Visite guidée des Puces par Le Vrai Paris - Luxos Magazine
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Left, Marché Dauphine, photo courtesy of DR/Marché aux Puces Paris Saint-Ouen
Who knew that ‘Les Puces’ or ‘the
fleas,’ as the St. Ouen flea market is
commonly referred to, actually includes
14 separate markets? The maze of
alleyways, each heaving with all things
vintage and antique, seems to have
grown organically, bursting with bric-
a-brac. Each stall is like an ephemeral
installation, one leaning against
another as if hastily put together to
welcome the plethora of goodies on
display. In reality, St Ouen has been
welcoming motley traders since 1885
and now hosts 1,700 dealers, 1,400 of
whom sell antiques. The market has
come a long way since the ‘biffins’ who
scavenged rubbish set up shop here
over 200 years ago.
Qui aurait dit que «Les Puces», le
marché aux puces de Saint-Ouen,
comprenait en fait 14 marchés
distincts? Le dédale d’allées, chacune
proposant des choses vintage et
anciennes, semble avoir connu une
croissance organique, débordant
de bric-à-brac. Chaque stand est
comme une installation éphémère,
l’un s’appuyant à un autre, comme
si hâtivement mis ensemble pour
accueillir la pléthore d’objets.
En réalité, St Ouen accueille des
commerçants hétéroclites depuis 1885
et compte aujourd’hui 1700 marchands,
dont 1400 antiquaires. Le marché a
bien changé depuis que les biffins qui
récupéraient les ordures réutilisables se
sont installés ici il y a plus de 200 ans.
Rowena Carr-Allinson
DISCOVERIES
PARIS’S TREASURE TROVE FOR FURNITURE, ART AND
EVERYTHING ELSE IN BETWEEN
Neighbourhood
watch:
Les Puces
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The most popular market, attracting most of the five million
yearly visitors, is the Marché Paul Bert on Rue des Rosiers.
Now specialising in designer furniture with an accent
on 1950s and ‘70s pieces, some parts of it look more like a
museum or a gallery than a flea market.
Getting lost in the alleys is a treat, but there is more to it.
My guide Guillaume is quick to point out that beyond the
costume clothing shop lies a hidden gem: Marché Jules
Valles. Pleasantly crowd-free and light, it feels like a more
authentic experience. Display cases sparkle with vintage
broches, fine crystals and costume jewellery, rails bow under
the weight of old fur coats and period dresses seeking a
second (or third) life.
The jumble is dizzying. Everywhere one looks, stalls or shops
are spilling out, a veritable smorgasbord of antiques, curios,
clothes and furniture. There are ‘proper’ shops too, like
Quintessential Playground, a new concept store, or rather a
showroom of eclectic pieces that will probably find a home in
a hip hotel or on a film set. Further along, the Marchand de
Curiosités is the spot for taxidermy fans and those who have
a penchant for the bizarre.
Trendier, Paul Bert is also home to the Starck-designed Ma
Cocotte restaurant (all pale tones, raw wood and cement,
sexily mismatched tile floors) giving the upmarket visitor
somewhere to refuel, something that was lacking before.
Other options fall short, whether it’s the basic Napolitan
Pizzeria “great pizzas but iffy service,” says my guide, or
Le Voltaire which looks cosy but the menu “isn’t all that,”
continues Guillaume. Chez Louisette is an institution, with
guinguette spirit in heaps, an Edith Piaf lookalike and
checked tablecloths. Perfect for plenty of atmosphere but
not the best if you want to carry a conversation over the
enthusiastic accordion.
Le marché le plus populaire, qui attire plus de cinq millions
de visiteurs par an, est le Marché Paul Bert de la rue des
Rosiers. Aujourd’hui spécialisé dans le mobilier design avec
un accent sur les années 1950 et 70, il ressemble à certains
endroits plus à un musée ou une galerie qu’à un marché aux
puces.
Se perdre dans les allées est un régal, mais ce n’est pas tout.
Mon guide Guillaume me signale bien vite un joyau caché:
le Marché Jules Vallès. Peu fréquenté, on vit une expérience
plus authentique. Les broches vintage font briller les
vitrines, ainsi que de beaux cristaux et des bijoux fantaisie,
des tringles plient sous le poids de vieux manteaux de
fourrure et robes d’époque qui cherchent une deuxième (ou
troisième) vie.
Le fatras est vertigineux. On voit de partout des stands
ou magasins débordant, un véritable fouillis d’antiquités,
bibelots, vêtements et meubles. Il y a aussi de “vrais”
magasins, comme Quintessential Playground, un nouveau
concept-store, ou plutôt une salle d’exposition de pièces
éclectiques qui finiront sans doute dans un hôtel branché
ou sur un plateau de tournage. Plus loin, le Marchand de
Curiosités plaira aux fans de taxidermie et de bizzareries.
