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Vade mecum
pédagogique
du directeur de stage BAFA
juin 2012
à notre ami Thierry Reungoat
© Ceméa Bretagne - 2012
Sommaire
• Introduction
• La conduite du stage
Préparation du stage
Exemples de grilles
Rôle formateur du directeur de stage
• L’accompagnement des stagiaires
Le classeur Bafa
Groupes de référence en stage pour l’évaluation (Le référentiel de compétences)
Le service d’aide au placement (SAP)
Le Bilan de formation en Bafa 3
• La validation
• Vie collective et règles de vie
Menée de réunions de fonctionnement
Construire les règles de vie avec les stagiaires
• Les échanges
Les techniques d’échange
Mémento du formateur Bafa pour les échanges
• La sécurité et la réglementation
Le livret de réglementation Bafa
Sécurité
• Conduite de séquences d’activités en Bafa 1
• Les jeux
Démarches générale de formation
Techniques de bilan des menées
• Les activités manuelles
• Les activités d’expression
• La littérature de jeunesse
• L’environnement et le milieu
• Le projet
Démarches générales de projet
Introduction
Depuis plusieurs années, nous cherchons à mettre au point un document pédagogique à
destination des directeurs de stages.
Un document qui permettrait à ceux d’entre-nous qui prennent la direction d’un stage pour la
première fois de trouver des documents de référence permettant de conduire certains temps du
stage, tout particulièrement un stage de formation générale BAFA.
L’assemblée des directeurs de stage s’est donnée cette orientation de travail dès 2008. Il trouve
ici une première concrétisation dans ce « Vade mecum pédagogique du directeur de stage ».
Ce vade mecum n’a pas pour but de figer ni modéliser les démarches de stage. Il se propose
d’être une aide, une ressource pour le directeur et l’équipe de stage. Il est aussi l’occasion de
préciser un certain nombre de questions pour l’ensemble des équipes afin de gagner en
cohérence (outils communs comme le classeur, la validation…) dans l’ensemble des stages des
Ceméa Bretagne et faciliter l’articulation Bafa 1 – Bafa 3.
Il sera actualisé au fil du temps par l’apport des recherches des équipes.
L’assemblée des directeurs de stage
Secteur Animation Volontaire des CEMEA Bretagne
La fonction de direction engage…
La conduite du stage
Préparation du stage
Grille théorique de BAFA 1
Rôle formateur du directeur de stage
Préparation du stage
Réunir l’équipe
L’équipe du stage peut être réuni pour préparer le stage :
- sur place, la veille du stage
- en amont du stage, dans les locaux des Ceméa Bretagne ou dans un lieu au choix du
directeur de stage. Les frais liés aux déplacements sont à imputer dans la comptabilité du
stage.
Le matériel de stage
Le matériel du stage est livré sur le lieu du stage dans les jours précédant le stage.
L’invitation à encadrer aux formateurs
Entre 2 et 4 semaines avant le stage, l’équipe de formation reçoit une invitation à encadrer le
stage avec les coordonnées de l’équipe et un plan pour rejoindre le lieu du stage.
Il y est demandé aux formateurs de se mettre en contact avec le directeur du stage pour fixer le
rendez-vous sur place, organiser le covoiturage, amener un matériel particulier…
Les échanges de courriels sont alors un moyen efficace pour préparer le stage, notamment la
première journée, en donnant les indications à l’équipe (préparation de jeux, de chants,
d’activités manuelles, matériel souhaité pour la première activité…)
La copie de la convocation des stagiaires + tableau des directeurs de stage
Une copie de la convocation adressée aux stagiaires vous est communiquée une semaine avant
le stage.
Un tableau des directeurs travaillant sur les différents lieux de stage ainsi que les numéros de
téléphone des permanents à contacter.
Contacter le lieu du stage
Un livret d’implantation du lieu du stage est disponible sur le site interne des Ceméa Bretagne
Prendre un contact avec la structure, au plus tard, une semaine avant le stage pour convenir de
votre accueil et préciser des éléments de fonctionnement pratique.
Stage de formation générale du BAFA – Grille théorique
dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche
9h-10h Arrivées - Installation Les besoins des
enfants
Promenade découverte Vie quotidienne
Les repas
Bilan CSA Vie quotidienne
Repos, hygiène, santé
Autorité, Règles Rangements
10h-11h Présentations PE-PP-PA
Lancement des projets
Bilan des projets
11h-12h Visite des lieux et
jeux de présentations
Chant Prépa exposés
promenade
Chant
et jeux chantés
Chant
et jeux chantés
Chant
et jeux chantés
Socialisation projets Groupes de référence
Chant
Vente de doc Vente de doc
14h-15h Activités manuelles Jeu(x) de terrain Préparation Conduite
de séq. activités
Prep suite CSA Projets Réglementation :
Responsabilité.
Accueils mineurs
Carnet de jeux 2 Bilan du stage
Prés. Ceméa Papiers
15h-16h Carnet de jeux 1 Menée act. manuelles
Commande matos.
Projets Socialisation projets Vente de doc.
16h-17h
Goûter Goûter
Connaissance des
terrains (Vac. à 2 pas)
Menée act. Manuelles
Goûter
Goûter
17h-18h Pour moi être
animateur c'est...
Réglementation
(commande
recherches) Chant
Menée Jx de Terrain Retour recherches
réglementation
Sécurité
18h-19h Ecriture - Recherche Ecriture - Recherche Ecriture - Recherche Groupes de référence
Réunion de
fonctionnement
20h30-21h30 Jeux d'intérieur Groupes de référence
Présentation du
classeur Bafa
Exposés promenade Menée JPJI Jeux d’expression Projets Socialisation projets
21h30-22h30 Réunion de
fonctionnement
En jaune, les échanges ; en rose, les CSA (Conduite de Séquences d'Activités par les stagiaires) ; en rouge, le temps du projet.
Rôle formateur du directeur de stage
Pour l’équipe
Pour les cooptables
La réunion quotidienne
L’accompagnement des stagiaires
Le classeur Bafa
Groupe de référence en stage pour l’évaluation (référentiel de
compétences)
Le service d’aide au placement (SAP)
Le bilan de formation en Bafa 3
Le classeur BAFA
Ces décisions communes permettent une certaine harmonisation dans
les usages faits par les différentes équipes et une certaine continuité
d’un stage à l’autre.
Philosophie générale :
- la partie « textes » : c’est une base de travail pour les équipes
qu’elles utilisent comme elles le souhaitent (réglementation,
présentation du stage, présentation des Ceméa, support pour
des échanges…)
- le livret de formation : c’est un lieu où l’on encourage le
stagiaire à écrire, à y conserver un maximum de traces en
stages théorique et pratique ; l’équipe organise au moins 2
moments formels dans le stage pour compléter le référentiel.
- la partie intercalaires avec « onglets » : elle invite le stagiaire à se constituer une
documentation personnelle pour l’animation ; elle est un outil de rangement ; on fait un
choix régional d’avoir les mêmes rubriques de classement.
Usage du référentiel de compétencesUsage du référentiel de compétencesUsage du référentiel de compétencesUsage du référentiel de compétences ::::
Chacun des petits carrés correspond à un moment précis : au début du Bafa 1 ; à la fin du
Bafa 1 ; au début du Bafa 3 ; à la fin du Bafa 3.
BAFA 1 BAFA 3
Début
Fin
Lors du premier usage, on fait tracer un trait de séparation – On indique en haut des deux
colonnes : bafa 1 et Bafa 3
Dans chaque carré, à un moment « t », la personne renseigne son niveau de maîtrise par un
chiffre : 1, 2, 3 ou 4
Légende pour le référentiel de compétences : reprise de l’échelle utilisée dans l’ancien livret de
formation Bafa :
1 - Niveau de départ
Je ne dois pas être capable de… Je ne connais pas
2 - Niveau minimum requis
Je suis sans doute capable de… Je connais
3 - Niveau d'acquisition et d'exercice satisfaisant
Je me sens capable de ... Je comprends
4 - Niveau m'autorisant l'autonomie et l'initiative
Je me sens parfaitement capable de ... Je maîtrise
N - Non évaluable
Je ne sais pas
Usage des intercalairesUsage des intercalairesUsage des intercalairesUsage des intercalaires ::::
Chaque onglet reçoit une légende que les formateurs précisent aux stagiaires :
1 CONNAISSANCE DES PUBLICS
2 VIE COLLECTIVE
3 VIE QUOTIDIENNE
4 REGLEMENTATION SECURITE
5 ACTIVITES
Une partie «Une partie «Une partie «Une partie « papiers administratifspapiers administratifspapiers administratifspapiers administratifs »»»»
A la fin du classeur, l’équipe fait ajouter une pochette plastique transparente pour ranger les
papiers administratifs.
Un tryptiqueUn tryptiqueUn tryptiqueUn tryptique
En Bafa 1, l’équipe donne un tryptique perforé à chaque stagiaire qu’il insère dans son classeur,
afin de connaître les différents Bafa 3 existants.
Groupes de référence en stage pour l’évaluation
Mise en place de petits groupes qui se réunissent à intervalles réguliers.
Composition du groupe :
6 à 10 stagiaires et 1 formateur ; la composition du groupe reste la même jusqu’à la fin du
stage
Objectifs poursuivis :
- Auto-évaluation sur sa formation
- Socialiser son évaluation
- Faire le point sur la dynamique de formation collective dans le stage
Durée :
45 minutes
En stage BAFA 1
Rencontre n° 1 – 2e
jour
Découverte du livret de compétences : son intérêt ; son mode d’emploi
Parties A et B : lire chacune des compétences objectivées et commenter ; chaque stagiaire
renseigne son livret au fur et à mesure.
Revenir sur les premiers temps de formation et faire le point sur l’intérêt que les stagiaires y
ont trouvé et les éventuels problèmes rencontrés.
On peut coupler ce temps avec une éventuelle réunion de fonctionnement.
Rencontre n° 2 – 4e
jour
Renseigner le livret de compétences
Parties C, D, E et F : lire chacune des compétences objectivées et commenter ; chaque stagiaire
renseigne son livret au fur et à mesure.
Revenir sur les temps de formation effectués depuis la dernière rencontre et faire le point sur
l’intérêt que les stagiaires y ont trouvé et les éventuels problèmes rencontrés.
On peut coupler ce temps avec la préparation d’une réunion de fonctionnement à mi-stage.
Un temps de rencontre individuelle peut être proposé à l’initiative du stagiaire ou du formateur
dans un temps qui suit ou en convenant d’un rendez-vous.
Rencontre n° 3 – 6e
jour
Renseigner le livret de compétences
Parties G et H : lire chacune des compétences objectivées et commenter ; chaque stagiaire
renseigne son livret au fur et à mesure.
Travail sur la recherche d’un stage pratique (cf. document de présentation du SAP) :
- Où et comment s’informer pour trouver un stage pratique ?
- Présentation du SAP et distribution des codes
- Quelques éléments d’information vis à vis du marché du travail dans l’animation
Rencontre n° 4 – 8e
jour
Renseigner le livret de compétences
Repasser en revue complètement le livret et le renseigner une seconde fois ; repérer les
évolutions ; échanger dans le petit groupe sur ces évolutions.
Bilan du stage : document écrit individuel (par ex. bilan individuel de stage, le départ en
bateau, les petits papiers « J’ai appris ; j’ai changé d’avis ; mon prochain pas sera… »)
En stage BAFA 3
Rencontre n° 1 – 1er
jour
Bilan de stage pratique
(Re)Présentation du livret de compétences : son intérêt ; son mode d’emploi
Renseigner complètement le livret de compétences ; expliquer à la demande les
compétences objectivées posant difficulté de compréhension. Lister les compétences à
travailler.
Cf. document « Une démarche de bilan de formation en Bafa 3 »
Rencontre n° 2 – 3e
jour
Revenir sur les temps de formation effectués depuis la dernière rencontre et faire le
point sur l’intérêt que les stagiaires y ont trouvé et les éventuels problèmes rencontrés.
On peut coupler ce temps avec la préparation d’une réunion de fonctionnement à mi-
stage.
Un temps de rencontre individuelle peut être proposé à l’initiative du stagiaire ou du
formateur dans un temps qui suit ou en convenant d’un rendez-vous.
Rencontre n° 3 – 6e
jour
Renseigner le livret de compétences
Repasser en revue complètement le livret et le renseigner une seconde fois ; repérer les
évolutions ; échanger dans le petit groupe sur ces évolutions.
Bilan du stage : document écrit individuel
Présentation du SAP et distribution des codes
CEMEA Bretagne – Octobre 2009
Le SAP – service d’aide au placement
I-Les enjeux du SAP :
Extrait du compte rendu des journées du SAP de mars 2009-Département PPVL
Nous avons toujours défendu que le site du SAP est un outil au service d'une politique.
C'est pour cela que son traitement en stage ne peut se résumer à une distribution froide de codes au
moment du bilan de stage.
Cela nous demande donc d'aborder ce que les CEMEA défendent en termes de reconnaissance des
postes de stagiaires, par exemple, de leur nécessaire indemnisation. Cela permet de traiter de la
question du bénévolat, à condition que toute l'équipe le soit, comme un réel projet d'équipe, et que ça
ne concerne pas seulement le statut de l'animateur stagiaire. Le temps autour du SAP peut permettre
d'aborder, également, la question du CEE et de son cadrage, du distinguo des permanents et des
occasionnels.
Ce temps permet logiquement d'aborder tous les types d'ACM, des lieux qui valident un stage
pratique dans ce nouveau paysage.
Plus largement, le SAP permet en début de stage d'évacuer et d'éclaircir bon nombre de questions qui
seront bénéfiques au bon déroulement de la suite du stage. Enfin, même si c'est un objet politique, il
va de soi que sur les lieux de stage qui bénéficient d'une connexion internet, lorsque nous pouvons
mettre les stagiaires face aux écran, cela permet, également de passer par le site national et de
repérer ses richesses, aussi bien d'un point de vue des textes de fond, pédagogique, que des éléments
liés aux programmation de stages, de positionnements politiques en cours...
Enfin, cela facilite grandement la prise en main de leur inscription sur le site, nous avons repéré une
meilleure réactivité, suivie d'un réel usage fréquent dans leurs pratiques personnelles et
professionnelles
Le placement : Un engagement qualité depuis toujours
Les CEMEA considèrent qu’il est de leur responsabilité de former et d’accompagner les animateurs et
directeurs stagiaires dans leur recherche de stage pratique.
À ce titre, ils inscrivent le dispositif d’aide au placement dans le cadre de leur engagement qualité
pour les formations BAFA-BAFD.
Les CEMEA luttent contre certaines pratiques d’employeurs qui n’assument pas leurs responsabilités
en tant qu’acteurs de la formation BAFA-BAFD : absence de suivi des stagiaires, absence de
rémunération. Ils dénoncent les abus, les ségrégations faites à l’encontre des jeunes en recherche de
stage pratique (refus d’embauche de jeunes de moins de 18 ans, de personnes d’origines
étrangères...).
Les CEMEA travaillent en partenariat avec les organisateurs pour la mise en place des accueils
collectifs de mineurs pour tous. Ils militent pour la réalisation d’un cadre clair pour l’engagement
volontaire des jeunes en accueils collectifs de mineurs qui engage tous les acteurs concernés (État,
organisateurs, organismes de formation...).
L’ensemble de ces actions constitue leur engagement qualité.
Dans le cadre de leurs missions, les CEMEA se préoccupent :
• d’informer les stagiaires sur le champ d’intervention qui sera le leur,
CEMEA Bretagne – Octobre 2009
• de former et d’accompagner les animateurs et les directeurs dans leurs recherches de postes.
Ceci se réalise dans les sessions de formation et sur les lieux d’accueil des Ceméa,
• d’aider les animateurs et les directeurs à trouver des terrains d’action auprès des organisateurs
d'ACM,
• d’aider les organisateurs et les directeurs dans la recherche de personnels formés pour
l’encadrement des séjours. Un véritable travail de partenariat s’effectue entre les CEMEA et les
organisateurs et régulièrement des liens étroits se tissent notamment à une échelle locale, ce
qui permet pour les CEMEA de chaque région d’avoir une lisibilité sur le territoire. Chaque
militant des CEMEA est aussi invité, dans les relations qu’il peut avoir avec des organisateurs
d’ACM, a parler de ce service, le valoriser et engager les organisateurs à l’utiliser.
Critère de l'habilitation BAFA : Accompagnement des stagiaires
Tous les ans, les CEMEA de chaque région doivent constituer un dossier important et conséquent,
dossier consolidé au niveau national et qui est envoyé au Ministère de la jeunesse et des Sports. Il
permet aux CEMEA d’obtenir l’habilitation pour organiser des stages BAFA et BAFD sur l’ensemble du
territoire. C’est un dossier solidaire entre toutes les AT dont un des critères concerne
l’accompagnement et le suivi des stagiaires que nous formons.
Les critères permettant l’habilitation - Arrêté du 25 juin 2007
− Formalisation d’un projet éducatif dans une marche d’éducation populaire ;
− Existence d’un réseau d’équipes de formateurs qualifiés en rapport avec le ou les brevets préparés
et participant régulièrement à l’encadrement de sessions et aux activités de l’association ;
− Existence d’un dispositif, propre à l’organisme, de formations initiale et continue et de suivi
régulier et permanent des formateurs ;
− Ouverture des sessions à tous les publics sans discrimination ;
− Définition des modalités d’information des candidats préalable à l’inscription, conformément aux
articles 5 et 18 de l’arrêté du 22 juin 2007 susvisé ;
− Existence d’un dispositif d’accompagnement et de suivi du stagiaire tout au long de sa formation ;
− Conception, élaboration, diffusion et mise à disposition des stagiaires et des formateurs de
documents et d’outils pédagogiques en rapport avec le ou les brevets préparés ;
− Utilisation pour l’appréciation de l’aptitude des stagiaires des critères définis aux articles 12 et 25
de l’arrêté du 22 juin 2007 susvisé ;
− Partenariat avec des organisateurs d’accueils collectifs de mineurs afin d’assurer une adéquation
quantitative et qualitative des sessions de formation avec l’analyse des besoins ;
− Interdiction de sous-traitance.
Si un certain nombre de critères est plutôt pris en charge par les permanents de l’AT ou par l’AN, le
sixième critère doit être une préoccupation de l’ensemble des formateurs.
Le Service d’Aide au Placement est un des outils permettant l’accompagnement des stagiaires mais
seulement un des outils. Il incombe à chaque équipe de stage d’en faire la promotion mais aussi de
trouver tous les moyens possibles, en stage, pour informer les stagiaires.
Quelques statistiques en 2009 :
Environ un tiers des stagiaires BAFA s’inscrivent sur le SAP
Environ 1 quart des stagiaires BAFD s'inscrivent sur le SAP
Cette année 990 offres de postes ont été déposées sur le SAP
Via le SAP, nous sommes en relation avec 293 organisateurs (principalement dans le Finistère
et l'Ille et Vilaine)
CEMEA Bretagne – Octobre 2009
II-Les documents présentés aux stagiaires :
Les codes (pour les stagiaires) : Cf document 1
L’explicatif (équipe de formation) : Cf. Document 2
III- Vers un temps de travail relatif au SAP en stage BAFA :
Compte tenu d’une part de la richesse que peut être le SAP pour les animateurs et directeurs
que nous formons et d’autre part des difficultés qu’ils peuvent parfois rencontrer sur le terrain pour
trouver un stage pratique ou un poste durant les vacances, il nous semblerait intéressant de réfléchir
à un temps de travail sur cette question. Voici la trame que nous vous proposons :
Déroulement de ce temps :
En petits groupes, peut-être en parallèle ou en continuité du « livret de compétences de
l’animateur Bafa ». Cf. groupes de référence en stage.
Trame du temps de travail :
1° Où s’informer pour trouver un poste, un stage pratique dans l’animation ?
Brainstorming
En réponse nous pourrons avoir :
− Le réseau personnel
− Le réseau local (la mairie et les services enfance-jeunesse de ma ville et les alentours)
− Les grands comités d’entreprises (CE Michelin, CCE SNCF, La Poste…)
− Les P.I.J, les B.I.J, le C.R.I.J
− Internet : des sites comme Planet’anim et le S.A.P
2° Ce que l’on dit du S.A.P aux stagiaires :
Les valeurs du S.A.P (Cf. les enjeux du SAP)
Les feuilles codes (A quel moment du stage distribuons-nous les feuilles afin d’être sûre
qu’elles ne soient pas égarées ?)
« Comment ça marche ? »
3° Quelques éléments d’informations vis à vis du marché du travail dans le domaine de l’animation
• Question du volontariat, de l’engagement
• Différenciation entre animation volontaire et animation professionnelle
• Les différents types de contrats : CDD, CDI, CEE, jeunes aux pairs, bénévolat… Cf revue JPA
spécial directeurs
• Quelques éléments du droit du travail : Les horaires de travail, le droit au repos, signature
des contrats de travail, montant du salaire…
• Les entretiens, les lettres de motivation
Document Formation – Ceméa Bretagne – octobre 2011
Le bilan de formation en BAFA 3
Bilan de stage pratique :
1. Se remémorer son stage pratique :
Individuellement, par écrit, chacun précise les conditions de déroulement de son
stage pratique : lieu, type (séjour de vacances, accueil de loisirs…), organisateur
(mairie, asso, CE…), durée, public, grandes lignes du projet pédagogique
2. Analyse du stage pratique :
Individuellement, par écrit, chacun analyse les difficultés rencontrées, les
expériences réussies, les satisfactions, les frustrations… afin de les comprendre et
formuler d’éventuels besoins en formation
Renseigner le tableau du Classeur Bafa p. 53 (photocopie pour ceux qui n’ont pas de classeur)
3. Tour de table :
En groupe de 6 à 10 stagiaires, chacun présente les éléments importants qu’il a
décrits dans les deux points précédents. Une discussion peut s’instaurer.
Bilan de formation :
Former des groupes de 4 à 8 stagiaires avec 1 formateur.
Utiliser le référentiel de compétences bafa du classeur.
(Photocopies pour ceux qui n’ont pas de classeur).
Explication du référentiel et de son utilisation (légende et petits carrés)
1. Individuellement :
Remplir le livret in extenso (ou la partie activités au moins) ; auto-évaluation.
2. Socialisation au sein du groupe :
Recenser les besoins dans tous les domaines de compétences de l’animateur à
partir des compétences repérées comme faibles (Niveaux 1 et 2) ou exprimées
comme telles par les stagiaires. Le formateur prend des notes.
3. Individuellement :
Chaque stagiaire précise par écrit ses objectifs de formation et les critères
permettant d’évaluer leur atteinte. (sur papier libre ou à l’aide du tableau p. 57)
Pour la suite du stage…
L’ensemble des éléments recensés peuvent faire l’objet d’une socialisation aux
stagiaires sous la forme d’un compte rendu, d’un affichage…
L’ensemble de ces éléments permettront de nourrir les contenus du stage.
Validation et appréciation
Validation Bafa : Rappels réglementaires et pistes de réflexion pour les
équipes
Ecriture d’appréciation en BAFA 1
Ecriture d’appréciation en BAFA 3
Document à l’usage des formateurs – Ceméa Bretagne – février 2008
VALIDATION BAFA
Rappels réglementaires et pistes de réflexion pour les équipes
Cadre réglementaire :
Arrêté du 22 juin 2007 fixant les modalités d’organisation des brevets d’aptitude
aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs
« Art. 12. − Le directeur de chacune des sessions théoriques mentionnées à l’article 3 émet une
appréciation, après consultation de l’équipe pédagogique, sur les acquis du candidat durant la session de
formation au regard des objectifs de chacune des sessions définis dans ce même article et au regard de
son assiduité et de son aptitude à s’intégrer dans la vie collective et à travailler en équipe.
