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[Femmes indépendantes]
Témoignages de nos consultantes
Anne Sophie, 48 ans,
Membre de Colibee depuis 2016
- Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ?
Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieure Telecom, j’ai débuté ma carrière au sein d’une grande
grande banque française où je suis restée 20 ans, évoluant sur différents postes : informatique,
finance, achats…
Je me suis ensuite lancée dans l’aventure de l’indépendance !
- Qu’est-ce qui t’a poussée à sauter le pas ?
Le hasard ! J’ai profité d’un plan de départ pour donner vie à un projet entrepreneurial de parc de jeux
pour enfants. Les deux semaines passées sur mon business plan m’ont totalement épanouie… Cela a
conforté mon envie de devenir chef d’entreprise. En attendant de trouver un local je me suis lancée en
tant que consultante indépendante… et finalement je le suis restée !
- Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : une option intéressante au regard de
l’équilibre vie pro / vie perso ?
En quittant un poste en CDI en banque, j’ai laissé derrière moi un environnement très privilégié de ce point de
vue, qu’il s’agisse des horaires ou des vacances, mais je ne le regrette pas !
À partir du moment où l’on aime ce qu’on fait, on gère. En fin de compte j’ai un meilleur équilibre à mon compte,
compte, seule, dans le conseil, que dans ma précédente situation, pourtant confortable.
Je me sens libre et ça n’a pas de prix ! Libre de dire les choses, de choisir mes missions, mes clients…
- L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes
débuts ?
Dans la partie infrastructure où j’ai commencé à travailler en tant que consultante, l’ambiance est quand
même très masculine, et aujourd’hui encore il faut montrer patte blanche.
J’ai dû faire mes preuves : mais une fois intégrée, tout s’est très bien passé. Sur la partie digitale, sur tout ce
qui touche aux données, je dirais que c’est moins vrai : c’est un monde peut-être plus ouvert, plus moderne,
dans lequel le fait d’être une femme ne suscite pas la méfiance.
- L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Quels inconvénients ?
Oui, je recommande clairement, mais uniquement si on a l’état d’esprit pour.
Il faut avoir une âme d’entrepreneur, savoir gérer le flou, l’inconnu : ce n’est pas forcément donné à tout le monde !
Financièrement c’est également très intéressant, et cela permet de construire un parcours professionnel riche.
Attention cependant : on est la plupart du temps sollicité pour ce que l’on sait déjà parfaitement faire, alors qu’on peut
souhaiter évoluer, découvrir de nouveaux sujets…
Il faut en être conscient, et continuer à se former !
Merci à Anne Sophie pour son témoignage !
Bélinda, 55 ans,
Membre de Colibee depuis 2016
- Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ?
Après l’obtention d’un diplôme d’expertise comptable en Angleterre, mon pays d’origine, j’ai débuté ma carrière
carrière en finance, dans l’industrie.
J’ai ensuite évolué jusqu’à devenir Directrice Financière d’un cabinet de chasse de dimension internationale,
Heidrick & Struggles, dont j’ai notamment préparé et géré l’introduction en bourse sur le NASDAQ.
J’ai ensuite rejoint Regus en tant que CFO pour la région EMEA, pendant plusieurs années, puis Critéo, où j’ai
supervisé la mise en place d’un ERP, et préparé son introduction en bourse, dans une période de très forte
croissance.
- Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir indépendante ?
À cinquante ans, on a envie de lever un peu le pied - surtout après une expérience intense comme Critéo
– et de pouvoir s’impliquer dans des projets personnels, comme l’associatif.
Je suis membre du conseil d’administration de l’ONG 1001 fontaines depuis décembre 2017 : je m’y
consacre une journée par semaine.
J’ai donc monté une entreprise pour accompagner les sociétés en phase de croissance rapide : par ce biais
biais j’ai effectué quelques missions d’audit pour des fonds qui souhaitaient investir dans des startups, et
j’ai ainsi croisé le chemin de Talentsoft où j’occupe actuellement le poste CFO.
