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www.pwc.fr/assurance 
Pourquoi votre allocation 
d’actifs va profondément 
changer dans les 
prochaines années 
Octobre 2014 
Solvabilité 2 
De nouveaux leviers 
pour l’allocation d’actifs
Sommaire 
Remerciements 3 
Introduction 5 
Pourquoi les assureurs vont se recentrer sur certains actifs 6 
Ce qui change avec Solvabilité 2 7 
Ce que cela va changer dans le choix des placements 10 
Pourquoi l’offre des Asset Managers doit évoluer 14 
Vers de nouveaux services 15 
Vers des offres sur-mesure 16 
Conclusion 21 
Contacts 24 
2
3 
Remerciements 
Nous tenons à remercier les membres du Club 
« Solvabilité 2 » pour leur participation à cet ouvrage, 
ainsi que l’ensemble des professionnels impliqués dans 
les échanges qui nous ont permis de mener à bien cette 
réflexion sur l’évolution probable de la gestion d’actifs 
en lien avec l’évolution réglementaire du monde 
de l’assurance, dite Solvabilité 2. 
Nous remercions tout particulièrement les trois 
professionnels qui ont accepté de témoigner dans ce livret : 
• Valérie Deppe, directrice Financière en charge de la 
Solvabilité, chez ACMN Vie. 
• Thibault Guénée, responsable de l’offre Produits 
Compagnies Assurance et Institutionnels, chez CACEIS. 
• Alban Jarry, directeur de programme Solvabilité 2, 
à La Mutuelle Générale, troisième mutuelle française, 
mais également membre du bureau du club Ampère. 
Qu’est-ce que le Club Ampère 
Le Club Ampère (Asset Management 
Performance & Reporting) est une 
association réunissant des sociétés de 
gestion autour des questions de 
reporting. 
Pour en savoir plus 
http://www.clubampere.org/
4
5 
Introduction 
Le moment charnière est arrivé : au centre des débats depuis plusieurs années, l’évolution 
réglementaire dite de « Solvabilité 2 » va faire sentir ses effets à partir du 1er janvier 2016, 
non seulement sur le monde de l’assurance, mais aussi sur celui de la gestion d’actifs. 
En effet, cette nouvelle réglementation, dont le principal objectif est de mieux protéger les assurés 
contre le risque de faillite de l’assureur, va obliger les compagnies d’assurance à bien connaître 
et à mieux gérer leurs risques. Concrètement, elle va les conduire à modifier profondément 
leur politique d’allocation d’actifs et à mettre en place de nouveaux modèles de gestion. Les 
derniers développements des textes réglementaires – pas encore définitifs à ce jour – changent 
profondément les calculs de ratios de solvabilité. Les assureurs vont être incités à modifier leurs 
structures et allocations d’actifs pour rechercher des solutions optimales. D’autant que les priorités 
d’investissement ont évolué : les récentes crises de la Zone Euro ont modifié la perception du risque 
obligataire souverain et les assureurs ont aujourd’hui le souhait de financer directement l’économie 
réelle. 
La nouvelle réglementation va aussi conduire à une évolution des relations entre les différents 
acteurs. Les Asset Managers devront être beaucoup plus proches de leurs clients - assureurs, 
courtiers, mutuelles ou institutions de prévoyance - dans la mesure où la connaissance de leur 
passif pourrait bientôt devenir un élément essentiel des stratégies de gestion. 
Si ces évolutions représentent de véritables défis, tant pour les assureurs que pour les Asset 
Managers, elles constituent également une source d’opportunités : les assureurs qui sauront 
rapidement repenser leur allocation d’actifs pour optimiser leur ratio de solvabilité gagneront 
sans aucun doute un avantage concurrentiel. Côté Asset Managers ? Le marché s’offrira bientôt 
à ceux qui proposeront une offre adaptée à la nouvelle donne, assortie de services sur-mesure et 
diversifiés. 
Éric Dupont Jimmy Zou 
Associé PwC Associé Pwc
6 
Pourquoi les assureurs 
vont se recentrer 
sur certains actifs
7 
Plus que tout autre sujet, c’est la 
« transparisation » qui risque bien 
d’influencer les décisions des 
assureurs en matière 
d’investissement. De quoi s’agit-il ? 
La transparisation impose de 
détailler les positions des fonds 
détenus, ligne par ligne, en 
montants et caractéristiques. C’est 
à partir de ces données que sera 
calculé le nouvel SCR exigé des 
assureurs. Si le principe est 
simple, la mise en oeuvre se corse 
dès lors qu’un fonds détient 
lui-même d’autres fonds : il faut 
démonter alors l’ensemble de la 
chaîne pour retrouver les 
positions réelles. 
L’obligation de transparence 
porte sur toutes les expositions 
directes et indirectes. Les textes 
demandent que soient identifiés 
tous les risques « matériels », 
c’est-à-dire les risques 
« susceptibles de modifier les 
décisions des personnes utilisant 
ces calculs ou les états 
correspondants », en particulier 
parmi les autorités prudentielles. 
Ce qui change avec 
Solvabilité 2 
Un paysage réglementaire encore très évolutif 
Beaucoup de textes sont encore à venir, et de nombreux textes sont provisoires, notamment parmi les mesures de niveau 2… 
On peut craindre que jusqu’à mi-2015, les derniers textes ne soient pas arrêtés. Les analyses faites à ce jour s’appuient sur 
des textes et des spécifications rédigés entre mars et avril 2014, mais tout peut encore évoluer. 
2013 2014 2015 2016 
Accord du 
trilogue 
nov. 2013 
ITS set 1 
avril 2014 
ITS set 2 
déc. 2014 
Publication 
Guidelines 
set 2 
juil. 2015 
Envoi ITS1 
à la CE 
oct. 2014 
Envoi ITS2 
à la CE 
juin 2015 
Entrée en vigueur de 
Solvabilité 2 
1er janvier 2016 
Guidelines 
set 1 
juin 2014 
Publication 
Mesures de 
niveau 2 
août 2014 
Publication 
Guidelines 
set 1 
fév. 2014
8 
Tous les fonds sont concernés, même les plus 
petits ou les fonds spécifiques, comme les 
holdings immobilières. S’ils ne sont pas en 
mesure de fournir les éléments, la 
compagnie d’assurance devra se donner les 
moyens d’obtenir les informations. 
Concrètement, cette règle va influer sur les 
relations entre assureurs et sociétés de 
gestion : on risque de voir apparaître de 
nouvelles clauses dans les mandats, pour 
garantir aux assureurs l’obtention des 
informations dans les délais prévus, soit 
quelques jours après l’arrêté concerné. 
En pratique, il existe deux exceptions à la 
transparisation. La première porte sur les 
instruments de couverture, qui ne doivent 
pas être regardés en transparence car les 
risques sous-jacents ont déjà été identifiés et 
mesurés dans le bilan Solvabilité 2. Cette 
exception ne s’applique, toutefois, que si les 
conditions de la couverture sont bien 
respectées (voir encadré page 11). 
Seconde exception, les nouveaux textes 
admettent que, dans un certain nombre de 
cas, la transparence ne soit pas possible. Il 
est alors possible de recourir à la notion de 
« mandat » ou « d’objectif de gestion », 
à la condition de respecter trois conditions. 
Ainsi, la gestion sous mandat ne peut 
représenter plus de 20% des actifs de la 
compagnie d’assurance. Par ailleurs, la 
stratégie du fonds doit être disponible et 
publique. Enfin, le mandat de gestion doit 
être strictement respecté. Et attention, alors, 
au risque de concentration, car tous les titres 
« sous mandat » sont traités dans un même 
ensemble. 
TÉMOIGNAGE 
de Thibault Guénée, 
Responsable de 
l’offre Produits 
Compagnies 
Assurance et 
Institutionnels, 
chez CACEIS 
« Les sociétés de gestion doivent 
devenir de plus en plus 
collaboratives, notamment en 
matière de transparisation, 
au risque de perdre leurs clients. » 
Qu’est-ce que le « SCR » ? 
Le « SCR » (pour « Solvency Capital Requirement ») est une exigence de fonds propres imposée par la réglementation Solvabilité 2 
pour couvrir l’ensemble des risques identifiés au niveau de la compagnie d’assurance. Elle correspond à une « value at risk » des 
actifs et passifs avec un niveau de confiance de 99,5% sur une période de 1 an. L’objectif est de s’assurer que, même en cas de crise 
majeure, la probabilité de faillite de l’assureur reste inférieure à 0,5%. Son calcul s’effectue à partir du bilan économique de la 
compagnie, en fonction de l’exposition réelle représentée par les actifs et passifs de l’entreprise, valorisés en valeur de marché 
(selon la définition de la norme comptable internationale IFRS 13), et soumis à un choc économique. 
Adj Op 
Interest 
rate CAT 
CAT 
CAT 
Equity 
Mortality 
Mortality 
Property 
Longevity 
Longevity 
Lapse 
Spread Disability 
Morbidity 
Disability 
Morbidity 
Premium 
Reserve 
Premium 
Reserve 
Currency 
Lapse 
Lapse 
Lapse 
Expenses 
Expenses 
Revision 
= included in the adjustment 
for the loss - absorbing capacity 
of technical provisions under 
the modular approach 
SCR 
Market Health Non-life 
Concen-tration 
SLT 
Health 
Revision 
Non-SLT 
Health 
Life 
BSCR 
Default Intang
9 
“ 
La notion de « mandat » est 
acceptée mais c’est une mesure 
de tolérance et la transparence 
complète est à préférer. 