Le directeur départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative du département où
est organisée la session, au vu de l’avis motivé du directeur de la session de formation, peut
valider la session ou inviter le candidat à participer à une nouvelle session.
La validation de la session de formation générale confère au candidat la qualité d’animateur stagiaire.
Seuls les candidats ayant obtenu cette qualité peuvent effectuer le stage pratique. »
« Art. 3. − Pour atteindre ces objectifs, la formation est constituée de trois étapes alternant théorie et
pratique :
– la session de formation générale permet d’acquérir les éléments fondamentaux pour assurer les
fonctions précitées ;
– le stage pratique en permet la mise en oeuvre et l’expérimentation ;
– la session d’approfondissement ou de qualification permet d’approfondir, de compléter et d’analyser
les acquis de formation. »
L’article 3 renvoie donc à l’article 2 (« fonctions précitées ») qui définit les fonctions de
l’animateur auxquelles prépare le Bafa :
« Art. 2. − La formation au brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) a pour objectif de
préparer l’animateur à exercer les fonctions suivantes conformément aux dispositions de l’article 2 du
décret du 28 août 1987 susvisé :
– assurer la sécurité physique et morale des mineurs ;
– participer, au sein d’une équipe, à la mise en oeuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le
projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineurs ;
– construire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ;
– participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ;
– encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ;
– accompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets. »
On retiendra donc 4 critères de validation du stage :
1. Les acquis du candidat durant la session de formation au regard des objectifs de
chacune des sessions
2. L’assiduité
3. L’aptitude à s’intégrer dans la vie collective
4. Le travail en équipe
Document à l’usage des formateurs – Ceméa Bretagne – février 2008
1. Les acquis du candidat durant la session au regard des objectifs de chacune
des sessions
Difficulté : Mesurer des acquis lors d’une session théorique, en vue d’exercer une fonction de
terrain, implique pour les équipes d’extrapoler, d’anticiper sur le comportement et les aptitudes du
stagiaire en situation avec les mineurs.
Critère à utiliser avec la plus grande précaution puisqu’il n’est pas directement mesurable lors
du stage.
2. L’assiduité
On peut la définir comme suit : présence régulière, impliquée et soutenue à la totalité de la
formation.
Pour les retards, il nous faut distinguer retards ponctuels et retards répétés.
Pour les absences, il nous faut distinguer les absences négociées des absences imposées à l’équipe.
Il nous semble qu’une absence ne peut excéder 24 heures ; au delà il ne devient plus possible de
valider le stage.
L’assiduité implique participation active et écoute.
3. Aptitude à s’intégrer dans la vie collective
Capacité à vivre avec les autres, respecter les autres, participer aux tâches collectives.
Prendre en compte l’autre dans son individualité ; prendre en compte le groupe dans sa cohésion.
Intégrer de manière harmonieuse (rythme, humeur) le groupe.
Mettre en cohérence ses besoins, ses envies, son rythme de vie avec ceux du collectif.
4. Aptitude à travailler en équipe
Dans le cadre d’un travail ou d’une tâche collective, c’est la capacité à :
- écouter et proposer
- argumenter et accepter/réfuter
- aider et s’entraider
Objectifs de la formation Bafa :
Définis par les articles 2 et 3 de l’arrêté du 22 juin 2007 :
« – assurer la sécurité physique et morale des mineurs ;
– participer, au sein d’une équipe, à la mise en oeuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le
projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineurs ;
– construire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ;
– participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ;
– encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ;
– accompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets. »
Critères de validation du stage :
Les critères de validation du stage sont fixés par l’article 12 de l’arrêté du
22 juin 2007 fixant les modalités d’organisation des brevets d’aptitude aux
fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs :
« Art. 12. − Le directeur de chacune des sessions théoriques mentionnées à l’article 3 émet une
appréciation, après consultation de l’équipe pédagogique, sur les acquis du candidat durant la
session de formation au regard des objectifs de chacune des sessions définis dans ce même
article et au regard de son assiduité et de son aptitude à s’intégrer dans la vie collective et à
travailler en équipe.
Le directeur départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative du département où
est organisée la session, au vu de l’avis motivé du directeur de la session de formation, peut
valider la session ou inviter le candidat à participer à une nouvelle session.
La validation de la session de formation générale confère au candidat la qualité d’animateur
stagiaire.
Seuls les candidats ayant obtenu cette qualité peuvent effectuer le stage pratique. »
Les acquis du candidat durant la session de formation au
regard des objectifs de chacune des sessions
L’assiduité
Présence régulière, impliquée et soutenue à la totalité de la formation.
L’aptitude à s’intégrer dans la vie collective
Vivre avec les autres,
Respecter les autres,
Participer aux tâches collectives,
Mettre en cohérence ses besoins, ses envies, son rythme de vie avec ceux du
collectif.
L’aptitude à travailler en équipe
Ecouter et proposer.
Argumenter et accepter/réfuter.
Aider et s’entraider.
Ecriture d’appréciation
Certificat de stage Bafa 1
Tout ce qui est écrit entre crochets et entre parenthèses est optionnel.
L’appréciation est donc modulée selon les stagiaires en fonction des observations de l’équipe.
Le stagiaire a participé (activement) au stage en tirant parti des
contenus du stage et en prenant part aux échanges, à la vie collective, et
au travail en équipe. [La réflexion (sur la place et le rôle de
l'animateur), (le sens de l’activité), (la prise en compte des besoins des
enfants) amorcée durant ce stage de formation générale, devra se
poursuivre lors du stage pratique.] [A entamé une réflexion sur ses
besoins en formation.]
Il a entamé… ou il devra entamé pour
progresser… ou il poursuivra
Répond au critère de l’assiduité
Marque la participation, l’initiative… ou pas
Répond au critère de validation
sur l’intégration à la vie
collective.
Répond au critère de
l’aptitude à travailler
en équipe.
Phrase à moduler selon le stagiaire
Ecriture d’appréciation
Certificat de stage Bafa 3
Tout ce qui est écrit entre crochets et entre parenthèses est optionnel.
L’appréciation est donc modulée selon les stagiaires en fonction des observations de l’équipe.
Le stage lui a permis de compléter sa formation en participant
(activement) à celle-ci, [(tant dans les échanges), (la vie collective),
(le travail en équipe), (qu’à travers la menée d’un projet d’activité)].
(S’est impliqué(e) dans sa formation.)
Le stagiaire est passé d’un schéma de « je
fais ce que le formateur me demande » à
un modèle de « je prends en main ma
formation d’animateur ». Le stagiaire est
conscient de tout ou partie de ses besoins
en formation et cherche à répondre à ses
besoins en formation.
Marque la participation,
l’initiative.
Phrase qui répond au critère de l’assiduité.
On rend compte ici de la
participation du stagiaire à deux
activités importantes du stage.
Répond au critère de validation
sur l’intégration à la vie
collective.
Répond au critère de
l’aptitude à travailler
en équipe.
Vie collective et règles de vie
Réunion de fonctionnement
- Principe
- Mise en œuvre
- Fiche guide pour les stagiaires (bafa 3)
Construire les règles de vie avec les stagiaires
La réunion de fonctionnement
La réunion de fonctionnement est :
• Le lieu de parole institutionnalisé du stage.
• Le lieu où la parole de chacun peut être entendue de tous.
• Un lieu fixe dans l'espace et dans le temps.
• Le lieu de confrontation des attentes des stagiaires et de celles des formateurs
avec ce qui se vit réellement dans le stage, en relation avec ce qui se vivra dans
le centre de vacances entre enfants et animateurs.
• Le lieu de clarification de la demande de formation des stagiaires et de la
demande d'adhésion aux conceptions et aux valeurs des formateurs-militants
CEMEA.
• Le lieu de régulation du stage, en rendant possible l'expression des conflits.
• Le lieu de réflexion commune permettant la compréhension du "sens" de ce qui
se vit en stage.
Elle aborde donc :
- la vie quotidienne (aspects matériels)
- la vie collective (le fonctionnement, les relations, les conflits…)
- les contenus du stage
La réunion de fonctionnement peut prendre de nombreuses formes :
• Instance plénière
• Petits groupes / grand groupe
• Expression orale, expression écrite
La réunion de fonctionnement
mise en œuvre
Permettent de faire le point sur la vie du stage à un moment « t ». Car tout collectif nécessite
pour un bon fonctionnement de donner à tous la possibilité de s'exprimer sur différents points :
- l'organisation générale
- le fonctionnement
- les contenus de stage
- la vie collective
- le rythme,...
Au cours de cet échange il y a certes des négociables et des non négociables. Les
négociables et les non-négociables sont définis en fonction du degré de responsabilité de
chacun, car on ne se situe au même niveau.
- le responsable du stage (garant des contenus et du bon déroulement du stage dans sa
globalité (personnel, législation,... )
- l'économe (garant en concertation avec le responsable des menus, des finances de
l’alimentaires, du personnel le cas échéant ...
- le cuisinier (garant de sa cuisine, ... )
- les formateurs (garant de la mise en oeuvre du projet de stage,...)
En fonction de ces différentes choses, des améliorations peuvent être apportées pour le bien de
tous et ce pour que le stage se passe dans les meilleures conditions possibles.
Organisation avec les stagiaires en BAFA 3 :
Les réunions de stage sont gérées et organisées par un groupe de stagiaires assisté d'un
formateur.
La réunion de fonctionnement en stage support à la formation et à la prise en compte des
structures décisionnelles en C.V.L (organisation, rôle et place, technique de réunion, place de
l'animateur)
Objectif : permettre aux stagiaires d'appréhender concrètement la mise en place de réunion de
vie de groupe.
- gestion du groupe
- gestion de la parole
- analyse du groupe
- la prise de décision : qui ? comment ?
- organiser la parole
Le groupe de préparation de la réunion travaille selon 3 axes :
1. Quel(s) dispositif(s) pour recenser les avis ?
2. Comment organiser et mener la réunion ?
3. Comment gérer la mémoire collective ?
Chaque groupe analyse les difficultés rencontrées par le groupe précédent et « peut » s’il le
souhaite apporter des améliorations.
Résultats attendus dans le rôle d'animateur : Mettre en place avec ses enfants d'un conseil de
groupe afin de donner aux enfants la possibilité de s'exprimer et d'agir sur le déroulement de
leur séjour.
Permettre également d'éviter les conflits qui pourraient naître.
Bilan de la réunion de fonctionnement :
Méthode utilisée : Philips 6x6
Questions auxquelles le groupe doit essayer d’apporter des réponses.
Question 1 : Comment au sein d'une réunion, réussir à prendre des décisions ?
Question 2 : Pour quelles raisons, ne me suis-je pas exprimé ? Qu'est ce qui a fait que j'ai pu
parler?
Question 3 : Comment faire pour organiser la parole ?
Question 4 : Comment prendre en compte les silences, les non-adhésions, les oui-non ?
Question 5 : Quels peuvent être les apports du travail effectué dans ce module pour vos
futures animations ?
La réunion de fonctionnement
guide stagiaire
Objet de la réunion de fonctionnement :
• Faire le point à un moment donné sur les sujets suivants :
− contenus de stage (retour sur les temps précédents ; attentes, perspectives)
− La vie collective (respect de chacun, respect des règles de vie,
accomplissement des tâches collectives, ambiance...)
• Permettre et garantir la plus large expression
• Éventuellement prendre des décisions ou faire des propositions dans le domaine
de ce qui est négociable défini par l'équipe de formation.
Durée : 30 minutes (maxi)
Lieu : plénière du stage
Quelques questions dont les réponses permettront d'organiser la RdF :
1) Quelle organisation du groupe stage ?
− plénière ?
− Petits groupes/grand groupe ?
2) Quelle organisation des lieux ?
3) Comment s'effectue la prise de parole ?
− consignes/pas de consignes ? (signe de la main, bâton de parole...)
− président(s) de séance ?
− Secrétaire(s) de séance ?
4) De quoi parle-t-on ?
− recensement avant la réunion ? Comment (boîte à idées, tableau, post-it...) ?
− Recensement pendant la réunion ? Comment ?
− Sujets proposés par le groupe d'organisation ?
5) Garde-t-on des traces des échanges ?
Si oui, comment ?
Document Formation – Ceméa Bretagne – octobre 2011
• fonctionnement : ponctualité,
rdv en plénière le matin...
• tâches collectives,
• matériel mis à disposition
• silence le soir dans les
chambres
• sorties (voitures et assurances
; mineurs),
• téléphone portable
• alcool, tabac, drogues illicites
Construire les règles de vie avec les stagiaires
Bafa 3
Schéma général d’élaboration des règles de vie :
Qu’est-ce qui nécessite des règles ?
Quelles situations ?
Quelles règles ?
Comment vérifier leur mise en œuvre ? leur application ?
Comment réguler les transgressions ?
Comment modifier les règles ?
Au préalable, pour les formateurs :
Repérer les situations à traiter
Se mettre d’accord sur le « non négociable »
Démarche de travail avec les stagiaires :
- Présentation générale du travail par un formateur :
enjeux et démarche (cf. projet de stage et règles
minimales exposées, communes à tous les stages).
- Travaux de groupes ou mise en place d’un groupe à
tâche (Questions 1 et 2) ; formateur disponible mais
ne participe pas au groupe.
- Retour au collectif plénier, avec formateurs.
- Prise de décisions : recherche de l’unanimité ; droit
de véto des formateurs autour du « non négociable ».
- Affichage des règles établies.
- Aborder les questions 3, 4 et 5 en précisant le rôle de la Réunion de
fonctionnement ; celle-ci pourra être préparée et menée par les stagiaires.
A amener par le formateur :
Distinguer loi et règle : rappeler que le cadre général est celui de la loi
française et le cadre de formation celui fixé par Jeunesse et Sports
Distinguer fonction, rôle et statut de chacun (stagiaire, formateur,
directeur de stage)
Un travail de réflexion au cours du stage pourra faire le parallèle entre ce
fonctionnement de stage et celui qui peut être fait avec un groupe d’enfants dans un
accueil collectif de mineurs.
Les échanges
Techniques d’échange
- Brainstorming
- Q-sort
- Philipps 6 x 6
- Etude de cas
- Jeux de rôle
- L’aquarium
Pense-bête du formateur pour les échanges
BRAINSTORMING
Brain storming (remue-méninges) ou assaut de cerveaux, assaut d’idées : technique
d’animation de groupe formalisée par Alex Osborn en 1958 dans « L’imagination
constructive »
Principe :
Le brainstorming est une « technique de créativité appliquée à la résolution de problème
consistant à laisser vaquer l’imagination, sans opposer aucune attitude critique à l’expression
des idées ou des associations d’idées, quelles qu’elles soient quand elles surviennent, à les
enrichir et à les développer » (Guide du formateur/Jean-Marie De Ketele)
Une séance de Brainstorming mobilise à la fois l’imagination des acteurs et l’interactivité
propre du groupe.
Elle peut être programmée ou s’imposer d’une manière informelle dans le déroulement d’une
réunion de travail.
Objectifs :
• Dans un groupe de 8 à 12 personnes, sur un problème réel et parfaitement circonscrit,
favoriser l’émergence d’un nombre important d’idées ou de solutions
• Sérier, catégoriser, sélectionner les idées ou les solutions et retenir la ou les meilleures
d’entre elles.
Technique :
Déroulement du brainstorming en 3 phases :
1° Phase préparatoire (1/4 d’heure)
a) Présentation de la technique du brainstorming
Quand un groupe participe pour la première fois à cet exercice de créativité, proposer un
entraînement avec un sujet d’essai.
b) Analyse et explication du problème à résoudre
A partir, soit d’un exposé introductif, soit de données affichées ou projetées, d’un film…
Présenté, énoncé de la manière la plus simple et la plus claire possible, le problème à
traiter est écrit à la vue de tous.
c) Installation du groupe
- Les personnes sont disposées en hémicycle face à un tableau ou autour d’une
table ronde avec des observateurs à l’extérieur du cercle
- Réunir les conditions matérielles qui assurent le confort et une ambiance
communielle.
2° Phase créatrice (1 heure au plus)
C’est le temps de production des idées
a) Dans un groupe permissif, les participants s’expriment et livrent leurs idées le plus
librement possible en respectant néanmoins les consignes suivantes :
- DIRE une seule idée à la fois
- PRODUIRE un maximum d’idées dans un minimum de temps (la quantité
fournira la qualité)
- ECOUTER les idées des partenaires pour déclencher par association des idées
nouvelles
- S’INTERDIRE les critiques, les commentaires des idées ou des solutions.
b) Les idées moissonnées sont :
- ou enregistrées
- ou notées par des observateurs (un observateur pour deux acteurs)
- ou écrites immédiatement au tableau par un écrivain autre que l’animateur
Dans ce cernier cas et lors d’interruptions des salves d’idées, elles peuvent faire
l’objet de synthèses partielles et progressives qui ouvrent des chapitrages, des
rubriques ou des « pistes » d’expression et de recherches.
3° Phase d’exploitation (durée variable : au moins ¾ d’heure)
Suivant la nature du problème ou de l’objet recherché, la production est criblée, ordonnée,
classée, catégorisée à des fins de décision ou sélection.
Rôle de l’animateur :
• Veille au respect des consignes tout en préservant l’harmonie du groupe
• Ordonne les prises de parole (main levée pour une idée originale, claquement de doigt
pour une idée associée qui est priorisée par rapport à la première)
• Reformule les idées ou les propositions ambiguës, répète celles-ci pour l’écrivain ou
les observateurs
• Stimule, encourage les acteurs, relance les assauts d’idées même s’il ne participe pas à
la production. En ce sens, il conserve une absolue neutralité
• Interrompt les assauts et organise des synthèses partielles pour faciliter l’expression de
nouvelles salves d’idées
• Enfin coordonne, dirige le dépouillement, le traitement des idées produites
André LE ROUX
TECHNIQUE DU Q-SORT
Abréviation de QUALITIES SORT ou tri d’énoncés qualitatifs ou échantillon de points de
vue.
Technique d’étude à dominante discriminative proposée en 1935 par W. STEPHENSON et
appliquée, soit à l’animation de groupe, soit à l’évaluation
Principe :
« Fondamentalement, c’est une méthode qui permet à l’individu d’identifier pour lui-même,
conformément à un cadre de référence, son attitude d’esprit par rapport à des thèmes,
problèmes ou situations compliquées » (W. Stephenson –cité dans : Recueil d’instruments et
de processus d’évaluation formative – Tome II – André De Peretti)
La technique consiste à « faire apparaître, au sein d’un groupe, les tendances dominantes ainsi
que les dispersions d’avis relatives à l’appréciation des caractéristiques d’une situation, d’une
problématique, d’une fonction, d’un rôle, d’un concept, d’un thème » (Organiser des
formations –André De Perreti)
Il s’agit donc :
- de proposer une série d’assertions (ou items numérotés) relatives à un thème précis
- et de demander aux personnes de classer ces propositions suivant une variable
d’intensité de leur choix.
Les Items sont à distribuer sur une grille de réponses établie suivant un certain nombre de
classes (ou piles) affectées d’une intensité de choix allant du plus fort intérêt au plus fort rejet.
Exemple : pour un Q. Sort en 20 propositions, distribution en 5 classes.
A l’intérieur de chaque classe, normalement, il ne convient pas de procéder au classement des
propositions.
Objectifs :
• Présenter ou faire découvrir les différents aspects d’un concept, d’une situation ou
d’une question
• Permettre à chacun de se préciser ses conceptions ou sa position par rapport au sujet
analysé
• Dégager les représentations ou les tendances d’un groupe sollicité nominalement sur
une problématique ou un thème d’étude
• Permettre à chaque participant d’évaluer ses propres déterminations en les rapportant
ou en les comparant à la distribution des choix d’un groupe
• Révéler ou faire apparaître l’évolution des conceptions d’une personne ou d’un
groupe, notamment en fonction du temps et des circonstances
• Favoriser un travail d’étude et de réflexion susceptible de modifier, d’infléchir ou de
faire progresser les idées et les pratiques des personnes
Technique :
La passation du Q. Sort s’effectue en général suivant une procédure en quatre phases.
L’importance accordée à chacune de celles-ci varie en fonction du nombre de propositions à
traiter (certaines épreuves comportent jusqu’à 72 items et plus)
Les dispositions de cette fiche concernent plus particulièrement les Q. Sort comportant un
maximum de 20 à 25 items.
1° Phase préparatoire
d) Présentation de la technique du Q. Sort
e) Distribuer à chaque participant :
- La liste des propositions sous forme d’étiquettes à découper
- Une feuille de réponses avec deux grilles
f) Consignes de passation :
- Compléter le bandeau d’identification des deux grilles de réponses (Rubrique :
classement des items relativement à…)
- Consigne : sur le thème de… voici une série de propositions numérotées de 1 à
X. Ordonner ces X propositions en les distribuant dans les classes affectées
d’une intensité de choix, sans opérer un classement à l’intérieur de chaque
classe.
Variante :
- A l’intérieur de chaque classe, ranger les items suivant un ordre préférentiel
(surtout quand le Q. Sort comporte peu d’items)
- Retenir simplement les deux ou trois propositions à privilégier et/ou les deux
trois propositions à rejeter.
2° Passation du Q. Sort
c) Individuellement, classer les propositions suivant les consignes
d) Compléter les deux grilles de réponses
e) Collecter toutes les grilles anonymées pour le dépouillement
f) Durée de la passation : entre 15 et 30 minutes
- Un temps court implique des réponses plus réactionnelles et affectives
- Un temps plus long favorise des réponses plus réfléchies et rationnelles
3° Phase de dépouillement
C’est une phase qui nécessite une parfaite maîtrise de l’opération afin d’éviter la longueur et
le fastidieux du dépouillement.
a) Principe
Chaque classe étant cotée (+2, +1… voir les grilles réponses) comptabiliser pour chaque
item les points obtenus sur l’ensemble des grilles-réponses des participants.
b) Dépouillement
Les grilles anonymées sont redistribuées aux participants afin de recueillir les réponses
qui sont inscrites au fur et à mesure sur un tableau de dépouillement (voir le document ci-
joint).
Cette consultation générale peut s’effectuer selon deux méthodes :
• Relever pour chaque proposition le nombre de choix dans chaque classe
Exemple : proposition n°7 pour un groupe de 15 personnes
3 choix à +2 soit 2×3=6 points
6 choix à +1 soit 1×6=6 points
Balance positive : 12 points
5 choix à -1 soit -1×5=-5 points
1 choix à -2 soit -2×1=-2 points
Balance négative : -7 points
La somme algébrique de ces 2 résultats donne le score de l’item.
• Déterminer le score de chaque item par comptage immédiat
Un premier participant « compteur » recueille et totalise au cours d’un tour
d’assemblée les points attribués à la première proposition. Le résultat de cette somme
algébrique progressive constitue le score du premier item.
Un deuxième participant « compteur », à son tour, effectue la même opération sur la
deuxième proposition.
Un troisième participant compteur… et ainsi de suite jusqu’au dernier item.
Cette seconde méthode s’avère beaucoup plus rapide. Elle ne permet pas, par contre,
de présenter les scores des items dans le détail de leurs balances positives ou
négatives.
Dans les deux cas, il convient enfin d’établir le rangement des propositions pour les distribuer
dans les classes de la grille de groupe (affichage collectif ou transparent au rétroprojecteur).
4° Analyse et exploitation des résultats
A l’issue du dépouillement, l’interprétation des résultats consiste à :
- Individuellement, comparer sa propre grille à la grille collective du groupe
- Collectivement, étudier la grille-réponses du groupe.
