Lettre de nouvelles Eau & Assainissement, juin 2017
Sel infos n128 sept 2016
1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2016/09-N°128
Des dessins
pour lutter
contre la
pauvreté
15
L’accès aux
soins n’est
pas un luxe !
12
« Je voulais
m’engager ! »
Témoignage
d’une marraine
7
10 000 enfants
parrainés !
InformationsSeptembre 2016
3. 3
Le parrainage :
au service
du développement
de l’enfant
L
e personnel du centre d’ac-
cueil suit la situation indi-
viduelle de chaque enfant,
visite sa famille, prend note de
ses besoins et de ses progrès et
l’accompagne tout au long de
son parrainage. Puis, lorsque
l’enfant devient un adolescent, il
est invité chaque année à réflé-
chir avec un dossier intitulé
« mon projet pour demain » pour
se projeter dans l’avenir et se
donner des objectifs personnels
pour les mois qui viennent.
Une approche
personnalisée
Si chaque vie humaine est pré-
cieuse et chaque histoire unique,
les pays et régions du monde
dans lesquels se trouvent les
centres d’accueil sont aussi très
différents les uns des autres.
C’est pourquoi le contenu précis
du programme varie pour s’adap-
ter aux conditions de vie locales.
Le parrainage mise sur un chan-
gement qui part de l’intérieur de
l’enfant et qui rayonne vers l’ex-
térieur. Une personne transfor-
mée positivement aura inévita-
blement une influence positive
sur ceux qui l’entourent, à com-
mencer par sa propre famille.
L’enfant parrainé ramène à la
maison ce qu’il aura appris au
centre d’accueil, que ce soit des
conseils d’hygiène très pratiques,
mais aussi le message d’espé-
rance porté par les équipiers du
centre.
Un enfant qui aura saisi tout ce
qui lui était offert au cours de
son parrainage pourra ensuite
contribuer au bien de son pays à
tous les niveaux de l’échelle
sociale et, si suffisamment d’in-
Le parrainage est un moyen efficace de lutter contre la pauvreté et de mener une action
chrétienne dans un monde en détresse. Les centres d’accueil, rattachés à des Églises
locales, ont adopté une approche bien spécifique du travail avec les enfants.
3
PARRAINAGE D'ENFANTS
4. dividus sont ainsi transformés
grâce à cette approche person-
nalisée et patiente, qui sait
jusqu’où les répercussions posi-
tives peuvent aller ?
Une approche
holistique
Les programmes de parrainage
adoptent une approche dite
« holistique ». Ce mot signifie
que chaque enfant est un être
complexe avec des besoins divers
et liés les uns aux autres et qu’il
est nécessaire de les prendre
tous en compte.
Dès les premiers chapitres de la
Bible, l’homme et la femme sont
ainsi présentés comme ayant
besoin de communion avec Dieu
(dimension spirituelle), mais aussi
les uns des autres (dimensions
relationnelle et sociale). Leur
besoin de nourriture (puis de
vêtement) est aussi pris en
charge par Dieu (dimension phy-
sique). De Jésus enfant, il est dit
qu’il croissait en sagesse, en sta-
ture et en grâce, devant Dieu et
devant les hommes (Luc 2.52).
Quelqu’un a proposé de para-
phraser : « Jésus grandissait sur
le plan cognitif et
physique, il était
accordé à la direc-
tion de Dieu et impli-
qué socialement
avec les autres. » Il
s’agit là du modèle
idéal de développe-
ment d’un enfant.
Une approche holis-
tique ne se contente
pas d’additionner les
différents aspects de
la vie d’un enfant. Il
s’agit plutôt de les
conjuguer harmo-
nieusement. Prenons l’exemple
des « leçons physiques » des
programmes de parrainage : il
peut s’agir à la fois
d ’ a p p r e n d r e à
connaître la façon
dont Dieu nous a
créés et veut que
nous prenions soin de
notre corps (spirituel),
de mieux savoir com-
ment celui-ci fonc-
tionne (cognitif), de
faire de l’exercice
(physique), et de vivre
tout cela en groupe
ou en équipe (social).
