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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE 
Du 22 au 28 Septembre 2014 
LES ARTICLES DE LA S 
SEMAINE - RESIDENTIEL 
Avec le cautionnement bancaire, les banques 
prennent plus de 700 euros à chaque client 
L’organisme de cautionnement des prêts immobiliers commun à la plu 
plupart des banques 
nommé Crédit Logement est dans le viseur de l’UFC-l’UFC 
Que Choisir Si le marché du cautionnement 
bancaire immobilier était plus concurrentiel, les particuliers pourraient économiser jusqu'à plus de 700 
euros en moyenne, par emprunt, estime l'UFC-l'UF 
Que Choisir 
"Nous sommes en présence d'un nouveau scandale 
consommateurs UFC-Que Choisir ne mâche pas ses mots pour dénoncer les pratiques des banques 
en matière de cautionnement bancaire. Ce type de garan 
grande majorité des emprunteurs, parfois sans qu'ils le sachent. Or celle 
allant de 800 à 2.000 euros. Ainsi le cautionnement bancaire " 
appel à une société pour garantir à sa banque, moyennant finances (au moment de la souscription du 
crédit ndlr), le bon paiement des mensualités de son crédit immobilier 
scandale". Alain Bazot, le président de l'association de 
garantie -non-obligatoire dans la loi 
La revue de Presse KYLIA 
celle-ci a un coût non négligeable 
consiste pour un consommateur à faire 
immobilier", indique l'association. 
1 
". loi- s'impose à la 
",
La revue de Presse KYLIA 
2 
Plus de 50% des crédits immobiliers sont garantis par cautionnement 
Moins chère que l'hypothèque, cette garantie est utilisée pour 56,3% des crédits immobiliers, relate 
l'UFC. Parfois intégrée dans les contrats de prêt sans distinction claire, elle est assez méconnue des 
emprunteurs. Il semble pourtant nécessaire de s'y intéresser tant les banques semblent dégager des 
marges injustifiées, si l'on en croit l'UFC-Que Choisir. Ainsi, "c'est presque 50% de la prime payée par 
les consommateurs qui revient dans la poche des banques qui imposent le cautionnement", déplore 
Alain Bazot. 
Un marché trusté par les banques... 
Trusté par les banques, le marché du cautionnement souffre en effet de l'absence de concurrence. 
Comme pour l'assurance emprunteur ou l'assurance moyen de paiement, les banques dégagent sur 
ce marché des marges proéminentes qui leurs permettent de compenser les bénéfices trop faibles 
qu'elles tirent des crédits immobiliers, dont les taux d'intérêt sont à un plus bas niveau historique. 
Cependant, "les taux bas ne doivent pas masquer la réalité de ces garanties proposées par les 
banques" assure Maxime Chipoy, responsable des études de l'association de consommateurs. 
... qui imposent systématiquement leur filiale aux consommateurs 
En matière de cautionnement de prêts immobiliers, chaque consommateur a au mieux le choix entre 
l'organisme de cautionnement commun à la plupart des banques, nommé Crédit Logement, et la filiale 
de leur banque. Les "banques imposent systématiquement leur filiale", regrette Alain Bazot. 
Résultat, les tarifs proposés vont du simple à plus du double en fonction des banques, soit 
concrètement entre 0,50% et 1,30% des montants empruntés. Au final, en alignant les tarifs moyens 
pondérés des acteurs du marché à la baisse, sur ceux de la filiale de cautionnement du Crédit mutuel 
(CMH), la moins chère, ce sont 563 euros qui pourraient revenir en moyenne dans la poche des 
consommateurs. 
En allant plus loin, si les organismes de cautionnement affichaient "une commission de 5% et une 
marge plus raisonnable de 15% sur leurs garanties, le gain serait de 717 euros pour les emprunteurs", 
estime Maxime Chipoy. 
Le fonds de garantie du Crédit Logement pèse 3,9 milliards d'euros... 
Pis encore, au regard des performances du fonds de garantie du Crédit Logement, qui possède plus 
de 50% de part de marché du cautionnement bancaire en France, les clients pourraient légitimement 
demander de se faire rembourser l'intégralité (contre les trois-quart jusqu'ici) de leur caution une fois
leur prêt remboursé. En effet, le fonds mutuel de garantie (FMG) du Crédit Logement, utilisé pour 
couvrir les sinistres et abondé par l'ensemble des emprunteurs cautionnés, pèserait aujourd'hui 3,9 
milliards d'euros ! Or entre 2011 et 2013, entre 110 et 160 millions d'euros seulement ont été 
débloqué chaque année pour palier aux défauts de paiement. Les montants restants sont placés sur 
les marchés financiers et alimentent les caisses des banques grâce aux intérêts dégagés. Ce qui 
représente une importante manne financière. 
La revue de Presse KYLIA 
3 
Pertes mutualisées et profits privatisés 
A l'inverse, si ces intérêts étaient mutualisés au même titre que la couverture des sinistres, l'UFC-Que 
Choisir estime que le fonds pourrait être autosuffisant, et que l'intégralité des cautions dont 
s'acquittent les emprunteurs pourrait leur être remboursée une fois leurs crédits payés. Plus 
concrètement, "en mutualisant les pertes et en privatisant les intérêts, le Crédit Logement entraîne 
une perte directe de 424 euros pour chaque client", estime maxime Chipoy. 
Pour faire évoluer la situation en faveur des consommateurs, Alan Bazot va rencontrer ce vendredi le 
ministre de l'Économie Emmanuel Macron avec pour espoir d'intégrer davantage de transparence et 
de concurrence sur ce marché. Il proposera ainsi au ministre d'intégrer un volet cautionnement 
bancaire dans la loi "Croissance et pouvoir d'achat", plus connue pour son volet sur la réglementation 
des professions réglementées. 
Source : LaTribune.fr
La revue de Presse KYLIA 
4 
L’immobilier aussi fait appel au financement 
participatif 
Le 23/9/2014 
Après la musique, les jeux vidéo ou des petits commerces de quartier, c'est au tour de 
l'immobilier de se mettre à l'heure du financement participatif. Anaxago, une des dix plates-formes 
françaises proposant aux internautes d'investir dans le capital d'entreprise, lance une 
offre uniquement dédiée à la pierre. 
Le principe est simple : des promoteurs immobiliers présélectionnés font appel aux particuliers afin 
qu'ils participent au financement de leur programme. Une fois celui-ci achevé et les lots vendus, ils se 
partagent les bénéfices. 
« Nous répondons à un double besoin. Celui des épargnants, qui cherchent à diversifier leurs 
investissements, et celui des promoteurs, qui ont de plus en plus de mal à trouver les fonds propres 
nécessaires pour lancer leurs projets ou pour faire face à l'allongement des délais de 
commercialisation », explique Joachim Dupont, un des fondateurs d'Anaxago. 
La Fédération des promoteurs immobiliers abonde. « On entend partout que le marché est inondé de 
liquidités et pourtant nous avons de plus en plus de mal à trouver des financements. Le crowdfunding 
est un moyen innovant d'y faire face », souligne François Payelle, son président.
La revue de Presse KYLIA 
5 
NOUVEAU MODE DE FINANCEMENT 
Avant de lancer cette offre, Anaxago avait fait un test, en mars, avec la société montpelliéraine 
Kalelithos. Son directeur général n'en revient toujours pas : « En seulement quarante jours, nous 
avons levé 1,8 million d'euros auprès d'une cinquantaine de personnes. Un montant supérieur à ce 
que nous escomptions et dans un délai bien plus rapide », raconte Olivier Cantrel. 
L'idée de faire appel à la « foule » pour financer des projets immobiliers n'est pas nouvelle. Wiseed, 
un concurrent d'Anaxago, a lancé ce concept il y a plus de deux ans. Et cela fait 18 mois que Lymo.fr, 
un promoteur de la région toulousaine, lève des fonds de cette façon. 
« Dans ce métier, le promoteur doit apporter 20 % du montant de l'opération, sinon la banque 
n'accepte pas de financer le projet. Nous avons donc clairement besoin de fonds propres », explique 
Jean-Baptiste Vayleux, un des dirigeants de Lymo.fr. Le site a récolté un peu plus de 900 000 euros 
depuis son lancement, pour cinq opérations. Surtout, il vient de boucler deux d'entres-elles, ce qui lui 
a permis de rembourser les investisseurs et de leur verser les 10 % d'intérêts promis. 
RENDEMENTS ÉLÉVÉS 
Car pour attirer les particuliers, les promoteurs ne comptent pas seulement sur la passion des 
Français pour la pierre, ils promettent des rendements mirobolants. « Ce niveau élevé se justifie par la 
prise de risque », souligne M. Vayleux. Le dérapage des coûts lors du chantier, ou la difficulté à 
vendre tous les lots sont autant d'indésirables qui peuvent venir diminuer le rendement potentiel, 
même si tous assurent que le risque de perte en capital serait limité. 
« Ce secteur d'activité est très encadré et régi par de nombreuses normes et obligations, ce qui nous 
permet, en France, d'avoir un taux de casse extrêmement faible, rappelle M. Payelle. De plus, nous 
ne démarrons les programmes que lorsque nous avons précommercialisé la moitié des lots. A ce 
niveau, il est alors quasiment impossible de perdre de l'argent sur un programme. » 
Pour limiter encore les risques, Anaxago, qui promet entre 6 à 12 % de rendement selon la durée de 
l'opération, a noué un partenariat avec un groupe spécialisé dans l'assurance de promoteurs 
immobiliers. C'est lui qui effectue un premier filtre dans la sélection des projets. Un filtre nécessaire, 
car comme le montre Anaxago, qui devrait bientôt proposer aux particuliers les projets d'une demi-douzaine 
de promoteurs, les candidats se pressent au portillon du financement participatif. 
Source : LeMonde.fr
La revue de Presse KYLIA 
6 
Le logement, responsable de la baisse du 
pouvoir d’achat des ménages 
24/9/2014 
Les Français ont perdu 4 % de pouvoir d'achat depuis 2009, selon 60 millions de 
consommateurs. 
