Aujourd’hui, la vie agricole est surtout rythmée par l’accumulation de mesures réglementaires qui suscitent au mieux l’agacement, au pire la colère des producteurs. Dans ce contexte, le risque est que les enjeux de base du métier de producteur et de leurs filières, qui consiste à produire, produire plus, produire de la qualité et produire propre… passent au second plan.
1. VIE DU GROUPE
Depuis le 4 avril, un
nouveau Gamm vert
à Maubourguet
p.7
AGRONOMIE
Pratiques innovantes.
Les agriculteurs
montrent l’exemple !
p.15
ENVIRONNEMENT
Besoins en eau.
Déjà 200 projets
enregistrés
p.17
Le journal
des adhérents
de Vivadour
août 2014
n° 25
Jeunesse
Un projet pour les jeunes agriculteurs et
l’avenir du territoire
››Retour sur la 1re édition de « Viv’action Jeunes » : p. 4 et 5
››Focus sur le programme d’accompagnement proposé par Vivadour : p.10
2. 3 n Édito
L’énergie agricole en action ?
6 n Vie du groupe
Magazine Horizon : La maquette change, les valeurs restent !
Depuis le 4 avril, un nouveau Gamm vert à Maubourguet
Gondian cultive sa nouvelle image
Une belle année pour 4 Saisons !
SOMMAIRE 2
9 n Actu de la coop
Des conseils avisés pour vos produits pétroliers
La DRAAF en visite chez Vivadour
Conseil d’administration : merci à Michel Blanchard
Aides techniques et financières : toujours plus pour les jeunes agriculteurs
Vivadour labellisé « Employeur partenaire des sapeurs-pompiers »
11 n Filières et métiers
« Palmi G confiance » : les consommateurs aiment encore plus le foie gras !
Partenariat et innovation : les clés d’une filière dynamique
29 avril 2013. Rencontres autour du lin !
Céréales à paille : retour sur les visites des plates-formes d’essais
Les couverts végétaux, une technique aussi utilisable en vigne
15 n Agronomie
Enquête : pratiques innovantes. Les agriculteurs montrent l’exemple !
16 n Environnement
Vivadour a fait la foire à Estang
Besoins en eau. Déjà 200 projets enregistrés
Agriculture et chasse. Plan d’actions pour la préservation de la petite faune sauvage
Météo 2013-2014 : après la pluie… La pluie !
Energie solaire : les performances sont au rendez-vous
21 n Réglementation
Zone vulnérable : le point sur la nouvelle réglementation
Un nouveau certificat Certibiocides voit le jour
Le Certiphyto, c’est pour bientôt !
23 n Infos pratiques
Mettez vos mobiles au DIAPASON !
Dégâts de gibiers : les règles d’indemnisation ont changé
6 n ›
Agenda
4 n ›
L’Événement
Viv’action Jeunes : les
jeunes parlent aux jeunes
3. ÉDITO Aujourd’hui, la vie agricole est surtout rythmée par l’accumulation de me-sures
réglementaires qui suscitent au mieux l’agacement, au pire la colère
des producteurs. Dans ce contexte, le risque est que les enjeux de base
du métier de producteur et de leurs filières, qui consiste à produire,
produire plus, produire de la qualité et produire propre… passent au
second plan.
C’est pourquoi il est stimulant de relire les résultats de la réflexion
d’un groupe de 200 producteurs de toute la France, réunis par
ARVALIS, pour formaliser leur vision des enjeux stratégiques pour
demain, qui devront structurer les travaux de recherche-développement.
Ils en ont identifié 10 :
1 – Augmenter et régulariser les rendements.
2 – Produire et conserver des matières premières adaptées aux
différents débouchés.
3 – Bâtir et promouvoir une protection intégrée, performante et
durable vis-à-vis de l’ensemble des bio-agresseurs (maladies,
ravageurs, adventices).
4 – Augmenter la disponibilité des éléments minéraux tout
en réduisant le recours aux engrais de synthèse.
5 – Bâtir des démarches de diagnostic et de gestion du sol
au service de systèmes de culture durables.
L’énergie agricole
en action ?
6 – Améliorer l’efficacité de l’eau pluviale et d’irrigation, de la plante à l’échelle du territoire.
7 – Concevoir et évaluer des systèmes de culture innovants multi-performants.
8 – Accompagner les choix stratégiques des producteurs pour être économiquement performants, dans un
contexte fluctuant et risqué.
9 – Explorer, créer et utiliser des méthodologies innovantes pour l’acquisition et la valorisation des références.
10 – Construire les systèmes d’information du futur pour éclairer et accompagner les choix des producteurs.
Ces « 10 défis » proposés par ces producteurs nous rappellent, si besoin était, que l’agronomie, l’in-novation,
l’audace et l’esprit d’entreprise sont les leviers majeurs de notre réussite de demain. Bien
sûr, sous réserve, néanmoins, que le contexte réglementaire permette aux acteurs de les mettre en oeuvre…
Christophe Terrain
Président de Vivadour
4. L’ÉVÉNEMENT
Franck Clavier a également répondu aux questions
des jeunes lycéens et apprentis, notamment
sur l’engagement de Vivadour aux côtés des
agriculteurs.
Une cinquantaine
de jeunes lycéens et
apprentis présents
pour cette première
édition !
Focus sur les
missions et
l’organisation du
modèle coopératif
français avec Gérard
Pargade.
Exposé technique
et riche de
Michel Lagahe,
CERFRANCE, sur les
enjeux économiques
de l’installation en
agriculture.
Echanges et partage
d’expériences
avec les 7 jeunes
agriculteurs de
Vivadour réunis pour
l’occasion.
5. 5
HORIZON N° 25
Viv’action Jeunes
Vendredi 25 avril 2014, le groupe
coopératif Vivadour organisait la
première édition des rencontres
« Viv’action Jeunes », à Ciné 32
à Auch. Gérard Pargade, vice-pré-sident
de Vivadour, Frédéric
Castex, secrétaire du bureau et
président de la commission com-munication,
Franck Clavier, direc-teur
général, Michel Lagahe, res-ponsable
conseil de CERFRANCE
Gascogne Adour, ainsi que 7
jeunes agriculteurs ont rencontré
une cinquantaine de lycéens et ap-prentis
gersois en cours de forma-tion
dans le secteur agricole.
Grâce à « Viv’action Jeunes », Vivadour
souhaite conforter les jeunes dans leur
choix pour les métiers de l’agriculture et
les encourager à se lancer dans la création
ou la reprise d’une exploitation. Cette ren-contre
inédite, qui devrait être renouvelée,
s’inscrit plus largement dans la démarche
du groupe coopératif à destination des
jeunes agriculteurs. Le « parcours jeunes »
proposé par Vivadour permet d’accom-pagner,
financièrement mais aussi techni-quement,
les agriculteurs au moment de
leur installation et dans les premières an-nées
de développement. Avec ce parcours
spécifique, Vivadour renforce les liens avec
les jeunes exploitants, en apportant des ré-ponses
et des aides concrètes à leurs pro-blématiques
quotidiennes.
Echanges et témoignages
au programme de cette
première édition
Gérard Pargade, vice-président de Viva-dour,
a introduit la rencontre en présen-tant
aux jeunes les missions et l’organisa-tion
du modèle coopératif français. Michel
Lagahe de CERFRANCE Gascogne Adour
Les jeunes parlent aux jeunes
a abordé les différents enjeux techniques
et économiques liés à la création et au dé-veloppement
d’une exploitation agricole.
