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Introduction aux Sciences
Economiques et à la Gestion
PROF. HASSAN BASSIDI
SESSION D’AUTOMNE
FILIÈRE : DROIT EN FRANÇAIS
SEMESTRE 1 – ENSEMBLE 2
ANNÉE UNIVERSITAIRE 2014-2015
Pourquoi étudier l’économie?
! L’étude de l’économie se fixe 3 objectifs:
○ Comprendre ( à travers une analyse) le monde dans lequel on
vit, dans lequel beaucoup de défis économiques s’expriment
Rareté des ressources, crises etc.
○ Aider à la décision dans la gestion de la vie courante, à court,
à moyen et à long terme. prendre la bonne décision
○ Evaluer les différentes politiques économiques au niveau
local ou régional etc. faire des comparaisons entre actions
et résultats en proposant des ajustements.
la production, la consommation, et la répartition etc.
objectif
!Allocation optimale des ressources rares
à l a s a t i s f a c t i o n d e s b e s o i n s
potentiellement infinis
Plan
! Chapitre 1: Définitions et principes élémentaires.
! Chapitre 2: Présentation de l’activité économique.
! Chapitre 3: Les principales étapes de développement
de la pensée économique.
CHAPITRE 1: DÉFINITIONS ET
PRINCIPES ÉLÉMENTAIRES.
Chapitre 1: Définitions et principes élémentaires
1. Origine et objet de l’économie
1.1. origine du terme « économie »
1.2. objet de l’économie
2. Vers une définition de l’économie
2.1. l’économie est une science de la richesse
2.2. l’économie est une science de l’échange marchand
2.3. l’économie est une science de la rareté
2.4. les définitions de synthèse
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins
3.2. les biens
3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique
3.4. Type s d’analyse
3.5. Economie positive et économie normative
1. Origine et objet de l’économie
1.1. origine du terme « Economie »:
étymologiquement, le mot économie se compose de deux mots grecs:
! Oikos la maison, le domaine agricole
! Nomos les règles, les lois
! Oikos-nomos assemblés deviennent « économie » et désignent
l’ensemble des règles qui aident l’homme à gérer sa maison ou son
domaine, qui s’est peu à peu élargi à une nation.
! En 1615 Antoine de Montchrestien (économiste français) ajoute le terme
politique à l’économie en publiant un livre intitulé « Traité de
l’économie politique» économie politique.
1. Origine et objet de l’économie
1.2. Objet de l’économie:
! La science économique est une science humaine étudier l’être
humain.
! La science économique est une science sociale étudier le
comportement des individus au sein de la société.
! Vu la divergence de ses définitions , La science économique se donne
plusieurs objets.
les raisons de cette divergence sont au nombre de deux:
• La complexité de la réalité socio-économique qui est évolutive.
• La complexité du comportement des individus qui forment la
société.
2. Vers une définition de l’économie
2.1. l’économie est une science de la richesse:
! D’abord l’économiste classique John Baptist Say en 1803 dans son
ouvrage «Traité d’économie politique» : a donné la définition suivante :
« L’économie politique enseigne comment se forment et se consomment
les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés » .
! D’autres définitions similaires, celle d’Adam Smith considéré comme
père fondateur de l’économie politique, qui a publié en 1676 son ouvrage
pionnier «Recherches sur la nature et les causes de la richesse des
nations».
En définitif, l’enrichissement est le but fondamental de l’individu et
de la société; la science économique est définie alors comme la science
de la richesse.
2. Vers une définition de l’économie
2.2. l’économie est une science de l’échange
marchand:
! Un bien ou un service n’a pas de valeur en soi, il n’a de valeur que s’il
satisfait un besoin, que s’il a une utilité.
! C’est à travers l’échange que la valeur d’un bien ou d’un service se
manifeste ; cet échange s’opère à travers les marchés. Par conséquent les
marchés sont au cœur de la science économique dans la mesure où ils
permettent de vérifier l’utilité des biens et de mesurer donc leurs
valeurs.
! Ces marchés fixent le niveau général des prix, l’économie devient alors
une science des prix puisque ce dernier n’est que le résultat de l’échange;
l’économie est tout (et seulement) ce qui peut se traduire par un prix.
La science économique est définit comme une science de l’échange
marchand
2. Vers une définition de l’économie
2.3. l’économie est une science de la rareté :
! Lionel Robbins, dans son ouvrage paru en 1947,« Essai sur la
nature et la signification de la science économique », a défini
l’économie comme la science qui étudie le comportement humain
en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage
alternatif.
! Autre définition similaire, celle de Raymond Barre dans son livre
«l’économie politique », il avance que la science économique est
la science de l’administration des ressources rares. Elle étudie les
formes que prend le comportement humain dans l’aménagement
de ces ressources; elle analyse et explique les modalités selon
lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à
la satisfaction de besoins nombreux et illimités.
Ces définitions partent de l’idée que la rareté des ressources
oblige à faire des choix. La rareté est une situation de non
abondance des ressources.
2. Vers une définition de l’économie
2.3. l’économie est une science de la rareté :
! Selon Paul Samuelson (un économiste américain, prix Nobel
d'économie en 1970) « la rareté est une loi qui s’impose à
tous et ce n’est qu’au Paradis qu’on pourrait accéder à tous
les biens qui permettent de satisfaire tous nos besoins ».
! Puisque les moyens sont rares, il y a lieu de les utiliser de
façon efficace. Les agents économiques ont des besoins
illimités alors que leurs ressources sont limitées, se pose
alors le problème de choix.
L’économie est une science de lutte contre la rareté et des
choix efficaces
2. Vers une définition de l’économie
2.4. les définitions de synthèse:
! Dans son ouvrage « l’économique », Paul Samuelson a
présenté la définition suivante : « L’économie est l’étude de
la façon dont l’homme et la société choisissent avec ou sans
recours à la monnaie, d’employer des ressources productives
rares qui sont susceptibles d’emplois alternatifs pour
produire divers biens, et les distribuer en vue de la
consommation, présente ou future, des différents individus
et groupes qui constituent la société ».
l’objet de la science économique étant la recherche de
solutions efficaces aux problèmes: « que produire ? Comment
produire ? et pour qui produire ? » L’objet de toute économie
c’est de répondre à ces trois questions fondamentales.
2. Vers une définition de l’économie
2.4. les définitions de synthèse:
! Cette problématique du « que, comment et pour qui
produire », qui est commune à toutes les sociétés,
ramène l’activité économique à trois actes
fondamentaux : la production, consommation, et la
répartition.
! L’acte économique provient du fait que la nature ne
fournit pas gratuitement et en quantités illimitées
ce que les hommes ont besoin ; ces derniers doivent
donc travailler et s’organiser de façon à satisfaire
leurs besoins en utilisant les ressources dont ils
disposent.
2. Vers une définition de l’économie
2.4. les définitions de synthèse:
! Dans son ouvrage « Leçons de théorie micro-économique »,
Edmond Malinvaud a donné la définition suivante :
L’économie est la science qui étudie comment les ressources
rares sont employées pour la satisfaction des besoins des
hommes vivant en société ; elle s’intéresse, d’une part, aux
opérations essentielles que soient la production, la
distribution et la consommation des biens et, d’autre part,
aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter
ces opérations.
! L’activité économique a pour objectif de satisfaire les
besoins des individus en produisant des biens et des
services. Le problème économique se pose en ces termes:
○ D’une part, les besoins sont illimités;
○ D’autre part les biens et services sont limités
D’où la nécessité d’effectuer des choix.
2. Vers une définition de l’économie
Travail à faire
D’après ces définitions des grands
économistes, dégager, les éléments
fondamentaux qui définissent
l’économie
Travail à faire
D’après les définitions on relève les notions suivantes:
! Besoins
! Ressources rares
! Comportements
L’économie est une science sociale qui
étudie la manière dont les hommes
s’organisent pour produire, répartir,
distribuer et consommer les biens et les
services destinés à satisfaire leurs
besoins.
2. Vers une définition de l’économie
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Définition:
! Un besoin est un sentiment de privation, de manque que l’individu
cherche à faire disparaître par la consommation d’un bien. EX: manger,
boire, se loger …
! On peut considérer les besoins des hommes comme illimités. La
satisfaction des besoins, la lutte contre la rareté sont au centre de
l’action économique.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Caractéristiques:
Les besoins présentent les trois caractéristiques suivantes (Flouzat, 1982):
! La multiplicité: les besoins sont multiples et illimités. Au fur et à mesure
que l’économie se développe, apparaissent sans cesse de nouveaux
besoins.
○ Dans le temps: les besoins évoluent en fonction:
• Du degré de développement économique et social;
• de l’innovation technologique qui génère une profonde transformation des
besoins.
○ Dans l’espace: les besoins diffèrent selon
• Les croyances
• La catégorie socioprofessionnelle
• Le lieu d’habitation
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Caractéristiques:
! La satiété ou la saturabilité: (la satisfaction du besoin diminue
son intensité) l’intensité d’un besoin diminue au fur et à mesure
qu’il est satisfait ; au-delà d’une certaine intensité de satisfaction,
le besoin se trouve saturé.
! l’interdépendance: (les besoins sont souvent substituables même
imparfaitement les uns aux autres, et également
complémentaires)
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Classification
Classification courante:
• Les besoins primaires (vitaux) : indispensables, qui correspondent
aux exigences naturelles.
se nourrir, se protéger contre le froid, etc.
• Les besoins secondaires (ou besoins sociologiques) : c-à-d ceux dont
la satisfaction est nécessaire mais non indispensable à la survie de
l’homme :
voyage, instruction, culture, sport, vacances etc.
• Les besoins tertiaires: ou de luxe qui seront satisfaits par les classes
les plus favorisées de la population.
appartenance à un club très select, voiture de luxe etc.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Classification
Remarques importantes :
○ La classification des besoins évolue dans le temps, des besoins de luxe il
y a quelques dizaines d’années (voitures, montres…) sont devenus des
besoins secondaires.
○ Signalons encore qu’un même besoin pourra être classé différemment
d’un individu à l’autre en fonction de son appartenance sociale ou de
ses goûts.
○ Les besoins vitaux sont assez précisément quantifiables (quantité de
nourriture, le nombre de logements…).
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Classification
• Besoins individuels/ Besoins collectifs
• Les besoins individuels: que l’individu consommateur peut satisfaire
lui-même compte tenu de ses ressources;
• Les besoins collectifs: exprimés par un ensemble d’individus, pour la
satisfaction desquels la collectivité (Etat, les organisme sociaux) a
prévu de mettre à leur disposition des services collectifs (éducation,
police, transport en commun).
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins:
Classification
○ Classification de Maslow
Besoins de réalisation de soi
(accomplissement personnel ):
Créativité , engagement,
résolution de problème etc.
Besoins d’estime:
respect des autres et par les autres ,
confiance, estime personnel etc.
Besoins d’appartenance sociale:
se sentir accepté, reconnu et compris des autres,
appartenance à une famille un groupe de travail etc.
Besoins de sécurité:
se mettre à l'abri de toutes les agressions extérieures, sécurité morale
et physique etc.
Besoins Physiologiques:
manger, boire, se soigner etc.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.2. les biens:
Définition
! La satisfaction des besoins est obtenue à partir des biens.
! Un bien est tout moyen qui permet de satisfaire un besoin
humain.
! Un bien est une chose matérielle, qui permet de satisfaire
un besoin.
! Un service est une prestation fournie en vue de satisfaire
un besoin.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.2. les biens:
Caractéristiques des biens économique
! Un bien est dit économique s’il répond aux trois caractéristiques
suivantes:
○ L’utilité ou l’aptitude à satisfaire un besoin .
○ Être disponible: la possibilité de se procurer de ce bien en tout
temps, les ressources minières de Mars ne sont pas des biens
Économiques.
○ Être rare: le besoin excède les quantités disponibles. L’air, par
exemple n’est pas un bien économique puisque, c’est un bien qu’il
satisfasse un besoin essentiel celui de respirer, il n’est pas rare ; c’est
un bien libre.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.2. les biens:
Classification
Selon leur destination, on distingue :
• les biens de consommation : biens destinés aux consommateurs
finaux : les ménages.
• et les biens de production :biens qui servent à produire d’autres
biens : matières premières, produits semi finis, etc.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.2. les biens:
Classification
• Selon leur durée de vie, on peut encore distinguer entre:
o les biens Durables (meubles, automobiles)
o Les biens semi-durables (câble, cahier, vêtement)
o Les biens non durables (produits alimentaires).
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique:
! La science économique se base sur les niveaux d’analyse suivants:
La micro-économie: l’analyse porte sur un agent économique donné
(ménage, entreprise …), elle s’intéresse à des données individuelles
plutôt qu’agrégées.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique:
La macro-économie : s’intéresse à un ensemble d’agents économiques
regroupés selon un critère donné (nation, région, entreprises,
consommateurs …). Elle porte sur une vision générale de la vie
économique en considérant la dimension d’ensemble, l’allure de
fonctionnement de l’économie plutôt que le fonctionnement des
différentes parties qui la composent.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique:
La méso-économie : c’est un niveau d’analyse intermédiaire entre la
microéconomie et la macroéconomie, elle traite des questions
concernant les branches d’activité, les régions ou les groupements de
personnes.
C’est le cas par exemple de l’économie régionale.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.4. Types d’analyse:
L’analyse ex-ante et ex-post:
Lorsque l’économie se place à un moment du temps et se livre à l’étude
d’un phénomène économique avant que les actes et les comportements
ne se produisent, on parle d’analyse ex-ante( c’est une analyse
prospective).
Lorsqu’à l’inverse, on se livre à l’étude des faits et des comportements qui
se sont déjà produits, on parle d’analyse ex-post ( c’est une analyse
rétrospective)
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.4. Types d’analyse:
Analyse statique:
Ne tient pas compte du temps.
Dire par exemple que la consommation est fonction des revenus gagnés,
sans préciser ni la consommation de quelle période ni les revenus de
quelle période.
L’analyse dynamique:
Prend en considération le temps, et plus particulièrement les notions de
décalage, de retard et de délai.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.5. Economie positive et économie normative
L’économie positive rassemble les explications objectives ou scientifiques
du fonctionnement de l'économie.
Dans le cadre de l'économie positive, on étudie les conséquences
économiques d'une décision prise par la société et relative à la
consommation, la production et l'échange de biens. Cette investigation a
deux finalités :
a. Expliquer les raisons du fonctionnement de l'économie ;
b. Offrir une base pour prévoir comment l'économie réagira à des
changements de situation.
Proposition positive : Si le cours du baril de pétrole augmente, le prix de
l'essence augmentera.
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.5. Economie positive et économie normative
L’économie normative fournit des prescriptions ou recommandations
fondées sur des jugements de valeur personnels.
En économie normative, on s'interroge sur les valeurs que les individus
associent à une décision économique.
Elle répond à des questions économiques qui ne peuvent être résolues que
grâce à des débats et décisions politiques.
Elle définit comment le monde devrait être.
Proposition normative : Il faudrait développer les énergies vertes pour
lutter contre le réchauffement climatique
Chapitre 1: Définitions et principes élémentaires
1. Origine et objet de l’économie
1.1. origine du terme « économie »
1.2. objet de l’économie
2. Vers une définition de l’économie
2.1. l’économie est une science de la richesse
2.2. l’économie est une science de l’échange marchand
2.3. l’économie est une science de la rareté
2.4. les définitions de synthèse
3. Les éléments fondateurs de l’économie
3.1. les besoins
3.2. les biens
3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique
3.4. Types d’analyse
3.5. Economie positive et économie normative
CHAPITRE 2: PRÉSENTATION DE
L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
1- les agents économiques
2- les opérations économiques
3- les marchés
4- le circuit économique
Chapitre 2: Présentation de l’activité économique
! Les ménages
! Les entreprises
! Les institutions financières
! Les administrations publiques
! L’extérieur ou le reste du monde
1- les agents économiques
! Un ménage est une cellule sociale, constituée
d’individus vivants sous un même toit (ex: famille).
La fonction principale des ménages est la
consommation.
! Leurs ressources proviennent des rémunérations
de facteurs de production (salaires, dividendes,
loyers…) et des transferts versés par d’autres agents
économiques.
Consommation= f(revenu)
Les ménages
! Les ménages participent à la production en
apportant le travail en contrepartie d’une
rémunération (revenu).
! Ce revenu leur permet de satisfaire leurs besoins
par la consommation.
! Certains ménages épargnent et participent
indirectement à l’investissement.
E=f(c) et I=f(e)
Les ménages
! L e s e n t r e p r i s e s r e g r o u p e n t l e s u n i t é s
institutionnelles qui ont pour fonction principale la
production des biens et services marchands et qui
ont pour ressource principale le produit de leurs
ventes.
Les entreprises
! Les revenus des entreprises servent à couvrir les
différentes charges qu’elles supportent, le résidu
constitue un profit réparti ainsi:
a) Une partie est distribuée aux associés
(dividendes).
b) Une partie mise en réserve pour financer d’autres
investissements (autofinancement).
Les entreprises
! En économie le profit de l’entreprise est donnée par:
Profit=Recettes-Coût Total
! Dans la comptabilité générale le profit d’une
entreprise c’est le résultat comptable (RC) réalisé à la
fin d’année:
RC=Produits-Charges
Les entreprises
! La fonction principale des institutions financières
est d’assurer le financement de l’économie.
! Elles mettent en rapport les agents économiques
ayant un besoin de financement (à la recherche
des fonds) avec ceux ayant une capacité de
financement (à la recherche des placements).
! Leur rôle donc est l’intermédiation financière
Les institutions financières
! Les administrations publiques sont des unités
institutionnelles dont la fonction principale est de
produire des services non marchands ou d’effectuer
des opérations de redistribution des revenus.
