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L’Affaire Suit
son Cours
2015 2016
Dossier de Création
Ne pas
Photocopier
Historique
	 L’expérience urbaine commence en
2004, nous sommes alors gymnastes, le
Pudding a besoin de nous pour animer
les rues de Salins les Bains. Nous
découvrons ce qu'est le théâtre de rue
et l'acrobatie urbaine.
	 En 2005, nous sommes douze:
Gymnastes à la recherche de nouvelles
sensations. Nous décidons donc
d’explorer les multiples facettes
de ce monde extérieur alors inconnu.
Nous créons «Homo Economicus» avec le
soutien de Christophe CHATELAIN. On
grimpe, on saute, on cours, on joue
dans la ville. Les Urbaindigènes ont
trouvé leur terrain de jeu.
	 Des personnages et des histoires
naissent, le jeu s’aiguise grâce aux
multiples rencontres que nous faisons
avec d’autres compagnies francomtoises.
	 Depuis 2009, nos deux créations,
«Les Mercodier» et «La Revue Militaire»
développent cette «physicalité». Elle
se précise. Elle n’est plus une fin
mais un moyen au service d’un propos,
d’une théâtralisation.
	 Au fil du temps, des formes
déambulatoires s’affirment et l’esprit
de la compagnie se concrétise.
	 En 2015, nous travaillons notre
quatrième spectacle «L'affaire Suit
son Cours». Une création que nous
souhaitons entre «Les Mercodier» et «La
Revue Militaire». Un spectacle avec une
petite équipe qui mélange déambulation
et investissement urbain.
Les Spectacles
	 Homo-economicus, 2005
	 C'est le premier spectacle de la
compagnie. L'économie de marché créant
une nouvelle espèce d'Homme, une horde
d’êtres humains «nouvelle génération»,
résultant de l’évolution de l’Homo
sapiens sapiens, est alors lâchée
dans son milieu naturel. Le public est
invité à observer le comportement de
ces spécimens et les suit à travers les
hauteurs de la ville.
	 Les Mercodier, 2011
	 Ce spectacle se situe au début
de l'histoire professionnelle de la
compagnie. En 2009, nous nous lançons
à cinq dans la création d'un spectacle
fixe : «Les Mercodier». Au bout d'un
an et demi de travail et de répétitions
nous trouvons petit à petit notre
expressivité.
	 Nous voulions également dans ce
spectacle raconter quelque chose qui
nous parle, qui nous ressemble. C'est
ainsi que nous nous sommes dirigés sur
la loi LOPSSI 2 lancée à l'époque par
le gouvernement.
	 Aussi, l'histoire d'une famille
nous parlait à tous. «Les Mercodier»,
c'est cinq frangins expropriés de leurs
terres qui prennent de manière forcée
une place publique pour se donner le
temps de la réflexion.
	 La Revue Militaire 2012
	 En 2011 - 2012, nous avons pris
d’assaut les rues, nous en mourions
d'envie. Ce spectacle est déambulatoire.
	 Nous avions déjà réalisé des
actions, des spectacles déambulatoires
auparavant : Sous une forme qui
s’appelait «les blancs». Une horde
d'êtres peints en blanc de la tête aux
pieds investissait la ville et imprimait
des tableaux et images toutes aussi
impressionnantes et farfelues les unes
que les autres.
	 C'est ainsi qu'après ces quelques
années de travail, la rue est devenue
notre terrain de jeu.
«La Revue Miliaire», tout comme «Les
Mercodier», traite d'un sujet bien
particulier. Avec la Revue, le message
est encore plus fort puisqu’elle
traite de l'horreur de la guerre,
de la jeunesse en perdition mentale
et physique, de l'appartenance à un
groupe. Dans ce spectacle, nous avons
développé en accord avec l' acrobatie,
l'investissement urbain.
	 La ville devient pour ce spectacle
un véritable théâtre à ciel ouvert,
avec ses décors naturels.
	 Nous ne sommes pas ouvertement engagés mais il est important de noter que
nos trois créations, par le biais du comique-physique, ont chacune un caractère
dénonciateur.