Il leur a également livré quelques conseils
pour réussir : « s’entourer de partenaires
solides, maîtriser l’outil de production et
faire ce métier avec passion ». L’événe-ment
permettait également aux lycéens
et apprentis de rencontrer directement
des agriculteurs pour partager leurs expé-riences
de l’entreprise agricole. 7 jeunes
agriculteurs adhérents de Vivadour, re-présentant
les différentes filières de pro-duction,
ont ainsi évoqué leurs parcours
respectifs. Des témoignages concrets qui
ont permis aux lycéens et apprentis de
s’imprégner directement de ce qui pour-rait
être leur quotidien en tant que chef
d’exploitation.
Une coopérative
engagée pour construire
l’agriculture de demain
En conclusion, Franck Clavier, directeur
de Vivadour, a rappelé l’engagement de
la coopérative aux côtés des agriculteurs.
« Ne pas forcément écouter les marchés
et leur permettre de sécuriser leurs reve-nus
», c’est la mission poursuivie par Vi-vadour.
Une mission qui se traduit notam-ment
par une démarche concrète auprès
des jeunes agriculteurs, dans laquelle s’ins-crit
cette première édition de « Viv’action
Jeunes ».
Bernard WISS
Responsable Communication & Services
6. 6
AGENDA
30 et 31 août 2014
Gascogn’Agri
››Nouvelle édition de l’événement organisé
par les Jeunes Agriculteurs du Gers. Ren-dez-
vous à Masseube, sur la base de loisirs
de l’Ile d’Ager. Au programme : concours
de labour, concours départemental des
Blondes d’Aquitaine, expositions et dé-monstrations
de matériels agricoles, dé-gustations
de produits locaux, animations
pour les enfants… Avec une nouveauté de
taille cette année : un concert événement du
groupe Sangria Gratuite. • Informations et
réservations : facebook.com/gascognagri
– 05 62 61 77 93
4 au 7 septembre 2014
Les Terres de Jim
››Les Jeunes Agriculteurs de Gironde orga-nisent
cette année le plus grand événement
agricole en plein air d’Europe ! 300 000 per-sonnes
sont attendues à Saint-Jean d’Illac
(33), pour la première édition nationale des
Terres de Jim. Un événement d’envergure et
inédit, qui a pour ambition « d’apporter des
réponses positives à des enjeux de société
sur l’avenir de l’agriculture française, l’ave-nir
des jeunes, de nos territoires et de notre
alimentation ». • Plus d’informations :
www.lesterresdejim.com 09 72 97 54 49
10 et 26 septembre 2014
Rendez-vous Céréales à
paille
››Masseube accueillera la première réunion
(le 11 sept.) de lancement de campagne
Céréales à paille pour les bassins d’Auch/
Masseube et de Marciac. La deuxième
réunion (le 26 sept.) de lancement aura
lieu à Riscle pour les bassins du Houga
et de Riscle. Lors de ces 2 rendez-vous,
seront notamment présentés les essais
réalisés aux mois de mai et juin. Le pro-gramme
détaillé sera diffusé prochaine-ment.
• Renseignements auprès de vos
techniciens.
Magazine Horizon
La maquette change,
les valeurs restent !
Dans une démarche d’information, de
transparence, de partage et d’échange,
Vivadour a créé il y a maintenant 8 ans le
journal Horizon devenu désormais un véri-table
magazine. Pour enrichir son contenu
et donner plus de place aux informations
et actualités qui vous concernent, il a été
totalement repensé à l’occasion de ce
numéro d’été. L’ancienne formule laisse
donc place à une nouvelle maquette avec
de nouvelles rubriques. L’« Agenda » vous
permet désormais de prendre connais-sance
facilement des grands rendez-vous
à venir. La rubrique « L’événement » qui a
marqué la période écoulée permet de reve-
VIE DU GROUPE
Depuis le 4 avril, un
nouveau Gamm vert
à Maubourguet
p.7
AGRONOMIE
Pratiques innovantes.
Les agriculteurs
montrent l’exemple !
p.15
ENVIRONNEMENT
Besoins en eau.
Déjà 200 projets
enregistrés
p.17
Le journal
des adhérents
de Vivadour
août 2014
n° 25
Jeunesse
Un projet pour les jeunes agriculteurs et
l’avenir du territoire
›› Retour sur la 1re édition de « Viv’action Jeunes » : p. 4 et 5
›› Focus sur le programme d’accompagnement proposé par Vivadour : p.10
Plus aéré et structuré
autour de nouvelles
rubriques, le nouvel
Horizon s’inspire
des codes de la
presse magazine
pour valoriser ce qui
fait l’actualité du
mouvement coopératif
et du monde agricole
en général.
nir en détails sur un moment fort de la vie
de la coopérative. Dans les prochains nu-méros,
vous découvrirez des « Portraits »
de personnalités qui marquent l’actualité
de la coopérative et du territoire : agricul-teurs,
salariés, partenaires… Ce magazine
change donc de design et propose de
nouveaux contenus mais il conserve et ré-affirme
les valeurs qui ont guidé sa créa-tion
: valoriser les initiatives du groupe et
des adhérents, informer les agriculteurs
et partager les expériences qui illustrent la
réussite collective du projet coopératif.
7. VIE DU GROUPE
7
HORIZON N° 25
Distribution Depuis le 4 avril, un nouveau
Gamm vert à Maubourguet Un nouveau Gamm vert de 700 m2,
idéalement situé dans la zone
commerciale du Marmajou de Mau-bourguet,
Salon du végétal Gondian cultive sa
Gondian était présent lors de la nouvelle image
dernière édition du salon du Vé-gétal
organisée à Angers du 18 au
20 février 2014. L’occasion pour
la marque de renforcer son image
professionnelle et de faire décou-vrir
ses nouveaux produits.
Le salon du Végétal d’Angers est un évé-nement
majeur pour la filière, réunissant
près de 550 exposants venus de 12 pays
différents et mobilisant plus de 15 000 visi-teurs
professionnels. Comme par le passé,
Gondian participait à cette nouvelle édi-tion,
notamment pour renforcer son image
professionnelle et nouer des contacts pri-vilégiés
avec ses clients, centrales d’achat
et groupements de magasins. Ce salon a
également été l’occasion pour Gondian de
dévoiler la refonte du facing de ses pro-duits,
sachets et boîtes, aux professionnels
du secteur.
Promouvoir et développer
l’agriculture urbaine
Aujourd’hui, la marque filiale du groupe
coopératif poursuit son développement et
travaille notamment sur la relation client,
en développant de nouveaux outils per-mettant
sa personnalisation.
Gondian s’est également fixé pour ambi-tion
de promouvoir et développer l’“agri-culture
urbaine”, afin de permettre aux
citadins de pratiquer une activité de jardi-nage.
Du côté des enjeux, il s’agira éga-lement
pour la marque de tenir compte
d’une nouveauté : la plus grande place
occupée désormais par les femmes dans
l’achat de produits de jardinage.
Roger SKREINER
Directeur commercial Gondian
a vu le jour récemment.
Le tout nouveau magasin Gamm vert de la
société Gascovert, filiale du groupe coopé-ratif
Vivadour, a été inauguré le vendredi
4 avril 2014 en présence de Gérard Par-gade,
président de Gascovert, Christophe
Terrain, président de Vivadour, Franck Cla-vier,
directeur général du groupe coopéra-tif
et Bernard Nabarro, directeur semences
et distribution grand public. Jean Nadal,
maire de Maubourguet, et Jean Guilhas,
conseiller général, étaient également pré-sents
pour cet événement marquant pour
le territoire.
