SPACE 2023 Nouvelle-Zélande laitière, quelles perspectives entre évolution de...
Dossier Technique - Bacolod Project
1. DOSSIER TECHNIQUE
Projet Bacolod
Virlanie
Le présent dossier comporte six parties qui reprennent dans le détail
l’ensemble du travail effectué par le pôle technique au cours des mois
précédents. Il détaillera donc les études menées concernant la
pisciculture, l’agriculture, l’aviculture, la maison et les systèmes
annexes (visant à l’autonomie de l’exploitation). Ce dossier est une
ébauche du dossier final.
Pôle technique : Yohann Valette, Camille Houdou
Assistés dans cette tâche par Maeva Girard et Clémentine Hurstel, respectivement trésorière
et secrétaire.
2. Table des matières :
I. Pisciculture______________________________________________________________ 5
1. Présentation des attentes du client au niveau de la pisciculture _______________________ 5
2. Principes de base en matière de pisciculture dans les régions tropicales ________________ 5
3. Dimensionnement des installations nécessaires ______________________________________ 7
3.1 Dimensionnement des bassins ___________________________________________________________ 7
3.2 Recommandations et règle d’entretien____________________________________________________ 8
4. Budget prévisionnel du poste « pisciculture »______________________________________ 8
II. Agriculture _____________________________________________________________ 10
1. Présentation des attentes du client au niveau de l’agriculture________________________ 10
2. Choix des cultures et agriculture durable_________________________________________ 11
2.1 Plantes médicinales _______________________________________________________________ 11
2.2 Autres plantes ___________________________________________________________________ 12
3. Dimensionnement des installations nécessaires et budget prévisionnel du poste
« agriculture » __________________________________________________________________ 12
3.1 Répartition des plantations _________________________________________________________ 12
3.2 Matériel nécessaire _______________________________________________________________ 14
III. Aviculture (en collaboration avec l’ISA de Lille) ______________________________ 15
1. Présentation des attentes du client au niveau de l’aviculture ________________________ 15
2. Principe de base en matière d’aviculture_________________________________________ 16
2.1 Habitat, alimentation, principe d’élevage______________________________________________ 16
2.2 Dispositifs de régulation de la température ____________________________________________ 16
2.3 Conduite d’élevage : alimentation ___________________________________________________ 17
2.4 Conduite d’élevage : besoin en eau __________________________________________________ 18
2.5 Santé animale et biosécurité ________________________________________________________ 19
3. Dimensionnement des installations nécessaires ___________________________________ 21
IV. Habitation ___________________________________________________________ 24
1. Présentation des attentes du client au niveau de l’habitation ________________________ 25
2. Plan de la maison et description des pièces_______________________________________ 25
2.1 Hall d’entrée_____________________________________________________________________ 27
3. 2.2 Cuisine et salle à manger ___________________________________________________________ 27
2.3 Cellier __________________________________________________________________________ 29
2.4 Chambres _______________________________________________________________________ 29
2.5 Sanitaires _______________________________________________________________________ 31
3. Choix des matériaux de la maison ______________________________________________ 32
4. Adaptation de la maison au handicap ___________________________________________ 33
5. Budget prévisionnel de la maison_______________________________________________ 34
V. Dispositifs annexes de l’exploitation ________________________________________ 36
1. Présentation des attentes du client pour ces dispositifs_____________________________ 36
2. Approvisionnement en eau ___________________________________________________ 36
2.1 Evaluation du besoin en eau de la maison et de l’exploitation _____________________________ 36
2.2 Dispositifs mis en œuvre ___________________________________________________________ 38
2.3 Utilisation et entretien_____________________________________________________________ 42
2.4 Budget _________________________________________________________________________ 43
3. Approvisionnement en électricité ______________________________________________ 43
3.1 Evaluation du besoin en électricité ___________________________________________________ 43
3.2 Les solutions proposées____________________________________________________________ 44
3.3 Budget prévisionnel _______________________________________________________________ 46
4. Système d’évacuation des eaux usées ___________________________________________ 46
4.1 Dispositif________________________________________________________________________ 46
4.2 Budget prévisionnel _______________________________________________________________ 48
5. Dispositifs anti-inondations ___________________________________________________ 48
VI. Conclusion ___________________________________________________________ 50
ANNEXE 1__________________________________________________________________ 51
ANNEXE 2__________________________________________________________________ 55
4.
5. I. Pisciculture
Cette partie a pour objectif de rassembler l’ensemble des informations récoltées à ce sujet
dans le cadre de notre projet. Il faut savoir que la pisciculture est une activité très répandue
aux Philippines, où la consommation de poisson est très importante et ancrée dans la culture
culinaire locale.
1. Présentation des attentes du client au niveau de la pisciculture
Les attentes du client en matière de pisciculture sont simples mais précises. Le poste
« pisciclture » devra correspondre à une activité permettant avant tout chose l’alimentation
des résidents de l’exploitation (qui, rappelons le, sont une vingtaine à loger continuellement
sur le site, et auxquels s’ajoutent un certain nombre d’encadrants spécialisés, qui, s’ils ne
demeurent pas en permanence sur le site de l’exploitation, devront certainement partager au
moins le repas de mi-journée avec les habitants de la maison). Notre client souhaite, dans la
mesure du possible, que cette activité vivrière constitue également une activité de rente. Il
envisagerait de vendre les poissons produits par l’exploitation sur les marchés locaux afin
d’apporter un apport pécunière à l’exploitation et pouvoir financer son bon fonctionnement.
Comme pour chacun des domaines d’activité concernés par l’exploitation, une autre attente
de l’association Virlanie est le respect de l’environnement, via un elevage de poisson sinon
biologique (difficulté de mise en place, coût financier, faible marché aux Philippines, en un
mot, peu rentable) au moins respectueux de la nature et des environs.
2. Principes de base en matière de pisciculture dans les régions
tropicales
Le principe de ce type d’élevage repose sur la construction des bassins ni trop petits (pour
pouvoir élever suffisamment de poissons pour que l’exploitation soit rentable) ni trop grands
(pour pouvoir entretenir les bassins et élever les poissons plus facilement). Pour un élevage de
poisson de type tilapia, espèce retenue dans notre étude compte tenu de son succès aux
Philippines et de sa facilité d’élevage, l’exploitation devra comporter : un ou plusieurs
bassin(s) de reproduction et d’alevinage, une ou plusieurs bassin(s) de juvéniles, et enfin un
ou plusieurs bassin(s) dits de « grossissement ».
Comme il a été dit précédemment, l’espèce retenue pour l’élevage est le tilapia. Les raisons
de ce choix ont déjà été partiellement exposées. Par ailleurs, il faut savoir que le tilapia adulte
6. atteint un poids de 400 à 700 grammes en l’espace de quatre mois seulement. Il peut être
élevé soit en élevage extensif, soit intensif, soit semi extensif, avec un apport de nourriture
extérieure au bassin. C’est cette dernière solution qui sera retenue. La production en terme
de nombre de poisson sera moins grande, mais le coût moins élevé aussi, et correspondra
ainsi aux spécifications de notre client.
Les bassins de reproduction et d’alevinage comme leur noms l’indiquent interviennent dans
la vie du Tilapia dans les premiers mois de leurs vies, voir les premières semaines. En effet,
durant les premières semaines après la ponte, les alevins qui ne mesurent alors pas beaucoup
plus qu’un centimètre ont besoin d’être séparés de leurs géniteurs qui sont péchés du bassin
de ponte/ alevinage.
Par la suite, une fois qu’ils ont grandis et atteint une taille un peu plus importante, ils sont
péchés et amenés dans les étangs pour juvéniles, dans lesquels ils resteront jusqu’à leur
quatre mois.
Au bout de quatre mois, il faut procéder au sexage. Il s’agit de séparer mâles et femelles afin
d’éviter toute reproduction anarchique qui conduirait à la mort de l’élevage pour cause de
surpopulation. C’est une étape délicate, qui nécessite l’œil d’un spécialiste. Cette difficulté ne
saurait être éludée, car cette étape est non seulement cruciale pour l’élevage mais également
très difficile, le mâle et la femelle Tilapia ne se différenciant que par quelques détails.
Une fois le sexage réalisé, les mâles sont conservés pour l’étape de grossissement, car ils
atteignent un poids plus important, et sont donc plus rentables. Les femelles quant à elles
sont vendues à bon prix à d’autres exploitants qui n’effectuent que l’étape de grossissement
(souvent à plus grande échelle).
Ce type d’exploitation piscicole comporte par ailleurs des compostières qui tiennent lieu de
« mangeoire à poisson ». Les compostières sont en général remplies de produits simples à se
procurer, comme, par exemple, un mélange de fumier, de cendres, et de matières végétales
séchées et fraiches).
Pour les bassins, ceux-ci sont équipés de dispositifs filtrants (qui peuvent être de simples
tamis) afin d’éviter toute introduction dans les étangs de prédateurs aquatiques (œufs de
grenouilles, poissons carnivores dans le cas d’une arrivée d’eau depuis une rivière). Pour un
excellent résultat, il faut utiliser des filtres à maillage inférieur à 5mm. Les bassins sont aussi
équipés de dispositifs empêchant les prédateurs terrestres de s’en approcher.
Les exploitations piscicoles « familiales » comme celles décrites plus haut nécessitent un
entretien plus que régulier. Ainsi il faut entretenir les bassins régulièrement, les assainir, les
vider complètement à chaque cycle afin d’enlever la vase qui se dépose au fond. Il s’agit
également de veiller à la propreté des filtres, afin qu’ils ne s’encrassent pas et éviter tout
soucis.
7. 3. Dimensionnement des installations nécessaires
3.1 Dimensionnement des bassins
Les bassins correspondent à des fosses creusées dans la terre et remplies d’eau comme on l’a
vu précédemment. Il faut veiller à conserver un côté de hauteur 90 cm et un autre côté de
hauteur 100-120 cm comme l’indique le schéma si dessous. Le bassin n’excèdera pas une
longueur de 10 mètres afin d’en faciliter l’utilisation elle nettoyage.
Schéma 1.
Schéma 2.
8. De ce fait, et afin de rendre l’activité rentable on a décidé de dimensionner les différents
étangs comme suit :
- L’étang de reproduction et d’alevinage : La densité recommandée pour un tel bassin
est de 0.7 poisson/are soit 70 males et 200 femelles concernant les géniteurs (le sexe-
ratio male/femelle de 1/3 nécessaire). On part dans un premier temps sur une surface
de 1x 400m² soit 4 ares
- L’étang juvénile : 1 x 400 m² soit 4 ares
- L’étang de grossissement : Deux solutions se présentent
Soit on construit quatre étangs de 250m² chacun, afin de ne garder
que les mâles après sélection des femelles génitrices (solution la plus simple, la plus
facile de mise en œuvre et la plus viable) ; on obtient alors 4 x 250m²d’étangs soit 10
ares.
Soit on construit quatre étangs de 500m² chacun afin de pouvoir conserver les femelles et les
mâles dans des bassins séparés ; on obtient alors une surface de 4 x 500 m² soit 20 ares.
3.2 Recommandations et règle d’entretien
Les exploitations piscicoles « familiales » comme celles décrites plus haut nécessitent un
entretien plus que régulier. Ainsi il faut entretenir les bassins régulièrement, les assainir, les
vider complétement à chaque cycle afin d’enlever la vase qui se dépose au fond. Il s’agit
également de veiller à la propreté des filtres, afin qu’ils ne s’encrassent pas et éviter ainsi tout
soucis.