D’autre part, je souhaitais profiter de l’opportunité offerte par la loi Zimmermann qui exige que les
conseils d’administration se féminisent, ce qui me semblait compatible avec l’activité de consultante.
- Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir
indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ?
Je n’ai jamais exercé mon activité de consultante en cabinet, mais ce n’est pas quelque chose qui m’a freinée quand
quand j’évoluais dans l’industrie : j’ai eu la chance d’accéder à des postes à responsabilités, qui m’intéressaient, sans
sans rencontrer d’obstacles de ce type. En revanche je pense que le fait d’être indépendante permet d’être un peu
plus directe, un peu plus libre, que lorsqu’on travaille au sein d’une société.
- Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : est-ce une option intéressante au regard de
l’équilibre vie pro / vie perso ?
Cela permet d’avoir plus de souplesse dans la gestion de son emploi du temps, mais certains projets demandent un
un très fort investissement personnel, donc je dirais que cela dépend.
L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes débuts ?
La partie développement et R&D est encore quasi exclusivement masculine. Chez Criteo et Talentsoft il y a une
minorité de femmes parmi les développeurs. Mais on les met davantage en avant, pour attirer de nouveaux talents
talents féminins.
As-tu des « role models » féminins (ou pas) ?
Christine Lagarde ! Elle a été à la tête du cabinet d’avocats Baker McKenzie aux US, puis ministre, et aujourd’hui
Directrice Générale du FMI : qu’on soit d’accord ou non avec ses idées politiques, on ne peut pas nier qu’elle a
réalisé une belle carrière !
L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Quels inconvénients ?
À titre personnel, je suis très contente de cette décision, et je le recommanderais à d’autres. Cependant tout le
monde n’est pas fait pour cela. Il faut arriver à trouver l’équilibre dans la charge de travail, et aimer se tisser un bon
bon réseau.
Merci à Belinda pour son témoignage !
Elena, 26 ans,
Membre de Colibee depuis 2019
- Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ?
Je suis diplômée de Sciences Po Strasbourg où je me suis spécialisée dans la santé en réalisant un M2 Droit des
Produits de Santé.
Je me suis orientée dans le conseil assez naturellement après mes stages. Je cherchais un cabinet qui me
permette d’aborder le sujet de la santé sous tous les angles, notamment business, et j’ai rejoint un cabinet de
conseil en stratégie, organisation et management dans lequel je suis restée 3 ans. Ça a été une très bonne
expérience, j’y ai réalisé un certain nombre de missions.
- Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir indépendante ?
Au sein du cabinet dans lequel je travaillais, je me sentais déjà très autonome, je n’avais pas forcément besoin
d’appui de la part des managers… Bref, j’avais le sentiment d’être déjà très indépendante sur les missions que je
menais. À ce ressenti s’ajoutait la confiance de mes clients, qui m’avaient parfois proposé de m’embaucher ou de
de travailler pour eux à mon propre compte.
Je me suis dit que j’allais tester, et que je pourrais toujours revenir vers des cabinets traditionnels par la suite si ça
si ça ne fonctionnait pas !
- Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir
indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ?
En ce qui me concerne, j’ai travaillé dans un cabinet de conseil créé par quatre femmes, donc pour le coup ça ne se
ressentait pas du tout…
- Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : est-ce une option intéressante au regard de
l’équilibre vie pro / vie perso ?
Je ne vois pas forcément de différence car j’ai le sentiment d’avoir beaucoup de choses à prouver, d’avoir plus de
responsabilités.
C’est agréable de pouvoir aménager mes horaires si je le souhaite, mais ce n’est pas ce qui m’a motivée.
C’est davantage le fait de choisir mes missions qui m’a attirée, car il m’est arrivé de m’ennuyer lors de mes missions en
en cabinet.
- L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes
débuts ?
Côté digital, j’interviens sur la partie fonctionnelle sur laquelle c’est beaucoup plus mixte, mais c’est vrai que sur
l’aspect développement et technique ce sont des univers encore très largement masculin. C’est dommage car
les profils tech sont aujourd’hui très recherchés : il y a énormément de débouchés.
- As-tu des « role models » féminins (ou pas) ?