Genèse du projet
	 « Dans la lecture des Faits Divers il y a peut être la piqûre
de rappel des horreurs et des passions maîtrisées sur lesquelles
sont bâties nos civilisations »
	 Les faits divers: encyclopédie contemporaine cocasse et insolite
Martin Monestier
	 Le fait divers a connu une
véritable évolution et nous avons su lui
faire traverser les années, l’adapter
à notre société.
	 Il est audio à la radio, puis
télévisuel et très vite, des émissions
lui sont entièrement consacrées.
	 Certains magazines ont relancé
leur production grâce aux faits divers.
La curiosité morbide existe au sein
de notre société et semble être
universelle.
	 Nos recherches ont débutées par
l’étude du fait divers.
	 A quoi sert-il ? Répond-il à des
attentes que les sociétés ont depuis
des décennies ? Quels sont les objectifs
des faits divers, s’il y en a ? Qu’est
ce qui fait un bon fait divers ?
	 Ces petites histoires existent
depuis le 16ème siècle. Elles
s’appelaient «historiettes». Certaines
d’entre elles sont restées très
célèbres: Landru, le Docteur Petiot...
	 Nous aimons les histoires
croustillantes, il n’y a pas de doute.
Le Fait Divers
Le fait
d i v e r s
héritage
de notre
société ?
Suite aux premières périodes de
travail, nous avons décidé de jouer le
jeu à fond. Il n'y a pas un coin de rue,
une avenue, une impasse ou un bâtiment
en France qui n'ait pas eu sa petite
histoire. Et l'Homme d'aujourd'hui
semble attiré par le morbide: il veut
comprendre, connaître les rouages et
les passions qui animent chaque fait
sanglant.
	 C'est pourquoi nous avons choisi
de traiter exclusivement du fait
criminel en milieu urbain, sous forme
déambulatoire.
	 « La séduisante horreur du quotidien, tapie en chacun et qui
est susceptible d'émerger à travers quelques uns d'entre nous »
	 Les faits divers: encyclopédie contemporaine cocasse et insolite
Martin Monestier
Genèse du projet
	 Les faits criminels ont énormément
évolués durant ces 30 dernières années.
Aussi, les criminels changent au fil
du temps. Il y a une évolution visible
chez ces protagonistes morbides. Elle
est également perceptible au sein de
la police et de la justice. On peut
noter le fleurissement des prisons, la
création de la Brigade de Répression
du Banditisme avec son commissaire
Broussard. La création du RAID...
	
Mais quels sont
les criminels
d'aujourd'hui ?
Après ça nous avons souhaité aller plus loin encore, creuser dans les bas-
fonds du crime d'aujourd'hui, puiser dans ses méandres les plus profonds.
C’est ainsi que nous avons découvert le crime économique. Il est le plus répandu
dans le monde aujourd'hui, mais le moins réprimé. Nous avons envie d’en parler.
	
	 Pour écrire «l’Affaire Suit son Cours», nous nous servons donc de ce que
l’on sait: média, histoire, écrit. On reconstitue, on montre, on analyse, on
tranche... Mais nous nous servons aussi de ce que nous ne savons pas...
	 Loin du Catastrophisme des
médias, notre écriture reste burlesque
et accessible. Le but n’est pas de
blesser les consciences.
	 Le public est le plus à même
de juger de la pertinence de nos
propositions.
	 Nous voulons plonger le public
dans nos histoires. Qu'il puisse
s'identifier à nos personnages, comme
un lecteur pourrait le faire face à un
fait divers. Le rendre actif dans tous
les sens du terme. Nous ne le laissons
jamais tranquille.
	 «L’Affaire Suit Son Cours» fait
osciller les spectateurs entre faits
actuels et historiques, faits réels et
irréels.
	 C’est pourquoi les réactions du
public sont très constructives pour
cette création.
Le public
	 Le public est actif, questionné et
concerné. Ce spectacle est participatif
car les sujets développés concernent
tout le monde! Et surtout, intéressent
tout le monde!
Genèse du projet
La Physicalité
	 Nous l’avons dit, depuis les
débuts de la compagnie, sur toutes les
créations, sur n'importe quel thème
exploité, le corps a toujours été le
point de départ de nos spectacles.
	 Étant acrobates de formation,
c’est à travers le mouvement que
nous trouvons la manière de conter
nos histoires et de développer nos
personnages.
	 Dans les «Mercodier», on s’amusait
à décaler les disciplines circassiennes
pour les intégrer aux gestes quotidiens
d’une famille.