Les produits de ce nouveau Gamm vert
concernent principalement le jardin végé-tal,
l’alimentation animale, les vêtements
et chaussants de travail ainsi que les pro-duits
du terroir. L’enseigne présente par
ailleurs une originalité puisqu’elle accueille
également un magasin de motoculture.
Une offre complète qui répond à une exi-gence
majeure du groupe : un très bon
rapport qualité/prix et une culture très
orientée vers les clients, qui consiste à bien
les accueillir et les conseiller dans un esprit
de proximité cher à l’enseigne.
Depuis l’ouverture, Delphine Dannfald,
responsable du magasin, et son équipe
ont le plaisir d’accueillir et de conseiller le
public du lundi au samedi.
Bernard WISS
Responsable Communication & Services
8. VIE DU GROUPE
8
Assemblée générale Une belle année
pour 4 Saisons ! Le groupement d’employeurs a
tenu son assemblée générale le
29 avril au Houga sous le thème
« 4 Saisons et la dynamique des
entreprises ». Le président Jean-
Marc Gassiot-Bitalis et l’ensemble
du conseil d’administration ont
présenté le bilan d’activité de l’an-née
2013. A retenir : des résultats
dynamiques et encourageants
malgré des conditions climatiques
difficiles.
En 2013, tout en maintenant un effectif
stable de 60 salariés en CDI, 4 Saisons a su
relever un double défi : faire face aux aléas
climatiques qui affectent fortement les ac-tivités
historiques du groupe et développer
de nouvelles activités économiques. Toutes
activités confondues, près de 800 salariés
ont travaillé cette année grâce au groupe-ment
d’employeurs qui a enregistré une
croissance exceptionnelle de son chiffre
d’affaires, portant ce dernier à 5,8 M€,
pour un résultat net de 187 000 €.
Le pouvoir de l’adaptation
La directrice, Hélène Antoniolli, a mis l’ac-cent
sur le caractère majeur et indispen-sable
d’adaptation du groupe 4 Saisons
pour faire face notamment aux pertur-bations
climatiques qui ont modifié les
temporalités et les quantités des récoltes.
L’évolution des activités des groupes coo-pératifs
Vivadour et Plaimont a également
eu une influence dans la gestion des mé-tiers
confiés : moins de vinification pour les
coopératives viticoles mais plus d’activités
tertiaires ou d’usine, de développement de
nouvelles activités de plates-formes d’ap-provisionnement
et de réaménagement
de la collecte du maïs dû à des conditions
climatiques difficiles. En outre, en 2013,
les activités développées par 4 Saisons
se sont diversifiées grâce à l’adhésion de
nouveaux acteurs économiques tels que
les établissements Cousso, Soditrans ou
les associations de lutte anti-grêle.
La capacité à mobiliser
des savoir-faire
4 Saisons a su également montrer tout son
savoir-faire en collaborant avec un nouvel
adhérent sur une activité particulière. L’en-treprise
TIGF souhaitait élaborer une carto-graphie
en 3D des sous-sols de ses centres
de stockage à Lussagnet et Izaute, repré-sentant
plus de 200 km2. Pour répondre
à cette demande spécifique, il a fallu
solliciter l’entreprise CGG, d’envergure
mondiale et spécialisée dans ce domaine,
qui a rejoint naturellement 4 Saisons. Le
groupement d’employeurs a fait appel à
différents métiers et a ainsi mobilisé 130
salariés en 2013.
Les très bons résultats tant techniques que
financiers soulignés par le président de 4
Saisons, Jean-Marc Gassiot-Bitalis, lui ont
permis de confirmer l’évolution positive
du groupement d’employeurs qui conti-nue
de s’organiser grâce à l’implication de
tous les acteurs (collaborateurs, adminis-trateurs,
adhérents…).
Hélène ANTONIOLLI
Directrice 4 Saisons
9. ACTU DE LA COOP
9
HORIZON N° 25
Huiles, graisses et carburants
Rencontre
Conseil d’administration
Des conseils avisés pour
Depuis 2012, pour assurer un meilleur vos produits pétroliers
service pour la distribution de produits pé-troliers,
Vivadour a choisi ALVEA comme
partenaire, professionnel reconnu et ac-teur
majeur de la distribution de fioul,
carburants et lubrifiants dans le grand
Sud-Ouest. La diversité et la technicité
des matériels agricoles d’aujourd’hui né-cessitent
une expertise. Aussi, Alain Ca-bannes,
spécialiste en la matière, est dispo-nible
pour répondre à toutes les questions.
Il vous accompagne et vous conseille pour
définir le produit lubrifiant qui correspond
précisément à vos différents matériels agri-coles.
Les produits « Huiles et Graisses »
de marque Nervol nécessaires à l’activité
agricole sont disponibles dans la plupart
des magasins appros, et en stock sur notre
plate-forme d’approvisionnement ce qui
garantit une très bonne réactivité face aux
demandes des clients.
En savoir plus !
Alain Cabannes : 06 13 13 25 98
alain.cabannes@vivadour.com
La DRAAF en visite chez Vivadour
Mardi 25 mars, Jean-Marc Gassiot,
vice-président de Vivadour, et Franck
Clavier, directeur général, accueillaient à
Riscle Pascal Augier, directeur régional de
l’Alimentation, de l’Agriculture et de la
Forêt (DRAAF), et ses collaborateurs Ste-phane
Bouleau, chef du service de l’éco-nomie
et des filières agroalimentaires, et
Véronique Rabaud, cheffe du pôle filières
végétales. L’objectif de cette rencontre
pour les représentants de Vivadour visait à
présenter le groupe coopératif et ses diffé-rentes
filières, avec un focus particulier sur
l’activité Semences.
Franck Clavier a ainsi évoqué l’histoire de
Vivadour, son rôle majeur dans la structu-ration
des filières et les différents métiers
du groupe. Il a également souligné le rôle
territorial joué par la coopérative dans la
pérennisation de l’agriculture, notamment
grâce à l’effort porté sur la structuration
des filières et le soutien aux agriculteurs.
Un soutien facilité par le pôle agrono-mique
de Vivadour et le développement
de nouveaux services comme le logiciel
Diapason. Après une journée d’échanges
fructueux, la rencontre s’est terminée par
une visite guidée de l’usine de semences
de Riscle, récemment réhabilitée par le
groupe coopératif.
Bernard WISS
Responsable communication & services
Merci à Michel Blanchard
Agriculteur et éleveur à Lasserade, Michel
Blanchard a intégré le conseil d’adminis-tration
en 2004 en remplacement de M.
Lannelongue. Son activité professionnelle
dans les transports ayant fortement aug-menté
ces dernières années, Michel Blan-chard,
membre actif du conseil d’admi-nistration,
a fait le choix, par manque de
disponibilité, de ne pas solliciter le renou-vellement
de son mandat lors de l’assem-blée
générale de 2013. Représentant actif
de son secteur, il aura marqué le conseil
par son investissement et la pertinence de
ses interventions dont l’objectif a toujours
été la pérennité de
l’agriculture locale. Le
conseil d’administra-tion
lui exprime au-jourd’hui
ses plus vifs
remerciements.