Marie-Christine Jetil, PwC 
“ 
Quel choc appliquer aux différents actifs 
dans le calcul du SCR (selon les textes actuels) ? 
Obligations d’état françaises (courbes de 
référence du 25/08/14) 
De 0% à 20% en fonction de : 
- La maturité des obligations 
- La duration du passif 
Obligations Corporate De 0 à 50 % en fonction de : 
- La maturité des obligations 
- La qualité de crédit des émetteurs 
- La présence de dérivés de crédit 
- La collatéralisation des obligations 
Participations stratégiques 22 % 
Immobilier 25 % 
Actions type 1 – actions cotées, fonds 
d’investissement européen de long terme / 
fonds d’entreprenariat social, AIF fermé établi 
ou commercialisé dans l’union européenne 
(sans effet de levier) 
39 % 
Actions type 2 – toutes les autres, ie actions 
non cotées ou cotées en dehors de l’OCDE, 
hedge funds, autres fonds. 
49 % 
Les actions bénéficiant de la « clause 
de grand-père » - pour toutes les actions 
achetées avant le 1er janvier 2016. 
22 % - avec une convergence 
jusqu’en 2023 pour arriver au SCR 
normal des actions concernées 
TÉMOIGNAGE 
de Valérie Deppe, 
Directrice financière 
en charge de la 
Solvabilité, 
chez ACMN Vie 
« Le problème n’est pas la 
transparisation, mais ce que 
l’on peut ensuite implémenter 
dans nos modèles ». 
« L’exercice de transparisation 
que nous avons mené sur notre 
portefeuille a révélé des complexités 
de traitement sur des fonds ou des 
supports incluant des dérivés. En 
fait, nous sommes limités non pas 
par la transparisation elle-même, 
mais par ce qu’on peut en faire, 
ensuite, dans notre modèle ALM. 
En effet, bien que notre modèle soit 
multidimensionnels et permettre 
de projeter simultanément 
plusieurs vecteurs de risque (taux, 
actions, immobilier), il est difficile 
de reproduire le comportement 
de stratégies optionnelles par 
exemple. » 
Ce qu’il faut savoir sur la “transparence” 
ou “transparisation” 
• L’approche par transparence concerne tous les fonds 
d’investissement, qu’ils soient utilisés comme des supports 
de contrats en unités de compte ou non, sous réserve de la 
possibilité d’application de l’objectif de gestion. 
• En cas de fonds de fonds, il est nécessaire d’aller jusqu’au 
niveau permettant d’appréhender tous les risques matériels. 
• L’approche par transparence est obligatoire pour le risque 
immobilier, qu’il s’agisse de SCI ou de fonds. 
• En cas d’utilisation de l’« objectif de gestion », les 
regroupements d’actifs doivent être effectués de façon 
prudente (regroupement par duration par exemple). 
• L’approche par transparence ne concerne pas les 
instruments de couverture.
10 
Les placements qui risquent 
de devenir moins attractifs... 
Les fonds de fonds 
Compte tenu de la complexité de la 
transparisation à plusieurs niveaux, les 
assureurs pourraient être tentés d’évoluer 
vers une gestion simple, avec des fonds 
ou mandats détenus en lignes directes. 
Les actions non cotées 
Avec un choc à 49%, ces titres coûteront 
trop cher en SCR pour être susceptibles 
de séduire les assureurs. Si, pour des 
raisons diverses, on ne peut appliquer la 
transparisation, on pourra toujours 
utiliser le choc, mais il y a une sorte 
d’inversion de la charge de la preuve : 
il va falloir expliquer pourquoi la 
« transparisation » est impossible sur 
cette catégorie de placements. 
La gestion « sous mandat » 
Elle pèse sur le risque de concentration 
de la compagnie d’assurance, puisque les 
actifs sous mandat sont classés dans une 
seule et même catégorie, comme s’ils 
étaient émis par un seul émetteur… 
TÉMOIGNAGE 
de Valérie Deppe, 
Directrice financière 
en charge de la 
Solvabilité, chez 
ACMN Vie 
« Est-ce que cela change notre appétit 
vis-à-vis de certains fonds ? Oui, si 
nous n’arriverons pas à reproduire 
clairement dans notre modèle leur 
comportement. Il va falloir discuter 
avec les Asset Managers pour avoir 
des stratégies de gestion réplicables. 
Sinon, l’économie de SCR annoncée 
restera théorique » 
Les obligations : une composante essentielle dans l’allocation des fonds en euros des assureurs 
Répartition du portefeuille global des investisseurs institutionnels (%) 
Source : Af2i 2013 
Actions Obligations Prêt Liquidités Immobilier Gestion 
alternative 
Private 
equity 
Infrastructures Autres 
alternatives 
Fonds 
diversifiés 
Autres 
2010 2011 2012 
13 
11 12 
72 
71 
73 
5 
7 
6 
1 1 1 4 4 4 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 
2 
1 2 2 
1 
Ce que cela va changer dans 
le choix des placements
11 
Les fonds ouverts 
La pérennité des fonds ouverts semble 
remise en cause, car l’objectif étant in 
fine de protéger les particuliers, les 
contraintes réglementaires ne seront 
jamais allégées. Il est difficile sur ces 
fonds de récupérer les inventaires et les 
problématiques juridiques sont 
importantes. La transparence implique 
des contrats tripartites avec les 
fournisseurs de données, les sociétés de 
gestion et les dépositaires. Compte tenu 
des difficultés juridiques qui s’ajoutent 
aux problématiques opérationnelles, les 
assureurs peuvent être tentés de choisir 
d’autres formats que les fonds ouverts. 
Les ETF 
Les ETF (Exchanged Traded Funds) 
synthétiques - construits avec un panier 
de valeurs et un swap qui permet de 
reproduire les performances d’un 
indice - posent également quelques 
problèmes. En effet, dans l’état actuel 
des textes, le swap doit être soit 
démonté (c’est-à-dire qu’il faut 
constater chacune des parties le 
constituant à l’actif et au passif), soit 
enregistré sous la forme du « mandat de 
gestion », ce qui pose des soucis de 
consolidation (voir tableau page 9). 
TÉMOIGNAGE 
de Alban Jarry, 
Directeur de 
programme 
Solvabilité 2, à la 
Mutuelle Générale 
troisième mutuelle 
française, mais également membre 
du bureau du club Ampère et Vice- 
Président de XBRL France 
« Lorsque l’on étudie les conséquences de 
Solvabilité 2 sur la transparisation de 
l’actif, dès lors que le nombre de fonds 
ouverts est significatif, le nombre de 
lignes à analyser devient rapidement 
exponentiel pour correspondre aux 
critères réglementaires de qualité et 
traçabilité de l’information. A titre 
d’exemple, La Mutuelle Générale avait 
environ 80 fonds et, en transparence, 
cela représentait plus de 17.000 lignes. 
Le volume de ces lignes entraîne chez tous 
les acteurs une complexité dans le suivi 
des risques et des coûts très importants 
pour obtenir les caractéristiques 
nécessaires aux calculs de SCR. » 
Les OPCVM 
Si le rendement des OPCVM peut 
actuellement sembler attractif, les titres 
détenus à travers cet instrument ne 
peuvent bénéficier du choc à 22% de la 
clause dite « de grand-père », et doivent 
donc supporter des chocs à 39 ou 49%, 
selon leur type (voir tableau page 9). 
Les obligations crédit corporate de 
rating intermédiaire (A et BBB) et de 
maturité élevée 
Elles peuvent avoir des variations de 
SCR très fortes d’une année sur l’autre, 
de façon cyclique. En effet, ces titres 
voient leur SCR ajusté en fonction de la 
conjoncture économique : en période 
de croissance économique, elles voient 
leur SCR diminuer avec les nouveaux 
Delegated Acts, tandis qu’en période de 
crise économique (2008) elles voient 
leur SCR augmenter. Concrètement, 
cela peut entraîner des opérations de 
réallocation d’actifs chez les assureurs 
soucieux quant à la stabilité de leur 
SCR et générer d’important coûts de 
transactions. 
Ce qu’il faut savoir 
sur les opérations 
de couverture 
Quels sont les critères ? 
Pour les instruments financiers 
• La compagnie d’assurance doit 
avoir la capacité de piloter les 
contrats et la protection 
apportée, de façon continue. 
• La protection doit être effective 
pour 12 mois au minimum, 
sinon, la couverture n’est 
retenue que partiellement. 
• Les « rollings » ou 
remplacements de contrats 
sont autorisés (contrats de 3 
mois minimum) sous conditions. 
• L’instrument ne doit pas créer 
de nouveaux risques 
significatifs et tous les risques 
sont pris en compte dans le 
SCR (risque de défaut de la 
contrepartie notamment). 
• Une protection est jugée 
efficace si sa valorisation évolue 
exactement dans le sens 
inverse à celui de l’élément 
couvert et ce quels que soient 
les scénarios. 
• La qualité de crédit de la 
contrepartie doit être de Step 3 
minimum. 
Pour les collatéraux 
• Un transfert de propriété 
complet n’est pas exigé : il suffit 
que le droit constatant la 
protection soit établi (par 
exemple, à travers un 
nantissement). 