Michelle Obama : elle ne s’est jamais contentée d’être la femme du président.
Elle est devenue un personnage public très influent qui ne vit pas dans l’ombre de son mari, et je trouve qu’elle
l’a fait de façon très intelligente !
- L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Quels inconvénients ?
Oui je le recommanderais sans hésitation à partir du moment où l’on a un peu d’expérience (pas tant en termes
d’années que de missions).
Cela dit, je pense qu’il faut beaucoup de confiance en soi pour se lancer, une forme de courage, de la rigueur
intellectuelle et de la rigueur dans les habitudes de vie.
Un des aspects les plus compliqués à gérer c’est la solitude. Mais cela peut également être très profitable à des
personnalités plus solitaires.
Enfin, un indépendant doit être très à l’écoute du client : il doit pouvoir se remettre en question si nécessaire, sans
bénéficier du regard extérieur d’un manager.
Merci à Elena pour son témoignage !
Florence, 40 ans,
Membre de Colibee depuis 2019
- Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ?
À l’issue d’une formation d’ingénieur, je suis intervenue sur un projet de déploiement SI puis j’ai
rejoint un cabinet de conseil SI en tant que consultante AMOA.
J’ai exercé pendant un peu plus de 15 ans dans des cabinets de conseil de différentes tailles. J'ai
souvent essayé de quitter le conseil, mais sans jamais y parvenir. Et puis je suis devenue maman en
2016 et tout a changé !
- Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir indépendante ?
J’ai eu mes deux enfants assez rapidement. Je voulais pouvoir leur consacrer du temps, mais la reprise après
mon deuxième bébé a été très difficile. J’ai frôlé le « burn out » en suivant un rythme effréné et pris
conscience de la nécessité de changer.
J'avais également envie de pouvoir évoluer de manière plus choisie sans avoir à attendre l'opportunité d'avoir
une mission qui me le permette ou une évaluation annuelle pour savoir si j'aurais le droit aux formations que
je demande pour apprendre des méthodes qui me semblent importantes aujourd'hui.
J’ai passé des entretiens. Mais demander un temps partiel avait un effet rédhibitoire dans de nombreux cas,
au point que certains recruteurs coupaient tout contact à ce simple mot !
Je ne trouvais donc pas, à court terme, d’entreprise dans lesquelles je pourrais faire un travail motivant au
rythme que je souhaitais adopter.
J’ai donc fini par sauter le pas pour quitter le confort du salariat, malgré la peur que cela m’inspirait, car cela
m’apparaissait être la seule solution. En creusant le sujet je me suis aperçue que les entreprises faisaient de
plus en plus appel aux freelances et que cela ne semblait pas si risqué !
- Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir
indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ?
Je crois qu’il est encore très féminin de penser qu'en travaillant bien, on devrait mériter de progresser sans
avoir à le demander, mais ce n'est pas comme ça que ça marche dans le conseil. Il faut "faire de la politique",
politique", ce qui demande une implication assez forte, de prendre sur son temps personnel.
C'est surtout en devenant parent que j'ai vu les portes se refermer. Il y a beaucoup d’événements hors
mission organisés en soirée, auxquels il devient compliqué d'assister, et comme c'est dans ces moments là
qu'on peut montrer qu'on existe en interne...
L'indépendance est l'opportunité de continuer à progresser et évoluer avec un meilleur équilibre vie
pro/perso.
- Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : est-ce une option intéressante au
regard de l’équilibre vie pro / vie perso ?
C’est ce qui m’a donné envie de l’être et c’est une vraie libération !
Aujourd’hui je suis en mission aux 4/5 dans une organisation assez flexible. Il y a une relation de confiance
avec ma cliente et j'ai pu négocier des conditions qui me conviennent, ce qui reste très compliqué dans un
cabinet de conseil.
Même si, comme dans toute situation, il y a des aspects moins positifs (je redoutais le côté administratif
mais ça change tout quand c’est pour soi !), je les ai choisis, je sais pourquoi je vais au travail.
