Face aux défis écologiques, économiques et sociaux, l'économie sociale et solidaire innove. Elle déploie des réponses cohérentes avec les attentes des populations locales en déployant dynamisme économique et cohésion sociale. Animer les relations de proximité, imaginer les services du quotidien, s'organiser et se réorganiser, créer des richesses avec des synergies originales, s'investir dans un développement durable, l'ESS innove sous tous les angles.
A l'aube d'une troisième révolution industrielle, l'ESS impulse des solutions socialement innovantes. La CRESS vous propose de découvrir 44 initiatives développées en Région Nord-Pas de Calais.
"Dis-moi et j'oublierai. Montre-moi et je me souviendrai peut être. Implique-moi et je comprendrai." Proverbe
ASIS - Guideline #2 - Comment mettre en œuvre la coopération pour l’innovatio...
L'innovation sociale au coeur des mutations
1.
2. 3 116
SOMMAIRE
BIEN OU SERVICE P14
MODÈLE ÉCONOMIQUE P38
ANCRAGE TERRITORIAL P56
FORME ET STRUCTURATION P78
PARTENARIAT P92
80 ADGV
16 AFIP
96
3. 5 116
ÉDITO
En positionnant l’homme au coeur des processus économiques,
l’ESS* nourrit un développement économique innovant. Face aux besoins
sociaux grandissants, l’ESS* déploie des réponses neuves, pratiques
et accessibles à tous. Elle utilise efficacement les ressources économiques
pour développer ou maintenir un service de qualité dans un équilibre
budgétaire sans négliger la finalité humaniste. Sa capacité à mobiliser
les forces des territoires et à proposer une participation élargie, sa volonté
de privilégier la solidarité, la démocratie et le mieux être lui confèrent
une réelle capacité à innover pour une activité économique plus durable.
A l’aube d’une troisième révolution industrielle, l’ESS* propose un modèle
en mesure d’impulser des solutions socialement innovantes et cohérentes
avec les attentes des populations locales.
L’ESS* participe aux mutations économiques tout en étant vigilante
aux protections sociales. Elle est animée par la soif d’innovation et lutte
contre les inégalités et les phénomènes d’exclusion. Elle mobilise les res-sources
locales pour améliorer le confort de vie de toutes les populations.
Elle est un véritable atout pour le dynamisme et le bien-être des territoires.
Économie de la rencontre et du projet, elle bénéficie d’un écho
favorable auprès des instances nationales et européennes et suscite l’intérêt
des acteurs locaux. À l’heure de l’inscription de l’ESS* dans le corps législatif,
nous proposons des exemples d’innovations sociales.
Ils illustrent la capacité de l’ESS* dans les territoires à appuyer de nouveaux
modèles économiques, de nouveaux modèles sociaux, de nouveaux
comportements, de nouveaux modes de financements ou encore
de nouveaux modes de gouvernance.
Jean Quéméré Benoit Decq
Président Vice-Président
Innovation Sociale et
Développement Durable
Nous remercions nos partenaires, le Crédit Coopératif et APRÉVA de nous
avoir soutenu financièrement dans l’élaboration de ce livret.
Est considéré comme relevant de l’innovation sociale le projet d’une
ou de plusieurs entreprises consistant à offrir des produits ou des services
présentant l’une des caractéristiques suivantes :
1° Soit répondre à des besoins sociaux non ou mal satisfaits,
que ce soit dans les conditions actuelles du marché ou dans le cadre
des politiques publiques
2° Soit répondre à des besoins sociaux par une forme innovante
d’entreprise, par un processus innovant de production de biens
ou de services ou encore par un mode innovant d’organisation du travail.
Les procédures de consultation et d’élaboration des projets socialement
innovants auxquelles sont associés les bénéficiaires concernés
par ce type de projet ainsi que les modalités de financement
de tels projets relèvent également de l’innovation sociale.
Article de la loi relative à l’économie sociale et solidaire (2014)
* ESS = Economie Sociale et Solidaire
4. 7 116
ENTRETIEN AVEC PATRICK FELLOUS,
DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT AU
CRÉDIT COOPÉRATIF
En tant que banque de l’économie sociale et solidaire, quel regard
portez-vous sur l’Innovation Sociale ?
Il faut tout d’abord mentionner le lien étroit entre la banque coopérative
et l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Le Crédit Coopératif est le partenaire
bancaire historique de l’ESS. Les entreprises de l’ESS répondent à des besoins
qui ne trouvent pas forcément de réponses au sein des secteurs publics
et privés classiques. De plus, les problématiques changent, ce qui amène
les entreprises de l’ESS à faire évoluer leurs activités. L’innovation sociale
est, dès lors, intrinsèque à l’ESS. Le Crédit Coopératif a fêté ses 120 ans l’an
dernier. Son slogan «120 ans d’histoires, 120 ans d’innovation» faisait écho
à l’économie réelle et à la dynamique des territoires en perpétuelle évolution.
Avez-vous des outils pour appuyer l’Innovation Sociale?
À travers ses produits ou ses partenariats, le Crédit Coopératif marque sa
volonté de soutenir l’innovation. Depuis plus de 30 ans, il a contribué à créer
l’épargne solidaire dont il est devenu le leader. Il est donc naturellement le
premier banquier des produits financiers solidaires. Depuis la crise financière
de 2008, les clients veulent savoir à quoi sert leur argent, ils veulent avoir
accès à un certain niveau de traçabilité de leur épargne.
C’est une des raisons pour lesquelles de nombreux clients s’adressent
au Crédit Coopératif. Par ailleurs, le Crédit Coopératif s’attache à faciliter
les rencontres entre les donneurs et associations bénéficiaires de ces dons
à travers différentes initiatives. Il favorise le lien entre le territoire, les clients
et les entreprises de l’ESS. Pour ces mêmes raisons, il accentue son implica-tion
dans la finance participative par le site Agir&Co (www.agirandco.com),
lancé en juin 2014. L’innovation est une préoccupation quotidienne pour le
Crédit Coopératif. La Contribution Volontaire sur les Transactions de Change
(CVTC) en est un autre exemple. En février 2011, le Crédit Coopératif a créé
le concept de CVTC, en se fondant sur des études menées depuis des années
sur les financements innovants. Son objectif est de garantir des financements
stables pour l’aide au développement. Ce dispositif, entièrement à la charge
de la banque, s’insère dans une démarche de participation au financement
des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), approuvés par
l’ONU et par toutes les grandes institutions mondiales de développement.
Le Crédit Coopératif souhaite ainsi contribuer à sa manière et à sa mesure
aux grands défis qui se posent à nos sociétés contemporaines et répondre
aux attentes des clients dans le domaine de la finance responsable et solidaire
tout en montrant que de tels mécanismes innovants sont possibles.
Au premier trimestre 2014, le Conseil d’administration du Crédit Coopératif a désigné
le nouveau bénéficiaire pour 3 ans de la CVTC : l’association ATD Quart Monde
et son programme en Haïti. En 2011, le Crédit Coopératif lançait la CVTC - change
solidaire - en choisissant de reverser à des acteurs reconnus de l’aide au
développement international 0,01% du montant total des opérations de change
interbancaires traitées par la banque. Pendant 3 ans, la CVTC a ainsi permis de
financer les projets menés par le GERES en Inde, au Maroc (récompensée par un
Energy Globe Award en mai 2014) et au Mali à hauteur de plus de 230 000 euros.
L’innovation sociale comporte une part d’originalité et de risque.
Comment faites-vous pour amoindrir les risques?
Le Crédit Coopératif déploie diverses stratégies pour accompagner l’innovation.
Sa force passe notamment par la mise en place d’une relation ternaire forte, entre
le client, la banque et son groupement, sa fédération d’appartenance. Les CRESS,
les fédérations professionnelles, ou encore les réseaux d’accompagnement font
partie de ces structures d’appartenance. Leur apport d’analyse et d’expertise
permet au Crédit Coopératif un complément de regard pour juger de la qualité
des projets innovants. Il accompagne ainsi les entrepreneurs innovants dans de
bonnes conditions. Parallèlement, le Crédit Coopératif a recours à des outils ou
organismes financiers à même d’encadrer le risque, tels que le fonds de garantie
mutuelle, la caisse solidaire, la BPI, le FEI, etc. Au-delà des outils financiers, le Crédit
Coopératif soutient des instruments des pouvoirs publics ou d’organismes privés
visant à accompagner l’innovation.
Le Livret présente plus de 40 innovations sociales dans le Nord-Pas de Calais.
En quoi, ces initiatives territoriales qui répondent à des enjeux de proximité vous
intéressent? Quel regard portez-vous sur la Région Nord-Pas de Calais?
Le Crédit Coopératif est une banque qui pense et développe des solutions tant
nationales qu’au plus près des territoires. Le Crédit Coopératif incite ainsi à une
consommation bancaire intelligente. Pour être utile au développement local, il faut
mettre en lumière les besoins et les dynamismes locaux. C’est pourquoi, le Crédit
Coopératif est attentif aux innovations de la Région Nord-Pas de Calais. D’autant
que la banque dispose d’un ancrage fort dans le territoire par le biais de ses
antennes et de ses implications locales au sein d’organismes tels la Caisse Solidaire
Nord-Pas de Calais et l’IRD Nord-Pas de Calais, ou encore de sa filiale de crédit-bail
immobilier, Batilease.
5. 9 116
APRÉVA MUTUELLE,
AU SERVICE DE TOUS LES PUBLICS
Acteur majeur de la protection sociale complémentaire sur son territoire,
Apréva mutuelle se doit d’apporter des solutions personnalisées pour tous.
Apréva mutuelle au service de l’économie sociale et solidaire
Partenaire de CHORUM, une référence pour les nombreuses branches
professionnelles du secteur social, Apréva mutuelle apporte aux employeurs
de l’Économie Sociale et Solidaire des garanties santé, prévoyance, épargne
et retraite qui répondent aux besoins de leurs salariés.
En nous appuyant sur la connaissance des activités des différents secteurs de
l’ESS et de leurs conventions collectives, nous proposons en effet des garanties
adaptées à la taille de la structure, à son organisation et à sa politique sociale.
Dans le cadre de la loi du 14 juin 2013 (ANI du 11 janvier 2013) sur la
généralisation de la complémentaire santé pour les salariés et sur la portabilité
des droits, nous accompagnons les employeurs de l’ESS dans le respect
de leurs obligations.
Au service des autres branches d’activité avec “MUTEX - l’alliance mutualiste”
Autour de Mutex, dont elles sont actionnaires, Apréva mutuelle, 5 autres
mutuelles interprofessionnelles adhérentes à la Mutualité française et
CHORUM ont choisi de renforcer leur action respective en formant un pôle
majeur de protection sociale complémentaire : “MUTEX - l’alliance mutualiste.”
Grâce à la coordination performante de leurs métiers, les membres de “MUTEX
- l’alliance mutualiste” déploient, sur tout le territoire, une offre globale
en santé, prévoyance et autonomie dédiée aux branches professionnelles,
entreprises et partenaires sociaux.
Le partenariat en oeuvre au sein de “MUTEX - l’alliance mutualiste” se
concrétise par le partage de savoir-faire et la mise en commun de moyens :
une organisation exceptionnelle qui couvre l’ensemble du territoire. Partout,
“MUTEX - l’alliance mutualiste” est en capacité de proposer une protection
sociale complémentaire de qualité adaptée aux besoins spécifiques.
