Commentaire littéraire d'un extrait du chapitre 3 de Candide, dans lequel Voltaire dénonce avec ironie les valeurs héroïques et l'absurdité de la guerre.
1. CANDIDE
Voltaire - 1759
Texte 1 : Extrait du chapitre 3 - La guerre
2. Introduction :
Ecrivain emblématique des Lumières, Voltaire a connu la gloire
grâce à ses pièces de théâtre ; mais sa vision critique de la
monarchie absolue et de l’Eglise catholique l’ont mené en
prison et l’ont contraint à l’exil. Son engagement auprès des
philosophes de son temps n’a jamais faibli , et ses écrits ont
toujours une portée critique. En 1759, il publie Candide, un des
contes philosophiques qui lui ont permis d’exprimer de façon
imagée et très plaisante pour les lecteurs les critiques les plus
acérées sur son époque.
3. Introduction :
Ecrivain emblématique des Lumières, Voltaire a connu la gloire
grâce à ses pièces de théâtre ; mais sa vision critique de la
monarchie absolue et de l’Eglise catholique l’ont mené en
prison et l’ont contraint à l’exil. Son engagement auprès des
philosophes de son temps n’a jamais faibli , et ses écrits ont
toujours une portée critique. En 1759, il publie Candide, un des
contes philosophiques qui lui ont permis d’exprimer de façon
imagée et très plaisante pour les lecteurs les critiques les plus
acérées sur son époque.
Cet extrait est situé au début du chapitre 3 ;
on suit le héros, Candide, qui vient d’être
chassé du château dans lequel il a grandi, parce
qu’il a embrassé Melle Cunégonde, fille du
maître des lieux. Engagé dans l’armée bulgare,
Candide assiste à sa première bataille.
4. Introduction :
Ecrivain emblématique des Lumières, Voltaire a connu la gloire
grâce à ses pièces de théâtre ; mais sa vision critique de la
monarchie absolue et de l’Eglise catholique l’ont mené en
prison et l’ont contraint à l’exil. Son engagement auprès des
philosophes de son temps n’a jamais faibli , et ses écrits ont
toujours une portée critique. En 1759, il publie Candide, un des
contes philosophiques qui lui ont permis d’exprimer de façon
imagée et très plaisante pour les lecteurs les critiques les plus
acérées sur son époque.
Cet extrait est situé au début du chapitre 3 ;
on suit le héros, Candide, qui vient d’être
chassé du château dans lequel il a grandi, parce
qu’il a embrassé Melle Cunégonde, fille du
maître des lieux. Engagé dans l’armée bulgare,
Candide assiste à sa première bataille.
Comment, à travers ce récit,
Voltaire transmet-il sa vision de la
guerre ?
5. Introduction :
Ecrivain emblématique des Lumières, Voltaire a connu la gloire
grâce à ses pièces de théâtre ; mais sa vision critique de la
monarchie absolue et de l’Eglise catholique l’ont mené en
prison et l’ont contraint à l’exil. Son engagement auprès des
philosophes de son temps n’a jamais faibli , et ses écrits ont
toujours une portée critique. En 1759, il publie Candide, un des
contes philosophiques qui lui ont permis d’exprimer de façon
imagée et très plaisante pour les lecteurs les critiques les plus
acérées sur son époque.
Cet extrait est situé au début du chapitre 3 ;
on suit le héros, Candide, qui vient d’être
chassé du château dans lequel il a grandi, parce
qu’il a embrassé Melle Cunégonde, fille du
maître des lieux. Engagé dans l’armée bulgare,
Candide assiste à sa première bataille.
Comment, à travers ce récit, 1. Un récit animé propre à
plaire au lecteur
Voltaire transmet-il sa vision de la 2. Une dénonciation
guerre ? universelle de la guerre
6. Contexte :
texte inspiré par la
guerre de Sept ans qui
oppose la France et
l’Angleterre et qui fait
rage en Europe.
✦ recrutement immoral et forcé
✦ entraînements violents
✦ mesures disciplinaires violentes et inflexibles (schlague)
✦ désertion de 20% des effectifs
✦ déshumanisation générale
7.
8. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ;
9. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ;
10. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ;
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
les deux armées.
11. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ; 4 adjectifs élogieux intensifiés par si
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
les deux armées.
12. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ; 4 adjectifs élogieux intensifiés par si
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
les deux armées.
13. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ; 4 adjectifs élogieux intensifiés par si
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
les deux armées.
hyperbole
14. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ; 4 adjectifs élogieux intensifiés par si
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
les deux armées.
hyperbole
15. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ; 4 adjectifs élogieux intensifiés par si
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
2 2 3 5
les deux armées.
hyperbole
16. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
1. Candide aux premières loges
Le récit est soumis au regard de Candide ;
victime de ses illusions et de sa candeur, il est
émerveillé devant une «harmonie» à la fois visuelle et
sonore ; 4 adjectifs élogieux intensifiés par si
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que
2 2 3 5
les deux armées.
hyperbole
trompettes, fifres,hautbois,
tambours +
Te Deum
17. Dans un discours purement argumentatif, cette première
phrase fonctionnerait comme une
captatio benevolentiae
= dans un discours, ouverture destinée à plaire pour
«capter» l’attention du destinataire
18. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
2. Un récit dynamique
Récit dynamique grâce
19. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
2. Un récit dynamique
Récit dynamique grâce
➙ aux actions nombreuses, cf la succession de verbes
au passé-simple : les canons renversèrent,... la mousqueterie
ôta du meilleur des mondes,... La baïonnette fut la raison
suffisante de la mort... Candide se cacha,... il passa par dessus
des tas de morts... Candide s’enfuit....
20. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
2. Un récit dynamique
Récit dynamique grâce
➙ aux actions nombreuses, cf la succession de verbes
au passé-simple : les canons renversèrent,... la mousqueterie
ôta du meilleur des mondes,... La baïonnette fut la raison
suffisante de la mort... Candide se cacha,... il passa par dessus
des tas de morts... Candide s’enfuit....
➙ aux énumérations qui interpellent l’imagination.
21. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
2. Un récit dynamique
Récit dynamique grâce
➙ aux actions nombreuses, cf la succession de verbes
au passé-simple : les canons renversèrent,... la mousqueterie
ôta du meilleur des mondes,... La baïonnette fut la raison
suffisante de la mort... Candide se cacha,... il passa par dessus
des tas de morts... Candide s’enfuit....
➙ aux énumérations qui interpellent l’imagination.
En s’éloignant du «théâtre de la guerre», Candide fait
découvrir au lecteur l’envers de ce tableau :
villages en ruines et victimes que Candide enjambe
➙ effet de
22. I. Un récit animé propre à plaire au lecteur
2. Un récit dynamique
Récit dynamique grâce
➙ aux actions nombreuses, cf la succession de verbes
au passé-simple : les canons renversèrent,... la mousqueterie
ôta du meilleur des mondes,... La baïonnette fut la raison
suffisante de la mort... Candide se cacha,... il passa par dessus
des tas de morts... Candide s’enfuit....
➙ aux énumérations qui interpellent l’imagination.
En s’éloignant du «théâtre de la guerre», Candide fait
découvrir au lecteur l’envers de ce tableau :
villages en ruines et victimes que Candide enjambe
➙ effet de contraste qui saisit le lecteur.
24. 3. Un humour insolite
Dans ce récit de conflit armé particulièrement meurtrier,
Voltaire parvient à nous faire sourire grâce au personnage
de Candide
25. 3. Un humour insolite
Dans ce récit de conflit armé particulièrement meurtrier,
Voltaire parvient à nous faire sourire grâce au personnage
de Candide
➙ qui «tremble comme un philosophe» ➙ autodérision
26. 3. Un humour insolite
Dans ce récit de conflit armé particulièrement meurtrier,
Voltaire parvient à nous faire sourire grâce au personnage
de Candide
➙ qui «tremble comme un philosophe» ➙ autodérision
➙ qui voit la guerre comme un jeu de soldats de plombs
(renversèrent...de chaque côté)
27. 3. Un humour insolite
Dans ce récit de conflit armé particulièrement meurtrier,
Voltaire parvient à nous faire sourire grâce au personnage
de Candide
➙ qui «tremble comme un philosophe» ➙ autodérision
➙ qui voit la guerre comme un jeu de soldats de plombs
(renversèrent...de chaque côté)
➙ qui adapte naïvement les préceptes de Pangloss : ôta du
meilleur des monde ➙ euphémisme
28. 3. Un humour insolite
Dans ce récit de conflit armé particulièrement meurtrier,
Voltaire parvient à nous faire sourire grâce au personnage
de Candide
➙ qui «tremble comme un philosophe» ➙ autodérision
➙ qui voit la guerre comme un jeu de soldats de plombs
(renversèrent...de chaque côté)
➙ qui adapte naïvement les préceptes de Pangloss : ôta du
meilleur des monde ➙ euphémisme
Mais l’humour vient aussi de l’ironie qui se dégage des
descriptions que Voltaire fait de cette «boucherie héroïque»,
29. 3. Un humour insolite
Dans ce récit de conflit armé particulièrement meurtrier,
Voltaire parvient à nous faire sourire grâce au personnage
de Candide
➙ qui «tremble comme un philosophe» ➙ autodérision
➙ qui voit la guerre comme un jeu de soldats de plombs
(renversèrent...de chaque côté)
➙ qui adapte naïvement les préceptes de Pangloss : ôta du
meilleur des monde ➙ euphémisme
Mais l’humour vient aussi de l’ironie qui se dégage des
descriptions que Voltaire fait de cette «boucherie héroïque»,
➙ seconde partie.
30. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
31. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
32. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
33. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
34. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
besoins naturels des héros viols
héros (abares) pilleurs, violeurs
boucherie héroïque massacre
35. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
besoins naturels des héros viols
héros (abares) pilleurs, violeurs
boucherie héroïque massacre
36. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
besoins naturels des héros viols
héros (abares) pilleurs, violeurs
boucherie héroïque massacre
37. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
besoins naturels des héros viols
héros (abares) pilleurs, violeurs
boucherie héroïque massacre
38. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
besoins naturels des héros viols
héros (abares) pilleurs, violeurs
boucherie héroïque massacre
39. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’apparente légèreté du premier paragraphe masque l’ironie de Voltaire
qui se révèle à travers les exagérations élogieuses des descriptions.
1. Remise en question de l’héroïsme
Le recours aux contraires est aussi un indice de l’ironie,
comme on le voit dans l’oxymore boucherie héroïque
les mots héros et héroïque sont employés de façon
antithétique
besoins naturels des héros viols
héros (abares) pilleurs, violeurs
boucherie héroïque massacre
41. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
42. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
43. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
➙ le nombre de victimes militaires apparaît
selon une comptabilité globale, approximative :
44. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
➙ le nombre de victimes militaires apparaît
selon une comptabilité globale, approximative :
six mille hommes de chaque côté
45. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
➙ le nombre de victimes militaires apparaît
selon une comptabilité globale, approximative :
six mille hommes de chaque côté
dix mille
46. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
➙ le nombre de victimes militaires apparaît
selon une comptabilité globale, approximative :
six mille hommes de chaque côté
dix mille
quelques milliers
47. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
➙ le nombre de victimes militaires apparaît
selon une comptabilité globale, approximative :
six mille hommes de chaque côté
dix mille
quelques milliers
une trentaine de milliers
48. II. Une dénonciation féroce de la guerre
2. Déshumanisation
les pertes humaines sont dues à l’efficacité des armes
(sujets des verbes d’actions du 1er §)
➙ le nombre de victimes militaires apparaît
selon une comptabilité globale, approximative :
six mille hommes de chaque côté Énumération dénuée
dix mille d’émotion
quelques milliers le succès militaire se
une trentaine de milliers mesure aux nombres
de victimes
49. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
50. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
51. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
52. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
53. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
54. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
55. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
56. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
57. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
58. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
59. II. Une dénonciation universelle de la guerre
2. Déshumanisation
➙ les victimes civiles, au contraires sont décrites de façon
particulièrement réaliste , ce qui fait ressortir l’atrocité du massacre
Les victimes se caractérisent vieillards,...
par leur faiblesse femmes,...filles, ...enfants
mamelles sanglantes...membres
les mutilations déshumanisent
palpitants... cervelles... jambes
les victimes
coupées
associées à des participes passés
passifs : brûlé, criblés des coups,
les victimes n’ont rien fait égorgées, éventrées, à demi-brûlées,
répandues sur la terre, coupées
assonances en /é/: brûlé, criblés,
le massacre entre dans
égorgées, éventrées, à demi-
l’harmonie infernale de la guerre
brûlées, coupées
60. II. Une dénonciation universelle de la guerre
L’ensemble des procédés liés à la description des
victimes relève du registre pathétique, dans la
mesure où elle suscite une émotion intense chez le
lecteur, mais cette description suscite également un
sentiment de révolte. Ainsi, après avoir capté
l’attention de son lecteur par un récit dynamique,
Voltaire instille dans son texte les éléments destinés à
le sensibiliser aux atrocités de la guerre mais aussi à
son absurdité. Pour lui, rien ne justifie la guerre, c’est
une absurdité.
61. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
62. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
63. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
64. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
65. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
66. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
67. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
68. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
69. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
70. II. Une dénonciation universelle de la guerre
3. La guerre est une absurdité
Voltaire fait ressortir cette absurdité en établissant un
parallélisme entre les deux camps du conflit :
même nombre de morts six mille hommes de chaque côté
les deux rois faisaient chanter des
même foi en la victoire
Te Deum chacun dans son camp
même comportement des les héros abares l’avaient traité de
soudards même
même considération de coquins qui infectent la surface du
l’adversaire monde
71. La guerre est une absurdité qui ne supporte aucune justification,
ni philosophique : l’expression « » appartient
au vocabulaire de Pangloss et cherche à faire entrer la guerre dans
un système où l’on retrouve les causes et les effets, or pour
Voltaire, aucune raison de peut justifier les atrocités décrites.
ni légale : quand Candide observe le village brûlé «selon les lois
du droit public», le lecteur devine qu’à la place de selon les lois, il
doit comprendre « ».
ni religieuse :
72. La guerre est une absurdité qui ne supporte aucune justification,
ni philosophique : l’expression « la raison suffisante » appartient
au vocabulaire de Pangloss et cherche à faire entrer la guerre dans
un système où l’on retrouve les causes et les effets, or pour
Voltaire, aucune raison de peut justifier les atrocités décrites.
ni légale : quand Candide observe le village brûlé «selon les lois
du droit public», le lecteur devine qu’à la place de selon les lois, il
doit comprendre « ».
ni religieuse :
73. La guerre est une absurdité qui ne supporte aucune justification,
ni philosophique : l’expression « la raison suffisante » appartient
au vocabulaire de Pangloss et cherche à faire entrer la guerre dans
un système où l’on retrouve les causes et les effets, or pour
Voltaire, aucune raison de peut justifier les atrocités décrites.
ni légale : quand Candide observe le village brûlé «selon les lois
du droit public», le lecteur devine qu’à la place de selon les lois, il
doit comprendre « au mépris des lois ».
ni religieuse :
74. La guerre est une absurdité qui ne supporte aucune justification,
ni philosophique : l’expression « la raison suffisante » appartient
au vocabulaire de Pangloss et cherche à faire entrer la guerre dans
un système où l’on retrouve les causes et les effets, or pour
Voltaire, aucune raison de peut justifier les atrocités décrites.
ni légale : quand Candide observe le village brûlé «selon les lois
du droit public», le lecteur devine qu’à la place de selon les lois, il
doit comprendre « au mépris des lois ».
ni religieuse : allusion au Te Deum, le même chant d’action de
grâce entonné dans les deux camps ennemis
75. La guerre est une absurdité qui ne supporte aucune justification,
ni philosophique : l’expression « la raison suffisante » appartient
au vocabulaire de Pangloss et cherche à faire entrer la guerre dans
un système où l’on retrouve les causes et les effets, or pour
Voltaire, aucune raison de peut justifier les atrocités décrites.
ni légale : quand Candide observe le village brûlé «selon les lois
du droit public», le lecteur devine qu’à la place de selon les lois, il
doit comprendre « au mépris des lois ».
ni religieuse : allusion au Te Deum, le même chant d’action de
grâce entonné dans les deux camps ennemis
Que chacun des
rois fasse chanter des Te Deum
prouve
qu’ils
remercient Dieu tous les deux de
leur avoir été favorable :
chacun pense donc avoir gagné, ce qui est absurde.
Voltaire
énonce ici la notion même de «guerre sainte».
d
76. Conclusion
On retiendra de cet épisode deux caractéristiques:
dans la perspective strictement narrative, il constitue un
passage important où le héros est confronté à l’épreuve
douloureuse de la guerre ; et dans la perspective d’une
démonstration philosophique de Voltaire, il se révèle
comme l’apparition du mal à l’état pur.
Rappel de la problématique :
Comment, à travers ce récit, Voltaire transmet-il sa
vision de la guerre ?
➙ En choisissant de plonger son héros dans une expérience
décrite avec dynamisme et humour.
➙ En multipliant les registres pour toucher le lecteur et lui faire
partager son aversion pour cette forme absolue d’atteinte aux
droits de l’homme.
78. Propositions de plan de commentaire :
http://www.etudes-litteraires.com/voltaire-candide-chapitre-3.php (Commentaire intégralement rédigé)
http://www.bacdefrancais.net/candide-3-2.php (Commentaire intégralement rédigé)
1 - Valorisation de la guerre :
o
adjectifs appréciatifs (beau, leste, brillant...)
o
dépréciation des victimes : 10 000 coquins...
o
les Te Deum : solennité et sacré.
o
Une valorisation naturellement ironique (harmonie infernale).
2 - La "boucherie héroique"
Sur quoi Voltaire met-il l'accent ? Parallélisme des situations, innocence et
souffrance des victimes : la guerre est atroce, absurde ; elle ne sert rien.
3 - Tonalité générale du texte, jeu des points de vue.
D'où vient l'efficacité de la dénonciation ? Point de vue interne (Candide) et
externe (sur Candide). Froideur apparente et ironie. Traitement comique de
l'horreur.