8 Claves de Liderazgo del Monje que Vendió su Ferrari
PP8 - 10 questions à Thierry Marx
1. 30 PSYCHOLOGIE POSITIVE PSYCHOLOGIE POSITIVE 31
En général, déménager est une
étape positive, signe de renouveau.
Pourtant, les psychologues considèrent
cet événement comme l’un des
plus stressants de la vie, venant en
troisième position après le deuil et le
licenciement. Qui en souffre le plus ?
Et comment atténuer ce stress ?
Texte : Martje Doeve // Photos : Eric van den Elsen
positive et excitante de la vie, il
s’avère souvent plus fatigant et plus
compliqué qu’on ne le prévoyait.
Trouver une nouvelle maison,
effectuer les travaux de rénovation,
faire les cartons puis les vider,
aménager la nouvelle maison : autant
de sources de stress, d’incertitude
et d’angoisse. Selon le sociologue
américain Brian Gillespie, qui étudie
les effets du déménagement, le stress
fait souvent son apparition avant le
déménagement lui-même : « Souvent
dès la recherche d’une nouvelle
maison. Il faut faire attention à tant
de choses : le prix, le lieu, la taille, la
région ou le quartier, la proximité du
lieu de travail et de la famille. Cette
recherche est cruciale, car on ne veut
pas faire d’erreurs. » Ensuite, il y a le
déménagement lui-même : 76 % des
Français disaient éprouver de l’anxiété
lors d’un changement de résidence
selon un sondage TNS Sofres mené
en 2006. Plusieurs études ont montré
depuis que la quantité de stress
générée dépend beaucoup de l’âge et
de la personnalité de chacun.
T
ous les jours, je me
surprenais à admirer les
photos de la nouvelle
maison. Elle était plus
grande, avait une cheminée, et
même un jardin ! C’est donc pleine
d’allégresse que je me suis lancée dans
le déménagement. Mais quelques mois
plus tard, campée au beau milieu de
mes cartons dans le nouveau salon,
je sentais surtout la déprime et la
panique pointer.
Même lorsqu’on voit son
déménagement comme une étape
«
TMThierry
Marx
La grammaire des émotions est universelle.
Selon le psychologue Paul Ekman, un petit nombre d’entre
elles peuvent rendre compte de l’expérience d’un être humain,
quelle que soit sa culture. Thierry Marx, cuisinier féru d’arts
martiaux, entrepreneur adepte de la méditation,
partage avec nous sa “positive attitude”.
10QUESTIONS
ÉMOTIONS
Propos recueillis par Bénédicte Bortoli
Photos : Isabelle Nègre
2. 32 PSYCHOLOGIE POSITIVE PSYCHOLOGIE POSITIVE 33
3LA PEUR
Je suis toujours très embarrassé
avec la peur. J’ai eu des moments de
grande peur dans ma vie. Il y a même
des moments où je suis allé la chercher,
cette peur. Vos origines sociales peuvent
aussi vous amener à vivre des choses
assez anxiogènes. Par exemple, quand la
peur vous empêche d’oser demander
votre premier denier pour monter votre
première entreprise. À un moment, ces
peurs ont été très fortes et bloquantes
pour moi, puis je me suis dit que mon
extraction sociale était derrière moi et
qu’il fallait avancer. Quand on utilise
cette peur comme un moteur, on avance
un peu plus vite sur la route, sans
regarder toujours dans le rétroviseur. La
peur de votre enfance, c’est pareil. Elle
est passée et elle est bien derrière vous,
sauf si vous vous retournez toutes les
cinq minutes pour la regarder. Si vous
avez des projets, la peur n’est vraiment
pas bloquante. Quand je pense aux
situations de peur et de mise en danger
intenses que j’ai vécues, je réalise que le
fait, aujourd’hui, de me sentir plutôt en
confiance avec moi-même a
considérablement diminué cette
sensation. Je m’aperçois que la peur n’est
finalement pas forcément anxiogène. Je
peux avoir peur de quelque chose ou
d’une situation, mais avoir quand même
envie d’y aller. Et comme je ne suis pas
fou – ou du moins, je ne crois pas
l’être ! –, je fais un certain nombre
d’analyses qui peuvent m’aider à
progresser. C’est surtout la méditation
qui m’a permis de “corriger” les grandes
peurs de ma vie. Dans la méditation,
comme dans la prière pour certains, on
se dit qu’on est peut-être capable de
mettre du temps entre ses émotions et
les actions à mener. Cela a
considérablement amélioré ma vie de me
demander si j’étais vraiment dans
l’absolue nécessité de répondre à mes
émotions dans l’instant. Par moments,
cela laisse penser à mes interlocuteurs
que je suis insensible à certaines
situations ou paroles alors que je
m’autorise tout simplement à prendre le
temps de répondre pour m’apercevoir
bien souvent que la peur n’est pas réelle.