4. Budget prévisionnel du poste « pisciculture »
Le budget doit faire apparaitre à la fois les couts de mise en place des bassins, et les couts de
mise en fonctionnement (c’est-à-dire avant que l’activité de commence à dégager de
bénéfice). Il doit tenir compte de :
-du cout de l’excavation de 2130m3 représente un coût de 887 760 PHP
Soit 14000 € environ + 4000€ de tuyauterie (alimentation + vidange + trop-plein)
- matériel lourd éventuel si le terrain l’exige: pompe 2000€
- du petit matériel (2 filets à grosses mailles+ 2 filets à mailles moyennes etc.) 700€
- Dépenses initiales de mise en charge de l’étang de reproduction 560 €
- Dépenses vétérinaires: 10€ par consultation soit un budget annuel d’au moins 400€
- Appel à un spécialiste pour le sexage (1 fois par cycle): 400€
9. - Alimentation: 4 fois par jour car les tilapias ont de petits estomacs; tourteaux de coton et
son de riz en complément de la compostière (fientes, déchets alimentaires, aliments
avarié, .. etc.) +/- 1€/Kg soit 200€
-Mise à niveau de l’eau des bassins si pas de rivière à proximité: 1000€
- Vente des jeunes alevins femelles: 900€
- Vente des mâles (poisson marchand): 1200€
Bilan général des dépenses :
Dépenses installation (construction initiale, et mise en fonctionnement): 22000€
Dépenses par cycle : 2000€
Revenu par cycle: 2300€
Bénéfice net: 300 € (soit 18474.34 PHP)
L’activité piscicole dans cette région des philippines est une activité qui dégage effectivement
un bénéfice. Cependant au vu de la surface nécessaire à ce bénéfice, il faudra discuter avec le
client pour savoir s’il veut effectivement la conserver. L’association ne dispose en effet que de
deux hectares pour mettre en place l’intégralité de l’exploitation.
Dans le cas où le client déciderait de ne pas faire de pisciculture sur l’exploitation, on pourrait
conserver seulement un bassin de 25 m² pour divertir les habitants, leur offrir une autre
activité.
10. II. Agriculture
1. Présentation des attentes du client au niveau de l’agriculture
Comme précédemment il s’agit d’adopter un comportement responsable : le client veut une
exploitation agricole qui respecte la nature et les habitants de la maison ; ce qui signifie que
l’agriculture intensive est d’ores et déjà proscrite.
Par ailleurs le client a spécifié vouloir produire des plantes potagères et/ou fruitières pour la
consommation et des plantes médicinales afin de les vendre.
11. 2. Choix des cultures et agriculture durable
Pour le choix des cultures, notre sélection s’est arrêtée à des plantes et arbres locaux et/ou
adaptés aux contraintes climatiques.
2.1 Plantes médicinales
Les plantes retenues sont celles présentes sur le Tableau.1.
Il s’agit du Bawang, qui est en fait une sorte d’oignon. Cette plante pousse sur des terrains
sablonneux, friables, argileux si on y ajoute des fertilisants, ou vaseux. Elle aime le soleil, et
doit se planter lors de la saison froide. Mature au bout de 90 à 100 jours, elle peut produire
jusqu’à 3.5 tonnes/ha.
L’Indigofera Tinctoria est ce que l’on pourrait appeler un « engrais vert ». C’est en fait une
plante annuelle, dont l’utilisation en tant qu’engrais diminue la nécessité d’engrais azoté de
moitié. En effet, on peut utiliser les résidus en engrais ; les fleurs quant à elles peuvent être
vendues, elles ont des vertus médicinales importantes. Elles germent 4 à 5 jours après le
semis et fleurissent 3 à4 mois après. Leur durée de vie est de 2 ou 3 ans si on pratique la
culture des repousses. On peut semer jusqu’à 20 à 30 kg de graines/ha, à tremper dans l’eau
24h avant le semis. Il faut faire attention aux ravageurs parmi lesquels figurent les
chrysomèles et les pucerons.
Le Niyog-Niyagan a également été sélectionné. Il s’agit d’une plante pouvant atteindre de 2 à
8m. Ses besoins en eau et en fertilisants sont importants, même si la sécheresse est tolérée.
La période optimale pour la faire pousser est le printemps.
Viens enfin la Dolique Mongette, qui peut également être qualifiée d’engrais vert. C’est une
sorte de haricot qui se cultive par temps sec et chaud, donc pendant la saison sèche aux
Philippines. En effet elle déteste l’humidité et se cultive donc de Novembre à Avril. En
Automne on doit préparer le terrain pour le semis. Des petites fleurs apparaissent de mai à
septembre, et la récolte se fait 3 mois après le semis (consommation de pousses).
Plantes Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Sec Humide Sec
Bawang Fin/Cueillir Terrain Libre Planter
Indigofera tinctoria Terrain Libre Planter Fin/Cueillir Terrain Libre
Niyog Niyogan Terrain Libre Planter Fin/Cueillir Terrain Libre
Dolique Monguette Fin/Cueillir Terrain Libre Préparer le terrain
Tableau.1
12. 2.2Autres plantes
Afin de pourvoir à l’alimentation des résidents, un potager leur sera réservé. Ils pourront y
faire pousser des légumes locaux qu’ils pourront ensuite récolter.
Des bananes seront également cultivées. Le bananier peut atteindre une taille relativement
grande (9 mètres), mais ce n’est pas un arbre. Les feuilles peuvent atteindre 4 m de long et
1 m de large. La tige du bananier est très courte et entièrement souterraine.
La floraison se produit au bout de sept mois et les fruits sont mûrs quatre mois plus tard. Le
bananier est capable de fleurir, après environ un an et demi. Ce sont ces fleurs qui vont
donner naissance aux bananes.
Le bananier cultivé demande un sol drainé, profond et légèrement acide. La culture est
exigeante en matière d’éléments minéraux. Une pluviométrie annuelle d'environ 1 200 mm et
des températures moyennes supérieures à 15 °C sont nécessaires. Le cycle végétatif dure
environ un an. Un nouveau cycle de culture redémarre grâce à la technique de bouturage. Les
souches produisent seulement pendant cinq années. Après ce laps de temps, il faut replanter
à partir d'un rejet latéral prélevé sur un plan sain.
Au niveau économique, la banane possède un marché très important aux Philippines. En effet,
la banane des Philippines est non seulement un pilier de l’alimentation aux Philippines, mais
constitue également un excellent produit d’exportation. Aux Philippines, on consomme la
banane sous toutes ses formes : crue, cuite, frite, en brochette. Le pays est le deuxième
producteur mondial derrière l’Inde, et le deuxième exportateur mondial, derrière l’Equateur.
3. Dimensionnement des installations nécessaires et budget
prévisionnel du poste « agriculture »
3.1 Répartition des plantations
Compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées au sujet du poste agricole, le
dimensionnement et le budget seront fait simultanément dans cette partie.
Dans le Tableau 2, nous avons répertorié les prix au kilo de chacune des plantes médicinales,
et le bénéfice sur le prix de vente par m² (celui-ci ne prenant en compte que la différence
entre le prix d’achat et le prix de vente, puisque la main d’œuvre et l’eau sont à priori
gratuites).
13. Tableau 2.
Type of
Crop
Crop Pop/HA Production Unit
Price
/Kl
Gross
Sales/HA
Area
Planted
Total
Sales
Fruit
Lacatan
Banana
1666 25 kl/bunch 20 833000 1,5 1249500
Plante Bawang 15kg/m2 810000 1,5 1215000
Plante Niyog Niyogan 15kg/m2 810000 1,5 1215000
Plante
Indigoferia
Tinctoria
15kg/m2 660000 1,5 990000
Tableau 3.
Nous avons réservé une surface totale de 15 100 m² pour le poste agricole.
Concernant les plantes médicinales, comme d’après les informations que nous avons pu
réunir, nous avons remarqué que les estimations de bénéfices étaient plus importantes pour
le Bawang et le Niyog Niyogan, il serait judicieux de leur accorder une plus grande surface de
culture. Cependant, le Niyog Niyogan demande beaucoup d’eau, ce qui peut s’avérer
problématique si la saison sèche se prolonge de façon inhabituelle. En première estimation, il
faudrait donc privilégier le Bawang.
Pour autant, il faut aussi prendre en compte la capacité d’absorption de ces produits sur le
marché philippin, et plus encore sur le marché local de la région de Bacolod. Etant donné que
nous n’avons pas pu nous procurer de telles informations, nous ne pouvons estimer
précisément la proportion de chacune de ces espèces sur la surface qui leur est allouée.
Concernant les plantations de bananes, durant l’étude préliminaire menée dans la région de
Bacolod par l’association Virlanie, on obtient les résultats suivants :
Type of Crop Crop Pop/HA Production Unit Price /Kl Gross Sales/HA Area Planted Total Sales
Fruit Lacatan Banana 1666 25 kl/bunch 20 833000 1,5 1249500
Tableau 4.
D’après cette étude préliminaire, et au vu du marché de la banane aux Philippines, il semble
intéressant de donner une grande part à cette culture sur l’exploitation.
Plante Prix d'achat au m² Prix de vente au m² Bénéfice sur le prix d'achat
Bawang 27 €/ m2
35€/m² 8.1 €/ m2
Niyog Niyogan 27 €/ m2
35€/m² 8.1 €/ m2
Indigoferia Tinctoria 22 €/ m2
28.6 €/ m2
6,6 €/m²
Dolique Mongette 22 €/ m2
28.6 €/ m2
6,6 €/m²
14. Il serait par exemple intéressant d’accorder à la plantation de bananes une parcelle de 1
hectares, et aux plantes médicinales une parcelle de 0.5 hectare.
Enfin, une surface de 100 m² sera réservée au potager. En utilisant les graines des plantes de
l’année précédente, on arrive très facilement à mener une petite culture de plantes potagères
permettant de subvenir en partie aux besoins des habitants. En principe, le coût de cette
culture sera nul dès la deuxième année.
3.2Matériel nécessaire
Il s’agit ici de dimensionner un dispositif d’arrosage des plantations qui servirait en cas de
sécheresse inopinée, ou même seulement pour apporter de l’eau en cas de besoin, donc de
dimensionner un dispositif permettant d’arroser une parcelle de 15 100 m².
Pour pouvoir arroser les plantes intelligemment une parcelle aussi grande que celle dont
devront s’occuper les résidents, il faut suivre certaine règles :
• Opter pour des plantes locales ou qui s’adaptent bien à l’environnement local, comme
on l’a fait précédemment.
• Planter à la saison qui convient à chaque plante ou arbre.
• Arroser au pied des plantes.
• Arroser après les heures les plus chaudes de la journée.
• Eliminer les mauvaises herbes, éternelles assoiffées, couvrir si possible le sol d’un
paillage pour limiter l’évaporation en cas de sécheresse inopinée.
Nous allons donc opter pour un système de goutte à goutte, avec de simples tuyaux en
plastique.
Un ensemble de tuyaux microporeux de 16 mm de diamètre est installé au pied des petits
fruits, arbres fruitiers, et le long des rangs de légumes, assurant un apport d’eau sans mouiller
les feuillages. Ce réseau peut être géré par un programmateur à pile.
