3. L' Égypte
L' Égypte fait partie du
croissant fertile qui se
compose de trois
régions : la
Mésopotamie, l’Égypte
et la Phénicie . C'est
en Égypte que les
hiéroglyphes
apparaissent .
4. Les hiéroglyphes
Un hiéroglyphe est un caractère de la plus ancienne écriture égyptienne.
L’écriture hiéroglyphique égyptienne est figurative : les caractères qui la composent
représentent en effet des objets divers, — naturels ou produits par l'homme —, tels
que des plantes, des figures de dieux, d'humains et d'animaux... Les égyptologues y
distinguent traditionnellement trois catégories de signes : les signes-mots (ou
idéogrammes), qui désignent un objet , une action ; les signes phonétiques (ou
phonogrammes), qui correspondent à une consonne isolée ou à une série de
consonnes ; les déterminatifs, signes « muets » qui indiquent le champ lexical auquel
appartient le mot .
Apparue à la fin du 4e millénaire avant notre ère en Haute-Égypte (sud du pays),
l'écriture hiéroglyphique est utilisée jusqu’à l'époque romaine, soit pendant plus de
trois mille ans. La connaissance des hiéroglyphes se perd avec la fermeture des lieux
de cultes païens par l’empereur Théodose Ier vers 380 après J.-C.. Si certains
chercheurs déclarent que certains hiéroglyphes auraient été décodés par Wahshiyya
vers le IXe siècle, il faudra, après la découverte de la pierre de Rosette, le génie de
Jean-François Champollion pour briser, après quatorze siècles, ce qui paraissait être
«un sceau mis sur les lèvres du désert».
6. Support
Voici un papyrus , c'était
le support qu'on utilisait
autrefois.Le papyrus est
une plante. Seuls les
scribes savaient lire et
écrire les hiéroglyphes.
7. Jean-François Champollion
À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de
Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d'un
obélisque et sur un papyrus bilingue. Un ami, l’architecte Jean-Nicolas Huyot,
lui ayant envoyé des reproductions de détails issus des temples d'Abou Simbel
qui venaient d'être découverts, Champollion y repère dans un cartouche le
signe solaire de Râ (Rê), un autre signe qu'il savait être M et deux S : RâMSS,
donc Ramsès, ce qui en même temps signifie « Rê l’a mis au monde ». Idem
pour Thôt, Thoutmôsis : le 14 septembre 1822, il peut donc aussi lire les noms
égyptiens, s'exclamer : « Je tiens mon affaire ».