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économie monétaire et financière s3

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  1. 1. ÉCONOMIE MONÉTAIRE ET FINANCIÈRE Pr. H.BADDIH 3è SEMESTRE 2011-2012 FILIERE : SCIENCES ECONOMIQUE ET GESTION
  2. 2.  Ce cours ne se concentre ni sur la monnaie, ni sur les banques, ni sur la finance, il tente d’englober ces trois sphères pour mieux cerner leurs interrelations et leurs connexions à la sphère économique réelle; Cela oblige à mettre les théories à l’épreuve des faits : ce cours présente les grandes lignes droites des théories, sans oublier d’explorer les faits.
  3. 3. SOMMAIRE: Dans ce cours, il sera donc question :  de la monnaie, de ses formes et de ces mesures, de sa création et de son influence, de la capacité limitée qu’ont aujourd’hui les banques centrales à la contrôler;  des banques, de leur raison d’être, de leur fragilité, de leur transformation et de leur rôle au cœur de la crise financière;  de la finance, dans une perspective à la fois microéconomique –au travers de fonctionnement du marché, du comportement de leurs acteurs, des taux d’intérêt qui s’y forment – et macro économiquement, via l’analyse plus globale des système financiers, de leur instabilité et de leur nécessaire encadrement.
  4. 4. INTRODUCTION:  La nature de la monnaie est ambivalente et c’est ce rend sa définition difficile.  La monnaie revêt à la fois les caractéristiques d’un bien privé et d’un bien public, d’un bien rivale et d’un bien réseau, d’un bien économique et d’un bien politique et social.  Plusieurs écoles et courants se sont succédés, juxtaposés, enrichies jusqu’à aujourd’hui pour proposer une vision réelle et multidimensionnelle des phénomènes monétaires. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH
  5. 5.  Historiquement, ces tentatives se résument en deux grandes approches: Approche dichotomique: Analyser les phénomènes économiques d'abord sous leurs aspect réel, en faisant abstraction de leur aspect monétaire, ensuite la monnaie est introduite; il s'agit seulement de donner une apparence monétaire (monétarisation de l'économie) . « La monnaie n’est qu’un voile » J.B.Say 05/11/16 23:29 Pr. BADDIH
  6. 6. Approche intégrationniste: Elle envisage la monnaie comme l'un des élément essentiels du mécanisme économique général. « Les produits et la monnaie s’échangent contre des produits et de la monnaie » Alquier 05/11/16 23:29 Pr. BADDIH
  7. 7. CHAPITRE 1 : LA MONNAIE « La monnaie ne nous a pas été donnée par la nature: elle est une réalisation sociale et procède du besoin qu’ont eu les hommes d’échanger les produits de leur travail.» 05/11/16 23:29 Pr. BADDIH Alfred Pose
  8. 8. 05/11/16 23:29 Pr. BADDIH La monnaie telle qu’elle apparaît de nos jours se présente sous des formes diverses et sert une multitude de fonctions. Dès l'origine, la monnaie est une monnaie de crédit, c'est-à-dire de confiance, de consensus. Cette définition conduit à reconnaître trois caractères à la monnaie: la liquidité, la fongibilité et l'universalité.
  9. 9. CONCEPTS DE BASE : la possibilité d’être accepter pour toute opération d’échange dans un espace déterminé qui constitue la communauté de paiement. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH utilisation immédiatement et sans transformation pour se libérer d’une dette ou de toutes autre obligation en échange d’un autre bien ou service; correspond à la possibilité de s’acquitter d’une dette ou d’être échanger contre un bien ou service; Universalité Fongibilité Liquidité
  10. 10. DIFFÉRENTES THÉORIES SUR LA NATURE DE LA MONNAIE : DÉFINITION DE LA MONNAIE      A. L’analyse " instrumentale " de la monnaie : Définition fonctionnelle
  11. 11. leur valeur intrinsèque est universellement reconnue. 05/11/1623:29Pr.BADDIH L'intérêt de la monnaie se résume à ses fonctions ou qualités ; ainsi les supports monétaires ont en commun : Leur divisibilité Leur durabilité Leur validité ils permettent de mesurer petites et grandes valeurs leur durée de vie dans le temps garantit la conservation du pouvoir d’achat
  12. 12. 1. LA MONNAIE EST UNE UNITÉ DE COMPTE: DIVISIBILITÉ La monnaie s’est l’étalon de valeur unique qui rend les marchandises commensurables, c'est-à-dire mesurables les uns par rapport aux autres. Ce qui donne à la monnaie son caractère d’équivalent général.
