Présentation de l'économie collaborative illustrée par des startups locales et du monde arabe, le 24 avril 2014 à Alger lors du premier OuiShare Drink Alger.
21. Coworking spaces everywhere
2500 espaces dans le monde à fin 2012
Le chiffre double tous les ans !
COWORKING SPACES EVERYWHERE
2500 espaces dans le monde en Février 2013
Le chiffre double tous les ans!
Bienvenue au premier OuiShare Drink Alger! Je me présente, Marie-Anne Bernasconi, membre active de OuiShare et cocréatrice de EstreLab, une agence de cocréation pour co-développer des projets à impacts positifs. Voici Jaime Arredondo, membre de OuiShare et fondateur de Repairloop, une wikipedia de guide de réparation et Oslantis, un site de crowdfunding pour projets opensources.
Merci beaucoup à Bravehill et Business Wise de sponsoriser cet événement et à L’Escalier des Artistes de nous accueillir.
Toute cette histoire d’économie collaborative à commencé avec l’échange de musique et de films avec Napster et peu à peu nous sommes passçes à l’échanges de logements sur Couchsurfing et de voiture et objets sur d’autres plateformes.
En 2010 la tendance a été identifié par Rachel Botsman et Roo Rogers dans leur livre What’s Mine Is Yours et a attiré une énorme attention de la part des médias et des entrepreneurs, ce qui a accéléré le mouvement.
Donc pendant le début du XXIéme s. il y a eu pas mal d’expérimentation avec de nouveaux modéles d’expérimentation et depuis 2007 il commence a y avoir des entreprises qui commencent à rendre rentable ces expérimentation
Il y a trois élements qui sont en train de motiver ce changement social.
La crise économique et les taux de chomage élevés font que les gens cherchent de nouvelles maniéres de faire de l’argent en louant leurs biens
Tout ceci est possible grace au developpement d’Internet, des modes de paiements, des réseaux sociaux et des smartphone qui permet à tout le monde d’accéder aux offres partagés sur les plateformes
Finalement ce qui donne un sens à tout ça et le facteur social. Le monde est plus densément peuplé que jamais, nous avons un besoin croissant de développement durable. Les générations qui viennent sont de plus en plus altruistes et de plus en plus prête à partager.
Voici les 4 domaines de l’économie collaborative : la consommation collaborative, la production collaborative, les savoirs libres et la finance participative.
La perçeuse est un bon exemple de conso collaborative. En moyenne, une perçeuse est utilisée 15 mn pour toute la durée de sa vie. Le reste du temps elle prend la poussière. finalement, ce qui est important c’est de posséder une perçeuse ou de pouvoir faire un trou dans un mur?
« la consommation collaborative est un mouvement de consommation où l’usage est plus important que la possession, et dans lequel la technologie permet les échanges entre particuliers tels que partage, troc, location, don, prêt, commerce
Voici quelques exemples : le partage de voiture ou covoiturage avec Rekba, Coorsa et Nroho en Algérie, Kartag en Egypte. Le troc, partage, échange d’objects avec Ouedkniss, Swaphood et Dubizzle de Dubai, avec une plateforme disponible dans tout le moyen orient et l’afrique du nord, le partage d’appartement avec l’entreprise turque Shokakonline, le partage de bateau de pêche avec Fishfishme (Dubai)
quand on partage des biens de valeurs, comme des voitures, des appartements, des maisons...
comment savoir si on peut faire confiance aux autres?
Il y a différentes de façons de créer de la confiance en construisant une communauté. Voici l’exemple de Blablacar une plateforme de covoiturage française :
Declared avec le nom, la photo, préférences, Rated, un système d’évaluation par la communauté, Engaged, la garantie de faire le trajet proposé, activity, activité des usagers sur le web : connections, publications, commentaires, Moderated : vérification des coordonnées des usagers et exactitudes des données bancaires, Social : connection à travers les réseaux sociaux (fb, twitter, linked) pour confirmer l’existence dans la vie réelle
Le covoiturage permet aux conducteurs de partager les coûts d’essence et de maintenance de la voiture, et les passagers trouvent des moyens de transports plus abordables et convivial que le bus, le train ou l’avion
Blablacar a fait étude sur l’impact du covoiturage. Les voitures qui font du covoiturage transportent en moyenne deux-tiers de plus de passagers que les autres. Si nous augmentons la moyenne de passagers par voiture, il y a peut-etre une solution a l’eternel bouchon algerois
S’il y a plus de place disponible sur les route, il y aura aussi plus de place disponible sur les parkings, et tout le monde perd moins de temps à se garer
On nous dit que nous allons droit au mur, mais le covoiturage permet de consommer moins de ressources naturelles en essences, routes, infrastructures, et en temps, et crée du lien social entre les passagers
Le savoir libre est un savoir que l’on peut librement utiliser, réutiliser, et redistribuer sans restriction légale, sociale ou technologique.