Nous n’avons pas pu trouver de prix d’achat d’un tel système aux Philippines. Nous nous
sommes donc basés sur des prix français. Pour assurer l’arrosage de l’ensemble de la parcelle,
il en coutera environ 5€/m² (comprenant matériel et main d’œuvre), ce qui fait pour
l’intégralité du terrain 75 500€ (soit 4 618 585.06 PHP)
Au vu du prix élevé de l’arrosage, et comme, à priori l’arrosage n’est pas absolument
nécessaire, il faudra voir avec les prix philippins pour décider si on équipe l’ensemble de la
parcelle, seulement des parties, ou si on abandonne l’idée même d’un arrosage.
15. III. Aviculture (en collaboration avec l’ISA de Lille)
Cette partie a pour but de recenser l’ensemble des informations relatives à l’aviculture dans le
cadre de notre projet.
1. Présentation des attentes du client au niveau de l’aviculture
Il s’agit de réaliser une activité avicole à la fois vivrière et de rente : pouvoir nourrir les
habitants de l’exploitation ainsi que les encadrants et de pouvoir en même temps vendre les
œufs produits par les poules pondeuses, et la viande qu’elles représentent en fin de vie.
Toujours dans la même optique de respect de l’environnement, notre client souhaite réaliser
16. une production de type « fermière », c’est-à-dire une production de qualité en élevage semi
extensif.
2. Principe de base en matière d’aviculture
2.1 Habitat, alimentation, principe d’élevage
Il existe différents types d’élevage. Compte tenu des attentes du client, et des nécessités de
rentabilité de l’exploitation, il a été décidé d’opter pour un élevage essentiellement en
intérieur, mais non intensif, afin de respecter les poules.
Chaque cycle devra durer un an. L’exploitation achètera des lots de poulettes de 18 semaines
d’âge, et les élèvera jusqu’à ce qu’elles pondent. Au bout d’un an, l’exploitation pourra vendre
les poules pour leurs chairs, même si celles-ci sont moins recherchées que celles des poules
de chair. Cependant, au vu du marché avicole aux philippines, les lots de poules devraient être
faciles à vendre. Après avoir laissé quelques semaines s’écouler afin de procéder à des
nettoyages et désinfections, de nouveaux lots de poulettes pourront être installés.
Le bâtiment devra comporter deux parties, pour séparer les jeunes poulettes et les poules
plus âgées. Il devra comporter un système de ventilation, comme il sera expliqué plus loin. De
même, il devra comporter des mangeoires et abreuvoirs de nombre et de taille suffisants.
2.2Dispositifs de régulation de la température
La température optimale se situe entre 21 et 27°C. Par ailleurs, les mouvements de l’air
influencent le confort thermique des animaux. En effet, lorsque les mouvements de l’air sont
inférieurs à 0,10m/s, la thermorégulation est difficile, et la température de l’animal s’élève.
On l’observe par des animaux qui ont le bec ouvert notamment.
En générale, dans les exploitations avicoles, on utilise une litière. Celle-ci sert d’isolation,
entrainant une augmentation de la température de 5 à 6°C. Elle permet également d’absorber
l’humidité, et d’assurer un certain confort. Au vu des températures que l’on peut trouver dans
cette région des philippines, nous n’allons pas utiliser de litière. L’espace sera seulement du
béton.
L’exploitation doit comporter un système de ventilation qu’il faut vérifier et nettoyer avant
chaque période chaude. Il faut également vérifier que le débit d’entré d’air est suffisant,
nettoyer les entrés d’air, faire en sorte qu’il n’y ait pas de courant d’air entrant.
17. L’augmentation de la vitesse de l’air au niveau de la surface du corps facilite les échanges par
convection et réduit les effets néfastes de la température élevée, à condition que la
température de l’air soit inférieure à la température de l’animal.
Une élévation de la vitesse de déplacement de l’air de 0,1m/s produit un rafraichissement
d’environ 1°C chez la poule. Cependant, des variations brutales entrainent diarrhées,
plumages sales, indice de consommation trop élevé.
Dans le cas où la température critique supérieure est dépassée, l’augmentation de ces
vitesses de 0,3 à 1m/s concourt au maintien de l’équilibre thermique des animaux.
Afin de mieux maîtriser ces vitesses, les circuits de l’air seront adaptés : la veine d’air obtenue
doit pénétrer suffisamment loin dans le bâtiment (3 à 5m), s’échauffer dans les couches
supérieures de l’ambiance d’environ 1 à 3°C par mètre parcouru, retomber doucement au
niveau des animaux à température et vitesse homogène, sans zones non ventilées ou sur-
ventilées.
Pour contrôler et homogénéiser les mouvements d’air, on peut mettre en place des brasseurs
d’air, ou une ventilation mécanique d’assistance de type longitudinale ou tunnel. On fait
rentrer l’air par un pignon ou par les trappes latérale situées sur le premier tiers du poulailler
et on ferme le lanterneau et les entrées d’air situées près des turbines d’extraction : on oblige
ainsi l’air entrant à longer tout l’intérieur du poulailler. Cette dernière technique permet
d’engendrer au moindre coût des vitesses d’air élevées et homogènes.
2.3Conduite d’élevage : alimentation
Les besoins alimentaire du cheptel doivent être respectés pour assurer une productivité
optimale. En effet, une pondeuse peut produire une quantité d’œufs prévue seulement si elle
trouve chaque jour dans son alimentation les nutriments nécessaires.
Après le transfert les poules ne doivent jamais perdre de poids. Si une perte de poids est
observée il faut agir rapidement pour déterminer les problèmes et trouver des solutions. Le
poids évolue particulièrement en début de ponte. Le poids est donc très important car c’est
un indicateur d’une consommation d’aliments convenable ou insuffisante, et doit être
considéré dans le programme d’alimentation.
L’horaire d’alimentation est important : il ne faut pas alimenter l’animal pendant la période la
plus chaude et supprimer l’aliment 5 à 8 heures avant le pic de température.
Les mangeoires doivent être vides 2h par jour, de préférence pendant l’après-midi pour
favoriser un bon appétit et s’assurer que les vitamines et autres aliments de petite taille ont
été mangés. Pour augmenter la consommation, un repas de nuit peut être envisagé.
18. Un aliment présent sous forme de miettes ou de granulés permet d’accroitre la
consommation. Il doit être de structure grossière : 75% des entités doivent mesurer entre 0,5
et 3mm.
En augmentant la densité quand la consommation diminue on maintient un niveau
d’absorption constant.
L’alimentation doit couvrir :
- les besoins d’entretien : énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme et au
maintien de la température du corps
- les besoins de production : énergie nécessaire à l’élaboration des œufs.
Il faut également savoir que les besoins journaliers d’une poule pondeuse dépendent :
- de la souche
- de la production : plus le taux de ponte est élevé plus les besoins augmentent
- de la température : les besoins augmentent quand la température baisse.
Une surconsommation d’énergie se traduit par un engraissement des animaux.
L’alimentation de la poule doit comprendre des acides aminés, du calcium, du phosphore, du
sodium et des vitamines.et du niveau de production. Il faut particulièrement contrôler la
température et l’humidité des silos de stockages des grains, et le stockage des vitamines.
Des mangeoires seront donc disposées tout au long du bâtiment, en nombre suffisant.
2.4Conduite d’élevage : besoin en eau
L’eau permet de couvrir à la fois les besoins en eau des animaux et les besoins en eau du
système de refroidissement par évaporation ou buses de brumisation
L’adulte consomme en eau 2 fois plus qu’il ne mange : environ 200 ml bue pour 100 g
consommé (à température <30°C). Un manque d’eau chez l’adulte s’observe par une sous
consommation d’aliment, en effet un animal qui ne bois pas ne mange pas. Au-delà de 30°C,
les besoins en eau augmentent considérablement et peuvent être multipliés par 3 ou 4
(l’évaporation de l’eau participe au maintien de la température du corps des poulets et
permet de lutter contre les fortes chaleurs. Des ruptures d’abreuvement pendant les fortes
chaleurs sont dangereuses voir mortelles.
L’éleveur doit connaitre la consommation d’eau des poules en installant un appareil pour la
mesurer : ainsi il pourra vérifier s’il y a un problème de consommation d’eau et agir en
conséquence.
19. L’eau distribuée aux volailles doit être potable fraiche et de qualité, sans mauvaises odeurs,
des contrôles doivent être effectués au moins deux fois par an pour évaluer la qualité de
l’eau.
Au niveau du matériel, il faut un réservoir pour alimenter en eau le poulailler.
Ce réservoir d’eau doit être rempli à 80% de sa capacité. Les tuyaux d’arrivée d’eau doivent
être placés loin de la toiture ou enfouis dans le sol (pour éviter le réchauffement de l’eau).
Il est nécessaire de contrôler le débit d’eau régulièrement pour s’assurer que l’eau est
distribuée normalement. En effet, la pression d ‘eau est importante pour assurer un accès
illimité aux animaux.
On peut arroser les tuyaux d’eau froide au moins deux fois par jour pour refroidir l’eau
distribuée en cas de forte chaleur. Il faut changer les filtres à eau régulièrement.
Au niveau des animaux, l’eau peut être distribuée à l’aide de pipettes ou d’abreuvoirs
cloches. Les abreuvoirs en cloche posent plus de risques de maladies, d’humidification des
litières, entrainent la formation d’ammoniac mais permettent aux poules de se rafraichir. Les
abreuvoirs ronds doivent être changés 2 à 3 fois par jour. L’installation d’abreuvoirs
automatiques bien réglés permet aux volailles de disposer d’une eau propre, non souillée par
les fientes mais un contrôle visuel du bon fonctionnement des pipettes est impossible
contrairement aux abreuvoirs.
C’est pourquoi on choisira de mettre en place des abreuvoirs cloches.
On peut mettre en place un système d’isolation des bacs de réserve pour garder l’eau fraiche
et ainsi favoriser la consommation.
2.5Santé animale et biosécurité
Les principaux objectifs pour contrôler la santé animale et garantir la biosécurité sont de
minimiser les infections et de diminuer les maladies. Les principaux vecteurs de transmission
de la maladie aux volailles sont les mouches, les rongeurs et les oiseaux. Certaines mesures
doivent être prises pour éviter leur présence.
Il existe des points critiques dans une exploitation avicole :
- Il est recommandé de séparer les lots plus jeunes des lots plus âgés pour éviter
éventuelles contaminations ; on peut pour cela construire des clôtures et garder les
portes du bâtiment toujours fermées.
20. - Pour les visiteurs, les véhicules, les équipements, il est recommandé d’avoir une seule
entrée principale, et de désinfecter le matériel déplacé entre différentes fermes. Dans
la mesure du possible, il est recommandé d’éviter ce type de transition.
- Pour le personnel, il faut utiliser si possible des équipements de sécurité ; un lavabo
pour se laver les mains avant d’entrer et en sortant du bâtiment permet d’éviter des
contaminations.
Les rongeurs sont l’espèce dont la transmission de la maladie est la plus courante et la plus
difficile à contrôler. Pour les contrôler, il faut faire attention à éviter tout contact avec les
aliments, l’eau, ou même les abris des poules pondeuses. Un grillage à mailles fine pourra être
installé tout autour du parcours pour empêcher l’entrée d’animaux et le contact avec les
poules. Une dalle en béton permettra d’éviter toute intrusion de prédateurs et d’indésirables.
Les poules pondeuses sont également sensibles aux épidémies d’insectes (poux, mouches,
moustiques) vecteurs de maladies. Pour protéger les poules, vérifier qu’il n’y a pas d’eau
stagnante.
Dans l’idéal, il faudrait effectuer des nettoyages des abreuvoirs, des mangeoires et du
matériel d’élevage réguliers.