• Il faut un droit de liquider le 
collatéral en cas de défaut ou 
d’événement de crédit. 
• La liquidité doit être garantie par 
une contrepartie dont le risque 
de concentration est nul. Soit, 
en pratique, les gouvernements 
européens, la BCE, ou certaines 
organisations internationales. 
• Ne peut pas être constitué de 
titres de la contrepartie. 
• Possibilité de compte ségrégué 
chez un dépositaire (step 3 
minimum). 
TÉMOIGNAGE 
de Valérie Deppe, 
Directrice financière 
en charge de la 
Solvabilité, chez 
ACMN Vie 
« La clause transitoire à 22 % sur 
les actions ne s’appliquera peut-être 
pas à tous les portefeuilles. Dans 
une structure où, comme chez nous, 
la majeure partie des actions sont 
détenues sous forme d’OPCVM, elle 
ne peut pas s’appliquer car il est 
évident qu’on ne va pas demander 
au gérant de ne pas faire tourner 
le portefeuille. »
12 
Les placements qui vont être 
privilégiés... 
Les actions 
Dans le cadre de la clause dite « de 
grand-père », le choc applicable aux 
actions est limité à 22% à la condition 
que les titres aient été acquis avant le 
1er janvier 2016. Un taux qui rend ces 
titres attractifs, surtout dans la 
conjoncture actuelle. A terme ? En 
théorie, les actions acquises sous cette 
clause devraient converger vers leur 
niveau de choc normal à l’horizon 
2023, toutefois les professionnels 
estiment que si beaucoup d’assureurs 
jouent la clause de grand-père, elle 
pourrait bien être prolongée au-delà de 
2023. 
En théorie, les actions pourraient 
souffrir actuellement de l’effet 
Dampener (voir encadré), mais ce 
dernier semble tempéré par l’effet 
rentabilité constaté. 
Application de l’effet Dampener sur le CAC 40 
7000 
6000 
5000 
4000 
3000 
2000 
55% 
50% 
45% 
40% 
35% 
30% 
25% 
Evolutions respectives du CAC 40 
et de sa moyenne mobile 36 mois 
Evolution du SCR sur le CAC 40 
CAC40 
MAVG 36 Months 
TÉMOIGNAGE 
de Valérie Deppe, 
Directrice financière 
en charge de la 
Solvabilité, chez 
ACMN Vie 
« La part action a été maintenue 
malgré la pénalité de l’effet 
Dampener, car il y a aussi un effet 
« richesse latente » : nous avons un 
matelas d’absorption grâce aux 
bons rendements des dernières 
années. » 
Introduit en 2008, l’effet Dampener permet aux assureurs d’éviter la 
double peine en cas de forte baisse des actions en limitant 
l’accroissement de leur SCR grâce à un mécanisme contra-cyclique. En 
période de croissance, à l’inverse, la baisse du SCR sera limitée : l’effet 
contracyclique devient pénalisant – de l’ordre de 10% à l’heure actuelle, 
comme on peut le voir sur le schéma. 
“ 
La prise en compte des contraintes conduira les Asset Managers des fonds contenant une proportion forte d’actifs immobiliers. 
Tristan Eskinazi, PwC
13 
Les fonds de prêts à l’économie 
Très en vogue, ces nouveaux fonds 
se répartissent en deux types de 
structures : soit des fonds traditionnels 
d’investissement et soit des fonds 
communs de titrisation (mais pas au 
sens de Solvabilité 2, qui implique une 
subordination par tranche). Ce sont des 
produits plutôt avantageux en termes 
de SCR. D’autant que la réglementation 
assurance a été modifiée pour leur 
laisser une place plus importante, avec 
une possibilité d’agrément pour aller 
au-delà des 5% du quota initial. 
Attention toutefois, il y a des 
contraintes de liquidité pour les fonds 
traditionnels. Les fonds de titrisation 
étant, quant à eux, comptabilisés au 
coût historique, impliquent la mise en 
place des systèmes de valorisation au 
moins trimestriels. Et, pour que le 
fonds soit éligible à l’actif de la 
compagnie d’assurance, il faut que cette 
valorisation soit certifiée par un expert 
indépendant, qui peut être son 
commissaire aux comptes. 
Fonds stratégiques de participation 
C’est un produit très intéressant car il 
bénéficie d’un choc limité à 22%. Mais 
attention, il faut réellement pouvoir 
démontrer que la participation est 
stratégique pour la Compagnie 
d’assurance, ce qui passe par la 
valorisation de la volatilité du titre, qui 
doit être plus faible que celle des titres 
que l’on trouve sur le marché, avec des 
contraintes de documentation assez 
importantes. Il faut aussi un lien 
durable entre la participation et la 
compagnie d’assurance. 
L’immobilier 
Il y a une obligation de transparence 
pour les holdings et les OPC /SCI, etc., 
mais les immeubles, propriétés, droits 
immobiliers, fonds et SCI bénéficient 
d’un SCR assez avantageux, avec un 
choc à la baisse de 25%, appliqué aux 
actifs nets (moins les dettes) y compris 
toutes les opérations de couverture, de 
levier, etc. 
TÉMOIGNAGE 
de Alban Jarry, 
Directeur de 
programme 
Solvabilité 2, à la 
Mutuelle Générale 
« Lorsque les textes proposent la clause 
du grand père avec un taux réduit de 
22%, l’incitation peut être forte d’en 
tenir compte dans la gestion d’une 
poche actions, tout en maitrisant 
les risques liés à ce type d’actif. 
Toujours dans un cadre réglementaire, 
et à plus long terme, il est aussi 
possible d’opter pour la classification 
des participations stratégiques en 
investissant notamment dans 
des fonds, apparus au cours des 
dernières années sur le marché, qui 
facilitent ce type d’investissement. 
Les choix d’une allocation doivent se 
faire avec un objectif stratégique à long 
terme et tenir compte de la structure 
du passif et de la grille d’allocation 
validée par la gouvernance. » 
La clause « du grand-père » permet 
de bénéficier d’un choc réduit jusqu’en 
2023… à condition d’acheter les titres 
avant le 31 décembre 2015. » 
Comment traiter le risque des actifs immobiliers 
Activités 
immobilières 
Immeubles, 
propriétés, droits 
immobiliers, fonds, SCI 
Risque immobilier 
Sociétés de gestion 
administrative 
des immeubles 
Promotion 
Gestion locative 
Choc actions non 
cotées (type 2) 
contraintes Solvabilité 2 
“ 
Managers à proposer aux assureurs 
proportion sensiblement plus
14 
Pourquoi l’offre 
des Asset Managers 
doit évoluer...
15 
Vers de nouveaux services 
Une information croissante 
L’obligation de transparisation 
concernant tous les fonds, les assureurs 
vont exiger une information complète 
et performante de leurs Asset 
Managers. Cela va influer sur les 
relations entre assureurs et sociétés de 
gestion, avec l’apparition attendue de 
clauses nouvelles dans les mandats, 
afin que les assureurs obtiennent les 
informations dans les délais prévus : 
quelques jours après l’arrêté concerné. 
Une écoute beaucoup plus grande 
Les Asset Managers doivent prendre 
en compte les besoins de leurs clients 
assureurs, ce qui va largement 
complexifier leur démarche. 
Aujourd’hui, les Asset Managers sont 
essentiellement guidés par des 
contraintes business : ils cherchent à 
maximiser leurs performances. Les 
assureurs, quant à eux, tentent de 
minimiser leur SCR mais chacun a ses 
propres contraintes en la matière. 
TÉMOIGNAGE 
de Alban Jarry, 
Directeur de 
programme 
Solvabilité 2, à la 
Mutuelle Générale 
« En 2013, La Mutuelle Générale a 
fait appel d’offre pour choisir ses 
Asset Managers à la fois sur leur 
qualité de service ainsi que sur leur 
capacité à contrôler les risques 
dans un contexte de Solvabilité 2. 
Les Asset Managers retenus ont 
tous montré leur capacité de 
compréhension des nouveaux besoins 
assurantiels. La collaboration entre 
les Asset Managers et les assureurs 
est essentielle dans le cadre du pilier 
2 de solvabilité 2 car les assureurs 
conservent l’entière responsabilité 
sur la surveillance de leurs risques. » 
Des services d’optimisation de SCR 
Les Asset Managers vont devoir 
redéployer les outils de rendement / 
risque en les adaptant par rapport aux 
nouvelles contraintes de SCR de leurs 
clients. En effet, comme le montre le 
graphique ci-dessous, avec la prise en 
compte de l’optimisation du SCR, 
l’allocation d’actifs devient encore plus 
stratégique pour concilier les objectifs 
de performance des Asset Managers 
avec les contraintes réglementaires en 
matière de besoins de fonds propres des 
assureurs. 
L’Asset Manager doit 
estimer le SCR maximal 
toléré par l’assureur. 