Le Français "type" en situation de précarité énergétique est locataire d'un logement ancien et/ou 
social. (DURAND FLORENCE/SIPA) 
Mauvaise nouvelle pour les porte-monnaie : les Français ont perdu 4 % de pouvoir d'achat depuis 
2009, soit l'équivalent de 1.500 euros annuels, selon 60 millions de consommateurs. Pour calculer ces 
variations, le magazine de l'institut national de la consommation (INC), s'est basé sur l'évolution des 
prix, des revenus, et de la consommation des ménages. Point positif, les revenus des Français ont 
progressé : entre 2009 et 2014, le revenu annuel moyen par ménage (incluant salaires, patrimoine et 
prestations sociales, et déduisant impôts et cotisations sociales) a augmenté de 2,9 %, passant de 
37.517 euros à 38.591 euros. 
Mais dans le même temps, les prix ont augmenté de 6,9 %, avec notamment une explosion du poids 
des dépenses contraintes, notamment celles liées au logement ou à la voiture. Selon les estimations 
du magazine, la hausse des prix du carburant a grignoté 335 euros de pouvoir d'achat depuis 2009,
celle de l'électricité 205 euros, et les loyers 175 euros. Ainsi, les ménages n'ont plus guère "de prise 
sur leur situation budgétaire et se retrouvent souvent coincés par des factures sur lesquelles ils n'ont 
pas la main", note le magazine, qui pointe la hausse des charges liées au logement et à la voiture 
comme les plus pénalisantes. 
Au final, la perte moyenne de pouvoir d'achat s'établit donc à 1.496 euros, soit – 4 %" depuis 
2009, conclut 60 millions de consommateurs. 
Si la hausse des carburants "a frappé indifféremment toutes les catégories de ménages", certaines 
augmentations frappent plus lourdement les ménages : "La hausse des loyers affecte évidemment 
plus les personnes seules et les familles monoparentales, celle du tabac rogne plus le pouvoir d'achat 
des jeunes ayant de faibles ressources, des employés ou des ouvriers. (...) Les propriétaires âgés de 
plus de 75 ans, ayant de modestes pensions, ont subi de plein fouet les hausses de l'électricité, du 
gaz et du fioul domestique", détaille Emmanuel Masset-Denèvre, économiste à l'INC. 
Selon le magazine, 2014 devrait être neutre en terme de pouvoir d'achat "du fait d'une inflation 
particulièrement faible (+ 0,7 %)". Mais ajoute-t-il, "il serait abusif d'évoquer une baisse généralisée : 
seuls les produits alimentaires, et en particulier les fruits et légumes, ainsi que le matériel audiovisuel 
et informatique affichent une baisse de leur prix". Or, ces catégories ne figuraient pas parmi celles 
ayant le plus rogné le pouvoir d'achat des Français ces 5 dernières années. Par ailleurs, parmi les 
autres dépenses, cette fois "arbitrables", dont les augmentations ont le plus amputé les revenus, on 
trouve le tabac (225 euros), la restauration et les cafés (172 euros) ainsi que la viande (146 euros). 
La revue de Presse KYLIA 
7 
Source : LeNouvelObs.com
La revue de Presse KYLIA 
8 
Immobilier : ces prêts bancaires méconnus qui 
facilitent l’achat-revente 
Le 25/9/2014 
© 
Pour capter une clientèle de secundo-accédants, quelques banques mettent depuis peu en avant des 
formules de crédits aidant à faire la jointure entre deux logements sans être étranglé par des 
mensualités trop importantes. Des offres à prendre toutefois avec précaution. 
La mécanique est encore largement méconnue. Depuis plusieurs mois, une poignée 
d’établissements bancaires - Crédit agricole, Crédit du nord, BNP Paribas, quelques banques 
populaires - poussent de nouveaux prêts susceptibles d’offrir un sacré coup de pouce aux 
propriétaires qui désirent acquérir un nouveau logement alors qu’ils n’ont pas encore revendu 
le leur. L’avantage : ils réduisent fortement l’endettement par rapport à un crédit relais 
classique. 
Concrètement, ces offres bancaires – baptisées « achat-revente » ou « relais-rachat » selon les 
cas - consistent à racheter votre crédit en cours auprès de votre établissement. Puis, à vous 
proposer un nouvel emprunt global intégrant à la fois le capital restant dû de l’ancien crédit 
(qui vient d’être racheté) et le financement nécessaire au nouveau bien convoité. Grâce à cette 
mécanique, le « relais » - c’est à dire l’avance que vous fait la banque le temps d’avoir vendu 
votre ancien logement - est directement imputé à cette nouvelle ligne de crédit, le plus 
souvent à hauteur de 70% du montant de la valeur estimée du bien à vendre.
Pour bien comprendre ce mécanisme complexe, nous avons réalisé une simulation avec l’aide 
du courtier Vousfinancer.com, en prenant l’exemple d’un couple propriétaire d’un bien estimé 
170.000 €, dont le capital restant dû est de 85.000 € et qui rembourse chaque mois 630 € de 
crédit. Ce ménage convoite un bien d’une valeur de 270.000 € (frais de notaires et de garantie 
inclus). Et il dispose pour le financer d’un revenu de 3.800 € par mois et d’un petit apport de 
10.000 €. 
La revue de Presse KYLIA 
9 
L’opération de prêt achat revente va fonctionner de la manière suivante : 
- La banque va d’abord calculer le montant du relais auquel à droit notre couple en prenant 
70% de la valeur du bien. Soit 170.000 € x 0,70 = 119.000 € (somme qui sera remboursée 
d’un seul coup à la vente du bien) 
- Le montant du nouveau crédit est ensuite calculé comme suit : 
270.000 € (financement pour le nouveau bien convoité) + 85.000 € (capital restant dû de 
l’ancien crédit) + 1.700 € (d’indemnité de remboursement de l’ancien crédit)- 10.000 euros 
(l’apport du couple) - 119.000 € (le montant du prêt relais) = 227.700 € 
Pour 227.000 € au taux à 2,90% sur 20 ans, notre couple devra rembourser 1.251,4 € par 
mois. Soit un endettement de 32,9% qui lui permettra de décrocher son crédit et d’acquérir 
son nouveau logement (pour rappel les banques ne prêtent pas au-dessus de 33% 
d’endettement). 
Ce qui n’aurait pas été possible si le couple avait opté pour un crédit relais traditionnel auprès 
de sa propre banque, car l’endettement aurait alors flirté avec les 50% ! 
Rappelons en effet, que dans le cadre d’un crédit relais traditionnel, l’avance (relais) que 
vous fait votre banque est beaucoup moins avantageuse puisqu’elle retranche le capital restant 
dû de la valeur du bien. 
- Le calcul du relais classique est en effet le suivant : (valeur du bien x 70 %) – capital restant 
dû. Soit dans notre exemple 170.000 € x 70 % – 85 000 € = 34.000 € (contre 119.000 € 
précédemment)
- Pour financer son bien de 270.000 €, notre couple obtient alors un nouveau prêt de 226.000 
€. Soit 270.000 € (valeur du bien convoité) - 34.000 € (prêt relais) - 10.000 € (apport) 
En remboursant ce crédit de 226.000 € sur 20 ans au taux 2,90%, il devra s’acquitter de 1.242 
€ de mensualités. Mais s’y ajouteront obligatoirement les 630 € de mensualité de son crédit 
actuel (qui court tant que l’ancien bien n’est pas vendu). Soit une somme de 1.872 € à 
rembourser chaque mois qui rend le taux d’endettement (49%) intenable. D’autant plus lourd 
que le couple aura encore le relais et les intérêts du relais à rembourser au moment de la 
cession de l’ancien bien (nous avons pris ici l’exemple d’un différé total de remboursement). 
On l’aura compris : les offres d’achat vente peuvent aider à faire la jointure entre deux 
logements en évitant d’être étranglé par des mensualités trop importantes. Ces opérations 
peuvent être d'autant plus intéressantes qu'en faisant racheter votre crédit, vous aurez la 
possibilité de de renégocier l'assurance décès-invalidité liée à leur crédit, comme le permet la 
nouvelle loi Hamon 
Il n’empêche : il ne s’agit pas non plus d’une solution miracle à tous les problèmes… "Les 
banques sélectionnent avant tout des dossiers avec des logements de qualité et bien placés, 
qui pourront se vendre assez facilement, de manière à rembourser le prêt relais au plus vite", 
observe Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.com. 
En général, les établissements laissent un an à leurs clients pour vendre, délai qui peut être, au 
cas par cas, prolongé d’une année. Si le bien est vendu dans les temps, aucun problème : 
l’emprunteur dégagera la plupart du temps une trésorerie qu’il pourra réinjecter dans le prêt, 
de manière à encore faire baisser sa mensualité. Dans notre exemple, si notre couple parvient 
à revendre son logement 155.000 € au bout de 12 mois, il pourra rembourser son relais de 
119.000 €. Il lui restera alors 32.549 € (déduction faite des intérêts dus sur le prêts relais) dont 
il pourra se servir pour rembourser son crédit par anticipation, sans pénalités. 
En revanche, et c’est bien là le risque avec ce type de prêt, plus vous mettrez de temps à 
vendre, plus l’opération sera coûteuse. Beaucoup plus qu’avec crédit relais traditionnel. Dans 
les deux cas, vous remboursez en effet le relais et les intérêts qui y sont liés au moment de la 
La revue de Presse KYLIA 
10
vente de votre ancien bien : mais l’avance accordée par la banque étant toujours plus 
importante dans le cadre d’une opération d’achat revente (119.000 € contre 34.000 € dans 
notre exemple), les intérêts à rembourser seront nécessairement plus conséquents. 
La revue de Presse KYLIA 
11 
Source : Capital.fr
Louer une partie de son logement pour arrondir 
ses fins de mois 
Le 26/9/2014 
Mode de la consommation collaborative ou effet de la crise, partager son logement aurait le 
vent en poupe. Selon une étude réalisée par l'IFOP, pour le site Chambrealouer.com, les plus 
de 50 ans et notamment les retraités, dont l'appartement est devenu trop grand après le départ 
des enfants, seraient en grande majorité intéressés pour tenter l'expérience. La raison 
principale : arrondir leurs fins de mois. 
Côté locataires, ce sont surtout les étudiants et apprentis qui plébiscitent cette façon de se loger 
nettement moins chère que la location d'un petit studio. Si vous êtes intéressé par ce système, sachez 
que les loyers encaissés ne seront pas forcément fiscalisés. 
La revue de Presse KYLIA 
12 
· Obligations légales 
La première obligation est d'être propriétaire de sa résidence principale et d'y vivre. La deuxième, 
votre locataire doit habiter votre chambre à titre de résidence principale. Il faut conclure un bail 
meublé classique, de un an minimum ou neuf mois au moins si vous louez à un étudiant. 