En France, pour nettoyer les abreuvoirs, on utilise de l’hypochlorurie de sodium avec une
solution d’eau et on rince après la désinfection. Il faudra adapter cette pratique aux méthodes
philippines. Dans tous les cas, le désinfectant utilisé ne doit pas laisser de résidus sur le
matériel, surtout pour les abreuvoirs.
Pour le nettoyage des mangeoires, il faut les démonter du bâtiment, les désinfecter et
nettoyer toutes les pièces. De même, le matériel d’élevage devra être désinfecté. Ensuite
vient le nettoyage proprement dit par un brossage vigoureux, puis le rinçage à l’eau clair par
trempage ou par arrosage. Enfin il faudra sécher le matériel, à l’abri, pour éviter les
contaminations. La désinfection doit être faite de manière générale, rapide, efficace,
méthodique et totale avec le matériel d’élevage démonté. La désinfection du bâtiment peut
se faire le jour même ou le lendemain du nettoyage sur des surfaces détrempées ou
légèrement humides, pour faciliter la pénétration de la solution désinfectante et améliorer
l’efficacité de la désinfection. Le désinfectant utilisé doit être homologué et il faut respecter
les recommandations du fabricant.
Pour les annexes, après nettoyage, rinçage et désinfection du circuit et du réservoir d’eau
avec des produits préconisés pour le matériel, on remplit le réservoir de solution
désinfectante et on laisse agir au moins une journée avant de vidanger le circuit. Pour le
bâtiment de stockage des aliments, la procédure est la même que pour le bâtiment d’élevage.
Comme pour le nettoyage des abreuvoirs, ces désinfections devront être adaptées aux
méthodes philippines.
21. Le vide sanitaire doit se faire à chaque changement de lot (donc tous les ans) et a une durée
moyenne de quinze à vingt jours minimum. Pendant ce laps de temps, il faut éviter une
nouvelle contamination du poulailler qui détruirait tout le travail effectué. On profite de la
période de vide sanitaire pour effectuer les travaux d’entretien nécessaires : boucher les
fissures, réparer les grillages. Six étapes permettent de réaliser le vide sanitaire avant l’arrivée
du nouveau lot:
• 1ère
étape : aussitôt après la sortie des volailles, désinsectisions, sortie du
matériel, vidange du circuit d’eau, vide des mangeoires, abreuvoirs,
dépoussiérer le bâtiment, sortir la litière etc…
• 2ème
étape : Nettoyage du bâtiment et des abords
• 3ème
étape : Nettoyage du matériel d’élevage
• 4ème
étape : Première désinfection : du bâtiment, des sols, du matériel, des
annexes
• 5ème
étape : Période de vide sanitaire
• 6ème
étape : Deuxième désinfection
La vaccination fait également partie du contrôle de la santé, car elle évite la contamination et
la propagation de la maladie. Alliée au nettoyage et à la désinfection, elle est un allié
important dans la lutte contre la mortalité. Deux catégories de vaccins sont utilisées : les
vaccins vivants atténués et les vaccins inactivés. Les vaccins vivants sont très utilisés du fait de
leur simplicité d’utilisation. Ils peuvent être administrés dans l’eau de boisson, en trempage
du bec ou en goutte dans l’œil.
3. Dimensionnement des installations nécessaires
Comme on l’a dit, le bâtiment doit comporter au moins deux parties séparées, un
système de ventilation, des mangeoires et abreuvoirs. Par ailleurs, il doit comporter des nids
de ponte, et des perchoirs, également en nombre suffisant.
Le bâtiment sera construit sur une dalle en béton de 50 cm de hauteur. Il sera construit en
parpaings, car ce matériau se trouve facilement aux Philippines et est peu cher. Le toit du
bâtiment sera en pente assez douce pour limiter la chaleur, avec des lanterneaux servant à
l’aération. Il sera également muni de volets pour l’aération. Des trappes seront aménagées un
coté du bâtiment, pour permettre aux poules de sortir.
En ce qui concerne les dimensions, le bâtiment fera 25m de long, et 6 de large. Les murs
feront 2.5 m de haut, la hauteur sous toit sera de 3m de haut. Quant aux trappes, elles feront
environ 60 cm de haut, pour 2 m de large. Elles seront au nombre de 3 par bâtiment, espacées
de 3.5 m.
22. Le long du bâtiment, des nids situés à un mètre du sol serons installés. Ce seront des cubes de
bois d’arêtes 30 cm, garnis de paille à l’intérieur. Le toit des nids sera en pente pour éviter que
les poules se posent dessus. Des perchoirs seront également aménagés au niveau des nids.
Une fosse de récupération des déjections de deux mètres de large sera érigée. Ce sera un bac
de 1 mètre de hauteur, surmonté de caillebotis. Sur ceux-ci, seront posées les mangeoires.
Des perchoirs annexes seront aménagés, suspendu au-dessus des allées
Schéma 3.
Schéma 4.
23. Schéma 5.
L’installation avicole comprendra deux bâtiments comme celui décrit ci-dessus. Entre ces
deux bâtiments, sera construit un bâtiment ou silo pour conserver le grain et l’alimentation
des poules pondeuses. Un dernier bâtiment sera construit devant celui-ci pour permettre de
conserver les œufs. Pour cela il devra être réfrigéré. Du coté des trappes, seront aménagés
deux enclos (à dimensionner suivent la surface restante). Les enclos seront pourvus d’arbres
ou d’arbustes pour apporter ombre et protection aux animaux.
25. 1. Présentation des attentes du client au niveau de l’habitation
Il s’agit d’abriter environ 20 personnes atteintes d’un handicap mental léger, dans une
maison adaptée aux contraintes locales. Le « standing » de la maison, notamment, doit être
adapté aux conditions de vies des philippines. De ce fait, les chambres des habitants doivent
être des dortoirs abritant une dizaine de personnes. La maison ne doit pas être
particulièrement adaptée pour le handicap de ces personnes.
2. Plan de la maison et description des pièces
Les plans sont ceux d’une maison qui fait à présent 305 m².Pour le moment nous avons fait
une première modification des plans de la maison, afin d’enlever les pièces qui nous semblent
désormais inutiles.
Plan 1. Plan de la maison
26. Plan 2. Vue en trois dimensions de la maison
Les plans de la maison sont globalement ceux de la maison imaginée par les groupes projets
des années précédentes, puisqu’ils correspondent globalement aux demandes de notre client
en termes de nombre de personnes à héberger, et de type d’habitat voulu (pas trop
occidental, et qui correspond au niveau de vie philippin). Nous avons décidé de conserver les
dortoirs d’une dizaine de personnes, l’un pour les filles, l’autre pour les garçons. En outre nous
avons décidé d’ajouter un dortoir supplémentaire pour accueillir d’éventuels « aides » pour
les personnes nécessitant une attention particulière. Nous avons prévu un salon- salle à
manger d’environ 100 m², une cuisine jouxtant un cellier-garde-manger. De la salle de classe
et de conseils, nous avons décidé de ne rien garder. L’espace est utilisé pour agrandir le salon-
salle à manger.
Construite sur un seul étage, sur une dalle de béton, et non surélevée, la maison a une
superficie de 305 m².
En ce qui concerne l’approvisionnement en eau, il faudra étudier la possibilité du
raccordement de la maison au réseau d’eau. Cependant, cette eau ne pourra pas servir à la
consommation, car l’eau du réseau d’eau Philippin n’est pas potable. L’eau de consommation
sera acheminée par bidons.
27. 2.1Hall d’entrée
Le hall d’entrée sera un lieu de passage qui permettra d’accueillir les invités et qui permettra
également de ranger des vêtements d’extérieur dans des rangements prévus à cet effet ( ce
qui pourra s’avérer très utile puisque les résidents devront s’occuper à l’année de
l’exploitation agricole). Des rangements pourront être aménagés sur un côté de la pièce.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. Le hall d’entrée aura une surface
d’environ 12 m².
Il sera positionné à proximité des autres pièces de vie, avec une porte donnant sur l’extérieur
ainsi qu’une porte donnant sur le salon.
Le hall d’entrée sera éclairé naturellement pendant toute la journée puisque les fenêtres
devront représenter 1/10 ème de la surface de la pièce. Pour le reste de la journée, un
éclairage artificiel sera mis en place, pour obtenir un minimum de 80 lux.
Le sol sera lessivable et résistant à l’usure. On choisira des murs de teinte claire et des
plafonds blancs pour des questions de luminosité
2.2Cuisine et salle à manger
2.2.1 Espace cuisine
La cuisine doit permettre à plusieurs personnes de pouvoir y circuler. En effet les habitants
doivent effectuer les différentes tâches ménagères de la maison comme faire la cuisine,
mettre et débarrasser la table ou encore faire la vaisselle. Pour les différentes tâches
ménagères, ils seront aidés ou remplacés par des aides lorsqu’ils seront dans l’incapacité de le
faire, bien entendu.
L’organisation de la cuisine respectera la chaine du froid : elle sera en effet équipée d’un
grand réfrigérateur pour conserver au frais tous les aliments, comme la viande ou le poisson
(qui peuvent être achetés en très grosse quantité), également d’un plan de travail pour
cuisiner, de quatre plaques pour faire cuire les aliments et enfin de deux éviers pour faire la
vaisselle. Il devra y avoir un meuble de rangement pour les ustensiles de cuisine et la vaisselle.
Il sera prévu également une grande poubelle pour toutes les ordures de la cuisine. Il n’y aura
pas de four car les fours sont très peu utilisés aux Philippines
L’aliment de base aux Philippines est le riz. Les ustensiles de cuisine sont donc essentiellement
de grandes marmites pour faire cuire le riz et des grandes poêles ou casseroles pour le poulet,
le poisson ou les légumes. La vaisselle utilisée pour les repas se réduits à des assiettes, des
verres, et des couverts.
28. La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. L’espace cuisine aura une surface
d’environ 15 m².
Elle sera en communication avec le cellier.
2.2.2 Espace salle à manger
L’espace salle à manger doit pouvoir accueillir l’ensemble des résidents, garçons et filles, ainsi
que l’équipe encadrant les jeunes aussi bien de jour que de nuit. Les résidents peuvent
prendre leur repas, séparément ou bien tous ensembles. L’espace salle à manger pourra ainsi
accueillir 26 personnes, tous les résidents et bénévoles de la maison.
Dans la salle à manger on installera trois tables et une vingtaine de chaises placées autour.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. La salle à manger aura une surface
d’environ 35m².
La salle à manger sera en communication avec le salon, en communication directe avec la
cuisine.
2.2.3 Caractéristiques de l’espace
L’espace cuisine sera éclairé de façon naturelle pendant la journée. Les fenêtres
représenteront 1/10ème de la surface de la pièce.
Pour le reste du temps, un éclairage artificiel permettra d’obtenir un minimum de 300 lux.
La ventilation sera assurée par des ouvrants. Dans le cas où ces ouvrants ne seraient pas
suffisants, on pourra utiliser alors des ventilateurs pour permettre d’aérer la pièce. Une
ventilation au-dessus des plaques sera installée pour éviter aux odeurs de se répandre dans
toute la maison.
Pour ce qui est du matériel de cuisine, on pourra utiliser des plaques au gaz. Si on choisit
cette solution, il faudra s’assurer de la présence d’un réseau à proximité. Si ce n’est pas le cas,
il faudra utiliser des bonbonnes de gaz acheminées par livraison. Dans ce cas, un
dimensionnement adapté sera à prévoir pour entreposer ces bonbonnes.
L’électricité sera nécessaire, non seulement pour l’éclairage mais aussi le réfrigérateur, les
ventilateurs, et quelques prises annexes pour brancher d’éventuels appareils électriques.