! La majeure partie de leurs ressources proviennent
des contributions obligatoires (impôts et cotisations
sociales).
Les administrations publiques
! L’extérieur désigne tous les échanges ayant lieu entre
l’économie nationale et le reste du monde.
L’extérieur ou le reste du monde
! La production
! L’échange
! La consommation
! La répartition
2- les opérations économiques
! La production: « une activité socialement organisée,
consistent à créer des biens et services
habituellement échangés sur le marché et/ou obtenue
à partir de facteurs de production s’échangeant sur le
marché ».
La production
On distingue deux type de production:
! La production marchande: est une production
s’échangeant sur un marché à un prix qui couvre les
coûts de production, son évaluation se fait donc par le
prix du marché.
! La production non marchande: est constituée
essentiellement par les services fournis par les
Administrations Publiques à titre gratuit ou quasi
gratuit.
La production
!  
La production
! L’échange c’est la rencontre des offreurs et
demandeurs; c.-à-d. la confrontation des vendeurs
et des acheteurs dans un marché.
L’échange
! L’échange de marchandises peut prendre deux
formes principales:
a) Soit elles s’échangent directement les unes contre les
autres, sans aucun intermédiaire, et c’est le troc.
b) Soit elles s’échangent par l’intermédiaire de la monnaie.
Dans ce cas, il y a un double mouvement: un flux réel
(marchandises) et un flux monétaire (argent).
L’échange
! L’échange pose le problème de la valeur. Lorsqu’un
individu achète un bien, il est intéressé par son
utilité, sa valeur d’usage. Alors que le fabriquant ou le
vendeur du bien est davantage intéressé par la valeur
d’échange que par la valeur d’usage.
! La valeur d’usage d’un bien économique, c’est son
aptitude à satisfaire un besoin précis.
! La valeur d’échange s’exprime par le prix de marché.
L’échange
! La consommation c’est l’utilisation des biens et des
services pour satisfaire les besoins.
! On distingue la consommation intermédiaire de la
consommation finale.
! La consommation intermédiaire représente la valeur
des biens et des services consommés au cours de la
période dans le processus courant de la production.
! Alors que la consommation finale représente la
valeur des biens et services utilisés pour la
satisfaction directe des besoins humains individuels
ou collectifs, elle est le fait des ménages.
La consommation
! La production des biens et services crée de la
richesse. Cette dernière est répartie sous forme de
revenus entre ceux qui ont participé directement ou
indirectement à la production.
La répartition
! Définition:
Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre
une offre et une demande. Cette rencontre détermine une
quantité échangée et un prix de vente.
le marché permet alors de rendre compatible les offres et
demandes pour que l’échange puisse avoir lieu à un prix
déterminé, appelé prix d’équilibre, équilibrant les quantités
offertes et demandées.
Ce marché peut être un lieu concret ou abstrait.
3- Les Marchés
La loi de l'offre et de la demande correspond à un
mécanisme d'ajustement automatique des prix. Le prix
est librement déterminé entre les offreurs et les
demandeurs jusqu'au moment où l'offre est égale à la
demande qualifié de « prix d'équilibre »
Graphique: l’offre et la demande
Le marché ne s'applique donc pas seulement à
l'échange de biens et de services mais à tous les
échanges réalisés sur d’autres marchés.
Les agents économiques sont à la fois demandeur et
offreur sur plusieurs marchés. Un changement d’offre
ou de demande sur un marché influence directement
ou indirectement tous les autres marchés.
! Exemples des marchés:
Le marché des biens et services
Le marché de travail
Le marché boursier
Le marché de changes
Le marché monétaire
Le Marché de produits dérivés.
Etc.
3- Les Marchés
! Les régimes des marchés:
1. le monopole:
Exemple: OCP,ONEE, ONCF etc.
2. Monopsone :
Exemple: L’armé est le seul client des entreprises de
fabrication d’armes
3. Etc.
3- Les Marchés
En fonction de nombre d’acheteurs et de demandeurs, on
distingue huit grandes catégorie de marchés
Infinité de
producteurs
Quelques
producteurs
Un seul producteur
Infinité de demandeurs Concurrence
parfaite
Oligopole Monopole
Quelques demandeurs oligopsone Oligopole bilatéral Monopole contrarié
Un seul demandeur Monopsone Monopsone
contrarié
Monopole bilatéral
Différents types de marchés
Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
Le marché de CPP est rare dans la réalité. Il constitue pour
l’analyse économique un modèle de référence représentant une
situation de production où règne l’harmonie totale.
Cinq conditions caractérisent ce marché:
1. Atomicité du marché
2. Homogénéité des produits
3. Libre entrée/sortie du marché
4. Parfaite mobilité des facteurs de production
5. La transparence du marché
1. Atomicité du marché

! Le marché comprend un très grand nombre de vendeurs et d’acheteurs dont la
taille est petite par rapport au marché.
! Aucun d’eux ne peut influencer le marché par les décisions qu’il prend
(modification de l’offre ou de la demande individuelle)
! En d’autre termes, chaque entreprise produit une faible partie par rapport à la
production totale du marché. De même, chaque acheteur ne consomme qu’une
infime partie de la production.
! Prix du marché est une donnée qui s’impose à tous.
Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
2.Homogénéité des produits
! Les entreprises composant le marché proposent des
produits homogènes : identiques ou présentant les même
caractéristiques et les mêmes performances
! Pour l’acheteur les produits sont homogène quand il est
indifférent vis-à-vis de ces produits
Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
3.Libre entrée/sortie du marché
! Tout agent économique a la possibilité d’entrer sur le
marché pour acheter ou vendre et également celle de
pouvoir librement se retirer du marché.
! Pour une Ese il ne doit pas y avoir de barrière ou
d’obstacle à l’entrée et il doit pouvoir sortir du
marché si elle le juge nécessaire.
Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
4.Parfaite mobilité des facteurs de production
! La mobilité de tous les facteurs de production
(travail et capital etc.) d’une industrie à une autre,
garantissant la souplesse d’adaptation du secteur
productif aux modifications de structures et de
proportions.
Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
5. La transparence du marché ou information
parfaite
! Le marché est transparent si tous les agents sont
informés des produits, des quantités offertes et
demandées, des prix de la qualité; l’information
doit être gratuite et accessible à tout le monde et
pour tout les participants au marché.
Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
! Définition:
Le circuit économique est une représentation
schématisée simplifiée du fonctionnement de
l’économie qui permet de décrire, au moyen des flux,
les opérations effectuées par les différents agents
économiques sur les marchés.
4- Le circuit économique
Interdépendances économiques des agents : la notion
du circuit économique
! L’agent économique effectue des opérations qui se
traduisent par des flux économiques qui sont généralement
deux mouvements de valeur réciproques :
○ Un flux réel : c’est le transfert d’un bien ou d’un service (y compris le
travail)
○ Un flux monétaire : c’est un mouvement de monnaie.
! Un circuit économique où les opération décrites concernent
seulement l’intérieur du territoire national retrace une
économie dite « fermée » aux échange extérieurs.
! Les économies contemporaines sont de plus en plus
ouvertes sur l’extérieure, ce qui donne un circuit dans lequel
des relations d’interdépendance se créent entre les
économies nationales.
Le circuit économique
! L’économie est un ensemble complexe de relation
appelées flux qui lient les agents économiques entre
eux. Ainsi l’économie peut-elle être représentée
schématiquement par un circuit économique.
! Cette vision en terme de circuit repose sur deux
considérations essentielles :
○ l’économie est un ensemble de marchés ou se confrontent une
offre et une demande.
○ L’économie repose sur un certain nombre de fonctions
économiques essentielles (production, consommation,…) qui
sont l’œuvre d’agent économiques spécifiques. Ces différentes
fonctions économiques sont reliées entre elles par des flux réels
et monétaires.
Le circuit économique simplifié
Ménages Entreprises
Travail fourni par les ménages
Biens Produits
Versement des salaires
Dépenses (Acquisition de biens)
Un approfondissement du circuit économique
! Le circuit économique prend en considération
successivement les flux engendrés par les sociétés
financières et ceux résultant des administrations
publiques.
Les sociétés financières dans le circuit économique
Ménages
Sociétés Financières
Entreprises
Prêts
Remboursements
Dépôts
Retraits
Prêts
Remboursements
Dépôts
Retraits
Les administrations publiques dans le circuit
économiqueMénages
Administr
ations
Publiques
Sociétés
non
Financière
s
Sociét
és
Financ
Prestations sociales
Cotisations sociales
Traitements et
salaires
Impôts et Taxes
Subventions
Cotisations Sociales
Impôts et Taxes
ImpôtsetTaxes
CotisationsSociales
Subventions
Prêts
Le circuit économique ouvert sur l’extérieur
Economie
Nationale
Extérieur
(ou Reste Du
Monde)
Recettes Provenant des Exportations
Dépenses Résultant des importations
Recettes et Dépenses entrainées par le tourisme
Capitaux Placés à long et à court terme
Remboursements
Revenus Monétaires
Transfert Privés
Plan
! Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée
économique.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
! Objectif général
Se familiariser avec les différentes écoles de pensée
économique afin d’en saisir les principales divergences.
! Objectifs spécifiques
Connaître les principaux penseurs de l’histoire
économique.
Saisir les outils d’analyse économique des principales
écoles de pensée
Présenter les apports essentiels à la théorie
économique .
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
Chronologiquement on distingue entre:
1. La pensée économique préclassique
2. l’école Classique
3. l’école Marxiste
4. L’école néoclassique ou marginaliste
5. L’école keynésienne
1. La pensée économique préclassique
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
1.2. le Mercantilisme
1.3. l’école de physiocratie
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
1. La pensée économique préclassique
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
AL KASSANI: qui a rédigé un ouvrage célèbre sur
l’organisation du trésor public.
CADI ABI YAALA: qui a rédigé un ouvrage intitulé : « 
la loi de l’Ihtibass  » ou la loi de contrôle des prix.
IBN HAZM: en Andalousie qui a écrit deux ouvrages: « 
AL MOHALLA », et «  les juridictions sur les bases
des juridictions », ouvrages considérés à leur époque,
révolutionnaires, sur la répartition de la richesse.
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
La pensée économique arabo-musulmane atteint au 14e
et 15e siècle un niveau scientifique inégalé grâce à
l’apport de deux auteurs:
➢ Ibn Khaldoun au Maghreb
➢Et El Makrizi en Egypte
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
! Ibn Khaldoun Né à Tunis (1332-1406): il s’intéresse aux
causes économiques et sociales de la croissance et de la
décadence des nations.
! Son ouvrage principal est KITAB AL IBAR, mais il est plus
connu pour son ouvrage AL MOQADIMA.
! L’apport d’ Ibn Khaldoun est considéré comme le premier
apport scientifique en économie. En effet, contrairement aux
mercantilistes et physiocrates, il est le premier, bien avant les
classiques, à analyser les trois secteurs économiques
( Agriculture, Industrie, commerce) comme source
d’enrechessement, et sources de la répartition des richesses.
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
➢ Ibn Khaldoun
la théorie de la valeur
! Il a mis au point les grands lignes de la théorie de la valeur quatre
siècle avant William Petty, Adam Smith ou Ricardo.
! le travail est a source de la richesse et donc de la valeur.
! Ibn Khaldoun s’attaque ensuite à l’évaluation de la valeur qu’il
considère liée aux facteur suivants: la quantité de travail fournie et
la qualité du travail ( manuel ou intellectuel)
La loi de l’offre et de la demande:
! Ibn Khaldoun explique le mécanisme d’ajustement entre l’offre et
la demande en fonction de la confrontation des intérêt recherchés
par les demandeurs et les offreurs sur le marché.
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
➢ Ibn Khaldoun
la théorie des finances publiques : il a posé les principes d’un
fonctionnement des finances publiques. La force du pouvoir
central s’édifie sur trois piliers: l’armé, l’argent et la
communication. Il pose les base du système fiscal, en
distinguant entre les impôts directs et indirects . il fait le lien
entre l’évolution de l’Etat et sa politique fiscale, montrant
l’intérêt de celui-ci à maintenir un taux d’imposition très bas,
pour stimuler l’activité économique et pour obtenir ainsi un
meilleur rendement fiscal
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
1.1. la pensée économique arabo-musulmane
➢ Ibn Khaldoun
il a un apport au niveau de:
La théorie de la valeur
La théorie de surplus
La théorie des prix
La théorie de la rente
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
Al Makrizi pousse plus loin son analyse en montrant que la
disparition de la bonne monnaie entraine un désordre
monétaire. C’est ainsi qu’Al Makrizi sera amené à
étudier la relation entre la masse monétaire et le prix. Il
sera un précurseur de la théorie quantitative de la
monnaie, théorie développé en Europe au XVIe siècle. Il
montra comment l’élimination de la bonne monnaie par
la mauvaise( excès d’utilisation de l’une par rapport à
l’autre) entraine une hausse des prix. Cette hausse
entraine une inflation monétaire( hausse de la masse
monétaire en circulation).
Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée
économique.
Al Makrizi pousse plus loin son analyse en montrant que la
disparition de la bonne monnaie entraine un désordre
monétaire.
C’est ainsi qu’Al Makrizi sera amené à étudier la relation entre la
masse monétaire et le prix.
Il sera un précurseur de la théorie quantitative de la monnaie,
théorie développé en Europe au XVIe siècle.
Il montra comment l’élimination de la bonne monnaie par la
mauvaise( excès d’utilisation de l’une par rapport à l’autre)
entraine une hausse des prix. Cette hausse entraine une
inflation monétaire( hausse de la masse monétaire en
circulation).
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1. La pensée économique préclassique
1.2. Le Mercantilisme
! S’est développé entre le 16ème et le 18ème siècle, dans quatre pays : l’espagnole,
l’Italie, l’Anglataire et la France.
! L’objectif principal des mercantilismes est de procurer à l’Etat le maximum
d’or et d’argent source, selon eux de la richesse des nations. plusieurs auteurs
de l’époque pensaient, à la suite de la découverte des mines américaines, que
la richesse des Etats, provenait de l’accumulation des métaux précieux .
!  cette pensée militait en faveur de trois idées:
1. L’acquisition d’une réserve d’or nationale aussi grande que possible,
2. Le développement de l’industrie;
3. L’encouragement de la croissance démographique.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1. La pensée économique préclassique
Contexte historique de Le Mercantilisme :
Ils ont vu le jour à la suite d’une triple révolution:
1. R. Matérielle: afflux d’or et d’argent de
l'Amérique
2. R. Politique et sociale: constitution des Etats
nationaux européens et l’apparition des la
propriété privée
3. R. Intellectuelle et morale: renaissance des arts
et réforme religieuse
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1. La pensée économique préclassique
1.2. Le Mercantilisme
Jean BODIN:qui a vécu dans la 2ème moitié du 16ème
siècle. Il est le premier à formuler une théorie
quantitative de la monnaie, soit à mettre en
évidence la relation existante entre la masse
monétaire et la quantité des produits en
circulation.
WILLIAM PETTY: auteur anglais, il a inventé la
statistique, qu’il appelle l’arithmétique
politique. Il est le premier à calculer le revenu
national.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1. La pensée économique préclassique
1.2. Le Mercantilisme
Thomas  Gresham  (1519-1579) connu par sa
fameuse loi ‘loi de Gresham ’ «  la mauvaise
monnaie chasse la bonne  »
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1. La pensée économique préclassique
1.2. Le Mercantilisme
!Le mercantilisme a néanmoins échoué dans
les politique qu’il proposé. Son erreur a été
d’ignorer que l’accumulation des moyens de
paiement sans contrepartie suffisante en
production de biens et services, débouchait
rapidement sur l’inflation.
!Pensée purement normative
!Faiblesse théorique
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
Les principales idées des mercantilistes sont:
! Ce sont les métaux précieux qui expriment la richesse et la
puissance des nations, pour accroître la richesse, il faut
accroître les métaux précieux. Cet objectif ne peut être atteint
que grâce au commerce extérieur c.-à-d. grâce à une balance
commerciale excédentaire.
! Le protectionnisme: politique économique visant à protéger
l’économie nationale contre la concurrence étrangère au moyen
de règles et de mesures qui contrôlent et limitent l’entrée des
produits étrangers.
! La colonialisme (politique d’occupation) afin de développer les
exportations etc.
! L’intervention de l’Etat (interventionnisme) idée selon laquelle
l’Etat doit intervenir dans les affaires économiques.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1. La pensée économique préclassique
1.3. L’école physiocratique
! Physiocratie signifie, étymologiquement : « le pouvoir de la
nature » (du grec physis, « la nature », et kratos, « la puissance
»).
! La physiocratie est nettement définie dans le temps et dans
l'espace: dans le temps entre 1750 et 1770, dans l'espace,
seulement en France.
! C’est la première véritable école de pensée économique dans la
mesure où elle est la première à se doter d’un programme de
recherche précis: l’analyse de la circulation des richesses dans
la nation.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1.3. L’école physiocratique
❑Contexte historique de L’école physiocratique
! Ils ont vu le jour dans les situations suivantes:
1.Social : opposition entre intérêt de la noblesse et de la
bourgeoisie.
2.Economique : caisse vide de l’Etat.
3.Politique: conflit entre le parlement et l’église.
1.3. L’école physiocratique
! A l’origine de ce courant se trouve François Quesnay (1694-1774),
auteur d’un ouvrage intitulé «  le tableau économique de la
France », en 1758.
! Il y a selon la doctrine de la physiocratie ( gouvernement de la
nature), un ordre naturel dans lequel les hommes et les choses
s’organisent.
! L’agriculture est considérée à l’origine de la richesse.