La pièce louée doit répondre aux conditions de décence imposées par la loi (logement salubre, doté 
d'une fenêtre ouvrant sur l'extérieur, prises électriques aux normes, au moins 9 m2 et une hauteur 
sous plafond d'au moins 2,20 mètres, soit un volume habitable au moins égal à 20 m3…).
En plus, vous devrez meubler la pièce de façon à ce que votre locataire puisse s'installer avec ses 
seuls effets personnels. Vous devrez aussi lui laisser l'accès à une salle de bains, aux toilettes et à la 
cuisine (sauf si la pièce dispose de ces équipements). Vous pouvez en plus lui offrir un accès à 
Internet et la possibilité de laver son linge chez vous. 
La revue de Presse KYLIA 
13 
· Entrée dans les lieux 
Avant l'entrée dans les lieux, précisez dans votre bail le montant du dépôt de garantie, celui du loyer 
et son mode de révision. Pour les charges, vous pouvez facturer à votre locataire un forfait mensuel 
ou répartir leur montant réel au prorata de la surface louée dans votre logement. 
Soignez particulièrement le constat d'entrée dans les lieux, en y joignant un descriptif complet du 
mobilier et linge de maison fourni. Cela évitera toute contestation au moment du départ de votre 
locataire. 
Attention, si vous ne supportez plus ce dernier au bout de quelques mois, vous devrez vivre avec lui 
jusqu'à l'expiration du bail, et seulement à condition de lui signaler son congé dans les règles, soit 
trois mois avant. Sachez que les baux signés pour un an sont tacitement renouvelables pour la même 
période, ceux signés avec un étudiant pour neuf mois ne le sont pas. 
· Loyers exonérés d'impôts 
Pour être exonéré de taxation sur les revenus encaissés, vous devez (en plus des obligations) ne pas 
dépasser certains plafonds de loyers. Ces derniers dépendent de la zone géographique où est situé 
votre logement et changent chaque année. En 2014, ils étaient (hors charges) par an de 183 euros/m2 
en Ile-de-France et de 134 euros/m2 en province. 
A Paris, cela correspond à un loyer maximal de 2 196 euros/an, soit 183 euros/mois, pour une 
chambre de 12 m2. Pour la même surface, le loyer plafond exonéré d'impôts en province sera de 1 
608 euros/an, soit 134 euros/mois. 
Si vous louez plus cher, vos revenus sont des « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC) imposés 
à 19 %, avec en plus les 15,5 % de prélèvements sociaux, après abattements de 50 % (si vous êtes 
soumis au régime du micro-BIC) ou déductions éventuelles des charges (si vous êtes imposé au 
régime réel). 
Source : LeMonde.fr
La revue de Presse KYLIA 
14 
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE 
Pourquoi la loi Hamon sur la reprise 
d'entreprise est une erreur 
Le 23/9/2014 
Infantilisante, inadéquate et irresponsable... Notre chroniqueur Pascal Ferron, vice-président 
de Baker-Tilly France, revient sur l'obligation d'information des salariés issue de la loi Hamon. 
Retour sur la loi Hamon, et l'obligation d'information des salariés sur la cession d'entreprise deux mois 
avant. 
La loi N° 2014-856 relative à l'Economie Sociale et Solidaire a été votée et promulguée en catimini le 
31 juillet. Elle est entrée en vigueur le 1er septembre pour la rentrée des entrepreneurs, et 
potentiellement futurs cédants. Son Titre II comporte des "dispositions facilitant la transmission 
d'entreprises à leurs salariés". 
Des dispositions très controversées 
Les futurs cédants d'entreprises ou de fonds de commerce (et oui, même les magasins) sauront 
apprécier le terme "faciliter" lorsqu'ils vont désormais devoir informer tous leurs salariés de leur 
intention de céder leur fonds de commerce ou la majorité des parts de leur entreprise, au plus tard
deux mois avant la cession, afin de permettre à l'un ou plusieurs des salariés de l'entreprise de 
présenter une offre de rachat. 
Dès la genèse de ce texte, à la parution du projet de Loi, tous les intervenants en matière de 
transmission d'entreprise s'étaient élevés contre. Des chambres de commerce et d'industrie au CRA, 
des syndicats patronaux aux intermédiaires, des avocats aux experts-comptables... tous avaient 
essayé de porter la voix de la sagesse au ministère. Sans succès ! Au même titre que l'ensemble des 
professionnels de l'immobilier, du bâtiment, de la construction, etc. n'avaient cessé de s'élever contre 
la loi ALUR pour les résultats que l'on peut désormais constater. 
On ne peut que regretter que nos gouvernants ne tiennent pas compte de l'expérience des experts et 
professionnels de terrain, ni de celle du passé, même proche. 
La revue de Presse KYLIA 
15 
Pourquoi informer les salariés de la cession favoriserait les reprises d'entreprise? 
Le législateur prévoit que la cession puisse néanmoins intervenir avant le délai de deux mois, si 
chaque salarié a fait part de sa décision de ne pas présenter d'offre avant l'expiration de ce délai. Il 
est prévu d'exclure les cessions intra-familiales (les concernés l'ont échappé belle !) et les sociétés en 
sauvegarde, en redressement... 
Vous avez dit simplification ? Ce seul titre II ne modifie ou ne crée pas moins de 37 titres, articles ou 
alinéas du Code de commerce et trois du Code du travail. 
Bien entendu, tout cela part d'excellentes intentions, enveloppées dans une rhétorique appropriée de 
solidarité, d'ambitions, de démocratie populaire.... Cette loi trouve son origine dans un constat mâtiné 
de crise que de nombreuses entreprises ne trouvent pas de repreneurs lors du départ à la retraite de 
leurs patrons. C'est vrai. Et cela fait perdre des emplois, bien sûr. La solution miracle qu'apporterait 
cette loi : que les salariés deviennent tous des entrepreneurs ! 
Des contre-vérités érigées en arguments 
Sans revenir sur toutes les statistiques et les argumentaires cités dans le projet de loi, il me semble 
utile de revenir sur deux arguments mis en avant qui sont autant de contre-vérités : 
"Le propriétaire d'une entreprise faiblement rentable a souvent peu d'offres de reprise" : effectivement 
celle-ci sera moins attirante qu'une entreprise très rentable. Mais elle sera également moins chère, et 
d'expérience, ce n'est pas parce qu'il y a peu d'offres qu'elle trouvera pas preneur. Bien d'autres 
raisons jouent alors, en particulier l'adéquation du prix avec la rentabilité. En outre, il convient de
rappeler qu'il existe en France 3,6 millions d'entreprises dont près des deux tiers n'ont aucun salarié et 
seulement 5 % d'entre elles ont plus de 10 personnes. S'il est exact que beaucoup d'entreprises ne 
trouvent pas preneurs, c'est souvent parce qu'elles sont trop petites pour être ne serait-ce que 
"vendables" ou "reprenables". Cela concerne par exemple près des 2/3 des entreprises artisanales et 
une grande partie des commerces pour lesquels seul l'emplacement compte. Si le marché est là, 
lorsque ces entreprises ferment, il s'en crée d'autres pour absorber la demande du marché, et ce, 
souvent dans un laps de temps assez court. Si le marché n'est pas là, il n'est là pour personne. Dans 
ce cas, on voit mal comment la loi ESS résout quoi que ce soit. 
"Selon l'étude... seulement 10% des cédants anticipent leur départ" : cela ne les empêche pas pour 
autant de vendre leur entreprise, un chef d'entreprise sachant avant tout saisir les opportunités qui 
s'offrent à lui. 
On voit bien que les constats faussement ou aveuglement interprétés sont susceptibles d'engendrer 
de mauvaises solutions. 
La revue de Presse KYLIA 
16 
Les chefs d'entreprise cédants n'avaient pas besoin d'une loi 
Bien entendu, je passe sur l'aspect psychologique d'infantilisation de chefs d'entreprise qui ont 
entrepris toute leur vie durant, en se démenant, en évitant tous les écueils, en innovant... qui, au soir 
de leur vie professionnelle, se voient dicter la conduite à suivre par une loi. De surcroît, une loi votée 
par des parlementaires, qui, pour leur très large majorité, ne connaissent pas grand-chose des 
entreprises. Les entrepreneurs ont vite appris à ne pas être susceptibles mais quand même ! 
Un chef d'entreprise n'a pas besoin d'une loi pour avoir l'idée de discuter avec un ou plusieurs de ses 
salariés en qui il a confiance, afin de favoriser une transmission réussie pour toutes les parties. Et il en 
est de même, inversement, d'un ou de plusieurs salariés qui s'en sentiraient capables. Ce qui est 
encore plus vrai dans des entreprises qui comportent très peu de salariés (les 97 %). D'ailleurs, une 
bonne partie de ce type de transmission réussie n'a, fort heureusement, pas attendu la loi pour le faire 
et pas nécessairement sous la forme d'une Scop. 
Deux mois pour se révéler entrepreneur ? Une totale illusion 
Je passe sur le fait que devenir entrepreneur, même sous la forme d'une Scop, ne s'improvise pas. 
C'est même un travail de longue haleine. Pour aider quantité d'anciens cadres à devenir 
progressivement repreneurs d'entreprises depuis de nombreuses années, je me sens bien placé pour 
le savoir. Beaucoup d'ailleurs ne vont pas jusqu'au bout. Pour les autres, cela prend en moyenne 
entre un et deux ans et rien n'est gagné d'avance. Alors deux mois!
J'en arrive au coeur du problème. La transmission d'entreprise est un processus long, complexe, 
s'apparentant à une alchimie qui, quand elle fonctionne bien, ne peut s'expliquer de manière 
uniquement rationnelle. C'est un processus qui comporte beaucoup d'émotion et d'affect. Le choix de 
son successeur ne se fait pas uniquement sur des critères financiers, mais sur la croyance du cédant 
en la capacité du futur repreneur à récupérer les rênes et à développer son entreprise. C'est pour cela 
qu'aucune transmission n'est identique, aucun processus n'est similaire, rien ne peut être écrit à 
l'avance, tout est du sur-mesure. 
La revue de Presse KYLIA 
17 
Ce type d'aventure s'écrit par des hommes au quotidien, pas dans un texte de loi 
C'est aussi une formidable aventure, et les aventures s'écrivent par des hommes au quotidien, pas 
dans des textes de loi. Cela s'écrit surtout dans le secret et la confidentialité car on n'est jamais sûr 
d'aboutir, et ce jusqu'à la dernière minute avant la cession. 