Alix Bakhos, PwC 
L’allocation d’actifs est soumise à des contraintes diverses et variées 
8% 
7% 
6% 
5% 
4% 
3% 
2% 
1% 
0% 
Actif 
Favorable Défavorable 3 
Frontière efficiente 
Rendement / SCR 
Portefeuille optimal 
Ensemble des portefeuilles 
obéissant aux contraintes 
de l’assureur 
ContrainteMs riéngimleimsaetniotnai rdesu dSeC l’Rassureur 
Minimisation du SCR 
Actif 
1 
Actif 
2 
Contraintes Business de l’Asset Manager 
Maximisation de la performance 
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 
Rendement moyen annualisé 
SCR Réglementaire 
“ 
“
16 
Vers des offres sur-mesure 
Alors qu’un même produit pouvait 
jusqu’à présent satisfaire des clients-assureurs 
différents, cela ne sera plus le 
cas dans le nouvel environnement 
réglementaire. En effet, le SCR d’un 
assureur ne varie pas qu’en fonction de 
son actif. Il faut aussi prendre en 
compte le passif, car pour une même 
allocation d’actifs, le SCR peut varier 
considérablement. 
Prenons l’exemple d’un actif de duration 
moyenne distribuée selon le schéma 1, 
et présentant une VaR de 8,41%. 
S’il est détenu par une compagnie 
d’assurances automobile-dommages à 
duration de passif courte (schéma 2), 
le SCR affiché sera limité à 3,35%. 
En revanche, s’il est détenu par une 
compagnie d’assurance vie, dont le passif a 
une duration plus longue (voir schéma 3), 
le SCR atteint un taux de 24,03%. 
Avec le passif d’un régime de retraite (voir 
schéma 4), le SCR atteindra près de 35%, 
révélant ainsi que l’obligataire peut être 
aussi risqué que les actions s’il n’est pas 
adapté au passif de la Compagnie 
d’assurances. 
TÉMOIGNAGE 
de Valérie Deppe, 
Directrice financière 
en charge de la 
Solvabilité, 
chez ACMN Vie 
« La plupart des assureurs n’ont 
pas aujourd’hui les outils pour 
suivre au jour le jour leur SCR. Les 
Asset Managers doivent donc faire 
simple : nos modèles épargne sont 
multidimensionnels et cherchent à 
simuler de complexes interactions 
actif / passif. » 
Le SCR d’une même allocation varie considérablement en fonction du passif 
Actif : Duration moyenne (schéma 1) 
10% 
8% 
6% 
4% 
2% 
0% 
Distribution de l’actif 
0 20 40 60 80 
Distribution 
Duration (en années) 
Passif : Assurance dommages matériels 
à duration courte (schéma 2) 
0 20 40 60 80 
Distribution 
Duration (en années) 
50% 
40% 
30% 
20% 
10% 
0% 
Distribution du passif 
Passif : Régime de retraite à duration très longue 
(schéma 4) 
Distribution du passif 
3% 
2% 
2% 
1% 
1% 
0% 
0 20 40 60 80 
Distribution 
Duration (en années) 
Passif : Assurance Vie à duration longue (schéma 3) 
Distribution du passif 
Distribution 
3% 
2% 
2% 
1% 
1% 
0% 
0 20 40 60 80
17 
En outre, l’Asset Manager doit aussi 
connaître l’évolution dans le temps du 
passif de l’assureur. En effet, un 
adossement parfait de l’actif et du passif 
est rarement stable dans le temps. 
(Schéma 6) 
un SCR taux de 0 (schéma 7) au prix 
toutefois d’un sacrifice de la VaR, qui 
s’affichera à près de 30%. 
Distribution du passif à T 
TÉMOIGNAGE 
de Thibault Guénée, 
Responsable de l’offre Produits 
Compagnies Assurance et 
Institutionnels, chez CACEIS 
3% 
2% 
1% 
« La transparisation est devenue obligatoire pour 
tous les placements collectifs. Les « Assets Servicers 
» comme CACEIS, qui valorisent plus de 50% du 
marché français, sont à même de fournir des 
inventaires valorisés avec une donnée exhaustive 
de qualité fiable et contrôlée. Pour cela nous avons 
deux services dédiés, qui sont l’administration de 
fonds et le data management. Ils peuvent soit opérer 
la « transparisation », soit enrichir les données par 
un contrôle, même si la redistribution de la donnée 
peut être assez problématique, car le coût est loin 
d’être négligeable. » 
(Schéma 5) 
80 
3% 
2% 
1% 
0% 
Distribution de l’actif 
0 20 40 60 
Distribution 
Duration (en années) 
Prenons l’exemple d’une société 
d’assurance qui affiche un actif 
(schéma 5) et un passif (schéma 6) 
en adéquation parfaite, permettant 
Le SCR évolue dans le temps en fonction de l’adossement actif/passif 
(Schéma 7) 
à la hausse des taux (passif à T) 
0,3% 
0,2% 
0,1% 
-0,1% 
-0,2% 
-0,3% 
Choc 
Distribution des chocs 
Duration (en années) 
0 
SCR Taux avant 
déformation du 
passif : 0 % 
Distribution 
80 
0% 
0 20 40 60 
Duration (en années) 
0 
20 40 60 80 
0,00%
18 
“ “ 
L’enseignement majeur que nous pouvons tirer vient du fait qu’il n’y a pas 
un produit « passe-partout » et à fortiori pas une allocation « martingale » 
permettant de répondre à toutes les contraintes. 
Alix Bakhos, PwC 
Mais en cas de hausse des taux, l’arbitrage naturel 
par les assurés – notamment vers le livret A – 
conduira à une déformation du passif de la 
compagnie, vers le schéma 1. Résultat ? Le SCR taux 
de la structure, après déformation du passif, s’élève 
alors à 9,67% (schéma 2). 
Un SCR peut se dégrader en cas de 
déformation du passif 
Distribution du passif à t+1 
(Schéma 1) 
3% 
2% 
1% 
0% 
0 20 40 60 80 
Distribution 
Duration (en années) 
(Schéma 2) 
Distribution des chocs 
à la hausse des taux (passifs à T+1) 
0,3% SCR Taux après 
0,2% 
0,1% 
-0,1% 
-0,2% 
-0,3% 
déforma on du 
passif : 9,67 % 
Duration (en années) 
Choc 
Le couple rendement/VaR n’est pas suffisant pour optimiser son allocation d’actifs 
4% 
3% 
2% 
1% 
0% 
Duraon : 50 
Duraon : 35 
Duraon : 20 
Duraon : 10 
Duraon : 5 
0% 10% 20% 30% 40% 
Rendement 
0 20 40 60 80 
0 20 40 60 80 
0 20 40 60 80 
0 20 40 60 80 
0 20 40 60 80 
VaR 99,5% 
20 40 60 80 
0,0%
19 
Il faudra dorénavant tenir compte du passif de 
référence. Avec celui correspondant au schéma 3, 
qui affiche une duration de 35 ans, c’est ainsi 
l’allocation d’actifs entre 30 et 40 ans qui apparaît 
comme la plus performante (schéma 4)… Mais seule 
une approche « sur-mesure » apportera la solution. 
TÉMOIGNAGE de Alban Jarry, 
Directeur de programme Solvabilité 2, 
à la Mutuelle Générale 
« Ces nouvelles réglementation 
constituent une opportunité 
extraordinaire pour tous les acteurs de la chaine 
dont les Asset Managers : ceux qui seront capables 
de proposer des produits sur mesure pour répondre 
aux besoins des assureurs, dans des formats 
simples, pourront augmenter probablement 
significativement leurs encours. Les institutionnels 
sont dans l’attente de solutions qui tiennent compte 
de l’ensemble de leurs contraintes (comptables, 
fiscales et réglementaires). Par exemple, il est 
probable qu’un fonds actions tenant compte de la 
clause du grand père trouvera des souscripteurs. » 
(Schéma 3) 
Passif de référence 
0 20 40 60 80 
Distribution 
Duration (en années) 
3% 
2% 
1% 
0% 
L’allocation d’actifs optimale dépend de la structure du passif 
(Schéma 4) 
40% 
Duraon : 50 
Duraon : 35 0 20 40 60 80 
30% 
0 20 40 60 80 
20% 
10% 
0% 
Duraon : 5 
0 20 40 60 80 
Duraon : 10 
0 20 40 60 80 
Duraon : 20 
0 20 40 60 80 
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 
VaR 99,5% 
SCR 
“ “ 
L’allocation devient très compliquée dès lors que l’on intègre trois 
variables comme le SCR, la VaR et le rendement. Cela implique des 
calculs extrêmement complexes. 
Alix Bakhos, PwC
20
21 
Conclusion 
La connaissance de la structure du passif des compagnies d’assurances, mutuelles et instituts 
de prévoyance va devenir de plus en plus importante pour les Asset Managers. Ces derniers ne 
peuvent plus travailler sur un plan business comme s’ils étaient seuls, mais devront toujours 
connaître les besoins et la structure du passif de leurs clients-assureurs. 
Les Asset Managers vont donc devoir perfectionner leurs outils d’allocations d’actifs et de Stress 
Tests afin de mieux modéliser les chocs, aussi bien à l’actif qu’au passif. Ils devront mieux intégrer 
la gestion multi-contraintes imposée par le passif des assureurs, mais aussi se doter de nouveaux 
outils pour modéliser les provisions techniques de ces derniers – outils de type Chain Ladder, 
Buhlmann, etc. Cela leur permettra de mieux anticiper l’évolution des passifs suite à des chocs 
divers, mais aussi de réfléchir à des offres sur-mesure. 
Les assureurs, de leur côté, pourront être amenés à renégocier leurs contrats avec leurs Asset 
Managers sur la base de nouveaux services : transparisation, reporting, optimisation de SCR, etc. 