10. ACTU DE LA COOP
10
Aides techniques et
financières : toujours plus
pour les jeunes agriculteurs Afin de répondre toujours au
Jeunesse
Récompense Vivadour labellisé « Employeur
partenaire des sapeurs-pompiers »
Samedi 14 juin 2014, lors du congrès de
l’Union Départementale des Sapeurs-Pom-piers
du Gers, Jean-Marc Sabathé, Préfet
du département, a remis à Vivadour le
label « Employeur partenaire des sa-peurs-
pompiers ». Michel Palacin et Lionel
Desjardins, représentant respectivement
les sites de Cazaubon et du Houga, ont
reçu ce label au nom de Vivadour, au cours
de cette cérémonie organisée à l’Abbaye
de Flaran. Ce label vise à valoriser les en-treprises
qui réalisent des efforts particu-liers
dans le domaine de la disponibilité
des sapeurs-pompiers volontaires. Instauré
par le Ministère de l’Intérieur, il répond aux
difficultés trop souvent rencontrées par les
sapeurs-pompiers pour concilier leurs mis-sions
avec leurs activités professionnelles.
Ce label est délivré à Vivadour pour une
durée de trois ans.
Bernard WISS
Responsable Communication & Services
mieux aux besoins des jeunes ad-hérents
et de contribuer ainsi à la
pérennité de l’agriculture locale,
Vivadour a fait évoluer son pro-gramme
d’aides destiné à accom-pagner
l’installation et le dévelop-pement
des jeunes agriculteurs.
C’est toujours en relation étroite avec le
technicien référent que le jeune agriculteur
pourra monter son projet, qu’il présentera
ensuite à la commission d’attribution com-posée
de 4 administrateurs, de chefs de
bassin et du directeur réseau. La grille d’at-tribution
de l’aide tient désormais compte
des différentes productions et du niveau
d’engagement du candidat. La dotation
attribuée pouvant aller jusqu’à 12 000 €
sur 3 ans, en fonction des différents cri-tères
pris en compte. Le technicien réserve
également un accompagnement privilé-gié
au jeune agriculteur, qui bénéficie de
4 rendez-vous annuels destinés à réaliser
des bilans techniques et économiques. La
validation de ces bilans par l’administra-teur
local entraine ensuite le versement du
tiers de la dotation. La remise du chèque
aura lieu lors des assemblées de section en
présence du technicien référent et de l’ad-ministrateur
local.
Ouverture sur le monde et
partage d’expériences
L’accompagnement de Vivadour pour
les jeunes agriculteurs ne revêt pas uni-quement
un aspect financier. Il s’inscrit
également dans une démarche d’épa-nouissement
professionnel, qui permet
aux jeunes adhérents de découvrir de
nouveaux enjeux agricoles, grâce notam-ment
à un voyage d’études à l’étranger.
En participant au programme « Atout
Jeunes », les agriculteurs ont en effet la
possibilité de partir à la découverte d’une
agriculture étrangère au cours de leur 4e
année d’exercice. Durant un an, ils parti-cipent
également à des cycles de forma-tions
et de rencontres, leur permettant de
s’ouvrir sur le monde extérieur, de mieux
comprendre les filières de production, de
rencontrer des intervenants de haut ni-veau
et de partager leurs expériences avec
d’autres jeunes confrontés aux mêmes ré-alités.
Dans cette dynamique, le groupe a
également lancé cette année « Viv’action
Jeunes » : une journée de rencontres et
d’échanges destinée aux jeunes lycéens et
apprentis de l’enseignement agricole (lire
pages 4 et 5).
Bernard WISS
Responsable Communication & Services
11. FILIÈRES ET MÉTIERS
11
HORIZON N° 25
Qualité « Palmi G confiance » :
les consommateurs aiment
Lors de l’assemblée générale du
CIFOG tenue en juin 2014, l’en-semble
encore plus le foie gras ! des groupements et coopé-ratives
françaises a validé la mise
en place de la démarche « Palmi G
confiance ». Une nouvelle initia-tive
qui vise à rassurer le consom-mateur
et à réduire les attaques
médiatiques sur la production de
foie gras.
Emblème de la gastronomie française,
le foie gras est obtenu à partir de palmi-pèdes
élevés selon des pratiques ances-trales
préservées grâce à l’expérience et
au savoir-faire de générations de produc-teurs
attachés aux traditions, à l’élevage et
à l’engraissement de qualité. Au titre de
leur implication dans la démarche « Palmi
G Confiance », les producteurs confirment
leur engagement pour la transparence et
l’amélioration constante des pratiques.
Cette démarche résulte d’une volonté ini-tiée
par le CIFOG (Comité Interprofession-nel
des palmipèdes à Foie Gras) et partagée
par l’ensemble des acteurs de la filière afin
de favoriser les pratiques respectueuses du
bien-être animal. Pour Vivadour, l’objectif
est d’atteindre 100 % de producteurs ad-hérant
à la démarche. Concernant le réfé-rentiel,
« Palmi G confiance » reprend des
critères règlementaires (95 %) et d’autres
découlant du bon sens. De plus, cette nou-velle
norme est complémentaire d’« Agri-confiance
NF V01-005 », sans y ajouter de
nouveau document.
Quels objectifs ?
–– Améliorer les pratiques sanitaires qui
permettent l’atteinte des objectifs et de
résultats économiques et financiers su-périeurs
pour les adhérents de Vivadour.
–– Accompagner les producteurs via une
sensibilisation sur les bonnes pratiques,
dans une démarche de progrès et
d’éthique professionnelle.
–– Accompagner le cas échéant la commu-nication
que souhaite mettre en place le
CIFOG sur le métier.
Didier ABADIE
Responsable Technique
filière Palmipèdes
Une démarche contrôlée
Plusieurs critères de contrôle ont été
mis en place :
1. Fiche descriptive des exploitations.
2. Formation des nouveaux produc-teurs
sur le bien-être animal.
3. Alimentation saine et en quantité.
4. Confort de l’animal.
5. Santé et hygiène.
6. Relation homme/animal.
12. 12
FILIÈRES ET MÉTIERS
Semences Partenariat et innovation :
les clés d’une filière dynamique Le 28 février dernier, Cahuzac-sur-
Adour accueillait la traditionnelle
rencontre annuelle des produc-teurs
Production de graines de lin
Pour découvrir la culture du lin
et approfondir les connaissances
techniques, Vivadour a organisé
une rencontre avec les produc-teurs.
Une dizaine de producteurs a répondu
présent à la demi-journée organisée au-tour
de la production de graines de lin
d’hiver le 29 avril dernier. Cette produc-tion
contractuelle mise en place depuis 5
ans par la coopérative Vivadour permet
de diversifier les assolements et de capter
de nouveaux débouchés. Elle s’intègre et
apparaît comme une très bonne tête de
rotation dans la région. Cette rencontre de
bout de champ aura permis de réunir les
producteurs désireux de parfaire leur expé-
29 avril 2013.
Rencontres autour du lin !
rience technique sur cette culture un peu
particulière sur le plan notamment :
–– Des désherbages.
–– Du positionnement du régulateur de
croissance.
–– Des potentiels des différentes parcelles.
–– Des maladies.
La récolte qui aura lieu de fin juin à mi-juil-let
s’annonce assez prometteuse, le lin
s’étant bien implanté à l’automne dernier
et n’ayant pas souffert de sécheresse ce
printemps.
Stéphane BALLAS
Responsable des Cultures Contractuelles
En savoir plus !
Si vous êtes intéressé par cette produc-tion,
n’hésitez pas à contacter votre
technicien Vivadour. La coopérative
propose des contrats pour 2015.
de semences. Une soixan-taine
d’adhérents était présente
pour échanger sur la thématique
de la conservation des sols.