Ce double traitement se réalise dans une même démarche qui comporte deux temps :
- Réaction directe et intuitive du groupe sur la distribution des propositions
(rejet/adhésion, divergence/convergence…)
- Analyse critique de la grille du groupe à l’aide d’éléments simples de
statistiques (calcul des moyennes et des écarts notamment).
Le déroulement de cette quatrième phase revêt surtout deux formes de travail :
- L’entretien, les débats, la discussion en groupe plénier
- L’emploi d’instruments d’analyse complémentaire, souvent à destination
individuelle, qui provoquent ou facilitent la forme précédente (Grilles
d’analyse, histogramme)
Bibliographie :
Recueil d’instrument et de processus d’évaluation formative – Tome II – sous la direction de
André De Peretti INRP – 1980
L’ouvrage, qui traite aussi de l’évaluation par l’appréciation et de l’évaluation projective,
consacre une part très importante au Q. Sort. Outre une présentation de la technique (Seltner),
le livre propose un nombre considérable de Q. Sort sur des thèmes très diversifiés.
André LE ROUX
PHILLIPS 6 x 6
Méthode de discussion créée en 1948 par l’Américain Donald PHILIPS.
Principe :
• fractionner un groupe en petits comités hétérogènes pour discuter sur un sujet donné.
• Chaque comité comprend 6 personnes (éviter de regrouper des participants se
connaissant déjà).
• Chaque comité dispose de 6 minutes pour permettre à ses membres de s’exprimer.
D’où la formulation 6x6. Il existe plusieurs variantes du PHILIPS 6x6
Objectifs :
• Provoquer l’expression et la communication dans un groupe important (30 personnes
ou plus).
• Favoriser la rencontre de représentations individuelles pour faciliter la créativité du
groupe.
• Permettre d’analyser une situation, de résoudre un problème, de préparer une décision,
de lister ou de dresser un inventaire.
• Aborder plusieurs sujets dans un temps limité.
Techniques :
1. Diviser le grand groupe en sous-groupes de 6 personnes. Veiller à l’hétérogénéité des
comités.
2. Prévoir 2 minutes pour que les participants dans chaque comité :
- se préparent
- élisent un président-chronométreur et un secrétaire-rapporteur
Rôle du président-chronométreur : assurer la participation de tous les membres du
comité en distribuant notamment le temps de parole.
Rôle du un secrétaire-rapporteur : prendre des notes, élaborer le rapport à l’aide du
comité et le présenter au grand groupe en séance plénière.
3. Présenter le sujet à débattre : celui-ci doit être nettement précisé et énoncé de la
manière la plus claire possible.
Il est intéressant que le sujet soit aussi affiché pendant le temps des débats (dans les
comités et en plénier)
4. Echanges et discussions pendant 5 minutes dans les comités.
Chaque participant émet son avis, donne son opinion, apporte sa contribution en
respectant la discipline d’expression et le temps nécessairement limité qui lui est
imparti.
En ce sens, le président-chronométreur ordonne rigoureusement les prises de parole,
veille à ce que chacun puisse s’exprimer et assure les bonnes conditions d’écoute de
tous les intervenants.
La dernière minute est consacrée à ordonner les résultats de la discussion, à classer les
idées, à retenir des solutions.
5. Chaque secrétaire dispose de 2 minutes pour rédiger le rapport de son comité. Il peut
être aider par les autres membres de son sous-groupe.
6. Les secrétaires présentent au grand groupe les rapports de leurs comités respectifs.
7. A partir des éléments apportés par les rapports, le grand groupe poursuit la discussion
en assemblée plénière. Le débat doit cependant être de courte durée (moins de 10
minutes). Pour ne pas porter préjudice au dynamisme de la méthode.
8. Le Philipps 6 x 6 continue avec les mêmes comités :
- soit sur le même thème de discussion
- soit sur un sujet dérivé du thème précédent
- soit sur un questionnement totalement différent
Le nouveau sujet reste à présenter de la manière la plus claire et la plus précise possible.
La procédure peut être reprise plusieurs fois de suite. En général, 3 à 4 « réinjections » sont
possibles.
CEMEA André Le Roux 1992
Technique de l’étude de cas
1- PRINCIPE
Proposer à un groupe une situation souvent à problème. Analyser cette situation
et proposer des solutions.
De la documentation (vidéo, articles, …) peut être utilisée comme support pour
lancer le sujet.
2- OBJECTIFS
Permettre d’analyser une situation, de résoudre un problème.
Provoquer l’expression
3- TECHNIQUE
Plusieurs possibilités :
1ère
possibilité :
Diviser le grand groupe en sous groupes (de 3 à 8 personnes).
Donner à chaque sous-groupe la même situation.
Chaque sous-groupe l’analyse et propose des solutions.
Puis socialisation de ce qui a été dit dans les sous-groupes en grand groupe.
A partir des analyses et des propositions de solutions le grand groupe poursuit la
discussion.
Une fois le débat terminé une nouvelle situation est donnée aux différents sous-
groupes et la procédure reprend.
2ème
possibilité :
Diviser le grand groupe en sous-groupes (de 3 à 8 personnes).
Donner à chaque sous-groupe des situations différentes.
Chaque sous-groupe l’analyse et propose des solutions.
Puis, tour à tour, chacun des sous-groupes retransmet le produit de sa réflexion
au grand groupe.
A partir des analyses et des propositions de solutions le grand groupe poursuit la
discussion.
LE JEU DE RÔLE
PrincipePrincipePrincipePrincipe ::::
• Mise en situation d’une situation problème
• Des participants jouent un rôle précis afin de mettre en évidence le ou les
problème(s).
ObjectifsObjectifsObjectifsObjectifs ::::
• Permettre d’analyser une situation, de résoudre un problème
• Provoquer l’expression et la communication dans un groupe important (30
personnes ou plus).
TechniquesTechniquesTechniquesTechniques ::::
a- Une partie du groupe représente les « joueurs ». Le rôle de chaque « joueur » est
défini par le meneur. Il faut laisser un peu de temps aux « joueurs » pour qu’ils
préparent leur argumentation ou la façon de « jouer ».
b- Le reste du groupe observe.
c- A la fin de la mise en situation les participants peuvent intervenir sur ce qu’ils
viennent de vivre puis les observateurs rendent comptent de leurs observations.
Le grand groupe poursuit la discussion.
Remarques et précautions : il ne s’agit pas de théâtre. Il n’y a pas de performance
d’acteurs de demandée.
1/ Nous pouvons être amené à jouer un rôle qui n'est pas le nôtre (attitude,
comportements, caractères etc.)
2/ Au cours du jeu de rôle nous n'avons pas a dire, exprimer quel type de rôle nous
jouons
3/ Nous ne devons pas caricaturer les rôles (l'arbitre peut demander un point
d'ordre)
4/ Tout personnage peut demander une pause dans le jeu
5/ Toute personne jouant un personnage (s'il se sent en difficulté) peut demander à
sortir du jeu.
L’AQUARIUM
Principe :
1° Disposition :
On fait deux cercles, ici de huit personnes, l’un dans l’autre.
2° Déroulement :
- Premier temps :
On lance une problématique, seules les personnes assises dans
le cercle intérieur débattent. Leur binômes assis derrière eux se
taisent et prennent des notes de tout ce qu’ils entendent.
- Deuxième temps :
Les personnes assises dans le cercle intérieur se retournent vers
leur binôme et ils échangent sur ce qui a été dit.
- Troisième temps :
Tout le monde forme un cercle, on échange. Le formateur anime
le débat et fait une synthèse.
1
le Pense-bête du formateur
pour les échanges
en formation générale BAFA
Depuis bien longtemps circulent dans l’association des « trames d’échanges » afin de
permettre au formateur de se préparer à conduire un échange sur une série de sujets abordés
en formation générale. Ces documents n’avaient pas été remis à jour depuis plusieurs années
(Gilbert Menier 1980, Jacques Nicolas 1993) et circulaient sous diverses éditions annotées au
fil du temps.
Les directeurs de stages, lors de leurs assemblées, ont décidé d’actualiser ces
documents tout en conservant l’esprit initial de ces documents.
En effet, vous ne trouverez pas ici de fiche ou de recette pour conduire tel ou tel
échange, mais un ensemble d’éléments organisés qui nous semblent intéressants d’avoir à
l’esprit quand on aborde tel ou tel sujet. La construction de l’échange, le choix des techniques
appartiennent aux équipes de stage ; ces fiches thématiques n’ont pas pour vocation à
standardiser ou figer les échanges. Toutefois, ces fiches, même sous la forme de liste, sont
inspirées par les idéaux qui nous animent et sont donc aussi un rappel de certains de nos
positionnements communs.
• Les enfants, leurs besoins fondamentaux
• Responsabilité, sécurité et réglementation
• La vie quotidienne
• Les règles de vie : Autorité/Sanction/Punitions
• Le lien aux parents
• L’accueil de loisirs
• Le séjour de vacances
Mise à jour : avril 2012
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
LES ENFANTS, LEURS BESOINS FONDAMENTAUX
L’enfant est une personne unique en interaction avec son milieu naturel et humain
Besoins fondamentaux des enfants :
Besoins physiologiques et physiques :
- Nourriture
- Repos
- Mouvement
- La qualité de l'environnement
- Propreté - hygiène
Besoin de sécurité, d'ordre, de repères
Besoin d'affection
Besoin d'activité, de création
Besoin d'autonomie, de liberté, de s'affirmer
Besoin social : vivre avec les autres
Besoin de fiction, de merveilleux, d’imaginaire
Besoin intellectuel : comprendre, acquérir des connaissances
Les besoins sont à la fois universels et spécifiques. Universels car identiques pour tous les êtres
humains ; spécifiques pour chacun de nous, car chacun est unique.
Les besoins évoluent selon l’âge, les grandes étapes du développement, les évènements de la vie.
Si la nature du besoin reste constante, ses manifestations et les moyens d'y répondre diffèrent
profondément avec l'âge de l'enfant, la société et la culture dans laquelle il s’inscrit.
Distinguer le besoin de la demande et du désir
La demande est formulée et s’adresse à autrui, elle appelle une réponse.
Le désir est lié à la pulsion, qui pousse la personne à agir dans le sens de la satisfaction de ses besoins.
Nécessité pour l'animateur de connaître le plus complètement et le plus rapidement
possible chaque enfant, pour mieux saisir les différentes manifestations des besoins définis
précédemment.
- Nom, prénom : mettre un nom sur un visage
- Origine, milieu, famille
- Santé
- Personnalité – caractère
- Intérêt
Moyens à la disposition de l’animateur :
- La relation avec l’enfant
- L’observation (prudence nécessaire dans l’interprétation des faits observés, attention aux
jugements hâtifs, étiquettes…)
- Les informations communiquées par le directeur ou l’assistant sanitaire, issues du « dossier » de
l’enfant ou des parents.
Les objectifs de l’accueil collectif de mineurs
Par définition, un lieu où l’on peut prendre particulièrement en compte ces besoins.
Conception du rôle de l’équipe d’encadrement
Souligner le rôle éducatif de l’animateur
E N F A N T
BESOINS DE DECOUVERTE
ET D'EXPERIMENTATION
palper, toucher
tâtonner
réfléchir
faire
défaire
BESOINS
PHYSIOLOGIQUES
manger, boire
dormir
se soigner
hygiène
BESOINS PHYSIQUES
courir
sauter
bouger …
BESOINS DE SECURITE
ET D'ORDRE
se repérer dans l'espace
se repérer dans les personnes
se repérer dans le temps
établir des règles
connaître les règles
endroit personnel avec des coins
structurés
BESOINS INTELLECTUELS
demander, questionner
Comprendre
apprendre
BESOINS DE
RECONNAISSANCE
parler
être écouté
donner son avis
participer au fonctionnement
avoir des responsabilités
BESOINS SOCIAUX
avoir sa place dans le groupe
choisir ses copains
être seul
BESOINS D' AFFECTION
aimer, être aimé
être aidé
être respecté
être seul
( parents absents, animateur référent )
BESOINS DE FICTION,
DE MERVEILLEUX
rêver
entendre des contes, des
histoires… créer…
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
RESPONSABILITE – SECURITE
REGLEMENTATION
Etre animateur, c’est prendre un engagement par rapport à :
- l’Organisateur
- le Directeur
- l’Equipe
- les Enfants
- les Parents, les tuteurs
La loi et la réglementation fixe le cadre légal dans lequel se déroule les ACM et les activités
La sécurité n’est pas toute entière inscrite dans la réglementation qui ne couvre pas toutes les situations.
Bien distinguer ce qui relève :
- de la législation
- du règlement intérieur
- du bon sens
c’est dans ce cadre que l’animateur agit
et qu’il est amener à prendre des décisions : Quelles décisions l’animateur peut-il prendre ?
Le directeur
Représente l’organisateur et est garant de la mise en œuvre du Projet éducatif
A partir du projet éducatif il élabore un projet de direction et conduit l’élaboration du projet
pédagogique.
Il est responsable du déroulement du séjour
L’animateur
Il engage sa responsabilité civile
pénale
contractuelle
son avenir de citoyen et de travailleur
Il est responsable des enfants (activités, vie quotidienne, moralité…)
La sécurité physique et affective
L’enfant est en sécurité si :
- bonne organisation (matérielle, des espaces, du groupe)
- démarche réfléchie
- règles
- bon sens
Cela suppose :
- équilibre physique et psychique des animateurs (animateur = repère)
- un climat de confiance
- des relations affectives
- que les animateurs assument leurs fonctions (animateur ≠ copain)
La sécurité dans la conduite des activités
Connaître les locaux et dépendances
- tour de maison (où je suis, ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire)
- exercice incendie
- affichages
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
Moments informels, activités libres
Très préparés : règles, aménagements, place et rôle des animateurs
Activité dirigées
Jeux (terrains, limites des terrains, signal et lieu de ralliement, arbitrage, place et rôle des anims, état
physique des enfants)
Ateliers (état du matériel, surface de travail/surface de rangement, nombre d’enfants, règles)
Promenades-sorties
Itinéraires – horaires…
Trousse de premiers secours
N° de téléphone
Où noter les sorties
Réglementation des déplacements (de jour, de nuit)
Cas particuliers :
Voyages aller et retour ; jour d’arrivée et du départ
La montagne, le bord de mer, la campagne.
Toujours penser au soleil, aux animaux, aux objets traînants et aux marées en bord de mer)
Conduite en cas d’accident, de piqûres d’insectes ou de serpents
Tout soin doit être signalé à l’AS et noté sur le cahier d’infirmerie
Bicyclette
- vtt : réglementation
- code de la route
- conseil JS / Nb d’enfants, Nb d’anims, port du casque
- entraînement aux déplacements en petits groupes
La baignade
Piscines municipales
Piscines privées
Baignades surveillées et non surveillées par des autorités
Organisation du bain (avant, pendant, après, les activités, les vêtements, les lunettes…)
Réglementation : < 6 ans, 6-12 ans, >12 ans, >14 ans
Bien insister sur le fait qu’un bain ne s’improvise pas !
Documents
Fournis par l’organisateur :
- Projet éducatif
- Contrat de travail
- Bulletin de salaire
Demandés aux animateurs :
- Diplômes (Bafa…)
- Certificat médical
- N° de sécurité sociale ou fiche individuelle d’état civil
- Assurance Responsabilité civile
- Pour les mineurs, autorisation des tuteurs
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
LA VIE QUOTIDIENNE
Tous les points évoqués ci-dessous sont particulièrement adaptés aux séjours de vacances et sont à
moduler en fonction des divers types d’accueils.
I/ HYGIENE GLOBALE
A- Hygiène corporelle :
Faire référence aux besoins fondamentaux des enfants
a) Au quotidien :
Hygiène bucco-dentaire (brossage des dents bi quotidien au moins)
Hygiène des mains (lavage le plus fréquemment possible au cours de la journée)
Débarbouillage matinal et après chaque repas (suivant les âges)
Les douches quotidiennes impliquant systématiquement :
- déshabillage
- douche proprement dite
- séchage
- habillage
- rangement des affaires de toilette
- séchage des serviettes et gants de toilette utilisés
b) Hebdomadaire :
Nettoyage des oreilles
Couper les ongles
c) Cas particuliers
activités liées au milieu (bain de mer…), douches supplémentaires ? horaire adaptée ?
énurétiques
porteurs de parasites tels que les poux
blessés : bobos, corset…
B- Hygiène du linge :
L’animateur doit être vigilant à prendre en compte l’intimité de chaque jeune, dans le cadre d’une
gestion collective.
a) Trousseau du jeune :
- Inventaire des affaires personnelles
- Vérifications de celles-ci
- Marquage
- Rangement
b) Gestion du linge : (propre/sale)
- Au quotidien (ramassage, lavage, distribution : retour du propre)
- Rangement
- Les chaussures
- Les vêtements de pluie
- Les maillots de bain
C- Hygiène « intestinale », passage aux toilettes :
- Prendre le temps ; laisser le temps, la possibilité permanente d’aller aux toilettes
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
- nécessité d’une attention particulière de l’animateur surtout en ce qui concerne les petits
- se renseigner auprès des enfants, surveillance des constipations opiniâtres et diarrhées
- importance des conditions matérielles
- nombre de WC, fermeture des portes, papier hygiénique, propreté des WC
- cas particulier du camping (wc ? feuillées ?)
II/ LES REPAS :
A- les éléments qui influent sur l’atmosphère du repas :
a) l’entrée dans la salle à manger
b) l’aménagement de la salle à manger
c) La durée des repas
d) La sortie de table
B- Place et rôle de l’animateur, des enfants
- rôle de l’animateur (sur le plan santé et sur le plan de l’éducation)
- participation des enfants (mise de couvert, servir, débarrasser…)
C- Pratiques, habitudes et valeurs culturelles autour du repas
(prescription religieuse, casquette à table…)
D- Cas particuliers - attitudes de l’animateur :
- les enfants difficiles
- ceux qui manquent d’appétit
- les régimes, les allergies
- ceux qui prennent des médicaments
- les enfants qui mangent trop
- les enfants qui boivent trop (mauvaise digestion)
III/ LE REPOS DES ENFANTS :
- un besoin essentiel (faire référence aux besoins fondamentaux) qui varie selon l’âge et les
personnes
- il est conditionné par un bon équilibre des activités, le rythme sur la journée et sur la
durée du séjour.
- il dépend du repos et de la détente de l’animateur, de son équilibre (rythme de vie des
anim en colo)
- il comprend les moments de détente au cours de la journée, la sieste et le repos nocturne
- la connaissance des mécanismes du sommeil permet de créer les conditions propices au
repos (lever individualisé)
IV/ SANTE :
a) Rôle de veille et d’alerte de l’animateur
Importance de l’observation, du dialogue ; alerter ; signaler (maltraitance par ex.)
b) Le suivi sanitaire :
Fiches sanitaires
Traitements médicaux
c) Soins (plaies, coups)
Trousse de secours
d) Situations d’urgences :
Accidents, maladies, intoxications
e) Rôle de l’Assistant Sanitaire
ENDORMISSEMENT
Le corps se repose. L'organisme fabrique les anticorps de l'hormone de croissance.
Onsereveilleouonprendunnouveautrain.
Le train du sommeil
On se couche.
On est bien.
On prend son nounours.
On est comme sur un
nuage.
On entend les bruits de la
maison mais on n'a pas
envie d'y répondre.
On comprend les
conversations.
On entend encore mais
on ne comprend plus.
Le rythme cardiaque est
lent.
De légers mouvements
oculaires existent.
Le sommeil est fragile,
l'éveil est possible.
On n'entend on dort très
plus rien. profondément.
On est coupé On a un sommeil
du reste du monde de plomb
Le corps est immobile et le visage est détendu.
La respiration est lente et régulière.
Les mouvements cardiaques sont ralentis.
Ces stades sont réparateurs sur le plan physique.
Leur absence entraîne des troubles de la croissance
chez l'enfant.
C'est le sommeil des
rêves. Le cerveau
recharge ses batteries
et enregistre ce qu'il a
appris dans la journée.
on est profondément
endormi, le tonus
musculaire est
inexistant. Les yeux
sont animés de
mouvements rapides.
L'absence de ce stade
entraîne des troubles
graves.
A partir des travaux de PROSOM.
SOMMEIL LENT
TRES LEGER
SOMMEIL
LENT LEGER
SOMMEIL
LENT
PROFOND
SOMMEIL LENT
TRES
PROFOND
SOMMEIL
PARADOXAL
De 1 h 30 min à 2 heures
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
Les règles de vie
Autorité / Sanctions / Punitions
LES REGLES DE VIE
Ces règles doivent prendre en compte le cadre et législatif ainsi que la déclaration universelle
des droits de l’enfant.
A quoi ça sert ?
Elles sont nécessaires à la vie en collectivité
Elles prennent en compte les besoins des enfants
Elles assurent la sécurité physique et affective de tous
Comment les construire ?
Qui les établit ?
Quand les établit-on ?
Que contiennent-elles ?
Sont-elles (toutes) négociables ? Peut-on les rediscuter ?
Et le projet pédagogique dans tout ça ?
Quelle(s) forme(s) leur donner ?
AUTORITE ET LEGITIMITE
Qu’est ce que c’est ? Connaissance Reconnaissance et Sens
Légitime ? (comment le devenir, le rester, ne plus l’être…)
Attitude de l’adulte
Justice
Respecter soi-même les règles
La cohérence de l’équipe
L’écoute, la disponibilité, l’attention
La réponse apportée au dépassement des règles : prendre du recul avant de décider de
la sanction, ne pas agir de manière impulsive
La confiance réciproque
Rigueur
Les déviances
QUAND UN ENFANT SORT DU CADRE DES REGLES DE VIE
SANCTION / PUNITION
Pourquoi l’enfant sort du cadre : expression des règles ou règles non adaptées ?
Provocation ? Etourderie ? …
A quoi ça sert ? dans quel but éducatif ?
o Réparation
o Assumer son acte
o Compréhension de l’acte et de ses conséquences / notion de fautes
Qui sanctionne ?
Est-ce que l’on évoque les sanctions en même temps que les règles ?
Ce qu’il faut éviter, ce qui est interdit ?
o Sanction collective ?
o Punition : inutilité au point de vue éducatif
Espace sécurisé laissant place
à l’autonomie et à la liberté
Cadre posé par les
règles de vie
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
LES PARENTS
Donner une image positive et constructive de la relation avec les parents.
I/ ACCUEILLIR LES PARENTS
Visite du centre
Rassurer, accompagner la séparation
Ce qu'on leur dit/ce qu'ils nous disent :
- Qu'a-t-on besoin de savoir ? doit-on tout savoir ? Santé, problèmes familiaux, problèmes
personnels, problèmes rencontrés par l'enfant dans d'autres structures (écoles...)
En accueil de loisirs :
- Echange avec un animateur qui connaît l'enfant (pas seulement les démarches
administratives d'inscription), permettre aux parents d'accompagner l'enfant dans
son lieu de vie.
- La séparation, tous les matins : accompagner des parents, des enfants à se séparer,
chaque matin mais aussi au fil des jours.
- Rendre compte de la journée : quels affichages? quelles paroles?
- Quels horaires pour l’accueil le matin, le soir, le midi, tout le temps?
- Des temps de rencontres autres que les journées d’accueil, pour prendre le temps
En séjour de vacances :
• Le départ :
Ecouter/rassurer pour qu'ils ne transmettent pas leur inquiétude à leur enfant, donner
une image sérieuse de la colo, dernières « recommandations » des parents... N'est-il
pas normal que des parents qui confient leur enfant à des personnes qu'ils ne
connaissent pas (ou peu) soient angoissés ?