Venir perturber cette alchimie par un passage obligé est déjà délicat en soi. Venir introduire un bris de 
secret avant un acte majeur, en fixant un terme de deux mois, est tout simplement inadéquat et 
irresponsable. 
Sans compter que pour les salariés, il est très déstabilisant, voire traumatisant, de savoir avec 
certitude que l'entreprise dans laquelle ils travaillent va être vendue, sans, en revanche, vraiment 
savoir immédiatement ce qu'il va advenir d'eux dans un proche futur, ou sans être rassurés par le 
repreneur dès le lendemain de la cession. 
Un secret mal gardé 
Même si le législateur prévoit que les salariés sont "tenus à une obligation de discrétion" et outre les 
inévitables contentieux qui vont en résulter, un secret ne peut être partagé que par peu de personnes 
(surtout par un petit nombre de professionnels qui connaissent toutes les conséquences de leur 
éventuelle indiscrétion), sinon ce n'est plus un secret. 
Les rumeurs, bruits et autres informations plus ou moins crédibles ne vont pas manquer de circuler à 
la vitesse de la lumière. Il suffit d'un(e) salarié(e) qui en parle à sa femme, à son mari, etc. pour que 
toute la ville/le monde internet soit au courant. Dans le monde, il y a des clients, lesquels, pour les 
PME, ont souvent une relation intuitu personae avec le dirigeant. Il y a aussi les concurrents auxquels 
on peut largement faire confiance pour savonner la planche et propager la rumeur adéquate et 
amplifiée. Il y a les banquiers, les fournisseurs et tous les autres acteurs de l'environnement proche ou 
moins proche. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours , tout ce beau monde n'est pas 
toujours bien intentionné.
Déclarer que son entreprise, ou son fonds de commerce, est à vendre, même à ses salariés, et même 
avec les meilleures intentions du monde est un acte irrémédiable. Si on veut vraiment vendre, on ne 
peut plus faire marche arrière. La reculade serait encore pire ! 
La revue de Presse KYLIA 
18 
Quelle est la sanction? 
Alors, certains entrepreneurs mal avisés pourraient être tentés de passer outre, compte tenu du risque 
majeur que cela pourrait faire peser sur la pérennité même de l'entreprise. Mais le législateur a tout 
prévu : l'annulation pure et simple de la cession à la demande de tout salarié ! 
Comment ne pas imaginer que certains salariés ne vont pas être tentés d'utiliser cette possibilité, pour 
assouvir leur rancune, ou/et pour tenter de négocier une contrepartie financière ? C'est d'ailleurs ce 
type d'attitude inévitable qui engorge actuellement les tribunaux de prud'hommes et fait hésiter 
certains entrepreneurs avant de recruter. Je laisserai donc les avocats détailler ces risques de 
contentieux et leurs conséquences néfastes. 
Une lueur d'espoir? 
Entendons-nous bien, nous ne sommes pas contre l'économie sociale et solidaire qui a fait ses 
preuves. Mais le titre II de cette Loi n'est tout simplement pas approprié. Il va provoquer de nombreux 
contentieux et déstabiliser quantités de PME, sans pour autant assurer l'éclosion de futurs 
entrepreneurs salariés solidaires en nombre suffisant. 
Alors, apparemment, avec la rentrée et son lot de promesses, notre chef du gouvernement semblerait 
disposé à séduire les chefs d'entreprise. Rajoutons donc une tâche à sa longue liste : abroger ce titre 
II et garder le reste de la Loi. 
Pour ma part, je suis heureux d'entendre Manuel Valls déclarer sa flamme aux entreprises, et par trois 
fois encore. C'est nouveau ! J'aimerais maintenant qu'il dise qu'il aime aussi les entrepreneurs, ce qui 
n'est pas pareil, et que cela soit suivi d'actes concrets, pour enfin espérer voir s'inverser la courbe de 
défiance à laquelle la courbe du chômage est souvent corrélée... quelques mois plus tard. Gérez vos 
envois directement depuis votre entreprise, bénéficiez du tarif spécial machine à affranchir 
Source : L’Express.fr
La revue de Presse KYLIA 
19 
Contrôle d'hygiène : liste des documents 
obligatoires à fournir 
Le 24/9/2014 
Lorsque les inspecteurs viennent contrôler votre établissement, certains documents doivent leur être 
remis obligatoirement. 
© Thinkstock 
Tous les documents obligatoires doivent être rangés soigneusement dans un classeur, avec un 
sommaire placé au début. 
Liste des documents à présenter en cas de contrôle 
- Nettoyage, dératisation et désinfection : fiche avec date des interventions et signature de 
l'exécutant ; 
- fiche de réception des produits ;
- fiches d'enregistrement des températures : réserves, réfrigérateurs (froid positif et froid négatif), 
couples temps/températures pour les cuissons et refroidissements selon analyse HACCP (attention 
lors d'un contrôle, les inspecteurs vérifient aussi les DLC et DLUO de quelques produits pris au 
hasard) ; 
La revue de Presse KYLIA 
20 
- fiches d'entretien des hottes et extracteurs ; 
- fiche de contrôle des huiles de friture ; 
- documents de formation et d'information du personnel ; 
- attestation d'aptitude du personnel, délivrée lors des visites à la Médecine du travail (lorsque le 
salarié fait une visite médicale, le médecin du travail lui donne deux exemplaires de l'attestation : une 
pour le salarié et une pour l'employeur) ; 
- rapports d'analyses microbiologiques ; 
- fiche technique des produits d'entretien ; 
- coordonnées des fournisseurs ; 
- coordonnées des clients finaux en cas de livraison à une entreprise ; 
- fiche d'enregistrement des non conformités produits 
- fiches d'actions correctives (dispositions, délais, pertinence des actions). 
Source : L’HotellerieRestauration.fr
La revue de Presse KYLIA 
21 
Les food trucks à l'assaut de la malbouffe 
Le 28/9/2014 
Pour vous, fast-food rime avec hamburgers et pizzas surgelées ? Désormais, les food trucks 
mettent la qualité au coeur de la restauration rapide. 
Les food trucks rencontrent un franc succès à Paris. © Manuel Cohen/AFP 
En ce jeudi 25 septembre, l'esplanade du hall 8 du Parc des expositions de la porte de Versailles a 
des allures de restaurant ambulant. Quatorze food trucks - dits "camions gourmets" en français - se 
dressent là, dans des odeurs de cuisine variées et les commandes des clients qui se pressent pour 
goûter aux dernières spécialités. En effet, depuis la veille, se tient la deuxième édition parisienne du 
Street Food International Festival, manifestation qui rassemble les food trucks. 
Déjà connus dans la capitale, ces camions un peu spéciaux rencontrent un franc succès et se 
singularisent en misant sur une restauration rapide de qualité, avec des prix tournant autour de sept et 
dix euros, soit le tarif d'un maxi menu chez McDonald's. Dans le milieu de la restauration rapide 
dominé par la malbouffe, une petite révolution semble en marche. "Le problème du fast-food actuel, 
c'est que ça vend un peu n'importe quoi tant que ça nourrit", estime Olivier Pichot, ancien cuisinier à 
La Tour d'argent et ex-consultant pour le secteur de l'agroalimentaire. Il vient de lancer son premier 
camion à Caen, le Morfal, dans lequel l'accent est mis sur une cuisine traditionnelle. "On fait de la 
cuisine de grand-mère avec des produits locaux dont on maîtrise l'origine. Mon idée, c'est que la 
nourriture qu'on sert dans la rue doit être bonne", explique-t-il.
La revue de Presse KYLIA 
22 
Truite confite et veau aux olives 
C'est le même pari qu'a fait Didier Bille. En lançant le camion Bien Fait, qui sillonne depuis le 11 août 
Paris et l'Ile-de-France, cet ancien directeur des ressources humaines de General Electric a "voulu 
montrer qu'on peut faire de la très bonne qualité pour pas cher dans un espace réduit. Quand vous 
allez dans certains kiosques de restauration à Paris, c'est tout simplement immonde. On vous sert des 
gaufres surgelées ou des crêpes dont la pâte est faite avec de l'eau." Le chef a ainsi élaboré une 
quarantaine d'entrées, de plats et de desserts faits maison et en propose deux de chaque par jour. 
Ce jour-là, pour le plat de résistance, c'est "truite confite, sucrine et fenouil en salade d'herbes folles" 
ou "sauté de veau aux olives et polenta crémeuse". Quant au peu de place disponible dans le camion, 
la parade a été trouvée. "Nous disposons d'un laboratoire dans Paris où nous préparons les plats, de 
sorte que, une fois dans la cuisine du camion, il ne nous reste qu'à réchauffer, à assaisonner et à 
dresser les assiettes", explique Didier Bille. Et pas besoin de faire de la cuisine élaborée, le snacking 
retrouve aussi ses lettres de noblesse. À l'image de Daniela et Luis, qui, à bord de l'Aji Dulce, 
proposent des galettes de maïs vénézuéliennes cuites au four et fourrées au poulet, au jambon ou au 
boeuf avec des sauces maison. "Tout est acheté au marché et fait dans le camion", jurent-ils. De fait, 
les marmites crépitent juste à côté de la caisse enregistreuse. 
Besoin de rigueur 
Alors, les jours des McDo, Quick et autres Subway sont-ils comptés ? "Pas vraiment. La France a un 
gros retard au niveau des food trucks et les géants du fast-food sont très bien implantés", déclare 
Laurent Vandamme, organisateur du salon. "Par contre, ces camions se diversifient et se multiplient 
de plus en plus, ce qui oblige les poids lourds de la restauration rapide à s'adapter." Bref, ce n'est pas 
demain que le bon goût aura sa revanche sur la nourriture standardisée. 
Les "camions gourmets" eux-mêmes ne sont pas exempts de faiblesses. S'ils arrivent à faire autre 
chose que des hamburgers et des pizzas, ils peinent toujours à obtenir des autorisations de la part 
des autorités municipales, ces dernières les voyant comme des concurrents des restaurants en dur. 