Cette année, des producteurs de semences
ariègeois, précurseurs de nouvelles tech-niques
culturales en termes de travail du
sol et de réduction des doses de produits
phytosanitaires, participaient à cette réu-nion
pour partager leur expérience avec
les adhérents de Vivadour. Leur interven-tion
venait en complément d’une présen-tation
réalisée par le service Semences,
sur l’utilisation de programmes herbicides
en désherbinage. En effet, différents pro-grammes
sont expérimentés cette année
en maïs semences, afin de trouver des
solutions de désherbage innovantes et
mieux maîtriser les risques de relevées
tardives d’adventices. Jean-Paul Renoux,
expert d’Arvalis, a ensuite apporté son re-gard
de spécialiste en culture du maïs sur
les différentes approches de conservation
de sol qui peuvent être mises en avant.
Ce fut l’occasion de reprendre quelques
notions agronomiques fondamentales,
comme le mulching par exemple. Cette
demi-journée était également l’occasion
de faire le point sur la production de se-mences
à Vivadour. Les conditions de se-mis
exécrables rencontrées en 2013 ont
entrainé une mauvaise performance tech-nique,
loin des objectifs fixés par le don-neur
d’ordre. Il est important de noter tou-tefois
la forte mobilisation du réseau de
multiplicateurs pour mener au mieux ces
productions jusqu’au bout. Avec plus de
4 400 ha contractualisés en 2014, le pro-gramme
de production de semences en
grandes cultures se stabilise à un niveau
élevé. Le fort partenariat avec Pioneer sur
le dossier maïs et colza, fondé sur une re-lation
solide et durable, permet à Vivadour
de bénéficier d’une stabilité dans les pro-grammes
de semences des années à venir
et d’éviter ainsi des fluctuations impor-tantes
d’une année sur l’autre. Avec plus
de 200 producteurs concernés par la mul-tiplication
de semences hybrides, Vivadour
illustre son dynamisme dans ce domaine
et permet de proposer une contractualisa-tion
rémunératrice à un nombre croissant
d’agriculteurs.
Benoît LAMOUROUX
Responsable technique Semences
13. 13
HORIZON N° 25
Céréales à paille Retour sur les visites des
plates-formes d’essais Les traditionnelles visites des
plates-formes d’essais de variétés
céréales à paille et stratégies fon-gicides
se sont tenues en mai et
juin derniers. Elles se sont dérou-lées
cette année sur 3 sites : Aute-rive,
Bassoues et Riscle (ferme ex-périmentale).
importante de rouille jaune et brune. La
rouille jaune a également atteint les épis.
Variétés et stratégies
fongicides au programme
des 2 ateliers
Après quelques rappels portant notam-ment
sur les Equipements de Protection
Individuels (EPI), les conditions météo et
l’itinéraire technique des plates-formes,
les agriculteurs présents ont pu participer
à deux ateliers. Le premier concernait la
présentation des variétés de la collection,
avec leurs caractéristiques en culture, leur
adaptation au territoire, leur productivité
et leurs caractéristiques technologiques. Il
aura permis de bien visualiser le compor-tement
de ces variétés en bonne condition
de protection fongicide ou sans protec-tion.
Le second atelier portait sur les stra-tégies
fongicides construites pour établir
différents niveaux de protection des blés.
Il visait à mettre en avant l’importance de
Les prochaines réunions de lancement
de campagne céréales à paille auront
lieu les 11 et 24 septembre 2014. Pour
plus d’informations, rendez-vous page 6.
l’adaptation de la protection fongicide au
niveau de sensibilité de la variété et au
contexte annuel (pression rouille), toujours
dans la recherche du bon équilibre entre
investissement fongicide, productivité et
sensibilité de la variété. Une fois n’est pas
coutume, cette année la météo aura per-mis
de réaliser ces visites au champ dans
de bonnes conditions.
Bernard WISS
Responsable Communication & Services
Au cours de cette campagne, de nom-breuses
variétés de blé, blé dur, blé amé-liorant,
blé hybride et orge ont été pré-sentées
sur les différents lieux d’essais.
Le deuxième sujet étudié portait sur les
stratégies fongicides sur la variété Pakito,
sensible à la septoriose. Ces essais per-mettent
d’affiner le positionnement des
traitements dans le temps, de pallier les
phénomènes de résistance et de mesurer
le rendement obtenu selon les différentes
stratégies appliquées. Ces programmes
élaborés à base de différentes matières ac-tives,
avec SDHI - sans SDHI, comprenaient
aussi quelques nouveaux produits atten-dus
pour la prochaine campagne. La parti-cularité
de l’année, en plus de la pression
septoriose, fut l’apparition et la pression
14. FILIÈRES ET MÉTIERS
14
Engrais verts
Les couverts végétaux, une
technique aussi utilisable en vigne
L’équipe technique de Vivadour a
mis en place une série de couverts
végétaux sur la commune d’Estang
avec le partenaire semencier Jouf-fray-
Drillaud.
Les couverts végétaux, aussi appelés en-grais
verts, permettent de limiter l’érosion
des parcelles (souvent visibles en vigne par
l’effet « escalier » sur les pentes ou ravins)
et contribuent à la structuration des sols
par le développement du système raci-naire.
Ils permettent également de mieux
stoker l’eau l’hiver et d’entretenir la « vie »
du sol. L’intérêt agronomique de cette pra-tique
est identique en grande ou en petite
culture.
Le bassin de production viticole de notre
région a des exigences agronomiques
fortes. Il est donc indispensable de dis-poser
de sols bien pourvus en matière
organique et dynamiques en terme de vie
microbienne. En effet, les outils de travail
du sol ont une action horizontale tandis
que celle des vers, de terre notamment,
est verticale, très favorable à la porosi-té
du sol. En se dégradant, l’engrais vert
va restituer des éléments tels que l’azote
ou le carbone, composant principal de la
matière organique qui contribue alors à sa
stabilisation.
Chaque situation
est unique
Chaque situation de parcelle présente une
nature et un historique d’assolement sin-gulier.
L’expertise doit également prendre
en compte les espèces présentes natu-rellement.
Une attention particulière doit
être apportée au rapport C/N des plantes
semées pour répondre à la situation agro-nomique.
Vivadour a semé plus de sept
modalités, soit en mélanges, soit en es-pèces
seules. L’objectif de cette collection
est de mesurer et comparer les résultats
des différentes associations possibles entre
des légumineuses et des graminées ou
crucifères. Ces résultats sont analysés en
tenant compte de la facilité d’implantation
et de destruction des matériaux ainsi que
de la performance agronomique et des
coûts.
Philippe Mauranx, responsable technique
vignes et bio, insiste sur la nécessité d’un
accompagnement technique pour mini-miser
les risques d’échecs de cette pra-tique.
Les résultats de ces essais réalisés
en conditions réelles chez M. Dumas, que
nous remercions ici pour son accueil et
sa disponibilité, seront présentés au mois
de septembre lors du rendez-vous annuel
sur les expérimentations. Cette réunion
traitera également des questions tech-niques
d’implantation des couverts dans
les vignes.
Jean-François AGUT
Technicien Viticole
15. AGRONOMIE
15
HORIZON N° 25
Enquête Pratiques innovantes.
Les agriculteurs montrent
Au printemps 2014, 53 adhérents
de Vivadour ont accepté de rece-voir
l’exemple ! les apprentis du pôle Agro-nomie
pour participer à une en-quête
inédite sur les pratiques
innovantes. Parmi les principaux
résultats de cette étude, on ap-prend
notamment que la majorité
des agriculteurs rencontrés s’ins-crivent
dans une démarche volon-taire.
