High-level Meeting & Workshop on Environmental and Scientific Open Data for Sustainable Development Goals in Developing Countries. Madagascar, 4-6 December 2017
Gestion des Risques et des Catastrophes et Insecurite Alimentaire/Raonivelo Andrianianja
1. RAONIVELO Andrianianja
Chef de service Reflexion et Orientation
Direction CERVO
Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes
Atelier International sur les Données Environnementales et Scientifiques ouvertes
–
05-06 Septembre 2017
-Hôtel Carlton-
GESTION DES RISQUES ET DES CATASTROPHES
ET INSECURITE ALIMENTAIRE
2. Retour d’expérience
Post crise
Gestion de
la crise
PNGRC – SNGRC
Mainstreaming de la RRC
IEC
Plan de contingence
Prépositionnement
SAP
Exercice de simulation
Connaissance
des risques
Informations
Et données
Réparer
Prévision
3. La gestion des informations est
au cœur de la Gestion des risques et des catastrophes
Définition de la crise
« La crise est une situation insolite caractérisée par
son instabilité, qui oblige à adopter une gouvernance
spécifique pour revenir au mode usuel de vie . »
5. Direction rattachée au sein du
Bureau National de Gestion des Risques et des catastrophes (BNGRC).
Décret de création portant le n°2012-692 en date du 10 juillet 2012 en conseil du
Gouvernement, dans le but de fournir, pour les autorités de l'Etat, le BNGRC et ses
partenaires humanitaires, des outils de prises de décisions en cas de gestion des
catastrophes d'origine naturelle ou anthropique.
6. MANDAT DU CERVO
Assurer une veille permanente sur la situation de crise dès que le BNGRC son Centre
Opérationnel (CO) ;
Assurer la collecte, le traitement et l’analyse des données et de toutes informations
pertinentes concernant les évènements graves menaçant la sécurité civile ;
Etablir un bulletin journalier sous forme des points de situation, des bulletins flash ou tout
autre document permettant de renseigner sur l’évolution de la situation de crise et qui sont
destinés à l’ensemble des autorités compétentes et des partenaires ;
Proposer des actions à entreprendre comme la priorisation des zones d'intervention
immédiate selon les différents moyens disponibles ;
Assurer la diffusion des informations et des décisions du BNGRC
En période de crise
7. MANDAT DU CERVO
En période hors crise
La mission est orientée plutôt vers la recherche, en collaboration étroite avec
l'Université d'Antananarivo et autres entités spécialisées
Participation dans le processus de préparation (RETEX, PLAN DE CONTINGENCE,
ENRICHISSEMENT DES DONNEES SECTORIELLES …)
8. ALEAS PRIS EN CONSIDERATION ACTUELLEMENT
DANS LE MANDAT DU CERVO
Cyclone et inondation
Glissement de terrain, séisme
Incendie
Risques chimiques et radiologiques
Risques sanitaires et épidémiologiques
Insécurité alimentaire
****
19. Quelques remarques
Mise en place du VAC Madagascar (présidé par le
BNGRC et mandat attribué au CRIC, SNGRC 2016)
Mise en place du GTT IPC -2016 (dont le secrétariat
IPC est présidé par le BNGRC et les membres sont la
FAO, WFP, ONN, UNICEF)
Vulnérabilité de la population mesurée à travers le
proxy insécurité alimentaire
Choix de l’IPC pour mesurer la sévérité et classifier
les causes de l’insécurité alimentaire
20. Avant IPC
• Rapport d’analyse établi par le PAM en cas de
chocs
• Indicateurs de suivi de l’insécurité alimentaire
FCS
CSI
CARI = IAS, IAM
22. Un ensemble de protocoles (outils et
procédures) pour classifier la sévérité et les
causes sévérité de l’insécurité alimentaire à la
convergence de preuves.
Un processus permettant à de multiples parties
prenantes d’échanger des informations et de
former un consensus technique.
Qu’est-ce que IPC ?