Pour ce qui est de l’eau, il y aura deux éviers dans la cuisine.
L’espace salle à manger sera éclairé naturellement pendant la journée. Les fenêtres
représenteront 1/10ème de la surface de la pièce.
29. Un éclairage artificiel devra permettre d’obtenir dans la salle à manger un minimum de 200
lux.
Comme l’ensoleillement est très important dans la région de Bacolod, il faudra pouvoir se
protéger de la chaleur du soleil pour une question de confort.
L’électricité dans cette pièce servira pour l’éclairage artificiel et pour les ventilateurs.
Le sol sera lessivable et résistants à l’usure. Au niveau de la cuisine, les murs doivent être
étanches à l’eau, notamment au-dessus des éviers. On choisira des murs de teinte claire et
plafonds blancs pour des questions de luminosité.
2.3Cellier
La maison va recevoir la nourriture en gros stocks qu’il faudra entreposer. Dans ce cellier
seront entreposés les produits non périssables (sacs de riz ou certains légumes et fruits).
De grandes étagères seront construites à l’intérieur du cellier, sur lesquelles des grandes
caisses pourront être rangées.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. Le cellier aura une surface
d’environ 10 m².
Le cellier sera en communication avec la cuisine seulement. Le cellier doit rester une pièce
close pour pouvoir conserver les aliments, et conserver la fraicheur. Elle sera également
ventilée.
Afin de mieux conserver les aliments, l’éclairage naturel n’est pas conseillé, il n’y aura donc
pas de fenêtres dans cette pièce. Un éclairage artificiel permettra d’obtenir dans le cellier un
minimum de 100 lux, et donc de pouvoir s’y déplacer, ranger les stocks, etc.
Il n’y aura pas de point d’eau dans le cellier
Les murs doivent être étanches à l’eau pour éviter l’humidité dans les caisses ou sac de
nourritures entreposés. Le sol doit pouvoir être nettoyé à grande eau. C’est pourquoi le sol du
cellier sera par exemple en carrelage. Le sol sera lessivable et résistant à l’usure.
2.4Chambres
Les chambres des filles et des garçons doivent être séparées. Les volontaires auront une
chambre séparée de celles des jeunes, afin de pouvoir loger sur place si besoin.
30. 2.4.1 Chambres pour les garçons
La chambre pour les garçons doit accueillir un maximum de 12 garçons. La chambre servira
uniquement à dormir et à ranger les affaires de chaque résident.
Pour leurs affaires personnelles il est donc nécessaire d’avoir un espace de rangement. Par
souci de place, il est préférable d’utiliser des lits superposés. Il y aura six lits superposés. Il y
aura trois lits d’un côté de la pièce et trois autre, de l’autres côté ; ils seront séparés par une
allée qui permet de rejoindre chacun des lits.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. La surface de la chambre des
garçons sera d’environ 43 m².
La chambre des garçons sera située juste à côté de la chambre des bénévoles mais elles ne
seront pas en communication directe. La chambre des garçons sera à proximité des douches
et des WC.
La chambre des garçons sera éclairée naturellement pendant la journée. Les fenêtres
représenteront 1/10ème de la surface de la pièce.
Un éclairage artificiel permettra d’obtenir dans la pièce au minimum 150 lux.
Au vu de l’ensoleillement dans la région de Bacolod, il faudra protéger la pièce. Il sera délivré
de l’électricité dans cette pièce pour l’éclairage artificiel et pour les ventilateurs et une autre
prise qui pourra servir pour brancher d’autres appareils dans la chambre.
Le sol pourra être par exemple en carrelage. On choisira des murs de teinte claire et plafonds
blancs pour des questions de luminosité.
2.4.2 Chambres pour les filles
La chambre pour les filles doit accueillir un maximum de 12 filles. La chambre servira
uniquement à dormir et à ranger les affaires de chaque jeune.
Pour leurs affaires personnelles, il est donc nécessaire d’avoir un espace de rangement. Par
souci de place, il est préférable d’utiliser des lits superposés. Il y aura six lits superposés. Les
lits seront disposés de part et d’autres d’une allée permettant d’accéder à chacun d’entre eux.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. La surface de la chambre des filles
sera d’environ 43 m².
La chambre des filles sera située à côté de la chambre des bénévoles sans communication
directe. La chambre des filles sera à proximité des douches et des WC.
La chambre des filles sera éclairée naturellement pendant la journée. Les fenêtres
représenteront 1/10ème de la surface de la pièce.
31. L’éclairage artificiel permettra d’obtenir dans la chambre des filles au minimum 150 lux.
Au vu de l’ensoleillement dans la région de Bacolod, il faudra protéger la pièce des rayons
lumineux. La consommation en électricité sera divisée entre les lumières, les ventilateurs et
une autre prise qui pourra servir pour brancher d’autres appareils électriques.
Le sol pourra être en carrelage. On choisira des murs de teinte claire et plafonds blancs pour
des questions de luminosité.
2.4.3 Chambre pour le personnel
La chambre du personnel sera séparée de celle des filles et de celle des garçons. Elle sera
située entre les deux chambres pour permettre une intervention rapide si besoin, mais sans
communication avec ces deux chambres. Elle pourra accueillir quatre membres du personnel
et sera aménagée de la même façon que les deux autres chambres, avec lits superposés et
espace de rangement, une allée séparant les deux lits superposés.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. La chambre du personnel aura
une surface d’environ 20 m².
La chambre des bénévoles sera éclairée naturellement pendant toute la journée. Les fenêtres
représenteront 1/10ème de la surface de la pièce.
Un éclairage artificiel permettra d’obtenir dans la chambre au minimum 150 lux.
Dans cette chambre, la consommation en électricité sera divisée entre les lumières, les
ventilateurs et une autre prise qui pourra servir pour brancher d’autres appareils comme un
ordinateur éventuellement.
Le sol pourra par exemple être en carrelage. On choisira des murs de teinte claire et plafonds
blancs pour des questions de luminosité.
2.5 Sanitaires
2.5.1 Douches
Il doit y avoir une douche pour les filles, une douche pour les garçons et une douche pour les
bénévoles : il y aura donc en tout trois douches.
Chaque douche sera séparée des autres et située dans une cabine.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. L’espace des douches aura une
surface d’environ 18m².
Les douches seront à proximité des chambres.
32. L’éclairage sera partiellement assuré naturellement par des ouvrants. Un éclairage artificiel
permettra d’obtenir dans les douches au minimum 150 lux.
Dans les douches, la consommation en électricité sera uniquement due à l’éclairage artificiel
qui sera mis en place. Il y aura trois points d’eau (un pour chaque douche).
Les murs doivent être étanches à l’eau et lessivables.
Le sol doit pouvoir être lessivable à grandes eaux également. C’est pourquoi le sol des
douches sera fait par exemple de carrelage. Le sol sera lavable et résistants au
poinçonnement et à l’usure.
On choisira des murs de teinte claire et plafonds blancs pour des questions de luminosité.
2.5.2 WC et lavabos
Les sanitaires pour filles et ceux pour garçons doivent être séparés. Il y aura donc une cabine
de WC pour les filles et une autre cabine pour les garçons. Pour des questions d’hygiène, à
côté de chaque WC, il y aura un lavabo pour se laver les mains.
La hauteur sous plafond devra être au minimum de 2.50 m. L’espace des WC mesurera
environ 10 m².
Les sanitaires seront placés à proximité des chambres.
Les WC seront partiellement éclairés naturellement par des ouvrants. L’éclairage artificiel
permettra d’obtenir au minimum 50 lux.
Dans les WC, la consommation en électricité sera uniquement due à l’éclairage artificiel qui
sera mis en place.
Il y aura quatre points d’eau, un pour chaque WC ainsi qu’un pour chaque lavabo.
Les murs doivent être étanches à l’eau et lessivables.
Le sol doit pouvoir être nettoyé à grande eau (sol en carrelage par exemple). Le sol sera
lavable et résistants au poinçonnement et à l’usure.
On choisira des murs de teinte claire et des plafonds blancs pour des questions de luminosité.
3. Choix des matériaux de la maison
Concernant les matériaux de la maison, plusieurs choix sont possibles. Les maisons
philippines étaient et sont toujours traditionnellement construites en bambou. Cependant,
33. comme l’approvisionnement en bambou n’est pas facile dans toutes les régions philippines, et
que les informations au sujet de telles constructions nous manquent, nous avons décidé
d’utiliser des matériaux de construction classiques et à bas coût, qui sont très utilisés et
adaptés aux Philippines. Les fondations, mais aussi la dalle, les colonnes et les poutres seront
construits en béton armé avec ferraillage. Les murs seront en parpaings, les finitions des murs
intérieurs en plâtre, celles des sols du cellier en béton fin non armé, et enfin en ce qui
concerne tous les autres sols de la maison, en carrelage. Un sol en carrelage est choisi pour
ses caractéristiques thermiques.
Ces choix sont justifiés d’une part par les coûts de construction, d’autre part par la facilité
d’approvisionnement. Par ailleurs, cela permettra à la maison de s’intégrer parfaitement à
l’environnement qui l’entoure.
4. Adaptation de la maison au handicap
Même si la maison ne doit pas être luxueuse, et que les handicaps des résidents seront légers,
quelques aménagements peuvent faciliter la vie des résidents. N’ayant pas trouvé de normes
philippines concernant la construction adaptée au handicap, nous nous baserons sur des
rapports européens.
Tout d’abord, la largeur des circulations intérieures aura une la taille minimale de 0.90 m. La
porte d’entrée devra avoir une largeur minimale de 0.90m également. Les portes, à l’intérieur
de la maison auront une largeur minimale de 0.80m. S’il ne peut être évité, le ressaut dû au
seuil devra comporter au moins un bord arrondi, ou muni d’un chanfrein. Sa hauteur
maximale doit être de 2cm.
La poignée de la porte d’entrée devra être facilement préhensible. Son extrémité sera située à
0.40 m au moins d’un angle de paroi ou d’un obstacle gênant la manœuvre. La serrure sera
située à plus de 0.30 m d’un angle rentrant de parois.
Tous les dispositifs de commande (ce qui comprend également les dispositifs d’arrêt
d’urgence, de manœuvre de fenêtre.. etc.) seront adaptés également. Un interrupteur de
commande d’éclairage doit être situé en entrée de chaque pièce. La commande de coupure
d’urgence de l’électricité sera située dans un endroit accessible de la zone de vie. Le
commande d’urgence du dispositif de coupure d’eau sera elle aussi situé dans la pièce de vie.
Nous avons aussi fait attention à prévoir des pièces suffisamment grandes, pour faciliter le
déplacement des résidents. Les meubles devront être adaptés si besoins.
34. 5. Budget prévisionnel de la maison
Grâce à l’étude menée par l’association Virlanie, nous avons pu avoir un prix de la maison au
mètre carré. Le prix que l’on nous a fournis était de 81€ au m².
Comme la maison mesure 308 m², on obtient un prix de 24 948€ pour la maison. Cependant,
ce prix est un prix de base comprenant l’achat des matériaux et la main d’œuvre aux
Philippines.
Cependant ce prix ne prend pas en compte les travaux d’excavation des fondations de la
maison, ni les multiples dépenses liées à l’aménagement. Ce n’est qu’une estimation grossière
du prix du gros œuvre.
Nous avons effectué une autre estimation du prix de la maison, plus précise. La maison, ses
fondations, le gros œuvre, la main d’œuvres les différents permis, l’aménagement de la
maison (douches, wc, cuisine… etc.) couterait ainsi 40 311.28 € (Annexe 1.).