  13. 13. 2. LA MONNAIE COMME RÉSERVE DE VALEUR: DURABILITÉ «L'importance de la monnaie découle essentiellement du fait qu'elle constitue un lien entre le présent et l'avenir.» Selon J-M KEYNES Ainsi la demande de monnaie est liée à trois motifs:
  14. 14. Le motif de précaution Résulte du caractère imprévu de certaines dépenses et du désir de se garantir contre les risques de l'avenir par la recherche de la liquidité. Le montant des encaisses de précaution est déterminé plutôt par le revenu que par le taux d’intérêt : il évolue dans le même sens que le revenu. Résulte de décalage entre le rythme des recettes et des dépenses. En supposant fixes les habitudes de paiement du public et le niveau général des prix, l’importance du volume des encaisses - transactions est fonction croissante du revenu. Le motif de transaction 1 2
  15. 15. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH cette demande de monnaie est sensible à la variation du taux d'intérêt. Il y a alors arbitrage entre monnaie et titres. Plus le taux d’intérêt est élevé, plus les agents économiques sont enclins à acheter des titres et moins la quantité de monnaie détenue dans un but spéculatif est importante. Le motif de spéculation 3
  16. 16. 3. LA MONNAIE COMME MOYEN DE PAIEMENT : ACCEPTABILITÉ La monnaie a sur le territoire national un pouvoir libératoire immédiat du moment qu'elle libère le débiteur de sa dette née de l'échange lorsqu'elle est remise au créancier.
  17. 17. B. L'APPROCHE "ESSENTIELLE" DE LA MONNAIE Depuis l'instauration du cours forcé, la monnaie est devenu une simple créance (c'est-à-dire le droit d'être payé) de celui qui la détient (l'agent économique) sur celui qui l'a émise (l'institution financière). Son acceptation repose sur la confiance en son émetteur, la monnaie est une créance à vue, c’est-à-dire convertible sans délai au guichet de la banque émettrice en une autre monnaie. Elle est une créance sur la production nationale. 1- La monnaie comme une simple créance:
  18. 18. décision de l’Etat dispensant l’institut d’émission de rembourser les billets en or. Cours légal Cour forcé propriété d’une monnaie par laquelle les particuliers sont tenus de l’accepter comme moyen de paiement.
  19. 19. Le problème est de déterminer l'offre de monnaie optimale: ni excès de moyens de paiements pour ne pas engendrer l'inflation, ni insuffisance pour ne pas entraver l'activité économique. 2- La monnaie instrument de politique économique:
  20. 20. HTTP://WWW.VERNIMMEN.NET/ Référence utile:
  21. 21. SECTION II- FORMES DE LA MONNAIE ET INSTRUMENTS DE PAIEMENT Pour aborder les questions monétaires et comprendre l’état actuel des choses, une démarche judicieuse consistera à remonter dans le temps et suivre progressivement le processus des innovations financières.
  22. 22. DU TROC À LA MONNAIE MARCHANDISE 05/11/16 23:29Pr. BADDIH le troc devient une opération laborieuse pour plusieurs raisons: mais Dans les sociétés primitives la seule forme d’échange concevable était le troc. Dans ces sociétés basées sur l’usage, l’échange n’était pas une nécessité, s’il existait, il ne concernait que le surplus. Il faut que les désirs des uns et des autres coïncident L’indivisibilité de certains biens Le problème de la détermination des termes de l’échange
  23. 23. 05/11/1623:29Pr.BADDIH Seulement cette monnaie marchandise a fini par révéler ses limites : elle est périssable et non homogène. Tous ces inconvénients ont fait que le bien le plus divisible et le moins altérable a été appelé à s’imposer comme intermédiaire unique de l’échange : c’est la monnaie marchandise. Ainsi l’introduction de la monnaie va permettre le passage d’un système de prix relatifs à un système de prix absolus.
  24. 24. DE LA MONNAIE MÉTALLIQUE À LA MONNAIE FIDUCIAIRE 05/11/16 23:29Pr. BADDIH Au début, c’étaient le bronze et le cuivre, ensuite l’or et l’argent L’acheminement vers un système bimétallique leurs valeurs relatives s’appréciaient et se dépréciaient en fonction des découvertes de ces métaux Il n’y avait pas de monopole dans leur fonte et leur frappe. Ce qui va engendrer une circulation monétaire hétérogène, composée de pièces de provenance diverses, de qualité et de valeur fort inégales l’intervention des pouvoirs politiques dans les affaires monétaires mais Cela explique
  25. 25. A CELA IL FAUT AJOUTER LES PROBLÈMES DE PILLAGE LIÉS AU TRANSPORT DE L’OR. Déposer l’Or et Argent auprès des orfèvres en recevant en contre partie des reçus nominatifs. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH La circulation des billets (reçus) va se substituer progressivement à la circulation des métaux. Ensuite ces reçus sont devenus anonymes, ce qui a permis un essor prodigieux de la circulation de la monnaie papier. C’est l’apparition de la monnaie fiduciaire. Solution
  26. 26. LES ORFÈVRES SE SONT MIS À PRÊTER DE LA MONNAIE SOUS FORME DE BILLET SANS POUR AUTANT QU’IL DISPOSAIENT DE SON ÉQUIVALENT EN OR. Ce phénomène a engendré un gonflement de la quantité de la monnaie en circulation par rapport au stock de métaux précieux disponible. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH La hausse des prix engendrée par cette situation a fait perdre à la monnaie papier sa valeur et a entraîné un mouvement de fuite devant cette monnaie. Intervention de l’Etat en monopolisant l’émission de la monnaie fiduciaire.
  27. 27.  Les manipulations ou « mutations » dans la teneur des pièces en métal ou l’émission surnuméraire de billets ont, à plusieurs reprises dans l’histoire de la monnaie (notamment au XVIIIe siècle en Europe), fait détruire la confiance du public et provoqué des crises monétaire et des paniques bancaires.