! La pensée physiocratie préconise en tant que doctrine le
libéralisme économique, et en même temps le développement de
l’agriculture. En tant que science, elle propose un circuit
économique basé sur l’agriculture.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
L’école physiocratique
❑Auteurs et apport :
▪François Quesnay (1694-1774), Tableau économique
en 1759.
▪Turgot(1727-1781), « Réflexion sur la formation et la
distribution des richesses » , en 1766.
▪Dupont de Nemours ( 1739-1817).
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
1.3. L’école physiocratique
Les principales idées des physiocrates sont:
! La richesse vient de la terre: l’agriculture est la seule
activité qui crée un produit net qui est un don de la nature.
! L’utilisation du notion de circuit économique dans le but
d’expliquer la façon dont laquelle est réparti le produit net.
! Les deux derniers courant vont donner lieu à une
formulation plus synthétique de la pensée
économique, à travers l’école classique.
2. l’école Classique
La conjoncture historique de l’école classique ( 1750-1870)
Deux phénomènes vont être à l’origine d’une forte croissance
démographique à partir du début du 18ème siècle en Europe : les
progrès de l’agriculture, et les progrès de la santé. Cette forte
croissance entrainera inévitablement une forte demande de biens
de consommation.
Les progrès techniques et la main d’œuvre bon marché
favoriseront un mouvement d’industrialisation qui impressionne
les auteurs classique.
2. l’école Classique
❑ Les caractéristiques:
L’école classique désigne un groupe d’économistes
essentiellement anglais, qui ont développé les travaux d’ADAM
SMITH sur les mécanismes déterminant la production, la
consommation et la répartition des richesses.
- le courant classique cherche à présenter une pensée
scientifique; en observant les relations entre les phénomènes,
sans prendre en considération des critères philosophiques ou
moraux.
- Il considère, contrairement aux mercantilistes et
physiocrates, que le travail est à l’origine de la richesse des
nations. Il croit donc comme l’économie islamique à la valeur
travail.
2. l’école Classique
❑ Les caractéristiques:
- Il existe, pour lui , dans toute société un ordre naturel: social
et économique, qui doit s’exprimer librement dans
l’intervention d’une force extérieure ( la main invisible chez
ADAM SMITH).
- Il y a une correspondance directe entre les intérêts individuels
et l’intérêt général, il faut donc laisser jouer les lois du marché
, et s’opposer à la constitution de groupes privés, et à
l’intervention de l’Etat.
- le marché peut connaître des déséquilibres à court terme,
mais sous la pression des forces correctrices du marché
( réaction des prix, de la production, ou des revenus ), le
retour spontané à l’équilibre se réalise à nouveau.
Les principaux représentants de la pensée classique
2. l’école Classique
! Adam Smith (1723-1790)
En 1776, «LA RECHERCHE SUR LA NATURE ET LES CAUSES DE LA RICHESSE »
Adam Smith
Le travail organisé est donc à l’origine de la valeur.
Cette valeur est soit une valeur d’usage soit une
valeur d’échange. La première mesure l’utilité d’un
bien. La valeur d’échange mesure la quantité d’un
autre bien que l’on peut obtenir en échange du
premier.
Adam Smith
! Thomas Robert Malthus (1766-1834)
! 1798 essai sur le principe de la pop
Robert Malthus
Apports:
! La loi de la population
! Est un auteur classique pessimiste. Il développe une
conception très réservé vis-à-vis de la croissance
démographique. Ainsi pour lui la population croit
selon une progression géométrique( 1, 2, 4, 8 etc.) ,
alors que la production ne croit que selon une
progression arithmétique ( 1, 3, 5, 7 etc.).
! Malthus montre par ce raisonnement les avantage
qu’on pourrait tirer à supprimer l’aide aux pauvres.
Robert Malthus
! David Ricardo (1772-1823)
! En 1817 « PRINCIPE DE L’ECONOMIE ET DE
LIMPOT »
David Ricardo
! Tout en optant pour l’idée d’ADAM SMITH selon
laquelle le travail est à l’origine de la valeur d’un bien,
sa conception est nuancée. Ainsi pour SMITH la valeur
d’échange d’un bien est déterminée par la quantité de
travail que ce bien peut procurer à l’échange: on parle
de la théorie de la valeur travail commandé.
! Pour Ricardo la valeur d’un bien dépend de la quantité
de travail dépensé pour le produire: on parle de Valeur
travail incorporé.
David Ricardo
❑La théorie de la rente :
! La rente est définie traditionnellement comme un
revenu périodique qui peut être dû à un capital placé
ou loué. Une extension de terme lui donne le sens de
sur-revenu ( sur-rémunération) d’un facteur de
production. Ricardo avait pris l’exemple de la rente
tirée de la terre agricole.
! L’inégale fertilité des terres, et la loi des rendements
décroissants entraînent des profits supplémentaires
pour les propriétaires des terres les plus fertiles ( qui
demandent normalement des loyers plus élevés).
David Ricardo
❑La théorie des avantages comparatifs:
Selon Ricardo, les quantités de travail exigées pour la
production des biens est le facteur principal qui doit
expliquer l’évolution des rapports des prix des
marchandises. Chaque pays vend ainsi aux autres pays
les biens pour lequel les coûts relatifs nationaux sont
plus élevés qu’à l’étranger.
David Ricardo
! Jean Baptiste Say (1767-1832)
! « TRAITE D’ECONOMIE POLITIQUE » en 1803
Jean Baptiste Say
❑ La loi des débouchés
Une idée centrale domine l’œuvre de l’économiste français J.B.SAY,
celle de l’équilibre sur le marché sur la base de la loi des débouchés.
Pour cet auteur, l’offre crée sa propre demande. Ainsi chaque produit
réalisé a donné lieu au préalable à la distribution de revenus aux
agents qui ont contribué à sa production.
Toute marchandise a donc sur le marché sa contrepartie monétaire.
Cette contrepartie servira à acheter d’autres marchandises.
Il y a donc suffisamment d’argent en circulation pour que toutes les
marchandises soient écoulées sur le marché; autrement dit, l’offre
produite engendre un revenu qui se transforme totalement et
rapidement en demande de marchandises. La demande égalise ainsi
l’offre.
Jean Baptiste Say
! Le courant classique cherche à présenter une pensée
scientifique, en observant les relations entre les
phénomènes économiques, sans prendre en
considération des critères philosophiques ou moraux.
❑Idées:
! Travail source de richesse ,
! Correspondance entre intérêt individuel et général,
! L’ordre social et économique est un ordre naturel,
! Le marché se rééquilibre de lui-même.
Les classiques 1750-1870
Durant le 19ème siècle, le système capitaliste développera
parallèlement à l’industrialisation et au progrès
technique, des conditions difficiles pour la classe
ouvrière. L’afflux d’une armée industrielle dans les villes,
exclue des compagnes, accentue les tensions sociales.
Le courant classique incapable de réagir sur le plan
théorique, laisse le champs libre à deux formes de
réactions:
- Une réaction critique formulé par le courant marxiste;
- Et une réaction libérale réformatrice, formulée par les
néoclassiques.
! Les critiques formulées à l’égard du système de
pensée classique vont apparaître dans plusieurs
théories. Ces critiques insistent sur le côté
excessivement individualiste ( recherche
systématique du profit) et peu moraliste du
capitalisme.
! Le retour à l’équilibre ( la satisfaction de chacun)
étant un mouvement naturel, selon les classiques, il
n’y a pas lieu de forcer l’égalité dans la répartition des
richesses.
L’école marxiste(1840-1930)
L’école marxiste va se distinguer par l’originalité de sa
réflexion économique et sociale. Son fondateur KARL
MARX (1818-1883), publiera en 1848 «  le manifeste
du parti communiste  », et en 1867, son principal
ouvrage « LE CAPITAL ».
Marx critique les loi naturelles ou universelles avancées
par les classiques, pour leur opposer un caractère
historique des formes d’organisation économiques et
sociales des sociétés, qu’il appellera des modes de
production.
L’école marxiste
Ce modes de production capitaliste est caractérisé par  :
la prédominance de la propriété privée  des  moyens
de production, de l'exploitation de main-d'œuvre des
salariés, de la distribution et l'échange des richesses
e s s e n t i e l l e m e n t d a n s l ' é c o n o m i e d e
marché  (production marchande) et dans
l'accumulation du capital (production pour le profit)
L’école marxiste
Karl Marx
! 1867
Karl Marx
! Marx a étudié:
! Les forces productives: elles contiennent les forces
productives matérielles (les machines, les outilles, les
matières premières, et les matières semi-productives)
et les forces productives humaines (le travail
humain).
! Les rapports de production: les rapports de propriété
et la distribution des revenus entre les composantes
de la société.
L’école marxiste
Quelques apports de l’analyse marxiste:
! La théorie de la valeur: Marx considère que la valeur
d’une marchandise se mesure par le travail qu’il
contient.
L’école marxiste
! Théorie de la plus value:
! Le profit l’utilisation de la force du travail qui
est considérée comme marchandise qui se vend dans
le marché et elle a une valeur (salaire) qui se mesure
par la quantité nécessaire socialement pour la
production des matières de subsistances pour les
salariés et leur famille.
! La plus value La différence entre la valeur crée
lors du processus de la production et la valeur de la
force de travail.
L’école marxiste
! Taux de la plus value: c’est la plus value/ la valeur de
la force de travail.
! la plus value absolue: le résultat d’une augmentation
du temps de travail sans qu’il y aura une
augmentation de la valeur de la force de travail
(salaire).
! la plus value relative: le résultat d’une augmentation
de la productivité du travail et par conséquent une
diminution de la valeur de la force de travail.
L’école marxiste
! Théorie d’accumulation: l’accumulation de la plus
value permet au capitalistes de collecter des fonds et
de les stocker chez eux. Qu’ils vont les utiliser pour
l’achat du capital (investissement).
! Théorie de concentration: l’accumulation permet aux
propriétaires des moyens de production l’expansion
de leurs activités et la monopolisation des marchés,
ce qui va exclure les petits entrepreneurs du cercle de
production qui vont joindre l’armée de prolétariat
caractérisée par l’élargissement de sa base et
l’accroissement de sa misère.
L’école marxiste
! la baisse tendancielle du taux de profit:
! Considéronts que le capitaliste, à partir d’un capital
initial C produit un capital C’=C+P ( P étant une plus
value). Comment passe t-on de C à C’ ?
Marx divise le capital initial C en deux parties:
1. Le capital variable(v), partie investie en force de
travail ( ou travail vivant)
2.Le capital constant (c), partie investie en outils,
machines et matières (ou travail mort).
On a donc C=c+v
L’école marxiste
! la baisse tendancielle du taux de profit:
! Comme la plus value a pour seul origine la force de travail, v
devient v+p , et C se transforme en C’ avec :
C’=c+[ v+p]
! Le taux de plus value «  p/v  »  mesure le rapport entre le
travail non payé et le travail payé. Il intéresse pour cela le
travailleur puisqu'il mesure le degré d’exploitation de celui-
ci.
! Le taux de profit «  p/(c+v)  » , intéresse par contre le
capitaliste, puisque dans son esprit le profit est issu non
seulement du capital variable (v) mais de la totalité du
capital c+v.
L’école marxiste
!  
L’école marxiste
! la baisse tendancielle du taux de profit:
le système capitaliste se trouve donc en contradiction
avec lui-même puisque le capital, source de richesse, en
s’accumulant, fait baisser le taux de profit, et se
dévalorise ainsi. Il prépare par conséquence
l’avènement de crise…
L’école marxiste
! Conclusion:
Le marxisme a connu une vie universelle. Durant près
d’un siècle après la mort de MARX, de grands disciple
ont contribué dans différents pays à la réflexion
théorique tels: LENINE, ROSA LUXEMBOURG, MAO
TSE TOUNG ou GRAMCI.
L’analyse marxiste a contribué à la compréhension du
fonctionnement du système capitaliste. Elle n’a
toutefois pu apporter d’alternative à l’existence du
marché.
L’école marxiste
❑L’école néoclassique(1870-1930)
▪Constitue le prolongement du courant classique en ce qui
concerne, les principes du libéralisme et de la propriété
privée. Il se distingue toutefois de celui-ci en centrant
l’analyse sur les comportements économiques des individus
et leurs choix. Il renonceront, pour cela à raisonner sur la
valeur travail, pour lui substituer la valeur utilité. Pour eux,
la valeur est fonction de l’utilité de la dernière unité
disponible d’un bien appelée utilité marginale.
▪Ce courant constitue également une réaction au
développement de la pensée marxiste.
L’école néoclassique
trois écoles de pensée marginaliste se sont distinguées:
1. L’école Autrichienne ou école de vienne, représentée par K.
Menger , I. FISHER, J.SCHUMPETER et autre.
2. L ’ é c o l e d e C a m b r i d g e : f o n d é e p a r A L F E D
Marshall( 1842-1924).
3. L’école de Lausanne: à sa tête son fondateur LEON Walras
(1834-1910) et WILLIAM Pareto(1848-1923).
L’école néoclassique
1. L’école Autrichienne ou école de vienne,
❑ Irving Fisher, économiste américain(1867 – 1947)
! La théorie quantitative de la monnaie (TQM)
MV = PT
(Avec M = stock de monnaie en circulation, P = niveau
des prix, V = vitesse de circulation de la monnaie et T =
volume des transactions).
On traduit donc MV = flux de monnaie dépensé, et PT
= valeur nominale des paiements (transactions)
L’école néoclassique
2. L’école de Cambridge:
❑ ALFED Marshall( 1842-1924).
! Il développe la théorie de l’équilibre partiel qui ne
prend en considération que les éléments importants
qui influent sur le prix d’un bien.
! Il raisonne en termes de substituions ( prix relatif)
! Il est le premier à tracer une courbe de demande et à
élaborer dans une synthèse la relation offre-demande.
L’école néoclassique
3. L’école de Lausanne:
❑ LEON Walras : 1834-1910
▪ Modèle d’équilibre général:
- Il est général parce qu'il y a interdépendance des marchés
- L’équilibre est un maximum puisqu’il y a satisfaction de tout le
monde.
- Il s’établit par la rencontre entre offres des producteurs et
demande des consommateurs.
❑ WILLIAM Pareto: (1848-1923).
▪ L’équilibre général parétien est un optimum est non un
maximum car la satisfaction d’un individu se fait au détriment
des autres.
L’école néoclassique
! Analyse Micro-économique
! La rationalité des individus
! Le raisonnement à la marge
! Le concept de valeur
! L’utilité marginale
! L’équilibre
L’école néoclassique
❑ Objectifs: prolonger les travaux des classiques.
❑ Idées:
! Croit en l’homo-économicus: un être rationnel qui cherche
un maximum de satisfaction avec un minimum de peine.
! Analyse la manière de prise des décisions individuelles dans
l’allocation des ressources rares à des fins multiples.
! Raisonner sur la valeur utilité et non la valeur travail.
! Raisonner sur l’utilité marginale : la valeur d’un bien
diminue avec sa quantité et c’est la dernière unité ( utilité
marginale) qui détermine la quantité.
L’école néoclassique
Contexte:
! Crise globale et multiple entre 1923 et 1936.
taux de chômage élevé (chômage involontaire),
l’inégale répartition des revenus, déficits de la
balance commerciale, les fluctuations de l’activité
économique.
L’école keynésienne
! Représentée par John Maynard Keynes 1939
L’école keynésienne
! Keynes ne croit pas à l’équilibre et à l’autorégulation du marché.
! l’idée centrale de KEYNES est que le jeu des mécanismes
économiques tend vers un équilibre, mais cet équilibre n’est pas,
comme le soutiennent les classiques et les néoclassique, un
équilibre de plein emploi des facteur de production, mais un
équilibre de sous emploi de ces facteurs.
! Le chômage classique est volontaire ( car il y a rétablissement de
l’équilibre de plein emploi).
! Pour Keynes le chômage est involontaire.
! Selon lui il y a des situations où les travailleurs ne trouverons pas
de travail même sous rémunérés, en raison de la faiblesse de la
demande.
L’école keynésienne
! selon Keynes, étant donné la préférence pour les
liquidités chez les épargnants, le taux d’intérêt égalise
simplement l’offre et la demande de monnaie liquide.
! La décision d’investir, qui est fonction des
anticipations sur la demande est déterminée par le
rapport entre le taux d’intérêt ( qui est le coût payé
par l’investisseur pour avoir de la monnaie liquide),
et l’efficacité marginale du capital, selon
l’appréciation de l’entrepreneur.
L’école keynésienne
! La pensée de Keynes est fondée sur la critique de la
pensée libérale selon laquelle le marché permet
toujours une relation d’équilibre.
! Selon lui, c’est le niveau de la demande effective qui
détermine le niveau de la production et donc celui de
l’emploi.
! En effet, en période de récession, les entrepreneurs
n’anticipent pas d’augmentation de la demande,
investissent peu et créent peu d’emplois. L’Etat doit
donc intervenir pour relancer l’investissement et / ou
la consommation
L’école keynésienne
! Keynes préconise un rôle important de l’Etat dans
l’activité économique par le moyen de politiques
visant à relancer la demande considérée comme une
véritable importante pour sortir de la crise:
1. Une politique budgétaire: qui consiste à accroitre
l’investissement, mais l’Etat ne peut forcer les
industriels à investir s’ils ne le veulent pas (Keynes dira
qu’on ne peut pas obliger un cheval à boire s’il n’a pas
soif), c’est l’Etat qui se substitue à eux en mettant en
œuvres les investissements publics.
L’école keynésienne
2. Une politique monétaire: permettant
l’accroissement de la masse monétaire pour diminuer
les taux d’intérêt, et relancer la production en phase de
croissance économique.