• Le retour :
Rangement de la valise, échange avec les parents (valoriser l'enfant, ses
apprentissages...), les parents retrouvent un enfant différent/grandi/qu'ils ne
connaissent plus entièrement ! Retour à la maison parfois difficile (chez les ado en
particulier).
• Visite des parents :
Visites organisées, visites impromptues, visites imposées, visites interdites, visites
proposées par l'équipe. Quel intérêt ? Quelle organisation ? Qui est responsable
pendant le temps de la visite ? Faire une décharge de responsabilité ? Et si le parent
de la visite n'est pas le tuteur légal ?
II/ ASSOCIER LES PARENTS
Prise en compte des parents dans le projet pédagogique (P.P.)
Information avant le séjour, réunion.
Transmettre et expliquer le P.P. :
Insister sur les objectifs qu'il semble important que les parents comprennent. Concernant la
liberté laissée aux enfants pour le choix des activités par exemple. L'intérêt pédagogique de ce
que l'enfant vie pendant son séjour... Bien plus qu'un moyen de garde ou un magasin
d'activités !
Association des parents à la vie du centre. Quelle participation ?
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
Des parents accompagnateurs, des parents animateurs/intervenants, des échanges de
savoirs...? Qui a autorité sur qui dans ces moments?
Associer, jusqu'où ?
• Cas de parents qui tentent de régler un conflit dans lequel leur enfant est
concerné sans en parler à l'équipe d'animation.
• Cas de parents qui ne sont pas d'accord avec le règlement du centre ou avec le
P.P.
• Cas de parents qui souhaitent décider de la vie du centre (élus...)
• Problème de la double sanction : si un problème survient avec un enfant, le
centre a son propre système de sanctions. L'équipe gère le problème et ne se
décharge pas vers les parents pour le faire. Faut-il informer les parents du problème
et de la réparation ? Si oui, il faut prendre garde à la possibilité d’une 2e
sanction par
les parents.
III/ MOYENS DE COMMUNICATION PENDANT LE SEJOUR DE VACANCES :
Communication enfant-parents par téléphone :
Quand téléphoner ? Quelle fréquence ? Quelle gestion des téléphones portables ? Qui
appelle (parents ou enfant) ? Ce que l'enfant dit à ses parents n'est pas toujours
représentatif de ce qu'il vit (Animateurs disponibles pour parler aux parents si besoin).
Gérer l'émotion que peut entraîner une conversation téléphonique chez les plus jeunes.
Communication téléphonique direction-parents (pb de santé, informer ou demander des
informations...) ou animateurs-parents (rassurer).
Communication enfant-parents par courrier :
A quels moments ? Quelle fréquence ? Enfant qui ne sait pas lire, écrire. Enfant qui ne veut
pas écrire. Enfant qui écrit et ne reçoit pas de réponse. Remise du courrier. Enfant qui
reçoit des colis (de bonbons!)...
Communication enfants et équipe d'animation – parents par Internet (blog, mails) ou par
boîte vocale :
Quelle organisation ? Info qui rassurent les parents. Commentaires lisibles par tous
contrairement à une conversation téléphonique (plus personnelle).
IV/ PARTENAIRES DANS L’EDUCATION DES ENFANTS :
Les ACM participent à l'éducation de l'enfant.
La famille, l'école, les temps libres : Lieux d'éducation complémentaires les uns des autres.
Accompagnement des parents :
Ecouter avec attention et bienveillance, sans juger. Échanger, soutenir, valoriser sans
intrusion, sans être donneur de leçon. Attention aux fantasmes des compétences, celles
que les parents nous attribuent, celle que nous attribuons aux parents.
Comment prendre en compte les choix éducatifs des parents ? jusqu’où ?
(Les parents restent les premiers éducateurs de leurs enfants, c’est à dire qu’on respecte les
personnes mais on n’est pas obliger d’adhérer à toutes leurs idées)
• Choix religieux : est-ce que ce sont aussi les choix de l'enfant ? S'il ne veut pas
les appliquer ? Les prend-on en compte (tous ou en partie) ? Comment ?
• Choix éthiques, savoir être...
• Cadrage : l'enfant est capable de s'adapter à différents fonctionnements,
différentes règles (à la maison, au centre, à l'école...)
+ Parents alcooliques, maltraitance... Aborder dans l'échange sur la sécurité.
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
L’ACCUEIL DE LOISIRS
.
I/ DIFFERENTS ACCUEILS
a) Différentes formes :
Le centre occupe l’école ; partage des locaux
Le centre en site propre
Le centre aéré
Le centre intégré dans un équipement plus vaste (Maison de quartier, Claé…) ou en lien
avec d’autres structures (crèche, espace jeunes…)
b) Différents organisateurs :
Les associations
Les mairies
Les comités d’entreprises
II/ LES PARTICULARITES
a) L’accueil quotidien :
- Les enfants, les parents
- La séparation
- Les aménagements
b) La continuité éducative
- Ceux qui viennent tous les jours / ceux qui viennent une fois de temps en temps
- Accueil à l’heure, à la demi-journée, à la journée, à la semaine
- Groupes ? Animateur référent ou pas ? Quelle vie collective ?
- Un mode de garde ? Choix contraint de venir ou choix positif ?
- Lieu de vie ou garderie ?
III/ LA VIE QUOTIDIENNE
a) Différences d’âge et rythme de vie :
- prise en compte de l’individu, de la vie du groupe
- prise en compte dans la durée (le temps qu’il faut pour…)
b) Le repas, le goûter, (la collation ?)
c) Le temps calme
d) L’hygiène
IV/ L’ACTIVITE
a) les aménagements
b) le programme
c) d’un jour à l’autre, les activités commencées, à finir, à ramener chez soi ou pas
d) les projets des enfants
e) le milieu proche, connu et moins connu
Voir aussi :
- Hygiène, santé
- Vie quotidienne
(repos, repas…)
- Parents
Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012
LE SEJOUR DE VACANCES
I/ DIFFERENTS SEJOURS, DIFFERENTS ORGANISATEURS
a) Différentes formes :
En dur / sous toile
Des publics différents : les maternelles, les enfants, les ados, les jeunes…
Les séjours adaptés
Le séjour itinérant
Le séjour à l’étranger
Les séjours à thèmes, les séjours sportifs
b) Différents organisateurs :
Les associations
Les mairies
Les comités d’entreprises
Des entreprises de vacances
II/ LES PARTICULARITES
a) Les vacances :
- Conception : qu’est-ce que c’est pour moi ?
- Un temps éducatif ?
b) La séparation
- contact avant le séjour
- moyens de communication
- la relation aux parents
c) Le temps
- La durée
- Le voyage, le convoyage
- L’arrivée, le premier jour
- Le départ
III/ LE FONCTIONNEMENT
a) La vie collective :
- animateur référent
- structuration en groupes
- des temps collectifs de régulation et d’organisation
- différents adultes sur le centre (cuisine, entretien , animateurs, intervenants…)
b) La vie quotidienne (particularités)
- organisation de la journée (journée type)
- le linge (marquer, ranger, se changer, laver…)
- argent de poche
- objets précieux (console, appareil photo…)
-
c) L’activité : organisation, lien avec le milieu
- programme ou pas ?
- aménagements ?
- jeux libres ?
Voir aussi :
- Hygiène, santé
- Vie quotidienne
(repos, repas…)
- Parents
La sécurité et la réglementation
Le livret de réglementation Bafa
Un livret de réglementation est distribué aux stagiaires en Bafa 1.
Une démarche possible en Bafa 1
Questionnaire Sécurité
Document Formation – Ceméa Bretagne – avril 2011
Une démarche possible en BAFA 1
Objectifs :
− avoir des connaissances minimales en matière de réglementation : responsabilité civile et responsabilité pénale,
taux d'encadrement, baignade, déplacements à pied, à vélo et en car.
− distinguer sécurité et réglementation
− intégrer le souci de sécurité et la notion de prise de risque dans ces démarches d'animateur
Déroulement :
1. Lancer une recherche autour des thèmes suivants :
− la baignade surveillée par des autorités publiques (piscine municipale et plage surveillée)
− la baignade non surveillée par des autorités (à la mer et en piscine privée)
− le déplacement à pied
− le déplacement à vélo
− le déplacement en car
− le séjour de vacances : définition juridique ; taux d'encadrement
− l'accueil de loisirs : définition juridique ; taux d'encadrement
Des groupes sont constitués : des documents sont disponibles en salle de doc (livret réglementation, n° spécial
directeurs de la JPA, extraits du code de la route, textes du classeur Bafa sur les accueils collectifs de mineurs) ; chaque
groupe doit présenter l’essentiel de la réglementation sous la forme d’un exposé, d’une affiche, d’une saynète.
2. Socialisation des recherches (le surlendemain), corrections et compléments éventuels
− Accueil collectif de mineurs et taux d'encadrement
− L'engagement éducatif
3. Questionnaire sécurité : j'autorise, j'autorise en aménageant, je n'autorise pas.
cf. questionnaire ci-après
4. Notion de responsabilité
− Qu'est-ce que c'est qu'être en sécurité pour un enfant ?
Bref échange qui doit amener à distinguer sécurité physique et sécurité affective
Aborder l'obligation de signaler la maltraitance (numéro d'appel 119), la notion d'assistance à personne en danger.
• Le rôle de conseil et de contrôle de la Jeunesse et les sports
• Aborder la notion de responsabilité morale (protection) vis à vis des mineurs confiés.
• Responsabilité pénale – responsabilité civile
Questionnaire Sécurité
Objectif : aborder la notion de sécurité au delà de la notion de réglementation. Sans doute à mener
après un temps sur la réglementation.
Démarche : on propose un questionnaire individuel à un groupe de 8 à 12 stagiaires. Trois réponses
sont possibles (J'autorise – Je n'autorise pas – J'autorise en aménageant); chacun réfléchit à son
argumentation.
Après le temps de réflexion individuel, on répond collectivement à chacune des questions. En cas de
réponses contradictoires, un bref échange s'instaure. On rappelle la législation le cas échéant... mais
place au bon sens ! (d'ailleurs explicitement prévu dans le code civil ou plusieurs articles utilisent la
notion de « bon père de famille », un « homme normalement prudent et avisé »). A élargir aujourd'hui
à la mère !
Bonus pater familias ( Expression juridique )
Latinisme désignant le "bon père de famille". Concept juridique d'appréciation in abstracto du comportement d'une personne pour
savoir si cette dernière s'est bien ou mal comportée. Le bon père de famille sert donc de mètre étalon dans l'analyse du
comportement en droit civil. Ainsi, le bon père de famille est diligent, attentif et s'occupe des biens qui lui sont confiés comme si il
s'agissait des siens.
Durée : ½ à 1 heure max. Répondre par : J'autorise – Je n'autorise pas – J'autorise en aménageant
Document Formation – Ceméa Bretagne – avril 2007
items J'autorise Je n'autorise pas J'autorise en aménageant
Comment ?
1. Fabriquer des arcs et des flèches.
2. Un enfant veut aller tout seul à 200 m du centre, acheter un goûter
« parce qu'il l'a oublié ».
3. Il fait très chaud, on est au bord d'un étang, les enfants veulent se
baigner.
4. Une personne qui n'est pas de la famille de l'enfant vient chercher un
enfant au centre de loisirs.
5. Lors d'une promenade, un enfant veut vous emprunter votre couteau
pour tailler un bâton de marche pendant la pause.
6. Des enfants veulent scier du bois pour fabriquer des bateaux.
7. Le bus vient chercher les enfants à la sortie du centre. Une voisine de
la famille de l'enfant est venue chercher son fils en voiture. L'enfant
veut rentrer avec eux en voiture.
8. Un enfant a mis un ballon sur le toit. Il attrape l'échelle du factotum
pour aller le chercher.
9. Un enfant est venu avec des médicaments. Il se plaint du ventre et
veut prendre l'un de ses médicaments.
10. Vous êtes parti en promenade loin du centre. Vous êtes fatigués ; un
enfant propose de rentrer en stop.
11. Vous voyez des enfants de 6 ans entrain de creuser un trou. Ils vous
disent qu'ils construisent un souterrain pour aller chez les voisins.
Conduite de séquence d’activités en
BAFA 1
Conduite d’une séquence d’activité par les stagiaires
Liste possible d’activités
Tableau d’évaluation de la menée d’activité manuelle (pour celle des jeux, cf.
chapitre jeux)
Conduite d’une séquence d’activité par les stagiaires
Objectifs :
- Mener une activité lors du stage
- Envisager l’activité dans toutes ses composantes de sa préparation à son évaluation
Organisation générale du groupe stage :
Répartir les stagiaires en deux groupes :
- Une partie des stagiaires mène une activité manuelle
- Une partie des stagiaires mène un jeu, soit un jeu de terrains (JdT), soit un jeu d’intérieur (JPJI).
Déroulement possible :
Activités manuelles Jeux
16 stagiaires 24 stagiaires
Préparation 2 heures
Former deux sous-groupes de 8
stagiaires.
Au sein de chaque sous-groupe, chaque
stagiaire reçoit de manière aléatoire une
fiche d’activité à préparer.
Organisation collective, au sein du
groupe de 8, du déroulement de la
séance.
1 formateur référent pour chaque sous-
groupe
2 heures
Deux sous-groupes sont constitués : 12
stagiaires pour les JPJI et 12 pour les JdT.
Dans chacun des sous-groupes, les
stagiaires forment 6 couples et dans
chaque couple, les stagiaires se donnent
la lettre A ou B. Chaque couple reçoit un
jeu à préparer (une fiche par personne si
possible).
Organisation collective, au sein du sous-
groupe, du déroulement de la séance.
1 formateur référent pour chaque sous-
groupe
Menée 1 heure pour chaque groupe, soit 2 h
Sous la forme d’un forum, les 32 autres
stagiaires se répartissent sur les
différentes activités proposées
2h pour JdT
1h30 pour JPJI
Les activités sont menées en mi-stage (les
A d’un côté, les B de l’autre).
Bilan Bilan à chaud à chaque fois (plaisir,
intérêt, remarques spontanées) : 3 mn
1h en groupe de préparation
Bilan à chaud à chaque fois (plaisir,
intérêt, remarques spontanées) : 3 mn
1h en groupe de préparation
à l’aide du tableau de menée de jeu, puis
socialisation en groupe
Cette organisation est indicative ; elle est à adapter selon le nombre de stagiaires, le temps
disponible…
Conduite d’une Séquence d’Activité
Consignes pour les stagiaires : groupe Activités manuelles
• Découvrir une fiche d'activité manuelle distribuée de manière aléatoire.
• Comprendre l'objet de la fiche, le principe de réalisation, lever les ambiguïtés éventuelles.
• Recenser le matériel nécessaire, commun ou non. Vérifier sa présence, être capable de
trouver éventuellement un substitut.
• Préparer l'activité : lieu de déroulement, matériel à sa disposition, présentation prévue.
• Tester l'activité avec 3 ou 4 personnes. La mener.
• Apporter des corrections éventuelles aux points précédents en vue de la faire pratiquer par
un nombre de stagiaires à définir.
• Organisation collective du déroulement général de la séquence d’activités manuelles
• Mener cette activité dans les conditions définies.
• Analyser sa pratique.
Conduite d’une Séquence d’Activité
Consignes pour les stagiaires : groupe Jeux
• Découvrir une fiche de jeu distribuée de manière aléatoire.
• Comprendre la règle, lever les ambiguïtés éventuelles.
• Recenser le matériel nécessaire, commun ou non. Vérifier sa présence, être capable de
trouver éventuellement un substitut.
• Préparer le jeu : tracer le terrain, avoir le matériel à sa disposition, préparer la présentation
du jeu, réfléchir à sa place dans le jeu.
• Tester « en réduction » le jeu au sein du groupe de préparation (nombre de joueurs et temps
plus limité). Le mener.
• Apporter des corrections éventuelles aux points précédents en vue de faire jouer un nombre
de joueurs à définir. Trouver une solution en cas d'excès de joueurs.
• Organisation collective du déroulement général de la séquence de jeux.
• Mener ce jeu devant l'ensemble de joueurs défini.
• Analyser sa pratique.
Liste possible d'activités menées par les stagiaires :
Activités manuelles :
Vrombeur
Kazou
Avion en papier (l’épervier…)
Souffle-boule
Shadock
Hélicoptère + poisson volant JàC2, fiche 12
Cône volant
Renard bavard
Bilboquet
Soucoupe volante
Moulinet
Boîte à trésors
Oiseau à bascule JàC1, fiche 6
Totons JàC1, fiche 7
Culbutos JàC 2, fiche 6
Boomerang en carton
Le moustique
Le Tangram
Le casse-tête 1 plaque 2 boules
Le casse-tête 2 plaques
JPJI
Pierre appelle Paul p. 26
Le saut de la puce p.123
Le chat de ma concierge p. 30
Pardon p. 27
Aimes-tu tes voisins p. 48
La machine à calculer p. 120
Les crabes équilibristes p. 100
La lune est ronde p. 21
Les deux voleurs p. 65
Jeux de terrains
Accroche-décroche p. 17
Esquive ballon p. 76
Les voisins lèvent la main p. 21
Balle au carré p. 45
Ballon couloir p. 77
Bleu et rouge p. 71
Ecureuils en cage p. 15
L'Horloge p. 81
Lance et tourne vite p. 83
Mort à... p. 49
A qui la place ? p. 33
Mère veux-tu VDJSA 6
Les oeufs VDJSA 52
VDJSA = Vers des jeux sans animateur
JPJI = Jeux pouvant se jouer à l'intérieur
JdT = Livret Jeux de terrain
JàC = Fichier Jouets à Construire
Pour le choix des jeux, veillez à
établir une sélection variant les
structures relationnelles.
Pour les jeux d’intérieur, pensez
à établir une sélection variant
les qualités physiques ou
mentales sollicitées (adresse,
réflexe, mémoire…)
Ceméa Bretagne
TABLEAU D’EVALUATION DE LA MENEE D’ACTIVITE MANUELLE
1111 LA PHASE DE PREPARATION OBSERVATIONS
Combien de temps de préparation ?
Comment me suis-je organisé ? Quelles étapes ?
Aide d’un formateur ?
2222 LA PHASE D’ANIMATION OBSERVATIONS
Les consignes
− présentation claire ?
− consignes comprises ?
− utilisation d’une fiche ?
− prototype ? exemple ?
− croquis, mime
− bonne place pour présenter l’activité ?
L’animateur
− quelle sensibilisation ?
− a-t-il fait avec ? ou montré ?
− a-t-il fait à la place ?
− a-t-il accompagné ?
Les participants
− ont-ils eu du plaisir ?
− ont-ils eu des difficultés ?
− ont-ils respecté les consignes ?
Le matériel
− prévu, préparé, mis de côté ?
− en nombre suffisant ?
− adapté ?
L’aménagement
− bonne disposition des tables ?
− bonne disposition des personnes ?
− bonne disposition du matériel ?
Sécurité
− consignes données
− matériel adapté ?
3333 LE JEU ET L’ENFANT OBSERVATIONS
Place de l’enfant
L’âge, moment de la journée
Quelles capacités et aptitudes ce jeu sollicite-t-il ?
Place de l’animateur ?
Les jeux
Une progression possible en BAFA 1
Techniques de bilan de menées
- bilan à chaud
- questionnaire évaluation menée de jeu
Conseils pour la fabrication du carnet de jeux
Structures relationnelles dans un jeu
Ceméa Bretagne
JEUX EN BAFA1
Progression possible
Notes pour les équipes de stage
Quand ? Quoi ? Pourquoi ? Ressources
J1-J2 Menée de jeux par les formateurs :
• Jeux de connaissance
• Jeux d’intérieur (1h)
• Jeux de terrain (1h)
1er
contact avec la famille
d’activités
Mise en route du groupe
(socialisation)
J2-J3 Menée de jeux par les stagiaires (JdT-JPJI)
Dans le cadre des CSA (Conduite de séquences d’activités) :
• Préparation
• Menée de jeux
• Bilan à chaud avec les participants
• Bilan à froid socialisé
Mise en situation concrète de
mener une activité
Evaluer, s’évaluer
Nourrir une première
réflexion sur l’activité
- Fiche déroulement des CSA
- Tableau d’évaluation de la menée de
jeu (doc à distribuer aux stagiaires)
J3 et J4 Fabrication du carnet de jeux
En deux temps (45 minutes chacun) ; le 2nd
temps pouvant
être complété par un temps plus général d’apports sur les
jeux (cf. ci-dessous)
Se constituer une
documentation personnelle
Réfléchir à la pratique des
jeux en ACM
- Doc de fabrication du carnet de jeux
(pour le formateur)
- Carnet de jeux commenté (formateur)
- Photocopies des « cartouches » à coller
dans le carnet de jeux
J4 Apports théoriques sur les jeux :
• Structures relationnelles
• Bilan partiel des temps de jeux vécus au cours du stage
Etudier les jeux pratiqués
Choisir les jeux selon leur
intérêt éducatif
Etre conscient de l’impact
éducatif des différents jeux
- Doc « Structures relationnelles dans un
jeu » peut être distribué
entre J5 et
J7
Temps de projet ou de menée d’une activité longue autour
du jeu (pour certains stagiaires)
Entre J5 et
J7
Menée par les formateurs d’un jeu plus conséquent, plus
complexe sous la forme d’un « grand jeu » ou d’un « élément
de grand jeu »
Reprise des jeux joués
Ceméa Bretagne
BILAN A CHAUD
Réunir les participants à l’issue du jeu, le plus rapidement possible afin de recueillir l’expression la plus
spontanée sur le vécu du jeu.
1° Rassembler le groupe et veiller à créer les conditions de la parole et de l’écoute.
2° Le formateur donne les consignes : donner à chaud le plus librement possible ses impressions sur :
- le plaisir ou le déplaisir,
- les éventuelles péripéties de jeu (triche, chute, collision…),
- le déroulement du jeu comme par exemple le lancement, les explications, les
conditions de jeu (durée, choix du terrain)…
3° Le formateur cadre l’échange ; au besoin distribue la parole
Ce n’est pas un débat : on peut entendre des impressions contradictoires mais on ne débat pas
C’est un temps bref (2 à 4 minutes) ; Ne pas faire durer inutilement le moment
Le formateur encourage à la prise de parole, relance voire interpelle
Il ne s’agit pas de noter la menée de jeu mais d’être utile aux meneurs en leur faisant les retours les
plus francs et sincères possibles
Ceméa Bretagne
TABLEAU D’EVALUATION DE LA MENEE DE JEU
1111 LA PHASE DE PREPARATION OBSERVATIONS
Combien de temps de préparation ?
Comment me suis-je organisé ? Quelles étapes ?
Aide d’un formateur ?
2222 LA PHASE D’ANIMATION OBSERVATIONS
Les règles
− présentation claire
− utilisation de la fiche
− règles comprises
− croquis, mime
− bonne place pour présenter ?
Le meneur
− a-t-il joué ?
− a-t-il animé le jeu ?
− arbitrage
Les joueurs
− participation
− franc jeu
− difficultés
− ont-ils compris les règles ?
Le matériel
− prévu
− nombre suffisant
− adapté
Le terrain, l’espace
− assez grand ?
− a-t-il évolué ?
− le tracé
Sécurité
− consignes données
− vêtements
− lunettes
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3333 LE JEU ET L’ENFANT OBSERVATIONS
Place de l’enfant
L’âge, moment de la journée
Quelles capacités et aptitudes ce jeu sollicite-t-il ?
Place de l’animateur ?