En anglais Open Knowledge est dérivé d’Opensource, c’est à dire la possbilité de libre redistribution, d’accès au code source pour le modifier et l’améliorer.
Wikipedia est la plateforme la plus connue de partage de connaissance en libre accès, et produit par la communauté. Coursera est un Mooc, Massive Open Online Course, des cours en ligne accessible par un nombre illimité d’étudiants et de professeurs. Les licences creative commons garantissent la protection des auteurs tout en un accès libre aux oeuvres selon des règles précises : commercial/non commercial, modifiable/non mofiiable.
En Algérie OpenDataDZ fait la promotion de l’open data, qui représente l’accès à l’information et la publication libres de données numériques privées ou publiques.
La production collaborative, représentée par le mouvement des makers. Il est issue du DIY ou bricolage dans la technologie. On retrouve dans cet univers l’impression 3D, le travail du métal, du bois, artisanat
Les Fablabs, des lieux où sont mis à dispositon les outils pour inventer et prototyper de nouveaux objets.
Des entrepreneurs, indépendant, freelance, étudiants se retrouvent aussi dans les espaces de coworking, des lieux d’échanges, de partage de connaissance, de travail.
Nous retrouvons des Hackerspace, lieu d’échangent autour des logiciels libres, des FabLabs en Turquie, en Egypte, au Maroc (Sahara Labs), au Liban (Lamba Labs), les Hub un espace de travail et de collaboration présent dans le monde entier
Un trés bel exemple de la création collaborative est cette prothése. Normalement les prothéses de mains plus avancées coûte $42.000. L’initiative RoboHand a crée une prothése qui coûte $50. Cettet main est plus polivalente et facile à utiliser que ça version mille fois plus chére, mais surtout abordable pour la plupart du monde.
Un autre exemple est l’initiative Wikihouse qui développe avec sa communauté des plans de maisons modulaires dont les planches peuvent être découpés avec des fraiseuses numériques. N’importe qui peut accéder aux plans sur Internet et les étudier, modifier et les produire pour sa propre maison.
Ou crowdfunding : le financement par la communité. Quand beaucoup de personnes donnent un peu d’argent, ça permet de financer des projets de toutes sortes sur des plateformes web. On retrouve différentes thématique : culturel, technologique, social, écologique. etc
Twiiza en Algérie qui finance tout type de projets, Yomken en Egypte qui finance de petit projets innovants, Zoomal qui finance des projets créatifs et innovants dans le monde arabe, Eureeca, une plateforme de crowdinvesting d’entreprises en échange de parts sociales
Kickstarter est la plus grande plateforme de Crowdfunding, et en 5 ans elle a réussi à financer 60.000 projets de créateurs qui ont été financés par leurs propres fans
Nous bons exemples de campagnes sont celles-ci.
Micro est une imprimante 3d qui a réussi a levé 1 million de dollars le premier jour de sa sortie.
Oculus était un prototype de console de Réalité Virtuelle qui grâce a leur campagne sur Kickstarter aprés ils ont étaient rachetés par Facebook pour 2 milliards de dollars.
Merci! Nous laissons la place à Reda Betounes pour nous présenter l’initiative Djanatu al arif.
OuiShare est une association à but non lucratif et une communauté internationale de citoyens, institutions publiques, et d’entreprises, avec l’objectif de construire une société dans laquelle tous ont accès aux ressources et aux opportunités pour se développer. OuiShare a été fondé en 2012 à Paris par une poignée de personnes et à grandit très rapidement à travers 25 pays en Europe, Amérique du Sud et Moyen Orient.
A travers des événements et réunions récurrents localement et à l’intérenational, des conférences comme le OuiShare Fest, des réunions sur internet avec différentes thématiques,
La production de savoir ouvert sur les sujets des communautés et de l’économie collaborative : publications, animation de groupe d’experts, recherches, ateliers, présentations lors de conférences.
Promotions de l’EC au sein des institutions publiques.
La prochaine conférence sela sur le thème des communautés, elle aura lieu à Paris début mai.