  28. 28. DÉBAT THÉORIQUE : Au XIXe siècle, deux écoles s’opposaient dans l’Angleterre concernant l’émission des billets. Les prudents (D. Ricardo) défendaient le currency principle, selon lequel le montant des billets en circulation devait exactement correspondre à l’encaisse métallique de la banque émettrice. Les libéraux (Tomas Tooke) recommandaient quant à eux le banking principle, c'est-à-dire une liberté d’émission monétaire en fonction des besoins de l’économie.
  29. 29.  « BANKING PRINCIPLE » (PRINCIPE DE BANQUE) la monnaie est un moyen de paiement et donc, avant tout, un instrument de crédit, suscité par les besoins de l'économie (monnaie endogène). La crLa crééation monation monéétaire doit être soupletaire doit être souple afin de safin de s’’adapter aux dits besoinsadapter aux dits besoins Le crédit bancaire ne peut jamais être à l'origine d'une éventuelle inflation (car il y a eu une stricte proportion entre crédits bancaires et besoins de l'économie).
  30. 30. " CURRENCY PRINCIPLE " (PRINCIPE DE CIRCULATION): toute banque doit maintenir en vertu des critères de convertibilité, une stricte égalité entre la quantité de billets mise en circulation et son fondement véritable : la quantité d’or. Le seul objectif de la monnaie estLe seul objectif de la monnaie est d'assurer au mieux le jeu des md'assurer au mieux le jeu des m éécanismescanismes ééconomiques en restant neutre et stable.conomiques en restant neutre et stable. Dans cette perspective, la valeur de la monnaie lui est conférée par le recours à un argument externe ;
  31. 31. LA MONNAIE SCRIPTURALE Face à une demande d’emprunt de plus en plus importante de la part des entreprises, les banques ont trouvé la solution suivante : 05/11/16 23:29Pr. BADDIH créer de la monnaie par un simple jeu d’écriture
  32. 32. Ainsi, une ou plusieurs transactions peuvent avoir lieu sans qu’il y ait circulation de la monnaie fiduciaire. La seule trace de cette monnaie, qu’on appellera monnaie scripturale, est une simple écriture sur un compte. Si les pièces et les billets sont à la fois monnaie et instruments de paiement, la monnaie scripturale (dépôts gérés par les banques) est distincte des instruments (chèques, virements, etc…) qui la font circuler. Les instruments de paiement scripturaux se sont diversifiés au cours du temps et ont eux-mêmes suivi un processus de dématérialisation. Les instruments « papier » ont cédé peu à peu la place aux instruments électroniques. MONNAIE ET INSTRUMENT :
  33. 33. Débit compte à vue crédit monnaie scripturale Les moyens de règlement scripturaux Le chèque Écrit par lequel le titulaire d’un compte donne l’ordre à son banquier de payer immédiatement une somme déterminée à lui-même ou à une autre personne désignée. Le virement Ordre donné par le titulaire d’un compte à son banquier de transférer une somme déterminée de son compte à celui d’un tiers bénéficiaire. L’avis de prélèvement Autorisation donnée par un débiteur à son créancier d’émette des AP sur son compte et à son banquier de débiter son compte des AP émis par ce créancier. Le titre interbancaire de paiement Imprimé sur lequel le créancier mentionne les références du règlement et que le débiteur peut utiliser, après l’avoir daté et signé, pour régler sa dette. La carte de crédit Carte permettant de régler un commerçant adhérant à l’organisme émetteur et d’effectuer des retraits en espèces auprès des distributeurs automatiques de billets.
  34. 34. LA MONNAIE ÉLECTRONIQUE La monnaie électronique est une valeur monétaire stockée électroniquement lors de la réception de fonds et servant à payer des transactions. Cette définition couvre à la fois 1- la monnaie électronique détenue sur des instruments de paiement en la possession du détenteur (cartes prépayées ou porte-monnaie électroniques) 2- ou celle stockée à distance sur un serveur (« monnaie de réseau » ou « cyber-argent »).
  35. 35. 1- Elle consiste en un encours stocké dans une carte prépayée multi prestataire. Elle présente une différence essentielle avec la monnaie scripturale puisque le siège de la monnaie n’est plus un dépôt à vue individualisé, mais bien la carte elle même dont la simple détention est la preuve de la créance du porteur sur l’émetteur. MONNAIE ÉLECTRONIQUE :
  36. 36. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH Cette monnaie se distingue de la monnaie fiduciaire à deux égards : Il n’est pas réutilisable en tant que tel (un billet de banque peut servir à plusieurs transactions). Il n’a pas cours légal Ainsi on peut considérer que les unités chargées sur une carte prépayée constituent une nouvelle forme de monnaie irréductible à l’une ou l’autre des deux formes traditionnelles.