Chaque aspect du
programme peut ainsi
être relié à tous les
autres.
Une approche
à long terme
Chaque enfant a des besoins
divers et subtilement liés les uns
aux autres. Ceux-ci évoluent avec
le temps car l’enfant passe par
différents cycles des premiers
mois de la vie à l’enfance et de
l’adolescence à l’âge adulte.
Les programmes de parrainage
s’inscrivent dans une vision à
long terme car le développement
est un processus complexe qui
prend du temps. La nécessité
s’impose de plus en plus de com-
mencer tôt, car la mortalité infan-
tile et les dommages humaine-
ment irréversibles que la
pauvreté peut causer dans les
CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE4
Erick vient de l’Equateur. Il est né avec de graves anomalies congénitales
et a eu besoin d’être suivi et pris en charge de manière toute particulière.
Le centre d’accueil a pu l’intégrer et le voir comme quelqu’un de
spécial – pas à cause de son handicap, précise la directrice, mais en
raison de son charisme et de la place qu’il a gagné dans le cœur de sa
communauté. Sa mère raconte que c’est lui qui a appris à sa famille
comment prier.
« Parrainez un
enfant, changez
une famille. Si nous
parrainons des
enfants, dans la
même zone, nous
changeons une
communauté.
En changeant une
communauté, nous
pouvons toucher une
région. En touchant
assez de régions,
nous changeons
une nation. »
(Pasteur Gary Clarke,
Hillsong Londres)
PARRAINAGE D'ENFANTS
5. 5
premières années sont des réa-
lités dramatiques, et de bien ter-
miner, car l’objectif est que l’en-
fant devenu grand vole de ses
propres ailes et se débrouille
dans la vie.
Sur ce chemin de développement,
l’approche individualisée du par-
rainage ne sera pas toujours suf-
fisante et il faudra ôter des obs-
tacles provenant de catastrophes
naturelles ou d’autres situations
d’urgence. Les problèmes plus
ordinaires que les enfants en
situation de pauvreté doivent
affronter sont aussi caractéris-
tiques de toute leur communauté
et nécessitent quand c’est pos-
sible des interventions complé-
mentaires au parrainage (projets
Parrainage Plus).
Cet engagement sur le long
terme avec les enfants et la
nécessité de combattre sur dif-
férents fronts demande une
implication de nombreuses per-
sonnes depuis le centre d’accueil
jusqu’aux parrains et marraines.
Il ne s’agira pas forcément de
résultats spectaculaires et ins-
tantanés, mais de planter quelque
chose dans la vie d’un enfant et
de faire un bout de chemin avec
lui. Parrainer un enfant, c’est
favoriser son développement et
investir dans une vie.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Dans certains groupes ethniques du Burkina Faso, la naissance de jumeaux est regardée comme
une malédiction et conduit certaines mères à mendier avec leurs enfants pour de l’argent ou de
la nourriture. Alice a eu des jumeaux : Abigaël et Asaël. Elle fait des ménages et pouvait
difficilement payer les frais de scolarité et les soins médicaux de ses enfants. Quand ceux-ci ont
été inscrits au centre d’accueil, cela fut un tournant dans leur vie. Au centre, Abigaël et Asaël
reçoivent du soutien scolaire, un enseignement chrétien et des repas nourrissants pour un déve-
loppement holistique. Il y a aussi 7 autres paires de jumeaux dans leur centre ! Les jumeaux sont
les bienvenus dans ce programme de parrainage où l’on croit que Dieu est le Créateur de l’univers
et de tous les humains… y compris des jumeaux !
6. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE6
Donnez le sourire à un enfant : parrainez et faites parrainez !
