
2. Au
niveau
des
marchés
financiers
è
évolution
du
point
mort.
a. USA
:
on
prend
les
TIPS1
:
obligations
dont
la
rémunération
future
(le
coupon)
est
indexée
sur
l’inflation
b. France
:
on
prend
les
OAT
On
compare
ces
obligations
avec
d’autres,
normales
:
même
débiteur,
même
durée.
Ø Rendement
d’une
obligation
d’Etat
américaine
à
2
ans
:
2%
Ø Rendement
des
TIPS
à
2
ans
:
2,5%
Ø Inflation
attendue
sur
cette
période
là
=
0,5%
par
an
3. Dérivées
sur
les
sources
d’inflation
:
on
regarde
les
contrats
à
terme,
la
manière
dont
les
swaps
sont
pricés
(pour
info,
pas
retenir)
4. Lire
les
messages
de
la
banque
centrale
(si
préparent
une
hausse
des
taux,
probable
qu’ils
prévoient
une
hausse
de
l’inflation)
Les
anticipations
d’inflation
peuvent
être
très
différentes
selon
qu’on
s’adresse
à
des
industriels
(chefs
d’entreprise)
ou
à
des
ménages.
Ø Les
chefs
d’entreprise
se
trouvent
au
niveau
des
matières
premières
et
les
consommateurs
au
niveau
du
CPI
dans
la
chaine,
donc
beaucoup
+
loin.
Il
y
a
un
décalage
temporel
entre
les
2
(MP
&
CPI)
Ø La
politique
des
entreprises
peut
jouer
:
ils
peuvent
décider
d’augmenter
ou
non
leurs
prix
de
vente
en
fonction
de
l’inflation.
(+
pricing
power)
è
Question
de
réflexion
à
l’examen
Les
anticipations
d’inflation
varient
souvent
d’un
pays
à
l’autre,
même
si
les
pays
sont
proches.
Les
attentes
inflationnistes
sont
très
intéressantes
pour
la
fixation
du
prix
de
revient
dans
le
futur
(aux
USA
et
dans
la
Zone
euro).
1
Attention,
le
marché
des
obligations
indexées
à
l’inflation
n’est
pas
toujours
très
liquide
alors
que
celui
des
obligations
d’Etat
l’est
toujours
(+
de
transactions)
è
possibilité
d’un
biais
en
terme
de
pricing
et
d’écart
temporaire
entre
les
2.
8. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
8
Evolution
des
prix
à
la
production
industrielle
(quand
on
produit)
&
inflation
(quand
on
consomme)
:
Globalement,
ils
suivent
les
mêmes
tendances
mais
:
Ø Baisses/hausses
relativement
similaires
mais
pas
d’office
la
même
amplitude
Ø Décalage
temporel
:
MP
&
CPI
sont
séparés
de
quelques
mois
dans
la
chaine
(l’impact
sur
les
prix
à
la
consommation
industrielle
et
sur
l’inflation
n’a
pas
lieu
au
même
moment)
Ø L’évolution
des
prix
à
la
production
industrielle
ne
concerne
que
la
production
aux
USA
alors
que
l’inflation
comprend
des
produits
qui
peuvent
être
vendus
aux
USA
mais
produits
dans
d’autres
pays
è
on
ne
parle
pas
de
la
même
chose.
Les
prix
à
la
consommation,
c’est
ce
que
les
américains
consomment,
peu
importe
ou
c’est
produit.
L’impact
des
importations
devient
de
plus
en
plus
important
aux
USA.
Cela
joue
sur
l’inflation
mais
pas
sur
les
prix
à
la
production
industrielle.
Ø La
part
de
l’industrie
aux
USA
ne
représente
que
15%
environ
de
l’activité
économique
(avant
:
30%)
è
avant
on
regardait
beaucoup
les
prix
à
la
production
industrielle
pour
essayer
d’anticiper
l’inflation
future,
maintenant
moins.
Maintenant,
il
est
plus
intéressant
de
regarder
l’évolution
des
prix
à
la
consommation
en
Chine
etc.
pour
essayer
d’anticiper
l’inflation
aux
USA
(importations)
La
Chine
exporte
énormément
vers
les
pays
industrialisés
:
si
les
prix
à
la
production
monte
ou
baisse,
cela
aura
un
impact
sur
les
prix
à
l’exportation.
Les
Chinois
consomment
peu
de
ce
qu’ils
produisent.