  37. 37. NOUVELLE MONNAIE VA DÉPENDRE DE LA NATURE DE L’ÉMETTEUR : S’il est un établissement de crédit l’émission et l’acquisition de cette carte génère par elle même un pouvoir d’achat additionnel, que l’on peut assimiler à une création monétaire, certes transitoire, mais toujours renouvelée. l’opération s’assimile à une simple substitution d’une forme de monnaie, la carte multiprestatire, à une autre, les dépôts ou billets. S’il est un agent non financier
  38. 38.  Pouvant être émis par n’importe quelle entreprise endossant le statut d’établissement de monnaie électronique, la monnaie électronique pourrait venir contester la suprématie des banques dans l’émission de monnaie et soumettre les banques centrales à des difficultés dans la conduite de la politique monétaire.  Tant que la monnaie électronique se limite à des supports prépayés, utilisables en peu d’endroits et rapidement reversés sur un compte bancaire, alors elle ne fait que ralentir la circulation de la monnaie scripturale émise par les banques, en se distinguant finalement assez peu des instruments de paiement qui l’ont précédé. MONNAIE ÉLECTRONIQUE :
  39. 39. 2- En revanche, si la monnaie électronique se modifiait en véritable monnaie de réseau largement diffusée (par exemple, des unités de valeur prépayées utilisables pour tous les paiement effectués en ligne sur internet et conservées par les fournisseurs de services pour effectuer leurs propres achats), alors il pourrait y avoir destruction de monnaie scripturale et essor parallèle d’une masse de monnaie électronique que la banque centrale ne pourrait absolument pas contrôler en agissant sur les conditions de refinancement des banques (puisque celles-ci n’en seraient pas les émettrices). MONNAIE ÉLECTRONIQUE :
  40. 40. SECTION III : MESURES ET CONTREPARTIES DE LA MASSE MONÉTAIRE Les autorités monétaires cherchent toujours à délimiter et à calculer les encaisses monétaires dont disposent les agents non financiers (ANF)
  41. 41. LA MONNAIE AINSI CRÉÉE NE PROCURE PAS À SON TITULAIRE DE REVENU. ce qui n’est pas sans incidence sur l’établissement des agrégats de monnaie. 05/11/1623:29Pr.BADDIH Substituer à la monnaie des actifs financiers rémunérateurs qui peuvent être convertible facilement et rapidement en moyens de paiement. Le développement des innovations financières
  42. 42. ACTIF FINANCIER: Élément du patrimoine positif correspondant à des titres de valeurs mobilières ou à un placement auprès d’agents économiques dites institutions financières.
  43. 43. LA MASSE MONÉTAIRE La MM est l’ensemble des encaisses monétaires dont disposent les agents non financiers (ANF) et qui reflètent la masse totale de pouvoir d'achat disponible dans une économie au cours d'une période déterminée et susceptible de se porter sur le marché des biens et services. La MM comprend les actifs liquides qui sont susceptibles d’être convertis immédiatement en monnaie sans risque sensible en capital et qui représentent donc les moyens de paiement, effectif ou potentiels sans effets de plus value ou de moins value.
  44. 44. LES JUSTIFICATIONS DES AGRÉGATS MONÉTAIRES: 05/11/1623:29Pr.BADDIH Théorie monétariste M. Friedman A court terme A long terme Les fluctuations cycliques seraient aggravées par les politiques monétaires irrégulières. une augmentation de la MM se répercute sur le niveau général des prix et sur le volume de production car il n'y a pas plein emploi des facteurs de production.
  45. 45. une règle monétaire: la MM doit varier à un taux constant, égal au taux de croissance à long terme de la production nationale. 05/11/1623:29Pr.BADDIH Solution
  46. 46.  Les agrégats de monnaie sont des indicateurs statistiques reflétant la capacité de dépense des agents économiques résidents. Elle se décompose en divers agrégats regroupant la quasi-totalité des placements.  Bien que floue, la limite entre monnaie et épargne est maintenue : est monnaie ce qui est liquidable rapidement sans incertitude, est épargne le reste.  Ces agrégats sont surveillés en permanence par la Banque centrale. La définition des agrégats de monnaie:
  47. 47. En règle général, les actifs sont classés selon leur nature, leur degré de liquidités et non selon les institutions à l’origine de leur émission. Tous les actifs pris en compte dans les agrégats monétaires sont des actifs liquides offrant les avantages cumulés de la liquidité et du rendement. Tous les actifs liquides détenus par les ANF résidents sont compris dans les agrégats monétaires. Ces actifs liquides sont généralement (mais pas uniquement) crées par les établissements de crédit. Critères de classement des actifs:
  48. 48. LA DÉFINITION DES AGRÉGATS DE MONNAIE M1 ou disponibilités monétaires: M1 = MF + MS Cet agrégat étroit désigne la monnaie au sens strict. M2 : M2 = M1 + QM QM = quasi-monnaie = épargne liquide. L’agrégat M2, qui englobe M1, incorpore en plus deux autres types de dépôts assimilé à la monnaie :  Des dépôts effectués auprès des banques, pas immédiatement disponibles mais remboursables avec un préavis inférieur au égale à trois mois (par exemple : comptes d’épargne-logement, livrets d’épargne populaire) ;  Des dépôts à terme d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans, dont la conversion en monnaie n’est pas possible qu’à cette échéance (plan d’épargne logement, etc.) ;
  49. 49. M3 : masse monétaire au sens large: M3 = M2 + EA EA = épargne affectée = M3-M2. M3 inclut des instruments négociables de trois types :  Des accords de pensions (convention par laquelle une valeur est cédée à un prix donné, tandis que le débiteur obtient simultanément le droit et l’obligation de la racheter à un prix déterminé et à un terme fixé à l’avance sur sa demande) ;  Des titres d’OPCVM monétaires ;  Des titres de créances d’une durée initiale inférieure ou égale à deux ans, émis par des institutions financières monétaires. M4: M4 = M3 + TCN TCN = M4-M3 = titres de créances négociables qui sont composés des titres émis par les ANF (l’Etat: Bons du Trésor négociables et les billets de trésorerie émis par les entreprises…). LA DÉFINITION DES AGRÉGATS DE MONNAIE
  50. 50. OPCVM (ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF EN VALEURS MOBILIÈRES): INTERMÉDIAIRE FINANCIER SUSCEPTIBLE D’ADOPTER LA FORME SOIT : D’une SICAV D’un FCP Fond Commun de Placement: société d’investissement qui a pour mission de constituer et de gérer un portefeuille de valeurs mobilières détenues en copropriété Société d’investissement à Capital Variable: est une société anonyme. Les ressources réunies par la SICAV en contre partie de parts sont remplacées sous la forme de valeurs mobilières et d’autres titres.