Chaque jour, dans les centres d’accueil de notre partenaire Compassion, des enfants issus de familles
démunies sont dans l’attente d’un parrain ou d’une marraine. Ce parrain, c’est peut-être vous ou
quelqu’un que vous connaissez : une amie, une sœur de votre église, une personne de votre famille.
Ces filleuls en attente de marraine ont besoin de nous, de nos prières et de notre soutien. En décidant
de parrainer aujourd’hui ou d’en parler à vos proches, vous vous engagez avec le SEL pour faire reculer
la pauvreté un enfant à la fois.
Pour parrainer, c’est simple : utilisez le coupon joint ou rendez-vous sur notre site
www.selfrance.org à la rubrique parrainage.
Pour en parler autour de vous, informez-vous sur notre site et n'hésitez pas à nous contacter.
Un grand merci pour votre engagement à nos côtés.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Pa-Er, un adolescent issu d’un
village isolé en Thaïlande, est
inscrit dans un programme de
parrainage. Le directeur
explique qu’il est difficile de
maintenir l’intérêt des jeunes
pour les activités du centre :
« Ils commencent à penser que
ces activités sont pour de jeunes
enfants. » Aider les enfants pen-
dant la préadolescence et l’ado-
lescence est capital à la réussite
du parrainage. Arn, une équi-
pière du centre, joue un rôle de
mentor pour Pa-Er. Elle a pu le
prendre à part et avoir une dis-
cussion sérieuse avec lui lorsque
certaines de ses mauvaises fré-
quentations l’avaient amené à
être accusé de vol, mais aussi
lui dire qu’elle était fière de lui
quand ses résultats scolaires
ont révélé qu’il était un étudiant
réfléchi et brillant.
7. 7
Vous avez commencé
à parrainer un enfant
avec nous il y a plus
de 20 ans déjà. À
l’époque, qu’est-ce qui
vous a donné envie de
le faire ?
C’était une envie très
ancienne. Dans l’église
où j’étais, une amie avait
présenté le SEL. Je vou-
lais m’engager, mais ma
situation financière ne me
le permettait pas. Je me
suis dit : « Dès que je peux,
je parraine un enfant. »
Quand j’ai eu un salaire, je
suis aussitôt revenue vers
vous !
Pour quelle raison avoir choisi de
parrainer avec le SEL ?
Parce que c’est chrétien, c’est centré
sur Jésus. Je sais que d’autres asso-
ciations existent, mais je ne voulais
pas donner mon argent à une asso-
ciation non chrétienne. J’ai confiance
car c’est le Seigneur qui « cha-
peaute » tout cela et j’ai confiance
en vous !
Que retenez-vous de cette aven-
ture ?
C’est une merveilleuse aventure,
spirituelle avant tout, et je conseille
à tous les chrétiens de le faire. Si le
Seigneur le dit, il faut foncer !
Au début, c’était juste pour aider un
enfant, mais c’est aussi très enri-
chissant. C’est un cadeau. J’ai beau-
coup reçu : de l’amour, un entrai-
nement à la prière, la découverte
de pays et d’une partie du monde
que j’ignorais…
Qu’avez pu en retirer spirituelle-
ment ?
J’ai vu la fidélité du Seigneur. Ma
filleule, Cherline, a été transformée.
Petite fille chétive, elle est devenue
une belle jeune femme robuste.
Dans tous mes courriers, je lui ai
écrit : « Jésus t’aime ». Un jour, elle
m’a répondu : « Je le sais maintenant.
Moi aussi j’aime Jésus. » Quelle joie
de lire cela ! C’est aussi une bataille
spirituelle … pour l’enfant, sa famille
et le personnel sur place.
Quand le parrainage de Cherline
s’est arrêté, qu’est-ce qui vous a
poussé à poursuivre avec un autre
enfant ?
J’avais encore tellement à donner !