	 Dans «La revue militaire», c’est
la gymnastique d’application, dite
«Suédoise», ainsi que l’Hébertisme qui
animent physiquement notre bataillon
de fiers coquelets. Nos déplacements
dans ce spectacle se font donc à la
manière d’un parcours du combattant,
en courant, grimpant, sautant sur tout
ce que l’espace urbain a à offrir pour
le développement de notre aptitude
physique.
	 Avec «L’Affaire Suit Son Cours»
nous réitérons toutes ces expériences
de traitement physique au service de la
de dramaturgie.
	
	 Nous exploitons l’espace :
escalade, investissement des façades,
personnage sur les toits, narrateur
en haut d’un poteau électrique. Nous
cherchons toujours les scènes et les
décors naturels que nous offre la rue,
avec une préférence pour ceux qui se
trouvent en hauteur !
	
	 Nous nous servons aussi du mouvement
acrobatique et/ou chorégraphié pour
alimenter nos personnages, les faire
apparaître, disparaître, ou encore
pour mettre en exergue telle ou telle
réplique.
	 Nous nous sommes aussi attelés à
la pratique de la cascade physique, que
ce soit dans des registres burlesques
ou plus sérieux.
	 Nous avons participé à des
stages dans une structure formant les
futurs cascadeurs du cinéma français.
Nous avons donc appris à réaliser
différentes chutes : à hauteur d’homme,
de plusieurs mètres en réception tapis,
en escaliers. Nous avons travaillé les
simulations de coups à l’intérieur de
chorégraphies de combat, de matchs de
catch acrobatique ou encore de combats
d’escrime artistique.
	 Tout un nouveau bagage que nous
ne cessons de perfectionner tant cet
art de la cascade est une mine d’or
pour agrémenter cette création.
Musique Maestro
ces films policiers
d’action, tantôt gores
et violents, tantôt
comiques.	
	 Parmi ceux que
nous avons retenus on
pourrait citer Morricone
et De Roubaix bien sûr
mais aussi Guido et
Maurizio De Angelis,
Riz Ortolani, Franco
Micalizzi, Philippe
Sarde , Francis Lai et
tant d’autres.
	 Des groupes actuels
partageant les mêmes
inspirations, tels The
Budos Band ou Calibro
35, nous ont aussi bien
titillés les oreilles.
	 Il va de soi que dans le spectacle vivant et le cinéma, la musique est
un appui énorme pour la narration et la dramaturgie. C’est un «accélérateur de
particules» d’émotions, et même un protagoniste à part entière pour certains.
	 Ainsi, puisant notre inspiration dans le cinéma de genre polar et policier,
la musique et l’ambiance sonore tiennent une place prépondérante dans cette
création.
	 Et oui, que serait «Ascenseur pour l’échafaud»
sans les improvisations de Miles Davis, «Dernier
domicile connu» sans les mélodies hypnotisantes de
François de Roubaix? Que seraient nos bons vieux
«Bébels» testostéronés d’Henri Verneuil sans les
morceaux mythiques d’Ennio Morricone?
	 Que l’on ait vu ou pas les films pour lesquels ils ont composé, tous ces
créateurs de génie nous permettent à la simple écoute de leurs musiques de mettre
en action notre imagination.
	 Tout en essayant
de ne pas tomber dans
les lieux communs de
la B.O de film que tout
le monde connait, nous
nous sommes penchés sur
cette période faste de
la composition musicale
cinématographique que
sont les années 70 et 80.
	
	 Dans ce style ,on
rencontre énormément de
compositeurs italiens
et français, ceux-ci
composant essentiellement
pour les films noirs
ou les «poliziottesco»
italiens,
Urbaindigènus Ex Machina
	 Comme bien souvent dans nos créations, il y a un moment où la perceuse et
le poste à souder nous démangent.
Bien que n’étant pas une fin en soi, la construction ou la machinerie, tiennent
une belle place au sein de notre travail.
	 Dans la forme, ces éléments
fabriqués s’apparentent souvent à
des agrès, comme en cirque, ou à des
accessoires permettant de mettre en
relief une performance physique et
d’accentuer l’effet spectaculaire.