35.
36. V. Dispositifs annexes de l’exploitation
1. Présentation des attentes du client pour ces dispositifs
Une des plus importantes demande de notre client au niveau du dossier technique de
l’exploitation et de la maison concerne son autonomie énergétique. Compte tenu de la
localisation de la ville de Bacolod, et la région alentours (climat difficile, changeant), il semble
en effet judicieux d’assurer une autonomie à une telle exploitation. Cependant, comme il a
déjà été dit, l’exploitation doit respecter l’environnement et les espaces alentours, de ce fait
les équipements énergétiques devront être adaptés à cette contrainte supplémentaire.
2. Approvisionnement en eau
2.1Evaluation du besoin en eau de la maison et de l’exploitation
Afin d’évaluer les besoins de dispositifs d’autonomie en eau de la maison et de l’exploitation,
nous avons commencé par étudier les besoins en eau de ces deux lieux. Le tableau suivant
montre les résultats de l’étude pour la maison.
Poste m3/an L/jour/personne €/an %
Lessive 40,15 5 108,405 5,32
Vaisselle 80,3 10 216,81 10,64
Ménage 8,03 1 21,681 1,06
Douches 361,35 45 975,645 47,87
Petite toilette
(lavabos) 80,3 10 216,81 10,64
WC (3/6 L) 144,54 18 390,258 19,15
Cuisine 40,15 5 108,405 5,32
TOTAL: 754,82 94 2038,014
Total m3/mois 62,9
Total m3/pers/an 34,31
Tableau 5.
Une telle consommation s'obtiendra en achetant des pommeaux de douche économiques,
des aérateurs d'eau sur les robinets et des chasses d'eau à deux débits.
37. Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble des besoins qui pourront être couverts par l’eau de
la cuve de récupération.
Arrosage des plantes
1.8 ha
Choix de plantes qui ne nécessitent pas d’arrosage, ou très peu car elles
respectent les saisons des Philippines
Besoin éventuel d'eau pour la germination
environ 0L/an
Nettoyage du
poulailler 60m²
environ 4 Nettoyage/
mois
Nécessité pour réduire la charge microbienne de près de 85% (fumier,
poussière, mouches...etc.) et diminuer le besoin d’application d’un
désinfectant +savon dégraissant +canon à mousse +karcher (débit de
200L/h)
Avec lavage hebdomadaire du poulailler, c’est à dire 4 fois par mois, on a
200*4=800L i.e. 800*12=9600L par an
4*200*12=960
0L/an
800L/mois
Arrosage du potager
100m²
Surfaces arrosées = 100m²à 15 à 20 L / m²
100*20 =
2000L/an
167L/mois et
0L/mois sur les
périodes
Novembre,
Décembre
Nettoyage du bassin
piscicole de 25m²
Vidage du bassin : une fois par an
Nécessité de nettoyer le bassin (karcher de 200L/h) + remplir d’eau douce
(rivière pas pris en compte dans les calculs cuve)
Vos besoins
réels
environ
400L/an
et 400L/mois
sur le mois de
Décembre
Arrosage du bananier
1.5 ha
Les besoins en eau d’un bananier sont importants et les racines du bananier
sont très sensibles aux excès d’eau et la plante a besoin de 180 à 220mm
d'eau par mois.
Nous avons aucun besoin car la pluviométrie normale est d’environ
3000mm par an, et les bananes requièrent 2160mm par an; il n’est pas
nécessaire d’ajouter a notre étude les bananiers. Cependant, il est toujours
utile en cas de sècheresse, de prévoir la taille de la cuve à la hausse.
0L/an
Besoin maison (chasse
d’eau
+ ménage) pour 20
personnes
Chasse d’eau : 131m3 par an 20personnes pour toute la maison
si on ne traite pas d’eau, eau de récupération dans toilettes à 0.36 m3 par
jour pour 20 personnes
(estimation effectuée avec 18L par personne par jour avec un toilette
double bouton)
-Ménage : 7300L par an si on considère que le ménage consomme 1L pour
1personne par jour si on a un filtre
131000+7300=
138300L/an
11525L/mois
Tableau 6.
Lorsqu’on passe de l’étude des besoins par an à l’étude des besoins par mois, on définit les
besoins réguliers, et les besoins dits occasionnels. Ils sont définit comme suit :
Besoins occasionnels : nettoyage du bassin piscicole (1 fois par an) et arrosage des bananiers
(dont la quantité d’eau qu’on prendra dans la cuve dépendra totalement de la pluviométrie de
l’année en cours.
38. Besoins réguliers : besoin de la maison (chasse d’eau et ménage), plantes, poulailler et
potager.
2.2 Dispositifs mis en
La maison devra être dans la mesure d possible raccordée au réseau d’eau Philippin.
Cependant, la mise en place de cuves de récupération
effet, les Philippines ont d’importantes ressources hydrauliques, notamment grâce a
moussons qui n’épargnent pas la prov
de Bacolod.
Le système de récupération des eaux de
potager d’appoint, à l’arrosage des plantes
aux besoins de la maison.
Le détail des consommations est expliqué ci
- arrosage 1,8hc (18000m²) de plantes
- arrosage du potager d’appoint 100m²
- lavage du poulailler une fois par an
- pisciculture bassin de 25m²
- arrosage bananier et plantes médicinales
- besoins maison (chasse d’eau et ménage
Afin de dimensionner la cuve de façon précise il nous faut savoir en premier lieu quel est
l’apport en eau possible en saison sèche et en saison humide. Le graphique ci
de se faire une idée des précipitations annuelles dans la ville de Baco
(Les précipitations
: besoin de la maison (chasse d’eau et ménage), plantes, poulailler et
Dispositifs mis en œuvre
La maison devra être dans la mesure d possible raccordée au réseau d’eau Philippin.
de cuves de récupération semble judicieuse et nécessaire.
es Philippines ont d’importantes ressources hydrauliques, notamment grâce a
moussons qui n’épargnent pas la province du Negros occidental, dans laquelle
système de récupération des eaux de pluie devra servir principalement à alimenter le
l’arrosage des plantes et des cultures de banane, au lavage du poulailler
est expliqué ci-dessous :
1,8hc (18000m²) de plantes
otager d’appoint 100m²
lavage du poulailler une fois par an
de surface (environ 27.5 m3
)
et plantes médicinales 1,5 ha
besoins maison (chasse d’eau et ménage principalement)
Afin de dimensionner la cuve de façon précise il nous faut savoir en premier lieu quel est
l’apport en eau possible en saison sèche et en saison humide. Le graphique ci
de se faire une idée des précipitations annuelles dans la ville de Bacolod.
Graphique 1.
récipitations sont données en mm/m²/an)
: besoin de la maison (chasse d’eau et ménage), plantes, poulailler et
La maison devra être dans la mesure d possible raccordée au réseau d’eau Philippin.
dicieuse et nécessaire. En
es Philippines ont d’importantes ressources hydrauliques, notamment grâce aux
ince du Negros occidental, dans laquelle se situe la ville
servir principalement à alimenter le
lavage du poulailler,
Afin de dimensionner la cuve de façon précise il nous faut savoir en premier lieu quel est
l’apport en eau possible en saison sèche et en saison humide. Le graphique ci-dessous permet
39. Dans la ville de Bacolod, la moyenne annuelle des précipitations est de 250mm par mois. Soit
250mm*12=3000mm/m² par an. Cependant, les mois de novembre et de décembre font
exception à cause des moussons ; en effet, les précipitations y sont nettement plus
importantes. Il sera donc plus judicieux dans la suite de cette étude d’effectuer les calculs
concernant la cuve en prenant en compte ces exceptions.
Il s’agit donc d’évaluer les critères suivant :
• La Surface de captage en m²: il s’agit de la surface réelle du toit, calculée à partir de la
surface au sol de la maison et de l’inclinaison du toit. Nous avons choisi une inclinaison du
toit d’environ 10°. La surface de captage est donc d’environ 300 m².
• Le coefficient de perte : ce coefficient d’écoulement (également dit « de pertes ») prend
en compte, comme son nom l’indique, toutes les pertes dues à l’évaporation, aux fuites, au
débordement et au drainage. Pour un système de captage pour toiture en tôles ondulées
comme se présente notre maison, on a coefficient égal à 0,9.
Il faut cependant être conscient que le chiffre que nous allons obtenir après calcul n’est
qu’une l’estimation grossière de ce que nous pouvons récupérer comme eau, puisque sur
une certaine partie de la maison nous avons choisi d’installer des panneaux solaires où l’eau
s’écoulera beaucoup plus rapidement. Ainsi, pour une certaine partie du toit, le coefficient
de perte ne sera pas égal à 0.9.
• Autres données importantes pour la récupération des eaux de pluies : l’eau qui sera
collectée devra être conduite vers le réservoir de stockage par un ensemble de gouttières et
de tuyaux. En général, les gouttières et les tuyaux sont fabriqués en métal galvanisé ou en
PVC.
Il existe en réalité une très grande variété de modèles différents des gouttières en plastiques
préfabriqués, mais aussi en tôle assemblées sur place
La taille des gouttières doit être bien calculée à l’avance, et elles doivent absolument être
correctement fixées.
Comme la maison se trouve dans une région à fortes pluies, il faut également prévoir des
bavettes anti-éclaboussure, afin d’éviter les pertes d’eau par débordement. En effet, une
gouttière bien dimensionnée permet de réduire les pertes dues au débordement, mais en
ajoutant des bavettes, le résultat sera encore meilleur.
40. Image1. Bavette
Ces bavettes sont en fait constituées d’une bande de tôle d’environ 30 cm de large. Elles
dépassent du bord de la toiture de 2 à 3 cm en formant un angle droit avec la pente du toit.
De cette manière, tout l’écoulement du toit soit dirigé directement vers la gouttière.
Ce système de bavette sera fixé à la toiture. Il faudra faire attention à laisser 1 cm² de
section transversale de gouttière pour chaque m² de surface du toit.
Le modèle en V de 14 x 14 cm, d’une section transversale de 98 cm² peut convenir à des
toitures de 50m de long sur 8m de large maximum (400m²).
Le toit de notre maison aux Philippines est d’environ 300m². Avec une inclinaison du toit de
10°, et en ayant installé une bavette, les pertes avec des gouttières en V en cas de pluies
fortes, seront faibles.
• Estimation du potentiel de récupération:
Ci-dessous, le calcul permettant d’accéder au potentiel de récupération en L/an.
En effectuant ce calcul, le potentiel de récupération annuel est estimé à 823.5 m3/an
Cependant, comme il a été expliqué précédemment, il est plus judicieux d’effectuer ces
calculs non pas par an, mais par mois. Ci-dessous se trouve un tableau résumant ce potentiel
de récupération par mois :
41. Tableau 7.
Le potentiel de récupération est donc nettement plus important sur les mois de
Novembre et Décembre.
Cette étude montre donc que, par mois, il faut un volume de stockage minimum de
20m3
(tout en sachant qu’il y aura une période de l’année, c’est-à-dire la saison des
pluies, durant laquelle notre réservoir sera plus rempli).
Pour sélectionner le modèle de réservoir, nous allons « diviser » le système de récupération
des eaux de pluies en deux parties. En effet, la demande en eaux pour l’exploitation étant
importante, il faudrait un gros réservoir hors sol qui encombrerait l’espace autour de la
maison, et qui poserait problème au niveau des insectes et de l’eau stagnante.