Et, si quelqu’un est dans le besoin,
il n’y a pas à hésiter ! Le SEL a
choisi pour moi. Deux ou trois jours
après, j’avais ma petite Mayte, de
Bolivie. Ce qui comptait, ce n’était
pas de refaire l’expérience de Cher-
line, mais de continuer à aider des
enfants.
Quelques temps après, vous avez
pris la décision d’en parrainer un
autre ?
Oui, Akui du Togo. Le parrainage a
été une telle découverte pour moi
que j’ai eu envie de continuer. Ce
qu’on reçoit avec le parrainage, on
ne le reçoit nulle part ailleurs.
Chaque parrainage est une histoire que seul le filleul et son parrain
sauront raconter. Nous avons été à la rencontre de Nicoles BOY, l’une de
nos plus anciennes marraines : écoutons son histoire.
PARRAINAGE D'ENFANTS
« Je voulais m’engager ! »
AkuiMayte
Cherline
8. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE8
SI : Bonjour Samuel. Qu’est ce
qui t’a amené à t’engager comme
directeur d’un centre d’accueil ?
J’ai toujours travaillé parmi les
enfants. D’abord comme anima-
teur et moniteur d’enfants au
sein de mon église locale ;
ensuite comme formateur des
animateurs d’enfants. En 2007,
quand le Centre de Développe-
ment pour Enfants (CDE) a été
ouvert à Ziniaré par Compassion
Burkina, partenaire chrétien du
SEL pour le parrainage d'enfants
dans ce pays. J’ai été recruté et
détaché pour diriger le centre
d’accueil, avec l’autorisation de
mon église locale. J’ai dirigé ce
centre de 2007 à 2011 : le nombre
d’enfants parrainés est passé de
160 à 284 en quatre ans !
SI : Quelles étaient tes motiva-
tions pour ce poste ?
Mon expérience précédente
m’avait permis de côtoyer au
quotidien la pauvreté et la misère
là où je vivais. En tant que
conseiller psycho-social, mon
devoir était d’accorder une oreille
attentive à toutes ces personnes
en souffrance, de leurs apporter
des conseils et un soutien moral.
Avec l’ouverture du centre d’ac-
cueil, j’ai vu enfin un moyen
concret pour attaquer la pauvreté
à la racine. Le
centre proposait un programme
cohérent et varié qui prenait en
compte non seulement les
besoins immédiats des enfants
les plus pauvres, mais aussi et
surtout le développement de toute
la personne. Grâce au centre
d’accueil, la possibilité nous était
enfin accordée d’agir concrète-
ment en vue de changer le quo-
tidien de la population en matière
de santé, d’éducation, d’activités
économique, etc.
SI : A quelles difficultés as-tu
été confronté ?
Au Burkina, nous faisons face à
plusieurs difficultés. Dans notre
cas, les principales concernent
l’éducation et la santé. Si l’édu-
cation primaire est déclarée gra-
tuite et obligatoire, les parents
peinent pour assurer la scolarité
de leurs enfants. Le nombre
croissant d’enfants non scolarisés
et déscolarisés explique en partie
la recrudescence du phénomène
des enfants de la rue.
Quant à la santé, pas besoin
d’être spécialiste de la question
pour constater le manque de
moyen des burkinabè pour accé-
der aux soins médicaux. Pour ne
citer que quelques difficultés, le
coût de la consultation médicale,
l’achat des médicaments, l’hos-
pitalisation sont au-dessus des
possibilités de la majeure partie
de la population. Il faut aussi
signaler la récurrence de cer-
taines maladies due à la faible
scolarisation de la population :
Nous rencontrons aujourd’hui Samuel Korgo qui a dirigé un centre d’accueil
d’enfants parrainés au Burkina Faso. Aujourd’hui, étudiant à la Faculté de
Théologie de Vaux-sur-Seine, il est aussi pasteur d’une église des Assemblées
de Dieu à Ziniaré.