Et puis au-delà de ça, on ne subit plus le poids de la hiérarchie : les rapports changent. Avec Colibee, les
consultants sont des partenaires, une vrai relation gagnant-gagnant ! Et ça fonctionne !
- Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir
indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ?
Je crois qu’il est encore très féminin de penser qu'en travaillant bien, on devrait mériter de progresser sans
avoir à le demander, mais ce n'est pas comme ça que ça marche dans le conseil. Il faut "faire de la politique",
politique", ce qui demande une implication assez forte, de prendre sur son temps personnel. C'est surtout en
en devenant parent que j'ai vu les portes se refermer. Il y a beaucoup d’événements hors mission organisés
en soirée, auxquels il devient compliqué d'assister, et comme c'est dans ces moments là qu'on peut montrer
montrer qu'on existe en interne...
L'indépendance est l'opportunité de continuer à progresser et évoluer avec un meilleur équilibre vie
pro/perso.
- L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes débuts ?
Il y a des changements mais il reste du travail ! Ce sont encore des milieux très masculins cependant il y a beaucoup
d'initiatives qui sont lancées pour que ça change et je pense qu'avec les nouvelles générations qui arrivent sur le marché
marché du travail ça va bouger.
- As-tu des rôles modèles ?
· Toutes les femmes qui conjuguent un rôle de mère de famille et d’entrepreneur
· Les fondateurs de startups à impact positif
· Jack Ma
· Ellen MacArthur
· Catherine Testa
· Stéphanie Giquel
· Gilles Babinet
· Jean-Baptiste Rudelle
· Les personnes qui constituent le think tank Les 100barbares
L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ?
Je recommande à 100 % à condition d’avoir déjà un petit bagage derrière soi ! C'est une très belle opportunité
opportunité pour évoluer avec des perspectives motivantes, dans des conditions négociées.
Même pour les clients c’est gagnant-gagnant car on se choisit mutuellement.
Merci à Florence pour son témoignage !

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  • 2. Anne Sophie, 48 ans, Membre de Colibee depuis 2016
  • 3. - Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ? Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieure Telecom, j’ai débuté ma carrière au sein d’une grande grande banque française où je suis restée 20 ans, évoluant sur différents postes : informatique, finance, achats… Je me suis ensuite lancée dans l’aventure de l’indépendance ! - Qu’est-ce qui t’a poussée à sauter le pas ? Le hasard ! J’ai profité d’un plan de départ pour donner vie à un projet entrepreneurial de parc de jeux pour enfants. Les deux semaines passées sur mon business plan m’ont totalement épanouie… Cela a conforté mon envie de devenir chef d’entreprise. En attendant de trouver un local je me suis lancée en tant que consultante indépendante… et finalement je le suis restée !
  • 4. - Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : une option intéressante au regard de l’équilibre vie pro / vie perso ? En quittant un poste en CDI en banque, j’ai laissé derrière moi un environnement très privilégié de ce point de vue, qu’il s’agisse des horaires ou des vacances, mais je ne le regrette pas ! À partir du moment où l’on aime ce qu’on fait, on gère. En fin de compte j’ai un meilleur équilibre à mon compte, compte, seule, dans le conseil, que dans ma précédente situation, pourtant confortable. Je me sens libre et ça n’a pas de prix ! Libre de dire les choses, de choisir mes missions, mes clients…
  • 5. - L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes débuts ? Dans la partie infrastructure où j’ai commencé à travailler en tant que consultante, l’ambiance est quand même très masculine, et aujourd’hui encore il faut montrer patte blanche. J’ai dû faire mes preuves : mais une fois intégrée, tout s’est très bien passé. Sur la partie digitale, sur tout ce qui touche aux données, je dirais que c’est moins vrai : c’est un monde peut-être plus ouvert, plus moderne, dans lequel le fait d’être une femme ne suscite pas la méfiance.