Cette enquête sur les pratiques et tech-niques
innovantes vise à dresser un état de
leur développement sur le territoire pour
mener une expertise et le cas échéant,
mettre en place un accompagnement avec
les techniciens. Les sujets de cette étude
concernent le travail du sol et le semis
(non-labour, TCS, semis direct, strip-till,
twin-row, etc.), la gestion des couverts
d’interculture, les plantes compagnes et le
matériel d’agriculture de précision. Cette
enquête a ainsi révélé le dynamisme des
agriculteurs de Vivadour dont les motiva-tions
dans ces évolutions relèvent majori-tairement
d’un esprit d’entrepreneuriat. Ils
intègrent en effet ces démarches par vo-lontariat,
par prise de conscience sponta-née
ou encore par anticipation ou constat
d’une problématique patrimoniale (éro-sion,
perte de fertilité) environnementale
(pollutions des eaux) ou réglementaire. Le
groupe coopératif a ainsi pu prendre en
compte leurs souhaits, leurs projets et leur
vision de ces techniques.
Michel HERBACH
Chargé d’études au pôle Agronomie
Répartition des agriculteurs interrogés sur la pratique de méthodes
innovantes
Pratiques innovantes :
les éléments déclencheurs
Dans la majorité des cas, l’enquête révèle
que ces changements sont volontaires et
initiés par les agriculteurs eux-mêmes.
L’enquête a été réalisée auprès de 53
adhérents, sur 4 départements : le
Gers (32), les Landes (40), les Pyré-nées-
Atlantiques (64) et les Hautes-Py-rénées
(65).
››Suite page 16
16. AGRONOMIE
16
PAT
Vivadour a
fait la foire à
Estang
Le dimanche 16 mars lors de la foire d’Es-tang,
Vivadour présentait sur son stand
les actions du PAT d’Estang (Plan d’Action
Territorial) avec ses partenaires : le SIAEP
d’Estang (Syndicat de l’Eau), le Conseil Gé-néral
du Gers et le GABB 32 (Groupement
des Agriculteurs Biologiques et Biodyna-miques
du Gers).
Le captage de la fontaine sainte d’Estang
alimente toute la région d’Estang en eau
potable. Il est l’unique captage « Gre-nelle
» du Gers. À ce titre, il bénéficie d’un
PAT, animé par Vivadour pour 5 ans, qui
incite les agriculteurs à réduire l’utilisation
d’engrais azotés et de produits phytosani-taires
pour maintenir et améliorer la qua-lité
de l’eau.
C’est sous un agréable soleil que de nom-breux
Estangois, touristes et agriculteurs
ont pu découvrir les actions environne-mentales
de Vivadour avant d’assister
l’après-midi aux célèbres courses landaises
d’Estang.
Gilbert LANIES
Responsable Services aux agriculteurs
Pratiques innovantes : et après ?
Motivation des agriculteurs
Participer à des
groupes d’échanges
85%
15%
OUI
NON
Communiquer
leurs résultats
79%
21%
Participer à des réseaux
d’expérimentations
49% 61%
Aller voir
des démonstrations
87%
13%
La grande majorité des agriculteurs rencontrée se dit prête à partager son
expérience avec d’autres professionnels.
Ces démarches et ces pratiques vous intéressent ? Il vous suffit de contacter
votre technicien référent. Il communiquera votre demande et vous accompagnera
dans l’évolution de ces pratiques.
Le groupe Vivadour adresse ses remerciements à tous les agriculteurs enquêtés ainsi
qu’aux techniciens qui accompagnent ce projet.
17. ENVIRONNEMENT
17
HORIZON N° 25
Eaux Vives Besoins en eau.
Déjà 200 projets enregistrés Depuis l’enquête concernant les
besoins en eau des exploitations,
près de 200 dossiers ont été dé-posés.
Les enregistrements sont
encore possibles jusqu’à fin 2014,
l’objectif étant de procéder au dia-gnostic
de l’ensemble des projets
d’ici juin 2015.
Création, agrandissement, mise aux
normes, rénovation ou nettoyage, la va-riété
des projets concernant l’eau est
importante. Et les besoins exprimés sont
multiples : irrigation (vigne, prairies, cé-réales),
abreuvement des animaux, etc.
L’impact économique lié aux évènements
climatiques de ces dernières années ne
peut qu’encourager cette démarche. Pour
répondre au nombre important de de-mandes
et à la complexité de la réglemen-tation,
le groupe Vivadour a décidé d’ac-compagner
ses adhérents techniquement
et financièrement dans leurs démarches :
–– Définition et optimisation du projet.
–– Pré-validation des dossiers auprès de la
DDT (Direction Départementale des Ter-ritoires)
avant engagement des études.
–– Lancement des études nécessaires (géo-mètre,
géotechnique, hydraulique),
–– Relation avec les différents acteurs
concernés (Police de l’Eau, DREAL – Di-rection
Régionale de l’Environnement,
de l’Aménagement et du Logement –
ONEMA – Office National de l’Eau et des
Milieux Aquatiques , Bureau d’études,
entreprises de travaux, etc.).
––Mutualisation des coûts (études, tra-vaux).
––Optimisation des réseaux d’irrigation.
A la suite d’une étude approfondie de
l’environnement réglementaire, 50 visites
de diagnostic ont été réparties sur l’en-semble
des territoires concernés. L’objectif
est de diagnostiquer tous les projets d’ici
juin 2015 grâce à une analyse du contexte
environnemental et règlementaire local.
Des solutions innovantes sont également
proposées en cas de :
–– Bassins versants insuffisants : un mode
de remplissage complémentaire (pom-page,
dérivation de cours d’eau) peut
être envisagé.
–– Problèmes de perméabilité des sols : la
création de retenues totalement imper-méabilisées
est possible mais les coûts
restent encore élevés.
–– Envasement de lac : différentes tech-niques
existent (curage, aération, miné-ralisation)
pour rétablir le volume initial
de l’ouvrage existant.
–– Equipement et surveillance des digues :
des solutions techniques, adaptées au
cas par cas et sous réserves d’accepta-tion
par le service instructeur, peuvent
être mises en place.
En savoir plus !
(réglementation et technique)
Valérie DEBAIGT
Ferme expérimentale de Vivadour
05 62 69 70 16
Aperçu réglementaire
Tout plan d’eau créé à partir du 1er jan-vier
1993 est soumis à la règlemen-tation
relative à l’Eau et aux Milieux
Aquatiques. De nouvelles évolutions
de la réglementation sont en cours de
négociations et devraient voir le jour
prochainement.