Ø Export
essentiel
de
leur
production
Ø Consommation
privée
=
30%
du
PIB
en
Chine
(><
USA
=
70%)
Ø Plus
un
pays
est
faiblement
développé,
plus
le
poids
des
produits
alimentaires
est
élevé
dans
son
calcul
du
CPI
è
La
consommation
en
Chine
est
principalement
composée
de
produits
alimentaires.
è
Examen
:
rapprochement
à
faire
entre
la
Chine
et
les
USA
9. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
9
COMPORTEMENT
DES
CONSOMMATEURS
ET
DES
ENTREPRISES
Les
dépenses
de
consommation
en
volume
≠
dépenses
de
consommation
en
prix.
è
On
est
de
+
en
+
efficace,
on
produit
+
avec
moins
en
volume
(économie
d’énergie
par
exemple).
La
globalisation
pousse
les
salaires
à
la
baisse.
Il
y
a
un
décalage
au
niveau
du
cout
horaire
entre
les
pays
(cf.
slide
237),
même
entre
des
pays
proches.
On
peut
produire
moins
cher
ailleurs,
donc
les
salaires
baissent
avec
la
globalisation.
(//
schéma
:
effet
de
second
tour
!)
è
Gain
en
pouvoir
d’achat
car
baisse
des
prix
à
la
consommation.
La
globalisation
pousse
à
une
certaine
homogénéisation
des
salaires
è
niveaux
de
plus
en
plus
proche
entre
les
≠
pays.
Les
écarts
diminuent.
Il
y
avait
(c’est
encore
le
cas
mais
moins
accentué
maintenant)
une
augmentation
des
salaires
dans
les
pays
émergents
è
double
impact
:
Ø Impact
au
niveau
de
la
compétitivité
:
l’écart
entre
les
pays
émergents
et
les
pays
développés
a
tendance
à
se
réduire
Ø On
est
en
train
de
créer
une
augmentation
du
revenu
disponible
du
coté
des
pays
émergents
è
si
les
consommateurs
n’épargnent
pas
tout,
comme
ils
gagnent
+,
on
a
une
croissance
économique
+
soutenue
grâce
à
la
consommation
privée
qui
augmente.
La
Chine
pourrait
donc
devenir
moins
dépendante
des
exportations
donc.
Création
d’emploi
&
évolution
des
salaires
:
(//
effet
de
second
rang)
Les
deux
sont
assez
liés
en
général
è
on
peut
s’attendre
à
une
hausse
des
salaires
quand
il
y
a
des
créations
nettes
d’emploi,
et
vice
versa.
MAIS
possibilité
d’éléments
perturbateurs
(savoir
en
donner
à
l’examen)
:
Ø Tensions
sur
certains
segments
de
marché
:
trop
peu
d’ingénieurs,
trop
de
juristes,
etc.
par
exemple
Ø Emplois
trop
qualifiés
en
discordance
Ø Décalage
temporel
Ø Etc.
Quand
il
y
a
énormément
de
créations
d’emplois,
l’activité
économique
tourne
à
plein
régime
:
en
principe
le
chômage
diminue.
Pour
attirer
les
bons
travailleurs
on
est
prêt
à
augmenter
les
salaires.
è
Si
il
manque
certaines
fonctions,
les
salaires
ont
tendance
à
augmenter
dans
cette
fonction.
(le
graphe
slide
239
est
trop
général,
peut
cacher
des
distorsions
au
niveau
sectoriel).
Effet
de
second
rang
:
l’impact
de
la
hausse
des
prix
entraine
une
indexation
et/ou
une
augmentation
des
salaires
puis,
à
nouveau,
une
hausse
des
prix
à
la
consommation
suite
à
la
décision,
par
les
entreprises,
de
relever
les
prix
è
effet
boule
de
neige.
Evolution
du
salaire
réel
et
du
revenu
brut
disponible
réel
:
Ø Salaire
=
ce
que
l’employeur
nous
paie
Ø Revenu
brut
disponible
=
revenu
lié
à
l’activité
professionnelle.
Reprend
aussi
tous
les
ATN
qu’on
peut
obtenir:
voiture,
PC,
GSM,
etc.
+
d'autres
revenus
:
assurances
groupe,
allocations
familiales,
etc.
mais
on
ne
reprend
pas
tous
les
revenus
de
l’épargne
(ex
:
patrimoine
mobilier,
immobilier
è
dans
le
revenu
de
l’épargne,
pas
dans
le
revenu
brut
disponible)
Ø Réel
=
déduction
de
l’inflation
faite
è
nominal
–
inflation.