  • 6. - L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Quels inconvénients ? Oui, je recommande clairement, mais uniquement si on a l’état d’esprit pour. Il faut avoir une âme d’entrepreneur, savoir gérer le flou, l’inconnu : ce n’est pas forcément donné à tout le monde ! Financièrement c’est également très intéressant, et cela permet de construire un parcours professionnel riche. Attention cependant : on est la plupart du temps sollicité pour ce que l’on sait déjà parfaitement faire, alors qu’on peut souhaiter évoluer, découvrir de nouveaux sujets… Il faut en être conscient, et continuer à se former ! Merci à Anne Sophie pour son témoignage !
  • 7. Bélinda, 55 ans, Membre de Colibee depuis 2016
  • 8. - Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ? Après l’obtention d’un diplôme d’expertise comptable en Angleterre, mon pays d’origine, j’ai débuté ma carrière carrière en finance, dans l’industrie. J’ai ensuite évolué jusqu’à devenir Directrice Financière d’un cabinet de chasse de dimension internationale, Heidrick & Struggles, dont j’ai notamment préparé et géré l’introduction en bourse sur le NASDAQ. J’ai ensuite rejoint Regus en tant que CFO pour la région EMEA, pendant plusieurs années, puis Critéo, où j’ai supervisé la mise en place d’un ERP, et préparé son introduction en bourse, dans une période de très forte croissance.
  • 9. - Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir indépendante ? À cinquante ans, on a envie de lever un peu le pied - surtout après une expérience intense comme Critéo – et de pouvoir s’impliquer dans des projets personnels, comme l’associatif. Je suis membre du conseil d’administration de l’ONG 1001 fontaines depuis décembre 2017 : je m’y consacre une journée par semaine. J’ai donc monté une entreprise pour accompagner les sociétés en phase de croissance rapide : par ce biais biais j’ai effectué quelques missions d’audit pour des fonds qui souhaitaient investir dans des startups, et j’ai ainsi croisé le chemin de Talentsoft où j’occupe actuellement le poste CFO. D’autre part, je souhaitais profiter de l’opportunité offerte par la loi Zimmermann qui exige que les conseils d’administration se féminisent, ce qui me semblait compatible avec l’activité de consultante.
  • 10. - Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ? Je n’ai jamais exercé mon activité de consultante en cabinet, mais ce n’est pas quelque chose qui m’a freinée quand quand j’évoluais dans l’industrie : j’ai eu la chance d’accéder à des postes à responsabilités, qui m’intéressaient, sans sans rencontrer d’obstacles de ce type. En revanche je pense que le fait d’être indépendante permet d’être un peu plus directe, un peu plus libre, que lorsqu’on travaille au sein d’une société. - Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : est-ce une option intéressante au regard de l’équilibre vie pro / vie perso ? Cela permet d’avoir plus de souplesse dans la gestion de son emploi du temps, mais certains projets demandent un un très fort investissement personnel, donc je dirais que cela dépend.
  • 11. L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes débuts ? La partie développement et R&D est encore quasi exclusivement masculine. Chez Criteo et Talentsoft il y a une minorité de femmes parmi les développeurs. Mais on les met davantage en avant, pour attirer de nouveaux talents talents féminins. As-tu des « role models » féminins (ou pas) ? Christine Lagarde ! Elle a été à la tête du cabinet d’avocats Baker McKenzie aux US, puis ministre, et aujourd’hui Directrice Générale du FMI : qu’on soit d’accord ou non avec ses idées politiques, on ne peut pas nier qu’elle a réalisé une belle carrière ! L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Quels inconvénients ? À titre personnel, je suis très contente de cette décision, et je le recommanderais à d’autres. Cependant tout le monde n’est pas fait pour cela. Il faut arriver à trouver l’équilibre dans la charge de travail, et aimer se tisser un bon bon réseau. Merci à Belinda pour son témoignage !