3. Une politique fiscale: en vue d’une meilleure
répartition du revenu national, et d’un maintien des
taux de salaire réels
L’école keynésienne
Arbitrage entre chômage et l'inflation
! Mise en évidence en 1958, la courbe de Phillips est une
courbe illustrant une relation empirique négative (relation
décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation ou taux
de croissance des salaires nominaux.
! Elle dérive des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban
William Phillips mettant en relation le chômage et la
variation des salaires nominaux ; l'augmentation des
salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les
coûts de production des entreprises et celles-ci se voient
alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer
leur marge bénéficiaire.
! conclusion :
L’influence keynésienne a été particulièrement sensible
aux USA avec la politiquer du NEW DEAL, la loi sur
l’emploi en 1946, ou la réduction massive d’impôt en
1946 pour atteindre une forte croissance durant cette
décennie.
Ce n’est qu’à partir des années 70 qu’un phénomène
nouveau est venu remettre en cause la politique
keynésienne: celui de LA STAGFLATION, c’est-à-dire,
la stagnation économique conjuguée à l’inflation.
L’école keynésienne
! L'État-providence est une forme d'État qui se dote de
larges compétences réglementaires, économiques et
sociales en vue d'assurer une panoplie plus ou moins
étendue de fonctions sociales au bénéfice de ses
citoyens. Cette nouvelle forme d'État s'affranchit de la
conception libérale d'un État limité à des fonctions
d'ordre et de sécurité.
! ces interventions de l'Etat visent à garantir un niveau
minimum de bien-être à l'ensemble de la population.
! Keynes préconise une intervention des pouvoirs
publics pour assurer le plein emploi par une politique
fiscale, et monétaire favorisant la propension à
consommer. L'influence de Keynes fut considérable,
tant sur le plan de l'analyse théorique que sur le plan
de la politique économique, monétaire et sociale
internationale.
CHAPITRE 4 : PRINCIPES DE LA
COMPTABILITÉ NATIONALE
Définition
! La comptabilité nationale est une technique
statistique donnant une vision synthétique et marco-
économique de l’économie nationale. Elle recueille
des données sur l’activité économique du pays et
permet de décrire et de chiffrer les opérations de
production, répartition, consommation et
investissement qui s’effectuent entre les agent
économiques.
1. l’utilité de la comptabilité nationale
! La comptabilité nationale a de nombreux rôles
puisqu’elle permet de recueillir des informations,
d’élaborer des prévisions et de guider la politique
économique de l’Etat.
○ La comptabilité nationale : une représentation chiffrée de la vie
économique
○ La comptabilité nationale vise l’analyse du circuit économique
○ Comptabilité nationale et budget économiques
○ La modélisation marco-économique
○ Les comparaisons de pays à pays
1.1 la comptabilité nationale : une représentation
chiffrée de la vie économique
! La comptabilité nationale cherche à donner de
l’économie nationale une représentation chiffrée,
complète et suffisamment simplifiée. Elle s’intéresse
à la quantification des opérations effectuées par les
agents économiques et au rassemblement de ces
évaluations dans un ensemble intégré à savoir les
comptes de la nation.
1.2 la comptabilité nationale vise l’analyse du circuit
économique
! La comptabilité nationale permet d’analyser les
circuits économiques en situant les relations entre les
différents grandeurs économiques, telles que :
○ Le comportement des ménages
○ L’analyse de la production
○ Le comportement des entreprises
○ La place de l’Etat dans l’économie
1.3 comptabilité nationale et budget économique
! La comptabilité nationale joue un rôle fondamental
dans l’élaboration du budget économique de l’Etat
(loi de finances). Elle permet d’établir les objectifs
chiffrés du gouvernement (taux de croissance du PIB,
taux d’inflation, environnement international, …) et
de situer leurs conséquences sur les revenus ou sur
les finances publiques.
1.4 la modélisation marco-économique
! La comptabilité nationale est un instrument
important pour élaborer divers modèles économiques
du fonctionnement de l’économie nationale. À cet
égard, les tableaux d’entrées sorties sont largement
adaptés pour construire des modèles destinés à
simuler l’impact de diverses politiques économiques
ou pour mesurer les retombées directes ou indirectes
des projets d’investissements sur le niveau d’activité
de certaines industries.
1.5 les comparaisons de pays à pays
! À l’heure de l’interdépendance des économies, il
devient nécessaire que l’information économique
fournie soit lisible pour tous les partenaires
nationaux et étrangers. L’adoption d’un même
système de comptabilité nationale (système de l’ONU
1993) facilite donc les échanges et permet de faire des
comparaison entre les économies des différents pays.
2. Acteurs et opérations de l’économie nationale
! Dans le cadre de la comptabilité nationale, les agents
économiques sont groupés en catégories, selon leur
activité économique dominante (fonction principale)
et la nature de leurs ressources principales; ces
catégories sont appelées secteurs institutionnels.
2.1 la notion de l’unité institutionnelle
! Une unité institutionnelle est une entité économique qui
jouit de l’autonomie de décision dans l’exercice de sa
fonction principale et qui dispose d’une comptabilité
complète. Les nécessités de synthèse ne permettent pas de
s’intéresser à chaque unité institutionnelle prise
individuellement. Ces unités sont regroupées en ensembles
dits secteurs institutionnels.
○ Le secteur des sociétés non financières
○ Le secteur des ménages
○ Le secteur des société financières
○ Le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages
○ Le secteur des administrations publiques
○ Le secteur du reste du monde
2.1 la notion de l’unité institutionnelle
! Le regroupement des entités économiques en
secteurs institutionnels répond au besoin de saisir les
flux économiques relatifs à la production, la
répartition des revenus, l’accumulation et le
financement. Par contre, le découpage de l’économie
nationale en branches d’activité permet d’analyser les
relations technico-économiques au sein du processus
de production.
! Le SCNM définit la branche comme le regroupement
d’établissement produisant des produits homogènes.
2.1 la notion de l’unité institutionnelle
Secteur
institutionnel
• Entreprise 1
• Produit 1
• Produit 2
2.2 opérations économiques
! La comptabilité nationale se réfère à la notion du circuit
pour se donner une représentation des opérations
économiques.
! Un circuit économique part de la production qui se trouve
au centre de l’activité économique; ainsi la production
engendre des biens et services qui vont satisfaire la
demande exprimée sur le marché.
! De même la production donne naissance à des revenus
(revenus primaire) qui sont tous d’abord distribués sur les
agents qui participent à la production (salaire, profit, …) et
par la suite l’Etat et les organismes sociaux assurent une
redistribution des revenus (revenus de transfert) sous forme
de prestations sociales, indemnités, … les revenus
renforcent donc la demande (consommation finale/
investissement) et permettent de déclencher de nouvelles
productions.
2.2 opérations économiques
Production
Distribution des revenus
(Répartition primaire / répartition secondaire)
Consommation finale Epargne
Demande globale Investissement
2.2 opérations économiques
! La comptabilité nationale prend donc en compte trois
types d’opérations économiques.
○ Les opérations sur biens et services. C’est-à-dire toutes les
opérations ayant trait à la création des biens et services et à leur
utilisation (production, consommation, formation brute du
capital, importation/exportation).
○ Les opérations de répartition, c’est-à-dire les opérations qui
portent sur la répartition du revenu primaire ainsi que celles
qui se rattachent à la redistribution des revenus (transfert)
○ Les opérations financières : ce sont des opérations qui se
rattachent à la naissance et à la circulation des créances et des
engagements qui peuvent revêtir plusieurs formes : liquidités,
bons négociable, crédits, …
3. Les frontières de l’économie nationale
! Selon le SCNM, trois critères sont envisagés pour
définir les frontières de l’économie nationale :
○ Territoire économique
○ Résidence
○ Centre d’intérêt économique
3.1 territoire économique
! Le territoire économique du Maroc est constitué par:
○ Le territoire géographique du pays,
○ L’espace aérien national et les eaux territoriales,
○ Les enclaves territoriales, c’est-à-dire les territoires géographiques
situés dans le reste du monde et utilisés en vertu de traités
internatinaux ou d’accord entre Etats, par les administration
publiques marocaines (ambassades, consultats, …)
! Le territoire économique ne comprend pas les enclaves
extra-territoriales, c’est-à-dire les parties du territoire
géographique du pays utilisés par des administrations
publiques d’autres pays et par des institutions et des
organisations internationales en vertu de traités
internationaux ou d’accords entre Etats (ambassade et
consultats étrangers installés au Maroc, locaux occupés par
des organismes internationaux).
3.2 résidence
! Le concept de résidence adopté dans le SCNM
comme dans la balance des paiements n’est pas
déterminé par la nationalité ou par des critères
juridiques. La notion de base est ici le centre d’intérêt
de l’unité institutionnelle. Une unité institutionnelle
est dite résidente lorsque son centre d’intérêt
économique se trouve sur le territoire économique du
pays
3.3 Centre d’intérêt économique
! Une unité institutionnelle est réputée avoir un centre
d’intérêt économique dans un pays lorsqu’il existe à
l’intérieur du territoire économique de ce pays un
endroit (domicile, lieu de production ou autres
locaux) dans lequel ou à partir duquel elle exerce, et à
l’intention de continuer d’exercer, des activité et
d’effectuer des opérations économiques d’une
ampleur significative pendant une période
relativement longue (un an ou plus).
4. l’équilibre Ressources /Emplois
! L’équilibre des biens et services décrit l’origine (l’offre) et
l’utilisation (demande) des biens et des services.
! La disponibilité des biens et services dans une économie
nationale résulte soit d’une production intérieure (P), soit
d’une importation (M). Pour chacun des biens et services
ainsi considérés, peut être établie l’utilisation qui en est faite
selon les principales fonctions suivantes :
○ Consommation finale (CF)
○ Consommation intermédiaire (CI)
○ Formation brute du capital fixe (FBCF)
○ Variation des stocks (ΔS)
○ Exportations (X)
4. l’équilibre Ressources /Emplois
! Un équilibre est nécessairement réalisé dans la
mesure ou chaque bien ou service (produit ou
importé) est employé selon l’une des utilisation
mentionnées ci-dessus.
! Cet équilibre est appelé aussi : équilibre ressources/
emplois.
4. l’équilibre Ressources /Emplois
! Algébriquement, l’équilibre ressources/emplois se
traduit par l’égalité suivante :
○ Production
○ Importation
○ Consommation intermédiaire
○ Consommation finale
○ FBCF
○ Exportations
○ Variation des stocks
P+M = CI + CF + FBCF + X + ΔS
5. Le tableau central des entrées-sorties (TES)
! Le tableau central des entrées-sorties permet une
analyse détaillée de la production par branche
d’activité ainsi que des flux de biens et de services par
type de produit.
! Le TES présente la ventilation du PIB par branche
d’activité d’origine ainsi que les consommations
intermédiaires de chaque branche; ce qui permet de
comprendre les relations technico-économique au
sein du système productif et de vérifier l’équilibre
global de l’économie nationale à savoir : l’équilibre
des biens et services
Exemple d’application
! Soit une économie fictive qui se compose de trois
branches principales : agriculture, industrie et
services.
! La branche agricole : consomme 6 de produits
agricoles, 8 de produits industriels et 12 de services.
! La branche industrielle : consomme 4 produits
agricoles, 18 produits industriels et 2 de services.
! La branche service : consomme 4 de produits
agricoles, 4 de produits industriels et 4 de services.
Exemple d’application
Agriculture Industrie Services
Production 160 60 100
Importations 20 24 12
Consommation finale 78 12 62
Formation brute du capital fixe
(FBCF)
40 16 22
Variation des stocks 20 8 0
Exportations 28 18 10
Les données complémentaires relatives aux trois branches
sont récapitulées dans le tableau ci-après :
Branche
Cons
Inter
Cons
finale
FBCF
ΔStoc
ks
Exportati
ons
Agricul
ture
Indus
trie
Serv
ice
Cons prod
agricole
6 4 4 14 78 40 20 28
Cons prod
industriels
8 18 4 30 12 16 8 18
Cons de
services
12 2 4 18 62 22 0 10
Cons
intermédiai
re
26 24 12 62
Valeur
ajoutée
134 36 88
∑VA= PIB = (134+36+88) = 266
Production 160 60 100
Importation
s
20 24 12
Ressources 180 84 112 376
Exemple d’application
! Pour illustrer le type de prévisions auquel le TES peut
servir, supposons que cette économie voie sa
demande étrangère de produits industriels
augmenter de 30.
! Pour satisfaire cette demande supplémentaire, la
branche industrie va devoir augmenter sa production
de 30, mais pour cela, elle devra accroître sa
consommation intermédiaire des trois catégories de
produits (produits agricoles, produits industriels,
services).
! Pour cela, on détermine un tableau appelé « matrice
des coefficients technique ».
Exemple d’application
! Une coefficient technique mesure la consommation
intermédiaire d’un produit qui est nécessaire à une
branche pour sa production.
! On désigne par :
○ i : les différents produits
○ j : les différents branches
! Le coefficients technique du produit i dans la branche
j est appelé Cij, il est calculé ainsi :
Consommation intermédiaire du produit i par la branche j
Production de la branche j
Cij =
Exemple d’application
Agriculture Industrie Services
Produits agricoles 6/160 = 0,0375 4/60 = 0,066 4/100 = 0,04
Produits industriels 8/160 = 0,05 18/60 = 0,30 4/100 = 0,04
Produits de services 2/160 = 0,075 2/60 = 0,033 4/100 = 0,04
Pour notre exemple : le calcul des coefficients techniques est le suivant :
Matrice des coefficients techniques
Pour mesurer les effets de la demande supplémentaire des produits industriels
sur l’ensemble des autres branches, on multiplie la production supplémentaire
(30) par les trois coefficients de la branche industrie, ce qui nous donne :
Exemple d’application
Agriculture Industrie Services
Produits
agricoles
0 0,066 x 30 =
1,98
0
Produits
industriels
0 0,30x30 = 9 0
Services 0 0,033x30 =
0,99
0
Consommation intermédiaires supplémentaires en (MDhs)
La production supplémentaire (30) de produits industriels nécessite des
consommations intermédiaires des autres branches ce qui entraine donc la
production de :
• 1,98 MDhs de produits agricoles,
• 9,00 Mdhs de produits industriels,
• 0,99 Mdhs de produits de services.
6. Les agrégats et les ratios de la comptabilité
nationale
! Les agrégats et les ratios constituent des indicateurs
chiffrés qui mesurent les performances de l’économie
nationale. Ils représentent une source d’information
importante pour les pouvoirs publics lors de la mise
en œuvre de la politique économique et sociale.
○ Les agrégats
○ Les ratios
6.1 les agrégats
! Ce sont des grandeurs économiques traduisant les
résultats de l’activité économique d’une nation
pendant une période donnée. On distingue
généralement trois catégories d’agrégats qui
mesurent les grandes fonctions économiques à
savoir :
○ Production,
○ Revenu,
○ Dépense.
6.1 les agrégats
! Les agrégats sont généralement calculés sous leur
forme brute car il est difficile de calculer à l’échelle de
la nation la valeur de la consommation du capital fixe
c’est-à-dire l’amortissement.
! Les agrégats peuvent être calculés à prix courants
(agrégats nominal) ou, après élimination de
l’inflation, c’est-à-dire à prix constants (agrégat réel).
○ Les agrégats de produit
○ Les agrégats de revenu
○ Les agrégats de la dépense
6.1.1 les agrégats de produit
! C’est le produit intérieur brut PIB qui constitue l’agrégat le
plus important, on trouve aussi le produit national brut
PNB.
! Le PIB : il permet de mesurer la production nationale au
cours d’une période donnée (généralement l’année)
! Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées créées à
l’échelle de l’économie nationale.
! Ces valeurs ajoutées sont calculées hors TVA et les
importations hors droits de douane alors que la production
est évaluée au prix du marché qui engloble la TVA et les
droits de douane. C’est pour cela que le PIB inclus la TVA et
les droits de douane
! PIB = ∑VA +TVA +Droits de douane
6.1.1 les agrégats de produit
! Le PNB est un agrégat qui mesure la production de
toutes les unités nationales qu’elles soient sur le
territoire économique national ou dans le reste du
monde.
PNB = PIB + revenus du travail, de l’entreprise et de la propriété
reçus du reste du monde – revenus du travail, de l’entreprise et de
la propriété versés au reste du monde.
6.1.2 les agrégats de revenu
! Ces agrégats décrivent le processus de formation des
revenus issus de la répartition primaire et des
transferts.
○ Le revenu national au prix du marché
○ L’épargne nationale brute (ENB)
C’est le revenu versé aux facteurs de production (travail et capital
Revenu national (au prix du marché) = PNB – Amortissements.
ENB mesure la fraction du revenu national qui n’est pas consommée par les résidents
ENB = Revenu national – consommation finale nationale
6.1.3 les agrégats de la dépense
! La dépense nationale brute (DNB)
! C’est agrégat mesure la partie du PIB consommée à
tire final par les nationaux aussi bien sur le territoire
économique national que dans le reste du monde.
DNB = consommation finale nationale (CFN) + FBCF + Variation des stocks
6.2 les rations
! Un ratio est défini comme un rapport qui exprime la
relation entre deux grandeurs économique. En
comptabilité nationale plusieurs ratios sont retenus.