Quand vous vous êtes fabriqué une
peur, c’est là qu’elle devient anxiogène.
Depuis quelques années, j’arrive à
prendre plus de distance et cela m’a fait
considérablement évoluer au niveau
social, dans le monde de l’entreprise, sur
un plan managérial. Je n’essaie plus
d’être le chevalier Bayard, sans peur et
sans reproche, dont rêvent les enfants.
C’est quoi la peur ? De quoi j’ai peur ?
Rapidement, le “scan” de cette peur me
montre que je me suis peut-être inventé
quelque chose. Je trouve que c’est une
idée intéressante à véhiculer dans un
monde où tout s’est accéléré, où l’on met
des mots immédiatement sur nos
ressentis. Dès que vous dites un mot
inapproprié, il est relayé dans la minute.
Cela a des retombées sur les actions
managériales. L’entreprise n’est pas là
pour créer une communauté dans
l’anxiété ; elle est au contraire là pour
apaiser les tensions. Donc si je
commence à développer des peurs qui
n’existent pas auprès de mes
collaborateurs, tout se complique. Il y a
1LA JOIE
Il peut y avoir dans ma vie des
moments intenses de joie, mais ces
instants, je ne sais pas forcément les
exprimer. En revanche, me sentir bien
dans ma vie me met en joie. Ce n’est
pas tout de suite visible dans un éclat,
mais plutôt dans l’énergie d’un projet
à conduire, dans une action à mener,
dans un état de permanence et de
sérénité. Et c’est cela qui me rend
profondément heureux et qui me
procure de la joie. Parfois, on me dit
que j’ai l’air un peu triste. Et pourtant,
pas du tout. Je suis heureux, mais je ne
suis pas dans la démonstration. Je n’ai
pas besoin de surenchérir cet état-là. Je
le lie à cette idée positive de la vie qui
me fait avancer. Je suis quelqu’un
d’extrêmement positif. Je peux, par
exemple, m’émouvoir et éprouver de la
joie le matin tout simplement en voyant
le soleil se lever, en buvant mon café.
Ce sont des petites joies quotidiennes.
2LA TRISTESSE
Je ressens de la tristesse quand
j’entends ces formules toutes faites, de
la part de gens parfois compétents, des
managers notamment, comme « Nul
n’est irremplaçable », « Les cimetières
sont remplis de gens irremplaçables » ou
« Le problème, c’est les autres ». Cela
m’attriste un peu. Je ne peux pas
considérer que les autres soient un
problème. Je me dis que c’est assez
médiocre et en définitive plutôt triste.
Parmi les gens qui me manquent – et ce
manque me rend d’ailleurs triste –, il y a
des personnes qui manquent à la
société, car elles avaient un regard sur
elle assez intéressant. Il faut savoir le
reconnaître. Et quand on ne le reconnaît
pas, cela peut me rendre triste.
contrôle de moi, et c’est dommage. En
fait, j’ai une astuce pour ne pas me
mettre en colère que je raconte tout le
temps et à qui veut l’entendre. Elle
vient d’un récit de Musashi Miyamoto,
au XVIIe
siècle, dans lequel le sabreur
japonais disait : « On a toujours le
temps de se faire une tasse de thé. »
Quand je sens la colère monter, je
pense à la formule de ce sage avant de
riposter, ce qui me permet d’analyser la
situation. Je ne veux pas passer pour le
grand gourou méditatif que je ne suis
pas, mais c’est un peu ma technique
pour ne pas me mettre en colère. On
dit souvent que la colère est saine ou
qu’elle est bonne conseillère.