Au service aussi des personnes en situation précaire avec la collaboration
d’ATD Quart Monde
L’ACS (Aide à la Complémentaire Santé) est un dispositif créé en 2005
par l’Assurance Maladie. Toutefois, encore trop peu de personnes
ont connaissance de l’existence de cette aide. En 2012, seulement 1/4
des personnes pouvant prétendre à l’ACS en bénéficie.
Sur les 4 millions de personnes susceptibles de bénéficier de l’ACS, 1/3 n’est pas
couvert par un contrat santé.
Une part de la population est donc prête à prendre le risque de ne pas se soigner
pour des raisons financières.
Face à ce constat, cinq des plus importantes mutuelles interprofessionnelles :
Adrea mutuelle, Apréva mutuelle, Eovi mutuelle, Harmonie mutuelle et mutuelle
Ociane, ont décidé d’agir de façon concrète et volontariste pour lutter contre le
renoncement aux soins. Elles ont créé avec ATD Quart Monde, l’association ACS-P
pour favoriser l’accès aux soins des populations en précarité et les accompagner
dans leur accès à une complémentaire santé. Au travers de cette association, les 5
grandes mutuelles font la promotion d’une garantie santé réservée aux bénéficiaires
de l’ACS.
Tarifée au plus juste (cotisations calquées sur le dispositif ACS), la Garantie Santé
ACS assure une couverture complète de qualité pour tous les postes de soins utiles
(médecin, hospitalisation, frais dentaires, optique, maternité, pharmacie...) et sans
avance des frais. Elle inclut également une allocation obsèques en cas de décès
du ou des bénéficiaires de la garantie et une indemnité de naissance.
Chiffres clés Apréva mutuelle
Points de vente : 39, répartis sur les régions Nord Pas-de-Calais et Picardie
Collaborateurs : 501
Personnes protégées en santé et prévoyance : 676 023
Taux de couverture de la marge : 424%
Contacts
3620 dîtes «Apréva»
(appel gratuit depuis un poste fixe ou 0,34 €/mn selon coût opérateur)
www.apreva.fr
6. 11 116
L’ESS pose un regard nouveau sur ce qu’elle est et sur ce
qu’elle propose !
L’Innovation sociale dans l’actualité
L’innovation sociale suscite l’intéret de l’Europe et de la France. L’Union Européenne positionne
l’innovation sociale comme l’un des éléments clés pour la réussite de sa nouvelle stratégie
«Europe 2020» et la commission européenne en fait un axe de la prochaine programmation de
ses fonds structurels. Au niveau national, la loi dédiée à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS)
reconnait la capacité de ses membres à générer de l’innovation sociale; des acteurs divers
soutiennent son émergence et son développement : des banques coopératives, des fondations,
France Active par le biais du Fonds d’Investissement au Développement de l’ESS, ou encore la
Banque Publique d’Investissement qui affiche ses ambitions pour la Région Nord-Pas de Calais
qu’elle perçoit comme une terre d’innovation. Les collectivités territoriales accompagnent
également les innovateurs sociaux.
Innover pour une nouvelle économie
L’ESS est force d’inspiration pour de nouveaux modèles économiques et de nouvelles
ambitions sociales. Pour assurer le dynamisme de tous les territoires, réduire les inégalités
et renforcer la cohésion sociale, la société cherche à déployer des politiques sociales de
proximité. Malgré des moyens publics (financiers/humains/matériels) en diminution, l’ESS
propose de nouveaux modèles (multi-activités, circuits courts, épiceries solidaires, etc).
Un enjeu de demain pour les populations
Innover pour un monde durable :
Pour sortir de la crise et assurer la transition économique vers une 3ème révolution
industrielle, la société cherche des réponses aux défis écologiques, économiques et sociaux.
L’INNOVATION SOCIALE AU COEUR
DE L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
• Financer l’innovation sociale au même titre que l’innovation
technologique
Comment ? Concrétiser financièrement les enjeux de la loi par
des engagements concrets des financeurs privés et publics.
• Amplifier et multiplier les projets innovants localement
Comment ? Dédier des fonds complémentaires à l’innovation
sociale (publics par le biais des établissement publics de
coopération intercommunale et privés par le biais de circuits
courts, du crowdfunding, des fonds de dotation, etc.).
• Favoriser l’expérimentation le plus largement possible
Comment ? Renforcer l’écoute et le dialogue avec tous les acteurs
locaux pour ouvrir le champ des possibilités et desserer le carcan
administratif.
• Associer les acteurs aux décisions
Comment ? Appliquer une gouvernance d’ESS et renforcer
la démocratie et l’adhésion des parties prenantes. Pour les
impliquer dans les décisions.
À ce titre, l’ESS IMAGINE :
Des réponses aux besoins
sociaux :
se nourrir, se loger,
se soigner, s’éduquer,
se cultiver…
Innover pour plus de démocratie
Pour ne plus considérer les individus comme de simples consommateurs, bénéficiaires
ou travailleurs, l’ESS cherche à associer tout un chacun aux processus économiques.
Elle fonctionne avec une gouvernance et des parties prenantes qui appliquent le principe
«une personne égale une voix». Elle suscite de nouveaux modes de production, d’organisation
et de distribution qui se concrétisent, par exemple, par l’habitat participatif, la coopération,
la mutualisation, la vie associative, etc.
Où et quand s’exprime l’Innovation sociale?
Où? • Dans tous les bassins de vie
• Dans tous les domaines, les secteurs : le bâtiment, le commerce, la finance, l’assurance,
l’agriculture, la communication, l’environnement, la santé, l’éducation, la formation, la
famille, l’enfance, le handicap, le sport, le vieillissement, les nouvelles technologies, l’inser-tion,
le logement, les vacances, le transport, la culture, le travail et les loisirs.
Quand? … à tous les temps de vie.
Des conditions de
production et de distribution
conformes aux aspirations des
populations :
alimentation saine, impact
environnemental faible,
équité des conditions
de vie…
Des réponses appropriées
aux nouveaux modes de vie,
de travail et de
communication :
transports alternatifs,
coworking, habitat partagé,
logiciels libres…
La CRESS
préconise de…
Comment concilier partage des risques économiques et marge de manoeuvre nécessaire
à l’expérimentation ?
7. 13 116
« L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des
besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles
du marché et à des politiques sociales, en impliquant la participation
et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs
et des usagers. Ces innovations concernent aussi bien le produit ou
le service, que le mode d’organisation ou de distribution, dans des domaines
comme le vieillissement, la petite enfance, le logement, la santé, la lutte
contre la précarité et l’exclusion, les discriminations… Elles passent par
un processus en plusieurs démarches : émergence, expérimentation,
diffusion, évaluation ».
INNOVATION SOCIALE,
DE QUOI PARLE-T-ON?
Les initiatives présentées dans cet ouvrage sont représentatives
de la diversité de l’innovation dans l’ESS et de son implantation
dans l’ensemble des territoires de la Région Nord-Pas de Calais.
Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (2011)
Sous quel angle peut-on approcher l’Innovation Sociale ?
5 dimensions
UN
ÉTABLISSEMENT
DE L’ESS
RÉPONDRE
À UN BESOIN
SOCIAL
Les fondamentaux
Pour innover en Économie Sociale et Solidaire
UN PROJET
ÉCONOMIQUE
UN PROJET
SOCIAL
UNE
AMBITION
UN
TERRITOIRE
• Le bien ou service, pour la vie quotidienne
Partir des besoins sociaux pour y apporter des réponses neuves,
pratiques et accessibles à tous : l’ESS favorise les mutations
économiques en proposant de nouvelles protections face aux
bouleversements qu’elles entraînent.
• Le modèle économique, au service de l’humain
Innover pour créer ou maintenir des services dans des équilibres
budgétaires nouveaux. Répondre aux besoins réels des gens.
• L’ancrage territorial, proximité
S’inscrire dans les territoires, participer à leur animation démocratique
pour imaginer et développer des solutions socialement innovantes,
cohérentes avec les attentes des populations locales pour des
territoires plus résilients.
• La forme ou la structuration, au service du projet
Explorer en permanence de nouveaux champs de la gouvernance
démocratique. Impliquer les parties prenantes pour améliorer les
réponses et utiliser les ressources économiques plus efficacement.
• Les partenaires, des synergies originales
Saisir les opportunités pour créer de la richesse là ou d’autres seraient
passés à côté. L’ESS est une économie de la rencontre, du projet
à même de favoriser des rencontres improbables.
8. 15 116
BIEN OU SERVICE
POUR LA VIE QUOTIDIENNE
Partir des besoins sociaux pour y apporter des réponses neuves, pratiques
et accessibles à tous : c’est ainsi que l’ESS favorise les mutations économiques
tout en proposant de nouvelles protections face aux bouleversements.
Les établissements de l’ESS ont été précurseurs de nombre d’initiatives devenues
des biens et services incontournables de notre société. Pour exemple, les mutuelles
santé-prévoyance ont permis la création de la Sécurité Sociale via les sociétés
de secours mutuels, du tiers payant, de la couverture maladie universelle, des
indemnités journalières en cas d’accident ou encore du médicament générique.
Les associations ont développé les premiers services d’aide à domicile,
d’alternative à l’hospitalisation, de prise en charge des personnes en situation
de handicap et d’insertion par l’activité économique. Elles ont imaginé et déployé
le titre emploi service, les filières du recyclage ou encore les villages «vacances».
Les mutuelles d’assurances ont, quant à elles, créé le constat amiable, les garages
agréés ou encore le tiers-payant en assurance automobile. Enfin, les coopératives
ont instauré le contrôle qualité des produits, l’animation sociale en milieu rural,
le prix du livre ou encore les prêts bancaires à taux variable.
Chaque jour, l’ESS entreprend. Elle développe de nouvelles initiatives.
Encore aujourd’hui, la Mutualité Française, fidèle à ses valeurs fondatrices
et aux principes du mouvement social qu’elle véhicule, met en oeuvre des
programmes visant à améliorer la situation des habitants de la région.
Ainsi, le programme GASPAR - Garantir un Accès à des Soins de Premiers
Recours - en est une illustration, à travers son plan d’action qui recouvre
11 chantiers parmi lesquels :
• Encourager l’éducation thérapeutique
• Favoriser l’émergence d’innovations en matière de soins
de premiers recours dans les réalisations mutualistes
• Développer les actions de prévention mutualistes
• Explorer de nouveaux modèles d’exercice regroupé
et pluriprofessionnel
• Promouvoir les centres de santé et soutenir leur création
• Développer les conventionnements en tiers-payant avec
les médecins traitants
Cette même innovation sociale dont la Mutualité Française est un acteur
majeur.
Adhérent de la
CRESS NPdC
9. 17 116
« Le germoir » : une pépinière d’activités
agricoles bio et rurales
AFIP - Ambricourt
“Tester son projet agricole avec des professionnels”
PARTENAIRES
• Au Fil des Saisons
• Graines de Saveurs
• VIVABIO
• La Couveuse Chrysalide
• Le Gabnor
• Pas-de-Calais Actif
• ARCADE
• Cap Vent
• Communauté de Communes de Fruges
• AFIP
• Terres de Liens Nord-Pas de Calais
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Depuis les années 1990, les modes
d’installation et les profils des nouveaux
exploitants évoluent. Les dernières études
dédiées au monde agricole pointent
plusieurs phénomènes. L’installation
agricole en dehors du cadre familial
concerne plus de 50% des agriculteurs
de plus de 40 ans et 30% des agriculteurs
de moins de 40 ans. Parmi les nouveaux
exploitants agricoles, certains
ne disposent ni d’expérience dans
le domaine ni de familles exerçant
la profession. Aussi, ils sont nombreux
à rencontrer des difficultés techniques
pour la production et l’écoulement
de leurs produits.