Autant dire que les deux prochaines années s’annoncent pleines de changements, tant pour les 
assureurs que pour les Asset Managers. Ceux qui sauront tirer profit de la nouvelle donne ont 
beaucoup à gagner. 
Éric Dupont Jimmy Zou 
Associé PwC Associé PwC
22 
À propos de PwC 
Notre mission 
PwC est un groupe pluridisciplinaire en audit, expertise comptable, conseil 
(stratégie, consulting, transactions) et juridique et fiscal. 
Nous accompagnons nos clients, grands groupes, Entreprises de Taille Intermédiaire et PME , 
dans leur organisation, leur croissance et leur développement. 
Notre action 
• Une solide connaissance des compagnies d’assurances, mutuelles et instituts de 
prévoyance, nous permettant de partager idées, retours d’expériences et bonnes pratiques. 
• Des solutions adaptées et porteuses de résultats, par exemple, en matière de stratégie, 
croissance externe, financement, gouvernance, droit, fiscalité, audit, expertise comptable, 
excellence opérationnelle, etc. 
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benchmarks et études sectorielles 
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184 000 collaborateurs présents dans 157 pays 
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Associé responsable du secteur assurance 
+33 1 56 57 80 39 
eric.dupont@fr.pwc.com 
Jimmy Zou 
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+33 1 56 57 72 13 
jimmy.zou@fr.pwc.com 
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Frédéric Traimond 
Associé actuaire 
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frederic.traimond@fr.pwc.com 
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Etude PwC Solvabilité 2 : de nouveaux leviers pour l’allocation d’actifs (oct. 2014)

  • 1. www.pwc.fr/assurance Pourquoi votre allocation d’actifs va profondément changer dans les prochaines années Octobre 2014 Solvabilité 2 De nouveaux leviers pour l’allocation d’actifs
  • 2. Sommaire Remerciements 3 Introduction 5 Pourquoi les assureurs vont se recentrer sur certains actifs 6 Ce qui change avec Solvabilité 2 7 Ce que cela va changer dans le choix des placements 10 Pourquoi l’offre des Asset Managers doit évoluer 14 Vers de nouveaux services 15 Vers des offres sur-mesure 16 Conclusion 21 Contacts 24 2
  • 3. 3 Remerciements Nous tenons à remercier les membres du Club « Solvabilité 2 » pour leur participation à cet ouvrage, ainsi que l’ensemble des professionnels impliqués dans les échanges qui nous ont permis de mener à bien cette réflexion sur l’évolution probable de la gestion d’actifs en lien avec l’évolution réglementaire du monde de l’assurance, dite Solvabilité 2. Nous remercions tout particulièrement les trois professionnels qui ont accepté de témoigner dans ce livret : • Valérie Deppe, directrice Financière en charge de la Solvabilité, chez ACMN Vie. • Thibault Guénée, responsable de l’offre Produits Compagnies Assurance et Institutionnels, chez CACEIS. • Alban Jarry, directeur de programme Solvabilité 2, à La Mutuelle Générale, troisième mutuelle française, mais également membre du bureau du club Ampère. Qu’est-ce que le Club Ampère Le Club Ampère (Asset Management Performance & Reporting) est une association réunissant des sociétés de gestion autour des questions de reporting. Pour en savoir plus http://www.clubampere.org/
  • 4. 4
  • 5. 5 Introduction Le moment charnière est arrivé : au centre des débats depuis plusieurs années, l’évolution réglementaire dite de « Solvabilité 2 » va faire sentir ses effets à partir du 1er janvier 2016, non seulement sur le monde de l’assurance, mais aussi sur celui de la gestion d’actifs. En effet, cette nouvelle réglementation, dont le principal objectif est de mieux protéger les assurés contre le risque de faillite de l’assureur, va obliger les compagnies d’assurance à bien connaître et à mieux gérer leurs risques. Concrètement, elle va les conduire à modifier profondément leur politique d’allocation d’actifs et à mettre en place de nouveaux modèles de gestion. Les derniers développements des textes réglementaires – pas encore définitifs à ce jour – changent profondément les calculs de ratios de solvabilité. Les assureurs vont être incités à modifier leurs structures et allocations d’actifs pour rechercher des solutions optimales. D’autant que les priorités d’investissement ont évolué : les récentes crises de la Zone Euro ont modifié la perception du risque obligataire souverain et les assureurs ont aujourd’hui le souhait de financer directement l’économie réelle. La nouvelle réglementation va aussi conduire à une évolution des relations entre les différents acteurs. Les Asset Managers devront être beaucoup plus proches de leurs clients - assureurs, courtiers, mutuelles ou institutions de prévoyance - dans la mesure où la connaissance de leur passif pourrait bientôt devenir un élément essentiel des stratégies de gestion. Si ces évolutions représentent de véritables défis, tant pour les assureurs que pour les Asset Managers, elles constituent également une source d’opportunités : les assureurs qui sauront rapidement repenser leur allocation d’actifs pour optimiser leur ratio de solvabilité gagneront sans aucun doute un avantage concurrentiel. Côté Asset Managers ? Le marché s’offrira bientôt à ceux qui proposeront une offre adaptée à la nouvelle donne, assortie de services sur-mesure et diversifiés. Éric Dupont Jimmy Zou Associé PwC Associé Pwc
  • 6. 6 Pourquoi les assureurs vont se recentrer sur certains actifs
  • 7. 7 Plus que tout autre sujet, c’est la « transparisation » qui risque bien d’influencer les décisions des assureurs en matière d’investissement. De quoi s’agit-il ? La transparisation impose de détailler les positions des fonds détenus, ligne par ligne, en montants et caractéristiques. C’est à partir de ces données que sera calculé le nouvel SCR exigé des assureurs. Si le principe est simple, la mise en oeuvre se corse dès lors qu’un fonds détient lui-même d’autres fonds : il faut démonter alors l’ensemble de la chaîne pour retrouver les positions réelles. L’obligation de transparence porte sur toutes les expositions directes et indirectes. Les textes demandent que soient identifiés tous les risques « matériels », c’est-à-dire les risques « susceptibles de modifier les décisions des personnes utilisant ces calculs ou les états correspondants », en particulier parmi les autorités prudentielles. Ce qui change avec Solvabilité 2 Un paysage réglementaire encore très évolutif Beaucoup de textes sont encore à venir, et de nombreux textes sont provisoires, notamment parmi les mesures de niveau 2… On peut craindre que jusqu’à mi-2015, les derniers textes ne soient pas arrêtés. Les analyses faites à ce jour s’appuient sur des textes et des spécifications rédigés entre mars et avril 2014, mais tout peut encore évoluer. 2013 2014 2015 2016 Accord du trilogue nov. 2013 ITS set 1 avril 2014 ITS set 2 déc. 2014 Publication Guidelines set 2 juil. 2015 Envoi ITS1 à la CE oct. 2014 Envoi ITS2 à la CE juin 2015 Entrée en vigueur de Solvabilité 2 1er janvier 2016 Guidelines set 1 juin 2014 Publication Mesures de niveau 2 août 2014 Publication Guidelines set 1 fév. 2014
  • 8. 8 Tous les fonds sont concernés, même les plus petits ou les fonds spécifiques, comme les holdings immobilières. S’ils ne sont pas en mesure de fournir les éléments, la compagnie d’assurance devra se donner les moyens d’obtenir les informations. Concrètement, cette règle va influer sur les relations entre assureurs et sociétés de gestion : on risque de voir apparaître de nouvelles clauses dans les mandats, pour garantir aux assureurs l’obtention des informations dans les délais prévus, soit quelques jours après l’arrêté concerné. En pratique, il existe deux exceptions à la transparisation. La première porte sur les instruments de couverture, qui ne doivent pas être regardés en transparence car les risques sous-jacents ont déjà été identifiés et mesurés dans le bilan Solvabilité 2. Cette exception ne s’applique, toutefois, que si les conditions de la couverture sont bien respectées (voir encadré page 11). Seconde exception, les nouveaux textes admettent que, dans un certain nombre de cas, la transparence ne soit pas possible. Il est alors possible de recourir à la notion de « mandat » ou « d’objectif de gestion », à la condition de respecter trois conditions. Ainsi, la gestion sous mandat ne peut représenter plus de 20% des actifs de la compagnie d’assurance. Par ailleurs, la stratégie du fonds doit être disponible et publique. Enfin, le mandat de gestion doit être strictement respecté. Et attention, alors, au risque de concentration, car tous les titres « sous mandat » sont traités dans un même ensemble. TÉMOIGNAGE de Thibault Guénée, Responsable de l’offre Produits Compagnies Assurance et Institutionnels, chez CACEIS « Les sociétés de gestion doivent devenir de plus en plus collaboratives, notamment en matière de transparisation, au risque de perdre leurs clients. » Qu’est-ce que le « SCR » ? Le « SCR » (pour « Solvency Capital Requirement ») est une exigence de fonds propres imposée par la réglementation Solvabilité 2 pour couvrir l’ensemble des risques identifiés au niveau de la compagnie d’assurance. Elle correspond à une « value at risk » des actifs et passifs avec un niveau de confiance de 99,5% sur une période de 1 an. L’objectif est de s’assurer que, même en cas de crise majeure, la probabilité de faillite de l’assureur reste inférieure à 0,5%. Son calcul s’effectue à partir du bilan économique de la compagnie, en fonction de l’exposition réelle représentée par les actifs et passifs de l’entreprise, valorisés en valeur de marché (selon la définition de la norme comptable internationale IFRS 13), et soumis à un choc économique. Adj Op Interest rate CAT CAT CAT Equity Mortality Mortality Property Longevity Longevity Lapse Spread Disability Morbidity Disability Morbidity Premium Reserve Premium Reserve Currency Lapse Lapse Lapse Expenses Expenses Revision = included in the adjustment for the loss - absorbing capacity of technical provisions under the modular approach SCR Market Health Non-life Concen-tration SLT Health Revision Non-SLT Health Life BSCR Default Intang