Personnellement, je n’ai jamais
remarqué qu’elle l’était. Au mieux, on
arrive à extraire de la colère des
non-dits, qui pourraient être débattus.
Mais on peut trouver des moments de
débat ou de discussion sans se mettre
en colère. C’est juste une explosion
d’où sort du bon mais aussi du moins
bon. « Je l’ai dit sous le coup de la
colère » : d’accord, mais je l’ai dit...
Cependant, il y a des choses qui me
mettent en colère : la médiocrité
associée à la mauvaise foi ou la
stratégie du bouc émissaire, que ce soit
en politique, dans le monde de
l’entreprise ou dans la sphère
familiale…
5LE DÉGOÛT
Il y a mille façons de l’éprouver,
mais c’est le manque de loyauté qui
m’amène le plus souvent à ressentir du
dégoût. Dans cette société de la fin du
XXe
siècle et du début du XXIe
, je
trouve qu’on voit les dégâts de ce
manque de loyauté et de fidélité, de la
trahison de la parole. Dans le monde
de l’entreprise et dans la vie en général,
on peut prendre des décisions, avoir à
trancher, sans être un bourreau, en
respectant la parole donnée. Le dégoût
de ces comportements m’éloigne de ce
genre de personnalités déloyales. Notre
société doit regagner ce sens de
l’honneur !
6LA FIERTÉ
La fierté n’est pas la prétention.
Je suis très fier de certaines actions,
notamment sociales, qui illuminent les
autres, qui les mettent vraiment en
lumière, au sens propre. Elles me
rendent heureux. Je ressens de la fierté
à voir, dans mon entourage, des
personnes reprendre confiance en elles.
Quand je croise l’un de mes anciens
apprentis et qu’il me dit qu’il se
souvient de notre “rencontre”, de ce
que ça lui a apporté, ça nourrit ma
“positive attitude” ! C’est quelque
chose d’inouï. J’ai eu une scolarité
extrêmement médiocre. Quand j’étais
au lycée Hélène-Boucher, dans le XXe
arrondissement de Paris, alors que
j’avais déjà… 25 ans, je me souviens
d’un professeur, à peine payé pour me
donner des cours du soir, qui m’a incité
aussi la peur de l’autre. J’ai essayé de
faire mienne une devise développée par
André Cognard qui a donné le titre de
l’un de ses ouvrages : Vivre sans ennemi.
Je suis à l’aise avec cette idée que je n’ai
pas l’absolue nécessité de ne me faire
que des amis. Ce n’est pas facile à mettre
en place au quotidien. En apprenant à
comprendre l’autre, j’apprends à ne pas
m’en faire une peur exagérée et, en
même temps, je n’ai pas l’obligation de
m’en faire aimer, d’être l’ami du monde
entier, d’être le gentil et le bienveillant.
Sur ce point, j’ai pas mal évolué.
4LA COLÈRE
Je suis rarement en colère. C’est
une situation qui me dessert. Si je me
mets en colère, c’est que j’ai perdu le
Quand on utilise
la peur comme un moteur,
on avance un peu plus vite sur la route,
sans regarder toujours dans le rétroviseur.
3. 34 PSYCHOLOGIE POSITIVE PSYCHOLOGIE POSITIVE 35
Mais cela ne veut pas dire “rouler des
mécaniques” : ça ne m’intéresse pas.
Quand j’avais 18 ans peut-être, mais
plus maintenant…
7LA SURPRISE
Ma capacité à être surpris vient
du talent, qu’il soit littéraire, théâtral,
cinématographique ou en cuisine.