	
	 C’est le cas dans cette dernière
création avec la conception de
plusieurs objets scénographiques. Ils
sont tous fabriqués par nos soins, pour
la réalisation de cascades humaines,
ceci dans un souci de sécurité.
	 Dans le fond, ces effets techniques
et physiques peuvent servir une accroche
dramaturgique, un incident déclencheur
ou encore un coup de théâtre avec petit
shoot d’adrénaline à la clé !
	 Pas mal de ces effets s’inspirent
des films de Buster Keaton ou même de
ceux de Jacky Chan et J-P Belmondo.
L’Affaire suit son Cours
aujourd’hui
	 «L’affaire Suit son Cours» est une conférence de criminologie
mise en action, du Pierre Bellemare aux hormones, du «Faites
entrer l’accusé» sous amphétamine !
	 Quatre passionnés du crime, habitués aux salles closes, aux Powerpoint et
aux palabres interminables, ont décidé d’abandonner la théorie pour passer à la
pratique. Ils nous convient donc à reconstituer directement dans nos rues, les
crimes, le parcours de leurs auteurs, le passif des victimes afin d’analyser et
de comprendre ensemble le phénomène criminel.
	
	 Percevoir les facteurs criminogènes, sociaux, psychologiques et biologiques
du fait criminel à travers des reconstitutions musclées, telle est leur quête !
	
	 Nous voyagerons des années 70 à nos jours, dans les univers du polar et du
roman policier, rencontrant des personnages troubles, inquiétants, mais surtout
effroyablement humains...
	
	 Trois histoires, trois crimes, s’appuyant sur les trois bases qui fondent
nos sociétés et déclenchent nos vices : l’amour, l’argent et le pouvoir.
	 Continuer le travail de recherche
sur la criminalité économique en
développant ce sujet.
	 Ouvrir sur cette face cachée du
fait criminel.Continuer à creuser le
crime à hauteur humaine et à échelle
mondiale. Confronter davantage le
public à ces questions qui nous animent.
	 Nous voulons éviter le traitement
manichéen et moralisateur du sujet. Le
théâtre permet de suggérer.
Nous ne souhaitons pas convaincre.
Et d'ailleurs, convaincre de quoi ?
Les objectifs pour 2016
L’équipe
Césaire CHATELAIN 30 ans
	 Comédien acrobate, cascadeur
	 - Conduit une moto-guzzi de cylindré 750.
	 - Lit un ouvrage sur Alexandre Marius Jacob.
		 Signe distinctif :
		 - Index gauche cassé, ne peut plus le plier à 100%.
Baptiste FAIVRE, 29 ans
	 Comédien acrobate, musicien
	 - Possède deux tronçonneuses.
	 - Dort avec son chat.
		 Signe distinctif :
		 - Calvitie naissante
Marie Leïla SEKRI 34 ans
	 Comédienne
	 - Fume des cigarettes longues.
	 - Possède toute la collection des SAS.
		 Signe disctinctif :
		 - Cheveux extrêmement frisés.
Mathias JACQUES 31 ans
	 Constructeur, comédien
	 - Vie en communauté.
	 - Possède un tracteur AVTO de 1949.
		 Signe distinctif :
		 - Copeaux de bois dans les cheveux.
Sylvie FAIVRE 46 ans
	 Mise en scène
	 - Ne sort jamais sans son sac.
	 - Note les cigarettes qu’elle fume.
		 Signe distinctif :
		 - Salinoise d’origine, habite pourtant en banlieue Parisienne.
Adrien ROLET 28 ans
	Sonorisateur
	 - Se nourrit exclusivement de fromage.
	 - Entend plus de fréquences que le commun des mortels.
		 Signe distinctif :
		 - Même chevelure que Marie Leïla SEKRI.
Clovis CHATELAIN 37 ans
	 Constructeur, artifiicer
	 - Troisième de la fraterie CHATELAIN.
	 - Fabrique bientôt sa propre poudre noire.
		 Signe distinctif :
		 - Limaille de fer dans la barbe.