  51. 51. AGRÉGATS MONÉTAIRES AU MAROC AGREGATS DE MONNAIE Encours en MDH Déc. 2001 Août. 2011 Circulation fiduciaire 66 829 157 981 Billets et monnaies mis en circulation 69 595 166 021 Encaisses des banques (à déduire) 2 766 8 040 Monnaie scripturale 150 238 409 267 Dépôts à vue auprès de BAM 1 566 3 262 Dépôts à vue auprès des banques 127 789 357 686 Dépôts à vue auprès du CCP 2 599 8 102 Dépôts à vue auprès du Trésor 18 283 40 217 M1 217 067 567 248 Placements à vue 39 815 99 751 Comptes d'épargne auprès des banques 33 239 82 808 Comptes sur livrets auprès de la caisse d’épargne nationale 6 577 16 943 M2 256 883 666 999 Autres actifs Monétaires 90 133 260 518 Comptes à terme et bons de caisse auprès des banques 82 607 151 444 Titres OPCVM monétaires 0 47 161 Dépôts en devises (1) 2 781 19 489 Valeurs données en Pension 1 994 6 213 Certificats de dépôt à durée résiduelle inférieure ou égale à 2 ans 1 965 28 913 Dépôts à terme auprès du Trésor ND 3 430 Autres dépôts (2) 787 3 868 M3 347 016 927 517
  52. 52. LES CONTREPARTIES DE M3 : Les différentes composantes de M3 correspondent à l’ensemble des actifs «monétaires» que détiennent les ANF auprès des IFM résidents, capables de détenir et d’émettre de tel actifs. Ceux-ci figurent au bilan de ces institutions, du côté de leur passif puisque ce sont des engagements de celles-ci vis-à-vis des détenteurs de ces actifs. Ces engagements ont leurs contreparties à l’actif du bilan des IFM. Ces contreparties constituent les sources de la création monétaire. On en distingue trois types :  Les concours au secteur privé ;  Les concours aux administrations publiques ;  Les créances nettes sur l’extérieur.
  53. 53. LES CONTREPARTIES DE M3 : LES CONCOURS AU SECTEUR PRIVÉ  La forme la plus couramment admise de la création monétaire réside dans le crédit accordé par les banques aux agents non bancaires.  Il en est ainsi également lorsqu'une banque souscrit à un emprunt obligataire ou rachète un titre de créance (bon du Trésor, par exemple) émis par un agent non bancaire, l'Etat y compris.  La monnaie est détruite par la banque lorsque les prêts sont remboursés : Au moment du remboursement partiel ou total, le banquier passe l'écriture inverse dans ses livres, annulant ainsi partiellement ou totalement l'écriture d'origine. De même, il passe l'écriture inverse de la précédente lorsque l'emprunt obligataire vient à échéance ou quand il cède à un agent non bancaire le titre de créance précédemment acquis.
  54. 54. LES CONTREPARTIES DE M3 : LES CONCOURS AUX ADMINISTRATIONS PUBLIQUES Constituent la deuxième contrepartie par ordre de poids relatif. Les créances sur l’État sont limitées voire interdite. Il s’agit pour les banques mais surtout pour la banque centrale de prêter à l’État (le trésor public). Pour financer le déficit budgétaire, La Banque Centrale pourrait créer de la monnaie au bénéfice du trésor public. Dans ce cas la création monétaire pose de nombreux problèmes : l’inflation et le fait qu’il n’y a pas de limite au déficit. Ce mode de financement est interdit. L’État ne peut pas créer de la monnaie pour financer le déficit, il ne peut qu’emprunter.
  55. 55. LES CONTREPARTIES DE M3 : LES CRÉANCES NETTES SUR L’EXTÉRIEUR (c'est-à-dire détenues sur les non-résidents) : Il y a création monétaire chaque fois qu'un agent non bancaire vend à sa banque des devises étrangères, et destruction monétaire chaque fois qu'il en achète, avec toutefois une exception : l’échange de monnaie fiduciaire nationale contre monnaie fiduciaire en devises est sans influence directe sur la création monétaire. Seuls sont visés ici les échanges portant sur les monnaies dans leur forme scripturale.