Nom de l’établissement :
AFIP
Domaine d’activité :
Education populaire/agriculture
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
Un ancien corps de ferme comprenant des bâtiments
et des terres a, dans un premier temps, été acheté par la
Communauté de Communes de Fruges. Dans un second
temps, l’association «Terre de Liens» a racheté le foncier
avec de l’épargne solidaire provenant de 43 souscripteurs.
Elle a ensuite rédigé deux baux «ruraux
environnementaux» : l’un à l’attention de l’association AFIP,
porteuse du projet «Germoir» et l’autre à l’attention de
Phil Bru, agriculteur installé et accompagnateur technique
des porteurs de projets en test. Dans cet espace, nommé
le Germoir, des personnes en Contrat d’Appui au Projet
d’Entreprise (CAPE) ont la possibilité de tester un projet
dans le domaine du maraîchage ou des plantes
médicinales sur une période allant d’un à deux ans.
Pour ce faire, elles accèdent à des formations, à un suivi
individualisé et à un espace de culture (5 000m2/porteur).
Elles sont accompagnées durant la phase de test
et d’émancipation par une multitude d’acteurs du domaine
dont l’action est coordonnée par l’AFIP.
Ainsi, les futurs agriculteurs développent ou consolident
leurs savoirs, leurs compétences, leurs expériences et leur
réseau professionnel.
DÉFI
Permettre aux porteurs de projets dans le domaine
agricole de se former et de tester leur activité agricole.
Originalité
En France, c’est la première couveuse
dédiée aux porteurs de projet du
domaine agricole. Son fonctionnement
s’appuie sur une diversité d’acteurs.
L’AFIP coordonne l’ensemble des
acteurs assurant l’accompagnement
des porteurs de projets : Terre de liens,
spécialiste de l’acquisition foncière,
le Gabnor, groupement des
agriculteurs biologiques, le réseau des
AMAP, spécialiste de la distribution
en AMAP et A petit pas, porteur de
la couveuse d’activité Chrysalide.
Le Germoir est devenu une référence
dans le domaine des couveuses
agricoles. Par ailleurs, c’est grâce à
de l’épargne citoyenne que la Foncière
Terre de Liens «entreprise solidaire»
a pu acheter le lieu et signer des baux
«ruraux environnementaux» afin
de valoriser un usage respectueux
des terres. Ce projet représente
une innovation dans le processus
de démocratisation d’un outil
de préservation de l’environnement.
CHIFFRES CLÉS
Hectares de terres
m2 de bâtiments agricoles
Point de vente
Emplois créés à raison de 4 à 6 par an
D’épargne solidaire collectés auprès des
citoyens par Terre de Liens
600
175 000€
4
1
20
CONTACT
Stéphanie Petitcunot
Maison de l’Economie Solidaire
81 bis rue Gantois
59000 Lille
Tel : 03 20 74 43 83
Courriel : s.petitcunot@terredeliens.org
Site : http://www.terredeliens.org/
Ambricourt
FICHE IDENTITÉ
Des citoyens qui privilégient l’épargne
solidaire et des porteurs de projets dans le
domaine agricole.
BÉNÉFICIAIRES
10. 19 116
Un garage social
L’Auto-Mobilité - Saint-Martin-au-Laërt
“Se déplacer ne doit pas être un privilège”
PARTENAIRES
• Galilée
• Plie de l’audomarois
• Caso
• SMLA
• Emmaüs
• L’Etat
BIEN OU SERVICE • Conseil régional
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Les personnes en situation de précarité
financière rencontrent des difficultés
pour acquérir puis préserver leur mobilité.
La somme nécessaire à l’achat
d’un véhicule est une première barrière
pour elles. La seconde barrière provient
de la nécessité d’assumer l’entretien
ou les réparations nécessaires à l’usage
du véhicule. Seulement, l’absence de mobilité
dans un environnement semi-rural
est un frein puissant à l’accès à l’emploi
ou à la formation.
Nom de l’établissement :
L’Auto-Mobilité
Domaine d’activité :
Automobile
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Audomarois
IDÉE EN ACTION
Forte de ce constat, l’association a ouvert, le 2 janvier
2012, un garage social. Il offre une palette de services
à coûts modérés pour des personnes en difficulté,
en partie ciblées par les organismes sociaux.
Concrètement, le garage social effectue exactement
les mêmes prestations que celles du secteur marchand
mais à un coût social pour l’entretien et la réparation
des véhicules. Parallèlement, il achète et remet en état
des véhicules provenant de garages, de concessions de
vendeurs de voitures et de salles de vente. Puis, il met
en vente lesdits véhicules à des tarifs sociaux.
Le financement est souvent rendu possible grâce à
l’acquisition par le demandeur d’un micro crédit social.
Enfin, l’engagement de l’association à l’égard de
l’environnement l’amène à assurer le démantèlement
et la dépollution des véhicules destinés à la casse,
permettant par la même occasion le négoce à prix
réduits de pièces de réemploi.
DÉFI
Permettre à des personnes en difficulté de disposer
voire de conserver leur mobilité afin de faciliter leur
insertion professionnelle.
Originalité
L’offre proposée par le garage social
était inexistante sur le territoire.
Pourtant, elle répond à un besoin réel,
reconnu par les acteurs locaux.
La pertinence du service convainc
les acteurs sensibles tant aux
problématiques d’insertion qu’à la
mobilité dans le territoire et au-delà.
L’initiative est donc, sans surprise,
soutenue par des partenaires à l’échelle
locale comme nationale.
CHIFFRES CLÉS Salariés
Bénéficiaires en 2 ans
Familles ont acquis un véhicule en 2 ans
3
790
150
Saint-Martin-au-
Laërt
FICHE IDENTITÉ
Toute personne en situation de précarité
sociale et/ou financière qui a un besoin
impératif de mobilité pour trouver ou
conserver un emploi, une formation ou
maintenir du lien social.
BÉNÉFICIAIRES
• Conseil général du Pas-de-Calais
• Fondation Veolia,
• Crédit Mutuel
• Caisse d’Épargne
• Fondation Peugeot
• RSE Renault
• Fondation de France
CONTACT
Jean Michel Silva
54, rue du Noir Cornet
62500 Saint-Martin-au-Laërt
Tel : 03 21 12 36 65
Courriel : lautomobilite@free.fr
11. 21 116
CHIFFRES CLÉS
studios
Technicien d’Intervention Sociale et Familiale
Des Intervenants dans les domaines des services à la
personne, des services d’accompagnement médico-social
pour adultes handicapés et des services
d’accompagnement à la vie sociale.
« Habited » : des logements adaptés
aux personnes souffrant de troubles
envahissants du développement
Bethel - Roncq
“Un logement ordinaire dans un habitat ordinaire”
PARTENAIRES
• Bethel
• ISRAA et le bailleur social Notre Logis
• Association des Papillons Blancs de
Roubaix/Tourcoing
• AMFD Métropole Est
(pour les interventions à domicile)
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Certaines personnes souffrant d’autisme
ont la capacité et le souhait d’acquérir
plus d’autonomie. En matière d’habitat,
l’hébergement en institution n’est pas une
nécessité pour tous. Seulement, il n’existe
pas d’offre adaptée aux besoins des
personnes présentant des troubles
envahissants du développement.
En effet, la possibilité de vie autonome
de certains ne doit pas faire sous-estimer
leurs besoins d’environnement structuré
et d’accompagnement dans la vie
quotidienne.
Nom de l’établissement :
Bethel
Domaine d’activité :
Action sociale
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Métropole lilloise
IDÉE EN ACTION
Un partenariat entre un bailleur social, la puissance
publique et des associations actives dans le domaine
de l’hébergement des personnes fragiles et dans la
défense des droits des autistes a permis d’introduire
des logements adaptés dans un projet d’habitat
collectif. Une pension de famille, conçue autour de dix
logements de 36 m2 et d’un espace collectif de type T4
pour les activités et l’accueil des intervenants extérieurs,
a été intégrée à un lot de résidences abritant des loge-ments
classiques. Ce format d’habitat groupé, intégrant
un accompagnement et localisé à proximité de toutes
les commodités, répond aux besoins des individus
souffrant de troubles envahissants du développement
(TED) à la recherche d’autonomie. Les résidents sont
admis sur dossier au regard de leur revenu et de leur
évaluation médicale. Ils versent à l’association Bethel
une redevance mensuelle qui s’apparente à la prise
en charge du loyer et des charges. Celle-ci assure
la gestion de Habited et est reconnue comme seule
locatrice par le Bailleur Social.
DÉFI
Favoriser l’autonomie et l’insertion sociale de jeunes
adultes autistes dans la cité en leur permettant d’évoluer
dans un milieu urbain à forte mixité sociale et d’accéder
à l’ensemble des services.
Originalité
Ce format d’habitat, modèle déployé
dans les pays scandinaves, n’existait
pas en Région Nord-Pas de Calais.
C’est la collaboration de structures aux
coeurs de métiers complémentaires qui
a permis de franchir les obstacles de
mise en oeuvre d’un tel projet. Chaque
partenaire a partagé son expertise
et a apporté ses compétences pour
l’opérationnalisation.
10
1
CONTACT
Philippe Théry, directeur de Béthel
50, Boulevard Gambetta
59200 Tourcoing
Tel : 03 20 28 02 80
Courriel : p.thery@aers.net
Roncq
FICHE IDENTITÉ
De jeunes adultes souffrant de troubles
envahissants du développement (TED),
avec déficience intellectuelle plus ou moins
importante.
BÉNÉFICIAIRES
12. 23 116
La diffusion des logiciels libres
Cliss XXI - Liévin
“Ouvrir les portes de la connaissance”
PARTENAIRES
• CRESS
• APES
• APRIL (Association pour la promotion
de l’informatique libre)
• Réseau Libre entreprise
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Les logiciels investissent
l’environnement professionnel comme
personnel. En entreprise, ils facilitent
la gestion et ouvrent l’accès à de nouvelles
possibilités. Au domicile, ils s’invitent dans
la gestion du quotidien, comme nouveaux
loisirs ou modes d’apprentissage.
Ils révolutionnent les pratiques. Seulement,
l’usage des nouvelles technologies
en entreprise ou au domicile s’appuie
la plupart du temps sur des logiciels
propriétaires, qui échappent au contrôle
des usagers, qui interdisent leur
appropriation et leur étude, ainsi que toute
possibilité de les modifier pour les adapter
à des besoins spécifiques. Il y a là
une véritable dépendance à l’outil
technique, doublé en général d’une
dépendance au fournisseur du logiciel.
Les logiciels libres s’inscrivent dans une
logique tout à fait opposée.
Nom de l’établissement :
Cliss XXI
Domaine d’activité :
Informatique libre
Statut de l’établissement :
SCIC
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
Cliss XXI propose un panel de services permettant
le passage des logiciels propriétaires aux logiciels libres.
La SCIC propose un accompagnement sur mesure.
Elle étudie les besoins de l’établissement, et les
pratiques des salariés. Cette étape permet à Cliss XXI
de sélectionner les logiciels libres adaptés aux attentes
et aux usages. Si la réponse des logiciels libres
existants n’est pas optimale, la SCIC procède
à leur adaptation. Afin de faciliter l’appropriation
des nouveaux outils par le commanditaire,
elle propose des actions de formation. Par ailleurs,
les principes et valeurs des logiciels libres étant
la réciprocité, l’échange, le partage et l’absence
de verrou sur la connaissance, Cliss XXI consacre
également 10% de son activité à des missions
d’éducation populaire.
DÉFI
Faciliter l’accès au plus grand nombre aux logiciels libres
et ancrer leur usage.