Le CNAR en Poitou-Charentes - Aux Usines Boinot
L’A4 - Vals de Saintonge
La région Poitou-Charentes, la CDC des Vals de Saintonge,
Les Communes de Loulay, Aulnay, Bords, et St Jen D’Y
Coproductions :
Aides à la création :
DRAC Franche Comté
L’Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen	
Le Conseil Régional de Franche Comté
Le Conseil Départemental du Jura
Résidences :
L’Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen
La Fraternelle - Maison du Peuple à Saint Claude
Les aides
Contacts
Compagnie les Urbaindigènes
61, rue de la République
39110 Salins les Bains
lesurbaindigenes@gmail.com
Administration
Corinne Locatelli
06 14 31 04 36
locatelli.corinne@gmail.com
Production / Diffusion
Baptiste Faivre
06 19 86 62 85
baptiste.faivre@gmail.com
Technique
Césaire Chatelain
06 31 01 57 58
cesaire.chatelain@laposte.net
www.lesurbaindigenes.com

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  • 1. L’Affaire Suit son Cours 2015 2016 Dossier de Création Ne pas Photocopier
  • 2. Historique L’expérience urbaine commence en 2004, nous sommes alors gymnastes, le Pudding a besoin de nous pour animer les rues de Salins les Bains. Nous découvrons ce qu'est le théâtre de rue et l'acrobatie urbaine. En 2005, nous sommes douze: Gymnastes à la recherche de nouvelles sensations. Nous décidons donc d’explorer les multiples facettes de ce monde extérieur alors inconnu. Nous créons «Homo Economicus» avec le soutien de Christophe CHATELAIN. On grimpe, on saute, on cours, on joue dans la ville. Les Urbaindigènes ont trouvé leur terrain de jeu. Des personnages et des histoires naissent, le jeu s’aiguise grâce aux multiples rencontres que nous faisons avec d’autres compagnies francomtoises. Depuis 2009, nos deux créations, «Les Mercodier» et «La Revue Militaire» développent cette «physicalité». Elle se précise. Elle n’est plus une fin mais un moyen au service d’un propos, d’une théâtralisation. Au fil du temps, des formes déambulatoires s’affirment et l’esprit de la compagnie se concrétise. En 2015, nous travaillons notre quatrième spectacle «L'affaire Suit son Cours». Une création que nous souhaitons entre «Les Mercodier» et «La Revue Militaire». Un spectacle avec une petite équipe qui mélange déambulation et investissement urbain.
  • 3. Les Spectacles Homo-economicus, 2005 C'est le premier spectacle de la compagnie. L'économie de marché créant une nouvelle espèce d'Homme, une horde d’êtres humains «nouvelle génération», résultant de l’évolution de l’Homo sapiens sapiens, est alors lâchée dans son milieu naturel. Le public est invité à observer le comportement de ces spécimens et les suit à travers les hauteurs de la ville. Les Mercodier, 2011 Ce spectacle se situe au début de l'histoire professionnelle de la compagnie. En 2009, nous nous lançons à cinq dans la création d'un spectacle fixe : «Les Mercodier». Au bout d'un an et demi de travail et de répétitions nous trouvons petit à petit notre expressivité. Nous voulions également dans ce spectacle raconter quelque chose qui nous parle, qui nous ressemble. C'est ainsi que nous nous sommes dirigés sur la loi LOPSSI 2 lancée à l'époque par le gouvernement. Aussi, l'histoire d'une famille nous parlait à tous. «Les Mercodier», c'est cinq frangins expropriés de leurs terres qui prennent de manière forcée une place publique pour se donner le temps de la réflexion. La Revue Militaire 2012 En 2011 - 2012, nous avons pris d’assaut les rues, nous en mourions d'envie. Ce spectacle est déambulatoire. Nous avions déjà réalisé des actions, des spectacles déambulatoires auparavant : Sous une forme qui s’appelait «les blancs». Une horde d'êtres peints en blanc de la tête aux pieds investissait la ville et imprimait des tableaux et images toutes aussi impressionnantes et farfelues les unes que les autres. C'est ainsi qu'après ces quelques années de travail, la rue est devenue notre terrain de jeu. «La Revue Miliaire», tout comme «Les Mercodier», traite d'un sujet bien particulier. Avec la Revue, le message est encore plus fort puisqu’elle traite de l'horreur de la guerre, de la jeunesse en perdition mentale et physique, de l'appartenance à un groupe. Dans ce spectacle, nous avons développé en accord avec l' acrobatie, l'investissement urbain. La ville devient pour ce spectacle un véritable théâtre à ciel ouvert, avec ses décors naturels. Nous ne sommes pas ouvertement engagés mais il est important de noter que nos trois créations, par le biais du comique-physique, ont chacune un caractère dénonciateur.