  • 9. 9 “ La notion de « mandat » est acceptée mais c’est une mesure de tolérance et la transparence complète est à préférer. Marie-Christine Jetil, PwC “ Quel choc appliquer aux différents actifs dans le calcul du SCR (selon les textes actuels) ? Obligations d’état françaises (courbes de référence du 25/08/14) De 0% à 20% en fonction de : - La maturité des obligations - La duration du passif Obligations Corporate De 0 à 50 % en fonction de : - La maturité des obligations - La qualité de crédit des émetteurs - La présence de dérivés de crédit - La collatéralisation des obligations Participations stratégiques 22 % Immobilier 25 % Actions type 1 – actions cotées, fonds d’investissement européen de long terme / fonds d’entreprenariat social, AIF fermé établi ou commercialisé dans l’union européenne (sans effet de levier) 39 % Actions type 2 – toutes les autres, ie actions non cotées ou cotées en dehors de l’OCDE, hedge funds, autres fonds. 49 % Les actions bénéficiant de la « clause de grand-père » - pour toutes les actions achetées avant le 1er janvier 2016. 22 % - avec une convergence jusqu’en 2023 pour arriver au SCR normal des actions concernées TÉMOIGNAGE de Valérie Deppe, Directrice financière en charge de la Solvabilité, chez ACMN Vie « Le problème n’est pas la transparisation, mais ce que l’on peut ensuite implémenter dans nos modèles ». « L’exercice de transparisation que nous avons mené sur notre portefeuille a révélé des complexités de traitement sur des fonds ou des supports incluant des dérivés. En fait, nous sommes limités non pas par la transparisation elle-même, mais par ce qu’on peut en faire, ensuite, dans notre modèle ALM. En effet, bien que notre modèle soit multidimensionnels et permettre de projeter simultanément plusieurs vecteurs de risque (taux, actions, immobilier), il est difficile de reproduire le comportement de stratégies optionnelles par exemple. » Ce qu’il faut savoir sur la “transparence” ou “transparisation” • L’approche par transparence concerne tous les fonds d’investissement, qu’ils soient utilisés comme des supports de contrats en unités de compte ou non, sous réserve de la possibilité d’application de l’objectif de gestion. • En cas de fonds de fonds, il est nécessaire d’aller jusqu’au niveau permettant d’appréhender tous les risques matériels. • L’approche par transparence est obligatoire pour le risque immobilier, qu’il s’agisse de SCI ou de fonds. • En cas d’utilisation de l’« objectif de gestion », les regroupements d’actifs doivent être effectués de façon prudente (regroupement par duration par exemple). • L’approche par transparence ne concerne pas les instruments de couverture.
  • 10. 10 Les placements qui risquent de devenir moins attractifs... Les fonds de fonds Compte tenu de la complexité de la transparisation à plusieurs niveaux, les assureurs pourraient être tentés d’évoluer vers une gestion simple, avec des fonds ou mandats détenus en lignes directes. Les actions non cotées Avec un choc à 49%, ces titres coûteront trop cher en SCR pour être susceptibles de séduire les assureurs. Si, pour des raisons diverses, on ne peut appliquer la transparisation, on pourra toujours utiliser le choc, mais il y a une sorte d’inversion de la charge de la preuve : il va falloir expliquer pourquoi la « transparisation » est impossible sur cette catégorie de placements. La gestion « sous mandat » Elle pèse sur le risque de concentration de la compagnie d’assurance, puisque les actifs sous mandat sont classés dans une seule et même catégorie, comme s’ils étaient émis par un seul émetteur… TÉMOIGNAGE de Valérie Deppe, Directrice financière en charge de la Solvabilité, chez ACMN Vie « Est-ce que cela change notre appétit vis-à-vis de certains fonds ? Oui, si nous n’arriverons pas à reproduire clairement dans notre modèle leur comportement. Il va falloir discuter avec les Asset Managers pour avoir des stratégies de gestion réplicables. Sinon, l’économie de SCR annoncée restera théorique » Les obligations : une composante essentielle dans l’allocation des fonds en euros des assureurs Répartition du portefeuille global des investisseurs institutionnels (%) Source : Af2i 2013 Actions Obligations Prêt Liquidités Immobilier Gestion alternative Private equity Infrastructures Autres alternatives Fonds diversifiés Autres 2010 2011 2012 13 11 12 72 71 73 5 7 6 1 1 1 4 4 4 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 2 1 2 2 1 Ce que cela va changer dans le choix des placements
  • 11. 11 Les fonds ouverts La pérennité des fonds ouverts semble remise en cause, car l’objectif étant in fine de protéger les particuliers, les contraintes réglementaires ne seront jamais allégées. Il est difficile sur ces fonds de récupérer les inventaires et les problématiques juridiques sont importantes. La transparence implique des contrats tripartites avec les fournisseurs de données, les sociétés de gestion et les dépositaires. Compte tenu des difficultés juridiques qui s’ajoutent aux problématiques opérationnelles, les assureurs peuvent être tentés de choisir d’autres formats que les fonds ouverts. Les ETF Les ETF (Exchanged Traded Funds) synthétiques - construits avec un panier de valeurs et un swap qui permet de reproduire les performances d’un indice - posent également quelques problèmes. En effet, dans l’état actuel des textes, le swap doit être soit démonté (c’est-à-dire qu’il faut constater chacune des parties le constituant à l’actif et au passif), soit enregistré sous la forme du « mandat de gestion », ce qui pose des soucis de consolidation (voir tableau page 9). TÉMOIGNAGE de Alban Jarry, Directeur de programme Solvabilité 2, à la Mutuelle Générale troisième mutuelle française, mais également membre du bureau du club Ampère et Vice- Président de XBRL France « Lorsque l’on étudie les conséquences de Solvabilité 2 sur la transparisation de l’actif, dès lors que le nombre de fonds ouverts est significatif, le nombre de lignes à analyser devient rapidement exponentiel pour correspondre aux critères réglementaires de qualité et traçabilité de l’information. A titre d’exemple, La Mutuelle Générale avait environ 80 fonds et, en transparence, cela représentait plus de 17.000 lignes. Le volume de ces lignes entraîne chez tous les acteurs une complexité dans le suivi des risques et des coûts très importants pour obtenir les caractéristiques nécessaires aux calculs de SCR. » Les OPCVM Si le rendement des OPCVM peut actuellement sembler attractif, les titres détenus à travers cet instrument ne peuvent bénéficier du choc à 22% de la clause dite « de grand-père », et doivent donc supporter des chocs à 39 ou 49%, selon leur type (voir tableau page 9). Les obligations crédit corporate de rating intermédiaire (A et BBB) et de maturité élevée Elles peuvent avoir des variations de SCR très fortes d’une année sur l’autre, de façon cyclique. En effet, ces titres voient leur SCR ajusté en fonction de la conjoncture économique : en période de croissance économique, elles voient leur SCR diminuer avec les nouveaux Delegated Acts, tandis qu’en période de crise économique (2008) elles voient leur SCR augmenter. Concrètement, cela peut entraîner des opérations de réallocation d’actifs chez les assureurs soucieux quant à la stabilité de leur SCR et générer d’important coûts de transactions. Ce qu’il faut savoir sur les opérations de couverture Quels sont les critères ? Pour les instruments financiers • La compagnie d’assurance doit avoir la capacité de piloter les contrats et la protection apportée, de façon continue. • La protection doit être effective pour 12 mois au minimum, sinon, la couverture n’est retenue que partiellement. • Les « rollings » ou remplacements de contrats sont autorisés (contrats de 3 mois minimum) sous conditions. • L’instrument ne doit pas créer de nouveaux risques significatifs et tous les risques sont pris en compte dans le SCR (risque de défaut de la contrepartie notamment). • Une protection est jugée efficace si sa valorisation évolue exactement dans le sens inverse à celui de l’élément couvert et ce quels que soient les scénarios. • La qualité de crédit de la contrepartie doit être de Step 3 minimum. Pour les collatéraux • Un transfert de propriété complet n’est pas exigé : il suffit que le droit constatant la protection soit établi (par exemple, à travers un nantissement). • Il faut un droit de liquider le collatéral en cas de défaut ou d’événement de crédit. • La liquidité doit être garantie par une contrepartie dont le risque de concentration est nul. Soit, en pratique, les gouvernements européens, la BCE, ou certaines organisations internationales. • Ne peut pas être constitué de titres de la contrepartie. • Possibilité de compte ségrégué chez un dépositaire (step 3 minimum). TÉMOIGNAGE de Valérie Deppe, Directrice financière en charge de la Solvabilité, chez ACMN Vie « La clause transitoire à 22 % sur les actions ne s’appliquera peut-être pas à tous les portefeuilles. Dans une structure où, comme chez nous, la majeure partie des actions sont détenues sous forme d’OPCVM, elle ne peut pas s’appliquer car il est évident qu’on ne va pas demander au gérant de ne pas faire tourner le portefeuille. »