On peut en citer quelques uns :
! Les ratios internes :
○ La propension moyenne à consommer (PMC)
○ Le taux d’investissement
○ Le taux d’autofinancement
PMC = CFN / RNDB
Taux d’investissement = FBCF / PIB
Taux d’autofinancement = ENB / FBCF
6.2 les rations internes
! Les ratios externes :
○ L’effort à l’exportation :
○ Taux de couverture des importations par les exportations :
○ Les termes de l’échange :
Exportations / PIB
Exportations / Importations
Prix de la tonne exportée / Prix de la tonne importée
Introduction aux Sciences
Economiques et à la Gestion
PROF. HASSAN BASSIDI
SESSION D’AUTOMNE
FILIÈRE : DROIT EN FRANÇAIS
SEMESTRE 1 – ENSEMBLE 2
ANNÉE UNIVERSITAIRE 2014-2015

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Introduction aux sciences economiques et à la gestion partie i

  • 1. Introduction aux Sciences Economiques et à la Gestion PROF. HASSAN BASSIDI SESSION D’AUTOMNE FILIÈRE : DROIT EN FRANÇAIS SEMESTRE 1 – ENSEMBLE 2 ANNÉE UNIVERSITAIRE 2014-2015
  • 2. Pourquoi étudier l’économie? ! L’étude de l’économie se fixe 3 objectifs: ○ Comprendre ( à travers une analyse) le monde dans lequel on vit, dans lequel beaucoup de défis économiques s’expriment Rareté des ressources, crises etc. ○ Aider à la décision dans la gestion de la vie courante, à court, à moyen et à long terme. prendre la bonne décision ○ Evaluer les différentes politiques économiques au niveau local ou régional etc. faire des comparaisons entre actions et résultats en proposant des ajustements. la production, la consommation, et la répartition etc.
  • 3. objectif !Allocation optimale des ressources rares à l a s a t i s f a c t i o n d e s b e s o i n s potentiellement infinis
  • 4. Plan ! Chapitre 1: Définitions et principes élémentaires. ! Chapitre 2: Présentation de l’activité économique. ! Chapitre 3: Les principales étapes de développement de la pensée économique.
  • 5. CHAPITRE 1: DÉFINITIONS ET PRINCIPES ÉLÉMENTAIRES.
  • 6. Chapitre 1: Définitions et principes élémentaires 1. Origine et objet de l’économie 1.1. origine du terme « économie » 1.2. objet de l’économie 2. Vers une définition de l’économie 2.1. l’économie est une science de la richesse 2.2. l’économie est une science de l’échange marchand 2.3. l’économie est une science de la rareté 2.4. les définitions de synthèse 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins 3.2. les biens 3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique 3.4. Type s d’analyse 3.5. Economie positive et économie normative
  • 7. 1. Origine et objet de l’économie 1.1. origine du terme « Economie »: étymologiquement, le mot économie se compose de deux mots grecs: ! Oikos la maison, le domaine agricole ! Nomos les règles, les lois ! Oikos-nomos assemblés deviennent « économie » et désignent l’ensemble des règles qui aident l’homme à gérer sa maison ou son domaine, qui s’est peu à peu élargi à une nation. ! En 1615 Antoine de Montchrestien (économiste français) ajoute le terme politique à l’économie en publiant un livre intitulé « Traité de l’économie politique» économie politique.
  • 8. 1. Origine et objet de l’économie 1.2. Objet de l’économie: ! La science économique est une science humaine étudier l’être humain. ! La science économique est une science sociale étudier le comportement des individus au sein de la société. ! Vu la divergence de ses définitions , La science économique se donne plusieurs objets. les raisons de cette divergence sont au nombre de deux: • La complexité de la réalité socio-économique qui est évolutive. • La complexité du comportement des individus qui forment la société.
  • 9. 2. Vers une définition de l’économie 2.1. l’économie est une science de la richesse: ! D’abord l’économiste classique John Baptist Say en 1803 dans son ouvrage «Traité d’économie politique» : a donné la définition suivante : « L’économie politique enseigne comment se forment et se consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés » . ! D’autres définitions similaires, celle d’Adam Smith considéré comme père fondateur de l’économie politique, qui a publié en 1676 son ouvrage pionnier «Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations». En définitif, l’enrichissement est le but fondamental de l’individu et de la société; la science économique est définie alors comme la science de la richesse.
  • 10. 2. Vers une définition de l’économie 2.2. l’économie est une science de l’échange marchand: ! Un bien ou un service n’a pas de valeur en soi, il n’a de valeur que s’il satisfait un besoin, que s’il a une utilité. ! C’est à travers l’échange que la valeur d’un bien ou d’un service se manifeste ; cet échange s’opère à travers les marchés. Par conséquent les marchés sont au cœur de la science économique dans la mesure où ils permettent de vérifier l’utilité des biens et de mesurer donc leurs valeurs. ! Ces marchés fixent le niveau général des prix, l’économie devient alors une science des prix puisque ce dernier n’est que le résultat de l’échange; l’économie est tout (et seulement) ce qui peut se traduire par un prix. La science économique est définit comme une science de l’échange marchand
  • 11. 2. Vers une définition de l’économie 2.3. l’économie est une science de la rareté : ! Lionel Robbins, dans son ouvrage paru en 1947,« Essai sur la nature et la signification de la science économique », a défini l’économie comme la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif. ! Autre définition similaire, celle de Raymond Barre dans son livre «l’économie politique », il avance que la science économique est la science de l’administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement de ces ressources; elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités. Ces définitions partent de l’idée que la rareté des ressources oblige à faire des choix. La rareté est une situation de non abondance des ressources.
  • 12. 2. Vers une définition de l’économie 2.3. l’économie est une science de la rareté : ! Selon Paul Samuelson (un économiste américain, prix Nobel d'économie en 1970) « la rareté est une loi qui s’impose à tous et ce n’est qu’au Paradis qu’on pourrait accéder à tous les biens qui permettent de satisfaire tous nos besoins ». ! Puisque les moyens sont rares, il y a lieu de les utiliser de façon efficace. Les agents économiques ont des besoins illimités alors que leurs ressources sont limitées, se pose alors le problème de choix. L’économie est une science de lutte contre la rareté et des choix efficaces
  • 13. 2. Vers une définition de l’économie 2.4. les définitions de synthèse: ! Dans son ouvrage « l’économique », Paul Samuelson a présenté la définition suivante : « L’économie est l’étude de la façon dont l’homme et la société choisissent avec ou sans recours à la monnaie, d’employer des ressources productives rares qui sont susceptibles d’emplois alternatifs pour produire divers biens, et les distribuer en vue de la consommation, présente ou future, des différents individus et groupes qui constituent la société ». l’objet de la science économique étant la recherche de solutions efficaces aux problèmes: « que produire ? Comment produire ? et pour qui produire ? » L’objet de toute économie c’est de répondre à ces trois questions fondamentales.
  • 14. 2. Vers une définition de l’économie 2.4. les définitions de synthèse: ! Cette problématique du « que, comment et pour qui produire », qui est commune à toutes les sociétés, ramène l’activité économique à trois actes fondamentaux : la production, consommation, et la répartition. ! L’acte économique provient du fait que la nature ne fournit pas gratuitement et en quantités illimitées ce que les hommes ont besoin ; ces derniers doivent donc travailler et s’organiser de façon à satisfaire leurs besoins en utilisant les ressources dont ils disposent.
  • 15. 2. Vers une définition de l’économie 2.4. les définitions de synthèse: ! Dans son ouvrage « Leçons de théorie micro-économique », Edmond Malinvaud a donné la définition suivante : L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse, d’une part, aux opérations essentielles que soient la production, la distribution et la consommation des biens et, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations.
  • 16. ! L’activité économique a pour objectif de satisfaire les besoins des individus en produisant des biens et des services. Le problème économique se pose en ces termes: ○ D’une part, les besoins sont illimités; ○ D’autre part les biens et services sont limités D’où la nécessité d’effectuer des choix. 2. Vers une définition de l’économie
  • 17. Travail à faire D’après ces définitions des grands économistes, dégager, les éléments fondamentaux qui définissent l’économie
  • 18. Travail à faire D’après les définitions on relève les notions suivantes: ! Besoins ! Ressources rares ! Comportements
  • 19. L’économie est une science sociale qui étudie la manière dont les hommes s’organisent pour produire, répartir, distribuer et consommer les biens et les services destinés à satisfaire leurs besoins. 2. Vers une définition de l’économie
  • 20. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Définition: ! Un besoin est un sentiment de privation, de manque que l’individu cherche à faire disparaître par la consommation d’un bien. EX: manger, boire, se loger … ! On peut considérer les besoins des hommes comme illimités. La satisfaction des besoins, la lutte contre la rareté sont au centre de l’action économique.
  • 21. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Caractéristiques: Les besoins présentent les trois caractéristiques suivantes (Flouzat, 1982): ! La multiplicité: les besoins sont multiples et illimités. Au fur et à mesure que l’économie se développe, apparaissent sans cesse de nouveaux besoins. ○ Dans le temps: les besoins évoluent en fonction: • Du degré de développement économique et social; • de l’innovation technologique qui génère une profonde transformation des besoins. ○ Dans l’espace: les besoins diffèrent selon • Les croyances • La catégorie socioprofessionnelle • Le lieu d’habitation
  • 22. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Caractéristiques: ! La satiété ou la saturabilité: (la satisfaction du besoin diminue son intensité) l’intensité d’un besoin diminue au fur et à mesure qu’il est satisfait ; au-delà d’une certaine intensité de satisfaction, le besoin se trouve saturé. ! l’interdépendance: (les besoins sont souvent substituables même imparfaitement les uns aux autres, et également complémentaires)
  • 23. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Classification Classification courante: • Les besoins primaires (vitaux) : indispensables, qui correspondent aux exigences naturelles. se nourrir, se protéger contre le froid, etc. • Les besoins secondaires (ou besoins sociologiques) : c-à-d ceux dont la satisfaction est nécessaire mais non indispensable à la survie de l’homme : voyage, instruction, culture, sport, vacances etc. • Les besoins tertiaires: ou de luxe qui seront satisfaits par les classes les plus favorisées de la population. appartenance à un club très select, voiture de luxe etc.
  • 24. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Classification Remarques importantes : ○ La classification des besoins évolue dans le temps, des besoins de luxe il y a quelques dizaines d’années (voitures, montres…) sont devenus des besoins secondaires. ○ Signalons encore qu’un même besoin pourra être classé différemment d’un individu à l’autre en fonction de son appartenance sociale ou de ses goûts. ○ Les besoins vitaux sont assez précisément quantifiables (quantité de nourriture, le nombre de logements…).
  • 25. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Classification • Besoins individuels/ Besoins collectifs • Les besoins individuels: que l’individu consommateur peut satisfaire lui-même compte tenu de ses ressources; • Les besoins collectifs: exprimés par un ensemble d’individus, pour la satisfaction desquels la collectivité (Etat, les organisme sociaux) a prévu de mettre à leur disposition des services collectifs (éducation, police, transport en commun).
  • 26. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins: Classification ○ Classification de Maslow Besoins de réalisation de soi (accomplissement personnel ): Créativité , engagement, résolution de problème etc. Besoins d’estime: respect des autres et par les autres , confiance, estime personnel etc. Besoins d’appartenance sociale: se sentir accepté, reconnu et compris des autres, appartenance à une famille un groupe de travail etc. Besoins de sécurité: se mettre à l'abri de toutes les agressions extérieures, sécurité morale et physique etc. Besoins Physiologiques: manger, boire, se soigner etc.
  • 27. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.2. les biens: Définition ! La satisfaction des besoins est obtenue à partir des biens. ! Un bien est tout moyen qui permet de satisfaire un besoin humain. ! Un bien est une chose matérielle, qui permet de satisfaire un besoin. ! Un service est une prestation fournie en vue de satisfaire un besoin.
  • 28. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.2. les biens: Caractéristiques des biens économique ! Un bien est dit économique s’il répond aux trois caractéristiques suivantes: ○ L’utilité ou l’aptitude à satisfaire un besoin . ○ Être disponible: la possibilité de se procurer de ce bien en tout temps, les ressources minières de Mars ne sont pas des biens Économiques. ○ Être rare: le besoin excède les quantités disponibles. L’air, par exemple n’est pas un bien économique puisque, c’est un bien qu’il satisfasse un besoin essentiel celui de respirer, il n’est pas rare ; c’est un bien libre.
  • 29. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.2. les biens: Classification Selon leur destination, on distingue : • les biens de consommation : biens destinés aux consommateurs finaux : les ménages. • et les biens de production :biens qui servent à produire d’autres biens : matières premières, produits semi finis, etc.
  • 30. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.2. les biens: Classification • Selon leur durée de vie, on peut encore distinguer entre: o les biens Durables (meubles, automobiles) o Les biens semi-durables (câble, cahier, vêtement) o Les biens non durables (produits alimentaires).
  • 31. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique: ! La science économique se base sur les niveaux d’analyse suivants: La micro-économie: l’analyse porte sur un agent économique donné (ménage, entreprise …), elle s’intéresse à des données individuelles plutôt qu’agrégées.
  • 32. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique: La macro-économie : s’intéresse à un ensemble d’agents économiques regroupés selon un critère donné (nation, région, entreprises, consommateurs …). Elle porte sur une vision générale de la vie économique en considérant la dimension d’ensemble, l’allure de fonctionnement de l’économie plutôt que le fonctionnement des différentes parties qui la composent.
  • 33. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique: La méso-économie : c’est un niveau d’analyse intermédiaire entre la microéconomie et la macroéconomie, elle traite des questions concernant les branches d’activité, les régions ou les groupements de personnes. C’est le cas par exemple de l’économie régionale.
  • 34. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.4. Types d’analyse: L’analyse ex-ante et ex-post: Lorsque l’économie se place à un moment du temps et se livre à l’étude d’un phénomène économique avant que les actes et les comportements ne se produisent, on parle d’analyse ex-ante( c’est une analyse prospective). Lorsqu’à l’inverse, on se livre à l’étude des faits et des comportements qui se sont déjà produits, on parle d’analyse ex-post ( c’est une analyse rétrospective)
  • 35. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.4. Types d’analyse: Analyse statique: Ne tient pas compte du temps. Dire par exemple que la consommation est fonction des revenus gagnés, sans préciser ni la consommation de quelle période ni les revenus de quelle période. L’analyse dynamique: Prend en considération le temps, et plus particulièrement les notions de décalage, de retard et de délai.
  • 36. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.5. Economie positive et économie normative L’économie positive rassemble les explications objectives ou scientifiques du fonctionnement de l'économie. Dans le cadre de l'économie positive, on étudie les conséquences économiques d'une décision prise par la société et relative à la consommation, la production et l'échange de biens. Cette investigation a deux finalités : a. Expliquer les raisons du fonctionnement de l'économie ; b. Offrir une base pour prévoir comment l'économie réagira à des changements de situation. Proposition positive : Si le cours du baril de pétrole augmente, le prix de l'essence augmentera.
  • 37. 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.5. Economie positive et économie normative L’économie normative fournit des prescriptions ou recommandations fondées sur des jugements de valeur personnels. En économie normative, on s'interroge sur les valeurs que les individus associent à une décision économique. Elle répond à des questions économiques qui ne peuvent être résolues que grâce à des débats et décisions politiques. Elle définit comment le monde devrait être. Proposition normative : Il faudrait développer les énergies vertes pour lutter contre le réchauffement climatique
  • 38. Chapitre 1: Définitions et principes élémentaires 1. Origine et objet de l’économie 1.1. origine du terme « économie » 1.2. objet de l’économie 2. Vers une définition de l’économie 2.1. l’économie est une science de la richesse 2.2. l’économie est une science de l’échange marchand 2.3. l’économie est une science de la rareté 2.4. les définitions de synthèse 3. Les éléments fondateurs de l’économie 3.1. les besoins 3.2. les biens 3.3. les niveaux de l’analyse de la science économique 3.4. Types d’analyse 3.5. Economie positive et économie normative
  • 39. CHAPITRE 2: PRÉSENTATION DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
  • 40. 1- les agents économiques 2- les opérations économiques 3- les marchés 4- le circuit économique Chapitre 2: Présentation de l’activité économique
  • 41. ! Les ménages ! Les entreprises ! Les institutions financières ! Les administrations publiques ! L’extérieur ou le reste du monde 1- les agents économiques
  • 42. ! Un ménage est une cellule sociale, constituée d’individus vivants sous un même toit (ex: famille). La fonction principale des ménages est la consommation. ! Leurs ressources proviennent des rémunérations de facteurs de production (salaires, dividendes, loyers…) et des transferts versés par d’autres agents économiques. Consommation= f(revenu) Les ménages
  • 43. ! Les ménages participent à la production en apportant le travail en contrepartie d’une rémunération (revenu). ! Ce revenu leur permet de satisfaire leurs besoins par la consommation. ! Certains ménages épargnent et participent indirectement à l’investissement. E=f(c) et I=f(e) Les ménages
  • 44. ! L e s e n t r e p r i s e s r e g r o u p e n t l e s u n i t é s institutionnelles qui ont pour fonction principale la production des biens et services marchands et qui ont pour ressource principale le produit de leurs ventes. Les entreprises
  • 45. ! Les revenus des entreprises servent à couvrir les différentes charges qu’elles supportent, le résidu constitue un profit réparti ainsi: a) Une partie est distribuée aux associés (dividendes). b) Une partie mise en réserve pour financer d’autres investissements (autofinancement). Les entreprises
  • 46. ! En économie le profit de l’entreprise est donnée par: Profit=Recettes-Coût Total ! Dans la comptabilité générale le profit d’une entreprise c’est le résultat comptable (RC) réalisé à la fin d’année: RC=Produits-Charges Les entreprises
  • 47. ! La fonction principale des institutions financières est d’assurer le financement de l’économie. ! Elles mettent en rapport les agents économiques ayant un besoin de financement (à la recherche des fonds) avec ceux ayant une capacité de financement (à la recherche des placements). ! Leur rôle donc est l’intermédiation financière Les institutions financières
  • 48. ! Les administrations publiques sont des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des services non marchands ou d’effectuer des opérations de redistribution des revenus. ! La majeure partie de leurs ressources proviennent des contributions obligatoires (impôts et cotisations sociales). Les administrations publiques
  • 49. ! L’extérieur désigne tous les échanges ayant lieu entre l’économie nationale et le reste du monde. L’extérieur ou le reste du monde
  • 50. ! La production ! L’échange ! La consommation ! La répartition 2- les opérations économiques
  • 51. ! La production: « une activité socialement organisée, consistent à créer des biens et services habituellement échangés sur le marché et/ou obtenue à partir de facteurs de production s’échangeant sur le marché ». La production
  • 52. On distingue deux type de production: ! La production marchande: est une production s’échangeant sur un marché à un prix qui couvre les coûts de production, son évaluation se fait donc par le prix du marché. ! La production non marchande: est constituée essentiellement par les services fournis par les Administrations Publiques à titre gratuit ou quasi gratuit. La production
  • 54. ! L’échange c’est la rencontre des offreurs et demandeurs; c.-à-d. la confrontation des vendeurs et des acheteurs dans un marché. L’échange
  • 55. ! L’échange de marchandises peut prendre deux formes principales: a) Soit elles s’échangent directement les unes contre les autres, sans aucun intermédiaire, et c’est le troc. b) Soit elles s’échangent par l’intermédiaire de la monnaie. Dans ce cas, il y a un double mouvement: un flux réel (marchandises) et un flux monétaire (argent). L’échange
  • 56. ! L’échange pose le problème de la valeur. Lorsqu’un individu achète un bien, il est intéressé par son utilité, sa valeur d’usage. Alors que le fabriquant ou le vendeur du bien est davantage intéressé par la valeur d’échange que par la valeur d’usage. ! La valeur d’usage d’un bien économique, c’est son aptitude à satisfaire un besoin précis. ! La valeur d’échange s’exprime par le prix de marché. L’échange
  • 57. ! La consommation c’est l’utilisation des biens et des services pour satisfaire les besoins. ! On distingue la consommation intermédiaire de la consommation finale. ! La consommation intermédiaire représente la valeur des biens et des services consommés au cours de la période dans le processus courant de la production. ! Alors que la consommation finale représente la valeur des biens et services utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels ou collectifs, elle est le fait des ménages. La consommation
  • 58. ! La production des biens et services crée de la richesse. Cette dernière est répartie sous forme de revenus entre ceux qui ont participé directement ou indirectement à la production. La répartition
  • 59. ! Définition: Un marché peut se définir comme le lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre détermine une quantité échangée et un prix de vente. le marché permet alors de rendre compatible les offres et demandes pour que l’échange puisse avoir lieu à un prix déterminé, appelé prix d’équilibre, équilibrant les quantités offertes et demandées. Ce marché peut être un lieu concret ou abstrait. 3- Les Marchés
  • 60. La loi de l'offre et de la demande correspond à un mécanisme d'ajustement automatique des prix. Le prix est librement déterminé entre les offreurs et les demandeurs jusqu'au moment où l'offre est égale à la demande qualifié de « prix d'équilibre »
  • 62. Le marché ne s'applique donc pas seulement à l'échange de biens et de services mais à tous les échanges réalisés sur d’autres marchés. Les agents économiques sont à la fois demandeur et offreur sur plusieurs marchés. Un changement d’offre ou de demande sur un marché influence directement ou indirectement tous les autres marchés.