Originalité
Les entreprises proposant des prestations
de services s’appuyant sur des logiciels
libres sont peu nombreuses. À l’opposé,
nombreux sont les prestataires
informatiques à proposer des solutions
s’appuyant sur des logiciels propriétaires.
Le choix de Cliss XXI s’inscrit ainsi dans
une volonté de positionner les nouvelles
technologies sur des valeurs d’échange,
de partage, de solidarité, de réciprocité,
qui fondent aussi bien le monde du
logiciel libre que celui de l’ESS.
Un engagement fort de l’établissement
puisque 10% de son activité est consacrée
à des actions d’éducation populaire :
ateliers dédiés à l’appropriation des
logiciels libres (Foires aux Install’),
initiatives en direction de scolaires, de
retraités, de personnes en situation de
handicap, de personnes sans emploi...
Signalons également les débats « Penser
Ensemble », qui s’efforcent de porter un
regard critique sur notre environnement
informatique et technique : déferlement
numérique, fichage et vie privée, enjeux
de société, etc. L’autre particularité de
cet établissement est le choix de son
statut juridique. C’est une Société
Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC)
dont les orientations stratégiques sont
définies par les usagers, les salariés,
les collectivités, les financeurs solidaires
et les bénévoles.
CHIFFRES CLÉS
Personnes
Structures
+80
6
CONTACT
Lucien Petit
23, avenue Jean Jaurès
62800 Liévin
Tel : 03 21 45 78 24
Courriel : lucien.petit@cliss21.org
Site : http://www.cliss21.com/
Liévin
FICHE IDENTITÉ
PME-PMI, structures de l’ESS, collectivités
territoriales.
BÉNÉFICIAIRES
13. 25 116
CHIFFRES CLÉS Chargés de mission pour la mise en oeuvre
Près de 60 personnes âgées qui accueillent
Près de 60 jeunes concernés
(étudiants, travailleurs, stagiaires)
Une cohabitation intergénérationnelle
Génération et culture - Lille
“Un toit à partager”
PARTENAIRES
• CCAS
• CLICS
• Bailleurs sociaux
• Mairies
• Missions locales
• Universités
• Écoles
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
La population de plus de 60 ans
augmente considérablement dans les
centres urbains tels que la métropole lil-loise.
Nombre de ces personnes souffrent
d’isolement mais souhaitent rester dans
leur domicile le plus longtemps possible.
Elles sont fréquemment propriétaires de
leur habitation et disposent en majorité
d’un logement de plus de deux chambres.
Elles ont donc un potentiel d’accueil pour
héberger une tierce personne.
A l’inverse, les jeunes travailleurs ou les
étudiants ont des difficultés de logement.
Cela étant, les personnes ne sont pas
nécessairement à l’aise à l’idée de
cohabiter.
Nom de l’établissement :
Génération et culture
Domaine d’activité :
L’intergénérationnel
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
L’association met en relation des étudiants ou des jeunes
travailleurs à la recherche d’un logement et des séniors
disposant de grands logements et en attente d’une présence,
d’un appui dans les tâches de la vie quotidienne
et éventuellement, d’un complément de revenus. Pour ce faire,
une coordinatrice assure le lien entre les personnes âgées et
les jeunes. Elle rencontre individuellement chaque jeune et
chaque sénior à son domicile. Elle pense des combinaisons
jeunes/séniors au regard des aspirations et sensibilités. Ensuite,
elle organise une rencontre au domicile. Si le jeune et le sénior
valident la cohabitation, elle assure un suivi régulier durant
la durée de la convention, 9 à 12 mois. Le sénior offre à
l’étudiant ou au jeune travailleur une chambre indépendante au
sein de son logement et met ses compétences et expériences
à disposition (initiation à la cuisine, couture, cuisine, sorties
culturelles, etc.). En échange, l’étudiant ou le jeune travailleur
assure une présence régulière, propose ses services selon ses
disponibilités (courses de dépannage, initiation à l’informatique,
accompagnement dans les déplacements, etc.) et s’acquitte
d’une indemnité de 200 euros charges comprises. Par ailleurs
l’association mène des actions pour la vie du réseau en
proposant 2 fois par an des sensibilisations autour des risques
domestiques ou encore des premiers soins.
DÉFI
Favoriser la cohabitation de personnes de générations
et de cultures différentes.
Originalité
Fondé sur le constat de l’isolement
des seniors et de la crise du logement
des jeunes, le succès de l’initiative
réside dans une approche
individualisée des besoins. Le mode
opératoire proposé permet de mettre
en relation des individus aux
profils différents mais concordants
et d’instaurer une relation économique
gagnant-gagnant entre l’hébergé
et l’hébergeur. Vecteur de liens
sociaux, d’ouverture d’esprit,
de tolérance ou encore de réduction
de la précarité, l’initiative séduit les
parties prenantes.
Aussi, l’association est sollicitée pour
déployer la démarche au sein d’autres
villes de la Région et pour entrevoir
sa déclinaison auprès des locataires
des bailleurs sociaux.
2
60
60
CONTACT
Marie Dominique Lacoste
61 rue de la justice
59000 LILLE
Tel : 03 20 57 04 67
Courriel : contact@generationsetculture.fr
Site : www.generationsetcultures.fr
Lille
FICHE IDENTITÉ
Des seniors, des étudiants ou des jeunes
actifs.
BÉNÉFICIAIRES
14. 27 116
IDÉE EN ACTION
L’association propose à chacun d’expérimenter un autre
rapport à l’art grâce à la mise en place d’un service de
prêt. En complément des musées et des centres d’art,
l’Inventaire crée une artothèque itinérante dont l’objet
est la mise à disposition d’oeuvres d’art grâce à la
constitution d’une importante collection d’art
contemporain. Les particuliers, établissements scolaires,
collectivités publiques, ou entreprises peuvent
emprunter plusieurs oeuvres originales sur une période
d’un ou plusieurs mois pour les exposer chez eux ou sur
leur lieu de travail. Pour ce faire, ils ont la possibilité de
se rendre à l’artothèque à Hellemmes ou dans une
structure relais. Pour les écoles et collectivités qui ne
peuvent se déplacer, l’artothèque propose une sélection
d’oeuvres qu’elle amène sur site. Le service de prêt
est soutenu par un important travail de médiation
et par des tarifs bas. Le montant de l’adhésion pour un
particulier démarre à 15€ et chaque emprunt est facturé
10€. Par ailleurs, elle conçoit des supports pédagogiques,
réalise des expositions et tisse des partenariats pour
informer et organiser la diffusion des oeuvres sur une
large partie du territoire. En constante évolution, cette
collection mobile s’enrichit tous les ans de nouvelles
oeuvres qui sont par ailleurs ouvertes à la vente.
L’inventaire : Artothèque du Nord-Pas de
Calais
L’inventaire - Hellemmes
“Emprunter une oeuvre d’art comme un livre”
PARTENAIRES
Les structures relais
• Espace 36 à Saint-Omer
• École d’art de Douai
• La chambre d’eau dans l’avesnois
• Les maisons Folies sur la métropole
Institutionnels
• Conseil régional
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Les politiques publiques de la culture
visent la démocratisation des pratiques
culturelles en les rendant accessibles pour
tous. Pourtant, de nombreuses personnes
demeurent peu ou pas concernées par l’art
contemporain. Il est souvent incompris ou
perçu comme élitiste. À ce frein, s’ajoute
des disparités géographiques d’accès aux
espaces d’exposition, certains territoires
étant dépourvus de lieux dédiés à l’art
contemporain. Une part importante de
la population se trouve privée de l’usage
d’une oeuvre d’art.
Nom de l’établissement :
L’inventaire
Domaine d’activité :
La culture
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
DÉFI
Inviter chacun à construire une relation privilégiée avec
des oeuvres d’art en favorisant l’accessibilité de ces
dernières et l’autonomie de l’usager à vivre pleinement
cette expérience.
Originalité
Le fonctionnement hors les murs
proposé par la structure est
particulièrement innovant. Il permet
un accès à l’art contemporain dans des
zones plus faiblement dotées en
équipement culturel. Ce fonctionnement
ainsi que la capacité de l’inventaire à
nouer des partenariats variés avec des
acteurs multiples lui permet de toucher
un public pluriel et notamment les
personnes qui ne sont pas familières
des lieux d’exposition. Ces atouts
suscitent un fort engouement des
structures culturelles, des artistes
et des emprunteurs. Les structures
culturelles perçoivent la
complémentarité des services de
l’artothèque à leurs actions pour élargir
l’accès à l’art. Les artistes sont sensibles
à la plus grande visibilité de leur
travail, au potentiel de vente et à la
circulation de leurs oeuvres hors des
circuits conventionnels. Les emprunteurs
bénéficient à moindre coût d’un accès
à l’art contemporain dans leur quotidien
ce qui permet à chacun de forger
progressivement son propre
cheminement artistique et de disposer
d’un instrument de connaissance
et d’ouverture au monde.
CHIFFRES CLÉS
salariés
bénéficiaires dont 40% en dehors
de la métropole
artistes
oeuvres empruntées et 8000 mouvements
d’oeuvres enregistrés dans près de 500 lieux
différents
2 6
400
170 850
5000
CONTACT
Mme Lacroix
144 rue Faidherbe
59260 Hellemmes
Tel : 06 63 95 46 70
Courriel : linventaire@yahoo.fr
Site : http://linventaire-artotheque.fr/
Hellemmes
FICHE IDENTITÉ
Les particuliers, les collectivités
et les établissements scolaires.
BÉNÉFICIAIRES
• Conseil général du Nord
• Ville d’Hellemmes
• La MAIF, assureur militant
Au démarrage
• L’Europe (FSE)
• Fondation de France
bénévoles
oeuvres au sein de
la collection
15. 29 116
MAEL : Mon Accompagnement En Ligne
BGE- Lille
“Un espace de travail collaboratif en ligne pour un accompagnement au
plus près du porteur”
PARTENAIRES
• BGE Haut de France
• BGE Flandre création
• BGE Littoral Opale
• Conseil régional
FUTURS PARTENAIRES
• Réseau associatif d’experts comptables
ARGECO
• Banques coopératives ou mutualistes,
mutuelles et assurances du secteur
de l’Economie Sociale et Solidaire.
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
En 2009, l’association développe une
communauté réservée aux jeunes
créateurs d’entreprise, le BGeclub.
Concrètement, un site internet permet
aux créateurs de se fédérer en réseau,
de se professionnaliser et d’accéder
à un panel de services. Il regroupe
aujourd’hui près de 6 000 chefs d’entre-prise.
L’outil présenté alors en amont
de la création suscite immédiatement
l’engouement des porteurs de projet.
Les besoins et aspirations du public de
porteurs de projet et de créateurs étant
diffèrents, BGE Hauts de France décide
de développer un outil qui soit dédié aux
porteurs de projet en facilitant l’interaction
entre le porteur et son conseiller dans le
cadre d’un espace de travail collaboratif.
Nom de l’établissement :
BGE Haut de France
Domaine d’activité :
Accompagnement de porteurs de projets
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
L’association a développé une offre en ligne réservée
aux porteurs de projets. Lorsque le porteur active
son accompagnement, l’association lui remet un code
d’accès à l’interface MAEL. Une fois le compte ouvert,
il peut accéder à tout moment, avec une connexion
internet, à son dossier. Le conseiller du porteur a accès
à un back office qui lui permet de suivre l’activité
du porteur et d’apporter des corrections ou ajouts
au dossier du porteur, de lui ouvrir des droits aux outils,
différents selon son niveau d’avancée dans son projet.