››Suite page 18
18. ENVIRONNEMENT
18
CREATION
Création de plan d’eau
Superficie comprise entre 0,1 et 3 ha DECLARATION
Superficie > 3 ha AUTORISATION
Digues
Hauteur > 2 m
Classe D (au titre de la sécurité)
DECLARATION
Hauteur > 2 m
Classe A, B, C (au titre de la sécurité)
AUTORISATION
Modification du profil du
cours d’eau
Sur une longueur < 100 m DECLARATION
Sur une longueur > 100 m AUTORISATION
Mise en eau ou
imperméabilisation d’une
zone humide
Surface comprise entre 0,1 et 1 ha DECLARATION
Surface > 1 ha AUTORISATION
REMPLISSAGE
Remplissage par
prélèvement dans le milieu
naturel
Débit de prélèvement < 8 m³/h DECLARATION
Débit de prélèvement > 8 m³/h AUTORISATION
CURAGE
Epandage d’effluents ou
de boues
Azote total > 10 t/an ou volume annuel > 500000m³/an ou DBO5 > a 5 t/an DECLARATION
Azote total compris entre 1 t/an et 10 t/an ou volume annuel compris entre 50 000 et
500 000 m³/an ou DBO5 comprise entre 500 kg et 5 t/an
AUTORISATION
Entretien de cours
d’eau ou de canaux
(curage,dragage)
Volume des sédiments extraits > 2 000 m³/an AUTORISATION
Volume des sédiments extraits (sur 1 an) ≤ 2 000 m3 et teneur des sédiments extraits
≥ AUTORISATION
au niveau de référence S1 (**)
Volume des sédiments extraits ≤ 2 000 m3 et teneur des sédiments extraits < au
niveau de référence S1 (**)
DECLARATION
VIDANGE
Vidange de plan d’eau
Vidange de plan d’eau de superficie supérieure à 0,1 ha DECLARATION
Vidange de plan d’eau dont le barrage est supérieur a 10 m de haut ou dont le
volume est supérieur à 5 000 000 m³
AUTORISATION
Débit du rejet dans les
eaux
douces superficielles
> à 2 000 m³/j ou à 5% du débit moyen interannuel du cours d’eau mais
< à 10000 m³/an et a 25% du débit moyen
DECLARATION
≥ à 10 000 m³/an ou à 25% du débit moyen interannuel AUTORISATION
Tableau 1 : extrait de la nomenclature Eau (liste non exhaustive)
Les autres procédures pouvant s’appliquer
à un projet de retenue :
–– Le régime propre à Natura 2000 : en
dessous des seuils de la nomenclature
Eau, certaines créations de retenues (qui
ne font l’objet d’aucun encadrement
administratif) sont susceptibles de né-cessiter
une autorisation au titre de Na-tura
2000 (étude d’incidence, mesures
compensatoires).
–– Les autorisations de défrichement : un
dossier de demande d’autorisation est
à rédiger avant tout déboisement pour
des surfaces allant de 0,5 à 4 ha, selon
les communes.
–– Les dispositions des SAGE : « Midour »
(validé) et « Adour Amont » (en cours
de validation).
À savoir
Les bureaux d’études consultés et les
organismes qui interviendront sur les ou-vrages
doivent tous être agréés par l’Etat
(digues de plus de 2 m). Cet agrément
dépend du type d’intervention (concep-tion,
construction, suivi des travaux).
Fréderic MARCATO
Directeur Vivanat
20. ENVIRONNEMENT
20
En bref Energie solaire
Les performances
sont au rendez-vous
Lancement de la première pompe
solaire agricole, record pour l’ins-tallation
de l’usine de semences…
Le groupe Vivadour poursuit son
engagement pour la production
et l’utilisation de nouvelles res-sources,
durables et respectueuses
de l’environnement. Vivadour
livre également quelques clés pour
faire face à certaines pratiques sur
ce secteur en plein essor.
La première pompe solaire agricole, une
des plus importantes à ce jour en France,
a été mise en service début juin par le
groupe Vivadour. Alimentée par un gé-nérateur
de 3KWc, elle permet une réali-mentation
de lac sur une distance de plus
d’un kilomètre et avec plusieurs dénivelés
successifs de 11 à 12 m. L’analyse tech-nico-
économique de ce système sera dé-taillée
dans le prochain numéro d’Horizon,
qui consacrera un dossier complet à cette
innovation. Par ailleurs, l’installation so-laire
de l’usine de semences de Riscle a at-teint
en mai dernier le seuil de production
d’un gigawattheure (soit un million de ki-lowattheures).
Ce qui représente l’équiva-lent
de la consommation annuelle de 250
maisons individuelles. Après trois ans de
fonctionnement, les prévisions de produc-tion
se sont confirmées et la surveillance
du vieillissement des panneaux ne montre
aucun impact significatif.
Fréderic MARCATO
Directeur Vivanat
Pratiques malveillantes : les conseils de Vivadour
Compte tenu de l’évolution des prix des panneaux et des tarifs de vente, des pra-tiques
peu scrupuleuses se développent sur le marché, notamment sur les installa-tions
de 9 KWc.
–– Ne pas signer de document lors d’un rendez-vous avec un commercial faisant
suite à un démarchage téléphonique.
–– Attendre les retours des tests de nettoyage des panneaux. Certaines techniques
de nettoyage ne sont pas reconnues par les fabricants eux-mêmes et entrainent
une perte de la garantie du constructeur.
–– Vérifier les conditions en vigueur avant de poser un dossier à l’obligation d’achat
car une nouvelle version du système d’achat est en étude actuellement.
En savoir plus !
Vivadour Panneaux Solaires :
Daniel Salles : 06 86 46 59 50 - daniel.salles@vivadour.com
Biomasse : attention aux prix !
Plusieurs projets en cours de dévelop-pement
dans le grand Sud-Ouest vont
conduire à la mise en place d’une filière
de valorisation des résidus végétaux
pour produire de l’énergie. Compte tenu
des prix envisagés à terme, il est conseil-lé
de se rapprocher de la coopérative
afin de vérifier que les prix proposés ne
soient pas trop faibles.
ADIVALOR : les règles
changent
Comme vous avez pu le remarquer lors
des opérations nationales ADIVALOR,
certaines règles d’apport ont évolué
pour garantir une collecte gratuite des
emballages vides. Les équipes de Viva-dour
sont à la disposition des adhérents
pour tout besoin de précision à ce sujet
ou concernant des matières à collecter
qui ne font pas encore partie de ces col-lectes.
Vivadour fera remonter ces infor-mations
auprès d’ADIVALOR.
VIVANAT : vigilance sur les
produits importés
Vivadour constate actuellement une
hausse de la demande pour des com-posts
utilisables en agriculture biolo-gique,
notamment pour les marchés de
vignes et les potagers des particuliers.
Cette demande est parfois satisfaite par
des produits importés sur lesquels les
garanties réglementaires ne sont pas
respectées. Il est conseillé de bien vérifier
le statut réglementaire de ces produits et
d’exiger les documents d’origine.
En savoir plus !
Service Développement :
05 62 69 70 16
Frédéric MARCATO
Directeur Vivanat
21. RÉGLEMENTATION
21
HORIZON N° 25
Directive Nitrates Zone vulnérable : le point sur
Le 5e programme de la Directive la nouvelle réglementation
Nitrates est en vigueur depuis la
parution de l’arrêté préfectoral
régional en mai 2014. Il définit
des zones vulnérables aux ni-trates
dans lesquelles s’appliquent
l’obligation de réaliser un plan de
fumure prévisionnel, d’enregis-trer
ses pratiques, de respecter
des normes strictes de stockage
et d’épandage des fertilisants
chimiques et organiques, ainsi
que l’obligation de couverture des
sols.
Les zones vulnérables ont été fixées par
arrêté au 31 décembre 2012. Les exploi-tations,
bâtiments d’élevage ou parcelles
qui en font partie nécessitent de veiller au
respect des points suivants.
Analyse de sol
Depuis cette année, en zone vulnérable,
il est obligatoire de réaliser l’analyse sur
une des cultures de l’exploitation. Il s’agit
d’une analyse de reliquat azoté de sortie
d’hiver pour les cultures, ou de la mesure
du taux de matière organique pour les
prairies temporaires. En cas de contrôle et
de non possession de cette analyse, une
pénalité sur les aides peut être appliquée.
Plan de Fumure
Le calcul de la dose d’azote prévisionnelle
répond à une méthode précise, notam-ment
l’objectif de rendement qui doit être
prouvé par des références individuelles ou
conformes à la référence régionale. Cette
méthode permet de piloter au plus juste
les apports d’azote sur l’exploitation en te-nant
compte des apports organiques par
exemple. Il y a donc des avantages écono-miques
liés à son utilisation.