INTERVIEW
Le parrainage, un moyen concret
d’attaquer la pauvreté à la racine !
9. 9
maladies hydriques, augmenta-
tion des cas de paludisme surtout
chez les enfants, etc.
Entre autres difficultés, on peut
aussi citer : le faible revenu des
ménages (les revenus sont liés
aux saisons), le manque d’emploi
(surtout chez les jeunes), la mau-
vaise gouvernance, le manque
d’encadrement des cultivateurs,
etc.
SI : Qu’apporte à l’enfant le fait
d’être parrainé ?
Cela apporte beaucoup de
choses, à plusieurs niveaux, en
fonction des âges des enfants.
Les pensionnaires du centre
bénéficient d’un repas commu-
nautaire hebdomadaire avec de
l’eau de bonne qualité, d’une
prise en charge sanitaire globale,
d’activités sportives, de visites
médicales régulières, d’actions
de sensibilisation à la protection
de l’enfant. Grâce à ces actions,
ils jouissent d’une bonne santé.
Ils bénéficient aussi d’un suivi
scolaire : cours de soutien, cours
pendant les vacances, aide pour
couvrir les frais de scolarité
comme l’apport en fournitures.
Enfin, les enfants parrainés béné-
ficient d’un enseignement chré-
tien : découverte des histoires
bibliques, possibilité de participer
aux camps d’enfants et d’ado-
lescents. Ils peuvent aussi rece-
voir une formation musicale, des
enseignements sur les valeurs
de leur culture à travers des acti-
vités pédagogiques.
Pour les plus âgés, nous propo-
sons des préformations profes-
sionnelles en menuiserie, sou-
dure, informatique. Nous
insistons sur la promotion de
l’excellence grâce aux sorties et
aux bourses que nous leurs
accordons. Et cela fonctionne :
les enfants parrainés sont plus
éveillés et plus épanouis.
Pour finir, n’oublions pas les
familles des enfants parrainés
qui sont soutenues en cas de
désastre (maison endommagée,
famine, épidémie, inondation) et
bénéficient d’aides pour financer
des activités génératrices de
revenus, par exemple en étant
formées en entreprenariat.
SI : Quelle est le rôle des com-
munautés chrétiennes locales
dans le parrainage ?
Elles sont les initiatrices des pro-
jets. Ce sont elles qui fournissent
les infrastructures et le personnel
d’encadrement. Elles veillent
aussi à mobiliser leurs membres
autour des activités du centre
d’accueil pour recruter des volon-
taires (cuisinières et aides ani-
mateurs). Ces partenaires chré-
tiens locaux apportent aussi un
soutien financier (factures d’eau
et d’électricité, etc).
INTERVIEW
Retrouvez
Samuel Korgo
en France
Samuel nous visite au mois
d’octobre. Il vient nous
présenter le parrainage et
l’impact qu’il a dans la vie
des enfants et de leurs
familles. Si vous êtes
disponibles, c’est une
occasion unique de
dialoguer avec un ancien
directeur de centre
d’accueil et d’inviter vos
amis pour leur faire
découvrir le parrainage.
Vous pouvez vous tenir
informés des lieux et
heures de ses interventions
en consultant notre site
www.selfrance.org, notre
blog blog.selfrance.org ou
notre page Facebook.
10. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
E
lza (Guatemala) semblait mal
partie dans la vie. Timide et
solitaire, élevée dans une
famille de sept enfants et témoin
de violences domestiques, elle sait
aujourd’hui que ce sont les lettres
de ses parrains qui l’ont aidée,
témoignage de l’amour qu’ils
avaient pour elle grâce à Dieu.
Tout commence
au centre d’accueil
À 5 ans, sa mère l’a inscrite au
centre d’accueil. Quand l’équipe
du centre et ses parrains sont
entrés dans sa vie, sa vie a changé !
Au centre, elle se sent aimée et
valorisée. C’est un lieu sécurisé
où les gestes et les paroles du
personnel témoignent de l’amour
de Dieu.