J’adore les auteurs, les lire et les
déguster. J’aime être surpris par le
franc-tireur qu’est l’auteur, même si je
ne suis pas d’accord avec lui. Nous
sommes entourés de talents. Il suffit
juste d’avoir l’esprit disponible. Dès
qu’on laisse éclore ces talents, qu’on
leur donne le bon cadre, le bon terreau,
c’est enthousiasmant. Je regarde, par
exemple, le talent de mes fleuristes, de
mes collaborateurs en général… Quand
je vais dans un restaurant où je goûte
une cuisine d’auteur, j’aime me laisser
surprendre et me dire que je n’avais pas
pensé à telle ou telle chose. Quand je
lis un texte ancien ou contemporain, ça
crée en moi à la fois une surprise et une
excitation, celle de la remise en
question. Il y a un effet rebond.
8L’EXCITATION
Je suis excité par la notion de
projet en permanence. C’est ce qui me
fait vivre et m’anime. Les projets sont
partout, dans ma cuisine, dans
l’entreprise, dans ma vie personnelle,
quand je décide de continuer à être
heureux. Parce qu’on peut décider
d’être heureux : c’est un projet. Toutes
ces personnes qu’on aide dans nos
associations, on ne peut le faire que
quand elles ont mis le doigt sur un
projet. Ce peut être un projet à
vingt-quatre heures. Être dans le projet
donne des perspectives excitantes. Cela
peut être instantané : avant le service,
lorsque vous vous demandez comment
vous allez séduire vos clients en leur
préparant votre cuisine, en vous
interrogeant sur la manière de faire
naître en eux le désir de revenir.
Contrairement à cette idée très
occidentale d’une vie faite de hauts et
de bas, je préfère voir en l’existence une
spirale dynamique. C’est l’ukemi en
aïkido, la chute au judo : je retombe
sur mes pieds et j’anticipe, car le succès
est un leurre. Avec un projet
permanent, vous êtes animé, vous êtes
vivant.
9LE SOULAGEMENT
Le sport ou l’action physique en
général et la méditation avec le travail
sur la respiration me soulagent. J’ai la
chance de pratiquer des disciplines que
l’on appelle des “arts martiaux”. L’art
martial, ce n’est pas une succession de
coups de pied et de coups de poing.
C’est un art d’abord, et celui surtout de
savoir méditer, de comprendre un peu
qui l’on est. J’ai besoin de cette
décharge physique pour me soulager et
être apaisé. On accumule un certain
nombre de frustrations et il faut,
comme le font les animaux,
s’épousseter. Les arts martiaux sont
une action menée de manière assez
intense avec une entrée en matière
méditative. Vous avez la salutation à la
nature, puis vous saluez le sensei,
“celui qui sait”, celui qui va vous
enseigner quelque chose, et enfin les
participants. Vous vous concentrez sur
ce cadre et vous parvenez à vous
décharger de pas mal de choses. Puis
vous terminez par la méditation. Après
ça, vous êtes prêt à attaquer la journée
ou, au contraire, à aller vous coucher.
à m’instruire et m’a permis d’avoir ce
désir d’apprendre. Quand aujourd’hui
j’ouvre un livre, je vois encore le visage
de cette personne qui m’a fait lire Céline
et Stendhal, et qui m’a fait comprendre
qu’apprendre, cela pouvait être du
plaisir. Quand j’ai retenu certaines
choses de ces lectures, j’en ai été et j’en
suis encore fier. Cela voulait dire
qu’apprendre devenait possible grâce
à des personnes, à des rencontres, qui
m’ont aidé à le faire. C’est pour cela
aussi que j’ai du plaisir à transmettre ce
que je sais et que je suis fier de ce que
j’ai entrepris. Cette fierté, elle contribue
à ma verticalité. Quand on pratique le
sabre japonais ou l’équitation, on dit
que le cou touche le col de la chemise ;
« en avant, calme et droit », selon la
formule du général L’Hotte, qui est
devenue la devise du Cadre noir. Et de
cette fierté découle aussi une autorité.
procure du plaisir.