  • 4. Genèse du projet « Dans la lecture des Faits Divers il y a peut être la piqûre de rappel des horreurs et des passions maîtrisées sur lesquelles sont bâties nos civilisations » Les faits divers: encyclopédie contemporaine cocasse et insolite Martin Monestier Le fait divers a connu une véritable évolution et nous avons su lui faire traverser les années, l’adapter à notre société. Il est audio à la radio, puis télévisuel et très vite, des émissions lui sont entièrement consacrées. Certains magazines ont relancé leur production grâce aux faits divers. La curiosité morbide existe au sein de notre société et semble être universelle. Nos recherches ont débutées par l’étude du fait divers. A quoi sert-il ? Répond-il à des attentes que les sociétés ont depuis des décennies ? Quels sont les objectifs des faits divers, s’il y en a ? Qu’est ce qui fait un bon fait divers ? Ces petites histoires existent depuis le 16ème siècle. Elles s’appelaient «historiettes». Certaines d’entre elles sont restées très célèbres: Landru, le Docteur Petiot... Nous aimons les histoires croustillantes, il n’y a pas de doute. Le Fait Divers Le fait d i v e r s héritage de notre société ?
  • 5. Suite aux premières périodes de travail, nous avons décidé de jouer le jeu à fond. Il n'y a pas un coin de rue, une avenue, une impasse ou un bâtiment en France qui n'ait pas eu sa petite histoire. Et l'Homme d'aujourd'hui semble attiré par le morbide: il veut comprendre, connaître les rouages et les passions qui animent chaque fait sanglant. C'est pourquoi nous avons choisi de traiter exclusivement du fait criminel en milieu urbain, sous forme déambulatoire. « La séduisante horreur du quotidien, tapie en chacun et qui est susceptible d'émerger à travers quelques uns d'entre nous » Les faits divers: encyclopédie contemporaine cocasse et insolite Martin Monestier Genèse du projet Les faits criminels ont énormément évolués durant ces 30 dernières années. Aussi, les criminels changent au fil du temps. Il y a une évolution visible chez ces protagonistes morbides. Elle est également perceptible au sein de la police et de la justice. On peut noter le fleurissement des prisons, la création de la Brigade de Répression du Banditisme avec son commissaire Broussard. La création du RAID... Mais quels sont les criminels d'aujourd'hui ?
  • 6. Après ça nous avons souhaité aller plus loin encore, creuser dans les bas- fonds du crime d'aujourd'hui, puiser dans ses méandres les plus profonds. C’est ainsi que nous avons découvert le crime économique. Il est le plus répandu dans le monde aujourd'hui, mais le moins réprimé. Nous avons envie d’en parler. Pour écrire «l’Affaire Suit son Cours», nous nous servons donc de ce que l’on sait: média, histoire, écrit. On reconstitue, on montre, on analyse, on tranche... Mais nous nous servons aussi de ce que nous ne savons pas... Loin du Catastrophisme des médias, notre écriture reste burlesque et accessible. Le but n’est pas de blesser les consciences. Le public est le plus à même de juger de la pertinence de nos propositions. Nous voulons plonger le public dans nos histoires. Qu'il puisse s'identifier à nos personnages, comme un lecteur pourrait le faire face à un fait divers. Le rendre actif dans tous les sens du terme. Nous ne le laissons jamais tranquille. «L’Affaire Suit Son Cours» fait osciller les spectateurs entre faits actuels et historiques, faits réels et irréels. C’est pourquoi les réactions du public sont très constructives pour cette création. Le public Le public est actif, questionné et concerné. Ce spectacle est participatif car les sujets développés concernent tout le monde! Et surtout, intéressent tout le monde! Genèse du projet