  • 12. Elena, 26 ans, Membre de Colibee depuis 2019
  • 13. - Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ? Je suis diplômée de Sciences Po Strasbourg où je me suis spécialisée dans la santé en réalisant un M2 Droit des Produits de Santé. Je me suis orientée dans le conseil assez naturellement après mes stages. Je cherchais un cabinet qui me permette d’aborder le sujet de la santé sous tous les angles, notamment business, et j’ai rejoint un cabinet de conseil en stratégie, organisation et management dans lequel je suis restée 3 ans. Ça a été une très bonne expérience, j’y ai réalisé un certain nombre de missions. - Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir indépendante ? Au sein du cabinet dans lequel je travaillais, je me sentais déjà très autonome, je n’avais pas forcément besoin d’appui de la part des managers… Bref, j’avais le sentiment d’être déjà très indépendante sur les missions que je menais. À ce ressenti s’ajoutait la confiance de mes clients, qui m’avaient parfois proposé de m’embaucher ou de de travailler pour eux à mon propre compte. Je me suis dit que j’allais tester, et que je pourrais toujours revenir vers des cabinets traditionnels par la suite si ça si ça ne fonctionnait pas !
  • 14. - Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ? En ce qui me concerne, j’ai travaillé dans un cabinet de conseil créé par quatre femmes, donc pour le coup ça ne se ressentait pas du tout… - Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : est-ce une option intéressante au regard de l’équilibre vie pro / vie perso ? Je ne vois pas forcément de différence car j’ai le sentiment d’avoir beaucoup de choses à prouver, d’avoir plus de responsabilités. C’est agréable de pouvoir aménager mes horaires si je le souhaite, mais ce n’est pas ce qui m’a motivée. C’est davantage le fait de choisir mes missions qui m’a attirée, car il m’est arrivé de m’ennuyer lors de mes missions en en cabinet.
  • 15. - L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes débuts ? Côté digital, j’interviens sur la partie fonctionnelle sur laquelle c’est beaucoup plus mixte, mais c’est vrai que sur l’aspect développement et technique ce sont des univers encore très largement masculin. C’est dommage car les profils tech sont aujourd’hui très recherchés : il y a énormément de débouchés. - As-tu des « role models » féminins (ou pas) ? Michelle Obama : elle ne s’est jamais contentée d’être la femme du président. Elle est devenue un personnage public très influent qui ne vit pas dans l’ombre de son mari, et je trouve qu’elle l’a fait de façon très intelligente !
  • 16. - L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Quels inconvénients ? Oui je le recommanderais sans hésitation à partir du moment où l’on a un peu d’expérience (pas tant en termes d’années que de missions). Cela dit, je pense qu’il faut beaucoup de confiance en soi pour se lancer, une forme de courage, de la rigueur intellectuelle et de la rigueur dans les habitudes de vie. Un des aspects les plus compliqués à gérer c’est la solitude. Mais cela peut également être très profitable à des personnalités plus solitaires. Enfin, un indépendant doit être très à l’écoute du client : il doit pouvoir se remettre en question si nécessaire, sans bénéficier du regard extérieur d’un manager. Merci à Elena pour son témoignage !
  • 17. Florence, 40 ans, Membre de Colibee depuis 2019
  • 18. - Peux-tu s’il te plaît retracer rapidement ton parcours ? À l’issue d’une formation d’ingénieur, je suis intervenue sur un projet de déploiement SI puis j’ai rejoint un cabinet de conseil SI en tant que consultante AMOA. J’ai exercé pendant un peu plus de 15 ans dans des cabinets de conseil de différentes tailles. J'ai souvent essayé de quitter le conseil, mais sans jamais y parvenir. Et puis je suis devenue maman en 2016 et tout a changé !
  • 19. - Qu’est-ce qui t’a poussée à devenir indépendante ? J’ai eu mes deux enfants assez rapidement. Je voulais pouvoir leur consacrer du temps, mais la reprise après mon deuxième bébé a été très difficile. J’ai frôlé le « burn out » en suivant un rythme effréné et pris conscience de la nécessité de changer. J'avais également envie de pouvoir évoluer de manière plus choisie sans avoir à attendre l'opportunité d'avoir une mission qui me le permette ou une évaluation annuelle pour savoir si j'aurais le droit aux formations que je demande pour apprendre des méthodes qui me semblent importantes aujourd'hui. J’ai passé des entretiens. Mais demander un temps partiel avait un effet rédhibitoire dans de nombreux cas, au point que certains recruteurs coupaient tout contact à ce simple mot ! Je ne trouvais donc pas, à court terme, d’entreprise dans lesquelles je pourrais faire un travail motivant au rythme que je souhaitais adopter. J’ai donc fini par sauter le pas pour quitter le confort du salariat, malgré la peur que cela m’inspirait, car cela m’apparaissait être la seule solution. En creusant le sujet je me suis aperçue que les entreprises faisaient de plus en plus appel aux freelances et que cela ne semblait pas si risqué !