  • 63. ! Exemples des marchés: Le marché des biens et services Le marché de travail Le marché boursier Le marché de changes Le marché monétaire Le Marché de produits dérivés. Etc. 3- Les Marchés
  • 64. ! Les régimes des marchés: 1. le monopole: Exemple: OCP,ONEE, ONCF etc. 2. Monopsone : Exemple: L’armé est le seul client des entreprises de fabrication d’armes 3. Etc. 3- Les Marchés
  • 65. En fonction de nombre d’acheteurs et de demandeurs, on distingue huit grandes catégorie de marchés Infinité de producteurs Quelques producteurs Un seul producteur Infinité de demandeurs Concurrence parfaite Oligopole Monopole Quelques demandeurs oligopsone Oligopole bilatéral Monopole contrarié Un seul demandeur Monopsone Monopsone contrarié Monopole bilatéral Différents types de marchés
  • 66. Marché de concurrence pure et parfaite (CPP) Le marché de CPP est rare dans la réalité. Il constitue pour l’analyse économique un modèle de référence représentant une situation de production où règne l’harmonie totale. Cinq conditions caractérisent ce marché: 1. Atomicité du marché 2. Homogénéité des produits 3. Libre entrée/sortie du marché 4. Parfaite mobilité des facteurs de production 5. La transparence du marché
  • 67. 1. Atomicité du marché
 ! Le marché comprend un très grand nombre de vendeurs et d’acheteurs dont la taille est petite par rapport au marché. ! Aucun d’eux ne peut influencer le marché par les décisions qu’il prend (modification de l’offre ou de la demande individuelle) ! En d’autre termes, chaque entreprise produit une faible partie par rapport à la production totale du marché. De même, chaque acheteur ne consomme qu’une infime partie de la production. ! Prix du marché est une donnée qui s’impose à tous. Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
  • 68. 2.Homogénéité des produits ! Les entreprises composant le marché proposent des produits homogènes : identiques ou présentant les même caractéristiques et les mêmes performances ! Pour l’acheteur les produits sont homogène quand il est indifférent vis-à-vis de ces produits Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
  • 69. 3.Libre entrée/sortie du marché ! Tout agent économique a la possibilité d’entrer sur le marché pour acheter ou vendre et également celle de pouvoir librement se retirer du marché. ! Pour une Ese il ne doit pas y avoir de barrière ou d’obstacle à l’entrée et il doit pouvoir sortir du marché si elle le juge nécessaire. Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
  • 70. 4.Parfaite mobilité des facteurs de production ! La mobilité de tous les facteurs de production (travail et capital etc.) d’une industrie à une autre, garantissant la souplesse d’adaptation du secteur productif aux modifications de structures et de proportions. Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
  • 71. 5. La transparence du marché ou information parfaite ! Le marché est transparent si tous les agents sont informés des produits, des quantités offertes et demandées, des prix de la qualité; l’information doit être gratuite et accessible à tout le monde et pour tout les participants au marché. Marché de concurrence pure et parfaite (CPP)
  • 72. ! Définition: Le circuit économique est une représentation schématisée simplifiée du fonctionnement de l’économie qui permet de décrire, au moyen des flux, les opérations effectuées par les différents agents économiques sur les marchés. 4- Le circuit économique
  • 73. Interdépendances économiques des agents : la notion du circuit économique ! L’agent économique effectue des opérations qui se traduisent par des flux économiques qui sont généralement deux mouvements de valeur réciproques : ○ Un flux réel : c’est le transfert d’un bien ou d’un service (y compris le travail) ○ Un flux monétaire : c’est un mouvement de monnaie. ! Un circuit économique où les opération décrites concernent seulement l’intérieur du territoire national retrace une économie dite « fermée » aux échange extérieurs. ! Les économies contemporaines sont de plus en plus ouvertes sur l’extérieure, ce qui donne un circuit dans lequel des relations d’interdépendance se créent entre les économies nationales.
  • 74. Le circuit économique ! L’économie est un ensemble complexe de relation appelées flux qui lient les agents économiques entre eux. Ainsi l’économie peut-elle être représentée schématiquement par un circuit économique. ! Cette vision en terme de circuit repose sur deux considérations essentielles : ○ l’économie est un ensemble de marchés ou se confrontent une offre et une demande. ○ L’économie repose sur un certain nombre de fonctions économiques essentielles (production, consommation,…) qui sont l’œuvre d’agent économiques spécifiques. Ces différentes fonctions économiques sont reliées entre elles par des flux réels et monétaires.
  • 75. Le circuit économique simplifié Ménages Entreprises Travail fourni par les ménages Biens Produits Versement des salaires Dépenses (Acquisition de biens)
  • 76. Un approfondissement du circuit économique ! Le circuit économique prend en considération successivement les flux engendrés par les sociétés financières et ceux résultant des administrations publiques.
  • 77. Les sociétés financières dans le circuit économique Ménages Sociétés Financières Entreprises Prêts Remboursements Dépôts Retraits Prêts Remboursements Dépôts Retraits
  • 78. Les administrations publiques dans le circuit économiqueMénages Administr ations Publiques Sociétés non Financière s Sociét és Financ Prestations sociales Cotisations sociales Traitements et salaires Impôts et Taxes Subventions Cotisations Sociales Impôts et Taxes ImpôtsetTaxes CotisationsSociales Subventions Prêts
  • 79. Le circuit économique ouvert sur l’extérieur Economie Nationale Extérieur (ou Reste Du Monde) Recettes Provenant des Exportations Dépenses Résultant des importations Recettes et Dépenses entrainées par le tourisme Capitaux Placés à long et à court terme Remboursements Revenus Monétaires Transfert Privés
  • 80.
  • 81.
  • 82. Plan ! Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
  • 83. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. ! Objectif général Se familiariser avec les différentes écoles de pensée économique afin d’en saisir les principales divergences. ! Objectifs spécifiques Connaître les principaux penseurs de l’histoire économique. Saisir les outils d’analyse économique des principales écoles de pensée Présenter les apports essentiels à la théorie économique .
  • 84. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. Chronologiquement on distingue entre: 1. La pensée économique préclassique 2. l’école Classique 3. l’école Marxiste 4. L’école néoclassique ou marginaliste 5. L’école keynésienne
  • 85. 1. La pensée économique préclassique 1.1. la pensée économique arabo-musulmane 1.2. le Mercantilisme 1.3. l’école de physiocratie Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
  • 86. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique 1.1. la pensée économique arabo-musulmane AL KASSANI: qui a rédigé un ouvrage célèbre sur l’organisation du trésor public. CADI ABI YAALA: qui a rédigé un ouvrage intitulé : «  la loi de l’Ihtibass  » ou la loi de contrôle des prix. IBN HAZM: en Andalousie qui a écrit deux ouvrages: «  AL MOHALLA », et «  les juridictions sur les bases des juridictions », ouvrages considérés à leur époque, révolutionnaires, sur la répartition de la richesse.
  • 87. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. 1.1. la pensée économique arabo-musulmane La pensée économique arabo-musulmane atteint au 14e et 15e siècle un niveau scientifique inégalé grâce à l’apport de deux auteurs: ➢ Ibn Khaldoun au Maghreb ➢Et El Makrizi en Egypte
  • 88. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. 1.1. la pensée économique arabo-musulmane ! Ibn Khaldoun Né à Tunis (1332-1406): il s’intéresse aux causes économiques et sociales de la croissance et de la décadence des nations. ! Son ouvrage principal est KITAB AL IBAR, mais il est plus connu pour son ouvrage AL MOQADIMA. ! L’apport d’ Ibn Khaldoun est considéré comme le premier apport scientifique en économie. En effet, contrairement aux mercantilistes et physiocrates, il est le premier, bien avant les classiques, à analyser les trois secteurs économiques ( Agriculture, Industrie, commerce) comme source d’enrechessement, et sources de la répartition des richesses.
  • 89. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. 1.1. la pensée économique arabo-musulmane ➢ Ibn Khaldoun la théorie de la valeur ! Il a mis au point les grands lignes de la théorie de la valeur quatre siècle avant William Petty, Adam Smith ou Ricardo. ! le travail est a source de la richesse et donc de la valeur. ! Ibn Khaldoun s’attaque ensuite à l’évaluation de la valeur qu’il considère liée aux facteur suivants: la quantité de travail fournie et la qualité du travail ( manuel ou intellectuel) La loi de l’offre et de la demande: ! Ibn Khaldoun explique le mécanisme d’ajustement entre l’offre et la demande en fonction de la confrontation des intérêt recherchés par les demandeurs et les offreurs sur le marché.
  • 90. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. 1.1. la pensée économique arabo-musulmane ➢ Ibn Khaldoun la théorie des finances publiques : il a posé les principes d’un fonctionnement des finances publiques. La force du pouvoir central s’édifie sur trois piliers: l’armé, l’argent et la communication. Il pose les base du système fiscal, en distinguant entre les impôts directs et indirects . il fait le lien entre l’évolution de l’Etat et sa politique fiscale, montrant l’intérêt de celui-ci à maintenir un taux d’imposition très bas, pour stimuler l’activité économique et pour obtenir ainsi un meilleur rendement fiscal
  • 91. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. 1.1. la pensée économique arabo-musulmane ➢ Ibn Khaldoun il a un apport au niveau de: La théorie de la valeur La théorie de surplus La théorie des prix La théorie de la rente
  • 92. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. Al Makrizi pousse plus loin son analyse en montrant que la disparition de la bonne monnaie entraine un désordre monétaire. C’est ainsi qu’Al Makrizi sera amené à étudier la relation entre la masse monétaire et le prix. Il sera un précurseur de la théorie quantitative de la monnaie, théorie développé en Europe au XVIe siècle. Il montra comment l’élimination de la bonne monnaie par la mauvaise( excès d’utilisation de l’une par rapport à l’autre) entraine une hausse des prix. Cette hausse entraine une inflation monétaire( hausse de la masse monétaire en circulation).
  • 93. Chapitre 3: Les principales grandes écoles de la pensée économique. Al Makrizi pousse plus loin son analyse en montrant que la disparition de la bonne monnaie entraine un désordre monétaire. C’est ainsi qu’Al Makrizi sera amené à étudier la relation entre la masse monétaire et le prix. Il sera un précurseur de la théorie quantitative de la monnaie, théorie développé en Europe au XVIe siècle. Il montra comment l’élimination de la bonne monnaie par la mauvaise( excès d’utilisation de l’une par rapport à l’autre) entraine une hausse des prix. Cette hausse entraine une inflation monétaire( hausse de la masse monétaire en circulation).
  • 94. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique 1.2. Le Mercantilisme ! S’est développé entre le 16ème et le 18ème siècle, dans quatre pays : l’espagnole, l’Italie, l’Anglataire et la France. ! L’objectif principal des mercantilismes est de procurer à l’Etat le maximum d’or et d’argent source, selon eux de la richesse des nations. plusieurs auteurs de l’époque pensaient, à la suite de la découverte des mines américaines, que la richesse des Etats, provenait de l’accumulation des métaux précieux . !  cette pensée militait en faveur de trois idées: 1. L’acquisition d’une réserve d’or nationale aussi grande que possible, 2. Le développement de l’industrie; 3. L’encouragement de la croissance démographique.
  • 95. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique Contexte historique de Le Mercantilisme : Ils ont vu le jour à la suite d’une triple révolution: 1. R. Matérielle: afflux d’or et d’argent de l'Amérique 2. R. Politique et sociale: constitution des Etats nationaux européens et l’apparition des la propriété privée 3. R. Intellectuelle et morale: renaissance des arts et réforme religieuse
  • 96. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique 1.2. Le Mercantilisme Jean BODIN:qui a vécu dans la 2ème moitié du 16ème siècle. Il est le premier à formuler une théorie quantitative de la monnaie, soit à mettre en évidence la relation existante entre la masse monétaire et la quantité des produits en circulation. WILLIAM PETTY: auteur anglais, il a inventé la statistique, qu’il appelle l’arithmétique politique. Il est le premier à calculer le revenu national.
  • 97. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique 1.2. Le Mercantilisme Thomas  Gresham  (1519-1579) connu par sa fameuse loi ‘loi de Gresham ’ «  la mauvaise monnaie chasse la bonne  »
  • 98. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique 1.2. Le Mercantilisme !Le mercantilisme a néanmoins échoué dans les politique qu’il proposé. Son erreur a été d’ignorer que l’accumulation des moyens de paiement sans contrepartie suffisante en production de biens et services, débouchait rapidement sur l’inflation. !Pensée purement normative !Faiblesse théorique
  • 99. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. Les principales idées des mercantilistes sont: ! Ce sont les métaux précieux qui expriment la richesse et la puissance des nations, pour accroître la richesse, il faut accroître les métaux précieux. Cet objectif ne peut être atteint que grâce au commerce extérieur c.-à-d. grâce à une balance commerciale excédentaire. ! Le protectionnisme: politique économique visant à protéger l’économie nationale contre la concurrence étrangère au moyen de règles et de mesures qui contrôlent et limitent l’entrée des produits étrangers. ! La colonialisme (politique d’occupation) afin de développer les exportations etc. ! L’intervention de l’Etat (interventionnisme) idée selon laquelle l’Etat doit intervenir dans les affaires économiques.
  • 100. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1. La pensée économique préclassique 1.3. L’école physiocratique ! Physiocratie signifie, étymologiquement : « le pouvoir de la nature » (du grec physis, « la nature », et kratos, « la puissance »). ! La physiocratie est nettement définie dans le temps et dans l'espace: dans le temps entre 1750 et 1770, dans l'espace, seulement en France. ! C’est la première véritable école de pensée économique dans la mesure où elle est la première à se doter d’un programme de recherche précis: l’analyse de la circulation des richesses dans la nation.
  • 101. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1.3. L’école physiocratique ❑Contexte historique de L’école physiocratique ! Ils ont vu le jour dans les situations suivantes: 1.Social : opposition entre intérêt de la noblesse et de la bourgeoisie. 2.Economique : caisse vide de l’Etat. 3.Politique: conflit entre le parlement et l’église.
  • 102. 1.3. L’école physiocratique ! A l’origine de ce courant se trouve François Quesnay (1694-1774), auteur d’un ouvrage intitulé «  le tableau économique de la France », en 1758. ! Il y a selon la doctrine de la physiocratie ( gouvernement de la nature), un ordre naturel dans lequel les hommes et les choses s’organisent. ! L’agriculture est considérée à l’origine de la richesse. ! La pensée physiocratie préconise en tant que doctrine le libéralisme économique, et en même temps le développement de l’agriculture. En tant que science, elle propose un circuit économique basé sur l’agriculture. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
  • 103. L’école physiocratique ❑Auteurs et apport : ▪François Quesnay (1694-1774), Tableau économique en 1759. ▪Turgot(1727-1781), « Réflexion sur la formation et la distribution des richesses » , en 1766. ▪Dupont de Nemours ( 1739-1817). Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique.