L’interface permet également au porteur de mobiliser
son conseiller professionnel pour un rendez-vous en
face à face ou à distance, de disposer d’un ensemble
d’outils professionnels et d’accéder à des modules
d’e-learning dédiés à divers thèmes tel le e-commerce,
la vigilance arnaque ou encore la gestion du temps.
Enfin, elle permet de favoriser les liens avec
l’environnement professionnel du futur créateur,
de profiter de bons plans (mobilier, immobilier, etc.)
et plus globalement, de réduire l’empreinte écologique
du processus.
DÉFI
Optimiser l’accompagnement des porteurs de projets
par le développement d’outils interactifs.
Originalité
MAEL est le fruit d’un processus
collaboratif important
(questionnement des salariés dans
le cadre d’un diagnostic interne des
besoins, groupe de travail avec
5 conseillers, puis élargissement à
un conseiller pour les 15 territoires).
Des temps d’échange avec
les salariés accompagnant les porteurs
de projet ont en effet permis
de pointer l’évolution des profils des
porteurs et de leurs attentes.
De nos jours, le porteur de projet est
de plus en plus connecté. Coutumier
de l’usage des nouveaux modes de
communication ou de diffusion de
l’information, il plébiscite les outils
interactifs pour leur efficience.
La création de cette plateforme
en ligne offre un accompagnement
plus qualitatif, une plus grande
personnalisation du service.
Celle-ci a conduit à un changement
des pratiques des conseillers et à
une plus forte implication des porteurs
tout en facilitant le suivi global
de l’activité. Cette évolution a été
partagée avec l’ensemble des
conseillers et des membres
des conseils de territoires.
CHIFFRES CLÉS
Salariés concernés
Modules e-learning
Aujourd’hui 3 000 porteurs inscrits,
à terme 8 000 à 10 000 porteurs potentiels
30
115
9
3 000
CONTACT
Claire Lescieux
4, rue des Buisses
59000 Lille
Tel : 03 28 52 56 50
Courriel : c.lescieux@bge-hautsdefrance.fr
Site : wwww.bge-hautsdefrance.fr
Lille
FICHE IDENTITÉ
Les porteurs de projets.
BÉNÉFICIAIRES
Une trentaine d’outils à disposition
16. 31 116
Une formation de chauffeurs routiers
Main Forte - Harnes
PARTENAIRES
• URIAE
• PLIE
• Pôle emploi
• Mission locale
• Structures d’insertions
• l’ECF
• Conseil régional, Etat, Europe,
• Fondations
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Une partie de la population du territoire,
présente des difficultés d’insertion
professionnelle. Le secteur du transport
est ciblé comme un domaine pourvoyeur
de postes ne nécessitant pas de hauts
niveaux de qualification.
Seulement, les entreprises classiques
se révèlent frileuses à l’embauche de
personnes ne disposant pas d’expérience.
Aussi, un chômeur de longue durée
détenteur d’un permis B voire d’un permis
Poids Lourds sans réelle expérience
de transport de marchandises, a peu
de chances de décrocher un emploi
dans une entreprise de transport
classique.
Nom de l’établissement :
Main Forte
Domaine d’activité :
Transport de marchandises
Statut de l’établissement :
Entreprise d’insertion
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
L’entreprise propose une formation de chauffeur routier
complétée d’une expérience de terrain. Elle sélectionne
parmi les personnes en chômage de longue durée celles
qui sont détentrices d’un permis B et intéressées
par le débouché proposé. Elle les accompagne
professionnellement et socialement. Elle délivre
une formation théorique, incluant les techniques
d’éco-conduite, et propose une mise en pratique
en les positionnant sur des prestations de transport.
Parallèlement, l’entreprise lève les freins annexes
à l’insertion tant dans le domaine du logement,
de la santé que des savoirs élémentaires.
Pour ce faire, le personnel en insertion bénéficie
d’un accompagnement individualisé.
DÉFI
Aider des personnes en situation de chômage de
longue durée à se réinsérer professionnellement dans
une activité de chauffeur routier.
Originalité
Les structures d’insertion proposant
une formation de chauffeur routier
sont peu nombreuses.
De plus, cette formation présente
l’exemplarité d’introduire une
formation à l’éco-conduite.
En effet, l’entreprise se montre
sensible aux enjeux qui animent
la société, et notamment aux enjeux
environnementaux. Sans surprise, elle
est donc partenaire du projet visant
le déploiement d’un centre multimodal
de distribution urbaine dont la finalité
est de contribuer à une logistique plus
écologique au coeur de la métropole
lilloise.
CHIFFRES CLÉS
Personnes en situation d’insertion chaque
année
Des personnes mises à l’emploi «classique»
40
+60%
CONTACT
Christine Radisson
Parc de la Motte du Bois, rue Gilbert Gheysens
62440 Harnes
Tel : 03 21 70 22 56
Courriel : christine.radission@main-forte.fr
Site : www.main-forte.fr
Harnes
FICHE IDENTITÉ
Demandeurs d’emploi de longue durée.
BÉNÉFICIAIRES
“Emprunter une oeuvre d’art comme un livre”
17. 33 116
CHIFFRES CLÉS
salariés concernés (20 directement rattachés à
l’activité Métisse)
Plus d’un million de jeans recyclés chaque
année
« Métisse » : un isolant à base de textile
Le Relais - Billy Berclau
“L’isolation durable”
PARTENAIRES
• L’ADEME
• Conseil régional
• L’Europe
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Le Relais est le premier opérateur
dans le domaine de la collecte et de
la valorisation du textile en France.
Dans les années 2000, l’établissement
ressent le besoin de diversifier ses activités
pour assurer sa rentabilité économique.
Parallèlement, il observe un accroissement
du volume de textile collecté chaque
année. Les vêtements à bas prix
se retrouvent très vite dans les collectes
du Relais du fait d’une qualité de confec-tion
en chute. Seulement, il est souvent
impossible de leur donner une seconde vie
dans les filières classiques de réemploi
et de recyclage, d’où une augmentation
du volume de textile incinéré.
Nom de l’établissement :
Le Relais
Domaine d’activité :
Textile
Statut de l’établissement :
Coopérative
Périmètre d’intervention :
Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
Le Relais recherche la performance économique afin d’atteindre
ses objectifs sociaux de lutte contre l’exclusion. L’établissement
privilégie le maintien de l’activité en France afin de préserver
les emplois locaux et notamment ses activités de collecte
et de valorisation du textile car elles permettent l’embauche
d’une main d’oeuvre peu qualifiée ; une filière motrice d’insertion
professionnelle. Par le biais de son service « recherche et
développement », l’établissement étudie la possibilité d’exploiter
le textile collecté comme matière première pour la conception
de matériaux d’isolation. Pour ce faire, l’établissement noue des
partenariats avec le monde de la recherche. Deux à trois ans
d’étude permettent d’établir le process, de mener l’étude de
marché et d’établir le circuit de fabrication et de distribution du
produit. En 2007, le Relais lance Métisse, une gamme d’isolation
thermique et acoustique pour le bâtiment, conçu à partir de
vêtements majoritairement en coton. La collecte et l’effilochage
du textile sont réalisés en Région Nord-Pas de Calais.
La finalisation du process s’effectue à Billy-Berclau, à savoir
sa transformation pour conception de laines d’isolation
performantes et de haute qualité. L’année 2013 est dédiée
à l’obtention des agréments. La certification du label ACERMI
début 2014 a permis de lever toutes les entraves à la circulation
du produit.
DÉFI
Diversifier les activités à partir du potentiel de
l’établissement.
Originalité
Le Relais s’est appuyé sur son métier
historique, la collecte de textile, pour
imaginer une nouvelle offre de
services. Attentif tant à son objet
social, qu’aux enjeux de société et
à son modèle économique,
l’établissement est parvenu à allier
ses forces pour imaginer un nouveau
produit, l’expérimenter et appuyer
son déploiement. Il intègre dans son
fonctionnement et son organisation
la démocratie, l’innovation
et le développement durable. Il est en
recherche permanente de nouveaux
débouchés pour mieux valoriser les
matières, réduire la part de déchets
ultimes et augmenter ainsi
sa performance économique
et écologique.
2 500
+ 1M
CONTACT
M.Obert
Zi Artois Flandres
422 bd Est
62138 Billy Berceau
Tel:03 21 69 40 77
Courriel : aobert@lerelais.org
Site : www.isolantmetisse.com
Billy Berclau
FICHE IDENTITÉ
Demandeurs d’emploi de longue durée,
particuliers et professionnels à la recherche
d’isolants.
BÉNÉFICIAIRES
IDENTITÉ
18. 35 116
Village Répit Familles pour les personnes
en situation de handicap et leurs aidants
Centre Hélène Borel - Arleux (Douaisis)
“Se ressourcer ensemble, chacun à son rythme”
PARTENAIRES
• Réseau Vacances Répit Familles
(membres fondateurs : PROT BTP et AFM)
• Mairie d’Arleux
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Via la Plateforme Répit, les
professionnels du centre Hélène Borel
constatent l’épuisement des proches
aidants des personnes en situation
de handicap, leur besoin de souffler,
de se reposer, et leur envie de partir en
vacances ensemble (aidants et aidés).
En Nord-Pas de Calais et en Picardie,
nombre d’établissements hôteliers ont
adapté leurs locaux pour les rendre acces-sibles
aux personnes en fauteuil roulant.
Certes intéressants, ces aménagements
ne sont guère suffisants pour un grand
nombre de personnes en situation de
handicap.
Nom de l’établissement :
Centre Hélène Borel
Domaine d’activité :
Action sociale, loisir et tourisme
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
Disposant d’ores et déjà d’une expertise «handicap»
et d’offres sportives et culturelles adaptées, le Centre
Hélène Borel présente de nombreux atouts pour
le portage d’un tel complexe.
Par l’intermédiaire de la Mairie d’Arleux, l’association
acquièrt un corps de ferme. Elle y construit des logements
«classiques» respectueux de l’environnement
et modulables et quelques logements insolites (cabane
dans les arbres, bulle transparente, roulotte, tipi, yourte…).
Dans cet environnement propice à la détente, elle crée
une «bulle bien-être» adaptée au handicap (jacuzzi,
toucher relationnel…). Elle propose des activités sportives
(mainalau, joelette, attelage, vélo pousse…) et culturelles.
En effet, la proximité des professionnels et des
équipements des 9 structures et services sanitaires
et médico-sociales ainsi que l’appui du tissu culturel local
assurent l’accès à des prestations sportives et culturelles
adaptées aux situations de handicap.
Ce cadre verdoyant favorise également l’implantation
d’un jardin solidaire (hortithérapie), en lien avec
les associations locales et d’un espace pour des animaux
(médiation animale).
DÉFI
Créer un centre de vacances pour les personnes
en situation de handicap et leurs aidants, en proposant
un accompagnement adapté et en même temps
des logements et des activités atypiques.
Originalité
Ce type de complexe est unique
dans toute la zone Nord-Pas de Calais,
Picardie, Belgique frontalière.
Il propose des activités et des
logements atypiques et adaptés aux
personnes en situation de handicap
et à leurs aidants. Le modèle
économique de l’infrastructure repose
sur l’hybridation de ses ressources
avec des fonds publics, du mécénat
et de la vente de services. Des portes
ouvertes présentant la ferme actuelle
et les futures activités se dérouleront
les 5 et 6 septembre 2014.
Cet évènement lancera le début
de l’aménagement du site.