  • 20. - Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ? Je crois qu’il est encore très féminin de penser qu'en travaillant bien, on devrait mériter de progresser sans avoir à le demander, mais ce n'est pas comme ça que ça marche dans le conseil. Il faut "faire de la politique", politique", ce qui demande une implication assez forte, de prendre sur son temps personnel. C'est surtout en devenant parent que j'ai vu les portes se refermer. Il y a beaucoup d’événements hors mission organisés en soirée, auxquels il devient compliqué d'assister, et comme c'est dans ces moments là qu'on peut montrer qu'on existe en interne... L'indépendance est l'opportunité de continuer à progresser et évoluer avec un meilleur équilibre vie pro/perso.
  • 21. - Exercer le métier de consultante en tant qu’indépendante : est-ce une option intéressante au regard de l’équilibre vie pro / vie perso ? C’est ce qui m’a donné envie de l’être et c’est une vraie libération ! Aujourd’hui je suis en mission aux 4/5 dans une organisation assez flexible. Il y a une relation de confiance avec ma cliente et j'ai pu négocier des conditions qui me conviennent, ce qui reste très compliqué dans un cabinet de conseil. Même si, comme dans toute situation, il y a des aspects moins positifs (je redoutais le côté administratif mais ça change tout quand c’est pour soi !), je les ai choisis, je sais pourquoi je vais au travail. Et puis au-delà de ça, on ne subit plus le poids de la hiérarchie : les rapports changent. Avec Colibee, les consultants sont des partenaires, une vrai relation gagnant-gagnant ! Et ça fonctionne !
  • 22. - Le plafond de verre, est-ce une réalité pour les femmes dans le domaine du consulting ? Devenir indépendante, est-ce une façon de le pulvériser ? Je crois qu’il est encore très féminin de penser qu'en travaillant bien, on devrait mériter de progresser sans avoir à le demander, mais ce n'est pas comme ça que ça marche dans le conseil. Il faut "faire de la politique", politique", ce qui demande une implication assez forte, de prendre sur son temps personnel. C'est surtout en en devenant parent que j'ai vu les portes se refermer. Il y a beaucoup d’événements hors mission organisés en soirée, auxquels il devient compliqué d'assister, et comme c'est dans ces moments là qu'on peut montrer montrer qu'on existe en interne... L'indépendance est l'opportunité de continuer à progresser et évoluer avec un meilleur équilibre vie pro/perso.
  • 23. - L’image / la situation des femmes qui travaillent dans la tech/le digital a-t-elle évolué depuis tes débuts ? Il y a des changements mais il reste du travail ! Ce sont encore des milieux très masculins cependant il y a beaucoup d'initiatives qui sont lancées pour que ça change et je pense qu'avec les nouvelles générations qui arrivent sur le marché marché du travail ça va bouger. - As-tu des rôles modèles ? · Toutes les femmes qui conjuguent un rôle de mère de famille et d’entrepreneur · Les fondateurs de startups à impact positif · Jack Ma · Ellen MacArthur · Catherine Testa · Stéphanie Giquel · Gilles Babinet · Jean-Baptiste Rudelle · Les personnes qui constituent le think tank Les 100barbares
  • 24. L’indépendance : un coup de boost pour la carrière ? Le recommanderais-tu ? Je recommande à 100 % à condition d’avoir déjà un petit bagage derrière soi ! C'est une très belle opportunité opportunité pour évoluer avec des perspectives motivantes, dans des conditions négociées. Même pour les clients c’est gagnant-gagnant car on se choisit mutuellement. Merci à Florence pour son témoignage !