  • 104. Chapitre 3: Les grandes écoles de la pensée économique. 1.3. L’école physiocratique Les principales idées des physiocrates sont: ! La richesse vient de la terre: l’agriculture est la seule activité qui crée un produit net qui est un don de la nature. ! L’utilisation du notion de circuit économique dans le but d’expliquer la façon dont laquelle est réparti le produit net.
  • 105. ! Les deux derniers courant vont donner lieu à une formulation plus synthétique de la pensée économique, à travers l’école classique.
  • 106. 2. l’école Classique La conjoncture historique de l’école classique ( 1750-1870) Deux phénomènes vont être à l’origine d’une forte croissance démographique à partir du début du 18ème siècle en Europe : les progrès de l’agriculture, et les progrès de la santé. Cette forte croissance entrainera inévitablement une forte demande de biens de consommation. Les progrès techniques et la main d’œuvre bon marché favoriseront un mouvement d’industrialisation qui impressionne les auteurs classique.
  • 107. 2. l’école Classique ❑ Les caractéristiques: L’école classique désigne un groupe d’économistes essentiellement anglais, qui ont développé les travaux d’ADAM SMITH sur les mécanismes déterminant la production, la consommation et la répartition des richesses. - le courant classique cherche à présenter une pensée scientifique; en observant les relations entre les phénomènes, sans prendre en considération des critères philosophiques ou moraux. - Il considère, contrairement aux mercantilistes et physiocrates, que le travail est à l’origine de la richesse des nations. Il croit donc comme l’économie islamique à la valeur travail.
  • 108. 2. l’école Classique ❑ Les caractéristiques: - Il existe, pour lui , dans toute société un ordre naturel: social et économique, qui doit s’exprimer librement dans l’intervention d’une force extérieure ( la main invisible chez ADAM SMITH). - Il y a une correspondance directe entre les intérêts individuels et l’intérêt général, il faut donc laisser jouer les lois du marché , et s’opposer à la constitution de groupes privés, et à l’intervention de l’Etat. - le marché peut connaître des déséquilibres à court terme, mais sous la pression des forces correctrices du marché ( réaction des prix, de la production, ou des revenus ), le retour spontané à l’équilibre se réalise à nouveau.
  • 109. Les principaux représentants de la pensée classique 2. l’école Classique
  • 110. ! Adam Smith (1723-1790) En 1776, «LA RECHERCHE SUR LA NATURE ET LES CAUSES DE LA RICHESSE » Adam Smith
  • 111. Le travail organisé est donc à l’origine de la valeur. Cette valeur est soit une valeur d’usage soit une valeur d’échange. La première mesure l’utilité d’un bien. La valeur d’échange mesure la quantité d’un autre bien que l’on peut obtenir en échange du premier. Adam Smith
  • 112. ! Thomas Robert Malthus (1766-1834) ! 1798 essai sur le principe de la pop Robert Malthus
  • 113. Apports: ! La loi de la population ! Est un auteur classique pessimiste. Il développe une conception très réservé vis-à-vis de la croissance démographique. Ainsi pour lui la population croit selon une progression géométrique( 1, 2, 4, 8 etc.) , alors que la production ne croit que selon une progression arithmétique ( 1, 3, 5, 7 etc.). ! Malthus montre par ce raisonnement les avantage qu’on pourrait tirer à supprimer l’aide aux pauvres. Robert Malthus
  • 114. ! David Ricardo (1772-1823) ! En 1817 « PRINCIPE DE L’ECONOMIE ET DE LIMPOT » David Ricardo
  • 115. ! Tout en optant pour l’idée d’ADAM SMITH selon laquelle le travail est à l’origine de la valeur d’un bien, sa conception est nuancée. Ainsi pour SMITH la valeur d’échange d’un bien est déterminée par la quantité de travail que ce bien peut procurer à l’échange: on parle de la théorie de la valeur travail commandé. ! Pour Ricardo la valeur d’un bien dépend de la quantité de travail dépensé pour le produire: on parle de Valeur travail incorporé. David Ricardo
  • 116. ❑La théorie de la rente : ! La rente est définie traditionnellement comme un revenu périodique qui peut être dû à un capital placé ou loué. Une extension de terme lui donne le sens de sur-revenu ( sur-rémunération) d’un facteur de production. Ricardo avait pris l’exemple de la rente tirée de la terre agricole. ! L’inégale fertilité des terres, et la loi des rendements décroissants entraînent des profits supplémentaires pour les propriétaires des terres les plus fertiles ( qui demandent normalement des loyers plus élevés). David Ricardo
  • 117. ❑La théorie des avantages comparatifs: Selon Ricardo, les quantités de travail exigées pour la production des biens est le facteur principal qui doit expliquer l’évolution des rapports des prix des marchandises. Chaque pays vend ainsi aux autres pays les biens pour lequel les coûts relatifs nationaux sont plus élevés qu’à l’étranger. David Ricardo
  • 118. ! Jean Baptiste Say (1767-1832) ! « TRAITE D’ECONOMIE POLITIQUE » en 1803 Jean Baptiste Say
  • 119. ❑ La loi des débouchés Une idée centrale domine l’œuvre de l’économiste français J.B.SAY, celle de l’équilibre sur le marché sur la base de la loi des débouchés. Pour cet auteur, l’offre crée sa propre demande. Ainsi chaque produit réalisé a donné lieu au préalable à la distribution de revenus aux agents qui ont contribué à sa production. Toute marchandise a donc sur le marché sa contrepartie monétaire. Cette contrepartie servira à acheter d’autres marchandises. Il y a donc suffisamment d’argent en circulation pour que toutes les marchandises soient écoulées sur le marché; autrement dit, l’offre produite engendre un revenu qui se transforme totalement et rapidement en demande de marchandises. La demande égalise ainsi l’offre. Jean Baptiste Say
  • 120. ! Le courant classique cherche à présenter une pensée scientifique, en observant les relations entre les phénomènes économiques, sans prendre en considération des critères philosophiques ou moraux. ❑Idées: ! Travail source de richesse , ! Correspondance entre intérêt individuel et général, ! L’ordre social et économique est un ordre naturel, ! Le marché se rééquilibre de lui-même. Les classiques 1750-1870
  • 121. Durant le 19ème siècle, le système capitaliste développera parallèlement à l’industrialisation et au progrès technique, des conditions difficiles pour la classe ouvrière. L’afflux d’une armée industrielle dans les villes, exclue des compagnes, accentue les tensions sociales. Le courant classique incapable de réagir sur le plan théorique, laisse le champs libre à deux formes de réactions: - Une réaction critique formulé par le courant marxiste; - Et une réaction libérale réformatrice, formulée par les néoclassiques.
  • 122. ! Les critiques formulées à l’égard du système de pensée classique vont apparaître dans plusieurs théories. Ces critiques insistent sur le côté excessivement individualiste ( recherche systématique du profit) et peu moraliste du capitalisme. ! Le retour à l’équilibre ( la satisfaction de chacun) étant un mouvement naturel, selon les classiques, il n’y a pas lieu de forcer l’égalité dans la répartition des richesses. L’école marxiste(1840-1930)
  • 123. L’école marxiste va se distinguer par l’originalité de sa réflexion économique et sociale. Son fondateur KARL MARX (1818-1883), publiera en 1848 «  le manifeste du parti communiste  », et en 1867, son principal ouvrage « LE CAPITAL ». Marx critique les loi naturelles ou universelles avancées par les classiques, pour leur opposer un caractère historique des formes d’organisation économiques et sociales des sociétés, qu’il appellera des modes de production. L’école marxiste
  • 124. Ce modes de production capitaliste est caractérisé par  : la prédominance de la propriété privée  des  moyens de production, de l'exploitation de main-d'œuvre des salariés, de la distribution et l'échange des richesses e s s e n t i e l l e m e n t d a n s l ' é c o n o m i e d e marché  (production marchande) et dans l'accumulation du capital (production pour le profit) L’école marxiste
  • 126. ! Marx a étudié: ! Les forces productives: elles contiennent les forces productives matérielles (les machines, les outilles, les matières premières, et les matières semi-productives) et les forces productives humaines (le travail humain). ! Les rapports de production: les rapports de propriété et la distribution des revenus entre les composantes de la société. L’école marxiste
  • 127. Quelques apports de l’analyse marxiste: ! La théorie de la valeur: Marx considère que la valeur d’une marchandise se mesure par le travail qu’il contient. L’école marxiste
  • 128. ! Théorie de la plus value: ! Le profit l’utilisation de la force du travail qui est considérée comme marchandise qui se vend dans le marché et elle a une valeur (salaire) qui se mesure par la quantité nécessaire socialement pour la production des matières de subsistances pour les salariés et leur famille. ! La plus value La différence entre la valeur crée lors du processus de la production et la valeur de la force de travail. L’école marxiste
  • 129. ! Taux de la plus value: c’est la plus value/ la valeur de la force de travail. ! la plus value absolue: le résultat d’une augmentation du temps de travail sans qu’il y aura une augmentation de la valeur de la force de travail (salaire). ! la plus value relative: le résultat d’une augmentation de la productivité du travail et par conséquent une diminution de la valeur de la force de travail. L’école marxiste
  • 130. ! Théorie d’accumulation: l’accumulation de la plus value permet au capitalistes de collecter des fonds et de les stocker chez eux. Qu’ils vont les utiliser pour l’achat du capital (investissement). ! Théorie de concentration: l’accumulation permet aux propriétaires des moyens de production l’expansion de leurs activités et la monopolisation des marchés, ce qui va exclure les petits entrepreneurs du cercle de production qui vont joindre l’armée de prolétariat caractérisée par l’élargissement de sa base et l’accroissement de sa misère. L’école marxiste
  • 131. ! la baisse tendancielle du taux de profit: ! Considéronts que le capitaliste, à partir d’un capital initial C produit un capital C’=C+P ( P étant une plus value). Comment passe t-on de C à C’ ? Marx divise le capital initial C en deux parties: 1. Le capital variable(v), partie investie en force de travail ( ou travail vivant) 2.Le capital constant (c), partie investie en outils, machines et matières (ou travail mort). On a donc C=c+v L’école marxiste
  • 132. ! la baisse tendancielle du taux de profit: ! Comme la plus value a pour seul origine la force de travail, v devient v+p , et C se transforme en C’ avec : C’=c+[ v+p] ! Le taux de plus value «  p/v  »  mesure le rapport entre le travail non payé et le travail payé. Il intéresse pour cela le travailleur puisqu'il mesure le degré d’exploitation de celui- ci. ! Le taux de profit «  p/(c+v)  » , intéresse par contre le capitaliste, puisque dans son esprit le profit est issu non seulement du capital variable (v) mais de la totalité du capital c+v. L’école marxiste
  • 134. ! la baisse tendancielle du taux de profit: le système capitaliste se trouve donc en contradiction avec lui-même puisque le capital, source de richesse, en s’accumulant, fait baisser le taux de profit, et se dévalorise ainsi. Il prépare par conséquence l’avènement de crise… L’école marxiste
  • 135. ! Conclusion: Le marxisme a connu une vie universelle. Durant près d’un siècle après la mort de MARX, de grands disciple ont contribué dans différents pays à la réflexion théorique tels: LENINE, ROSA LUXEMBOURG, MAO TSE TOUNG ou GRAMCI. L’analyse marxiste a contribué à la compréhension du fonctionnement du système capitaliste. Elle n’a toutefois pu apporter d’alternative à l’existence du marché. L’école marxiste
  • 136. ❑L’école néoclassique(1870-1930) ▪Constitue le prolongement du courant classique en ce qui concerne, les principes du libéralisme et de la propriété privée. Il se distingue toutefois de celui-ci en centrant l’analyse sur les comportements économiques des individus et leurs choix. Il renonceront, pour cela à raisonner sur la valeur travail, pour lui substituer la valeur utilité. Pour eux, la valeur est fonction de l’utilité de la dernière unité disponible d’un bien appelée utilité marginale. ▪Ce courant constitue également une réaction au développement de la pensée marxiste. L’école néoclassique
  • 137. trois écoles de pensée marginaliste se sont distinguées: 1. L’école Autrichienne ou école de vienne, représentée par K. Menger , I. FISHER, J.SCHUMPETER et autre. 2. L ’ é c o l e d e C a m b r i d g e : f o n d é e p a r A L F E D Marshall( 1842-1924). 3. L’école de Lausanne: à sa tête son fondateur LEON Walras (1834-1910) et WILLIAM Pareto(1848-1923). L’école néoclassique
  • 138. 1. L’école Autrichienne ou école de vienne, ❑ Irving Fisher, économiste américain(1867 – 1947) ! La théorie quantitative de la monnaie (TQM) MV = PT (Avec M = stock de monnaie en circulation, P = niveau des prix, V = vitesse de circulation de la monnaie et T = volume des transactions). On traduit donc MV = flux de monnaie dépensé, et PT = valeur nominale des paiements (transactions) L’école néoclassique
  • 139. 2. L’école de Cambridge: ❑ ALFED Marshall( 1842-1924). ! Il développe la théorie de l’équilibre partiel qui ne prend en considération que les éléments importants qui influent sur le prix d’un bien. ! Il raisonne en termes de substituions ( prix relatif) ! Il est le premier à tracer une courbe de demande et à élaborer dans une synthèse la relation offre-demande. L’école néoclassique
  • 140. 3. L’école de Lausanne: ❑ LEON Walras : 1834-1910 ▪ Modèle d’équilibre général: - Il est général parce qu'il y a interdépendance des marchés - L’équilibre est un maximum puisqu’il y a satisfaction de tout le monde. - Il s’établit par la rencontre entre offres des producteurs et demande des consommateurs. ❑ WILLIAM Pareto: (1848-1923). ▪ L’équilibre général parétien est un optimum est non un maximum car la satisfaction d’un individu se fait au détriment des autres. L’école néoclassique
  • 141. ! Analyse Micro-économique ! La rationalité des individus ! Le raisonnement à la marge ! Le concept de valeur ! L’utilité marginale ! L’équilibre L’école néoclassique
  • 142. ❑ Objectifs: prolonger les travaux des classiques. ❑ Idées: ! Croit en l’homo-économicus: un être rationnel qui cherche un maximum de satisfaction avec un minimum de peine. ! Analyse la manière de prise des décisions individuelles dans l’allocation des ressources rares à des fins multiples. ! Raisonner sur la valeur utilité et non la valeur travail. ! Raisonner sur l’utilité marginale : la valeur d’un bien diminue avec sa quantité et c’est la dernière unité ( utilité marginale) qui détermine la quantité. L’école néoclassique
  • 143. Contexte: ! Crise globale et multiple entre 1923 et 1936. taux de chômage élevé (chômage involontaire), l’inégale répartition des revenus, déficits de la balance commerciale, les fluctuations de l’activité économique. L’école keynésienne
  • 144. ! Représentée par John Maynard Keynes 1939 L’école keynésienne
  • 145. ! Keynes ne croit pas à l’équilibre et à l’autorégulation du marché. ! l’idée centrale de KEYNES est que le jeu des mécanismes économiques tend vers un équilibre, mais cet équilibre n’est pas, comme le soutiennent les classiques et les néoclassique, un équilibre de plein emploi des facteur de production, mais un équilibre de sous emploi de ces facteurs. ! Le chômage classique est volontaire ( car il y a rétablissement de l’équilibre de plein emploi). ! Pour Keynes le chômage est involontaire. ! Selon lui il y a des situations où les travailleurs ne trouverons pas de travail même sous rémunérés, en raison de la faiblesse de la demande. L’école keynésienne
  • 146. ! selon Keynes, étant donné la préférence pour les liquidités chez les épargnants, le taux d’intérêt égalise simplement l’offre et la demande de monnaie liquide. ! La décision d’investir, qui est fonction des anticipations sur la demande est déterminée par le rapport entre le taux d’intérêt ( qui est le coût payé par l’investisseur pour avoir de la monnaie liquide), et l’efficacité marginale du capital, selon l’appréciation de l’entrepreneur. L’école keynésienne
  • 147. ! La pensée de Keynes est fondée sur la critique de la pensée libérale selon laquelle le marché permet toujours une relation d’équilibre. ! Selon lui, c’est le niveau de la demande effective qui détermine le niveau de la production et donc celui de l’emploi. ! En effet, en période de récession, les entrepreneurs n’anticipent pas d’augmentation de la demande, investissent peu et créent peu d’emplois. L’Etat doit donc intervenir pour relancer l’investissement et / ou la consommation L’école keynésienne
  • 148. ! Keynes préconise un rôle important de l’Etat dans l’activité économique par le moyen de politiques visant à relancer la demande considérée comme une véritable importante pour sortir de la crise: 1. Une politique budgétaire: qui consiste à accroitre l’investissement, mais l’Etat ne peut forcer les industriels à investir s’ils ne le veulent pas (Keynes dira qu’on ne peut pas obliger un cheval à boire s’il n’a pas soif), c’est l’Etat qui se substitue à eux en mettant en œuvres les investissements publics. L’école keynésienne
  • 149. 2. Une politique monétaire: permettant l’accroissement de la masse monétaire pour diminuer les taux d’intérêt, et relancer la production en phase de croissance économique. 3. Une politique fiscale: en vue d’une meilleure répartition du revenu national, et d’un maintien des taux de salaire réels L’école keynésienne
  • 150. Arbitrage entre chômage et l'inflation
  • 151. ! Mise en évidence en 1958, la courbe de Phillips est une courbe illustrant une relation empirique négative (relation décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation ou taux de croissance des salaires nominaux. ! Elle dérive des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips mettant en relation le chômage et la variation des salaires nominaux ; l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les coûts de production des entreprises et celles-ci se voient alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire.