CHIFFRES CLÉS
Places dans les logements modulables
(studio au T4 selon les besoins)
Places dans les 5/6 logements atypiques
projetés
Équipements adaptés aux pratiques
sportives différentes, liées à tout handicap
physique
41
13
7
CONTACT
Francine DERUY
Avenue du Château du Liez
59 283 Raimbeaucourt
Tel : 03 27 93 55 56
Courriel : francine.deruy@centre-helene-borel.com
Site : http://www.centre-helene-borel.com
Arleux
FICHE IDENTITÉ
Les aidants familiers
Les personnes en situation de handicap.
BÉNÉFICIAIRES
19. 37 116
Déploiement de toilettes sèches
Osons l’éco - Hergnies
“OSONS L’ÉCO, la solution écologique, ludique et pratique,
partenaire de vos envies!”
PARTENAIRES
• Club Léo Lagrange Hergnies
• Crédit Mutuel du Nord
• Tous les organisateurs qui nous
ont fait confiance
BIEN OU SERVICE
BIEN OU SERVICE
SITUATION
Au coeur du Parc Naturel Régional Scarpe
Escaut, l’association Club Léo Lagrange
Hergnies, organisatrice du festival Hainaut
Belles Bretelles (www.bellesbretelles.com),
est attentive à minimiser l’impact de ses
activités sur l’environnement.
Cette volonté d’éco-exemplarité l’amène
à concevoir des «éco-manifestations»
pour, par et avec les habitants. À ce titre,
elle utilise des gobelets réutilisables,
déploie des partenariats avec des acteurs
tel Emmaüs pour le prêt de vaisselles
et plus globalement, promeut la
consommation de produits de saison
et de proximité, en partenariat avec les
commerçants et producteurs locaux.
En 2010 et 2011, elle se penche sur l’usage
de toilettes sèches.
Seulement, les prestations en la matière
s’avèrent particulièrement onéreuses
et lointaines. L’envie est ainsi née
de développer une fabrication locale.
Nom de l’établissement :
Osons l’éco
Domaine d’activité :
Éducation Populaire/environnement
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
IDÉE EN ACTION
L’association imagine la mise à disposition de sanitaires
respectueux de l’environnement lors d’évènements.
Pour ce faire, elle envisage la fabrication de toilettes
sèches et le déploiement d’un service d’installation,
d’animation, d’enlèvement puis de gestion des déchets.
En 2012, l’association lance l’expérimentation. Elle conçoit
deux premières toilettes sèches, dont une accessible aux
personnes à mobilité réduite. Ceci lui permet d’approcher
les contraintes techniques liées à la fabrication du produit.
Cette étape franchie, la faisabilité et la pertinence du
produit sont validées. Pour tester le modèle économique
de l’activité, l’association soutenue par la Direction des
Partenariats Internationaux et Régionaux de la Région
Nord-Pas de Calais déploie ses services dans
6 agglomérations lors des manifestations «quartiers
d’été». Ceci permet à l’association de mieux calibrer
ses charges d’activité et confirme l’intérêt d’imaginer un
développement durable du projet. En effet, l’association
prévoit de concilier développement économique, respect
de l’environnement et soutien à l’insertion professionnelle
en proposant qu’une partie de ses activités soit assurée
par des personnes en parcours d’insertion.
DÉFI
Proposer une offre «toilettes sèches» de qualité aux
organisateurs d’évènements, collectivités, entreprises,
associations… à des coûts mesurés.
Originalité
L’initiative bénéficie d’un
environnement favorable à son
émergence. La phase d’incubation
et d’expérimentation est soutenue
par l’association Club Léo Lagrange
Hergnies dont la finalité est de
favoriser l’émancipation de l’individu
en co-construisant des projets «pour,
par et avec les habitants» au bénéfice
d’un développement territorial
respectueux de l’homme et de son
environnement. Les objectifs d’Osons
l’Eco, outre d’apporter un nouveau
service en région et de créer de
l’emploi durable et non délocalisable,
seront également de favoriser
la participation des habitants à
un projet de développement innovant.
À ce propos, le statut associatif
opportun durant la phase de
déploiement pourrait faire l’objet
d’un transfert vers un statut de société
coopérative d’intérêt collectif pour
la pérennisation du projet.
CHIFFRES CLÉS
Salariés concernés et plusieurs saisonniers
Toilettes conçus
Litres d’eau économisés pour
une manifestation accueillant 1500 visiteurs
Habitants ayant participé à la construction des
toilettes
2
15
9 000
20
CONTACT
M.Thomas DEVILLERS
28 Place de la République
59 199 Hergnies
Tel : 06 74 33 67 33
Courriel : osonsleco@gmail.com
Site : www.leolagrangehergnies.fr
Hergnies
FICHE IDENTITÉ
Les organisateurs d’évènements
culturels, sportifs, grand public… qui sou-haitent
minimiser l’impact environnemental
de leur manifestation, tout en apportant une
sensibilisation et du lien social avec
les visiteurs ou usagers.
BÉNÉFICIAIRES
20. 39 116
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
AU SERVICE DE L’HUMAIN
Notre monde évolue, les besoins de solidarité augmentent et les financements
publics se raréfient. Les établissements de l’ESS, préoccupés par la conjonction
de ces éléments, innovent pour parvenir à maintenir leurs services et leurs équilibres
budgétaires tout en améliorant l’efficacité de leur action. Dans cette optique,
des établissements développent des dynamiques économiques complexes en
déployant de multiples activités dont le fonctionnement s’appuie sur de multiples
partenariats et vise à répondre à de multiples objectifs. Ainsi, l’ESS organise
sur certains sites une économie alliant production de biens et services, actions
de prévention, et démarche de réinsertion professionnelle. C’est l’idée même
de l’économie de l’ensemble des ressources (financière, écologique…) qui inspire
la construction de ces nouveaux modèles. En cela c’est une économie de lutte
contre le gaspillage. D’autres établissements de l’ESS imaginent de nouveaux
modèles économiques pour répondre aux besoins des populations.
Pour exemple, l’accès aux produits issus de l’agriculture biologique et locale
est facilité par le développement des circuits courts, l’accès aux biens alimentaires
de première nécessité est permis par le biais d’épiceries solidaires...
Pour assurer le dynamisme et le bien-être des territoires et de toutes
les populations, les établissements de l’ESS mobilisent les énergies utiles
à leurs ambitions.
Dans cette dynamique, COORACE, fédération nationale regroupant
notamment des acteurs de l’insertion par l’activité économique, appuie
le développement des Groupes Economiques Solidaires. Les GES
comportent plusieurs structures ou activités liées par un projet collectif
de contribution à la création d’activités économiques sur le territoire.
Dans le Douaisis par exemple, cette coopération a donné naissance au
groupe Cap Emploi Services, par la mutualisation de services et des chan-gements
de gouvernance. Les GES, pour COORACE, se distinguent par
une offre de services coordonnée, une stratégie globale de valorisation
et de dynamisation des compétences et des emplois, une gouvernance
unifiée, une logique de mutualisation des ressources et des moyens et une
communication globalisée. Ils font des entreprises qui les composent de
véritables acteurs d’un développement économique solidaire à l’échelle
des territoires.
Adhérent de la
CRESS NPdC
21. 41 116
Une reconversion économique :
l’Abbaye de Belval
Abbaye de Belval - Troisvaux
“Un lieu porteur de sens et vecteur de liens”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
• Conseil général du Pas-de-Calais
• Conseil régional
• CC des vertes collines du St Polois
• Pays du ternois
• URIOPSS
• ASA
• URIAS
• CRESS
• APES
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
En 2009, la communauté cistercienne
occupant l’abbaye de Belval décide de
quitter les lieux. Elle cherche un repreneur
au projet humaniste. L’association Abbaye
de Belval ente dans les lieux le 14 juin 2012.
Le site dispose d’une bâtisse de 10 000 m2
et d’un atelier de production de fromages.
L’ensemble s’étend sur 12 hectares.
Nom de l’établissement :
Abbaye de Belval
Domaine d’activité :
Commerce, hébergement, fromagerie
Statut de l’établissement :
Association et SAS
Périmètre d’intervention :
Le Ternois et zone de chalandise/d’influence :
principalement : Nord-Pas de Calais/Picardie.
.
IDÉE EN ACTION
L’association propose d’appuyer la reconversion
sur 3 axes : économique, social et culturel. Pour l’axe
économique, le projet prévoit le développement de
l’activité d’affinage de fromages. Son déploiement passe
par la production de fromages à nouvelles saveurs.
Cette diversification vise l’ouverture à d’autres segments
de marché plus urbains. Les circuits d’écoulement sont
également réétudiés. Les circuits courts à plus haute
valeur ajoutée sont ciblés. Historiquement, l’Abbaye
produisait 20 tonnes de fromage par an. Ces choix ont
permis en une année d’augmenter la production de
10 tonnes. En parallèle, est développé un magasin de
produits monastiques et du terroir et un service
hôtelier. En effet, l’abbaye dispose d’une capacité
d’accueil importante avec 30 lits et une salle de
réception. Pour sa première année, le site est parvenu
à capter 15 000 visiteurs. L’axe social comprend, quant
à lui, deux volets ; le recrutement de personnes
en situation d’insertion professionnelle et l’accueil
de quelques personnes sans abri en démarche
de reconstruction personnelle. L’axe culturel vise
à renforcer la mixité des publics déjà recherchée par
le projet hôtelier qui s’ouvre aux familles, aux jeunes,
aux entreprises, aux groupes de randonnées et aux
artistes par le biais de résidences.
DÉFI
Reconvertir économiquement un site autour d’un projet
à haute valeur humaniste.
Originalité
L’initiative présente la particularité
d’être un projet «pluriel» dont
la volonté est de valoriser l’ensemble
des points forts du site.
La reconversion allie une dimension
économique, sociale et culturelle.
Le développement de chaque axe
est pensé en collaboration avec
les partenaires du territoire et en
cohérence avec la globalité du projet.
Le développement de la fromagerie
est pensé de façon à conserver une
dimension artisanale et en intégrant
une dimension d’insertion. Le service
hôtelier se déploie en lien avec
les partenaires du tourisme afin
de diversifier ses cibles et à nouveau
avec une approche insertion par
le biais de ses ressources humaines.
Le déploiement culturel vise quant
à lui au rayonnement du site.
Le projet est initié par une
association et déployé par une SAS
(Société par Action Simplifiées) dont
l’unique actionnaire est l’association.
Le choix d’un développement sous
la forme d’une SAS s’est opéré pour
des motifs fiscaux et juridiques.
CONTACT
Marc Sockeel
437 Rue Principale
62130 Troisvaux
Tel : 03 21 04 10 10
Courriel : marc.sockeel@abbayedebelval.fr
Site : http://www.abbayedebelval.fr/
Troisvaux
FICHE IDENTITÉ
Les personnes en situation d’insertion (CDDI)
et les sans-abris d’Arras (activité
d’aménagement des parcs et jardins).
BÉNÉFICIAIRES
• Les entreprises de l’ESS à l’échelle locale
• Les fondations
(CENFE, FAPE, EDF, Abbé Pierre)
• Les banques.
• UNAT
• UFCV
• France Active
• Les Francas
• Comité de Promotion
CHIFFRES CLÉS
6 Salariés en CDI 3
30 90
80
500 5000
200
15
mille
50
mille
Postes en insertion (CDDI)
2013 2020
Tonnes de fromage
Jours de séminaires
Visiteurs en 2013
Nuitées
22. 43 116
L’alimentation solidaire en circuit court
AMAP - Flines les Mortagne
“ Soutenir l’agriculture paysanne locale et manger sainement”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
Mise en oeuvre
• Réseau des AMAP
• Parc Naturel Scarpe-Escaut
• Gabnor
• Mairie
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
Un nombre croissant d’habitants
du valenciennois souhaite bénéficier
de produits alimentaires de qualité.