Mes parrains,
mon soutien
Ce qu’elle aime dans le parrainage
ce sont les courriers de ses par-
rains. Elza se sent soutenue par
eux : ils lui disent que Jésus
l’aime et l’encouragent à rester
dans les voies du Seigneur. Elle
aime partager ses courriers avec
les enfants du centre qui n’en
reçoivent pas.
Ces dernières années, elle a subi
des pertes : la mort de son grand-
frère, celles de sa grand-mère et
de son père, épreuves qu’elle a
racontées à ses parrains. Par leurs
mots, ils lui ont dit que le Seigneur
serait toujours avec elle, même si
c’était un moment difficile pour
elle. Chaque fois qu’Elza se sent
triste, elle relit à haute-voix pour
elle-même et pour sa mère les
lettres de ses parrains, qui sont
pour elles un réconfort dans ces
moments-là. Elza affirme : « les
paroles de mes parrains sont deve-
nues mon abri. »
À 17 ans, Elza a été monitrice au
centre pendant deux mois pour
les enfants de 6 ans. Elle leur a
communiqué ce que ses parrains
lui avaient appris à savoir que peu
importe les difficultés qu’ils tra-
versent, l’amour de Dieu est avec
eux et ils ne seront jamais seuls.
« Les paroles de mes parrains
sont devenues mon abri »
Les courriers sont au cœur de la relation entre le filleul et son parrain. Mais on
n’imagine pas toujours que quelques mots écrits peuvent avoir un impact si positif sur
la vie d’un enfant.
PARRAINAGE D'ENFANTS
“Comme enfant, nous sommes des graines. Si une personne
nous prend et nous met dans la bonne terre et nous donne de
l’eau par la correspondance et le personnel du centre, nous
commençons à grandir et un jour à porter du fruit.”
Ginsely, ancienne enfant parrainée.
11. 11
En août 2014, l’Organisation Inter-
nationale pour la Migration
dénombrait 1.3 millions de déplacés
en Irak. Aujourd’hui, l’OIM estime
qu’ils sont près de 3,4 millions1
: il
s’agit d’une des plus grosses popu-
lations de déplacés au monde !
Depuis 2 ans, vous avez été nom-
breux à vous sentir concernés par
ce qui se passe là-bas et nous vous
en remercions. L’action de notre
partenaire local s’adresse aux
familles les plus vulnérables et aux
enfants de 3 à 6 ans vivant dans les
camps (un soutien spécifique est
prévu pour les enfants avec un han-
dicap).
Entre août 2015 et février 2016, les
équipes de l’association locale, sou-
tenue par le SEL, ont pu appuyer
1 657 familles en denrées alimen-
taires et accueillir 4 736 enfants
dans des espaces spécialement
aménagés pour les petits. Les
équipes continuent d’apporter de
l’aide. Les conditions de vie et les
traumatismes subis par ces familles
sont difficiles à surmonter. Sur place,
le partenaire local les aide à traver-
ser ces difficultés et cherche à leur
redonner espoir. Nous vous invitons
à le soutenir dans la prière.
Irak : merci pour votre compassion
URGENCE MOYEN-ORIENT
Syrie : continuons d’agir !
Nos partenaires au Moyen-Orient ont besoin de nous !
Nos partenaires se préparent à de nouveaux afflux importants de réfugiés notamment autour de Mossoul :
ils comptent sur notre soutien ! C’est pourquoi notre fonds Moyen-Orient est toujours ouvert. Pour soutenir
l’action des partenaires sur place, rendez-vous sur notre site www.selfrance.org ou envoyez un chèque à
l’ordre du SEL (mention : Urgence Moyen-Orient au dos du chèque).
Il y a plus de 5 ans, la guerre éclatait
en Syrie. Aujourd’hui, 4.8 millions
de syriens1
(20% de la population
totale) ont quitté leur pays dont
657 0002
se sont réfugiés en Jordanie.