è
=
pouvoir
d’achat
réel
10. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
10
On
constate
une
corrélation
assez
forte
entre
les
2
Examen
:
comment
peut
on
arriver
à
avoir
des
baisses
de
salaire
aux
USA
?
Pour
les
nouveaux
engagés,
on
peut
avoir
des
taux
de
salaires
inférieurs
à
ceux
qu’on
avait
avant.
Dépenses
incompressibles
en
%
du
revenu
disponible
:
Dépenses
incompressibles
:
(tendance
à
fort
augmenter
avec
le
temps)
Ø Obligations
financières
:
ce
sont
les
charges
qu’on
a
au
niveau
de
notre
endettement
Ø Santé
Ø Alimentation
:
on
doit
continuer
à
manger
Ø Energie
:
ce
qui
nous
permet
de
nous
chauffer,
nous
éclairer
Selon
le
cycle
économique,
il
y
a
des
moments
ou
des
parts
des
dépenses
incompressibles
ont
tendance
à
augmenter.
Les
dépenses
incompressibles
représentent
la
moitié
des
dépenses
totales,
les
ménages
américains
peuvent
faire
des
choix
sur
la
manière
de
dépenser
l’autre
moitié.
Rappel
:
les
ménages
américains
n’épargnent
presque
rien.
Examen
:
comment
se
fait-‐il
qu’en
phase
d’expansion
économique
on
constate
une
hausse
des
dépenses
incompressibles
en
%
du
revenu
disponible
(ex
:
2000-‐2008
sur
le
slide
241)
?
La
part
des
dépenses
incompressibles
a
augmenté
aux
USA
suite
au
marché
immobilier
(à
cause
de
ou
grâce
à…).
Comme
le
niveau
d’endettement
des
ménages
à
augmenté,
la
part
incompressible
de
leurs
revenus
aussi.
On
constate
une
relation
directe
entre
l’inflation
et
le
coût
direct
du
travail.
Dés
qu’on
a
une
augmentation
des
prix,
on
a
en
général
une
augmentation
des
salaires
ou
une
indexation
des
salaires
(slide
242).
En
Allemagne
:
négociation
des
salaires
tous
les
2-‐3
ans
avec
les
syndicats
(à
la
hausse
ou
à
la
baisse).
Il
existe
3
systèmes
:
1. Système
de
revalorisation
salariale
tous
les
x
temps
(ex
:
Allemagne)
2. Ajustements
qui
peuvent
intervenir
en
fonction
de
l’indexation
des
salaires
è
lorsque
les
pivots
d’index
sont
dépassés
3. Revendication
salariale
de
manière
ponctuelle
Gains
de
productivité
dans
le
secteur
non
agricole
(valeur
ajoutée
horaire)
:
USA
:
majorité
des
statistiques
sur
le
secteur
de
l’emploi
sont
dans
le
secteur
non
agricole
è
dans
le
secteur
agricole
on
a
des
données
qu’on
ne
maitrise
pas
(ex
:
météo)
Aujourd’hui,
qu’on
soit
en
période
de
crise
ou
de
croissance
économique,
on
voit
que
dans
les
pays
industrialisés,
les
gains
de
productivité
deviennent
relativement
importants,
on
parvient
à
les
augmenter
malgré
la
crise
è
cela
justifie
le
fait
que
malgré
la
crise,
les
entreprises
parviennent
à
faire
de
bons
résultats
:
la
profitabilité
augmente.
è
On
parvient
à
être
+
efficace
avec
moins
de
matières
premières
utilisées
=
gains
de
productivité.
NB
:
la
crise
peut
être
positive
pour
les
gains
de
productivité
car
on
restructure.
Les
entreprises
arrivent
à
ajuster
l’évolution
de
leurs
couts
de
production
de
manière
significative.
11. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
11
Coûts
salariaux
en
Allemagne
:
En
Allemagne,
ils
parviennent
à
diminuer
le
cout
salarial
de
manière
significative
:
Ø grâce
à
des
emplois
précaires
:
on
utilise
de
+
en
+
souvent
des
intérimaires
Ø Ils
ont
un
taux
de
syndicalisation
moindre
(ce
qui
coute
cher
au
niveau
licenciement
–
ex
:
Belgique)
Ø Problème
de
la
différence
entre
les
formes
de
rémunérations
fixes
&
variables
è
Ils
donnent
parfois
des
primes
énormes
à
leurs
ouvriers
(ex
:
dans
le
secteur
automobile).