Ils veulent accéder à des légumes,
voire des fruits, des laitages, de la
viande produits localement et sont de plus
en plus méfiants vis-à-vis des pesticides.
Soutenir l’agriculture, bénéficier d’une
traçabilité précise et redécouvrir les
saisons sont également des motivations
exprimées.
L’approvisionnement en circuit court
présente l’intérêt de réduire le nombre
d’intermédiaires et ainsi de modérer
le coût.
Cette motivation rencontre celle d’un
paysan, qui dans un souci de participation
à la vie du territoire, de maintien
de son activité et de présentation
de l’environnement évolue vers
une agriculture biologique.
Nom de l’établissement :
AMAP de la Boucaulde
Domaine d’activité :
Agriculture
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Communauté d’Agglomération la Porte du
Hainaut.
.
IDÉE EN ACTION
L’association régionale des AMAP organise une réunion
collective associant les citoyens désireux de
s’approvisionner en circuit court solidaire et l’agriculteur
afin de découvrir et s’approprier le mode de
fonctionnement des Associations pour le Maintien
d’une Agriculture Paysanne (AMAP). Les consom’acteurs
adhérents à l’AMAP sont assurés de la provenance
et de la qualité de produits grâce à une collaboration
avec un agriculteur du territoire. Ils sont donc sensibilisés
au lien étroit qui les unit à l’agriculteur. Sans lui, l’AMAP
n’existe pas. Parallèlement, le réseau régional appuie
l’agriculteur dans sa relation avec les consom’acteurs,
(transparence sur les modes de production, réalité
économique, partage des aléas de production et choix
en commun). En partenariat avec Gabnor, le réseau
AMAP apporte l’expertise nécessaire à la culture sous
forme biologique. Il assure également une mise en réseau
avec des producteurs investis dans des AMAP.
Les consom’acteurs bénéficient chaque semaine
d’un panier de produits alimentaires et à la provenance
garantie équitables pour le paysan. De son côté
ce dernier bénéficie de rentrées d’argent plus régulières
et d’une garantie d’écouler tout ou partie de ses produc-tions.
DÉFI
Développer un lien solidaire entre les producteurs
et les consommateurs afin de développer une offre
alimentaire bio en circuit court synonyme de qualité pour
les consommateurs et de revenus pour les producteurs.
Originalité
Dans le cas présent, l’agriculteur
est dans une démarche d’installation
et de diversification de ses activités.
L’agriculteur, sensibilisé à un mode de
production biologique au lancement
de son activité de maraîchage, étend
cette approche à son activité
d’élevage et développe
la complémentarité des deux
activités. Grâce à l’élevage, il amende
ses terres. Par l’application du
principe de rotation des cultures,
il évite l’appauvrissement des sols
et réduit la présence d’adventices
(mauvaises herbes).
Ceci est particulièrement intéressant
puisque la ferme est implantée au
coeur d’une zone environnementale
sensible (Parc Naturel Régional).
Cette AMAP pérennise l’activité d’un
agriculteur par une diversification
d’activités, appuie un développement
durable par une conversion à l’agri-culture
bio et par des relations
renouvelées et solidaires entre
producteurs et consommateurs.
CONTACT
Rémi Top
Réseau des AMAP du Nord-Pas de Calais
40 avenue Roger Salengro (Maison des paysans)
62223 Saint Laurent-Blangy
Tel : 03 21 23 00 53
Courriel : contact@amap5962.org
Site : www.amap5962.org
Flines les
Mortagne
FICHE IDENTITÉ
Les citoyens souhaitant s’alimenter à partir
de produits locaux et sains.
Un agriculteur voulant produire
naturellement et à la recherche d’une
consolidation de ses revenus.
BÉNÉFICIAIRES
CHIFFRES CLÉS
Pérennisation d’une ferme et perspective de
création d’1 nouvel emploi
Une cinquantaine de familles associées.
Ainsi que le réseau régional amapien regroupant
Une quarantaine d’associations
1
50
40
23. 45 116
Une mobilité douce en centre-ville
Cycloville - Lille
“Cycloville”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
Financiers
• Etat et Europe (FEDER)
• Sociétés de publicité
• 3 clubs Cigales
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
Face aux fluctuations des prix du
carburant et à l’impact des mobilités
individuelles sur l’environnement,
l’évolution des services de transport public
est au coeur des réflexions des villes dont
la population est amenée à croître.
Inspiré d’initiatives menées avec succès
depuis plusieurs années en Allemagne,
Cycloville souhaite contribuer à l’offre
de services de mobilité durable de Lille.
Nom de l’établissement :
Cycloville
Domaine d’activité :
Transport éco-responsable
Statut de l’établissement :
Société à risque limité
Périmètre d’intervention :
Lille (siège), sa proche périphérie et les
coeurs des villes de Lens, Arras, Amiens,
Caen, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Toulon,
Nice, Lyon, Nancy.
IDÉE EN ACTION
En 2006, A. Duhtoit lance Cycloville afin d’enrichir l’offre
de services «mobilité» proposée à la population lilloise.
La société déploie un service de transport en s’appuyant
sur plusieurs dizaines de vélo-taxis, sorte de «pousse-pousse
» locaux, pouvant accueillir jusqu’à trois personnes.
Ce service a pour objectif de réduire l’impact
sur l’environnement que peuvent entrainer des trajets
courts réalisés en voiture. Aujourd’hui, Cycloville prend en
charge de nombreux citadins dans leurs déplacements
quotidiens : des enfants pour le trajet domicile-école
ou encore des personnes âgées. L’entreprise touche
également les touristes par des visites de la ville avec
présentation des monuments et de l’histoire de Lille.
Afin de proposer une alternative durable aux transports
en ville, Cycloville a misé sur la capacité des vélos à être
de véritables spots publicitaires ambulants en plus d’un
moyen de transport respectueux de l’environnement.
DÉFI
Offrir un service de transport durable, fiable,
économique, écologique et souple aux habitants de Lille
et des centres ville.
Originalité
Cycloville a su trouver un montage
financier innovant afin de faire
subsister une activité qui reste
pourtant toujours dépendante de son
volume de clients.
Le service est cofinancé par des
groupes dont le nom apparait sur les
véhicules, ce qui est un moyen d’être
vu par un grand nombre. Implantée à
Lille, la société est parvenue à ouvrir
des filières dans d’autres villes (Lyon,
Nice, Toulouse,etc.). Elles payent
toutes une cotisation qui permet à la
maison mère lilloise de financer des
services mutualisés ou centralisés :
site internet, achat des pièces servant
à réparer les véhicules.
La souplesse de réservation et le
sérieux du service ont même conduit
certains commerces à proposer à
leurs clients une livraison de leurs
marchandises via les vélos-taxis.
C’est ce montage innovant qui
permet aujourd’hui au groupe de
générer, 8 ans après sa création, un
chiffre d’affaires de près de 2 millions
d’euros par an.
CHIFFRES CLÉS
Salariés
Km par an par vélo soit l’équivalent d’une
réduction de 1,5 tonne de CO2 par vélo
6
9000
CONTACT
Cycloville
2 Avenue de Muy
59800 Lille
Tel : 09 52 53 08 71
Courriel : lille@cycloville.com
Site : www.cycloville.com
Lille
FICHE IDENTITÉ
Le plus grand nombre.
BÉNÉFICIAIRES
24. 47 116
Le sport support d’apprentissage
Diambars - Arras
“Faire du foot passion, un moteur pour l’éducation”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
• ACSE
• Adidas
• Arena Stade Couvert de Liévin
• Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais
• GEODIS
• Clubs de LENS et de Marseille
• RANDSTAD
• Solidarité Laïque
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
Le bassin minier observe des phénomènes
de décrochage scolaire dont les impacts
sont non négligeables. Sur le plan
personnel, les jeunes peuvent présenter
des inadaptations sociales. Sur le plan
social et économique, ils n’acquièrent
pas de formation technique et éprouvent
par conséquent des difficultés à s’insérer
dans le monde du travail. Les causes
de ce décrochage sont souvent multiples :
des facteurs personnels, familiaux
et scolaires. Lorsqu’elles sont scolaires,
les raisons du décrochage s’expliquent
par un cheminement difficile en lien
avec de faibles résultats, des conflits
avec l’enseignant, l’ennui ou encore
le manque de motivation.
Nom de l’établissement :
Diambars
Domaine d’activité :
Éducation populaire
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
.
IDÉE EN ACTION
L’association développe des classes multimédia dans
ses centres de formation. L’usage des outils multimédias
à des fins d’acquisition de savoirs est un succès auprès
notamment des enfants disposant d’un faible niveau
scolaire. Aussi, l’association reprend le concept au sein
de ses programmes et formations et l’adapte aux enfants
en difficulté du territoire à l’occasion du programme
Stade Sup. Elle propose à des jeunes en zone d’éduca-tion
prioritaire de suivre ce programme de 30h au cours
duquel ils découvrent l’un des 150 métiers indispensables
à la vie d’un stade de football. A partir d’outils ludiques
comme la carte heuristique, et une sensibilisation aux
métiers de l’audiovisuel et du multimédia ils conçoivent
par petits groupes une vidéo sur un thème
préalablement suggéré et en lien avec leur projet de vie.
L’attractivité de l’exercice résulte des supports
et de l’univers choisis. Le fil rouge de cette démarche
est la carte heuristique. Elle permet de dépasser certains
obstacles. Par son biais, les jeunes parviennent
à développer leurs idées, à les organiser et ainsi
à construire un scénario. Ils sont appuyés dans leurs
démarches par des professionnels du journalisme,
du son et de l’image. L’exercice étant réalisé en équipe,
chaque jeune perçoit à quel point l’implication de tous
est nécessaire pour parvenir à un travail de qualité.
Les mécanismes du sport de haut niveau sont ainsi
transmis : l’envie de toujours gagner, de ne jamais perdre,
la volonté de se relever après un échec, etc.
DÉFI
Développer des formes et des supports d’apprentissage
attractifs pour des jeunes en difficulté scolaire.
Originalité
L’initiative s’appuie sur de nombreux
partenariats. Elle mobilise les acteurs
de l’enseignement, les professionnels
du sport, les professionnels de
la communication et de l’audiovisuel
ou encore les collectivités pour
l’opérationnalisation de l’activité.
Elle s’inscrit dans une démarche
de sensibilisation et d’orientation
professionnelle des jeunes.
A ce titre, Diambars parvient à capter
des financements auprès des fonds
provenant de la «contribution
économique territoriale» qui remplace
la «taxe professionnelle». Son intérêt
est également reconnu par la Région,
collectivité active dans le champ de
l’apprentissage, et par des partenaires
privés qui la financent au titre de leur
contribution économique territoriale
ou d’actions de mécénat.
CHIFFRES CLÉS
Bénéficiaires de 2010 à 2013
112
CONTACT
Jean Marc Adjovi Boco ou Isabelle Dubus
9 rue du Croissant
62000 ARRAS
Tel : 03 21 16 11 68
Courriel : adjovi@diambars.org
isabelle.dubus@diambars.org
Site : www.diambars.org
Arras
FICHE IDENTITÉ
Les jeunes en difficulté scolaire.
BÉNÉFICIAIRES
• SKEMA
• Stade Bollaert
• Stade de France
• Stade
• UNESCO
25. 49 116
Une épicerie solidaire pour les étudiants
Maison de l’Etudiant - Boulogne-sur-Mer
“Au Pti Panier”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
• Ville de Boulogne
• Conseil général du Pas-de-Calais
• Communauté d’Agglomération du
Boulonnais
• ANDES
• La Banque Alimentaire
• Simply Market
• Carrefour
• Université du littoral
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
De plus en plus d’étudiants sont
confrontés à des problèmes de précarité.