CONSEILS pour la FABRICATION du CARNET DE JEUX
Ce temps de travail proposé autour du carnet jeux est, si possible, mené en deux temps afin qu’il ne soit pas perçu comme trop fastidieux pour les stagiaires. Le premier temps consiste en la
fabrication du carnet et à la répartition des différentes rubriques dans ce dernier (photocopie doc 1). Le second temps est consacré au contenu de chaque rubrique (photocopie doc 2).
TEMPS N° 1
Numéroter le carnet de 1 à 26 et plus par la suite : écrire le numéro en bas, au milieu de la page.
Page Partie à coller Observations
Page 1 Carnet de jeux appartenant à…
Page 1 Adresses de sécurité et téléphone A mettre à jour à chaque nouveau centre de vacances
Page 2 (au dos de la page 1) Sommaire Ce sommaire sera complété au fur et à mesure de l’avancée du carnet
Page 3 Quelques conseils pour les jeux
Page 4 Difficultés rencontrées
Page 5 Les signes de fatigue
Page 6 Les procédés de présentation
Page 7 Mensurations-évaluations
Page 8 Bibliographie
Page 9 1-Jeux de terrain
2-Jeux de pleine nature
3-…
6-Règles des jeux
Page 10 Page vierge
Page 11 Jeux de terrains Garder 3 pages vierges à la suite
Sur un mode « cahier de textes » : Couper de manière à
obtenir 6 onglets de largeur 2 à 2 carreaux ½ et en
hauteur 5 carreaux. (cf. schéma ci-contre)
Sur cette partie sera notée la liste des différents jeux
connus avec le numéro de la page faisant référence à la
règle du jeu.
Page 15 Jeux de pleine nature Idem
Page 19 JPJI Idem
Page 23 Jeux de société Idem
Page 27 Autres Jeux Idem
Page 31 Règles des jeux
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Vademecum pédagogique

  • 1. Vade mecum pédagogique du directeur de stage BAFA juin 2012
  • 2. à notre ami Thierry Reungoat © Ceméa Bretagne - 2012
  • 3. Sommaire • Introduction • La conduite du stage Préparation du stage Exemples de grilles Rôle formateur du directeur de stage • L’accompagnement des stagiaires Le classeur Bafa Groupes de référence en stage pour l’évaluation (Le référentiel de compétences) Le service d’aide au placement (SAP) Le Bilan de formation en Bafa 3 • La validation • Vie collective et règles de vie Menée de réunions de fonctionnement Construire les règles de vie avec les stagiaires • Les échanges Les techniques d’échange Mémento du formateur Bafa pour les échanges • La sécurité et la réglementation Le livret de réglementation Bafa Sécurité • Conduite de séquences d’activités en Bafa 1 • Les jeux Démarches générale de formation Techniques de bilan des menées • Les activités manuelles • Les activités d’expression • La littérature de jeunesse • L’environnement et le milieu • Le projet Démarches générales de projet
  • 4. Introduction Depuis plusieurs années, nous cherchons à mettre au point un document pédagogique à destination des directeurs de stages. Un document qui permettrait à ceux d’entre-nous qui prennent la direction d’un stage pour la première fois de trouver des documents de référence permettant de conduire certains temps du stage, tout particulièrement un stage de formation générale BAFA. L’assemblée des directeurs de stage s’est donnée cette orientation de travail dès 2008. Il trouve ici une première concrétisation dans ce « Vade mecum pédagogique du directeur de stage ». Ce vade mecum n’a pas pour but de figer ni modéliser les démarches de stage. Il se propose d’être une aide, une ressource pour le directeur et l’équipe de stage. Il est aussi l’occasion de préciser un certain nombre de questions pour l’ensemble des équipes afin de gagner en cohérence (outils communs comme le classeur, la validation…) dans l’ensemble des stages des Ceméa Bretagne et faciliter l’articulation Bafa 1 – Bafa 3. Il sera actualisé au fil du temps par l’apport des recherches des équipes. L’assemblée des directeurs de stage Secteur Animation Volontaire des CEMEA Bretagne La fonction de direction engage…
  • 5. La conduite du stage Préparation du stage Grille théorique de BAFA 1 Rôle formateur du directeur de stage
  • 6. Préparation du stage Réunir l’équipe L’équipe du stage peut être réuni pour préparer le stage : - sur place, la veille du stage - en amont du stage, dans les locaux des Ceméa Bretagne ou dans un lieu au choix du directeur de stage. Les frais liés aux déplacements sont à imputer dans la comptabilité du stage. Le matériel de stage Le matériel du stage est livré sur le lieu du stage dans les jours précédant le stage. L’invitation à encadrer aux formateurs Entre 2 et 4 semaines avant le stage, l’équipe de formation reçoit une invitation à encadrer le stage avec les coordonnées de l’équipe et un plan pour rejoindre le lieu du stage. Il y est demandé aux formateurs de se mettre en contact avec le directeur du stage pour fixer le rendez-vous sur place, organiser le covoiturage, amener un matériel particulier… Les échanges de courriels sont alors un moyen efficace pour préparer le stage, notamment la première journée, en donnant les indications à l’équipe (préparation de jeux, de chants, d’activités manuelles, matériel souhaité pour la première activité…) La copie de la convocation des stagiaires + tableau des directeurs de stage Une copie de la convocation adressée aux stagiaires vous est communiquée une semaine avant le stage. Un tableau des directeurs travaillant sur les différents lieux de stage ainsi que les numéros de téléphone des permanents à contacter. Contacter le lieu du stage Un livret d’implantation du lieu du stage est disponible sur le site interne des Ceméa Bretagne Prendre un contact avec la structure, au plus tard, une semaine avant le stage pour convenir de votre accueil et préciser des éléments de fonctionnement pratique.
  • 7. Stage de formation générale du BAFA – Grille théorique dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 9h-10h Arrivées - Installation Les besoins des enfants Promenade découverte Vie quotidienne Les repas Bilan CSA Vie quotidienne Repos, hygiène, santé Autorité, Règles Rangements 10h-11h Présentations PE-PP-PA Lancement des projets Bilan des projets 11h-12h Visite des lieux et jeux de présentations Chant Prépa exposés promenade Chant et jeux chantés Chant et jeux chantés Chant et jeux chantés Socialisation projets Groupes de référence Chant Vente de doc Vente de doc 14h-15h Activités manuelles Jeu(x) de terrain Préparation Conduite de séq. activités Prep suite CSA Projets Réglementation : Responsabilité. Accueils mineurs Carnet de jeux 2 Bilan du stage Prés. Ceméa Papiers 15h-16h Carnet de jeux 1 Menée act. manuelles Commande matos. Projets Socialisation projets Vente de doc. 16h-17h Goûter Goûter Connaissance des terrains (Vac. à 2 pas) Menée act. Manuelles Goûter Goûter 17h-18h Pour moi être animateur c'est... Réglementation (commande recherches) Chant Menée Jx de Terrain Retour recherches réglementation Sécurité 18h-19h Ecriture - Recherche Ecriture - Recherche Ecriture - Recherche Groupes de référence Réunion de fonctionnement 20h30-21h30 Jeux d'intérieur Groupes de référence Présentation du classeur Bafa Exposés promenade Menée JPJI Jeux d’expression Projets Socialisation projets 21h30-22h30 Réunion de fonctionnement En jaune, les échanges ; en rose, les CSA (Conduite de Séquences d'Activités par les stagiaires) ; en rouge, le temps du projet.
  • 8. Rôle formateur du directeur de stage Pour l’équipe Pour les cooptables La réunion quotidienne
  • 9. L’accompagnement des stagiaires Le classeur Bafa Groupe de référence en stage pour l’évaluation (référentiel de compétences) Le service d’aide au placement (SAP) Le bilan de formation en Bafa 3
  • 10. Le classeur BAFA Ces décisions communes permettent une certaine harmonisation dans les usages faits par les différentes équipes et une certaine continuité d’un stage à l’autre. Philosophie générale : - la partie « textes » : c’est une base de travail pour les équipes qu’elles utilisent comme elles le souhaitent (réglementation, présentation du stage, présentation des Ceméa, support pour des échanges…) - le livret de formation : c’est un lieu où l’on encourage le stagiaire à écrire, à y conserver un maximum de traces en stages théorique et pratique ; l’équipe organise au moins 2 moments formels dans le stage pour compléter le référentiel. - la partie intercalaires avec « onglets » : elle invite le stagiaire à se constituer une documentation personnelle pour l’animation ; elle est un outil de rangement ; on fait un choix régional d’avoir les mêmes rubriques de classement. Usage du référentiel de compétencesUsage du référentiel de compétencesUsage du référentiel de compétencesUsage du référentiel de compétences :::: Chacun des petits carrés correspond à un moment précis : au début du Bafa 1 ; à la fin du Bafa 1 ; au début du Bafa 3 ; à la fin du Bafa 3. BAFA 1 BAFA 3 Début Fin Lors du premier usage, on fait tracer un trait de séparation – On indique en haut des deux colonnes : bafa 1 et Bafa 3 Dans chaque carré, à un moment « t », la personne renseigne son niveau de maîtrise par un chiffre : 1, 2, 3 ou 4 Légende pour le référentiel de compétences : reprise de l’échelle utilisée dans l’ancien livret de formation Bafa : 1 - Niveau de départ Je ne dois pas être capable de… Je ne connais pas 2 - Niveau minimum requis Je suis sans doute capable de… Je connais 3 - Niveau d'acquisition et d'exercice satisfaisant Je me sens capable de ... Je comprends 4 - Niveau m'autorisant l'autonomie et l'initiative Je me sens parfaitement capable de ... Je maîtrise N - Non évaluable Je ne sais pas
  • 11. Usage des intercalairesUsage des intercalairesUsage des intercalairesUsage des intercalaires :::: Chaque onglet reçoit une légende que les formateurs précisent aux stagiaires : 1 CONNAISSANCE DES PUBLICS 2 VIE COLLECTIVE 3 VIE QUOTIDIENNE 4 REGLEMENTATION SECURITE 5 ACTIVITES Une partie «Une partie «Une partie «Une partie « papiers administratifspapiers administratifspapiers administratifspapiers administratifs »»»» A la fin du classeur, l’équipe fait ajouter une pochette plastique transparente pour ranger les papiers administratifs. Un tryptiqueUn tryptiqueUn tryptiqueUn tryptique En Bafa 1, l’équipe donne un tryptique perforé à chaque stagiaire qu’il insère dans son classeur, afin de connaître les différents Bafa 3 existants.
  • 12. Groupes de référence en stage pour l’évaluation Mise en place de petits groupes qui se réunissent à intervalles réguliers. Composition du groupe : 6 à 10 stagiaires et 1 formateur ; la composition du groupe reste la même jusqu’à la fin du stage Objectifs poursuivis : - Auto-évaluation sur sa formation - Socialiser son évaluation - Faire le point sur la dynamique de formation collective dans le stage Durée : 45 minutes En stage BAFA 1 Rencontre n° 1 – 2e jour Découverte du livret de compétences : son intérêt ; son mode d’emploi Parties A et B : lire chacune des compétences objectivées et commenter ; chaque stagiaire renseigne son livret au fur et à mesure. Revenir sur les premiers temps de formation et faire le point sur l’intérêt que les stagiaires y ont trouvé et les éventuels problèmes rencontrés. On peut coupler ce temps avec une éventuelle réunion de fonctionnement. Rencontre n° 2 – 4e jour Renseigner le livret de compétences Parties C, D, E et F : lire chacune des compétences objectivées et commenter ; chaque stagiaire renseigne son livret au fur et à mesure. Revenir sur les temps de formation effectués depuis la dernière rencontre et faire le point sur l’intérêt que les stagiaires y ont trouvé et les éventuels problèmes rencontrés. On peut coupler ce temps avec la préparation d’une réunion de fonctionnement à mi-stage. Un temps de rencontre individuelle peut être proposé à l’initiative du stagiaire ou du formateur dans un temps qui suit ou en convenant d’un rendez-vous. Rencontre n° 3 – 6e jour Renseigner le livret de compétences Parties G et H : lire chacune des compétences objectivées et commenter ; chaque stagiaire renseigne son livret au fur et à mesure. Travail sur la recherche d’un stage pratique (cf. document de présentation du SAP) : - Où et comment s’informer pour trouver un stage pratique ? - Présentation du SAP et distribution des codes - Quelques éléments d’information vis à vis du marché du travail dans l’animation Rencontre n° 4 – 8e jour Renseigner le livret de compétences Repasser en revue complètement le livret et le renseigner une seconde fois ; repérer les évolutions ; échanger dans le petit groupe sur ces évolutions. Bilan du stage : document écrit individuel (par ex. bilan individuel de stage, le départ en bateau, les petits papiers « J’ai appris ; j’ai changé d’avis ; mon prochain pas sera… »)
  • 13. En stage BAFA 3 Rencontre n° 1 – 1er jour Bilan de stage pratique (Re)Présentation du livret de compétences : son intérêt ; son mode d’emploi Renseigner complètement le livret de compétences ; expliquer à la demande les compétences objectivées posant difficulté de compréhension. Lister les compétences à travailler. Cf. document « Une démarche de bilan de formation en Bafa 3 » Rencontre n° 2 – 3e jour Revenir sur les temps de formation effectués depuis la dernière rencontre et faire le point sur l’intérêt que les stagiaires y ont trouvé et les éventuels problèmes rencontrés. On peut coupler ce temps avec la préparation d’une réunion de fonctionnement à mi- stage. Un temps de rencontre individuelle peut être proposé à l’initiative du stagiaire ou du formateur dans un temps qui suit ou en convenant d’un rendez-vous. Rencontre n° 3 – 6e jour Renseigner le livret de compétences Repasser en revue complètement le livret et le renseigner une seconde fois ; repérer les évolutions ; échanger dans le petit groupe sur ces évolutions. Bilan du stage : document écrit individuel Présentation du SAP et distribution des codes
  • 14. CEMEA Bretagne – Octobre 2009 Le SAP – service d’aide au placement I-Les enjeux du SAP : Extrait du compte rendu des journées du SAP de mars 2009-Département PPVL Nous avons toujours défendu que le site du SAP est un outil au service d'une politique. C'est pour cela que son traitement en stage ne peut se résumer à une distribution froide de codes au moment du bilan de stage. Cela nous demande donc d'aborder ce que les CEMEA défendent en termes de reconnaissance des postes de stagiaires, par exemple, de leur nécessaire indemnisation. Cela permet de traiter de la question du bénévolat, à condition que toute l'équipe le soit, comme un réel projet d'équipe, et que ça ne concerne pas seulement le statut de l'animateur stagiaire. Le temps autour du SAP peut permettre d'aborder, également, la question du CEE et de son cadrage, du distinguo des permanents et des occasionnels. Ce temps permet logiquement d'aborder tous les types d'ACM, des lieux qui valident un stage pratique dans ce nouveau paysage. Plus largement, le SAP permet en début de stage d'évacuer et d'éclaircir bon nombre de questions qui seront bénéfiques au bon déroulement de la suite du stage. Enfin, même si c'est un objet politique, il va de soi que sur les lieux de stage qui bénéficient d'une connexion internet, lorsque nous pouvons mettre les stagiaires face aux écran, cela permet, également de passer par le site national et de repérer ses richesses, aussi bien d'un point de vue des textes de fond, pédagogique, que des éléments liés aux programmation de stages, de positionnements politiques en cours... Enfin, cela facilite grandement la prise en main de leur inscription sur le site, nous avons repéré une meilleure réactivité, suivie d'un réel usage fréquent dans leurs pratiques personnelles et professionnelles Le placement : Un engagement qualité depuis toujours Les CEMEA considèrent qu’il est de leur responsabilité de former et d’accompagner les animateurs et directeurs stagiaires dans leur recherche de stage pratique. À ce titre, ils inscrivent le dispositif d’aide au placement dans le cadre de leur engagement qualité pour les formations BAFA-BAFD. Les CEMEA luttent contre certaines pratiques d’employeurs qui n’assument pas leurs responsabilités en tant qu’acteurs de la formation BAFA-BAFD : absence de suivi des stagiaires, absence de rémunération. Ils dénoncent les abus, les ségrégations faites à l’encontre des jeunes en recherche de stage pratique (refus d’embauche de jeunes de moins de 18 ans, de personnes d’origines étrangères...). Les CEMEA travaillent en partenariat avec les organisateurs pour la mise en place des accueils collectifs de mineurs pour tous. Ils militent pour la réalisation d’un cadre clair pour l’engagement volontaire des jeunes en accueils collectifs de mineurs qui engage tous les acteurs concernés (État, organisateurs, organismes de formation...). L’ensemble de ces actions constitue leur engagement qualité. Dans le cadre de leurs missions, les CEMEA se préoccupent : • d’informer les stagiaires sur le champ d’intervention qui sera le leur,
  • 15. CEMEA Bretagne – Octobre 2009 • de former et d’accompagner les animateurs et les directeurs dans leurs recherches de postes. Ceci se réalise dans les sessions de formation et sur les lieux d’accueil des Ceméa, • d’aider les animateurs et les directeurs à trouver des terrains d’action auprès des organisateurs d'ACM, • d’aider les organisateurs et les directeurs dans la recherche de personnels formés pour l’encadrement des séjours. Un véritable travail de partenariat s’effectue entre les CEMEA et les organisateurs et régulièrement des liens étroits se tissent notamment à une échelle locale, ce qui permet pour les CEMEA de chaque région d’avoir une lisibilité sur le territoire. Chaque militant des CEMEA est aussi invité, dans les relations qu’il peut avoir avec des organisateurs d’ACM, a parler de ce service, le valoriser et engager les organisateurs à l’utiliser. Critère de l'habilitation BAFA : Accompagnement des stagiaires Tous les ans, les CEMEA de chaque région doivent constituer un dossier important et conséquent, dossier consolidé au niveau national et qui est envoyé au Ministère de la jeunesse et des Sports. Il permet aux CEMEA d’obtenir l’habilitation pour organiser des stages BAFA et BAFD sur l’ensemble du territoire. C’est un dossier solidaire entre toutes les AT dont un des critères concerne l’accompagnement et le suivi des stagiaires que nous formons. Les critères permettant l’habilitation - Arrêté du 25 juin 2007 − Formalisation d’un projet éducatif dans une marche d’éducation populaire ; − Existence d’un réseau d’équipes de formateurs qualifiés en rapport avec le ou les brevets préparés et participant régulièrement à l’encadrement de sessions et aux activités de l’association ; − Existence d’un dispositif, propre à l’organisme, de formations initiale et continue et de suivi régulier et permanent des formateurs ; − Ouverture des sessions à tous les publics sans discrimination ; − Définition des modalités d’information des candidats préalable à l’inscription, conformément aux articles 5 et 18 de l’arrêté du 22 juin 2007 susvisé ; − Existence d’un dispositif d’accompagnement et de suivi du stagiaire tout au long de sa formation ; − Conception, élaboration, diffusion et mise à disposition des stagiaires et des formateurs de documents et d’outils pédagogiques en rapport avec le ou les brevets préparés ; − Utilisation pour l’appréciation de l’aptitude des stagiaires des critères définis aux articles 12 et 25 de l’arrêté du 22 juin 2007 susvisé ; − Partenariat avec des organisateurs d’accueils collectifs de mineurs afin d’assurer une adéquation quantitative et qualitative des sessions de formation avec l’analyse des besoins ; − Interdiction de sous-traitance. Si un certain nombre de critères est plutôt pris en charge par les permanents de l’AT ou par l’AN, le sixième critère doit être une préoccupation de l’ensemble des formateurs. Le Service d’Aide au Placement est un des outils permettant l’accompagnement des stagiaires mais seulement un des outils. Il incombe à chaque équipe de stage d’en faire la promotion mais aussi de trouver tous les moyens possibles, en stage, pour informer les stagiaires. Quelques statistiques en 2009 : Environ un tiers des stagiaires BAFA s’inscrivent sur le SAP Environ 1 quart des stagiaires BAFD s'inscrivent sur le SAP Cette année 990 offres de postes ont été déposées sur le SAP Via le SAP, nous sommes en relation avec 293 organisateurs (principalement dans le Finistère et l'Ille et Vilaine)
  • 16. CEMEA Bretagne – Octobre 2009 II-Les documents présentés aux stagiaires : Les codes (pour les stagiaires) : Cf document 1 L’explicatif (équipe de formation) : Cf. Document 2 III- Vers un temps de travail relatif au SAP en stage BAFA : Compte tenu d’une part de la richesse que peut être le SAP pour les animateurs et directeurs que nous formons et d’autre part des difficultés qu’ils peuvent parfois rencontrer sur le terrain pour trouver un stage pratique ou un poste durant les vacances, il nous semblerait intéressant de réfléchir à un temps de travail sur cette question. Voici la trame que nous vous proposons : Déroulement de ce temps : En petits groupes, peut-être en parallèle ou en continuité du « livret de compétences de l’animateur Bafa ». Cf. groupes de référence en stage. Trame du temps de travail : 1° Où s’informer pour trouver un poste, un stage pratique dans l’animation ? Brainstorming En réponse nous pourrons avoir : − Le réseau personnel − Le réseau local (la mairie et les services enfance-jeunesse de ma ville et les alentours) − Les grands comités d’entreprises (CE Michelin, CCE SNCF, La Poste…) − Les P.I.J, les B.I.J, le C.R.I.J − Internet : des sites comme Planet’anim et le S.A.P 2° Ce que l’on dit du S.A.P aux stagiaires : Les valeurs du S.A.P (Cf. les enjeux du SAP) Les feuilles codes (A quel moment du stage distribuons-nous les feuilles afin d’être sûre qu’elles ne soient pas égarées ?) « Comment ça marche ? » 3° Quelques éléments d’informations vis à vis du marché du travail dans le domaine de l’animation • Question du volontariat, de l’engagement • Différenciation entre animation volontaire et animation professionnelle • Les différents types de contrats : CDD, CDI, CEE, jeunes aux pairs, bénévolat… Cf revue JPA spécial directeurs • Quelques éléments du droit du travail : Les horaires de travail, le droit au repos, signature des contrats de travail, montant du salaire… • Les entretiens, les lettres de motivation
  • 17. Document Formation – Ceméa Bretagne – octobre 2011 Le bilan de formation en BAFA 3 Bilan de stage pratique : 1. Se remémorer son stage pratique : Individuellement, par écrit, chacun précise les conditions de déroulement de son stage pratique : lieu, type (séjour de vacances, accueil de loisirs…), organisateur (mairie, asso, CE…), durée, public, grandes lignes du projet pédagogique 2. Analyse du stage pratique : Individuellement, par écrit, chacun analyse les difficultés rencontrées, les expériences réussies, les satisfactions, les frustrations… afin de les comprendre et formuler d’éventuels besoins en formation Renseigner le tableau du Classeur Bafa p. 53 (photocopie pour ceux qui n’ont pas de classeur) 3. Tour de table : En groupe de 6 à 10 stagiaires, chacun présente les éléments importants qu’il a décrits dans les deux points précédents. Une discussion peut s’instaurer. Bilan de formation : Former des groupes de 4 à 8 stagiaires avec 1 formateur. Utiliser le référentiel de compétences bafa du classeur. (Photocopies pour ceux qui n’ont pas de classeur). Explication du référentiel et de son utilisation (légende et petits carrés) 1. Individuellement : Remplir le livret in extenso (ou la partie activités au moins) ; auto-évaluation. 2. Socialisation au sein du groupe : Recenser les besoins dans tous les domaines de compétences de l’animateur à partir des compétences repérées comme faibles (Niveaux 1 et 2) ou exprimées comme telles par les stagiaires. Le formateur prend des notes. 3. Individuellement : Chaque stagiaire précise par écrit ses objectifs de formation et les critères permettant d’évaluer leur atteinte. (sur papier libre ou à l’aide du tableau p. 57) Pour la suite du stage… L’ensemble des éléments recensés peuvent faire l’objet d’une socialisation aux stagiaires sous la forme d’un compte rendu, d’un affichage… L’ensemble de ces éléments permettront de nourrir les contenus du stage.