  56. 56. LES CONTREPARTIES DE M3 : LES CRÉANCES NETTES SUR L’EXTÉRIEUR  Ainsi, par exemple, lorsque l'exportateur cède à sa banque les devises qu'il reçoit de son client étranger, il est crédité d'une somme en monnaie nationale résultant de la conversion d'une monnaie dans l'autre à un cours de change déterminé. En contrepartie du crédit porté au compte de l'exportateur, la banque inscrit les devises à l'actif de son bilan. L'écriture comptable correspondant à cette opération de change se distingue de la précédente à l'actif de la banque : il s'agit dans le cas exposé plus haut d'une créance sur un agent économique X et dans le cas présent d'une devise étrangère que l'on peut considérer comme une créance à vue sur un pays Y.
  57. 57.  De même, les achats de devises utilisées pour le règlement d'importations ou pour les voyages à l'étranger (chèques voyage) entraînent une destruction monétaire équivalente, dès lors que ces transactions s'opèrent avec des banques de dépôts.  Pour ces banques, les devises étrangères représentent des disponibilités transformables immédiatement en monnaie nationale auprès de l'Institut d'Emission. C'est qu'en effet, la Banque Centrale, en dernier lieu, rachète les excédents ou bien cède les insuffisances de devises au plan national. Elle gère ainsi les réserves en devises du pays. LES CONTREPARTIES DE M3 : LES CRÉANCES NETTES SUR L’EXTÉRIEUR
  58. 58. Entre le moment de sa création et celui de sa destruction, c'est-à-dire pendant tout le temps où elle reste la propriété des agents non bancaires, la monnaie circule au gré des échanges, allant de compte de banque en compte de banque. L'établissement financier doit être pris ici comme un agent non bancaire, malgré les relations financières étroites qu'il peut entretenir avec le secteur bancaire. Lui aussi dispose d'un compte de dépôt à vue (DAV) en banque et les opérations qu'il traite pour son compte ou celui de tiers procède de la circulation monétaire entre comptes (DAV) ouverts dans les banques. LA CIRCULATION DE LA MONNAIE :
  59. 59. rechercher si la transaction monétaire est réalisée par deux agents non bancaires, auquel cas il y a simple transfert de compte à compte (DAV à DAV), ou entre un agent non bancaire et une banque, auquel cas il y a selon le sens soit création, soit destruction. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH garder présent à l'esprit cette séparation fondamentale existant entre la banque qui a le pouvoir de créer la monnaie (et de la détruire) et l'établissement financier dont le rôle se borne à la faire circuler, LA CIRCULATION DE LA MONNAIE : En somme, pour bien analyser la circulation monétaire, il faut toujours:
  60. 60. On a dit qu'il existe 2 formes de monnaie, fiduciaire et scripturale, qui empruntent des circuits différents : la MF circule en dehors du champ bancaire, tandis que la MS ne le quitte pas. Pour sortir ou entrer dans ce champ, la MF met en œuvre de la MS. C'est ainsi que chaque fois que nous allons chercher des espèces aux guichets de banque, notre compte est débité de la transaction. De même, chaque fois que nous effectuons un dépôt d'espèces, notre compte est crédité. On portera donc notre attention sur les circuits qu'emprunte la MS depuis sa création jusqu'à sa destruction. On peut les classer en 2 catégories :  le circuit des transactions courantes,  le circuit intra-bancaire. LA CIRCULATION DE LA MONNAIE :
  61. 61. Il est sollicité par les échanges que pratiquent entre eux les agents non bancaires et ne produit aucun effet sur la masse monétaire des dépôts à vue (DAV), puisque ces transactions aboutissent à de simples transferts bilatéraux (débit d'un compte de dépôt par le crédit d'un autre compte de dépôt). Il concerne tout autant les transactions de la sphère réelle que celles de la sphère monétaire et financière. LA CIRCULATION DE LA MONNAIE : LE CIRCUIT DES TRANSACTIONS COURANTES
  62. 62. les transactions mettant en jeu des comptes de la clientèle des banques face à ceux de la clientèle de l'Institut d'émission, ainsi que les opérations liées aux transferts de monnaie fiduciaire et à la constitution de réserves obligatoires, soit les relations existant entre les banques et la Banque Centrale, LA CIRCULATION DE LA MONNAIE : LE CIRCUIT INTRA-BANCAIRE Il est réservé aux transactions propres aux banques. On peut le diviser en deux groupes d'opérations: 1 D'une part, celles qui concernent les relations des banques entre elles, sans effet sur la masse monétaire, que l'on peut classer en deux sous-groupes: les transactions de la clientèle nécessitant un traitement en Compensation et le rééquilibrage des trésoreries des banques en découlant, soit les relations existant entre les banques, hors la Super-banque mais sous son contrôle,