Conditions de stockage
et d’épandage des
fertilisants organiques
En zone vulnérable, les conditions de stoc-kage
des fertilisants organiques (fumiers et
lisiers) ont été durcies. Les périodes d’in-terdiction
d’épandage ont été rallongées
suivant certaines zones.
Couverture des sols
en hiver
En interculture longue (maïs après blé par
exemple), le principe est de couvrir le sol
par une CIPAN (culture intermédiaire piège
à nitrates). Plusieurs dérogations existent
(sols argileux, mulching…), mais avec des
conditions renforcées. Début juillet, un
agroconseil a détaillé toutes les précisions
sur ces points.
Afin de conseiller l’ensemble de ses ad-hérents,
Contactez votre technicien Vivadour
Les techniciens de Vivadour se tiennent à disposition des adhérents pour apporter
des précisions concernant tous les aspects techniques, agronomiques et réglemen-taires
de cette nouvelle directive. Des informations sont également disponibles sur
Diapason (cartes des zones, plan de fumure...).
En savoir plus !
Pôle Services - diapason@vivadour.com
Vivadour pratique une veille per-manente
vis-à-vis de ces nouvelles régle-mentations.
Le groupe poursuit ainsi le
développement et l’optimisation de ses
outils, à l’image du logiciel Diapason Fu-mure
par exemple. Le Pôle Services reste
à la disposition des adhérents de la coo-pérative
pour les aider dans l’optimisation
de leur conduite d’exploitation, avec pour
objectif l’amélioration de leur revenu.
Gilbert LANIES
Responsable Services aux agriculteurs
22. RÉGLEMENTATION
22
Utilisation et distribution de produits biocides
Un nouveau certificat
Certibiocides voit le jour
Un nouveau certificat obligatoire
relatif à l’utilisation et à la distri-bution
de produits biocides par les
professionnels a été mis en place.
L’arrêté du 9 octobre 2013 encadre de
façon plus stricte l’utilisation et la distri-bution
de produits biocides par les pro-fessionnels.
Cet arrêté prévoit la création
d’un certificat individuel Certibiocides
obligatoire pour les personnes exerçant
les activités de vente, d’achat ou d’utilisa-tion
de produits biocides. L’obligation de
détention du Certibiocides sera effective à
partir du 1er juillet 2015.
Quelles sont les
démarches ?
Ce certificat s’obtient après une forma-tion
de trois jours abordant l’ensemble des
points nécessaires à une utilisation efficace
et plus sûre des produits biocides. Les per-sonnes
Produits phytopharmaceutiques
titulaires d’un certificat Certiphyto
valide peuvent obtenir leur certificat Bio-cides
après une formation réduite d’une
journée.
La validité du certificat est de 5 ans.
Quels sont les produits
biocides concernés ?
–– Les produits désinfectant des surfaces
en contact avec des denrées alimen-taires.
–– Les produits de lutte contre les rongeurs.
–– Les produits de lutte contre les insectes.
–– Les produits de traitement du bois.
–– Les produits de lutte contre les oiseaux.
Les formations seront assurées par des
organismes de formation enregistrés au-près
du Ministère de l’Environnement.
Toutes les démarches d’enregistrement
de formation pour l’obtention du Cer-tibiocides
seront effectuées sur le site :
www.simmbad.fr (Ministère de l’Environ-nement).
Sylvie DARBINS
Directrice Qualité
Le Certiphyto
c’est pour bientôt !
En 2015, pour les exploitations
agricoles, il sera obligatoire de dé-tenir
le certificat individuel Certi-phyto
pour acheter et utiliser des
produits phytopharmaceutiques. Il
en va de la poursuite de votre ac-tivité.
Comment obtenir son
Certiphyto ?
Décideur des achats et de l’utilisation des
produits phytopharmaceutiques, le chef
d’exploitation doit être détenteur du Cer-tiphyto.
Il peut être obtenu de 3 manières :
–– Validation d’un diplôme de moins de 5
ans (liste des diplômes / référentiel).
–– Formation de 2 jours (gratuite) sur l’uti-lisation
des produits phytopharmaceu-tiques.
–– Tests de groupe dans un centre de for-mation.
Si vous ne disposez pas encore de votre
Certiphyto, veuillez vous rapprocher d’un
de nos techniciens référents qui pourra
vous orienter sur les différentes sessions
de formations proches de chez vous.
Pour une meilleure qualité de services, Vi-vadour
vous informe que les places sont li-mitées
dans chaque session de formation.
Si vous disposez déjà d’un numéro de Cer-tiphyto,
il vous suffit de nous retourner
rapidement une copie de votre carte pour
être enregistré dans nos dépôts.
Gilbert LANIES
Responsable Services aux agriculteurs
23. INFOS PRATIQUES
23
HORIZON N° 25
Nouveauté
Mettez vos mobiles au
DIAPASON !
Diapason est un logiciel qui vous
permet, conformément à la régle-mentation,
d’enregistrer vos pra-tiques
agricoles en quelques clics.
Avec l’option mobile, il est désor-mais
possible de gérer ces données
directement sur votre smartphone
ou votre tablette.
Comment ça marche ?
1. Consultez et repérez votre parcellaire
par géolocalisation.
2. Choisissez votre intervention et saisis-sez-
là au champ.
3. Validez, c’est terminé !
Quelles fonctionnalités ?
–– Recherche et sélection des parcelles à
traiter par géolocalisation.
–– Consultation parcellaire (historique des
cultures et interventions).
–– Saisie des travaux réalisés au champ.
–– Sélection des interventions (fertilisation,
semis, désherbage…).
–– Accès au référentiel réglementaire mis
à jour (homologations d’un produit par
exemple).
–– Synchronisation automatique de vos
données saisies vers votre PC dès qu’il y
a du réseau disponible.
Pour bénéficier d’une offre d’essai gra-tuite
sans engagement, appelez vite votre
conseiller Services habituel.
Gilbert LANIES
Responsable Services aux agriculteurs
Dégâts de gibiers
Les règles
d’indemnisation ont
changé
Du fait d’une augmentation des indem-nisations
versées par la Fédération des
Chasseurs du Gers (FDC 32) pour la sai-son
2013-2014 (262 800 €), il a été de-mandé
aux chasseurs de faire un effort
supplémentaire, le tableau de chasse
réalisé étant en augmentation de 15 %
par rapport à l’année dernière.
Par ailleurs, la procédure d’indemnisa-tion
des dégâts de grand gibier a été ré-actualisée
début 2014. Une des clés de
voute de cette réforme est la définition
du seuil minimum indemnisable. Ce seuil
est fixé à 3 % de la surface de la par-celle
culturale. Si le seuil est supérieur à
3 %, le réclamant sera indemnisé, dans
le cas contraire le montant de l’indem-nisation
doit être supérieur à 230 €. Si
ces deux critères ne sont pas respectés,
les frais d’expertise sont à la charge du
déclarant. Une autre nouveauté non né-gligeable
réside dans la prise en compte
des déclarations abusives donnant, le
cas échéant, la possibilité à la FDC32 de
facturer les frais d’expertise au contre-venant.
A noter enfin que la FDC32
propose des solutions de protection des
parcelles (clôtures, répulsifs…), pour
lesquelles des aides existent.
Michel HERBACH
Chargé d’études au Pôle
Agronomie
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Fédération des chasseurs du Gers
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24. Vivadour recherche :
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sous signes officiels de qualité :
• des éleveurs de volailles fermières sous Label Rouge
• des éleveurs, des gaveurs de pa
palmipèdes à foie gras IGP GERS
crédit photos : E.Despin - Raut Communication
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