Pour répondre à ce problème, on utilisera un système de pompe. L’eau récupérée sera
stockée dans une cuve enterrée. Un réservoir de surface (du type château d’eau) sera
construit à côté. Une pompe permettra d’alimenter le château d’eau avec une quantité d’eau
suffisante pour la journée. Ce château d’eau est un réservoir à eau construit en béton. Leur
construction est relativement simple mais il faut toutefois mélanger et verser du béton dans
un moule de coffrage (carré ou rond). Ils ne doivent pas dépasser 1.75 m de profondeur pour
pouvoir résister à la pression de l’eau. Une faible profondeur facilite également le nettoyage
et l’utilisation du réservoir. La simplicité de ce réservoir le rend très populaire et dans notre
cas, la capacité du réservoir sera telle qu’il répondra au besoin en eaux nécessaire pour la
journée.
Tout réservoir de surface (comme ici notre château d’eau) doit être équipé d’un robinet
fonctionnant correctement et bien entretenu.
Ils sont souvent installés sur la paroi du réservoir si bien qu’on ne peut récupérer que l’eau
située au-dessus du niveau du robinet. L’eau stockée en dessous de ce niveau est appelée
« stockage mort ». Le robinet est souvent placé à 50-60 cm au-dessus du fond du réservoir
pour permettre de placer un seau dessous ce qui empêche l’utilisation d’une partie du volume
du réservoir.
Cependant, une autre solution est possible: un dispositif d’extraction placé au fond du
réservoir facilite le nettoyage, permet d’intervenir en cas d’urgence et fournit de l’eau pour
les usages non potables. On évite le « stockage mort » en plaçant le robinet au niveau du fond
du réservoir. Pour cela, il y a deux façons de s’y prendre : soit on surélève la base du réservoir
à environ 50 cm au-dessus du niveau du sol, soit on installe le robinet en dessous du niveau du
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre
Précipitatio
ns en
m3/mois
0.3*300*0.9
=
81
63.13 57.64 43.92 49.41 57.64 65.88 52.15 76.86 82.35 107.05 150.97
42. sol. Mais dans ce cas, l’eau obtenue contiendra du dépôt et ne pourra pas être utilisé comme
boisson.
La deuxième solution sera retenue pour la maison car la mise en place du système est plus
facile et cette eau ne sera dans tous les cas pas utilisée pour la boisson.
Par ailleurs, la qualité de l’eau sera nettement améliorée si l’on empêche les débris de
pénétrer dans le réservoir. La première ligne de défense consiste en un filtre grossier installé à
n’importe quel point situé entre la gouttière et l’entrée du réservoir. Les positions les plus
courantes sont dans la gouttière, au départ du conduit de descente, dans le conduit de
descente et à l’entrée du réservoir.
Pour notre maison, la dernière option (celle « à l’entrée du réservoir ») devrait être choisie
mais il faudra faire attention sur le terrain que le filtre soit quand même facile à nettoyer, qu’il
ne se bouche pas facilement et qu’il ne soit pas à l’origine d’un surplus de contamination dans
l’eau stockée.
Il faudra également ajouter un système de détournement du premier flot d’eau de pluie du
toit. La fonction première d’un tel système est de récupérer ce premier flot et de le détourner
du réservoir parce qu’il risque de contenir des bactéries. Cependant, s’il est mal utilisé et
entretenu, il risque de faire perdre une certaine quantité de l’eau de pluie récupérée et même
de la contaminer.
La méthode que l’on va utiliser est la méthode du volume fixe ou méthode automatique. Elle
est entièrement automatique et à moins de chance de se détériorer. Un tuyau d’une taille
donnée (généralement un conduit de descente) se remplit d’eau jusqu’à ce qu’il déborde vers
le réservoir, ce qui élimine le premier flot. On utilise cette méthode avec ou sans flotteur,
celui-ci limitant le mélange entre l’eau sale provenant du premier flot et l’eau propre
s’écoulant ensuite. Si l’on perce un petit trou au fond du tuyau de descente, le premier flot
s’écoulera progressivement et le système pourra également détourner le premier flot des
pluies suivantes. Le fond du conduit doit être amovible pour permettre de le nettoyer et
d’enlever les déchets accumulés.
2.3Utilisation et entretien
Il est de toute importance de faire fonctionner et d’entretenir régulièrement tout système de
CEP, mais cet aspect est très souvent négligé. Les opérations d’entretien d’un système simple
et privé de récupération de l’eau du toit se limitent à une inspection annuelle du toit, des
gouttières et des moustiquaires, à l’enlèvement des feuilles, de la saleté ou d’autres matières
et au nettoyage du réservoir.
Pendant la saison des pluies, il faut examiner le système de CEP dans son entier (surface de
captage du toit, gouttières, tuyaux, filtres, dispositif de détournement du premier flot et du
trop-plein) après chaque pluie et le nettoyer au moins après chaque période sèche de plus
d’un mois.
43. 2.4 Budget
En ce qui concerne le prix d’un tel système de r
enterrée, avec raccordement au réseau d'eau de la maison (sans les systèmes de gouttières
coute au minimum 900€ (soit 55423.02
fait de l’enterrer et d’y installer un système de pompe,
environ 6000€ (soit 369486.80
3. Approvisionnement en é
3.1Evaluation du besoin en
Le besoin en électricité de la maison concerne prioritairement l’
de fonctionnement des appareils. Les besoins en
comme le montre le diagramme suivant présentant les moyennes hautes et basses de
température aux Philippines.
La ventilation elle, sera assurée par des ouvrants. Si ces ouvrants ne sont pas suffisants, on
utilisera alors des ventilateurs pour pe
besoins en électricité d’une maison
n ce qui concerne le prix d’un tel système de récupération des eaux de pluies,
enterrée, avec raccordement au réseau d'eau de la maison (sans les systèmes de gouttières
55423.02 PHP). Ce prix correspond à la citerne
fait de l’enterrer et d’y installer un système de pompe, majore ce prix de base
PHP).
Approvisionnement en électricité
Evaluation du besoin en électricité
de la maison concerne prioritairement l’électricité
de fonctionnement des appareils. Les besoins en termes de chauffage sont anecdotiques
iagramme suivant présentant les moyennes hautes et basses de
Graphique 2.
sera assurée par des ouvrants. Si ces ouvrants ne sont pas suffisants, on
utilisera alors des ventilateurs pour permettre de rafraichir la pièce. Etudions à présent les
besoins en électricité d’une maison abritant une vingtaine de personnes.
de pluies, une cuve
enterrée, avec raccordement au réseau d'eau de la maison (sans les systèmes de gouttières)
PHP). Ce prix correspond à la citerne de 20m3
seule. Le
majore ce prix de base ; il faut compter
électricité « d’éclairage » et
de chauffage sont anecdotiques
iagramme suivant présentant les moyennes hautes et basses de
sera assurée par des ouvrants. Si ces ouvrants ne sont pas suffisants, on
Etudions à présent les
44. Le premier travail effectué a donc été une estimation de la consommation annuelle en
énergie électrique de la maison, le tableau qui suit donne les différents éléments, leur
consommation unitaire et le nombre total d'heure de fonctionnement dans la journée :
Tableau 8.
A cela pourrait s’ajouter la consommation d’un chauffe-eau s’il est nécessaire durant la
période des pluies (environ 4 mois) ce qui représenterai un surplus de consommation
journalière d’environ 6000 à 12000 W et un coût du chauffe-eau d’environ 400 à 600 euros.
3.2Les solutions proposées
La demande de notre client était de rendre autonome en énergie notre maison.
Une des options envisagée était la mise en place d'éoliennes à axe vertical sur le toit de la
maison, cependant c'est un marché encore trop peu évolué et donc plus cher que celui des
panneaux photovoltaïques. De plus les éoliennes sont sources de bruit, ce qui pourrait
déranger les habitants, et la production encore plus incertaine que celle des panneaux
photovoltaïques car dépendante du vent.
Pour ce qui est du photovoltaïque, nous nous sommes penchés sur la possible utilisation de
suiveurs de trajectoire. Ce dispositif « intelligent » est composé de deux capteurs
photosensibles [Constitués de 3 cellules photosensibles] permettant d'orienter un support
(sur lequel on vient fixer les panneaux) vers le soleil grâce à un programme intégré qui va
modifier la position des axes réglant la position par rapport à l'azimut et à l'élévation du soleil.
Ce programme est simple, sur le triangle que forme le capteur, sont placées les trois cellules
photosensibles, par une comparaison des tensions renvoyées par les cellules, un ordre est
renvoyé au moteur pour ajuster la position de l'arbre de manière à ce que l'éclairement des
45. cellules 1 et 2 soient équivalents et celui de la 3 quasi nul (car pas directement éclairé par le
soleil).
Schéma 7.
Le rendement de ces systèmes est avéré car il augmente grandement la production d'énergie
du panneau comme le montre le graphique suivant :
Graphique 3.
Cependant Monsieur Alexandre Castel, ingénieur chez Station Energy Services, nous l'a
déconseillé dans le cadre de petites productions d'énergie. De plus nous ne savons pas si ce
type de système est courant aux Philippines et donc s'il existe du personnel qualifié en cas de
nécessité de maintenance, maintenance qui créerait un surcoût par ailleurs.
Le choix retenu est donc l'utilisation de panneaux photovoltaïques simples, Alexandre Castel
nous a proposé un kit de panneaux solaires (BB1200) composé de 6 panneaux solaires de 250
Wc, un onduleur et 6 batteries de 200 Ah. Les Philippines se trouvant dans l'hémisphère Nord
il faudra orienter les panneaux vers le Sud.
La surface des panneaux représente 12 m².
Le kit coûte 6000 euros environ auxquels il faut ajouter environ 30% en taxes, douane et
transport, soit un total de 7800 euros.
46. La durée de vie de panneaux solaires est de 20 à 25 ans, en prenant une hypothèse basse de
20 ans et avec la prise en compte d'un changement de batterie tous les 5 à 7 ans (batteries qui
représentent 25% du prix du kit) soit 3 fois 1500 euros, on arrive à un total de 13650 euros (en
appliquant les frais de port, douane et taxe aux batteries).
Il faudra de plus payer un technicien pour la mise en place des panneaux, pour une durée
d'installation d'environ 3 jours.
Si le chauffe-eau est mis en place, il faudra peut-être acheter un kit plus gros pour couvrir la
consommation assez importante du chauffe-eau.
Sachant que le prix du KWh aux Philippines est d'environ 10,053 PHP soit 0,16 euros et que la
consommation annuelle estimée de la maison est de 3157,980 KWh, ce qui revient à 10105
euros environ pour 20 ans et à tout cela s'ajoute le prix de la mise en place du réseau
électrique de la maison.
En dépend de ce coût et de la stabilité du coût de l'électricité dans la région de Bacolod, il ne
serait peut-être pas forcément rentable de vouloir à tout prix du photovoltaïque.
Une alternative réside dans le raccordement de la maison au réseau électrique le plus proche.
Le coût de ce raccordement dépend essentiellement de la distance séparant l’exploitation et
le réseau le plus proche, puisqu’à un prix de base correspondant à l’installation, s’ajoute un
prix au mètre.
3.3 Budget prévisionnel
Si l’on choisit le système photovoltaïque, le kit coûte 6000 euros environ auxquels il faut
ajouter environ 30% en taxes, douane et transport, soit un total de 7800 euros.
Si l’on choisit de raccorder la maison au réseau électrique, le raccordement coutera 50€ par
mètre séparant la maison du réseau le plus proche, auquel il faudra ajouter le prix de
connexion.