  63. 63. Et d'autre part, celles concernant l'activité spécifique des banques, c'est-à-dire celles qui font jouer leurs actifs ou leurs passifs propres, consistant en transferts unilatéraux (par opposition aux transferts bilatéraux du circuit des transactions courantes) entraînant, soit l'inscription au crédit de comptes de tiers lorsqu'il s'agit du règlement de leurs dépenses et acquisitions, soit l'inscription au débit de comptes de tiers s'il s'agit de l'encaissement de leurs recettes ou du produit de leurs cessions, toutes opérations ayant une incidence nette sur la masse monétaire. LA CIRCULATION DE LA MONNAIE : LE CIRCUIT INTRA-BANCAIRE 2
  64. 64. LA CRÉATION MONÉTAIRE : La monnaie est créée par le système bancaire.   « Les crédits font les dépôts »
  65. 65. LA CRÉATION MONÉTAIRE La banque populaire accorde un crédit de 200000 Dh à l’entreprise X.  ACTIF PASSIF Créance sur l’entreprise 200000 dh Compte courant (dépôt) de l’entreprise X + 200000dh (création monétaire)
  66. 66. On vérifie bien que l’argent qui est sur le compte de l’entreprise ne correspond pas à un dépôt préalable. c’est une création ex- nihilo. 05/11/1623:29Pr.BADDIH
  67. 67. LES LIMITES DE LA CRÉATION MONÉTAIRE La création monétaire par les banques est illimitée lorsque deux conditions sont remplies : Lorsqu’il n’y a qu’une seule banque Lorsqu’il n’y a que de la monnaie scripturale
  68. 68. 1- EXISTENCE DE PLUSIEURS BANQUES Actif Passif créance sur X 10000 dh dépôt ménage X= 10000- 3000 = 7000 (monnaie BP - ici création monétaire de 10000 - avec cet argent, le ménage X achète auprès de Y pour un montant de 3000dh) dette de BP sur BMCI = 3000 dh fuite Banque PopulaireBanque Populaire
  69. 69. BMCI Actif Passif créance sur BP = 3000 (dh BMCI) dépôt entreprise Y= 5000 + 3000 = 8000dh monnaie BMCI 05/11/1623:29Pr.BADDIH La fuite consiste en une dette de la banque BPLa fuite consiste en une dette de la banque BP envers l'autre banque.envers l'autre banque. La banque débitrice devra utiliser de la baseLa banque débitrice devra utiliser de la base monétaire pour rembourser sa dette.monétaire pour rembourser sa dette.
  70. 70. La base monétaire La monnaie scripturale de la Banque Centrale Les billets +
  71. 71. COMMENT UNE BANQUE PEUT- ELLE SE PROCURER DE LA BASE MONÉTAIRE ? Ce refinancement a un coût fixé par la Banque centrale (taux de réescompte). 05/11/16 23:29Pr. BADDIH Le refinancement  auprès de la Banque Centrale Le refinancement auprès du marché monétaire c’est l’endroit où s’échange notamment de la base monétaire. Cela se fait à un prix qui est le taux de base bancaire (se fixe aux conditions du marché).
  72. 72. Opération de mobilisation des effets de commerce, càd opération par laquelle une banque verse au porteur d’un effet de commerce non échu le montant de celui-ci diminué de l’agio (taux d’escompte additionné des frais divers). Le banquier reprend ainsi ses dépôts. En cas d’insuffisance de ceux-ci il peut recourir au réescompte de la banque centrale en payant un taux d’escompte central. 05/11/16 23:29Pr. BADDIH Titre de créance négociable et cessible par voie d’endossement, c’est-à-dire par signature au dos. Un effet de commerce est un moyen de règlement de crédit et de mobilisation. Escompt e Effet de commerc e
  73. 73. 2 - L’EXISTENCE DE BILLETS C’est une limite car les banques ne créent pas de billets et doivent les acheter auprès de la Banque centrale. Donc, lorsqu’une banque accorde un crédit, elle doit porter attention à la possibilité de conversion de la monnaie scripturale en billets.
  74. 74. 3- LE RÔLE DE LA BANQUE CENTRALE. En contrôlant l’accès à la base monétaire, la banque centrale contrôle la création monétaire dans le cadre de la politique d'Open Market. Elle intervient sur le marché monétaire pour agir sur la base monétaire, donc sur le refinancement et indirectement sur la création monétaire.
  75. 75. Rôle de la Banque Centrale Directement Indirectement Par le biais de la base monétaire : la politique d'Open Market. ● en créant des billets, elle crée de la masse monétaire ● en accordant des crédits à l’État.
  76. 76. Des ressources vers les emplois : " les dépôts font les crédits " Exemple : une personne dépose 800 dh en banque et la banque reprète cette somme à un emprunteur. Cas simplifié : prêteur : - 800 banque : + 800 emprunteur : + 800 Somme = - 800 + 800 + 800= + 800 Jeu à somme positive LA SÉQUENCE NÉOCLASSIQUE : LA "DUPLICATION MONÉTAIRE"
  77. 77. L’intermédiation bancaire, dans la théorie NC, est donc un jeu d’écritures à somme positive, il y a duplication de la monnaie. Les enchaînements de causalité sont les suivants : " les dépôts font les crédits" et l’épargne préalable permet l’investissement.  