24. Classifie la sévérité et les causes de l’insécurité
alimentaire aigüe et chronique pour mieux
éclairer les décisions sur la programmation et les
politiques:
• Relation entre une information complexe et l'action
• Comparabilité en termes d’espace et de temps
• Transparence et responsabilité
• Sert de base à une analyse de l’intervention
• Forge un consensus technique – une plateforme de
partenariat
• Une communication claire et accessible
Valeur ajoutée de l’IPC
26. IPC est :
Un ensemble de protocoles
permettant de classifier la
sévérité et les causes de
l’insécurité alimentaire et de
fournir des connaissances
concrètes en consolidant un
large éventail de preuves
Un processus de formation
de consensus technique entre
les principales parties
prenantes
IPC n’est pas:
Une méthode visant à mesurer
directement l’insécurité alimentaire –
l’IPC fait appel à plusieurs méthodes
Un outil de collecte d’informations -
bien qu’il puisse éclairer la collecte de
données et mettre en évidence les
lacunes en termes d’information
Un système d’information; il se
greffe sur les systèmes existants
Une Analyse de l’intervention– mais
constitue son point de départ et
forme l’analyse de la réponse
Ce que IPC est et Ce qu’il nest pas
27. Mise en oeuvre global de l’IPC
• Plus de 30 pays engagés dans
l’IPC, parmi lesquels environ 20
pays ont établi un GTT IPC
National qui effectuent une analyse
IPC périodique
• Soutien au Cadre Harmonisé (CH)
dans 17 pays en Afrique de l'Ouest
• Plus de 1600 personnes formées
à l’utilisation de l'IPC depuis 2012
(parmi lesquels 32% sont des
femmes)
29. • L’analyse s’est reposée sur au moins une seule
preuve directe (selon les protocoles IPC FCS, CSI,
HSS, DDS, taux de mortalité, MAG);
• L’analyse IPC s’est appuyée sur les quatre
indicateurs de sécurité alimentaire: la
consommation alimentaire, l’évolution des
moyens d’existence, l’état nutritionnel des enfants
de moins de 5 ans et la mortalité;
• Plus de 40 preuves indirectes ont été utilisée pour
la classification en tant que preuves indirectes
• Le niveau de confiance de l’analyse est 2.
Méthodes de l’analyse
30. • Gouvernement : MPAE, MSANP, MPPFPS,
ONN, BNGRC, INSTAT, ODR;
• ONG internationales : CARITAS, LOL, CARE
• ONG nationales : CSA et autres ONGs
• Agences UN : FAO, PAM, UNICEF, PNUD
avec l’appui de l’Unité de Soutien Globale de
l’IPC
• Autres partenaires: FEWS NET
Participants
34. CONSTATS et DEFIS
• Des données sont obsolètes ou manquantes ou non comparables :
démographie (RGPH), santé (EDS), prix des denrées (Riz, mais,…)
• L’analyse nécessite beaucoup de temps et des données de qualités (
exigences pour les données nutritionnelles qui nécessitent un nombre
élevé de ménages avec enfants)
• Nécessité d’avoir des analystes formées sur le protocole IPC mais
provenant de secteurs autres mais en lien avec l’insécurité alimentaire
(SANTE, NUTRITION, STATISTIQUE,….)
• Nécessité d’avoir des analystes IPC de niveau 2 au niveau des régions et au
niveau central. Actuellement, les analyses sont tributaires des analystes
niveaux 2 de la région de la SADC et de l’Afrique de l’EST
Indispensable Slide
Talking Points
Although IPC is not a response analysis tool, it informs response analysis as it identifies the severity and causes of food insecurity. IPC informs Response Analysis by identifying:
Strategic Objectives of responses for each phase
Number of people, dispersion and period of food insecurity
Characteristics of population in each phase (available when doing HH group analysis)
Immediate Limiting Factors: Food Availability, Access or Utilization
Underlining Causal Factors: Livelihood Strategies, Assets, PIBs (available when doing chronic analysis)
IPC cannot be a response planning tool as this also needs to include other factors, such as existence of organizations working in certain areas, abilities and competitive advantage of organizations, linkage to markets, funding issues and so on.
Talking Points:
Giving unclear and divergent information to decision makers degrades the findings of all analysis, and limits the use of information in informing decision making.
Lack of consensus many times results in technical professionals focusing on criticizing other methods which led to different findings – many times because they were measuring different things or had only a part of the puzzle. This diverts the attention from the severity of the situation to methods and approaches.
Lack of ownership and consensus among key stakeholders can lead to delays and to an uncoordinated response