4. Système d’évacuation des eaux usées
4.1Dispositif
47. Pour la maison, il est nécessaire de mettre en place un système d’évacuation des eaux usées.
Nous ne savons pas si l’habitation pourra être reliée à un système de tout à l’égout.
Par ailleurs, nous savons que les fosses toutes eaux sont très utilisées par les philippins. Nous
allons donc dimensionner une fosse septique dans le cas où la maison ne pourrai pas être
reliée au réseau d’égouts, ce qui est probable.
Pour mettre en place une fosse toutes eaux, il faut respecter deux normes :
- La première porte sur l’environnement de la fosse. Une fosse ne peut être placée à
moins de 3m d’un arbre, à moins de 35m d’un puits et enfin à moins de 5m de la
maison.
- La deuxième porte sur le type de terrain dans lequel va être construite la fosse. En
effet, pour mettre une fosse septique, il nous faut un terrain plat ( une pente de 0 à
30° est tolérée, sec, et perméable.
Comme pour toutes les fosses pour particuliers de grandes dimensions, notre fosse sera
construite en béton. Sa taille dépendra de la surface de la maison, et le du nombre
d’habitants. On calcule ainsi la quantité d’eau usée que devra traiter la fosse.
Pour cela il existe plusieurs méthodes.
On peut utiliser par exemple, en première approximation le tableau suivant :
Tableau 9.
En prenant un nombre d’habitants potentiels (et d’utilisateur du réseau d’eau potentiel)
compris entre 20 et 50, et en considérant que la vidange sera faite tous les deux ans, on peut
estimer les dimensions minimales de la fosse à 7.295m3
.
48. Une autre méthode, dite méthode relationnelle repose sur la formule suivante :
Cu=(NxTABXTXTe) / (Hbmax/Hu)
Avec
Cu=capacité utile de la fosse septique
N=Nombre d'usagers ; on prendra 35 personnes, pour prendre en compte les éventuels
bénévoles, ou invités de l’exploitation.
TAB=Taux de production de la boue qui est de 50-60 L/p/an (on prendra 55 L/p/an)
T= période de vidange de la fosse septique, qui est de 2 ans
Te=taux d'utilisation de la fosse septique par an soit T=1 c’est à dire 100%
Hu=profondeur utile de la fosse septique qui varie de 1,20m à 1,50m
Hbmax = profondeur maximale de boue tolérée
Alors le dénominateur c’est à dire le rapport (Hbmax/Hu) varie entre 0,5 à 0,75
En effectuant le calcul dans le cas le plus défavorable, on obtient une taille de fosse de 7700
L, donc 7.7m3
.
4.2Budget prévisionnel
Le prix d’achat pour une fosse de cette taille est de 5000 à 8000 €.
5. Dispositifs anti-inondations
Une partie importante dans la conception de la maison est de la
protéger au mieux des inondations. En effet, les Philippines étant un
pays particulièrement pluvieux, les inondations ne sont pas rares. La
surélever étant trop couteux, nous avons décidé d’utiliser un
système appelé floodgates, une barrière étanche à placer dans
l’encadrement de la porte pour protéger la maison. Ce système a
reçu l’accréditation PAS 1188-1 : Produit de protection contre les
inondations, pour grandes et petites ouvertures et a été
49. récompensé du British Standard Institute Kitemark pour la performance et la qualité du
produit. Le système ne nécessite pas d’infrastructure particulière et s’adapte facilement à tout
type d’ouverture, de plus, il est facile et rapide à mettre en place. La maison dispose de deux
portes donnant vers l’extérieur, il faudra donc acheter deux floodgates taille standrad (largeur
allant jusqu’à 980 mm) ce qui représente un coût d’environ 1200 euros sans compter le
transport jusqu’au Philippines, ce qui élèverait le coût à 1600 euros environ avec transport.
50. VI. Conclusion
Le but de cette étude était de concevoir une exploitation agricole, sur laquelle
pourraient travailler des jeunes personnes présentant un handicap mental léger. Ces
personnes devaient pouvoir résider sur le site de l’exploitation. La pisciculture, l’agriculture,
l’aviculture, autant d’activités pouvant permettre à ces jeunes de se développer et de se
construire, d’acquérir plus d’autonomie.
Une des attentes les plus importantes du client était de pouvoir construire une maison
autonome en énergie, c’est pourquoi nous avons installés des panneaux photovoltaïques et
une cuve de récupération des eaux de pluie.
La maison a été conçue pour permettre à ces jeunes présentant un handicap de se déplacer
facilement. En effet, les pièces seront spacieuses, le couloir large, les portes également, de
sorte que les résidents ne se cognent pas.
Poste Quantité
Prix
Unit.
Prix (euros)
Pisciculture
Excavation 200
Tuyauterie 100
Pompe et petit matériel 1000
Agriculture
Mise à niveau et
traitement du sol
10 000
Système d'arrosage 1 5 sqm 15 100 sqm 75500
Aviculture
Excavation 2 400 / 800
Bâtiment 6*25*3,50 2 81 sqm 150 sqm 24300
Bâtiment stockage 1 81 sqm 48 sqm 3888
Bâtiment réfrigéré 1 150 sqm 30 sqm 4500
Clôture 2 5 m 70,83 m 708,3
Abreuvoirs cloches /
Mangeoires /
Perchoirs /
Maison et Dispositifs
Maison 305m² 1 40311,28
Panneaux solaires 1 lot 7800
Fosse toutes eaux 1 7000
Cuve récupération d'eau 1 8000
Floodgates 2 458,1 1600
TOTAL (euro) 185 707.58
Tableau 10. TOTAL (PHP) 11466078.35
51. ANNEXE 1
DESCRIPTION QTY UNIT
MATE
RIAL
COST
MATERIAL
COST
LABOR
COST
LABOR
COST
TOTAL
UNIT
COST
AMOUNT
UNIT
COST
AMOUNT
Preliminaries & Site
Development
Mobilization Mobilisation
1 lot 7 000,00
7
000,00
Demobilization
/Site Clean Up
Démobilisation /
Netoyage
du site 1 lot 7 000,00
7
000,00
Clearing and
Disposal of
Debris
Collecte et
gestion
des déchets 1 lot N/A
Permist
& Licenses
Permis et
licenses
de
construction 1 lot N/A
Fence/Site
Enclosure
Protection du
site
(panneaux et
clotures) 1 lot N/A
Temporary
Power &
Lighting
Courant
électrique
temporaire 1 lot 25 000,00
25
000,00
Temporary
Water Supply
Eau
courante
temporaire 1 lot 20 000,00
20
000,00
Sub-Total
59
000,00
CIVIL WORKS
Staking &
Layout
Repères de
lignes et
de niveaux 1 lot 8 000,00
8
000,00
Footing
Excavation
Excavation
des
fondations 12,30 cu.m 0 0 411,11
5
056,65
5
056,65
Earth fill
(1.0 M depth)
Comblement
avec de
la terre 308,00 cu.m
200,0
0 61 600,00 64,00
19
712,00
81
312,00
Backfilling
Remplissage
des
fondations 81,95 cu.m - - 210,00
17
209,50
17
209,50
Soil Poisoning-
Building Area
Traitement
insecticide
du sol 1 lot 31 000,00
31
000,00
52. Sub-Total
142
578,15
STRUCTURAL
WORKS
FORMWORKS
Scaffoldings &
Supports
Echafauda
ge 1528 bd.ft. 12,00 18 336,00 7,42
11
337,76
29
673,76
Form Plywood
1/2"
Contrepla
qué
1/2'' 79 sq.m. 250,00 19 750,00 119,88
9
470,52
29
220,52
DESCRIPTION
QTY UNIT
MATERI
AL
COST
LABOR
COST TOTAL COST
UNIT
COST AMOUNT
UNIT
COST AMOUNT
Form Wood
1750 bd.ft. 12,00 21 000,00 8,29
14
507,50
35
507,50
Sub-Total
94
401,78
CONCRETING
(3000 psi)
BETON
Wall Footings,
Foundation
Fondations
et bases
des murs 23,50 cu.m
3
602,00 84 647,00
1
247,00
29
304,50
113
951,50
Columns
Colonnes
de béton 8,8 cu.m
3
602,00 31 697,60
1
247,00
10
973,60
42
671,20
Slabs
Dalle de
béton 35,28 cu.m
3
602,00 127 078,56
1
247,00
43
994,16
171
072,72
Beams
Poutres de
béton 8,8 cu.m
3
602,00 31 697,60
1
247,00
10
973,60
42
671,20
Sub-Total
370
366,62
REBAR WORKS
Grade 33
FERRAILLA
GE
Footings &
Foundation
Fondations
et
bases des
murs 5639,0 kgs 44,40 250 371,60 15,00
84
585,00
334
956,60
Columns Colonnes
1247 kgs 44,40 55 366,80 15,00
18
705,00
74
071,80
Beams &
Tie-Beams
Poutres
386 kgs 44,40 17 147,28 15,00
5
793,00
22
940,28
Slabs Dalle
3136 kgs 44,40 139 238,40 15,00
47
040,00
186
278,40
Tie Wire
Fil
métallique
pour
attaches 136,6 kgs 80,00 10 928,00
Include
d
10
928,00
Sub-Total
629
175,08
ARCHITECTUR
AL
WORKS
TRAVAUX
ARCHITEC
TURAUX
53. WALL FINISHES
FINITION
DES MURS
Masonry Works
incl 10mm
reinf
& mortar
Renforcem
ent
au mortier
Quality CHB
0.15 212,5 sq.m 491,00 104 337,50 178,02
37
829,25
142
166,75
Cement
Plastering
Plâtre
349,1 sq.m 138,00 48 175,80 103,65
36
184,22
84
360,02
Tie Wire
Fil
métallique
pour
attaches 22,8 kgs 80,00 1 824,00 Included -
1
824,00
KD Baseboard
1 x 4
Plinthes
195,8 lin.ft. 36,00 7 048,80 9,00
1
762,20
8
811,00
Sub-Total
237
161,77
CEILING
WORKS
Ceiling
Cornice 4"
Corniche
4'' 0 lin.ft.
Sub-Total
FLOOR
FINISHES
FINITION
DES SOLS
Everywhere Partout
Sub-Total
160
000,00
KITCHEN
EQUIPMENT
Sub-Total
60
000,00
CLOSETS &
SHELVING
Sub-Total
40
000,00
TOILET
FIXTURES
BATHROOM
Sub-Total
80
000,00
PAINTING/
STAIN WORK
Sub-Total
300
000,00
PLUMBING
WORKS
Total Cost
80
000,00
ELECTRICAL
WORKS-
Rough-ins
54. PVC conduit
pipes & Utility
Boxes 1 lot 10 550,00 5 020,00 15 570,00
Total Cost 15 570,00
ELECTRICAL
WORKS-
Finishing
Phelp dodge
THHN Wires 1 lot 30 000,00 30 000,00
Switch/CO/TV
cable-
National
brand 1 lot 35 000,00 35 000,00
Lighting
Fixtures 1 lot 28 000,00 28 000,00
Circuit Breaker
Units 1 lot 17 000,00 17 000,00
Installation 1 lot 34 161,00 34 161,00
Sub-Total 144 161,00
OTHERS
Misc. &
Contingencies 40 000,00 30 000,00 70 000,00
Sub-Total 70 000,00
TOTAL COST
(PHP) 2 008 794,94 473 619,46 2 482 414,40
COÛT
TOTAL (€) 40311.28