  • 12. 12 Les placements qui vont être privilégiés... Les actions Dans le cadre de la clause dite « de grand-père », le choc applicable aux actions est limité à 22% à la condition que les titres aient été acquis avant le 1er janvier 2016. Un taux qui rend ces titres attractifs, surtout dans la conjoncture actuelle. A terme ? En théorie, les actions acquises sous cette clause devraient converger vers leur niveau de choc normal à l’horizon 2023, toutefois les professionnels estiment que si beaucoup d’assureurs jouent la clause de grand-père, elle pourrait bien être prolongée au-delà de 2023. En théorie, les actions pourraient souffrir actuellement de l’effet Dampener (voir encadré), mais ce dernier semble tempéré par l’effet rentabilité constaté. Application de l’effet Dampener sur le CAC 40 7000 6000 5000 4000 3000 2000 55% 50% 45% 40% 35% 30% 25% Evolutions respectives du CAC 40 et de sa moyenne mobile 36 mois Evolution du SCR sur le CAC 40 CAC40 MAVG 36 Months TÉMOIGNAGE de Valérie Deppe, Directrice financière en charge de la Solvabilité, chez ACMN Vie « La part action a été maintenue malgré la pénalité de l’effet Dampener, car il y a aussi un effet « richesse latente » : nous avons un matelas d’absorption grâce aux bons rendements des dernières années. » Introduit en 2008, l’effet Dampener permet aux assureurs d’éviter la double peine en cas de forte baisse des actions en limitant l’accroissement de leur SCR grâce à un mécanisme contra-cyclique. En période de croissance, à l’inverse, la baisse du SCR sera limitée : l’effet contracyclique devient pénalisant – de l’ordre de 10% à l’heure actuelle, comme on peut le voir sur le schéma. “ La prise en compte des contraintes conduira les Asset Managers des fonds contenant une proportion forte d’actifs immobiliers. Tristan Eskinazi, PwC
  • 13. 13 Les fonds de prêts à l’économie Très en vogue, ces nouveaux fonds se répartissent en deux types de structures : soit des fonds traditionnels d’investissement et soit des fonds communs de titrisation (mais pas au sens de Solvabilité 2, qui implique une subordination par tranche). Ce sont des produits plutôt avantageux en termes de SCR. D’autant que la réglementation assurance a été modifiée pour leur laisser une place plus importante, avec une possibilité d’agrément pour aller au-delà des 5% du quota initial. Attention toutefois, il y a des contraintes de liquidité pour les fonds traditionnels. Les fonds de titrisation étant, quant à eux, comptabilisés au coût historique, impliquent la mise en place des systèmes de valorisation au moins trimestriels. Et, pour que le fonds soit éligible à l’actif de la compagnie d’assurance, il faut que cette valorisation soit certifiée par un expert indépendant, qui peut être son commissaire aux comptes. Fonds stratégiques de participation C’est un produit très intéressant car il bénéficie d’un choc limité à 22%. Mais attention, il faut réellement pouvoir démontrer que la participation est stratégique pour la Compagnie d’assurance, ce qui passe par la valorisation de la volatilité du titre, qui doit être plus faible que celle des titres que l’on trouve sur le marché, avec des contraintes de documentation assez importantes. Il faut aussi un lien durable entre la participation et la compagnie d’assurance. L’immobilier Il y a une obligation de transparence pour les holdings et les OPC /SCI, etc., mais les immeubles, propriétés, droits immobiliers, fonds et SCI bénéficient d’un SCR assez avantageux, avec un choc à la baisse de 25%, appliqué aux actifs nets (moins les dettes) y compris toutes les opérations de couverture, de levier, etc. TÉMOIGNAGE de Alban Jarry, Directeur de programme Solvabilité 2, à la Mutuelle Générale « Lorsque les textes proposent la clause du grand père avec un taux réduit de 22%, l’incitation peut être forte d’en tenir compte dans la gestion d’une poche actions, tout en maitrisant les risques liés à ce type d’actif. Toujours dans un cadre réglementaire, et à plus long terme, il est aussi possible d’opter pour la classification des participations stratégiques en investissant notamment dans des fonds, apparus au cours des dernières années sur le marché, qui facilitent ce type d’investissement. Les choix d’une allocation doivent se faire avec un objectif stratégique à long terme et tenir compte de la structure du passif et de la grille d’allocation validée par la gouvernance. » La clause « du grand-père » permet de bénéficier d’un choc réduit jusqu’en 2023… à condition d’acheter les titres avant le 31 décembre 2015. » Comment traiter le risque des actifs immobiliers Activités immobilières Immeubles, propriétés, droits immobiliers, fonds, SCI Risque immobilier Sociétés de gestion administrative des immeubles Promotion Gestion locative Choc actions non cotées (type 2) contraintes Solvabilité 2 “ Managers à proposer aux assureurs proportion sensiblement plus
  • 14. 14 Pourquoi l’offre des Asset Managers doit évoluer...
  • 15. 15 Vers de nouveaux services Une information croissante L’obligation de transparisation concernant tous les fonds, les assureurs vont exiger une information complète et performante de leurs Asset Managers. Cela va influer sur les relations entre assureurs et sociétés de gestion, avec l’apparition attendue de clauses nouvelles dans les mandats, afin que les assureurs obtiennent les informations dans les délais prévus : quelques jours après l’arrêté concerné. Une écoute beaucoup plus grande Les Asset Managers doivent prendre en compte les besoins de leurs clients assureurs, ce qui va largement complexifier leur démarche. Aujourd’hui, les Asset Managers sont essentiellement guidés par des contraintes business : ils cherchent à maximiser leurs performances. Les assureurs, quant à eux, tentent de minimiser leur SCR mais chacun a ses propres contraintes en la matière. TÉMOIGNAGE de Alban Jarry, Directeur de programme Solvabilité 2, à la Mutuelle Générale « En 2013, La Mutuelle Générale a fait appel d’offre pour choisir ses Asset Managers à la fois sur leur qualité de service ainsi que sur leur capacité à contrôler les risques dans un contexte de Solvabilité 2. Les Asset Managers retenus ont tous montré leur capacité de compréhension des nouveaux besoins assurantiels. La collaboration entre les Asset Managers et les assureurs est essentielle dans le cadre du pilier 2 de solvabilité 2 car les assureurs conservent l’entière responsabilité sur la surveillance de leurs risques. » Des services d’optimisation de SCR Les Asset Managers vont devoir redéployer les outils de rendement / risque en les adaptant par rapport aux nouvelles contraintes de SCR de leurs clients. En effet, comme le montre le graphique ci-dessous, avec la prise en compte de l’optimisation du SCR, l’allocation d’actifs devient encore plus stratégique pour concilier les objectifs de performance des Asset Managers avec les contraintes réglementaires en matière de besoins de fonds propres des assureurs. L’Asset Manager doit estimer le SCR maximal toléré par l’assureur. Alix Bakhos, PwC L’allocation d’actifs est soumise à des contraintes diverses et variées 8% 7% 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0% Actif Favorable Défavorable 3 Frontière efficiente Rendement / SCR Portefeuille optimal Ensemble des portefeuilles obéissant aux contraintes de l’assureur ContrainteMs riéngimleimsaetniotnai rdesu dSeC l’Rassureur Minimisation du SCR Actif 1 Actif 2 Contraintes Business de l’Asset Manager Maximisation de la performance 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% Rendement moyen annualisé SCR Réglementaire “ “
  • 16. 16 Vers des offres sur-mesure Alors qu’un même produit pouvait jusqu’à présent satisfaire des clients-assureurs différents, cela ne sera plus le cas dans le nouvel environnement réglementaire. En effet, le SCR d’un assureur ne varie pas qu’en fonction de son actif. Il faut aussi prendre en compte le passif, car pour une même allocation d’actifs, le SCR peut varier considérablement. Prenons l’exemple d’un actif de duration moyenne distribuée selon le schéma 1, et présentant une VaR de 8,41%. S’il est détenu par une compagnie d’assurances automobile-dommages à duration de passif courte (schéma 2), le SCR affiché sera limité à 3,35%. En revanche, s’il est détenu par une compagnie d’assurance vie, dont le passif a une duration plus longue (voir schéma 3), le SCR atteint un taux de 24,03%. Avec le passif d’un régime de retraite (voir schéma 4), le SCR atteindra près de 35%, révélant ainsi que l’obligataire peut être aussi risqué que les actions s’il n’est pas adapté au passif de la Compagnie d’assurances. TÉMOIGNAGE de Valérie Deppe, Directrice financière en charge de la Solvabilité, chez ACMN Vie « La plupart des assureurs n’ont pas aujourd’hui les outils pour suivre au jour le jour leur SCR. Les Asset Managers doivent donc faire simple : nos modèles épargne sont multidimensionnels et cherchent à simuler de complexes interactions actif / passif. » Le SCR d’une même allocation varie considérablement en fonction du passif Actif : Duration moyenne (schéma 1) 10% 8% 6% 4% 2% 0% Distribution de l’actif 0 20 40 60 80 Distribution Duration (en années) Passif : Assurance dommages matériels à duration courte (schéma 2) 0 20 40 60 80 Distribution Duration (en années) 50% 40% 30% 20% 10% 0% Distribution du passif Passif : Régime de retraite à duration très longue (schéma 4) Distribution du passif 3% 2% 2% 1% 1% 0% 0 20 40 60 80 Distribution Duration (en années) Passif : Assurance Vie à duration longue (schéma 3) Distribution du passif Distribution 3% 2% 2% 1% 1% 0% 0 20 40 60 80