Sinon, j’aime le mauvais café ! Tout le
monde me prête des affinités avec le
thé, mais j’ai été élevé au mauvais café,
vraiment mauvais. Le café de ma
grand-mère restait des heures sur le
poêle à charbon ; ma mère faisait des
litres et des litres de café ; pendant
mon apprentissage en pâtisserie, on
buvait du café noir qui traînait dans
une cafetière ; à l’armée ensuite, j’ai bu
d’infâmes gamelles de “noir”… Mais
ces arômes du café fort me rappellent
d’où je viens, d’une extraction ouvrière
dont je suis assez fier. Quant au silence,
je n’y avais pas forcément accès enfant.
J’habitais dans ce que l’on appelait des
“barres”. On entendait jour et nuit les
voisins et la rue. Plus tard, j’ai subi des
traumatismes sonores divers. Alors,
j’éprouve du plaisir dans le silence,
dans l’apaisement, en buvant une tasse
de café, dans cette impression de
fraîcheur, avec la sensation d’avoir
presque froid, même en été. Mon corps
ressent alors la nature et celle-ci me
rend vivant. Et me sentir vivant me
procure un plaisir inouï. C’est plus
facile pour moi maintenant que cela ne
l’était il y a trente ans. À l’époque,
j’étais plus dans le fighting spirit et la
revanche que dans cet apaisement que
j’ai appris à chercher aujourd’hui grâce
aussi à de belles rencontres.
Le silence est un luxe que je suis allé
rechercher à une époque de ma vie, au
milieu des années 1980, dans les
églises, où personne ne venait
m’importuner, avec cette fraîcheur
apaisante, ces odeurs. C’est différent
avec les plaisirs partagés. Je pense à la
dégustation, à l’épicurisme qui procure
le plaisir du jeu de textures et de
températures. D’une huile d’olive à
juste température, d’une herbe fraîche
sentie et goûtée… Le beau et le luxe
sont des plaisirs, car le luxe, c’est de la
lumière sur le beau. Une très belle
charpente fabriquée par un artisan
peut m’apporter du plaisir. Mais j’en
reviens toujours au silence, car c’est lui
qui me fait apprécier ces autres plaisirs.
C’est un travail quotidien, qui
s’entretient et qui doit être mis en
pratique chaque jour. //
Le débat peut en soulager certains,
mais moi, c’est le sport qui me procure
cette émotion, avec cette relation à
l’autre, qui permet de se soulager
ensemble, parce que ces actions sont
tout sauf nombrilistes.
10LE PLAISIR
J’aime le silence. J’ai
beaucoup souffert, et je souffre encore,
de la pollution par le bruit, que je fuis.
Le silence, c’est un vrai moment de
plaisir. C’est un luxe et aussi une
détente. Je me méfie parfois du plaisir
de la rencontre qui peut être éphémère
alors que le plaisir du silence ou de la
méditation, celui de regarder le jour se
lever ou tout simplement de prendre le
temps offre des sensations de plénitude.
Dans ces moments, il n’y a pas un acte
fort ni le besoin d’affirmer des choses,
mais une relation avec la nature qui
À PROPOS DE THIERRY MARX
Chef étoilé du Mandarin Oriental, Thierry
Marx s’apprête à ouvrir une boulangerie-
sandwicherie (Paris, VIIIe
). Sous le nom de “Cuisine
Mode d’emploi(s)”, il a créé des centres de formation,
gratuits, aux métiers de la restauration et de la boulangerie,
favorisant un accès rapide à l’emploi, à Paris (XXe
), à Besançon
et à Villeneuve-Loubet. Il est l’auteur ou le coauteur de nombreux
livres, dont Sweet Marx (Le Rouergue, 2010), Street Marx
(Le Rouergue, 2011), Répertoire de la cuisine innovante
(Flammarion, 2012), Best of Thierry Marx (Les Éditions
Culinaires, 2012), Système D (Flammarion, 2013), Paris
Marx (Flammarion, 2014), L’Histoire à la carte
by TM (La Martinière, 2015), Carte blanche à
Thierry Marx (Folio, 2015), L’Homme positif
(Michel Lafon, 2015) et L’Innovation aux
fourneaux (Dunod, 2016).
Le silence est un
vrai moment de plaisir,
c’est un luxe et aussi une détente.