La
dernière
année
sur
le
slide
245,
on
dirait
que
les
couts
salariaux
ont
baissé
mais
c’est
la
structure
des
contrats
de
travail
qui
a
changé
(il
faut
rajouter
plus
tard
les
bonus
etc.),
c’est
uniquement
le
cout
immédiat
qui
a
diminué.
è
les
couts
salariaux
deviennent
de
+
en
+
variables
:
on
ajoute
le
bonus
en
fonction
des
chiffres
&
targets
o Positif
pour
les
salariés
o A
double
tranchant
pour
les
entreprises
Jusqu’aux
années
90,
l’Allemagne
avait
des
couts
salariaux
élevés
mais
ils
sont
parvenus
à
inverser
la
tendance
(slide
246).
Leurs
couts
salariaux
n’ont
pas
baissé
mais
ont
moins
progressé.
Coûts
salariaux
en
zone
euro
:
culture
générale
La
moyenne
européenne
des
couts
salariaux
est
en
augmentation
constante.
//
L’Allemagne
a
juste
moins
progressé
par
rapport
aux
autres
pays.
Evolution
des
prix
à
l’importation
et
de
l’indice
CPI
core
:
On
constate
des
écarts
relativement
importants
entre
les
2
(slide
247).
Il
y
a
une
partie
de
l’inflation
qui
ne
dépend
pas
des
décisions
des
pouvoirs
publics,
etc.
mais
bien
des
importations.
On
importe
des
biens
de
consommation
mais
aussi
des
services
!
Il
y
a
des
paramètres
qu’on
ne
sait
pas
maitriser
dans
l’inflation
donc,
comme
par
exemple,
les
prix
à
l’importation
è
ex
:
le
pétrole,
son
prix
peut
varier
à
la
hausse
ou
à
la
baisse
è
impact
sur
l’inflation
d’un
pays
via
l’augmentation
des
prix
mais
aussi
la
variation
des
taux
de
change
(examen
:
possibilité
d’un
double
impact
à
la
hausse
ou
à
la
baisse,
ou
peut
s’annuler,).
è
Des
phénomènes
exogènes
à
un
pays
peuvent
impacter
son
inflation.
Examen
:
à
partir
du
moment
ou
le
coût
salarial
d’un
pays
augmente
(comme
en
Chine),
le
prix
des
produits
chinois
importés
doit
augmenter
pour
que
la
Chine
puisse
garder
ses
marges,
et
donc
cela
a
un
impact
sur
l’inflation.
Slide
250
–
voir
notes
(pour
mémoire)
Au
niveau
des
innovations,
souvent
elles
coutent
cher
au
début
:
élément
imprévu
dans
le
panier
de
la
ménagère,
mais
les
dépenses
augmentent
pour
les
ménages
(ex
:
sortie
des
PC).
Avec
la
guerre
des
prix,
on
constate
cependant
une
diminution
des
prix
de
ces
innovations
par
la
suite.
12. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
12
INFLATION
&
MARCHES
FINANCIERS
(Partie
qui
précède
=
impact
de
l’inflation
sur
l’économie.
Ici
:
impact
de
l’inflation
sur
les
marchés
financiers.)
Inflation
&
taux
nominal
:
Si
inflation
>
taux
nominal
:
on
a
un
taux
réel
négatif
(c’est
le
cas
en
Belgique)
c’est
gérable
sur
le
CT
mais
peut
devenir
problématique
sur
le
LT.
è
Impact
sur
le
pouvoir
d’achat.
En
cas
de
taux
réel
négatif
du
à
une
inflation
trop
élevée
:
Ø Quelqu’un
qui
est
endetté
peut
voir
une
partie
de
son
endettement
remboursé
par
l’inflation
èles
taux
réels
négatifs
ne
sont
jamais
un
problème
pour
lui.
Cette
situation
est
assez
rare
car
en
général
il
y
a
un
collatéral.
Ø Quelqu’un
qui
épargne
(qui
a
des
liquidités)
peut
voir
une
partie
de
son
épargne
amputée
par
l’inflation
è
les
taux
réels
négatifs
sont
toujours
un
problème
pour
lui
:
manque
à
gagner
en
terme
de
pouvoir
d’achat.
è
Si
on
a
de
l’argent
qu’on
ne
consomme
pas,
il
vaudra
moins
plus
tard
(cas
de
l’épargne)
><
Si
on
est
endetté,
on
remboursera
moins
plus
tard.