  • 18. Validation et appréciation Validation Bafa : Rappels réglementaires et pistes de réflexion pour les équipes Ecriture d’appréciation en BAFA 1 Ecriture d’appréciation en BAFA 3
  • 19. Document à l’usage des formateurs – Ceméa Bretagne – février 2008 VALIDATION BAFA Rappels réglementaires et pistes de réflexion pour les équipes Cadre réglementaire : Arrêté du 22 juin 2007 fixant les modalités d’organisation des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs « Art. 12. − Le directeur de chacune des sessions théoriques mentionnées à l’article 3 émet une appréciation, après consultation de l’équipe pédagogique, sur les acquis du candidat durant la session de formation au regard des objectifs de chacune des sessions définis dans ce même article et au regard de son assiduité et de son aptitude à s’intégrer dans la vie collective et à travailler en équipe. Le directeur départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative du département où est organisée la session, au vu de l’avis motivé du directeur de la session de formation, peut valider la session ou inviter le candidat à participer à une nouvelle session. La validation de la session de formation générale confère au candidat la qualité d’animateur stagiaire. Seuls les candidats ayant obtenu cette qualité peuvent effectuer le stage pratique. » « Art. 3. − Pour atteindre ces objectifs, la formation est constituée de trois étapes alternant théorie et pratique : – la session de formation générale permet d’acquérir les éléments fondamentaux pour assurer les fonctions précitées ; – le stage pratique en permet la mise en oeuvre et l’expérimentation ; – la session d’approfondissement ou de qualification permet d’approfondir, de compléter et d’analyser les acquis de formation. » L’article 3 renvoie donc à l’article 2 (« fonctions précitées ») qui définit les fonctions de l’animateur auxquelles prépare le Bafa : « Art. 2. − La formation au brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) a pour objectif de préparer l’animateur à exercer les fonctions suivantes conformément aux dispositions de l’article 2 du décret du 28 août 1987 susvisé : – assurer la sécurité physique et morale des mineurs ; – participer, au sein d’une équipe, à la mise en oeuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineurs ; – construire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ; – participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ; – encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ; – accompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets. » On retiendra donc 4 critères de validation du stage : 1. Les acquis du candidat durant la session de formation au regard des objectifs de chacune des sessions 2. L’assiduité 3. L’aptitude à s’intégrer dans la vie collective 4. Le travail en équipe
  • 20. Document à l’usage des formateurs – Ceméa Bretagne – février 2008 1. Les acquis du candidat durant la session au regard des objectifs de chacune des sessions Difficulté : Mesurer des acquis lors d’une session théorique, en vue d’exercer une fonction de terrain, implique pour les équipes d’extrapoler, d’anticiper sur le comportement et les aptitudes du stagiaire en situation avec les mineurs. Critère à utiliser avec la plus grande précaution puisqu’il n’est pas directement mesurable lors du stage. 2. L’assiduité On peut la définir comme suit : présence régulière, impliquée et soutenue à la totalité de la formation. Pour les retards, il nous faut distinguer retards ponctuels et retards répétés. Pour les absences, il nous faut distinguer les absences négociées des absences imposées à l’équipe. Il nous semble qu’une absence ne peut excéder 24 heures ; au delà il ne devient plus possible de valider le stage. L’assiduité implique participation active et écoute. 3. Aptitude à s’intégrer dans la vie collective Capacité à vivre avec les autres, respecter les autres, participer aux tâches collectives. Prendre en compte l’autre dans son individualité ; prendre en compte le groupe dans sa cohésion. Intégrer de manière harmonieuse (rythme, humeur) le groupe. Mettre en cohérence ses besoins, ses envies, son rythme de vie avec ceux du collectif. 4. Aptitude à travailler en équipe Dans le cadre d’un travail ou d’une tâche collective, c’est la capacité à : - écouter et proposer - argumenter et accepter/réfuter - aider et s’entraider
  • 21. Objectifs de la formation Bafa : Définis par les articles 2 et 3 de l’arrêté du 22 juin 2007 : « – assurer la sécurité physique et morale des mineurs ; – participer, au sein d’une équipe, à la mise en oeuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le projet éducatif dans le respect du cadre réglementaire des accueils collectifs de mineurs ; – construire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ; – participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ; – encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ; – accompagner les mineurs dans la réalisation de leurs projets. » Critères de validation du stage : Les critères de validation du stage sont fixés par l’article 12 de l’arrêté du 22 juin 2007 fixant les modalités d’organisation des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs : « Art. 12. − Le directeur de chacune des sessions théoriques mentionnées à l’article 3 émet une appréciation, après consultation de l’équipe pédagogique, sur les acquis du candidat durant la session de formation au regard des objectifs de chacune des sessions définis dans ce même article et au regard de son assiduité et de son aptitude à s’intégrer dans la vie collective et à travailler en équipe. Le directeur départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative du département où est organisée la session, au vu de l’avis motivé du directeur de la session de formation, peut valider la session ou inviter le candidat à participer à une nouvelle session. La validation de la session de formation générale confère au candidat la qualité d’animateur stagiaire. Seuls les candidats ayant obtenu cette qualité peuvent effectuer le stage pratique. » Les acquis du candidat durant la session de formation au regard des objectifs de chacune des sessions L’assiduité Présence régulière, impliquée et soutenue à la totalité de la formation. L’aptitude à s’intégrer dans la vie collective Vivre avec les autres, Respecter les autres, Participer aux tâches collectives, Mettre en cohérence ses besoins, ses envies, son rythme de vie avec ceux du collectif. L’aptitude à travailler en équipe Ecouter et proposer. Argumenter et accepter/réfuter. Aider et s’entraider.
  • 22. Ecriture d’appréciation Certificat de stage Bafa 1 Tout ce qui est écrit entre crochets et entre parenthèses est optionnel. L’appréciation est donc modulée selon les stagiaires en fonction des observations de l’équipe. Le stagiaire a participé (activement) au stage en tirant parti des contenus du stage et en prenant part aux échanges, à la vie collective, et au travail en équipe. [La réflexion (sur la place et le rôle de l'animateur), (le sens de l’activité), (la prise en compte des besoins des enfants) amorcée durant ce stage de formation générale, devra se poursuivre lors du stage pratique.] [A entamé une réflexion sur ses besoins en formation.] Il a entamé… ou il devra entamé pour progresser… ou il poursuivra Répond au critère de l’assiduité Marque la participation, l’initiative… ou pas Répond au critère de validation sur l’intégration à la vie collective. Répond au critère de l’aptitude à travailler en équipe. Phrase à moduler selon le stagiaire
  • 23. Ecriture d’appréciation Certificat de stage Bafa 3 Tout ce qui est écrit entre crochets et entre parenthèses est optionnel. L’appréciation est donc modulée selon les stagiaires en fonction des observations de l’équipe. Le stage lui a permis de compléter sa formation en participant (activement) à celle-ci, [(tant dans les échanges), (la vie collective), (le travail en équipe), (qu’à travers la menée d’un projet d’activité)]. (S’est impliqué(e) dans sa formation.) Le stagiaire est passé d’un schéma de « je fais ce que le formateur me demande » à un modèle de « je prends en main ma formation d’animateur ». Le stagiaire est conscient de tout ou partie de ses besoins en formation et cherche à répondre à ses besoins en formation. Marque la participation, l’initiative. Phrase qui répond au critère de l’assiduité. On rend compte ici de la participation du stagiaire à deux activités importantes du stage. Répond au critère de validation sur l’intégration à la vie collective. Répond au critère de l’aptitude à travailler en équipe.
  • 24. Vie collective et règles de vie Réunion de fonctionnement - Principe - Mise en œuvre - Fiche guide pour les stagiaires (bafa 3) Construire les règles de vie avec les stagiaires
  • 25. La réunion de fonctionnement La réunion de fonctionnement est : • Le lieu de parole institutionnalisé du stage. • Le lieu où la parole de chacun peut être entendue de tous. • Un lieu fixe dans l'espace et dans le temps. • Le lieu de confrontation des attentes des stagiaires et de celles des formateurs avec ce qui se vit réellement dans le stage, en relation avec ce qui se vivra dans le centre de vacances entre enfants et animateurs. • Le lieu de clarification de la demande de formation des stagiaires et de la demande d'adhésion aux conceptions et aux valeurs des formateurs-militants CEMEA. • Le lieu de régulation du stage, en rendant possible l'expression des conflits. • Le lieu de réflexion commune permettant la compréhension du "sens" de ce qui se vit en stage. Elle aborde donc : - la vie quotidienne (aspects matériels) - la vie collective (le fonctionnement, les relations, les conflits…) - les contenus du stage La réunion de fonctionnement peut prendre de nombreuses formes : • Instance plénière • Petits groupes / grand groupe • Expression orale, expression écrite
  • 26. La réunion de fonctionnement mise en œuvre Permettent de faire le point sur la vie du stage à un moment « t ». Car tout collectif nécessite pour un bon fonctionnement de donner à tous la possibilité de s'exprimer sur différents points : - l'organisation générale - le fonctionnement - les contenus de stage - la vie collective - le rythme,... Au cours de cet échange il y a certes des négociables et des non négociables. Les négociables et les non-négociables sont définis en fonction du degré de responsabilité de chacun, car on ne se situe au même niveau. - le responsable du stage (garant des contenus et du bon déroulement du stage dans sa globalité (personnel, législation,... ) - l'économe (garant en concertation avec le responsable des menus, des finances de l’alimentaires, du personnel le cas échéant ... - le cuisinier (garant de sa cuisine, ... ) - les formateurs (garant de la mise en oeuvre du projet de stage,...) En fonction de ces différentes choses, des améliorations peuvent être apportées pour le bien de tous et ce pour que le stage se passe dans les meilleures conditions possibles. Organisation avec les stagiaires en BAFA 3 : Les réunions de stage sont gérées et organisées par un groupe de stagiaires assisté d'un formateur. La réunion de fonctionnement en stage support à la formation et à la prise en compte des structures décisionnelles en C.V.L (organisation, rôle et place, technique de réunion, place de l'animateur) Objectif : permettre aux stagiaires d'appréhender concrètement la mise en place de réunion de vie de groupe. - gestion du groupe - gestion de la parole - analyse du groupe - la prise de décision : qui ? comment ? - organiser la parole Le groupe de préparation de la réunion travaille selon 3 axes : 1. Quel(s) dispositif(s) pour recenser les avis ?
  • 27. 2. Comment organiser et mener la réunion ? 3. Comment gérer la mémoire collective ? Chaque groupe analyse les difficultés rencontrées par le groupe précédent et « peut » s’il le souhaite apporter des améliorations. Résultats attendus dans le rôle d'animateur : Mettre en place avec ses enfants d'un conseil de groupe afin de donner aux enfants la possibilité de s'exprimer et d'agir sur le déroulement de leur séjour. Permettre également d'éviter les conflits qui pourraient naître. Bilan de la réunion de fonctionnement : Méthode utilisée : Philips 6x6 Questions auxquelles le groupe doit essayer d’apporter des réponses. Question 1 : Comment au sein d'une réunion, réussir à prendre des décisions ? Question 2 : Pour quelles raisons, ne me suis-je pas exprimé ? Qu'est ce qui a fait que j'ai pu parler? Question 3 : Comment faire pour organiser la parole ? Question 4 : Comment prendre en compte les silences, les non-adhésions, les oui-non ? Question 5 : Quels peuvent être les apports du travail effectué dans ce module pour vos futures animations ?
  • 28. La réunion de fonctionnement guide stagiaire Objet de la réunion de fonctionnement : • Faire le point à un moment donné sur les sujets suivants : − contenus de stage (retour sur les temps précédents ; attentes, perspectives) − La vie collective (respect de chacun, respect des règles de vie, accomplissement des tâches collectives, ambiance...) • Permettre et garantir la plus large expression • Éventuellement prendre des décisions ou faire des propositions dans le domaine de ce qui est négociable défini par l'équipe de formation. Durée : 30 minutes (maxi) Lieu : plénière du stage Quelques questions dont les réponses permettront d'organiser la RdF : 1) Quelle organisation du groupe stage ? − plénière ? − Petits groupes/grand groupe ? 2) Quelle organisation des lieux ? 3) Comment s'effectue la prise de parole ? − consignes/pas de consignes ? (signe de la main, bâton de parole...) − président(s) de séance ? − Secrétaire(s) de séance ? 4) De quoi parle-t-on ? − recensement avant la réunion ? Comment (boîte à idées, tableau, post-it...) ? − Recensement pendant la réunion ? Comment ? − Sujets proposés par le groupe d'organisation ? 5) Garde-t-on des traces des échanges ? Si oui, comment ?
  • 29. Document Formation – Ceméa Bretagne – octobre 2011 • fonctionnement : ponctualité, rdv en plénière le matin... • tâches collectives, • matériel mis à disposition • silence le soir dans les chambres • sorties (voitures et assurances ; mineurs), • téléphone portable • alcool, tabac, drogues illicites Construire les règles de vie avec les stagiaires Bafa 3 Schéma général d’élaboration des règles de vie : Qu’est-ce qui nécessite des règles ? Quelles situations ? Quelles règles ? Comment vérifier leur mise en œuvre ? leur application ? Comment réguler les transgressions ? Comment modifier les règles ? Au préalable, pour les formateurs : Repérer les situations à traiter Se mettre d’accord sur le « non négociable » Démarche de travail avec les stagiaires : - Présentation générale du travail par un formateur : enjeux et démarche (cf. projet de stage et règles minimales exposées, communes à tous les stages). - Travaux de groupes ou mise en place d’un groupe à tâche (Questions 1 et 2) ; formateur disponible mais ne participe pas au groupe. - Retour au collectif plénier, avec formateurs. - Prise de décisions : recherche de l’unanimité ; droit de véto des formateurs autour du « non négociable ». - Affichage des règles établies. - Aborder les questions 3, 4 et 5 en précisant le rôle de la Réunion de fonctionnement ; celle-ci pourra être préparée et menée par les stagiaires. A amener par le formateur : Distinguer loi et règle : rappeler que le cadre général est celui de la loi française et le cadre de formation celui fixé par Jeunesse et Sports Distinguer fonction, rôle et statut de chacun (stagiaire, formateur, directeur de stage) Un travail de réflexion au cours du stage pourra faire le parallèle entre ce fonctionnement de stage et celui qui peut être fait avec un groupe d’enfants dans un accueil collectif de mineurs.
  • 30. Les échanges Techniques d’échange - Brainstorming - Q-sort - Philipps 6 x 6 - Etude de cas - Jeux de rôle - L’aquarium Pense-bête du formateur pour les échanges
  • 31. BRAINSTORMING Brain storming (remue-méninges) ou assaut de cerveaux, assaut d’idées : technique d’animation de groupe formalisée par Alex Osborn en 1958 dans « L’imagination constructive » Principe : Le brainstorming est une « technique de créativité appliquée à la résolution de problème consistant à laisser vaquer l’imagination, sans opposer aucune attitude critique à l’expression des idées ou des associations d’idées, quelles qu’elles soient quand elles surviennent, à les enrichir et à les développer » (Guide du formateur/Jean-Marie De Ketele) Une séance de Brainstorming mobilise à la fois l’imagination des acteurs et l’interactivité propre du groupe. Elle peut être programmée ou s’imposer d’une manière informelle dans le déroulement d’une réunion de travail. Objectifs : • Dans un groupe de 8 à 12 personnes, sur un problème réel et parfaitement circonscrit, favoriser l’émergence d’un nombre important d’idées ou de solutions • Sérier, catégoriser, sélectionner les idées ou les solutions et retenir la ou les meilleures d’entre elles. Technique : Déroulement du brainstorming en 3 phases : 1° Phase préparatoire (1/4 d’heure) a) Présentation de la technique du brainstorming Quand un groupe participe pour la première fois à cet exercice de créativité, proposer un entraînement avec un sujet d’essai. b) Analyse et explication du problème à résoudre A partir, soit d’un exposé introductif, soit de données affichées ou projetées, d’un film… Présenté, énoncé de la manière la plus simple et la plus claire possible, le problème à traiter est écrit à la vue de tous. c) Installation du groupe - Les personnes sont disposées en hémicycle face à un tableau ou autour d’une table ronde avec des observateurs à l’extérieur du cercle - Réunir les conditions matérielles qui assurent le confort et une ambiance communielle. 2° Phase créatrice (1 heure au plus) C’est le temps de production des idées a) Dans un groupe permissif, les participants s’expriment et livrent leurs idées le plus librement possible en respectant néanmoins les consignes suivantes : - DIRE une seule idée à la fois
  • 32. - PRODUIRE un maximum d’idées dans un minimum de temps (la quantité fournira la qualité) - ECOUTER les idées des partenaires pour déclencher par association des idées nouvelles - S’INTERDIRE les critiques, les commentaires des idées ou des solutions. b) Les idées moissonnées sont : - ou enregistrées - ou notées par des observateurs (un observateur pour deux acteurs) - ou écrites immédiatement au tableau par un écrivain autre que l’animateur Dans ce cernier cas et lors d’interruptions des salves d’idées, elles peuvent faire l’objet de synthèses partielles et progressives qui ouvrent des chapitrages, des rubriques ou des « pistes » d’expression et de recherches. 3° Phase d’exploitation (durée variable : au moins ¾ d’heure) Suivant la nature du problème ou de l’objet recherché, la production est criblée, ordonnée, classée, catégorisée à des fins de décision ou sélection. Rôle de l’animateur : • Veille au respect des consignes tout en préservant l’harmonie du groupe • Ordonne les prises de parole (main levée pour une idée originale, claquement de doigt pour une idée associée qui est priorisée par rapport à la première) • Reformule les idées ou les propositions ambiguës, répète celles-ci pour l’écrivain ou les observateurs • Stimule, encourage les acteurs, relance les assauts d’idées même s’il ne participe pas à la production. En ce sens, il conserve une absolue neutralité • Interrompt les assauts et organise des synthèses partielles pour faciliter l’expression de nouvelles salves d’idées • Enfin coordonne, dirige le dépouillement, le traitement des idées produites André LE ROUX
  • 33. TECHNIQUE DU Q-SORT Abréviation de QUALITIES SORT ou tri d’énoncés qualitatifs ou échantillon de points de vue. Technique d’étude à dominante discriminative proposée en 1935 par W. STEPHENSON et appliquée, soit à l’animation de groupe, soit à l’évaluation Principe : « Fondamentalement, c’est une méthode qui permet à l’individu d’identifier pour lui-même, conformément à un cadre de référence, son attitude d’esprit par rapport à des thèmes, problèmes ou situations compliquées » (W. Stephenson –cité dans : Recueil d’instruments et de processus d’évaluation formative – Tome II – André De Peretti) La technique consiste à « faire apparaître, au sein d’un groupe, les tendances dominantes ainsi que les dispersions d’avis relatives à l’appréciation des caractéristiques d’une situation, d’une problématique, d’une fonction, d’un rôle, d’un concept, d’un thème » (Organiser des formations –André De Perreti) Il s’agit donc : - de proposer une série d’assertions (ou items numérotés) relatives à un thème précis - et de demander aux personnes de classer ces propositions suivant une variable d’intensité de leur choix. Les Items sont à distribuer sur une grille de réponses établie suivant un certain nombre de classes (ou piles) affectées d’une intensité de choix allant du plus fort intérêt au plus fort rejet. Exemple : pour un Q. Sort en 20 propositions, distribution en 5 classes. A l’intérieur de chaque classe, normalement, il ne convient pas de procéder au classement des propositions. Objectifs : • Présenter ou faire découvrir les différents aspects d’un concept, d’une situation ou d’une question • Permettre à chacun de se préciser ses conceptions ou sa position par rapport au sujet analysé • Dégager les représentations ou les tendances d’un groupe sollicité nominalement sur une problématique ou un thème d’étude • Permettre à chaque participant d’évaluer ses propres déterminations en les rapportant ou en les comparant à la distribution des choix d’un groupe • Révéler ou faire apparaître l’évolution des conceptions d’une personne ou d’un groupe, notamment en fonction du temps et des circonstances • Favoriser un travail d’étude et de réflexion susceptible de modifier, d’infléchir ou de faire progresser les idées et les pratiques des personnes
  • 34. Technique : La passation du Q. Sort s’effectue en général suivant une procédure en quatre phases. L’importance accordée à chacune de celles-ci varie en fonction du nombre de propositions à traiter (certaines épreuves comportent jusqu’à 72 items et plus) Les dispositions de cette fiche concernent plus particulièrement les Q. Sort comportant un maximum de 20 à 25 items. 1° Phase préparatoire d) Présentation de la technique du Q. Sort e) Distribuer à chaque participant : - La liste des propositions sous forme d’étiquettes à découper - Une feuille de réponses avec deux grilles f) Consignes de passation : - Compléter le bandeau d’identification des deux grilles de réponses (Rubrique : classement des items relativement à…) - Consigne : sur le thème de… voici une série de propositions numérotées de 1 à X. Ordonner ces X propositions en les distribuant dans les classes affectées d’une intensité de choix, sans opérer un classement à l’intérieur de chaque classe. Variante : - A l’intérieur de chaque classe, ranger les items suivant un ordre préférentiel (surtout quand le Q. Sort comporte peu d’items) - Retenir simplement les deux ou trois propositions à privilégier et/ou les deux trois propositions à rejeter. 2° Passation du Q. Sort c) Individuellement, classer les propositions suivant les consignes d) Compléter les deux grilles de réponses e) Collecter toutes les grilles anonymées pour le dépouillement f) Durée de la passation : entre 15 et 30 minutes - Un temps court implique des réponses plus réactionnelles et affectives - Un temps plus long favorise des réponses plus réfléchies et rationnelles 3° Phase de dépouillement C’est une phase qui nécessite une parfaite maîtrise de l’opération afin d’éviter la longueur et le fastidieux du dépouillement. a) Principe Chaque classe étant cotée (+2, +1… voir les grilles réponses) comptabiliser pour chaque item les points obtenus sur l’ensemble des grilles-réponses des participants. b) Dépouillement Les grilles anonymées sont redistribuées aux participants afin de recueillir les réponses qui sont inscrites au fur et à mesure sur un tableau de dépouillement (voir le document ci- joint). Cette consultation générale peut s’effectuer selon deux méthodes : • Relever pour chaque proposition le nombre de choix dans chaque classe
  • 35. Exemple : proposition n°7 pour un groupe de 15 personnes 3 choix à +2 soit 2×3=6 points 6 choix à +1 soit 1×6=6 points Balance positive : 12 points 5 choix à -1 soit -1×5=-5 points 1 choix à -2 soit -2×1=-2 points Balance négative : -7 points La somme algébrique de ces 2 résultats donne le score de l’item. • Déterminer le score de chaque item par comptage immédiat Un premier participant « compteur » recueille et totalise au cours d’un tour d’assemblée les points attribués à la première proposition. Le résultat de cette somme algébrique progressive constitue le score du premier item. Un deuxième participant « compteur », à son tour, effectue la même opération sur la deuxième proposition. Un troisième participant compteur… et ainsi de suite jusqu’au dernier item. Cette seconde méthode s’avère beaucoup plus rapide. Elle ne permet pas, par contre, de présenter les scores des items dans le détail de leurs balances positives ou négatives. Dans les deux cas, il convient enfin d’établir le rangement des propositions pour les distribuer dans les classes de la grille de groupe (affichage collectif ou transparent au rétroprojecteur). 4° Analyse et exploitation des résultats A l’issue du dépouillement, l’interprétation des résultats consiste à : - Individuellement, comparer sa propre grille à la grille collective du groupe - Collectivement, étudier la grille-réponses du groupe. Ce double traitement se réalise dans une même démarche qui comporte deux temps : - Réaction directe et intuitive du groupe sur la distribution des propositions (rejet/adhésion, divergence/convergence…) - Analyse critique de la grille du groupe à l’aide d’éléments simples de statistiques (calcul des moyennes et des écarts notamment). Le déroulement de cette quatrième phase revêt surtout deux formes de travail : - L’entretien, les débats, la discussion en groupe plénier - L’emploi d’instruments d’analyse complémentaire, souvent à destination individuelle, qui provoquent ou facilitent la forme précédente (Grilles d’analyse, histogramme) Bibliographie : Recueil d’instrument et de processus d’évaluation formative – Tome II – sous la direction de André De Peretti INRP – 1980 L’ouvrage, qui traite aussi de l’évaluation par l’appréciation et de l’évaluation projective, consacre une part très importante au Q. Sort. Outre une présentation de la technique (Seltner), le livre propose un nombre considérable de Q. Sort sur des thèmes très diversifiés. André LE ROUX
  • 36. PHILLIPS 6 x 6 Méthode de discussion créée en 1948 par l’Américain Donald PHILIPS. Principe : • fractionner un groupe en petits comités hétérogènes pour discuter sur un sujet donné. • Chaque comité comprend 6 personnes (éviter de regrouper des participants se connaissant déjà). • Chaque comité dispose de 6 minutes pour permettre à ses membres de s’exprimer. D’où la formulation 6x6. Il existe plusieurs variantes du PHILIPS 6x6 Objectifs : • Provoquer l’expression et la communication dans un groupe important (30 personnes ou plus). • Favoriser la rencontre de représentations individuelles pour faciliter la créativité du groupe. • Permettre d’analyser une situation, de résoudre un problème, de préparer une décision, de lister ou de dresser un inventaire. • Aborder plusieurs sujets dans un temps limité. Techniques : 1. Diviser le grand groupe en sous-groupes de 6 personnes. Veiller à l’hétérogénéité des comités. 2. Prévoir 2 minutes pour que les participants dans chaque comité : - se préparent - élisent un président-chronométreur et un secrétaire-rapporteur Rôle du président-chronométreur : assurer la participation de tous les membres du comité en distribuant notamment le temps de parole. Rôle du un secrétaire-rapporteur : prendre des notes, élaborer le rapport à l’aide du comité et le présenter au grand groupe en séance plénière. 3. Présenter le sujet à débattre : celui-ci doit être nettement précisé et énoncé de la manière la plus claire possible. Il est intéressant que le sujet soit aussi affiché pendant le temps des débats (dans les comités et en plénier) 4. Echanges et discussions pendant 5 minutes dans les comités. Chaque participant émet son avis, donne son opinion, apporte sa contribution en respectant la discipline d’expression et le temps nécessairement limité qui lui est imparti. En ce sens, le président-chronométreur ordonne rigoureusement les prises de parole, veille à ce que chacun puisse s’exprimer et assure les bonnes conditions d’écoute de tous les intervenants. La dernière minute est consacrée à ordonner les résultats de la discussion, à classer les idées, à retenir des solutions. 5. Chaque secrétaire dispose de 2 minutes pour rédiger le rapport de son comité. Il peut être aider par les autres membres de son sous-groupe.