  • 7. La Physicalité Nous l’avons dit, depuis les débuts de la compagnie, sur toutes les créations, sur n'importe quel thème exploité, le corps a toujours été le point de départ de nos spectacles. Étant acrobates de formation, c’est à travers le mouvement que nous trouvons la manière de conter nos histoires et de développer nos personnages. Dans les «Mercodier», on s’amusait à décaler les disciplines circassiennes pour les intégrer aux gestes quotidiens d’une famille. Dans «La revue militaire», c’est la gymnastique d’application, dite «Suédoise», ainsi que l’Hébertisme qui animent physiquement notre bataillon de fiers coquelets. Nos déplacements dans ce spectacle se font donc à la manière d’un parcours du combattant, en courant, grimpant, sautant sur tout ce que l’espace urbain a à offrir pour le développement de notre aptitude physique. Avec «L’Affaire Suit Son Cours» nous réitérons toutes ces expériences de traitement physique au service de la de dramaturgie. Nous exploitons l’espace : escalade, investissement des façades, personnage sur les toits, narrateur en haut d’un poteau électrique. Nous cherchons toujours les scènes et les décors naturels que nous offre la rue, avec une préférence pour ceux qui se trouvent en hauteur ! Nous nous servons aussi du mouvement acrobatique et/ou chorégraphié pour alimenter nos personnages, les faire apparaître, disparaître, ou encore pour mettre en exergue telle ou telle réplique. Nous nous sommes aussi attelés à la pratique de la cascade physique, que ce soit dans des registres burlesques ou plus sérieux. Nous avons participé à des stages dans une structure formant les futurs cascadeurs du cinéma français. Nous avons donc appris à réaliser différentes chutes : à hauteur d’homme, de plusieurs mètres en réception tapis, en escaliers. Nous avons travaillé les simulations de coups à l’intérieur de chorégraphies de combat, de matchs de catch acrobatique ou encore de combats d’escrime artistique. Tout un nouveau bagage que nous ne cessons de perfectionner tant cet art de la cascade est une mine d’or pour agrémenter cette création.
  • 8. Musique Maestro ces films policiers d’action, tantôt gores et violents, tantôt comiques. Parmi ceux que nous avons retenus on pourrait citer Morricone et De Roubaix bien sûr mais aussi Guido et Maurizio De Angelis, Riz Ortolani, Franco Micalizzi, Philippe Sarde , Francis Lai et tant d’autres. Des groupes actuels partageant les mêmes inspirations, tels The Budos Band ou Calibro 35, nous ont aussi bien titillés les oreilles. Il va de soi que dans le spectacle vivant et le cinéma, la musique est un appui énorme pour la narration et la dramaturgie. C’est un «accélérateur de particules» d’émotions, et même un protagoniste à part entière pour certains. Ainsi, puisant notre inspiration dans le cinéma de genre polar et policier, la musique et l’ambiance sonore tiennent une place prépondérante dans cette création. Et oui, que serait «Ascenseur pour l’échafaud» sans les improvisations de Miles Davis, «Dernier domicile connu» sans les mélodies hypnotisantes de François de Roubaix? Que seraient nos bons vieux «Bébels» testostéronés d’Henri Verneuil sans les morceaux mythiques d’Ennio Morricone? Que l’on ait vu ou pas les films pour lesquels ils ont composé, tous ces créateurs de génie nous permettent à la simple écoute de leurs musiques de mettre en action notre imagination. Tout en essayant de ne pas tomber dans les lieux communs de la B.O de film que tout le monde connait, nous nous sommes penchés sur cette période faste de la composition musicale cinématographique que sont les années 70 et 80. Dans ce style ,on rencontre énormément de compositeurs italiens et français, ceux-ci composant essentiellement pour les films noirs ou les «poliziottesco» italiens,
  • 9. Urbaindigènus Ex Machina Comme bien souvent dans nos créations, il y a un moment où la perceuse et le poste à souder nous démangent. Bien que n’étant pas une fin en soi, la construction ou la machinerie, tiennent une belle place au sein de notre travail. Dans la forme, ces éléments fabriqués s’apparentent souvent à des agrès, comme en cirque, ou à des accessoires permettant de mettre en relief une performance physique et d’accentuer l’effet spectaculaire. C’est le cas dans cette dernière création avec la conception de plusieurs objets scénographiques. Ils sont tous fabriqués par nos soins, pour la réalisation de cascades humaines, ceci dans un souci de sécurité. Dans le fond, ces effets techniques et physiques peuvent servir une accroche dramaturgique, un incident déclencheur ou encore un coup de théâtre avec petit shoot d’adrénaline à la clé ! Pas mal de ces effets s’inspirent des films de Buster Keaton ou même de ceux de Jacky Chan et J-P Belmondo.
