Cette recherche porte sur les bonnes pratiques pour éduquer les adolescents aux médias sociaux, à l'émergence du terrorisme. Mettre ces adolescents à l'abri de ce type de médias n'est pas une solution mais leur éduquer au bon usage pourra sauver la situation.
Nouha Belaid- Éduquer aux médias sociaux #terrorisme
1. LES BONNES PRATIQUES POUR
ÉDUQUER LES ADOLESCENTS AUX
MÉDIAS SOCIAUX,
À L’ÈRE DE L’ÉMERGENCE DU
TERRORISME
Nouha BELAID
Doctorante en SIC
Belaid.nouha@gmail.com
Blog: Informer & Communiquer- belaidnouha@wordpress.com
Colloque International de la Polytech Centrale et de l’Association de Recherche « Education à »
« Pratiques et Formations dans les Educations à »
Les 14, 15 et 16 Mai 2015, Tunisie
2. Placés sur Internet,
notamment sur les médias
sociaux, les adolescents ont
développé leurs compétences
numériques et médiatiques.
Mais avec la prolifération
du terrorisme dans le monde
et l’émergence des vidéos et
des photos qui relatent les
faits terroristes sur les
médias sociaux à l’ère du
web 2.0, les spécialistes du
domaine se trouvent appelés à
accorder un intérêt à la
relation qu’entretiennent
nos adolescents avec ces
nouveaux médias.
3. Nos adolescents « doivent développer leurs habiletés et
compétences en littératrice médiatique pour devenir des
consommateurs de médias à la fois avisés et participatifs. Parmi
ces compétences, notons une accessibilité minimale aux médias, la
capacité d’analyser les médias par la pensée critique faisant appel
à des concepts clés, de les évaluer après analyse et, pour finir, de
créer soi-même un produit média » (Habilo Médias, 2014).
Donc, nous ne pouvons pas mettre les adolescents à l’abri de
ces médias sociaux. Il faut plutôt les éduquer à ces médias.
4. PROBLÉMATIQUE
Et vu que la production des ressources exige avoir une
idée sur ce public juvénile dont sa culture est nourrie
de conceptions spontanées et d’images nées dans une
culture réceptive, la problématique de cette recherche
peut être traduite par la question suivante :
Quelles pratiques faut-il adopter pour éduquer
nos adolescents aux médias sociaux, suite à leur
adoption de plusieurs supports numériques de
réception tels que l’ordinateur, le Smartphone,
les tablettes.etc ?
5. CORPUS ET MÉTHODOLOGIE DE LA
RECHERCHE
Des collégiens d’une école privée en Tunisie «L’Etoile »
(enseignement primaire et secondaire), située à la capitale.
Il s’agit d’un sondage effectué auprès de 131 adolescents
Notre corpus de recherche est très varié. Il s’agit de 61
filles et 51 garçons, de différentes tranches d’âge
(entre 11 ans et 16 ans). Les collégiens qui font l’objet de
ce sondage, viennent de milieux sociaux favorisés. Ils
appartiennent aux classes moyennes et supérieures de
la société.
Au sein du collège, il y a des règles à suivre et l’usage du
téléphone portable ou n’importe quel moyen de connexion à
Internet est strictement interdit au cours de la séance du
cours. Et même pendant les séances de pause, les
surveillants contrôlent les appareils de temps en temps.
25. Après le déclenchement du printemps arabe en Tunisie, les
scènes violentes sont devenues plus nombreuses et les
images sanglantes circulent tous les jours dans nos
médias classiques et en ligne. Mais « chez-nous, les choses
sont traitées de la même manière (…). Aucune campagne n’a
été lancée par le ministère de l’éducation afin d’appeler les
enseignants à éduquer nos enfants aux médias, à l’ère de
l’émergence de la violence et des courants terroristes »
(BELAID , 2015) .
L’adolescent se trouve sur la toile, dans un monde social très
fluide, là où rien n’est strictement déterminé, « les frontières
s’absentent et les activités sont nombreuses » (Ibid).
26. De même, ce monde est composé « d’un réseau d’acteurs qui
agissent collectivité autour d’une activité » (Ibid) commune. Et
puis, « sur Internet, les jeunes ont le sentiment de poursuivre
dans l’intimité leurs échanges avec leurs entourage. Il ne faut
pas croire qu’ils sont devenus des « no-life ». C’est simplement
pour eux un moyen pour rester connectés dans l’attente de
retrouver leur tribu dans la vie réelle » (BALAGUE &
FAYON, 2010, p.14).
Il faut ainsi penser à éviter le dérapage car « les jeunes n’ont
pas toujours conscience des impacts de leur utilisation des
réseaux sociaux. Une prise de conscience est à opérer tant au
niveau des parents que des enfants.
27. Pour Josh Freed, éditorialiste canadien, les
réseaux sociaux constituent la plus importante
fracture générationnelle depuis des décennies.
« La première génération [les parents] cherche à
protéger sa vie privée de manière quasi-
obsessionnelle, l’autre [les enfants] sait à peine
ce qu’est la vie privée.» (BALAGUE & FAYON,
2010, p.43). Et selon Marine Dalbard (étudiante
et blogueuse), « l’arrivée de Facebook a marqué
un tournant dans les pratiques usuelles du web
chez les jeunes avec la fin du pseudonymat et de
l’anonymat » (BALAGUE & FAYON, 2010, p.43).
Ce qui souligne l’importance de l’éducation de nos
adolescents aux médias sociaux, à l’ère de
l’émergence du terrorisme.
28. Et quand les valeurs de la citoyenneté sont
touchées, il faut sérieusement en parler (…),
pour concevoir les valeurs de la république.
Enfin, cette recherche s’est limitée à l’étude d’un
lycée atypique puisque s’y combinent des effets
de sur sélection sociale et culturelle. Ce qui nous
amène dans une prochaine recherche à observer
d’autres lycées dont les élèves sont issus de
classes sociales défavorisées.
29. MERCI POUR VOTRE ATTENTION
Nouha BELAID – Doctorante en SIC
Email: Belaid.nouha@gmail.com
Blog: Informer & Communiquer- belaidnouha@wordpress.com
Twitter: @BelNouha