  • 37. 6. Les secrétaires présentent au grand groupe les rapports de leurs comités respectifs. 7. A partir des éléments apportés par les rapports, le grand groupe poursuit la discussion en assemblée plénière. Le débat doit cependant être de courte durée (moins de 10 minutes). Pour ne pas porter préjudice au dynamisme de la méthode. 8. Le Philipps 6 x 6 continue avec les mêmes comités : - soit sur le même thème de discussion - soit sur un sujet dérivé du thème précédent - soit sur un questionnement totalement différent Le nouveau sujet reste à présenter de la manière la plus claire et la plus précise possible. La procédure peut être reprise plusieurs fois de suite. En général, 3 à 4 « réinjections » sont possibles. CEMEA André Le Roux 1992
  • 38. Technique de l’étude de cas 1- PRINCIPE Proposer à un groupe une situation souvent à problème. Analyser cette situation et proposer des solutions. De la documentation (vidéo, articles, …) peut être utilisée comme support pour lancer le sujet. 2- OBJECTIFS Permettre d’analyser une situation, de résoudre un problème. Provoquer l’expression 3- TECHNIQUE Plusieurs possibilités : 1ère possibilité : Diviser le grand groupe en sous groupes (de 3 à 8 personnes). Donner à chaque sous-groupe la même situation. Chaque sous-groupe l’analyse et propose des solutions. Puis socialisation de ce qui a été dit dans les sous-groupes en grand groupe. A partir des analyses et des propositions de solutions le grand groupe poursuit la discussion. Une fois le débat terminé une nouvelle situation est donnée aux différents sous- groupes et la procédure reprend. 2ème possibilité : Diviser le grand groupe en sous-groupes (de 3 à 8 personnes). Donner à chaque sous-groupe des situations différentes. Chaque sous-groupe l’analyse et propose des solutions. Puis, tour à tour, chacun des sous-groupes retransmet le produit de sa réflexion au grand groupe. A partir des analyses et des propositions de solutions le grand groupe poursuit la discussion.
  • 39. LE JEU DE RÔLE PrincipePrincipePrincipePrincipe :::: • Mise en situation d’une situation problème • Des participants jouent un rôle précis afin de mettre en évidence le ou les problème(s). ObjectifsObjectifsObjectifsObjectifs :::: • Permettre d’analyser une situation, de résoudre un problème • Provoquer l’expression et la communication dans un groupe important (30 personnes ou plus). TechniquesTechniquesTechniquesTechniques :::: a- Une partie du groupe représente les « joueurs ». Le rôle de chaque « joueur » est défini par le meneur. Il faut laisser un peu de temps aux « joueurs » pour qu’ils préparent leur argumentation ou la façon de « jouer ». b- Le reste du groupe observe. c- A la fin de la mise en situation les participants peuvent intervenir sur ce qu’ils viennent de vivre puis les observateurs rendent comptent de leurs observations. Le grand groupe poursuit la discussion. Remarques et précautions : il ne s’agit pas de théâtre. Il n’y a pas de performance d’acteurs de demandée. 1/ Nous pouvons être amené à jouer un rôle qui n'est pas le nôtre (attitude, comportements, caractères etc.) 2/ Au cours du jeu de rôle nous n'avons pas a dire, exprimer quel type de rôle nous jouons 3/ Nous ne devons pas caricaturer les rôles (l'arbitre peut demander un point d'ordre) 4/ Tout personnage peut demander une pause dans le jeu 5/ Toute personne jouant un personnage (s'il se sent en difficulté) peut demander à sortir du jeu.
  • 40. L’AQUARIUM Principe : 1° Disposition : On fait deux cercles, ici de huit personnes, l’un dans l’autre. 2° Déroulement : - Premier temps : On lance une problématique, seules les personnes assises dans le cercle intérieur débattent. Leur binômes assis derrière eux se taisent et prennent des notes de tout ce qu’ils entendent. - Deuxième temps : Les personnes assises dans le cercle intérieur se retournent vers leur binôme et ils échangent sur ce qui a été dit. - Troisième temps : Tout le monde forme un cercle, on échange. Le formateur anime le débat et fait une synthèse.
  • 41. 1 le Pense-bête du formateur pour les échanges en formation générale BAFA Depuis bien longtemps circulent dans l’association des « trames d’échanges » afin de permettre au formateur de se préparer à conduire un échange sur une série de sujets abordés en formation générale. Ces documents n’avaient pas été remis à jour depuis plusieurs années (Gilbert Menier 1980, Jacques Nicolas 1993) et circulaient sous diverses éditions annotées au fil du temps. Les directeurs de stages, lors de leurs assemblées, ont décidé d’actualiser ces documents tout en conservant l’esprit initial de ces documents. En effet, vous ne trouverez pas ici de fiche ou de recette pour conduire tel ou tel échange, mais un ensemble d’éléments organisés qui nous semblent intéressants d’avoir à l’esprit quand on aborde tel ou tel sujet. La construction de l’échange, le choix des techniques appartiennent aux équipes de stage ; ces fiches thématiques n’ont pas pour vocation à standardiser ou figer les échanges. Toutefois, ces fiches, même sous la forme de liste, sont inspirées par les idéaux qui nous animent et sont donc aussi un rappel de certains de nos positionnements communs. • Les enfants, leurs besoins fondamentaux • Responsabilité, sécurité et réglementation • La vie quotidienne • Les règles de vie : Autorité/Sanction/Punitions • Le lien aux parents • L’accueil de loisirs • Le séjour de vacances Mise à jour : avril 2012
  • 42. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 LES ENFANTS, LEURS BESOINS FONDAMENTAUX L’enfant est une personne unique en interaction avec son milieu naturel et humain Besoins fondamentaux des enfants : Besoins physiologiques et physiques : - Nourriture - Repos - Mouvement - La qualité de l'environnement - Propreté - hygiène Besoin de sécurité, d'ordre, de repères Besoin d'affection Besoin d'activité, de création Besoin d'autonomie, de liberté, de s'affirmer Besoin social : vivre avec les autres Besoin de fiction, de merveilleux, d’imaginaire Besoin intellectuel : comprendre, acquérir des connaissances Les besoins sont à la fois universels et spécifiques. Universels car identiques pour tous les êtres humains ; spécifiques pour chacun de nous, car chacun est unique. Les besoins évoluent selon l’âge, les grandes étapes du développement, les évènements de la vie. Si la nature du besoin reste constante, ses manifestations et les moyens d'y répondre diffèrent profondément avec l'âge de l'enfant, la société et la culture dans laquelle il s’inscrit. Distinguer le besoin de la demande et du désir La demande est formulée et s’adresse à autrui, elle appelle une réponse. Le désir est lié à la pulsion, qui pousse la personne à agir dans le sens de la satisfaction de ses besoins. Nécessité pour l'animateur de connaître le plus complètement et le plus rapidement possible chaque enfant, pour mieux saisir les différentes manifestations des besoins définis précédemment. - Nom, prénom : mettre un nom sur un visage - Origine, milieu, famille - Santé - Personnalité – caractère - Intérêt Moyens à la disposition de l’animateur : - La relation avec l’enfant - L’observation (prudence nécessaire dans l’interprétation des faits observés, attention aux jugements hâtifs, étiquettes…) - Les informations communiquées par le directeur ou l’assistant sanitaire, issues du « dossier » de l’enfant ou des parents. Les objectifs de l’accueil collectif de mineurs Par définition, un lieu où l’on peut prendre particulièrement en compte ces besoins. Conception du rôle de l’équipe d’encadrement Souligner le rôle éducatif de l’animateur
  • 43. E N F A N T BESOINS DE DECOUVERTE ET D'EXPERIMENTATION palper, toucher tâtonner réfléchir faire défaire BESOINS PHYSIOLOGIQUES manger, boire dormir se soigner hygiène BESOINS PHYSIQUES courir sauter bouger … BESOINS DE SECURITE ET D'ORDRE se repérer dans l'espace se repérer dans les personnes se repérer dans le temps établir des règles connaître les règles endroit personnel avec des coins structurés BESOINS INTELLECTUELS demander, questionner Comprendre apprendre BESOINS DE RECONNAISSANCE parler être écouté donner son avis participer au fonctionnement avoir des responsabilités BESOINS SOCIAUX avoir sa place dans le groupe choisir ses copains être seul BESOINS D' AFFECTION aimer, être aimé être aidé être respecté être seul ( parents absents, animateur référent ) BESOINS DE FICTION, DE MERVEILLEUX rêver entendre des contes, des histoires… créer…
  • 44. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 RESPONSABILITE – SECURITE REGLEMENTATION Etre animateur, c’est prendre un engagement par rapport à : - l’Organisateur - le Directeur - l’Equipe - les Enfants - les Parents, les tuteurs La loi et la réglementation fixe le cadre légal dans lequel se déroule les ACM et les activités La sécurité n’est pas toute entière inscrite dans la réglementation qui ne couvre pas toutes les situations. Bien distinguer ce qui relève : - de la législation - du règlement intérieur - du bon sens c’est dans ce cadre que l’animateur agit et qu’il est amener à prendre des décisions : Quelles décisions l’animateur peut-il prendre ? Le directeur Représente l’organisateur et est garant de la mise en œuvre du Projet éducatif A partir du projet éducatif il élabore un projet de direction et conduit l’élaboration du projet pédagogique. Il est responsable du déroulement du séjour L’animateur Il engage sa responsabilité civile pénale contractuelle son avenir de citoyen et de travailleur Il est responsable des enfants (activités, vie quotidienne, moralité…) La sécurité physique et affective L’enfant est en sécurité si : - bonne organisation (matérielle, des espaces, du groupe) - démarche réfléchie - règles - bon sens Cela suppose : - équilibre physique et psychique des animateurs (animateur = repère) - un climat de confiance - des relations affectives - que les animateurs assument leurs fonctions (animateur ≠ copain) La sécurité dans la conduite des activités Connaître les locaux et dépendances - tour de maison (où je suis, ce que je peux faire, ce que je ne peux pas faire) - exercice incendie - affichages
  • 45. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 Moments informels, activités libres Très préparés : règles, aménagements, place et rôle des animateurs Activité dirigées Jeux (terrains, limites des terrains, signal et lieu de ralliement, arbitrage, place et rôle des anims, état physique des enfants) Ateliers (état du matériel, surface de travail/surface de rangement, nombre d’enfants, règles) Promenades-sorties Itinéraires – horaires… Trousse de premiers secours N° de téléphone Où noter les sorties Réglementation des déplacements (de jour, de nuit) Cas particuliers : Voyages aller et retour ; jour d’arrivée et du départ La montagne, le bord de mer, la campagne. Toujours penser au soleil, aux animaux, aux objets traînants et aux marées en bord de mer) Conduite en cas d’accident, de piqûres d’insectes ou de serpents Tout soin doit être signalé à l’AS et noté sur le cahier d’infirmerie Bicyclette - vtt : réglementation - code de la route - conseil JS / Nb d’enfants, Nb d’anims, port du casque - entraînement aux déplacements en petits groupes La baignade Piscines municipales Piscines privées Baignades surveillées et non surveillées par des autorités Organisation du bain (avant, pendant, après, les activités, les vêtements, les lunettes…) Réglementation : < 6 ans, 6-12 ans, >12 ans, >14 ans Bien insister sur le fait qu’un bain ne s’improvise pas ! Documents Fournis par l’organisateur : - Projet éducatif - Contrat de travail - Bulletin de salaire Demandés aux animateurs : - Diplômes (Bafa…) - Certificat médical - N° de sécurité sociale ou fiche individuelle d’état civil - Assurance Responsabilité civile - Pour les mineurs, autorisation des tuteurs
  • 46. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 LA VIE QUOTIDIENNE Tous les points évoqués ci-dessous sont particulièrement adaptés aux séjours de vacances et sont à moduler en fonction des divers types d’accueils. I/ HYGIENE GLOBALE A- Hygiène corporelle : Faire référence aux besoins fondamentaux des enfants a) Au quotidien : Hygiène bucco-dentaire (brossage des dents bi quotidien au moins) Hygiène des mains (lavage le plus fréquemment possible au cours de la journée) Débarbouillage matinal et après chaque repas (suivant les âges) Les douches quotidiennes impliquant systématiquement : - déshabillage - douche proprement dite - séchage - habillage - rangement des affaires de toilette - séchage des serviettes et gants de toilette utilisés b) Hebdomadaire : Nettoyage des oreilles Couper les ongles c) Cas particuliers activités liées au milieu (bain de mer…), douches supplémentaires ? horaire adaptée ? énurétiques porteurs de parasites tels que les poux blessés : bobos, corset… B- Hygiène du linge : L’animateur doit être vigilant à prendre en compte l’intimité de chaque jeune, dans le cadre d’une gestion collective. a) Trousseau du jeune : - Inventaire des affaires personnelles - Vérifications de celles-ci - Marquage - Rangement b) Gestion du linge : (propre/sale) - Au quotidien (ramassage, lavage, distribution : retour du propre) - Rangement - Les chaussures - Les vêtements de pluie - Les maillots de bain C- Hygiène « intestinale », passage aux toilettes : - Prendre le temps ; laisser le temps, la possibilité permanente d’aller aux toilettes
  • 47. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 - nécessité d’une attention particulière de l’animateur surtout en ce qui concerne les petits - se renseigner auprès des enfants, surveillance des constipations opiniâtres et diarrhées - importance des conditions matérielles - nombre de WC, fermeture des portes, papier hygiénique, propreté des WC - cas particulier du camping (wc ? feuillées ?) II/ LES REPAS : A- les éléments qui influent sur l’atmosphère du repas : a) l’entrée dans la salle à manger b) l’aménagement de la salle à manger c) La durée des repas d) La sortie de table B- Place et rôle de l’animateur, des enfants - rôle de l’animateur (sur le plan santé et sur le plan de l’éducation) - participation des enfants (mise de couvert, servir, débarrasser…) C- Pratiques, habitudes et valeurs culturelles autour du repas (prescription religieuse, casquette à table…) D- Cas particuliers - attitudes de l’animateur : - les enfants difficiles - ceux qui manquent d’appétit - les régimes, les allergies - ceux qui prennent des médicaments - les enfants qui mangent trop - les enfants qui boivent trop (mauvaise digestion) III/ LE REPOS DES ENFANTS : - un besoin essentiel (faire référence aux besoins fondamentaux) qui varie selon l’âge et les personnes - il est conditionné par un bon équilibre des activités, le rythme sur la journée et sur la durée du séjour. - il dépend du repos et de la détente de l’animateur, de son équilibre (rythme de vie des anim en colo) - il comprend les moments de détente au cours de la journée, la sieste et le repos nocturne - la connaissance des mécanismes du sommeil permet de créer les conditions propices au repos (lever individualisé) IV/ SANTE : a) Rôle de veille et d’alerte de l’animateur Importance de l’observation, du dialogue ; alerter ; signaler (maltraitance par ex.) b) Le suivi sanitaire : Fiches sanitaires Traitements médicaux c) Soins (plaies, coups) Trousse de secours d) Situations d’urgences : Accidents, maladies, intoxications e) Rôle de l’Assistant Sanitaire
  • 48. ENDORMISSEMENT Le corps se repose. L'organisme fabrique les anticorps de l'hormone de croissance. Onsereveilleouonprendunnouveautrain. Le train du sommeil On se couche. On est bien. On prend son nounours. On est comme sur un nuage. On entend les bruits de la maison mais on n'a pas envie d'y répondre. On comprend les conversations. On entend encore mais on ne comprend plus. Le rythme cardiaque est lent. De légers mouvements oculaires existent. Le sommeil est fragile, l'éveil est possible. On n'entend on dort très plus rien. profondément. On est coupé On a un sommeil du reste du monde de plomb Le corps est immobile et le visage est détendu. La respiration est lente et régulière. Les mouvements cardiaques sont ralentis. Ces stades sont réparateurs sur le plan physique. Leur absence entraîne des troubles de la croissance chez l'enfant. C'est le sommeil des rêves. Le cerveau recharge ses batteries et enregistre ce qu'il a appris dans la journée. on est profondément endormi, le tonus musculaire est inexistant. Les yeux sont animés de mouvements rapides. L'absence de ce stade entraîne des troubles graves. A partir des travaux de PROSOM. SOMMEIL LENT TRES LEGER SOMMEIL LENT LEGER SOMMEIL LENT PROFOND SOMMEIL LENT TRES PROFOND SOMMEIL PARADOXAL De 1 h 30 min à 2 heures
  • 49. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 Les règles de vie Autorité / Sanctions / Punitions LES REGLES DE VIE Ces règles doivent prendre en compte le cadre et législatif ainsi que la déclaration universelle des droits de l’enfant. A quoi ça sert ? Elles sont nécessaires à la vie en collectivité Elles prennent en compte les besoins des enfants Elles assurent la sécurité physique et affective de tous Comment les construire ? Qui les établit ? Quand les établit-on ? Que contiennent-elles ? Sont-elles (toutes) négociables ? Peut-on les rediscuter ? Et le projet pédagogique dans tout ça ? Quelle(s) forme(s) leur donner ? AUTORITE ET LEGITIMITE Qu’est ce que c’est ? Connaissance Reconnaissance et Sens Légitime ? (comment le devenir, le rester, ne plus l’être…) Attitude de l’adulte Justice Respecter soi-même les règles La cohérence de l’équipe L’écoute, la disponibilité, l’attention La réponse apportée au dépassement des règles : prendre du recul avant de décider de la sanction, ne pas agir de manière impulsive La confiance réciproque Rigueur Les déviances QUAND UN ENFANT SORT DU CADRE DES REGLES DE VIE SANCTION / PUNITION Pourquoi l’enfant sort du cadre : expression des règles ou règles non adaptées ? Provocation ? Etourderie ? … A quoi ça sert ? dans quel but éducatif ? o Réparation o Assumer son acte o Compréhension de l’acte et de ses conséquences / notion de fautes Qui sanctionne ? Est-ce que l’on évoque les sanctions en même temps que les règles ? Ce qu’il faut éviter, ce qui est interdit ? o Sanction collective ? o Punition : inutilité au point de vue éducatif Espace sécurisé laissant place à l’autonomie et à la liberté Cadre posé par les règles de vie
  • 50. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 LES PARENTS Donner une image positive et constructive de la relation avec les parents. I/ ACCUEILLIR LES PARENTS Visite du centre Rassurer, accompagner la séparation Ce qu'on leur dit/ce qu'ils nous disent : - Qu'a-t-on besoin de savoir ? doit-on tout savoir ? Santé, problèmes familiaux, problèmes personnels, problèmes rencontrés par l'enfant dans d'autres structures (écoles...) En accueil de loisirs : - Echange avec un animateur qui connaît l'enfant (pas seulement les démarches administratives d'inscription), permettre aux parents d'accompagner l'enfant dans son lieu de vie. - La séparation, tous les matins : accompagner des parents, des enfants à se séparer, chaque matin mais aussi au fil des jours. - Rendre compte de la journée : quels affichages? quelles paroles? - Quels horaires pour l’accueil le matin, le soir, le midi, tout le temps? - Des temps de rencontres autres que les journées d’accueil, pour prendre le temps En séjour de vacances : • Le départ : Ecouter/rassurer pour qu'ils ne transmettent pas leur inquiétude à leur enfant, donner une image sérieuse de la colo, dernières « recommandations » des parents... N'est-il pas normal que des parents qui confient leur enfant à des personnes qu'ils ne connaissent pas (ou peu) soient angoissés ? • Le retour : Rangement de la valise, échange avec les parents (valoriser l'enfant, ses apprentissages...), les parents retrouvent un enfant différent/grandi/qu'ils ne connaissent plus entièrement ! Retour à la maison parfois difficile (chez les ado en particulier). • Visite des parents : Visites organisées, visites impromptues, visites imposées, visites interdites, visites proposées par l'équipe. Quel intérêt ? Quelle organisation ? Qui est responsable pendant le temps de la visite ? Faire une décharge de responsabilité ? Et si le parent de la visite n'est pas le tuteur légal ? II/ ASSOCIER LES PARENTS Prise en compte des parents dans le projet pédagogique (P.P.) Information avant le séjour, réunion. Transmettre et expliquer le P.P. : Insister sur les objectifs qu'il semble important que les parents comprennent. Concernant la liberté laissée aux enfants pour le choix des activités par exemple. L'intérêt pédagogique de ce que l'enfant vie pendant son séjour... Bien plus qu'un moyen de garde ou un magasin d'activités ! Association des parents à la vie du centre. Quelle participation ?