  • 17. 17 En outre, l’Asset Manager doit aussi connaître l’évolution dans le temps du passif de l’assureur. En effet, un adossement parfait de l’actif et du passif est rarement stable dans le temps. (Schéma 6) un SCR taux de 0 (schéma 7) au prix toutefois d’un sacrifice de la VaR, qui s’affichera à près de 30%. Distribution du passif à T TÉMOIGNAGE de Thibault Guénée, Responsable de l’offre Produits Compagnies Assurance et Institutionnels, chez CACEIS 3% 2% 1% « La transparisation est devenue obligatoire pour tous les placements collectifs. Les « Assets Servicers » comme CACEIS, qui valorisent plus de 50% du marché français, sont à même de fournir des inventaires valorisés avec une donnée exhaustive de qualité fiable et contrôlée. Pour cela nous avons deux services dédiés, qui sont l’administration de fonds et le data management. Ils peuvent soit opérer la « transparisation », soit enrichir les données par un contrôle, même si la redistribution de la donnée peut être assez problématique, car le coût est loin d’être négligeable. » (Schéma 5) 80 3% 2% 1% 0% Distribution de l’actif 0 20 40 60 Distribution Duration (en années) Prenons l’exemple d’une société d’assurance qui affiche un actif (schéma 5) et un passif (schéma 6) en adéquation parfaite, permettant Le SCR évolue dans le temps en fonction de l’adossement actif/passif (Schéma 7) à la hausse des taux (passif à T) 0,3% 0,2% 0,1% -0,1% -0,2% -0,3% Choc Distribution des chocs Duration (en années) 0 SCR Taux avant déformation du passif : 0 % Distribution 80 0% 0 20 40 60 Duration (en années) 0 20 40 60 80 0,00%
  • 18. 18 “ “ L’enseignement majeur que nous pouvons tirer vient du fait qu’il n’y a pas un produit « passe-partout » et à fortiori pas une allocation « martingale » permettant de répondre à toutes les contraintes. Alix Bakhos, PwC Mais en cas de hausse des taux, l’arbitrage naturel par les assurés – notamment vers le livret A – conduira à une déformation du passif de la compagnie, vers le schéma 1. Résultat ? Le SCR taux de la structure, après déformation du passif, s’élève alors à 9,67% (schéma 2). Un SCR peut se dégrader en cas de déformation du passif Distribution du passif à t+1 (Schéma 1) 3% 2% 1% 0% 0 20 40 60 80 Distribution Duration (en années) (Schéma 2) Distribution des chocs à la hausse des taux (passifs à T+1) 0,3% SCR Taux après 0,2% 0,1% -0,1% -0,2% -0,3% déforma on du passif : 9,67 % Duration (en années) Choc Le couple rendement/VaR n’est pas suffisant pour optimiser son allocation d’actifs 4% 3% 2% 1% 0% Duraon : 50 Duraon : 35 Duraon : 20 Duraon : 10 Duraon : 5 0% 10% 20% 30% 40% Rendement 0 20 40 60 80 0 20 40 60 80 0 20 40 60 80 0 20 40 60 80 0 20 40 60 80 VaR 99,5% 20 40 60 80 0,0%
  • 19. 19 Il faudra dorénavant tenir compte du passif de référence. Avec celui correspondant au schéma 3, qui affiche une duration de 35 ans, c’est ainsi l’allocation d’actifs entre 30 et 40 ans qui apparaît comme la plus performante (schéma 4)… Mais seule une approche « sur-mesure » apportera la solution. TÉMOIGNAGE de Alban Jarry, Directeur de programme Solvabilité 2, à la Mutuelle Générale « Ces nouvelles réglementation constituent une opportunité extraordinaire pour tous les acteurs de la chaine dont les Asset Managers : ceux qui seront capables de proposer des produits sur mesure pour répondre aux besoins des assureurs, dans des formats simples, pourront augmenter probablement significativement leurs encours. Les institutionnels sont dans l’attente de solutions qui tiennent compte de l’ensemble de leurs contraintes (comptables, fiscales et réglementaires). Par exemple, il est probable qu’un fonds actions tenant compte de la clause du grand père trouvera des souscripteurs. » (Schéma 3) Passif de référence 0 20 40 60 80 Distribution Duration (en années) 3% 2% 1% 0% L’allocation d’actifs optimale dépend de la structure du passif (Schéma 4) 40% Duraon : 50 Duraon : 35 0 20 40 60 80 30% 0 20 40 60 80 20% 10% 0% Duraon : 5 0 20 40 60 80 Duraon : 10 0 20 40 60 80 Duraon : 20 0 20 40 60 80 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% VaR 99,5% SCR “ “ L’allocation devient très compliquée dès lors que l’on intègre trois variables comme le SCR, la VaR et le rendement. Cela implique des calculs extrêmement complexes. Alix Bakhos, PwC
  • 20. 20
  • 21. 21 Conclusion La connaissance de la structure du passif des compagnies d’assurances, mutuelles et instituts de prévoyance va devenir de plus en plus importante pour les Asset Managers. Ces derniers ne peuvent plus travailler sur un plan business comme s’ils étaient seuls, mais devront toujours connaître les besoins et la structure du passif de leurs clients-assureurs. Les Asset Managers vont donc devoir perfectionner leurs outils d’allocations d’actifs et de Stress Tests afin de mieux modéliser les chocs, aussi bien à l’actif qu’au passif. Ils devront mieux intégrer la gestion multi-contraintes imposée par le passif des assureurs, mais aussi se doter de nouveaux outils pour modéliser les provisions techniques de ces derniers – outils de type Chain Ladder, Buhlmann, etc. Cela leur permettra de mieux anticiper l’évolution des passifs suite à des chocs divers, mais aussi de réfléchir à des offres sur-mesure. Les assureurs, de leur côté, pourront être amenés à renégocier leurs contrats avec leurs Asset Managers sur la base de nouveaux services : transparisation, reporting, optimisation de SCR, etc. Autant dire que les deux prochaines années s’annoncent pleines de changements, tant pour les assureurs que pour les Asset Managers. Ceux qui sauront tirer profit de la nouvelle donne ont beaucoup à gagner. Éric Dupont Jimmy Zou Associé PwC Associé PwC
  • 22. 22 À propos de PwC Notre mission PwC est un groupe pluridisciplinaire en audit, expertise comptable, conseil (stratégie, consulting, transactions) et juridique et fiscal. Nous accompagnons nos clients, grands groupes, Entreprises de Taille Intermédiaire et PME , dans leur organisation, leur croissance et leur développement. Notre action • Une solide connaissance des compagnies d’assurances, mutuelles et instituts de prévoyance, nous permettant de partager idées, retours d’expériences et bonnes pratiques. • Des solutions adaptées et porteuses de résultats, par exemple, en matière de stratégie, croissance externe, financement, gouvernance, droit, fiscalité, audit, expertise comptable, excellence opérationnelle, etc. • Des expertises sectorielles dans 24 secteurs d’activité délivrées à travers nos missions, benchmarks et études sectorielles • Une proximité client : en France, à travers 25 bureaux en régions et dans le monde, 184 000 collaborateurs présents dans 157 pays • Une qualité de services exemplaire alliée à une écoute et une satisfaction client, délivrées par l’associé client, point de contact unique entre le client et les différents experts PwC
  • 23. Qu’est-ce que le Club Solvabilité 2 ? Le Club Solvabilité 2 est l’occasion de partager avec plus de 150 acteurs de l’assurance sur l’actualité réglementaire et ses implications opérationnelles. Venez nous rejoindre en contactant Elodie Coquerel (elodie.coquerel@fr.pwc.com). En savoir plus sur l’équipe Solvabilité 2 de PwC ? Près de 120 personnes, dédiées à Solvabilité 2, vous accompagnent sur la mise en place de l’ensemble des trois piliers. Les informations contenues dans le présent document ont un objet exclusivement général et ne peuvent en aucun cas être utilisées comme un substitut à une consultation rendue par un professionnel. En tout état de cause, en aucun cas la responsabilité de PricewaterhouseCoopers France et/ ou de l’une quelconque des entités membres du réseau PwC ne pourra être engagée du fait ou à la suite d’une décision prise sur la base des informations contenues dans le présent document. © 2014 PricewaterhouseCoopers France. Tous droits réservés.
  • 24. Contacts Eric Dupont Associé responsable du secteur assurance +33 1 56 57 80 39 eric.dupont@fr.pwc.com Jimmy Zou Associé responsable de Solvabilité 2 +33 1 56 57 72 13 jimmy.zou@fr.pwc.com fr.linkedin.com/in/jimmyzou Frédéric Traimond Associé actuaire +33 1 56 57 78 08 frederic.traimond@fr.pwc.com fr.linkedin.com/in/frederictraimond Marie-Christine Jetil Associée Asset Management +33 1 56 57 84 66 marie-christine.jetil@fr.pwc.com Alix Bakhos Senior Manager expert ALM +33 1 56 57 88 32 alix.bakhos@fr.pwc.com fr.linkedin.com/in/alixbakhos