Selon l’étude de l’observatoire de la vie
étudiante, publiée le 10 octobre 2013,
plus de la moitié des étudiants disent
rencontrer des difficultés financières.
Le manque d’argent constitue
la principale raison conduisant 27%
des étudiants à renoncer à des soins
(contre 22% en 2010). Cette précarité
financière conduit également à une
précarité psychologique qui se traduit
par du stress, de la déprime, de l’isolement
et parfois des difficultés d’alimentation.
Nom de l’établissement :
Maison de l’Etudiant
Domaine d’activité :
Action sociale sans hébergement
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Pour les étudiants de l’agglomération du
Boulonnais.
.
IDÉE EN ACTION
La Maison de l’Étudiant crée une épicerie solidaire.
Elle permet à des étudiants dont le budget est très faible
d’accéder à des produits alimentaires et d’hygiène
à bas prix.
L’accès est conditionné par les revenus et le projet de
l’étudiant. Il doit disposer d’un budget inférieur à 210€
par mois et projeter le financement d’un projet, tel le
pasage du permis de conduire, à court ou moyen terme.
Au regard de ces deux aspects, les services de l’épicerie
solidaire lui seront accessibles durant 3, 6 ou 8 mois.
Elle propose des produits frais, des conserves, des
fournitures scolaires ou encore des produits d’hygiène
à des prix très bas grâce à l’aide de la Banque
Alimentaire, de l’association ANDES (Association
Nationale de Développement des Epiceries Solidaires)
et de l’Agence du Don en Nature. Les produits sont 10%
à 30% moins chers à ceux du marché. En complément,
l’étudiant a la possibilité de participer aux ateliers «santé»
organisés au sein de la maison de l’étudiant.
DÉFI
Permettre aux étudiants à faible revenu de ne pas
tomber dans la précarité.
Originalité
La Maison de l’Étudiant réunit
en son sein le service social et la
médecine préventive. Alerté par ces
structures du nombre croissant d’étu-diants
confrontés à des problèmes
d’alimentation à cause de difficultés
financières, la Maison de l’Étudiant
imagine la création d’une épicerie
solidaire. Son modèle économique
repose sur des partenariats locaux
tels que la puissance publique,
les acteurs de la grande distribution
ou encore l’Université du littoral
et sur une gestion réalisée par
deux personnes en service civique.
Après un an d’existence, l’épicerie
a accueilli 74 étudiants.
CHIFFRES CLÉS
Salariés concernés
Etudiants bénéficiaires
CONTACT
Cédric Debove
A.V.I.C.S.U Maison de l’étudiant, Pavillon Clocheville
25 rue St Louis
62200 Boulogne-sur-Mer
Tel : 03 21 30 40 40
Courriel : maisondeletudiant@hotmail.fr
Site : http://maisondeletudiant.fr
Boulogne-sur-
mer
FICHE IDENTITÉ
Les étudiants à faible revenu.
BÉNÉFICIAIRES
2
74
26. 51 116
Une stratégie pour l’autonomie et
l’indépendance alimentaire
MISOLA - Calais
“Lutter contre la malnutrition infantile avec les ressources du pays”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
Financiers
• Programme Alimentaire Mondial
• UNICEF
• Commission Européenne
(PASA-Mali)
• Agence Française de Développement
(PCSM -Mali)
• CFSI
• Conseils Régionaux du Rhône-Alpes,
du Nord-Pas de Calais, du Centre
• Conseil Général du Pas-de-Calais
• Ville de Calais, de Bron, de Weingarten
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
Dûe en partie à une grande pauvreté,
l’absence d’un aliment de transition
entre la phase d’allaitement et l’entrée
dans l’alimentation adulte provoque
la malnutrition de nombre d’enfants
dans différents pays d’Afrique.
Face à ce constat, un pédiatre et un nutri-tionniste
du Nord-Pas de Calais imaginent
une farine infantile enrichie aujourd’hui
reconnue de santé publique par l’OMS
et protégée par un label.
Nom de l’établissement :
Misola
Domaine d’activité :
Lutte contre la malnutrition infantile en
Afrique de l’Ouest
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Afrique de l’Ouest
Nombre de salariés
Bénévoles en France, 10 salariés africains sur
place.
IDÉE EN ACTION
L’association, suite à une mission humanitaire en 1983
au Burkina-Faso, a imaginé une farine. Elle est conçue
à partir des trois produits cultivés localement : le mil,
le soja et l’arachide, d’où le nom de Misola. En effet,
la démarche est de prévenir ou guérir la malnutrition
des enfants grâce à un produit local. Cette volonté
a coïncidé avec un projet de promotion de la femme.
En effet, au Burkina-Faso comme aujourd’hui dans 8
autres pays d’Afrique, des Unités de Production
Artisanales (UPA) se multiplient avec à leur tête
des groupements féminins chargés de la production
et de la vente du produit, de façon totalement autonome.
Cette activité offre aux femmes, aux agriculteurs et aux
artisans, une rémunération permettant ainsi de réduire
la pauvreté, cause première de la malnutrition.
Au-delà de la production et de la vente de la farine,
le projet Misola est plus globalement un projet d’éducation
nutritionnelle comprenant trois volets : la promotion de
l’allaitement maternel, la sensibilisation à la malnutrition
infantile, un apprentissage à la consommation
d’une nourriture plus complète. Les femmes travaillant
dans les UPA transmettent cet enseignement dans
les villages auprès du plus grand nombre.
DÉFI
Combattre et prévenir la malnutrition infantile à l’aide
d’outils et de savoir-faire locaux.
Originalité
Le projet Misola oeuvre pour parvenir à
une totale souveraineté alimentaire des
pays et à un développement qui soit
réellement durable. L’accent est ainsi
mis sur l’autonomie des femmes dans
la production et la vente de la farine.
Selon les pays, les unités de production
peuvent être sous statuts différents
(associations au Burkina-Faso et au
Mali, mutuelles au Bénin, coopérative
en Côte d’Ivoire etc.) mais avec chaque
fois la volonté de mettre en place une
économie redistributive afin de
permettre aux femmes d’atteindre
l’autonomie financière. Dans chaque
pays, les UPA sont regroupées en
fédération permettant de centraliser
certains achats ou encore de monter
des projets solidaires comme la mise
en place de mutuelles de santé.
De même, des partenariats noués
avec différents organismes comme le
Groupe de Recherche et d’Echanges
Technologiques permet de sans cesse
enrichir la farine Misola et lutter
toujours plus efficacement contre
la malnutrition.
CHIFFRES CLÉS
C’est le nombre de pays d’Afrique dans
lesquels Misola est présente (Burkina-Faso,
Mali, Bénin, Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire,
Niger, Tchad, Mauritanie).
Perspective d’implantation du projet au Togo
et à Madagascar
Unités de production créées et plus de
1000 emplois pour les femmes
CONTACT
Siège social
107 bis Bd Gambetta
62100 Calais
Tel : 03 21 30 40 40
Courriel : misola@wanadoo.fr
Site : www.misola.org
Calais
FICHE IDENTITÉ
Les enfants de 9 pays d’Afrique.
BÉNÉFICIAIRES
• Rotary Club de Calais
• Misereor
• Cap Calaisis.
Techniques
• Afrique Verte
• Ingénieurs Sans Frontières
• GRET
• API
• ENSAIA
• France Bénin
• Bang Communication
• Web Info Dev
9
+80
27. 53 116
Une communauté de l’image
Pictanovo - Tourcoing
“Mixer les talents”
MODÈLE
ÉCONOMIQUE
PARTENAIRES
• Conseil régional
• Lille Métropole
• Valenciennes Métropole
• La Porte du Hainaut
• CCI Grand Hainaut Nord de France
• Le CNC
• L’Etat
• L’Université Lille 1
MODÈLE ÉCONOMIQUE
SITUATION
Il y a 25 ans, la région a créé le Centre
Régional de Ressources Audiovisuelles
(CRRAV) pour soutenir la production
audiovisuelle et cinématographique en
région. Une politique qui a connu de réels
succès tant au Festival de cannes qu’en
termes d’emplois crées en région. Mais
depuis dix ans, notre manière de travailler,
de communiquer et de consommer s’est
profondément modifiée. La «mutation
numérique» n’en est qu’à ses débuts mais
elle bouleverse déjà fortement le monde
de l’image. Le métier des réalisateurs
restera, bien sûr, de raconter des histoires
et de cultiver l’imagination. Mais pour
répondre aux attentes d’un public nomade
et joueur, il faut faire évoluer notre façon
de créer et de diffuser. Le «serious game»
et le «web documentaire» en sont les
premières illustrations… Pour relever ces
défis passionnants mais complexes, il faut
mixer des talents très divers qui n’avaient
pas, jusqu’ici, l’habitude de travailler
ensemble.
Nom de l’établissement :
Pictanovo
Domaine d’activité :
Image et création numérique
Statut de l’établissement :
Association
Périmètre d’intervention :
Région Nord-Pas de Calais
.
IDÉE EN ACTION
Le CRRAV et le Pôle image fusionnent en 2013.
Pictanovo nait ainsi de l’union du cinéma, de la télévision
et de l’Internet. Le CRRAV apporte son réseau
d’auteurs-réalisateurs et de producteurs expérimentés.
Il contribue techniquement par de multiples
compétences telles l’apport des codes narratifs du
cinéma, la créativité graphique de l’animation et l’expé-rience
de coproductions. Le Pôle image attire quant à lui
les artistes, les journalistes et photographes, le monde
du jeu vidéo et des web designers, les créateurs
d’interfaces tactiles et gestuelles, les chercheurs
ou encore les formateurs. Leur union vise à soutenir
l’émergence de projets innovants. Le premier métier
de Pictanovo est l’accompagnement et la coproduction.
Il dispose pour ce faire d’un fond de 4,5 millions d’euros,
dont les deux tiers sont dédiés aux oeuvres classiques
et un tiers aux oeuvres interactives. Son second métier
est l’animation de la communauté par le biais de temps
d’échanges et de formations.
DÉFI
Parvenir à associer les compétences des deux univers
pour favoriser l’émergence de nouveaux contenus
adaptés aux attentes d’un public de plus en plus nomade.
Originalité
L’initiative est parvenue à mettre
autour de la table des gens
appartenant à des univers très
différents dont les codes sont
relativement éloignés : le monde
du cinéma et de la télévision
et le monde de l’interactif.
En deux ans, la fusion s’est concrétisée
par l’émergence d’une nouvelle entité,
Pictanovo. Créée sous forme associa-tive,
ses instances associent
les professionnels de l’image
et les financeurs tout en confiant
la majorité des voix aux professionnels.
L’initiative fonctionne sous une forme
paritaire entre les professionnels des
domaines et les financeurs. Les fonds
dont la structure dispose sont octroyés
par le biais de conventions.
CONTACT
Vincent Leclercq
21 Rue Edgar Quinet
59200 Tourcoing
Tel : 03 20 28 26 40
Courriel : vleclercq@pictanovo.com
Site : www.pictanovo.com
Tourcoing
FICHE IDENTITÉ
Les professionnels de l’image, le grand
public, les acteurs du tissu économique
régional.
BÉNÉFICIAIRES
CHIFFRES CLÉS
Salariés
Millions de budget d’investissement
Millions de budget de fonctionnement
Millions d’euros de retombées économiques en
région en 2013
22
4.5
2.5
30