  • 51. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 Des parents accompagnateurs, des parents animateurs/intervenants, des échanges de savoirs...? Qui a autorité sur qui dans ces moments? Associer, jusqu'où ? • Cas de parents qui tentent de régler un conflit dans lequel leur enfant est concerné sans en parler à l'équipe d'animation. • Cas de parents qui ne sont pas d'accord avec le règlement du centre ou avec le P.P. • Cas de parents qui souhaitent décider de la vie du centre (élus...) • Problème de la double sanction : si un problème survient avec un enfant, le centre a son propre système de sanctions. L'équipe gère le problème et ne se décharge pas vers les parents pour le faire. Faut-il informer les parents du problème et de la réparation ? Si oui, il faut prendre garde à la possibilité d’une 2e sanction par les parents. III/ MOYENS DE COMMUNICATION PENDANT LE SEJOUR DE VACANCES : Communication enfant-parents par téléphone : Quand téléphoner ? Quelle fréquence ? Quelle gestion des téléphones portables ? Qui appelle (parents ou enfant) ? Ce que l'enfant dit à ses parents n'est pas toujours représentatif de ce qu'il vit (Animateurs disponibles pour parler aux parents si besoin). Gérer l'émotion que peut entraîner une conversation téléphonique chez les plus jeunes. Communication téléphonique direction-parents (pb de santé, informer ou demander des informations...) ou animateurs-parents (rassurer). Communication enfant-parents par courrier : A quels moments ? Quelle fréquence ? Enfant qui ne sait pas lire, écrire. Enfant qui ne veut pas écrire. Enfant qui écrit et ne reçoit pas de réponse. Remise du courrier. Enfant qui reçoit des colis (de bonbons!)... Communication enfants et équipe d'animation – parents par Internet (blog, mails) ou par boîte vocale : Quelle organisation ? Info qui rassurent les parents. Commentaires lisibles par tous contrairement à une conversation téléphonique (plus personnelle). IV/ PARTENAIRES DANS L’EDUCATION DES ENFANTS : Les ACM participent à l'éducation de l'enfant. La famille, l'école, les temps libres : Lieux d'éducation complémentaires les uns des autres. Accompagnement des parents : Ecouter avec attention et bienveillance, sans juger. Échanger, soutenir, valoriser sans intrusion, sans être donneur de leçon. Attention aux fantasmes des compétences, celles que les parents nous attribuent, celle que nous attribuons aux parents. Comment prendre en compte les choix éducatifs des parents ? jusqu’où ? (Les parents restent les premiers éducateurs de leurs enfants, c’est à dire qu’on respecte les personnes mais on n’est pas obliger d’adhérer à toutes leurs idées) • Choix religieux : est-ce que ce sont aussi les choix de l'enfant ? S'il ne veut pas les appliquer ? Les prend-on en compte (tous ou en partie) ? Comment ? • Choix éthiques, savoir être... • Cadrage : l'enfant est capable de s'adapter à différents fonctionnements, différentes règles (à la maison, au centre, à l'école...) + Parents alcooliques, maltraitance... Aborder dans l'échange sur la sécurité.
  • 52. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 L’ACCUEIL DE LOISIRS . I/ DIFFERENTS ACCUEILS a) Différentes formes : Le centre occupe l’école ; partage des locaux Le centre en site propre Le centre aéré Le centre intégré dans un équipement plus vaste (Maison de quartier, Claé…) ou en lien avec d’autres structures (crèche, espace jeunes…) b) Différents organisateurs : Les associations Les mairies Les comités d’entreprises II/ LES PARTICULARITES a) L’accueil quotidien : - Les enfants, les parents - La séparation - Les aménagements b) La continuité éducative - Ceux qui viennent tous les jours / ceux qui viennent une fois de temps en temps - Accueil à l’heure, à la demi-journée, à la journée, à la semaine - Groupes ? Animateur référent ou pas ? Quelle vie collective ? - Un mode de garde ? Choix contraint de venir ou choix positif ? - Lieu de vie ou garderie ? III/ LA VIE QUOTIDIENNE a) Différences d’âge et rythme de vie : - prise en compte de l’individu, de la vie du groupe - prise en compte dans la durée (le temps qu’il faut pour…) b) Le repas, le goûter, (la collation ?) c) Le temps calme d) L’hygiène IV/ L’ACTIVITE a) les aménagements b) le programme c) d’un jour à l’autre, les activités commencées, à finir, à ramener chez soi ou pas d) les projets des enfants e) le milieu proche, connu et moins connu Voir aussi : - Hygiène, santé - Vie quotidienne (repos, repas…) - Parents
  • 53. Trames d’échanges – Ceméa Bretagne, 2012 LE SEJOUR DE VACANCES I/ DIFFERENTS SEJOURS, DIFFERENTS ORGANISATEURS a) Différentes formes : En dur / sous toile Des publics différents : les maternelles, les enfants, les ados, les jeunes… Les séjours adaptés Le séjour itinérant Le séjour à l’étranger Les séjours à thèmes, les séjours sportifs b) Différents organisateurs : Les associations Les mairies Les comités d’entreprises Des entreprises de vacances II/ LES PARTICULARITES a) Les vacances : - Conception : qu’est-ce que c’est pour moi ? - Un temps éducatif ? b) La séparation - contact avant le séjour - moyens de communication - la relation aux parents c) Le temps - La durée - Le voyage, le convoyage - L’arrivée, le premier jour - Le départ III/ LE FONCTIONNEMENT a) La vie collective : - animateur référent - structuration en groupes - des temps collectifs de régulation et d’organisation - différents adultes sur le centre (cuisine, entretien , animateurs, intervenants…) b) La vie quotidienne (particularités) - organisation de la journée (journée type) - le linge (marquer, ranger, se changer, laver…) - argent de poche - objets précieux (console, appareil photo…) - c) L’activité : organisation, lien avec le milieu - programme ou pas ? - aménagements ? - jeux libres ? Voir aussi : - Hygiène, santé - Vie quotidienne (repos, repas…) - Parents
  • 54. La sécurité et la réglementation Le livret de réglementation Bafa Un livret de réglementation est distribué aux stagiaires en Bafa 1. Une démarche possible en Bafa 1 Questionnaire Sécurité
  • 55. Document Formation – Ceméa Bretagne – avril 2011 Une démarche possible en BAFA 1 Objectifs : − avoir des connaissances minimales en matière de réglementation : responsabilité civile et responsabilité pénale, taux d'encadrement, baignade, déplacements à pied, à vélo et en car. − distinguer sécurité et réglementation − intégrer le souci de sécurité et la notion de prise de risque dans ces démarches d'animateur Déroulement : 1. Lancer une recherche autour des thèmes suivants : − la baignade surveillée par des autorités publiques (piscine municipale et plage surveillée) − la baignade non surveillée par des autorités (à la mer et en piscine privée) − le déplacement à pied − le déplacement à vélo − le déplacement en car − le séjour de vacances : définition juridique ; taux d'encadrement − l'accueil de loisirs : définition juridique ; taux d'encadrement Des groupes sont constitués : des documents sont disponibles en salle de doc (livret réglementation, n° spécial directeurs de la JPA, extraits du code de la route, textes du classeur Bafa sur les accueils collectifs de mineurs) ; chaque groupe doit présenter l’essentiel de la réglementation sous la forme d’un exposé, d’une affiche, d’une saynète. 2. Socialisation des recherches (le surlendemain), corrections et compléments éventuels − Accueil collectif de mineurs et taux d'encadrement − L'engagement éducatif 3. Questionnaire sécurité : j'autorise, j'autorise en aménageant, je n'autorise pas. cf. questionnaire ci-après 4. Notion de responsabilité − Qu'est-ce que c'est qu'être en sécurité pour un enfant ? Bref échange qui doit amener à distinguer sécurité physique et sécurité affective Aborder l'obligation de signaler la maltraitance (numéro d'appel 119), la notion d'assistance à personne en danger. • Le rôle de conseil et de contrôle de la Jeunesse et les sports • Aborder la notion de responsabilité morale (protection) vis à vis des mineurs confiés. • Responsabilité pénale – responsabilité civile Questionnaire Sécurité Objectif : aborder la notion de sécurité au delà de la notion de réglementation. Sans doute à mener après un temps sur la réglementation. Démarche : on propose un questionnaire individuel à un groupe de 8 à 12 stagiaires. Trois réponses sont possibles (J'autorise – Je n'autorise pas – J'autorise en aménageant); chacun réfléchit à son argumentation. Après le temps de réflexion individuel, on répond collectivement à chacune des questions. En cas de réponses contradictoires, un bref échange s'instaure. On rappelle la législation le cas échéant... mais place au bon sens ! (d'ailleurs explicitement prévu dans le code civil ou plusieurs articles utilisent la notion de « bon père de famille », un « homme normalement prudent et avisé »). A élargir aujourd'hui à la mère ! Bonus pater familias ( Expression juridique ) Latinisme désignant le "bon père de famille". Concept juridique d'appréciation in abstracto du comportement d'une personne pour savoir si cette dernière s'est bien ou mal comportée. Le bon père de famille sert donc de mètre étalon dans l'analyse du comportement en droit civil. Ainsi, le bon père de famille est diligent, attentif et s'occupe des biens qui lui sont confiés comme si il s'agissait des siens. Durée : ½ à 1 heure max. Répondre par : J'autorise – Je n'autorise pas – J'autorise en aménageant
  • 56. Document Formation – Ceméa Bretagne – avril 2007 items J'autorise Je n'autorise pas J'autorise en aménageant Comment ? 1. Fabriquer des arcs et des flèches. 2. Un enfant veut aller tout seul à 200 m du centre, acheter un goûter « parce qu'il l'a oublié ». 3. Il fait très chaud, on est au bord d'un étang, les enfants veulent se baigner. 4. Une personne qui n'est pas de la famille de l'enfant vient chercher un enfant au centre de loisirs. 5. Lors d'une promenade, un enfant veut vous emprunter votre couteau pour tailler un bâton de marche pendant la pause. 6. Des enfants veulent scier du bois pour fabriquer des bateaux. 7. Le bus vient chercher les enfants à la sortie du centre. Une voisine de la famille de l'enfant est venue chercher son fils en voiture. L'enfant veut rentrer avec eux en voiture. 8. Un enfant a mis un ballon sur le toit. Il attrape l'échelle du factotum pour aller le chercher. 9. Un enfant est venu avec des médicaments. Il se plaint du ventre et veut prendre l'un de ses médicaments. 10. Vous êtes parti en promenade loin du centre. Vous êtes fatigués ; un enfant propose de rentrer en stop. 11. Vous voyez des enfants de 6 ans entrain de creuser un trou. Ils vous disent qu'ils construisent un souterrain pour aller chez les voisins.
  • 57. Conduite de séquence d’activités en BAFA 1 Conduite d’une séquence d’activité par les stagiaires Liste possible d’activités Tableau d’évaluation de la menée d’activité manuelle (pour celle des jeux, cf. chapitre jeux)
  • 58. Conduite d’une séquence d’activité par les stagiaires Objectifs : - Mener une activité lors du stage - Envisager l’activité dans toutes ses composantes de sa préparation à son évaluation Organisation générale du groupe stage : Répartir les stagiaires en deux groupes : - Une partie des stagiaires mène une activité manuelle - Une partie des stagiaires mène un jeu, soit un jeu de terrains (JdT), soit un jeu d’intérieur (JPJI). Déroulement possible : Activités manuelles Jeux 16 stagiaires 24 stagiaires Préparation 2 heures Former deux sous-groupes de 8 stagiaires. Au sein de chaque sous-groupe, chaque stagiaire reçoit de manière aléatoire une fiche d’activité à préparer. Organisation collective, au sein du groupe de 8, du déroulement de la séance. 1 formateur référent pour chaque sous- groupe 2 heures Deux sous-groupes sont constitués : 12 stagiaires pour les JPJI et 12 pour les JdT. Dans chacun des sous-groupes, les stagiaires forment 6 couples et dans chaque couple, les stagiaires se donnent la lettre A ou B. Chaque couple reçoit un jeu à préparer (une fiche par personne si possible). Organisation collective, au sein du sous- groupe, du déroulement de la séance. 1 formateur référent pour chaque sous- groupe Menée 1 heure pour chaque groupe, soit 2 h Sous la forme d’un forum, les 32 autres stagiaires se répartissent sur les différentes activités proposées 2h pour JdT 1h30 pour JPJI Les activités sont menées en mi-stage (les A d’un côté, les B de l’autre). Bilan Bilan à chaud à chaque fois (plaisir, intérêt, remarques spontanées) : 3 mn 1h en groupe de préparation Bilan à chaud à chaque fois (plaisir, intérêt, remarques spontanées) : 3 mn 1h en groupe de préparation à l’aide du tableau de menée de jeu, puis socialisation en groupe Cette organisation est indicative ; elle est à adapter selon le nombre de stagiaires, le temps disponible…
  • 59. Conduite d’une Séquence d’Activité Consignes pour les stagiaires : groupe Activités manuelles • Découvrir une fiche d'activité manuelle distribuée de manière aléatoire. • Comprendre l'objet de la fiche, le principe de réalisation, lever les ambiguïtés éventuelles. • Recenser le matériel nécessaire, commun ou non. Vérifier sa présence, être capable de trouver éventuellement un substitut. • Préparer l'activité : lieu de déroulement, matériel à sa disposition, présentation prévue. • Tester l'activité avec 3 ou 4 personnes. La mener. • Apporter des corrections éventuelles aux points précédents en vue de la faire pratiquer par un nombre de stagiaires à définir. • Organisation collective du déroulement général de la séquence d’activités manuelles • Mener cette activité dans les conditions définies. • Analyser sa pratique. Conduite d’une Séquence d’Activité Consignes pour les stagiaires : groupe Jeux • Découvrir une fiche de jeu distribuée de manière aléatoire. • Comprendre la règle, lever les ambiguïtés éventuelles. • Recenser le matériel nécessaire, commun ou non. Vérifier sa présence, être capable de trouver éventuellement un substitut. • Préparer le jeu : tracer le terrain, avoir le matériel à sa disposition, préparer la présentation du jeu, réfléchir à sa place dans le jeu. • Tester « en réduction » le jeu au sein du groupe de préparation (nombre de joueurs et temps plus limité). Le mener. • Apporter des corrections éventuelles aux points précédents en vue de faire jouer un nombre de joueurs à définir. Trouver une solution en cas d'excès de joueurs. • Organisation collective du déroulement général de la séquence de jeux. • Mener ce jeu devant l'ensemble de joueurs défini. • Analyser sa pratique.
  • 60. Liste possible d'activités menées par les stagiaires : Activités manuelles : Vrombeur Kazou Avion en papier (l’épervier…) Souffle-boule Shadock Hélicoptère + poisson volant JàC2, fiche 12 Cône volant Renard bavard Bilboquet Soucoupe volante Moulinet Boîte à trésors Oiseau à bascule JàC1, fiche 6 Totons JàC1, fiche 7 Culbutos JàC 2, fiche 6 Boomerang en carton Le moustique Le Tangram Le casse-tête 1 plaque 2 boules Le casse-tête 2 plaques JPJI Pierre appelle Paul p. 26 Le saut de la puce p.123 Le chat de ma concierge p. 30 Pardon p. 27 Aimes-tu tes voisins p. 48 La machine à calculer p. 120 Les crabes équilibristes p. 100 La lune est ronde p. 21 Les deux voleurs p. 65 Jeux de terrains Accroche-décroche p. 17 Esquive ballon p. 76 Les voisins lèvent la main p. 21 Balle au carré p. 45 Ballon couloir p. 77 Bleu et rouge p. 71 Ecureuils en cage p. 15 L'Horloge p. 81 Lance et tourne vite p. 83 Mort à... p. 49 A qui la place ? p. 33 Mère veux-tu VDJSA 6 Les oeufs VDJSA 52 VDJSA = Vers des jeux sans animateur JPJI = Jeux pouvant se jouer à l'intérieur JdT = Livret Jeux de terrain JàC = Fichier Jouets à Construire Pour le choix des jeux, veillez à établir une sélection variant les structures relationnelles. Pour les jeux d’intérieur, pensez à établir une sélection variant les qualités physiques ou mentales sollicitées (adresse, réflexe, mémoire…)
  • 61. Ceméa Bretagne TABLEAU D’EVALUATION DE LA MENEE D’ACTIVITE MANUELLE 1111 LA PHASE DE PREPARATION OBSERVATIONS Combien de temps de préparation ? Comment me suis-je organisé ? Quelles étapes ? Aide d’un formateur ? 2222 LA PHASE D’ANIMATION OBSERVATIONS Les consignes − présentation claire ? − consignes comprises ? − utilisation d’une fiche ? − prototype ? exemple ? − croquis, mime − bonne place pour présenter l’activité ? L’animateur − quelle sensibilisation ? − a-t-il fait avec ? ou montré ? − a-t-il fait à la place ? − a-t-il accompagné ? Les participants − ont-ils eu du plaisir ? − ont-ils eu des difficultés ? − ont-ils respecté les consignes ? Le matériel − prévu, préparé, mis de côté ? − en nombre suffisant ? − adapté ? L’aménagement − bonne disposition des tables ? − bonne disposition des personnes ? − bonne disposition du matériel ? Sécurité − consignes données − matériel adapté ? 3333 LE JEU ET L’ENFANT OBSERVATIONS Place de l’enfant L’âge, moment de la journée Quelles capacités et aptitudes ce jeu sollicite-t-il ? Place de l’animateur ?
  • 62. Les jeux Une progression possible en BAFA 1 Techniques de bilan de menées - bilan à chaud - questionnaire évaluation menée de jeu Conseils pour la fabrication du carnet de jeux Structures relationnelles dans un jeu
  • 63. Ceméa Bretagne JEUX EN BAFA1 Progression possible Notes pour les équipes de stage Quand ? Quoi ? Pourquoi ? Ressources J1-J2 Menée de jeux par les formateurs : • Jeux de connaissance • Jeux d’intérieur (1h) • Jeux de terrain (1h) 1er contact avec la famille d’activités Mise en route du groupe (socialisation) J2-J3 Menée de jeux par les stagiaires (JdT-JPJI) Dans le cadre des CSA (Conduite de séquences d’activités) : • Préparation • Menée de jeux • Bilan à chaud avec les participants • Bilan à froid socialisé Mise en situation concrète de mener une activité Evaluer, s’évaluer Nourrir une première réflexion sur l’activité - Fiche déroulement des CSA - Tableau d’évaluation de la menée de jeu (doc à distribuer aux stagiaires) J3 et J4 Fabrication du carnet de jeux En deux temps (45 minutes chacun) ; le 2nd temps pouvant être complété par un temps plus général d’apports sur les jeux (cf. ci-dessous) Se constituer une documentation personnelle Réfléchir à la pratique des jeux en ACM - Doc de fabrication du carnet de jeux (pour le formateur) - Carnet de jeux commenté (formateur) - Photocopies des « cartouches » à coller dans le carnet de jeux J4 Apports théoriques sur les jeux : • Structures relationnelles • Bilan partiel des temps de jeux vécus au cours du stage Etudier les jeux pratiqués Choisir les jeux selon leur intérêt éducatif Etre conscient de l’impact éducatif des différents jeux - Doc « Structures relationnelles dans un jeu » peut être distribué entre J5 et J7 Temps de projet ou de menée d’une activité longue autour du jeu (pour certains stagiaires) Entre J5 et J7 Menée par les formateurs d’un jeu plus conséquent, plus complexe sous la forme d’un « grand jeu » ou d’un « élément de grand jeu » Reprise des jeux joués
  • 64. Ceméa Bretagne BILAN A CHAUD Réunir les participants à l’issue du jeu, le plus rapidement possible afin de recueillir l’expression la plus spontanée sur le vécu du jeu. 1° Rassembler le groupe et veiller à créer les conditions de la parole et de l’écoute. 2° Le formateur donne les consignes : donner à chaud le plus librement possible ses impressions sur : - le plaisir ou le déplaisir, - les éventuelles péripéties de jeu (triche, chute, collision…), - le déroulement du jeu comme par exemple le lancement, les explications, les conditions de jeu (durée, choix du terrain)… 3° Le formateur cadre l’échange ; au besoin distribue la parole Ce n’est pas un débat : on peut entendre des impressions contradictoires mais on ne débat pas C’est un temps bref (2 à 4 minutes) ; Ne pas faire durer inutilement le moment Le formateur encourage à la prise de parole, relance voire interpelle Il ne s’agit pas de noter la menée de jeu mais d’être utile aux meneurs en leur faisant les retours les plus francs et sincères possibles
  • 65. Ceméa Bretagne TABLEAU D’EVALUATION DE LA MENEE DE JEU 1111 LA PHASE DE PREPARATION OBSERVATIONS Combien de temps de préparation ? Comment me suis-je organisé ? Quelles étapes ? Aide d’un formateur ? 2222 LA PHASE D’ANIMATION OBSERVATIONS Les règles − présentation claire − utilisation de la fiche − règles comprises − croquis, mime − bonne place pour présenter ? Le meneur − a-t-il joué ? − a-t-il animé le jeu ? − arbitrage Les joueurs − participation − franc jeu − difficultés − ont-ils compris les règles ? Le matériel − prévu − nombre suffisant − adapté Le terrain, l’espace − assez grand ? − a-t-il évolué ? − le tracé Sécurité − consignes données − vêtements − lunettes − chaussures 3333 LE JEU ET L’ENFANT OBSERVATIONS Place de l’enfant L’âge, moment de la journée Quelles capacités et aptitudes ce jeu sollicite-t-il ? Place de l’animateur ?
  • 66. CONSEILS pour la FABRICATION du CARNET DE JEUX Ce temps de travail proposé autour du carnet jeux est, si possible, mené en deux temps afin qu’il ne soit pas perçu comme trop fastidieux pour les stagiaires. Le premier temps consiste en la fabrication du carnet et à la répartition des différentes rubriques dans ce dernier (photocopie doc 1). Le second temps est consacré au contenu de chaque rubrique (photocopie doc 2). TEMPS N° 1 Numéroter le carnet de 1 à 26 et plus par la suite : écrire le numéro en bas, au milieu de la page. Page Partie à coller Observations Page 1 Carnet de jeux appartenant à… Page 1 Adresses de sécurité et téléphone A mettre à jour à chaque nouveau centre de vacances Page 2 (au dos de la page 1) Sommaire Ce sommaire sera complété au fur et à mesure de l’avancée du carnet Page 3 Quelques conseils pour les jeux Page 4 Difficultés rencontrées Page 5 Les signes de fatigue Page 6 Les procédés de présentation Page 7 Mensurations-évaluations Page 8 Bibliographie Page 9 1-Jeux de terrain 2-Jeux de pleine nature 3-… 6-Règles des jeux Page 10 Page vierge Page 11 Jeux de terrains Garder 3 pages vierges à la suite Sur un mode « cahier de textes » : Couper de manière à obtenir 6 onglets de largeur 2 à 2 carreaux ½ et en hauteur 5 carreaux. (cf. schéma ci-contre) Sur cette partie sera notée la liste des différents jeux connus avec le numéro de la page faisant référence à la règle du jeu. Page 15 Jeux de pleine nature Idem Page 19 JPJI Idem Page 23 Jeux de société Idem Page 27 Autres Jeux Idem Page 31 Règles des jeux