Ensuite, la solution du camion n'est bien souvent qu'une solution de transition pour le cuisinier en 
herbe, effrayé par les prix des fonds de commerce. Enfin, à en croire certains, l'hygiène n'est pas 
toujours au rendez-vous dans certains food trucks. "Certains propriétaires de camion font n'importe 
quoi. Ma plus grande hantise, c'est qu'un jour il y ait une intoxication alimentaire et que ça rejaillisse 
sur tous les food trucks", glisse Didier Bille. 
Un besoin de rigueur qui a parfaitement été intégré par le chef Édouard Loubet, deux étoiles au 
Michelin et président de l'édition 2014 de ce sommet de food trucks français. "On ne peut pas aller
contre ce mouvement des camions de restauration. Donc, il faut faire en sorte que ça se fasse bien, 
avec des contrôles et des règles issues du monde de la cuisine, déclare le chef. Ce qu'il faut, c'est 
montrer que, même dans la rue avec une cuillère en bambou, la nourriture peut être bonne." Sinon, 
pour les irréductibles, il reste toujours le Big Mac. 
La revue de Presse KYLIA 
23 
Source : LePoint.fr
La revue de Presse KYLIA 
24 
A propos de Kylia 
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle 
Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. 
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses 
agents immobiliers. 
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com 
Contact Presse : KYLIA Immobilier 
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18

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  • 1. LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 22 au 28 Septembre 2014 LES ARTICLES DE LA S SEMAINE - RESIDENTIEL Avec le cautionnement bancaire, les banques prennent plus de 700 euros à chaque client L’organisme de cautionnement des prêts immobiliers commun à la plu plupart des banques nommé Crédit Logement est dans le viseur de l’UFC-l’UFC Que Choisir Si le marché du cautionnement bancaire immobilier était plus concurrentiel, les particuliers pourraient économiser jusqu'à plus de 700 euros en moyenne, par emprunt, estime l'UFC-l'UF Que Choisir "Nous sommes en présence d'un nouveau scandale consommateurs UFC-Que Choisir ne mâche pas ses mots pour dénoncer les pratiques des banques en matière de cautionnement bancaire. Ce type de garan grande majorité des emprunteurs, parfois sans qu'ils le sachent. Or celle allant de 800 à 2.000 euros. Ainsi le cautionnement bancaire " appel à une société pour garantir à sa banque, moyennant finances (au moment de la souscription du crédit ndlr), le bon paiement des mensualités de son crédit immobilier scandale". Alain Bazot, le président de l'association de garantie -non-obligatoire dans la loi La revue de Presse KYLIA celle-ci a un coût non négligeable consiste pour un consommateur à faire immobilier", indique l'association. 1 ". loi- s'impose à la ",
  • 2. La revue de Presse KYLIA 2 Plus de 50% des crédits immobiliers sont garantis par cautionnement Moins chère que l'hypothèque, cette garantie est utilisée pour 56,3% des crédits immobiliers, relate l'UFC. Parfois intégrée dans les contrats de prêt sans distinction claire, elle est assez méconnue des emprunteurs. Il semble pourtant nécessaire de s'y intéresser tant les banques semblent dégager des marges injustifiées, si l'on en croit l'UFC-Que Choisir. Ainsi, "c'est presque 50% de la prime payée par les consommateurs qui revient dans la poche des banques qui imposent le cautionnement", déplore Alain Bazot. Un marché trusté par les banques... Trusté par les banques, le marché du cautionnement souffre en effet de l'absence de concurrence. Comme pour l'assurance emprunteur ou l'assurance moyen de paiement, les banques dégagent sur ce marché des marges proéminentes qui leurs permettent de compenser les bénéfices trop faibles qu'elles tirent des crédits immobiliers, dont les taux d'intérêt sont à un plus bas niveau historique. Cependant, "les taux bas ne doivent pas masquer la réalité de ces garanties proposées par les banques" assure Maxime Chipoy, responsable des études de l'association de consommateurs. ... qui imposent systématiquement leur filiale aux consommateurs En matière de cautionnement de prêts immobiliers, chaque consommateur a au mieux le choix entre l'organisme de cautionnement commun à la plupart des banques, nommé Crédit Logement, et la filiale de leur banque. Les "banques imposent systématiquement leur filiale", regrette Alain Bazot. Résultat, les tarifs proposés vont du simple à plus du double en fonction des banques, soit concrètement entre 0,50% et 1,30% des montants empruntés. Au final, en alignant les tarifs moyens pondérés des acteurs du marché à la baisse, sur ceux de la filiale de cautionnement du Crédit mutuel (CMH), la moins chère, ce sont 563 euros qui pourraient revenir en moyenne dans la poche des consommateurs. En allant plus loin, si les organismes de cautionnement affichaient "une commission de 5% et une marge plus raisonnable de 15% sur leurs garanties, le gain serait de 717 euros pour les emprunteurs", estime Maxime Chipoy. Le fonds de garantie du Crédit Logement pèse 3,9 milliards d'euros... Pis encore, au regard des performances du fonds de garantie du Crédit Logement, qui possède plus de 50% de part de marché du cautionnement bancaire en France, les clients pourraient légitimement demander de se faire rembourser l'intégralité (contre les trois-quart jusqu'ici) de leur caution une fois
  • 3. leur prêt remboursé. En effet, le fonds mutuel de garantie (FMG) du Crédit Logement, utilisé pour couvrir les sinistres et abondé par l'ensemble des emprunteurs cautionnés, pèserait aujourd'hui 3,9 milliards d'euros ! Or entre 2011 et 2013, entre 110 et 160 millions d'euros seulement ont été débloqué chaque année pour palier aux défauts de paiement. Les montants restants sont placés sur les marchés financiers et alimentent les caisses des banques grâce aux intérêts dégagés. Ce qui représente une importante manne financière. La revue de Presse KYLIA 3 Pertes mutualisées et profits privatisés A l'inverse, si ces intérêts étaient mutualisés au même titre que la couverture des sinistres, l'UFC-Que Choisir estime que le fonds pourrait être autosuffisant, et que l'intégralité des cautions dont s'acquittent les emprunteurs pourrait leur être remboursée une fois leurs crédits payés. Plus concrètement, "en mutualisant les pertes et en privatisant les intérêts, le Crédit Logement entraîne une perte directe de 424 euros pour chaque client", estime maxime Chipoy. Pour faire évoluer la situation en faveur des consommateurs, Alan Bazot va rencontrer ce vendredi le ministre de l'Économie Emmanuel Macron avec pour espoir d'intégrer davantage de transparence et de concurrence sur ce marché. Il proposera ainsi au ministre d'intégrer un volet cautionnement bancaire dans la loi "Croissance et pouvoir d'achat", plus connue pour son volet sur la réglementation des professions réglementées. Source : LaTribune.fr
  • 4. La revue de Presse KYLIA 4 L’immobilier aussi fait appel au financement participatif Le 23/9/2014 Après la musique, les jeux vidéo ou des petits commerces de quartier, c'est au tour de l'immobilier de se mettre à l'heure du financement participatif. Anaxago, une des dix plates-formes françaises proposant aux internautes d'investir dans le capital d'entreprise, lance une offre uniquement dédiée à la pierre. Le principe est simple : des promoteurs immobiliers présélectionnés font appel aux particuliers afin qu'ils participent au financement de leur programme. Une fois celui-ci achevé et les lots vendus, ils se partagent les bénéfices. « Nous répondons à un double besoin. Celui des épargnants, qui cherchent à diversifier leurs investissements, et celui des promoteurs, qui ont de plus en plus de mal à trouver les fonds propres nécessaires pour lancer leurs projets ou pour faire face à l'allongement des délais de commercialisation », explique Joachim Dupont, un des fondateurs d'Anaxago. La Fédération des promoteurs immobiliers abonde. « On entend partout que le marché est inondé de liquidités et pourtant nous avons de plus en plus de mal à trouver des financements. Le crowdfunding est un moyen innovant d'y faire face », souligne François Payelle, son président.
