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Histoire de la Nécropole nationale de la DOUA
1. La Nécropole nationale de la Doua
Lola Boccassini – Master Archives, Université Jean Moulin Lyon III
2. I. La naissance du projet
II. Le projet de regroupement des tombes de la Première Guerre mondiale
III. Les obstacles à la construction de la nécropole nationale de la Doua
IV. À qui rendre hommage ? La problématique du choix des corps
V. Conclusion
La Nécropole nationale de la Doua
3. I. La naissance du projet
Sources : AD69, 3788W876 – 77, 1944
4. a. Le charnier de la Doua : la découverte des corps
Source : AD69, 3788W878, 1944
7. b. Honorer la mémoire des victimes de guerre au travers d’une
reconnaissance nationale
Photographies : Lola Boccassini, mars 2021
8. II. Le projet de regroupement des tombes de la Première
Guerre mondiale
Photographies : Lola Boccassini, mars 2021
9. a. Une idée née entre l’entre-deux-guerres … laissée sans suite
AML 1025WP31
10. III. Les obstacles à la construction de la
de la nécropole nationale de la Doua
Photographies : Lola Boccassini, mars 2021
11. a. À la sortie de la guerre, une idée trop précipitée
1947
Restitution des corps
inachevée
1948
Loi fixant le droit des
victimes de guerre à la
sépulture perpétuelle pas
encore votée
1949
Acceptation du ministère
des AVCG du projet de
création de la nécropole de
la Doua
12. •Enquête géologique et travaux de nivellement ;
•Accord du Conseil départemental d’Hygiène du
Rhône ;
•Accord de la Direction de l’Urbanisme et de
l’Habitation de Lyon ;
•Accord écrit des autorités militaires locales.
b. Les obligations d’ordre technique à respecter
13. c. La cession des terrains au ministère des ACVG
Cimetière militaire de la Doua, NNRA3,1954.
14. • 7 juillet 1954 :
délimitation et
inauguration de la
Nécropole de la Doua
le Rize, 2H3, 1954
15. Photographies : Lola Boccassini, mars 2021 • 1956 : début du transfert des corps ;
• 1957 : départ de l’autorité militaire, creation de l’INSA et campus
universitaire;
• 1960 : destruction du stand de tir
16. IV. A qui rendre hommage ? La problématique du
choix des corps
Photographies : Lola Boccassini, mars 2021
17. a. Une distinction entre les différentes morts et tombes : une
catégorisation complexe et conflictuelle
Conditions pour entrer à la Doua :
- Mention « Mort pour la France » ;
- Une sépulture à charge de l’État.
Tombes militaires dans le paysage lyonnais :
- Sépultures perpétuelles à charge de l’État ;
- Sépultures à charge de la Ville après avoir fait l’objet d’une restitution aux familles ;
- Sépultures ne bénéficiant ni de la mention « Mort pour la France », ni de la sépulture perpétuelle.
18. a. Recueillir l’assentiment des familles : entre mémoire nationale,
collective et mémoire privée
Problèmes pour contacter les familles
• Services municipaux ne possèdent plus
d’informations sur les familles ;
• Familles éteintes ;
• Aucun retour des familles ;
• Degré de parentalité à prendre en
compte.
19. La mise en place d’une publicité préventive
• Affiches dans les cimetières communaux ;
• Pancartes informative sur les tombes militaires ;
• Avis de regroupement des tombes par voie de presse ;
• Communiqué diffusé par les services de
Radiodiffusion-Télévision ;
• Avis dans le recueil des actes administratifs de chaque
département.
20. Quelques témoignages…
• « Monsieur le Maire,
J’ai été très touchée en recevant votre lettre me demandant la permission de transporter les
dépouilles mortelles de mon frère dans votre cimetière nationale la Doua, je suis très heureuse
d’y consentir et l’accepte comme un grand honneur (...). Je serais très heureuse d’avoir un peu
plus de détails sur ce cimetière national qui accueillera dignement mon frère, une photo de sa
tombe me ferait un grand plaisir, s’il vous l’était possible car je ne voudrais pas abuser de votre
bonté. »
(AML 1025WP34, Lettre de Madame Otto au Maire Édouard Herriot, 15 mars 1956)
• « Monsieur le Maire,
Ayant appris que dans le cimetière de Loyasse il va y avoir des exhumations, je voulais savoir si
le corps de mon mari est dans le nombre (…), ne pouvant acheter une nouvelle concession et
assurer l’entretien, je le laisse donc rejoindre ses camarades de combat au cimetière militaire
de la Doua. »
(AML 1025WP34, Lettre Mme Veuve Jacquetant au Maire de Lyon Édouard Herriot, 1er décembre 1956)
21. c. Les tombes conservées et non transférée à la Doua : quel
avenir et reconnaissance pour ces victimes de guerre ?
• Ossuaire au cimetière ancien de la Guillotière ;
• « Aux militaires lyonnais mort pour la France : 1914 – 1918 » ;
• Question du transfert des corps enfin close en 1975.
23. • 1944 – 1945 : découverte et fouilles du charnier de la Doua
• 1949 : acceptation par le ministère des ACVG du projet de création de cimetière militaire sur les terrains
militaire de la Doua
• 1952 : Cession des terrains à l’État par la Ville de Lyon, l’Autorité militaire et le Service Radioélectrique du
ministère des P.T.T
• 1954 : création et délimitation officielle du cimetière militaire de la Doua par arrêté préfectoral
• 1956 : début des transferts des corps
• 1957 : départ de l’Armée, création de l’INSA
• 1960 – 1961 : Destruction du stand de dire et création d’un lieu de mémoire dit « Mur des fusillés »
• 1974-1975 : Transfert au cimetière Ancien de la Guillotière les corps restants
Chronologie
