La problématique
Les personnes qui contribuent aux communs
ont besoin de soutien. Construire des logiciels
libres, diffuser les savoirs libres, ces choses
prennent du temps et coûtent de l'argent, non
seulement pour effectuer le travail initial, mais
aussi pour le maintenir dans le temps.
(Extrait de la page d’accueil de Liberapay)
La problématique
Un rapport intitulé Roads and Bridges a été publié
cette année par Nadia Eghbal sur ce sujet. Il y a
une traduction française, Des routes et des Ponts,
en cours sur le Framablog.
Il est consacré plus particulièrement à
« l'infrastructure numérique », cette nouvelle
catégorie de biens communs que l'on peut
difficilement faire payer aux utilisateurs et qui
n'est pas non plus financée par les pouvoirs publics
comme l'est l'infrastructure routière classique.
Notre solution : le don
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Finançons directement ceux qui construisent nos
biens communs !
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De manière récurrente, pour stabiliser le revenu
des travailleurs autant que faire se peut.
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Sans contreparties, c'est vraiment du don !
– Avantage : pas de perte de temps à s'occuper des
contreparties.
– Inconvénients : ne rien recevoir en échange n'encourage
pas les donateurs, et des dons sont plus compliqués à
gérer légalement que des paiements avec contreparties.
Les limites du don
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Il faut avoir une communauté
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Et bien communiquer sur le fait qu'on a besoin
de soutien
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Logiciels et objets libres. Animer une
communauté autour d’un projet libre, Stéphane
Ribas, Patrick Guillaud, Stéphane Ubeda, chez
Framabook
Fonctionnalités de Liberapay
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Permet de faire des dons de manière récurrente,
évidemment.
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Le montant peut être très bas (0,01€ par semaine).
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Limitation du max côté donateur (100€ par
semaine par bénéficiaire), pour stabiliser les
revenus et éviter de dépendre d'un seul gros
donateur (ce qui peut poser problème aussi bien
pour le donateur que pour le travailleur).
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Plusieurs suggestions de montants pour aiguiller
les donateurs.
Fonctionnalités de Liberapay
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Individus, organisations à but non lucratif,
entreprises, tout le monde peut participer.
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Les équipes permettent même à un collectif
sans structure légale de recevoir des dons.
– Chaque membre décide de la part qu'il prend.
– Le logiciel répartit les dons automatiquement.
Fonctionnalités de Liberapay
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Pas de commission sur les dons. Mais des frais
de transaction, plutôt bas, pour les
intermédiaires financiers (MangoPay, etc)
quand l'argent entre ou sort.
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Plusieurs méthodes de paiement pour les
donateurs. Actuellement cartes et virements
bancaires. D'autres sont prévues.
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Retrait de l'argent collecté directement vers
un compte bancaire. Gratuit au sein de SEPA.
Fonctionnalités de Liberapay
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Promesses de dons à des utilisateurs qui n'ont
pas encore rejoint le site.
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Recherche « d'amis » Twitter, Facebook, etc.
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Des « communautés » pour regrouper les
utilisateurs, par exemple autour d'un langage de
programmation.
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Le site est traduit en plusieurs langues.
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Les utilisateurs peuvent aussi traduire leurs
textes (message de présentation, etc) en
plusieurs langues.
Particularités de Liberapay
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Association à but non lucratif
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Basée en France, cocorico !
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Neutralité : « Le service est ouvert à tous, l'association n'exclut un
utilisateur que si elle en a l'obligation légale ou contractuelle. »
(Article 10 des statuts de l'association)
– Nous ne sommes pas la police des Internets.
– La liberté de chacun doit être respectée. Y compris celle des gens qu'on
n'aime pas.
– En pratique notre opérateur de paiement est moins neutre que nous.
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Liberapay est financé à travers lui-même, via un compte équipe qui
reçoit des dons destinés à l'entretien et l'amélioration du service.
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C'est un vrai projet libre, bien au delà de la licence (CC0) : il est
ouvert à tous et transparent. Vous pouvez contribuer, entrer dans
l'équipe Liberapay, et vous rémunérer.
Histoire du projet
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La préhistoire du projet : Gittip/Gratipay
– 2012 : création de Gittip par Chad Whitacre aux États-Unis
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Concept : payer les individus de manière récurrente pour leur contributions,
anonymement et sans contrepartie.
– 2014 : la « Crise Gittip » (qui n'avait rien à avoir avec Gittip)
– 2015 : crise légale, le service change et devient « Gratipay 2.0 »
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La création de Liberapay
– Mai 2015 : début du fork
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Une alternative européenne
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Plus proche du Gittip originel
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Neutre
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Avec partage du pouvoir
– Décembre 2015 : création de l'association
– Février 2016 : lancement du site
Liberapay a besoin de vous !
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Aidez-nous à faire connaître Liberapay
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Créez votre compte
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Financez l’amélioration du service, nous
manquons cruellement de fonds
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Rejoignez l’équipe, en tant qu’animateur,
traducteur, graphiste, développeur, ou autre
– Contribuer à un projet comme Liberapay est un très
bon moyen de gagner de l'expérience dans plusieurs
domaines
– Si ça vous intéresse dites-le nous