  • 5. La revue de Presse KYLIA 5 NOUVEAU MODE DE FINANCEMENT Avant de lancer cette offre, Anaxago avait fait un test, en mars, avec la société montpelliéraine Kalelithos. Son directeur général n'en revient toujours pas : « En seulement quarante jours, nous avons levé 1,8 million d'euros auprès d'une cinquantaine de personnes. Un montant supérieur à ce que nous escomptions et dans un délai bien plus rapide », raconte Olivier Cantrel. L'idée de faire appel à la « foule » pour financer des projets immobiliers n'est pas nouvelle. Wiseed, un concurrent d'Anaxago, a lancé ce concept il y a plus de deux ans. Et cela fait 18 mois que Lymo.fr, un promoteur de la région toulousaine, lève des fonds de cette façon. « Dans ce métier, le promoteur doit apporter 20 % du montant de l'opération, sinon la banque n'accepte pas de financer le projet. Nous avons donc clairement besoin de fonds propres », explique Jean-Baptiste Vayleux, un des dirigeants de Lymo.fr. Le site a récolté un peu plus de 900 000 euros depuis son lancement, pour cinq opérations. Surtout, il vient de boucler deux d'entres-elles, ce qui lui a permis de rembourser les investisseurs et de leur verser les 10 % d'intérêts promis. RENDEMENTS ÉLÉVÉS Car pour attirer les particuliers, les promoteurs ne comptent pas seulement sur la passion des Français pour la pierre, ils promettent des rendements mirobolants. « Ce niveau élevé se justifie par la prise de risque », souligne M. Vayleux. Le dérapage des coûts lors du chantier, ou la difficulté à vendre tous les lots sont autant d'indésirables qui peuvent venir diminuer le rendement potentiel, même si tous assurent que le risque de perte en capital serait limité. « Ce secteur d'activité est très encadré et régi par de nombreuses normes et obligations, ce qui nous permet, en France, d'avoir un taux de casse extrêmement faible, rappelle M. Payelle. De plus, nous ne démarrons les programmes que lorsque nous avons précommercialisé la moitié des lots. A ce niveau, il est alors quasiment impossible de perdre de l'argent sur un programme. » Pour limiter encore les risques, Anaxago, qui promet entre 6 à 12 % de rendement selon la durée de l'opération, a noué un partenariat avec un groupe spécialisé dans l'assurance de promoteurs immobiliers. C'est lui qui effectue un premier filtre dans la sélection des projets. Un filtre nécessaire, car comme le montre Anaxago, qui devrait bientôt proposer aux particuliers les projets d'une demi-douzaine de promoteurs, les candidats se pressent au portillon du financement participatif. Source : LeMonde.fr
  • 6. La revue de Presse KYLIA 6 Le logement, responsable de la baisse du pouvoir d’achat des ménages 24/9/2014 Les Français ont perdu 4 % de pouvoir d'achat depuis 2009, selon 60 millions de consommateurs. Le Français "type" en situation de précarité énergétique est locataire d'un logement ancien et/ou social. (DURAND FLORENCE/SIPA) Mauvaise nouvelle pour les porte-monnaie : les Français ont perdu 4 % de pouvoir d'achat depuis 2009, soit l'équivalent de 1.500 euros annuels, selon 60 millions de consommateurs. Pour calculer ces variations, le magazine de l'institut national de la consommation (INC), s'est basé sur l'évolution des prix, des revenus, et de la consommation des ménages. Point positif, les revenus des Français ont progressé : entre 2009 et 2014, le revenu annuel moyen par ménage (incluant salaires, patrimoine et prestations sociales, et déduisant impôts et cotisations sociales) a augmenté de 2,9 %, passant de 37.517 euros à 38.591 euros. Mais dans le même temps, les prix ont augmenté de 6,9 %, avec notamment une explosion du poids des dépenses contraintes, notamment celles liées au logement ou à la voiture. Selon les estimations du magazine, la hausse des prix du carburant a grignoté 335 euros de pouvoir d'achat depuis 2009,
  • 7. celle de l'électricité 205 euros, et les loyers 175 euros. Ainsi, les ménages n'ont plus guère "de prise sur leur situation budgétaire et se retrouvent souvent coincés par des factures sur lesquelles ils n'ont pas la main", note le magazine, qui pointe la hausse des charges liées au logement et à la voiture comme les plus pénalisantes. Au final, la perte moyenne de pouvoir d'achat s'établit donc à 1.496 euros, soit – 4 %" depuis 2009, conclut 60 millions de consommateurs. Si la hausse des carburants "a frappé indifféremment toutes les catégories de ménages", certaines augmentations frappent plus lourdement les ménages : "La hausse des loyers affecte évidemment plus les personnes seules et les familles monoparentales, celle du tabac rogne plus le pouvoir d'achat des jeunes ayant de faibles ressources, des employés ou des ouvriers. (...) Les propriétaires âgés de plus de 75 ans, ayant de modestes pensions, ont subi de plein fouet les hausses de l'électricité, du gaz et du fioul domestique", détaille Emmanuel Masset-Denèvre, économiste à l'INC. Selon le magazine, 2014 devrait être neutre en terme de pouvoir d'achat "du fait d'une inflation particulièrement faible (+ 0,7 %)". Mais ajoute-t-il, "il serait abusif d'évoquer une baisse généralisée : seuls les produits alimentaires, et en particulier les fruits et légumes, ainsi que le matériel audiovisuel et informatique affichent une baisse de leur prix". Or, ces catégories ne figuraient pas parmi celles ayant le plus rogné le pouvoir d'achat des Français ces 5 dernières années. Par ailleurs, parmi les autres dépenses, cette fois "arbitrables", dont les augmentations ont le plus amputé les revenus, on trouve le tabac (225 euros), la restauration et les cafés (172 euros) ainsi que la viande (146 euros). La revue de Presse KYLIA 7 Source : LeNouvelObs.com
  • 8. La revue de Presse KYLIA 8 Immobilier : ces prêts bancaires méconnus qui facilitent l’achat-revente Le 25/9/2014 © Pour capter une clientèle de secundo-accédants, quelques banques mettent depuis peu en avant des formules de crédits aidant à faire la jointure entre deux logements sans être étranglé par des mensualités trop importantes. Des offres à prendre toutefois avec précaution. La mécanique est encore largement méconnue. Depuis plusieurs mois, une poignée d’établissements bancaires - Crédit agricole, Crédit du nord, BNP Paribas, quelques banques populaires - poussent de nouveaux prêts susceptibles d’offrir un sacré coup de pouce aux propriétaires qui désirent acquérir un nouveau logement alors qu’ils n’ont pas encore revendu le leur. L’avantage : ils réduisent fortement l’endettement par rapport à un crédit relais classique. Concrètement, ces offres bancaires – baptisées « achat-revente » ou « relais-rachat » selon les cas - consistent à racheter votre crédit en cours auprès de votre établissement. Puis, à vous proposer un nouvel emprunt global intégrant à la fois le capital restant dû de l’ancien crédit (qui vient d’être racheté) et le financement nécessaire au nouveau bien convoité. Grâce à cette mécanique, le « relais » - c’est à dire l’avance que vous fait la banque le temps d’avoir vendu votre ancien logement - est directement imputé à cette nouvelle ligne de crédit, le plus souvent à hauteur de 70% du montant de la valeur estimée du bien à vendre.
  • 9. Pour bien comprendre ce mécanisme complexe, nous avons réalisé une simulation avec l’aide du courtier Vousfinancer.com, en prenant l’exemple d’un couple propriétaire d’un bien estimé 170.000 €, dont le capital restant dû est de 85.000 € et qui rembourse chaque mois 630 € de crédit. Ce ménage convoite un bien d’une valeur de 270.000 € (frais de notaires et de garantie inclus). Et il dispose pour le financer d’un revenu de 3.800 € par mois et d’un petit apport de 10.000 €. La revue de Presse KYLIA 9 L’opération de prêt achat revente va fonctionner de la manière suivante : - La banque va d’abord calculer le montant du relais auquel à droit notre couple en prenant 70% de la valeur du bien. Soit 170.000 € x 0,70 = 119.000 € (somme qui sera remboursée d’un seul coup à la vente du bien) - Le montant du nouveau crédit est ensuite calculé comme suit : 270.000 € (financement pour le nouveau bien convoité) + 85.000 € (capital restant dû de l’ancien crédit) + 1.700 € (d’indemnité de remboursement de l’ancien crédit)- 10.000 euros (l’apport du couple) - 119.000 € (le montant du prêt relais) = 227.700 € Pour 227.000 € au taux à 2,90% sur 20 ans, notre couple devra rembourser 1.251,4 € par mois. Soit un endettement de 32,9% qui lui permettra de décrocher son crédit et d’acquérir son nouveau logement (pour rappel les banques ne prêtent pas au-dessus de 33% d’endettement). Ce qui n’aurait pas été possible si le couple avait opté pour un crédit relais traditionnel auprès de sa propre banque, car l’endettement aurait alors flirté avec les 50% ! Rappelons en effet, que dans le cadre d’un crédit relais traditionnel, l’avance (relais) que vous fait votre banque est beaucoup moins avantageuse puisqu’elle retranche le capital restant dû de la valeur du bien. - Le calcul du relais classique est en effet le suivant : (valeur du bien x 70 %) – capital restant dû. Soit dans notre exemple 170.000 € x 70 % – 85 000 € = 34.000 € (contre 119.000 € précédemment)
  • 10. - Pour financer son bien de 270.000 €, notre couple obtient alors un nouveau prêt de 226.000 €. Soit 270.000 € (valeur du bien convoité) - 34.000 € (prêt relais) - 10.000 € (apport) En remboursant ce crédit de 226.000 € sur 20 ans au taux 2,90%, il devra s’acquitter de 1.242 € de mensualités. Mais s’y ajouteront obligatoirement les 630 € de mensualité de son crédit actuel (qui court tant que l’ancien bien n’est pas vendu). Soit une somme de 1.872 € à rembourser chaque mois qui rend le taux d’endettement (49%) intenable. D’autant plus lourd que le couple aura encore le relais et les intérêts du relais à rembourser au moment de la cession de l’ancien bien (nous avons pris ici l’exemple d’un différé total de remboursement). On l’aura compris : les offres d’achat vente peuvent aider à faire la jointure entre deux logements en évitant d’être étranglé par des mensualités trop importantes. Ces opérations peuvent être d'autant plus intéressantes qu'en faisant racheter votre crédit, vous aurez la possibilité de de renégocier l'assurance décès-invalidité liée à leur crédit, comme le permet la nouvelle loi Hamon Il n’empêche : il ne s’agit pas non plus d’une solution miracle à tous les problèmes… "Les banques sélectionnent avant tout des dossiers avec des logements de qualité et bien placés, qui pourront se vendre assez facilement, de manière à rembourser le prêt relais au plus vite", observe Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.com. En général, les établissements laissent un an à leurs clients pour vendre, délai qui peut être, au cas par cas, prolongé d’une année. Si le bien est vendu dans les temps, aucun problème : l’emprunteur dégagera la plupart du temps une trésorerie qu’il pourra réinjecter dans le prêt, de manière à encore faire baisser sa mensualité. Dans notre exemple, si notre couple parvient à revendre son logement 155.000 € au bout de 12 mois, il pourra rembourser son relais de 119.000 €. Il lui restera alors 32.549 € (déduction faite des intérêts dus sur le prêts relais) dont il pourra se servir pour rembourser son crédit par anticipation, sans pénalités. En revanche, et c’est bien là le risque avec ce type de prêt, plus vous mettrez de temps à vendre, plus l’opération sera coûteuse. Beaucoup plus qu’avec crédit relais traditionnel. Dans les deux cas, vous remboursez en effet le relais et les intérêts qui y sont liés au moment de la La revue de Presse KYLIA 10
  • 11. vente de votre ancien bien : mais l’avance accordée par la banque étant toujours plus importante dans le cadre d’une opération d’achat revente (119.000 € contre 34.000 € dans notre exemple), les intérêts à rembourser seront nécessairement plus conséquents. La revue de Presse KYLIA 11 Source : Capital.fr
  • 12. Louer une partie de son logement pour arrondir ses fins de mois Le 26/9/2014 Mode de la consommation collaborative ou effet de la crise, partager son logement aurait le vent en poupe. Selon une étude réalisée par l'IFOP, pour le site Chambrealouer.com, les plus de 50 ans et notamment les retraités, dont l'appartement est devenu trop grand après le départ des enfants, seraient en grande majorité intéressés pour tenter l'expérience. La raison principale : arrondir leurs fins de mois. Côté locataires, ce sont surtout les étudiants et apprentis qui plébiscitent cette façon de se loger nettement moins chère que la location d'un petit studio. Si vous êtes intéressé par ce système, sachez que les loyers encaissés ne seront pas forcément fiscalisés. La revue de Presse KYLIA 12 · Obligations légales La première obligation est d'être propriétaire de sa résidence principale et d'y vivre. La deuxième, votre locataire doit habiter votre chambre à titre de résidence principale. Il faut conclure un bail meublé classique, de un an minimum ou neuf mois au moins si vous louez à un étudiant. La pièce louée doit répondre aux conditions de décence imposées par la loi (logement salubre, doté d'une fenêtre ouvrant sur l'extérieur, prises électriques aux normes, au moins 9 m2 et une hauteur sous plafond d'au moins 2,20 mètres, soit un volume habitable au moins égal à 20 m3…).