  • 10. L’Affaire suit son Cours aujourd’hui «L’affaire Suit son Cours» est une conférence de criminologie mise en action, du Pierre Bellemare aux hormones, du «Faites entrer l’accusé» sous amphétamine ! Quatre passionnés du crime, habitués aux salles closes, aux Powerpoint et aux palabres interminables, ont décidé d’abandonner la théorie pour passer à la pratique. Ils nous convient donc à reconstituer directement dans nos rues, les crimes, le parcours de leurs auteurs, le passif des victimes afin d’analyser et de comprendre ensemble le phénomène criminel. Percevoir les facteurs criminogènes, sociaux, psychologiques et biologiques du fait criminel à travers des reconstitutions musclées, telle est leur quête ! Nous voyagerons des années 70 à nos jours, dans les univers du polar et du roman policier, rencontrant des personnages troubles, inquiétants, mais surtout effroyablement humains... Trois histoires, trois crimes, s’appuyant sur les trois bases qui fondent nos sociétés et déclenchent nos vices : l’amour, l’argent et le pouvoir. Continuer le travail de recherche sur la criminalité économique en développant ce sujet. Ouvrir sur cette face cachée du fait criminel.Continuer à creuser le crime à hauteur humaine et à échelle mondiale. Confronter davantage le public à ces questions qui nous animent. Nous voulons éviter le traitement manichéen et moralisateur du sujet. Le théâtre permet de suggérer. Nous ne souhaitons pas convaincre. Et d'ailleurs, convaincre de quoi ? Les objectifs pour 2016
  • 11. L’équipe Césaire CHATELAIN 30 ans Comédien acrobate, cascadeur - Conduit une moto-guzzi de cylindré 750. - Lit un ouvrage sur Alexandre Marius Jacob. Signe distinctif : - Index gauche cassé, ne peut plus le plier à 100%. Baptiste FAIVRE, 29 ans Comédien acrobate, musicien - Possède deux tronçonneuses. - Dort avec son chat. Signe distinctif : - Calvitie naissante Marie Leïla SEKRI 34 ans Comédienne - Fume des cigarettes longues. - Possède toute la collection des SAS. Signe disctinctif : - Cheveux extrêmement frisés. Mathias JACQUES 31 ans Constructeur, comédien - Vie en communauté. - Possède un tracteur AVTO de 1949. Signe distinctif : - Copeaux de bois dans les cheveux. Sylvie FAIVRE 46 ans Mise en scène - Ne sort jamais sans son sac. - Note les cigarettes qu’elle fume. Signe distinctif : - Salinoise d’origine, habite pourtant en banlieue Parisienne. Adrien ROLET 28 ans Sonorisateur - Se nourrit exclusivement de fromage. - Entend plus de fréquences que le commun des mortels. Signe distinctif : - Même chevelure que Marie Leïla SEKRI. Clovis CHATELAIN 37 ans Constructeur, artifiicer - Troisième de la fraterie CHATELAIN. - Fabrique bientôt sa propre poudre noire. Signe distinctif : - Limaille de fer dans la barbe.
  • 12. Le CNAR en Poitou-Charentes - Aux Usines Boinot L’A4 - Vals de Saintonge La région Poitou-Charentes, la CDC des Vals de Saintonge, Les Communes de Loulay, Aulnay, Bords, et St Jen D’Y Coproductions : Aides à la création : DRAC Franche Comté L’Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen Le Conseil Régional de Franche Comté Le Conseil Départemental du Jura Résidences : L’Atelier 231, Centre National des Arts de la Rue à Sotteville-lès-Rouen La Fraternelle - Maison du Peuple à Saint Claude Les aides
  • 13. Contacts Compagnie les Urbaindigènes 61, rue de la République 39110 Salins les Bains lesurbaindigenes@gmail.com Administration Corinne Locatelli 06 14 31 04 36 locatelli.corinne@gmail.com Production / Diffusion Baptiste Faivre 06 19 86 62 85 baptiste.faivre@gmail.com Technique Césaire Chatelain 06 31 01 57 58 cesaire.chatelain@laposte.net www.lesurbaindigenes.com