Avec
l’inflation,
l’argent
vaut
moins
à
l’échéance.
Aversion
au
risque
è
Certains
préfèrent
épargner
que
de
placer
en
actions
ou
autre.
Ils
savent
qu’ils
vont
perdre
une
partie
de
leur
argent
mais
que
la
perte
sera
limitée
à
un
montant
(ex
:
O,5%)
et
qu’ils
ne
perdront
pas
plus.
//assurance
incendie
:
on
paye
x%
pour
protéger
notre
capital.
Ø USA
:
Il
y
a
un
certain
parallélisme
entre
les
taux
d’intérêt
CT
&
l’inflation
core
(slide
253)
:
en
général
aux
USA
quand
l’inflation
diminue,
les
taux
d’intérêt
baissent.
è
C’est
lié
aux
3
missions
de
la
Fed
:
cela
peut
aussi
créer
des
divergences
selon
l’arbitrage
que
la
Fed
fait.
Ø Zone
Euro
:
la
BCE
n’a
qu’une
mission
officielle,
celle
de
la
gestion
de
l’inflation.
Globalement
on
voit
un
parallélisme
assez
important
entre
l’inflation
et
les
taux
d’intérêt
CT
(=
Taux
Refi
de
la
BCE).
En
pratique,
la
BCE
intervient
aussi
dans
d’autres
cas
que
celui
de
l’inflation.
13. Manon
Cuylits
Economie
&
marchés
financiers
2012-‐2013
13
Prix
à
la
consommation
&
marchés
boursiers
:
Ø USA
:
S&P500
&
CPI
core
On
voit
un
certain
parallélisme
entre
l’indice
des
actions
américaines
et
l’inflation
core.
Question
d’examen
:
Quelles
sont
les
imperfections/écarts
qu’on
peut
relever
dans
le
type
de
graphe
qu’on
voit
slide
256
?
1. On
compare
des
choses
qui
ne
sont
pas
comparables.
a. Le
S&P500
est
représentatif
des
cours
de
bourse
de
sociétés
qui
ont
la
nationalité
américaine
mais
pas
d’office
toutes
leurs
activités
aux
USA.
è
Américain
mais
pas
d’office
représentatif
de
l’activité
économique
américaine.
(//
Delhaize
qui
a
75%
de
ses
activités
aux
USA
et
pas
en
Belgique
mais
est
quand
même
dans
le
Bel20
alors
que
son
activité
est
beaucoup
plus
dépendante
des
USA).
b. Au
niveau
de
l’inflation
on
ne
prend
que
ce
qui
est
consommé
par
les
américains
è
MAIS
pas
d’office
produit
aux
USA.
2. En
général
(pas
toujours
vrai),
il
y
a
de
l’inflation
quand
l’activité
économique
est
bonne.
Il
y
a
plusieurs
types
d’inflation
dont
1
qui
provient
du
fait
que
l’activité
économique
tourne
à
plein
régime.
Quand
l’activité
économique
tourne
bien,
on
gagne
+,
on
dépense
+
mais
on
épargne
+
aussi
è
Acheter
des
actions
=
épargner
(mais
l’argent
qu’on
gagne
en
bourse,
on
peut
le
consommer)
Ø CPI
è
consommation
è
pouvoir
d’achat
Ø ><
Indice
de
l’évolution
des
actions
è
épargne
Question
d’examen
:
qu’est
ce
qui
pourrait
justifier
d’avoir
de
l’inflation
alors
que
les
cours
de
bourse
baissent
?
L’impact
des
produits
importés,
ou
de
l’énergie,
ou
encore
l’augmentation
des
taxes,
etc.
Prix
à
la
consommation
&
taux
longs
(obligations
à
10
ans
de
l’Etat
US)
:
Ce
qui
s’applique
aux
taux
courts
s’applique
aux
taux
longs.
C’est
rare
qu’il
y
ait
de
grosses
différences
entre
les
taux
CT
et
LT
mais
en
général,
les
taux
LT
>
les
taux
CT
(cf.
courbe
des
taux)
Les
taux
longs
=
les
taux
de
marché
è
ils
ne
sont
pas
décidés
par
la
Banque
Centrale.
Ils
sont
plus
représentatifs
des
attentes
du
marché
puisque
dépendent
des
acheteurs
&
vendeurs.
+
lire
slide
258
et
voir
le
parallélisme