  • 13. En plus, vous devrez meubler la pièce de façon à ce que votre locataire puisse s'installer avec ses seuls effets personnels. Vous devrez aussi lui laisser l'accès à une salle de bains, aux toilettes et à la cuisine (sauf si la pièce dispose de ces équipements). Vous pouvez en plus lui offrir un accès à Internet et la possibilité de laver son linge chez vous. La revue de Presse KYLIA 13 · Entrée dans les lieux Avant l'entrée dans les lieux, précisez dans votre bail le montant du dépôt de garantie, celui du loyer et son mode de révision. Pour les charges, vous pouvez facturer à votre locataire un forfait mensuel ou répartir leur montant réel au prorata de la surface louée dans votre logement. Soignez particulièrement le constat d'entrée dans les lieux, en y joignant un descriptif complet du mobilier et linge de maison fourni. Cela évitera toute contestation au moment du départ de votre locataire. Attention, si vous ne supportez plus ce dernier au bout de quelques mois, vous devrez vivre avec lui jusqu'à l'expiration du bail, et seulement à condition de lui signaler son congé dans les règles, soit trois mois avant. Sachez que les baux signés pour un an sont tacitement renouvelables pour la même période, ceux signés avec un étudiant pour neuf mois ne le sont pas. · Loyers exonérés d'impôts Pour être exonéré de taxation sur les revenus encaissés, vous devez (en plus des obligations) ne pas dépasser certains plafonds de loyers. Ces derniers dépendent de la zone géographique où est situé votre logement et changent chaque année. En 2014, ils étaient (hors charges) par an de 183 euros/m2 en Ile-de-France et de 134 euros/m2 en province. A Paris, cela correspond à un loyer maximal de 2 196 euros/an, soit 183 euros/mois, pour une chambre de 12 m2. Pour la même surface, le loyer plafond exonéré d'impôts en province sera de 1 608 euros/an, soit 134 euros/mois. Si vous louez plus cher, vos revenus sont des « bénéfices industriels et commerciaux » (BIC) imposés à 19 %, avec en plus les 15,5 % de prélèvements sociaux, après abattements de 50 % (si vous êtes soumis au régime du micro-BIC) ou déductions éventuelles des charges (si vous êtes imposé au régime réel). Source : LeMonde.fr
  • 14. La revue de Presse KYLIA 14 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE Pourquoi la loi Hamon sur la reprise d'entreprise est une erreur Le 23/9/2014 Infantilisante, inadéquate et irresponsable... Notre chroniqueur Pascal Ferron, vice-président de Baker-Tilly France, revient sur l'obligation d'information des salariés issue de la loi Hamon. Retour sur la loi Hamon, et l'obligation d'information des salariés sur la cession d'entreprise deux mois avant. La loi N° 2014-856 relative à l'Economie Sociale et Solidaire a été votée et promulguée en catimini le 31 juillet. Elle est entrée en vigueur le 1er septembre pour la rentrée des entrepreneurs, et potentiellement futurs cédants. Son Titre II comporte des "dispositions facilitant la transmission d'entreprises à leurs salariés". Des dispositions très controversées Les futurs cédants d'entreprises ou de fonds de commerce (et oui, même les magasins) sauront apprécier le terme "faciliter" lorsqu'ils vont désormais devoir informer tous leurs salariés de leur intention de céder leur fonds de commerce ou la majorité des parts de leur entreprise, au plus tard
  • 15. deux mois avant la cession, afin de permettre à l'un ou plusieurs des salariés de l'entreprise de présenter une offre de rachat. Dès la genèse de ce texte, à la parution du projet de Loi, tous les intervenants en matière de transmission d'entreprise s'étaient élevés contre. Des chambres de commerce et d'industrie au CRA, des syndicats patronaux aux intermédiaires, des avocats aux experts-comptables... tous avaient essayé de porter la voix de la sagesse au ministère. Sans succès ! Au même titre que l'ensemble des professionnels de l'immobilier, du bâtiment, de la construction, etc. n'avaient cessé de s'élever contre la loi ALUR pour les résultats que l'on peut désormais constater. On ne peut que regretter que nos gouvernants ne tiennent pas compte de l'expérience des experts et professionnels de terrain, ni de celle du passé, même proche. La revue de Presse KYLIA 15 Pourquoi informer les salariés de la cession favoriserait les reprises d'entreprise? Le législateur prévoit que la cession puisse néanmoins intervenir avant le délai de deux mois, si chaque salarié a fait part de sa décision de ne pas présenter d'offre avant l'expiration de ce délai. Il est prévu d'exclure les cessions intra-familiales (les concernés l'ont échappé belle !) et les sociétés en sauvegarde, en redressement... Vous avez dit simplification ? Ce seul titre II ne modifie ou ne crée pas moins de 37 titres, articles ou alinéas du Code de commerce et trois du Code du travail. Bien entendu, tout cela part d'excellentes intentions, enveloppées dans une rhétorique appropriée de solidarité, d'ambitions, de démocratie populaire.... Cette loi trouve son origine dans un constat mâtiné de crise que de nombreuses entreprises ne trouvent pas de repreneurs lors du départ à la retraite de leurs patrons. C'est vrai. Et cela fait perdre des emplois, bien sûr. La solution miracle qu'apporterait cette loi : que les salariés deviennent tous des entrepreneurs ! Des contre-vérités érigées en arguments Sans revenir sur toutes les statistiques et les argumentaires cités dans le projet de loi, il me semble utile de revenir sur deux arguments mis en avant qui sont autant de contre-vérités : "Le propriétaire d'une entreprise faiblement rentable a souvent peu d'offres de reprise" : effectivement celle-ci sera moins attirante qu'une entreprise très rentable. Mais elle sera également moins chère, et d'expérience, ce n'est pas parce qu'il y a peu d'offres qu'elle trouvera pas preneur. Bien d'autres raisons jouent alors, en particulier l'adéquation du prix avec la rentabilité. En outre, il convient de
  • 16. rappeler qu'il existe en France 3,6 millions d'entreprises dont près des deux tiers n'ont aucun salarié et seulement 5 % d'entre elles ont plus de 10 personnes. S'il est exact que beaucoup d'entreprises ne trouvent pas preneurs, c'est souvent parce qu'elles sont trop petites pour être ne serait-ce que "vendables" ou "reprenables". Cela concerne par exemple près des 2/3 des entreprises artisanales et une grande partie des commerces pour lesquels seul l'emplacement compte. Si le marché est là, lorsque ces entreprises ferment, il s'en crée d'autres pour absorber la demande du marché, et ce, souvent dans un laps de temps assez court. Si le marché n'est pas là, il n'est là pour personne. Dans ce cas, on voit mal comment la loi ESS résout quoi que ce soit. "Selon l'étude... seulement 10% des cédants anticipent leur départ" : cela ne les empêche pas pour autant de vendre leur entreprise, un chef d'entreprise sachant avant tout saisir les opportunités qui s'offrent à lui. On voit bien que les constats faussement ou aveuglement interprétés sont susceptibles d'engendrer de mauvaises solutions. La revue de Presse KYLIA 16 Les chefs d'entreprise cédants n'avaient pas besoin d'une loi Bien entendu, je passe sur l'aspect psychologique d'infantilisation de chefs d'entreprise qui ont entrepris toute leur vie durant, en se démenant, en évitant tous les écueils, en innovant... qui, au soir de leur vie professionnelle, se voient dicter la conduite à suivre par une loi. De surcroît, une loi votée par des parlementaires, qui, pour leur très large majorité, ne connaissent pas grand-chose des entreprises. Les entrepreneurs ont vite appris à ne pas être susceptibles mais quand même ! Un chef d'entreprise n'a pas besoin d'une loi pour avoir l'idée de discuter avec un ou plusieurs de ses salariés en qui il a confiance, afin de favoriser une transmission réussie pour toutes les parties. Et il en est de même, inversement, d'un ou de plusieurs salariés qui s'en sentiraient capables. Ce qui est encore plus vrai dans des entreprises qui comportent très peu de salariés (les 97 %). D'ailleurs, une bonne partie de ce type de transmission réussie n'a, fort heureusement, pas attendu la loi pour le faire et pas nécessairement sous la forme d'une Scop. Deux mois pour se révéler entrepreneur ? Une totale illusion Je passe sur le fait que devenir entrepreneur, même sous la forme d'une Scop, ne s'improvise pas. C'est même un travail de longue haleine. Pour aider quantité d'anciens cadres à devenir progressivement repreneurs d'entreprises depuis de nombreuses années, je me sens bien placé pour le savoir. Beaucoup d'ailleurs ne vont pas jusqu'au bout. Pour les autres, cela prend en moyenne entre un et deux ans et rien n'est gagné d'avance. Alors deux mois!