Plus chic, Paul Bert abrite également le restaurant Ma
Cocotte, conçu par Starck (tons pâles, bois brut et ciment,
carrelage dépareillé) qui offre au visiteur haut de gamme
un endroit où se restaurer, ce qui manquait avant. Les
autres options sont en deçà, que ce soit la basique Pizzeria
napolitaine “excellentes pizzas mais service discutable”,
selon mon guide, ou Le Voltaire qui semble chaleureux mais
le menu “n’est pas terrible”, poursuit Guillaume … Chez
Louisette est une institution, avec l’esprit guinguette, un
sosie d’Edith Piaf et des nappes à carreaux. Parfait pour
son ambiance, mais pas le meilleur pour discuter à côté de
l’accordéon enjoué.
Opposite page, top left, Ma Cocotte restaurant designed by Philippe Starck, rue des Rosiers, photo by Francis Amiand; top right, clocks on sale at Marché
Paul Bert. Centre, Marché Dauphine, photo by Julien Espio. Bottom left, Marché Vernaison, outside; bottom right, silky nightdresses at ‘Sarah’. All images
of the markets courtesy of DR/Marché aux Puces Paris Saint-Ouen
DISCOVERIES
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OTHER PARIS SPOTS FOR
VINTAGE FINDS:
LES CHINEUSES
7 rue Saint Bernard
75011 Paris. Tel. +33 (0)1 46 59 49 38
leschineusesdevintage.com
AU PETIT BONHEUR DE CHANCE
3 rue Saint Paul, 75004 Paris
Tel. +33 (0)1 42 74 36 38
aupetitbonheurlachance.fr
FRÉDÉRIC DANIEL ANTIQUITÉS
9 rue Ravignan
75018 Paris
Tel. +33 (0)1 42 59 69 68
antiquites-industrielles.com
RICKSHAW
7 passage du Grand Cerf
75002 Paris
Tel. +33 (0) 142 214 103
rickshaw.fr
MOBILHOME
106 rue Legendre
75017 Paris
Tel. +33 (0)6 07 29 42 32
chezmobilhome.com
Top, Marché Paul Bert, photo courtesy of Saint-Ouen Tourist Office. Left, Marché Paul Bert, photo by Emmanuel Nguyen Ngoc. Above, Ma Cocotte
restaurant with interiors by Philippe Starck, rue des Rosiers. All images of the markets courtesy of DR/Marché aux Puces Paris Saint-Ouen
On to the smaller Marché Biron where
Anne Bossennec’s stall, 163, stands out
amongst the more ‘classic’ offerings.
Her atypical collection of contemporary
designer homewares is a breath of fresh
air amid the heavy bronze gilt mirrors
and varying Louis pieces. She also
believes in more approachable pricing,
admitting that other dealers buy from her,
selling at a mark-up in the larger markets.
It seems that it’s worth venturing off the
beaten track to pick up a bargain.
Although still off Rue des Rosiers, the
Marché Malassis and Dauphine aren’t
as popular. The ugly sisters are housed
in 1980s and ‘90s monstrosities clearly
lacking the charm the other markets have
in spades. The plus point? A peek at the
retro orange Futuro House pod. Sadly, it’s
not for sale though.
As we mosey on through the pretty
outdoor labyrinth that is the Marché
Vernaison, where Pop Art sits alongside
old farmyard tools and colossal
twinkling chandeliers, it’s hard not to
feel overwhelmed. Each item calls for a
moment to appreciate and to wonder.
Without clear pricing, the real investment
here is time. Time to look, time to chat,
time to ‘discuss the piece of fat’ as the
locals might say. Time to agree on the
fee. Each vendor has his own modus
operandi so whether you want to bring
home a stuffed giraffe or a Napoleon
desk, remember that these things can’t be
rushed. And wear comfortable shoes.
Take a tour of Les Puces with Guillaume
from Le Vrai Paris, levraiparis.com
Au Marché Biron, plus petit, l’étal
d’Anne Bossennec, 163, se distingue
parmi les offres plus «classiques». Sa
collection atypique d’articles ménagers
de designers contemporains est une
bouffée d’air frais au milieu des miroirs
dorés et des meubles Louis XV. Elle
pratique aussi des prix plus accessibles, et
sait que d’autres marchands lui achètent
des articles pour les revendre plus cher.
Cela vaut la peine de s’aventurer hors
des sentiers battus pour faire de bonnes
affaires.
Les Marché Malassis et Dauphine,
pourtant également sur la rue des
Rosiers, ne sont pas aussi populaires.
Situés dans des monstruosités des
années 1980 et 90 ils manquent
clairement de charme par rapport aux
autres. Le point positif? Un coup d’oeil
à la Maison Futuro, rétro et orange.
Malheureusement pas en vente.
En se baladant dans le Marché
Vernaison, beau labyrinthe en plein
air où le Pop Art côtoie de vieux outils
de ferme et des lustres scintillants,
difficile de ne pas se sentir submergé.
Chaque article demande un moment
d’appréciation et de réflexion.
Le réel investissement ici est le temps. Le
temps de regarder, de parler, de «discuter
le bout de gras» comme on entend
dire. Le temps de s’accorder sur le prix.
Chaque marchand a sa propre pratique,
donc si vous voulez une girafe empaillée
ou un bureau Napoléon, rappelez-vous
que rien ne peut être précipité. Et de
porter des chaussures confortables.
Faites le tour des Puces avec Guillaume
de chez Le Vrai Paris, levraiparis.com
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