  78. 78. LA CRÉATION MONÉTAIRE : LE MULTIPLICATEUR  Cet exemple a réduit au maximum les « fuites » de liquidité qui limitent la création monétaire des banques. Aux fuites dites institutionnelles (réserves obligatoires), il faut ajouter celles dites « autonomes » (retraits de billets et paiement interbancaires).  Sous l’hypothèse que ses fuites soit simples à prévoir (la préférences pour les billets représente une fraction connue et stable des dépôts de même que les réserves excédentaires pour régler les paiements interbancaires), on peut exprimer le jeu du multiplicateur entre la masse monétaire et la monnaie centrale :
  79. 79. LA CRÉATION MONÉTAIRE :LE MULTIPLICATEUR Soit M la masse monétaire égale à la somme des billets B et des dépôts D. Soit H la base monétaire égale à la somme des billets B et des réserves R. Avec des ratios constants de préférence pour les billets (b), de réserves obligatoires (r), et de réserves excédentaires (e), on obtient : H= B+R= bD+ (r+e)D= (b+r+e) D M=B+D=bD+D= (b+1)D D’où M/H= (1+b)/(r+b+e)=K ou encore M=K.H
  80. 80. Ex : cas ultra simplifié dépôt initial 500 dh, coefficient de billets 10% (lié à diverses fuites) Somme des crédits accordés = 500 + 450 + 405 +... =500*(1 + 0,9 + 0,9²+...+ ) On peut partir d’un dépôt initial de 500 DH et aboutir à une augmentation de la monnaie bancaire de 5000 DH. Selon la formule générique : M = k × H k = 1/b M = la masse monétaire K = coefficient multiplicateur H = la base monétaire b = coefficient de billets LA CRÉATION MONÉTAIRE :LE MULTIPLICATEUR
  81. 81. QUELLE EST LA QUANTITÉ DE MONNAIE BANCAIRE CRÉÉE DANS LES CONDITIONS SUIVANTES?  dépôt initial 800 dh coefficient de billets de 30% 30% = 30/100= 0.3 k = 1/0.3 = 3.333 M = 3.333*800 = 2666,66 dh dépôt initial 10.000 dh coefficient de billets de 20% k = 1/0.2 = 5 M = 5*10.000 = 50.000 dh dépôt initial 30.000 dh coefficients de billets de 5% k = 1/0.05 = 20 M = 600.000 dh
  82. 82. LA CRÉATION MONÉTAIRE :LE MULTIPLICATEUR La masse monétaire (au sens strict) est un multiple de la base monétaire, d’autant plus grand que les fuites contraignant les banques à restaurer leur liquidité sont faibles. Il y a dans cette perspective l’idée qu’en agissant sur les facteurs institutionnels de la liquidité et en contrôlant la base monétaire, la banque centrale peut parfaitement contrôler la masse monétaire dans son ensemble. LE MULTIPLICATEUR DE CRÉDIT EST UN MÉCANISME D’AMPLIFICATION DE LA CRÉATION MONÉTAIRE.
  83. 83. La banque crée ex nihilo la monnaie qu’elle prête; dans ce cas, le mouvement se fait non pas des ressources vers les emplois, mais, des emplois vers les ressources, selon l’adage " les crédits font les dépôts ". Il n’y a pas duplication mais véritablement, création. Selon KEYNES, c’est l’investissement initial, qui va créer une épargne qui lui est égale. La séquence keynésienne : la " création " monétaire
  84. 84. LA CRÉATION MONÉTAIRE : LE DIVISEUR  Le multiplicateur fait de la MM une quantité déterminée par des réserves préalables détenues par les banques auprès de la banque centrale, (une quantité que la banque centrale peut fixer : monnaie exogène).  Un tel schéma apparaît toutefois peu réaliste. Le multiplicateur ignore la possibilité qu’ont les banques d’emprunter la monnaie centrale dont elles ont besoin.  Ainsi les banques n’ont pas besoin de détenir au préalable un excédent de monnaie centrale pour prêter. Elles prêtent puis se refinancent. Dans ce cas, les banques créent la quantité de monnaie qu’elles souhaitent en répondant à la demande de crédit de leurs clients, et la base monétaire s’ajuste en conséquence.
  85. 85. LA CRÉATION MONÉTAIRE : LE DIVISEUR   Après avoir crée une quantité supplémentaire ∆M de monnaie en accordant des crédits, les banques devront se procurer une fraction ∆H de monnaie centrale pour se refinancer.  La base monétaire devient une division de la quantité de monnaie mise en circulation par les banques : ∆H = ∆M/ K, ou K désigne le « diviseur de crédit »  Dans ce schéma, la monnaie est «endogène» car elle résulte d’une demande propre au système économique et non pas la volonté d’une institution extérieure.
  86. 86. ∆H = ∆M/ K ∆H = b∆M Ex: une banque a accordé 600.000 DH de crédits, le coefficient de billet est de 5%. ∆ H = 0.05 * 600.000 ∆ H = 600.000/20 ∆ H = 30.000 DH en monnaie centrale Dans un système de monnaie endogène, la capacité de la banque centrale à contrôler la monnaie et donc à pouvoir conduire une politique monétaire est remise en question. Pour autant, la maîtrise qu’elle conserve de la quantité et des modalités du refinancement lui préserve une influence, certes indirecte, mais déterminante pour le fonctionnement du secteur bancaire. LA CRÉATION MONÉTAIRE : LE DIVISEUR 

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