  • 17. J'en arrive au coeur du problème. La transmission d'entreprise est un processus long, complexe, s'apparentant à une alchimie qui, quand elle fonctionne bien, ne peut s'expliquer de manière uniquement rationnelle. C'est un processus qui comporte beaucoup d'émotion et d'affect. Le choix de son successeur ne se fait pas uniquement sur des critères financiers, mais sur la croyance du cédant en la capacité du futur repreneur à récupérer les rênes et à développer son entreprise. C'est pour cela qu'aucune transmission n'est identique, aucun processus n'est similaire, rien ne peut être écrit à l'avance, tout est du sur-mesure. La revue de Presse KYLIA 17 Ce type d'aventure s'écrit par des hommes au quotidien, pas dans un texte de loi C'est aussi une formidable aventure, et les aventures s'écrivent par des hommes au quotidien, pas dans des textes de loi. Cela s'écrit surtout dans le secret et la confidentialité car on n'est jamais sûr d'aboutir, et ce jusqu'à la dernière minute avant la cession. Venir perturber cette alchimie par un passage obligé est déjà délicat en soi. Venir introduire un bris de secret avant un acte majeur, en fixant un terme de deux mois, est tout simplement inadéquat et irresponsable. Sans compter que pour les salariés, il est très déstabilisant, voire traumatisant, de savoir avec certitude que l'entreprise dans laquelle ils travaillent va être vendue, sans, en revanche, vraiment savoir immédiatement ce qu'il va advenir d'eux dans un proche futur, ou sans être rassurés par le repreneur dès le lendemain de la cession. Un secret mal gardé Même si le législateur prévoit que les salariés sont "tenus à une obligation de discrétion" et outre les inévitables contentieux qui vont en résulter, un secret ne peut être partagé que par peu de personnes (surtout par un petit nombre de professionnels qui connaissent toutes les conséquences de leur éventuelle indiscrétion), sinon ce n'est plus un secret. Les rumeurs, bruits et autres informations plus ou moins crédibles ne vont pas manquer de circuler à la vitesse de la lumière. Il suffit d'un(e) salarié(e) qui en parle à sa femme, à son mari, etc. pour que toute la ville/le monde internet soit au courant. Dans le monde, il y a des clients, lesquels, pour les PME, ont souvent une relation intuitu personae avec le dirigeant. Il y a aussi les concurrents auxquels on peut largement faire confiance pour savonner la planche et propager la rumeur adéquate et amplifiée. Il y a les banquiers, les fournisseurs et tous les autres acteurs de l'environnement proche ou moins proche. Nous ne sommes pas dans le monde des bisounours , tout ce beau monde n'est pas toujours bien intentionné.
  • 18. Déclarer que son entreprise, ou son fonds de commerce, est à vendre, même à ses salariés, et même avec les meilleures intentions du monde est un acte irrémédiable. Si on veut vraiment vendre, on ne peut plus faire marche arrière. La reculade serait encore pire ! La revue de Presse KYLIA 18 Quelle est la sanction? Alors, certains entrepreneurs mal avisés pourraient être tentés de passer outre, compte tenu du risque majeur que cela pourrait faire peser sur la pérennité même de l'entreprise. Mais le législateur a tout prévu : l'annulation pure et simple de la cession à la demande de tout salarié ! Comment ne pas imaginer que certains salariés ne vont pas être tentés d'utiliser cette possibilité, pour assouvir leur rancune, ou/et pour tenter de négocier une contrepartie financière ? C'est d'ailleurs ce type d'attitude inévitable qui engorge actuellement les tribunaux de prud'hommes et fait hésiter certains entrepreneurs avant de recruter. Je laisserai donc les avocats détailler ces risques de contentieux et leurs conséquences néfastes. Une lueur d'espoir? Entendons-nous bien, nous ne sommes pas contre l'économie sociale et solidaire qui a fait ses preuves. Mais le titre II de cette Loi n'est tout simplement pas approprié. Il va provoquer de nombreux contentieux et déstabiliser quantités de PME, sans pour autant assurer l'éclosion de futurs entrepreneurs salariés solidaires en nombre suffisant. Alors, apparemment, avec la rentrée et son lot de promesses, notre chef du gouvernement semblerait disposé à séduire les chefs d'entreprise. Rajoutons donc une tâche à sa longue liste : abroger ce titre II et garder le reste de la Loi. Pour ma part, je suis heureux d'entendre Manuel Valls déclarer sa flamme aux entreprises, et par trois fois encore. C'est nouveau ! J'aimerais maintenant qu'il dise qu'il aime aussi les entrepreneurs, ce qui n'est pas pareil, et que cela soit suivi d'actes concrets, pour enfin espérer voir s'inverser la courbe de défiance à laquelle la courbe du chômage est souvent corrélée... quelques mois plus tard. Gérez vos envois directement depuis votre entreprise, bénéficiez du tarif spécial machine à affranchir Source : L’Express.fr
  • 19. La revue de Presse KYLIA 19 Contrôle d'hygiène : liste des documents obligatoires à fournir Le 24/9/2014 Lorsque les inspecteurs viennent contrôler votre établissement, certains documents doivent leur être remis obligatoirement. © Thinkstock Tous les documents obligatoires doivent être rangés soigneusement dans un classeur, avec un sommaire placé au début. Liste des documents à présenter en cas de contrôle - Nettoyage, dératisation et désinfection : fiche avec date des interventions et signature de l'exécutant ; - fiche de réception des produits ;
  • 20. - fiches d'enregistrement des températures : réserves, réfrigérateurs (froid positif et froid négatif), couples temps/températures pour les cuissons et refroidissements selon analyse HACCP (attention lors d'un contrôle, les inspecteurs vérifient aussi les DLC et DLUO de quelques produits pris au hasard) ; La revue de Presse KYLIA 20 - fiches d'entretien des hottes et extracteurs ; - fiche de contrôle des huiles de friture ; - documents de formation et d'information du personnel ; - attestation d'aptitude du personnel, délivrée lors des visites à la Médecine du travail (lorsque le salarié fait une visite médicale, le médecin du travail lui donne deux exemplaires de l'attestation : une pour le salarié et une pour l'employeur) ; - rapports d'analyses microbiologiques ; - fiche technique des produits d'entretien ; - coordonnées des fournisseurs ; - coordonnées des clients finaux en cas de livraison à une entreprise ; - fiche d'enregistrement des non conformités produits - fiches d'actions correctives (dispositions, délais, pertinence des actions). Source : L’HotellerieRestauration.fr
  • 21. La revue de Presse KYLIA 21 Les food trucks à l'assaut de la malbouffe Le 28/9/2014 Pour vous, fast-food rime avec hamburgers et pizzas surgelées ? Désormais, les food trucks mettent la qualité au coeur de la restauration rapide. Les food trucks rencontrent un franc succès à Paris. © Manuel Cohen/AFP En ce jeudi 25 septembre, l'esplanade du hall 8 du Parc des expositions de la porte de Versailles a des allures de restaurant ambulant. Quatorze food trucks - dits "camions gourmets" en français - se dressent là, dans des odeurs de cuisine variées et les commandes des clients qui se pressent pour goûter aux dernières spécialités. En effet, depuis la veille, se tient la deuxième édition parisienne du Street Food International Festival, manifestation qui rassemble les food trucks. Déjà connus dans la capitale, ces camions un peu spéciaux rencontrent un franc succès et se singularisent en misant sur une restauration rapide de qualité, avec des prix tournant autour de sept et dix euros, soit le tarif d'un maxi menu chez McDonald's. Dans le milieu de la restauration rapide dominé par la malbouffe, une petite révolution semble en marche. "Le problème du fast-food actuel, c'est que ça vend un peu n'importe quoi tant que ça nourrit", estime Olivier Pichot, ancien cuisinier à La Tour d'argent et ex-consultant pour le secteur de l'agroalimentaire. Il vient de lancer son premier camion à Caen, le Morfal, dans lequel l'accent est mis sur une cuisine traditionnelle. "On fait de la cuisine de grand-mère avec des produits locaux dont on maîtrise l'origine. Mon idée, c'est que la nourriture qu'on sert dans la rue doit être bonne", explique-t-il.
  • 22. La revue de Presse KYLIA 22 Truite confite et veau aux olives C'est le même pari qu'a fait Didier Bille. En lançant le camion Bien Fait, qui sillonne depuis le 11 août Paris et l'Ile-de-France, cet ancien directeur des ressources humaines de General Electric a "voulu montrer qu'on peut faire de la très bonne qualité pour pas cher dans un espace réduit. Quand vous allez dans certains kiosques de restauration à Paris, c'est tout simplement immonde. On vous sert des gaufres surgelées ou des crêpes dont la pâte est faite avec de l'eau." Le chef a ainsi élaboré une quarantaine d'entrées, de plats et de desserts faits maison et en propose deux de chaque par jour. Ce jour-là, pour le plat de résistance, c'est "truite confite, sucrine et fenouil en salade d'herbes folles" ou "sauté de veau aux olives et polenta crémeuse". Quant au peu de place disponible dans le camion, la parade a été trouvée. "Nous disposons d'un laboratoire dans Paris où nous préparons les plats, de sorte que, une fois dans la cuisine du camion, il ne nous reste qu'à réchauffer, à assaisonner et à dresser les assiettes", explique Didier Bille. Et pas besoin de faire de la cuisine élaborée, le snacking retrouve aussi ses lettres de noblesse. À l'image de Daniela et Luis, qui, à bord de l'Aji Dulce, proposent des galettes de maïs vénézuéliennes cuites au four et fourrées au poulet, au jambon ou au boeuf avec des sauces maison. "Tout est acheté au marché et fait dans le camion", jurent-ils. De fait, les marmites crépitent juste à côté de la caisse enregistreuse. Besoin de rigueur Alors, les jours des McDo, Quick et autres Subway sont-ils comptés ? "Pas vraiment. La France a un gros retard au niveau des food trucks et les géants du fast-food sont très bien implantés", déclare Laurent Vandamme, organisateur du salon. "Par contre, ces camions se diversifient et se multiplient de plus en plus, ce qui oblige les poids lourds de la restauration rapide à s'adapter." Bref, ce n'est pas demain que le bon goût aura sa revanche sur la nourriture standardisée. Les "camions gourmets" eux-mêmes ne sont pas exempts de faiblesses. S'ils arrivent à faire autre chose que des hamburgers et des pizzas, ils peinent toujours à obtenir des autorisations de la part des autorités municipales, ces dernières les voyant comme des concurrents des restaurants en dur. Ensuite, la solution du camion n'est bien souvent qu'une solution de transition pour le cuisinier en herbe, effrayé par les prix des fonds de commerce. Enfin, à en croire certains, l'hygiène n'est pas toujours au rendez-vous dans certains food trucks. "Certains propriétaires de camion font n'importe quoi. Ma plus grande hantise, c'est qu'un jour il y ait une intoxication alimentaire et que ça rejaillisse sur tous les food trucks", glisse Didier Bille. Un besoin de rigueur qui a parfaitement été intégré par le chef Édouard Loubet, deux étoiles au Michelin et président de l'édition 2014 de ce sommet de food trucks français. "On ne peut pas aller
  • 23. contre ce mouvement des camions de restauration. Donc, il faut faire en sorte que ça se fasse bien, avec des contrôles et des règles issues du monde de la cuisine, déclare le chef. Ce qu'il faut, c'est montrer que, même dans la rue avec une cuillère en bambou, la nourriture peut être bonne." Sinon, pour les irréductibles, il reste toujours le Big Mac. La revue de Presse KYLIA 23 Source : LePoint.fr
  • 24. La revue de Presse KYLIA 24 A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18