  • 152. ! conclusion : L’influence keynésienne a été particulièrement sensible aux USA avec la politiquer du NEW DEAL, la loi sur l’emploi en 1946, ou la réduction massive d’impôt en 1946 pour atteindre une forte croissance durant cette décennie. Ce n’est qu’à partir des années 70 qu’un phénomène nouveau est venu remettre en cause la politique keynésienne: celui de LA STAGFLATION, c’est-à-dire, la stagnation économique conjuguée à l’inflation. L’école keynésienne
  • 153. ! L'État-providence est une forme d'État qui se dote de larges compétences réglementaires, économiques et sociales en vue d'assurer une panoplie plus ou moins étendue de fonctions sociales au bénéfice de ses citoyens. Cette nouvelle forme d'État s'affranchit de la conception libérale d'un État limité à des fonctions d'ordre et de sécurité. ! ces interventions de l'Etat visent à garantir un niveau minimum de bien-être à l'ensemble de la population.
  • 154. ! Keynes préconise une intervention des pouvoirs publics pour assurer le plein emploi par une politique fiscale, et monétaire favorisant la propension à consommer. L'influence de Keynes fut considérable, tant sur le plan de l'analyse théorique que sur le plan de la politique économique, monétaire et sociale internationale.
  • 155. CHAPITRE 4 : PRINCIPES DE LA COMPTABILITÉ NATIONALE
  • 156. Définition ! La comptabilité nationale est une technique statistique donnant une vision synthétique et marco- économique de l’économie nationale. Elle recueille des données sur l’activité économique du pays et permet de décrire et de chiffrer les opérations de production, répartition, consommation et investissement qui s’effectuent entre les agent économiques.
  • 157. 1. l’utilité de la comptabilité nationale ! La comptabilité nationale a de nombreux rôles puisqu’elle permet de recueillir des informations, d’élaborer des prévisions et de guider la politique économique de l’Etat. ○ La comptabilité nationale : une représentation chiffrée de la vie économique ○ La comptabilité nationale vise l’analyse du circuit économique ○ Comptabilité nationale et budget économiques ○ La modélisation marco-économique ○ Les comparaisons de pays à pays
  • 158. 1.1 la comptabilité nationale : une représentation chiffrée de la vie économique ! La comptabilité nationale cherche à donner de l’économie nationale une représentation chiffrée, complète et suffisamment simplifiée. Elle s’intéresse à la quantification des opérations effectuées par les agents économiques et au rassemblement de ces évaluations dans un ensemble intégré à savoir les comptes de la nation.
  • 159. 1.2 la comptabilité nationale vise l’analyse du circuit économique ! La comptabilité nationale permet d’analyser les circuits économiques en situant les relations entre les différents grandeurs économiques, telles que : ○ Le comportement des ménages ○ L’analyse de la production ○ Le comportement des entreprises ○ La place de l’Etat dans l’économie
  • 160. 1.3 comptabilité nationale et budget économique ! La comptabilité nationale joue un rôle fondamental dans l’élaboration du budget économique de l’Etat (loi de finances). Elle permet d’établir les objectifs chiffrés du gouvernement (taux de croissance du PIB, taux d’inflation, environnement international, …) et de situer leurs conséquences sur les revenus ou sur les finances publiques.
  • 161. 1.4 la modélisation marco-économique ! La comptabilité nationale est un instrument important pour élaborer divers modèles économiques du fonctionnement de l’économie nationale. À cet égard, les tableaux d’entrées sorties sont largement adaptés pour construire des modèles destinés à simuler l’impact de diverses politiques économiques ou pour mesurer les retombées directes ou indirectes des projets d’investissements sur le niveau d’activité de certaines industries.
  • 162. 1.5 les comparaisons de pays à pays ! À l’heure de l’interdépendance des économies, il devient nécessaire que l’information économique fournie soit lisible pour tous les partenaires nationaux et étrangers. L’adoption d’un même système de comptabilité nationale (système de l’ONU 1993) facilite donc les échanges et permet de faire des comparaison entre les économies des différents pays.
  • 163. 2. Acteurs et opérations de l’économie nationale ! Dans le cadre de la comptabilité nationale, les agents économiques sont groupés en catégories, selon leur activité économique dominante (fonction principale) et la nature de leurs ressources principales; ces catégories sont appelées secteurs institutionnels.
  • 164. 2.1 la notion de l’unité institutionnelle ! Une unité institutionnelle est une entité économique qui jouit de l’autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale et qui dispose d’une comptabilité complète. Les nécessités de synthèse ne permettent pas de s’intéresser à chaque unité institutionnelle prise individuellement. Ces unités sont regroupées en ensembles dits secteurs institutionnels. ○ Le secteur des sociétés non financières ○ Le secteur des ménages ○ Le secteur des société financières ○ Le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages ○ Le secteur des administrations publiques ○ Le secteur du reste du monde
  • 165. 2.1 la notion de l’unité institutionnelle ! Le regroupement des entités économiques en secteurs institutionnels répond au besoin de saisir les flux économiques relatifs à la production, la répartition des revenus, l’accumulation et le financement. Par contre, le découpage de l’économie nationale en branches d’activité permet d’analyser les relations technico-économiques au sein du processus de production. ! Le SCNM définit la branche comme le regroupement d’établissement produisant des produits homogènes.
  • 166. 2.1 la notion de l’unité institutionnelle Secteur institutionnel • Entreprise 1 • Produit 1 • Produit 2
  • 167. 2.2 opérations économiques ! La comptabilité nationale se réfère à la notion du circuit pour se donner une représentation des opérations économiques. ! Un circuit économique part de la production qui se trouve au centre de l’activité économique; ainsi la production engendre des biens et services qui vont satisfaire la demande exprimée sur le marché. ! De même la production donne naissance à des revenus (revenus primaire) qui sont tous d’abord distribués sur les agents qui participent à la production (salaire, profit, …) et par la suite l’Etat et les organismes sociaux assurent une redistribution des revenus (revenus de transfert) sous forme de prestations sociales, indemnités, … les revenus renforcent donc la demande (consommation finale/ investissement) et permettent de déclencher de nouvelles productions.
  • 168. 2.2 opérations économiques Production Distribution des revenus (Répartition primaire / répartition secondaire) Consommation finale Epargne Demande globale Investissement
  • 169. 2.2 opérations économiques ! La comptabilité nationale prend donc en compte trois types d’opérations économiques. ○ Les opérations sur biens et services. C’est-à-dire toutes les opérations ayant trait à la création des biens et services et à leur utilisation (production, consommation, formation brute du capital, importation/exportation). ○ Les opérations de répartition, c’est-à-dire les opérations qui portent sur la répartition du revenu primaire ainsi que celles qui se rattachent à la redistribution des revenus (transfert) ○ Les opérations financières : ce sont des opérations qui se rattachent à la naissance et à la circulation des créances et des engagements qui peuvent revêtir plusieurs formes : liquidités, bons négociable, crédits, …
  • 170. 3. Les frontières de l’économie nationale ! Selon le SCNM, trois critères sont envisagés pour définir les frontières de l’économie nationale : ○ Territoire économique ○ Résidence ○ Centre d’intérêt économique
  • 171. 3.1 territoire économique ! Le territoire économique du Maroc est constitué par: ○ Le territoire géographique du pays, ○ L’espace aérien national et les eaux territoriales, ○ Les enclaves territoriales, c’est-à-dire les territoires géographiques situés dans le reste du monde et utilisés en vertu de traités internatinaux ou d’accord entre Etats, par les administration publiques marocaines (ambassades, consultats, …) ! Le territoire économique ne comprend pas les enclaves extra-territoriales, c’est-à-dire les parties du territoire géographique du pays utilisés par des administrations publiques d’autres pays et par des institutions et des organisations internationales en vertu de traités internationaux ou d’accords entre Etats (ambassade et consultats étrangers installés au Maroc, locaux occupés par des organismes internationaux).
  • 172. 3.2 résidence ! Le concept de résidence adopté dans le SCNM comme dans la balance des paiements n’est pas déterminé par la nationalité ou par des critères juridiques. La notion de base est ici le centre d’intérêt de l’unité institutionnelle. Une unité institutionnelle est dite résidente lorsque son centre d’intérêt économique se trouve sur le territoire économique du pays
  • 173. 3.3 Centre d’intérêt économique ! Une unité institutionnelle est réputée avoir un centre d’intérêt économique dans un pays lorsqu’il existe à l’intérieur du territoire économique de ce pays un endroit (domicile, lieu de production ou autres locaux) dans lequel ou à partir duquel elle exerce, et à l’intention de continuer d’exercer, des activité et d’effectuer des opérations économiques d’une ampleur significative pendant une période relativement longue (un an ou plus).
  • 174. 4. l’équilibre Ressources /Emplois ! L’équilibre des biens et services décrit l’origine (l’offre) et l’utilisation (demande) des biens et des services. ! La disponibilité des biens et services dans une économie nationale résulte soit d’une production intérieure (P), soit d’une importation (M). Pour chacun des biens et services ainsi considérés, peut être établie l’utilisation qui en est faite selon les principales fonctions suivantes : ○ Consommation finale (CF) ○ Consommation intermédiaire (CI) ○ Formation brute du capital fixe (FBCF) ○ Variation des stocks (ΔS) ○ Exportations (X)
  • 175. 4. l’équilibre Ressources /Emplois ! Un équilibre est nécessairement réalisé dans la mesure ou chaque bien ou service (produit ou importé) est employé selon l’une des utilisation mentionnées ci-dessus. ! Cet équilibre est appelé aussi : équilibre ressources/ emplois.
  • 176. 4. l’équilibre Ressources /Emplois ! Algébriquement, l’équilibre ressources/emplois se traduit par l’égalité suivante : ○ Production ○ Importation ○ Consommation intermédiaire ○ Consommation finale ○ FBCF ○ Exportations ○ Variation des stocks P+M = CI + CF + FBCF + X + ΔS
  • 177. 5. Le tableau central des entrées-sorties (TES) ! Le tableau central des entrées-sorties permet une analyse détaillée de la production par branche d’activité ainsi que des flux de biens et de services par type de produit. ! Le TES présente la ventilation du PIB par branche d’activité d’origine ainsi que les consommations intermédiaires de chaque branche; ce qui permet de comprendre les relations technico-économique au sein du système productif et de vérifier l’équilibre global de l’économie nationale à savoir : l’équilibre des biens et services
  • 178. Exemple d’application ! Soit une économie fictive qui se compose de trois branches principales : agriculture, industrie et services. ! La branche agricole : consomme 6 de produits agricoles, 8 de produits industriels et 12 de services. ! La branche industrielle : consomme 4 produits agricoles, 18 produits industriels et 2 de services. ! La branche service : consomme 4 de produits agricoles, 4 de produits industriels et 4 de services.
  • 179. Exemple d’application Agriculture Industrie Services Production 160 60 100 Importations 20 24 12 Consommation finale 78 12 62 Formation brute du capital fixe (FBCF) 40 16 22 Variation des stocks 20 8 0 Exportations 28 18 10 Les données complémentaires relatives aux trois branches sont récapitulées dans le tableau ci-après :
  • 180. Branche Cons Inter Cons finale FBCF ΔStoc ks Exportati ons Agricul ture Indus trie Serv ice Cons prod agricole 6 4 4 14 78 40 20 28 Cons prod industriels 8 18 4 30 12 16 8 18 Cons de services 12 2 4 18 62 22 0 10 Cons intermédiai re 26 24 12 62 Valeur ajoutée 134 36 88 ∑VA= PIB = (134+36+88) = 266 Production 160 60 100 Importation s 20 24 12 Ressources 180 84 112 376
  • 181. Exemple d’application ! Pour illustrer le type de prévisions auquel le TES peut servir, supposons que cette économie voie sa demande étrangère de produits industriels augmenter de 30. ! Pour satisfaire cette demande supplémentaire, la branche industrie va devoir augmenter sa production de 30, mais pour cela, elle devra accroître sa consommation intermédiaire des trois catégories de produits (produits agricoles, produits industriels, services). ! Pour cela, on détermine un tableau appelé « matrice des coefficients technique ».
  • 182. Exemple d’application ! Une coefficient technique mesure la consommation intermédiaire d’un produit qui est nécessaire à une branche pour sa production. ! On désigne par : ○ i : les différents produits ○ j : les différents branches ! Le coefficients technique du produit i dans la branche j est appelé Cij, il est calculé ainsi : Consommation intermédiaire du produit i par la branche j Production de la branche j Cij =
  • 183. Exemple d’application Agriculture Industrie Services Produits agricoles 6/160 = 0,0375 4/60 = 0,066 4/100 = 0,04 Produits industriels 8/160 = 0,05 18/60 = 0,30 4/100 = 0,04 Produits de services 2/160 = 0,075 2/60 = 0,033 4/100 = 0,04 Pour notre exemple : le calcul des coefficients techniques est le suivant : Matrice des coefficients techniques Pour mesurer les effets de la demande supplémentaire des produits industriels sur l’ensemble des autres branches, on multiplie la production supplémentaire (30) par les trois coefficients de la branche industrie, ce qui nous donne :
  • 184. Exemple d’application Agriculture Industrie Services Produits agricoles 0 0,066 x 30 = 1,98 0 Produits industriels 0 0,30x30 = 9 0 Services 0 0,033x30 = 0,99 0 Consommation intermédiaires supplémentaires en (MDhs) La production supplémentaire (30) de produits industriels nécessite des consommations intermédiaires des autres branches ce qui entraine donc la production de : • 1,98 MDhs de produits agricoles, • 9,00 Mdhs de produits industriels, • 0,99 Mdhs de produits de services.
  • 185. 6. Les agrégats et les ratios de la comptabilité nationale ! Les agrégats et les ratios constituent des indicateurs chiffrés qui mesurent les performances de l’économie nationale. Ils représentent une source d’information importante pour les pouvoirs publics lors de la mise en œuvre de la politique économique et sociale. ○ Les agrégats ○ Les ratios
  • 186. 6.1 les agrégats ! Ce sont des grandeurs économiques traduisant les résultats de l’activité économique d’une nation pendant une période donnée. On distingue généralement trois catégories d’agrégats qui mesurent les grandes fonctions économiques à savoir : ○ Production, ○ Revenu, ○ Dépense.
  • 187. 6.1 les agrégats ! Les agrégats sont généralement calculés sous leur forme brute car il est difficile de calculer à l’échelle de la nation la valeur de la consommation du capital fixe c’est-à-dire l’amortissement. ! Les agrégats peuvent être calculés à prix courants (agrégats nominal) ou, après élimination de l’inflation, c’est-à-dire à prix constants (agrégat réel). ○ Les agrégats de produit ○ Les agrégats de revenu ○ Les agrégats de la dépense
  • 188. 6.1.1 les agrégats de produit ! C’est le produit intérieur brut PIB qui constitue l’agrégat le plus important, on trouve aussi le produit national brut PNB. ! Le PIB : il permet de mesurer la production nationale au cours d’une période donnée (généralement l’année) ! Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées créées à l’échelle de l’économie nationale. ! Ces valeurs ajoutées sont calculées hors TVA et les importations hors droits de douane alors que la production est évaluée au prix du marché qui engloble la TVA et les droits de douane. C’est pour cela que le PIB inclus la TVA et les droits de douane ! PIB = ∑VA +TVA +Droits de douane
  • 189. 6.1.1 les agrégats de produit ! Le PNB est un agrégat qui mesure la production de toutes les unités nationales qu’elles soient sur le territoire économique national ou dans le reste du monde. PNB = PIB + revenus du travail, de l’entreprise et de la propriété reçus du reste du monde – revenus du travail, de l’entreprise et de la propriété versés au reste du monde.
  • 190. 6.1.2 les agrégats de revenu ! Ces agrégats décrivent le processus de formation des revenus issus de la répartition primaire et des transferts. ○ Le revenu national au prix du marché ○ L’épargne nationale brute (ENB) C’est le revenu versé aux facteurs de production (travail et capital Revenu national (au prix du marché) = PNB – Amortissements. ENB mesure la fraction du revenu national qui n’est pas consommée par les résidents ENB = Revenu national – consommation finale nationale
  • 191. 6.1.3 les agrégats de la dépense ! La dépense nationale brute (DNB) ! C’est agrégat mesure la partie du PIB consommée à tire final par les nationaux aussi bien sur le territoire économique national que dans le reste du monde. DNB = consommation finale nationale (CFN) + FBCF + Variation des stocks
  • 192. 6.2 les rations ! Un ratio est défini comme un rapport qui exprime la relation entre deux grandeurs économique. En comptabilité nationale plusieurs ratios sont retenus. On peut en citer quelques uns : ! Les ratios internes : ○ La propension moyenne à consommer (PMC) ○ Le taux d’investissement ○ Le taux d’autofinancement PMC = CFN / RNDB Taux d’investissement = FBCF / PIB Taux d’autofinancement = ENB / FBCF
  • 193. 6.2 les rations internes ! Les ratios externes : ○ L’effort à l’exportation : ○ Taux de couverture des importations par les exportations : ○ Les termes de l’échange : Exportations / PIB Exportations / Importations Prix de la tonne exportée / Prix de la tonne importée
  • 194. Introduction aux Sciences Economiques et à la Gestion PROF. HASSAN BASSIDI SESSION D’AUTOMNE FILIÈRE : DROIT EN FRANÇAIS SEMESTRE 1 – ENSEMBLE 2 ANNÉE UNIVERSITAIRE 2014-2015