Les conditions de vie sont difficiles
pour ces familles qui doivent, par
ailleurs, surmonter les traumatismes
de la guerre pour espérer recons-
truire leur vie.
Fin 2015, nous avons soutenu l’as-
sociation ACCTS dans la distribution
de chauffages, fuel et couvertures
aux réfugiés nouvellement arrivés
en Jordanie. 500 familles ont pu
bénéficier de cette aide et affronter
l’hiver particulièrement rude du pays.
Depuis avril 2016, ACCTS conduit des
ateliers de soutien psychosocial aux
réfugiées syriennes ayant subi des
violences sexuelles ou sexistes liées
au conflit. Ce projet les aide à com-
prendre ce qu’elles ont vécu et à
surmonter leur traumatisme. Les
participantes reçoivent également
un kit alimentaire et d’hygiène à la
fin de chaque atelier.
1
OIM, juillet 2016
1
UNHCR, juillet 2016
2
Idem
12. 12
I
l n o u s a fa l l u p l u s d e
30minutes pour parcourir en
voiture les quelques kilo-
mètres qui séparent le village
de Kindamba de la route princi-
pale. Pendant ce trajet très chao-
tique, nous avons mieux compris
l’importance de rénover ce
centre de santé isolé : la popu-
lation de ce village peut enfin
bénéficier de soins de meilleure
qualité sur place.
Accueillis par une ribambelle
d’enfants, ravis de l’animation
que représentait notre visite,
nous avons découvert le centre
de santé en cours de rénovation.
Une équipe de maçons, formés
par le CEPROMOR et originaires
de Kindamba et de ses environs,
était en train de couler la dalle
pour les latrines du centre de
santé. Nous avons pu apprécier
la qualité de l’ouvrage en cours
de réalisation : la formation
délivrée par le CEPROMOR permet
aux maçons d’acquérir des com-
pétences solides et d’assurer la
pérennité des ouvrages construits.
Les travaux sont
bien avancés
L’infirmier en charge du centre
de santé nous a ensuite conduits
à l’intérieur pour nous montrer
la nouvelle table d’accouche-
ment et les lits acquis dans le
cadre du projet. La réhabilitation
de ce centre ne fait que com-
mencer : il reste encore une
partie du matériel comme les
panneaux solaires, le petit maté-
riel médical ou encore les
citernes et l’équipement du
laboratoire à acheminer.
La rencontre avec Ordeline, cette
jeune femme de 18 ans dont
l’accouchement est prévu pour
le mois de septembre ne fait
que confirmer la nécessité de
répondre aux besoins de cette
population : la vétusté du lieu
et l’ancien matériel (lits en bois,
matelas de mousse non proté-
gés, etc.) n’étaient plus appro-
priés et adaptés. Ainsi la réha-
bilitation du centre permettra à
Ordeline de mettre au monde
son premier enfant dans de
meilleures conditions et dans
un environnement assaini.
La réhabilitation du centre s’ac-
compagne d’une sensibilisation
à l’hygiène pour renforcer les
capacités des habitants à lutter
contre les maladies liées à l’eau
et à l’assainissement. Le CEPRO-
MOR a déjà pu aménager une
source où la population peut
désormais puiser une eau propre
et éviter ainsi les maladies
hydriques. Ce travail de sensibi-
lisation est réalisé par des relais
communautaires1
et le personnel
de la zone de santé. Sensibles
aux besoins de leur communauté,
ces équipes d’animateurs appré-
cient beaucoup le soutien et l’ac-
compagnement du CEPROMOR
dans le domaine de la santé et
de l’hygiène et assainissement.
Leur travail joue un rôle central
L’accès aux soins
n’est pas un luxe !
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Isolé, le village de Kindamba en RD Congo ne bénéficie pas d’un accès aisé aux soins. Son
centre de santé avait urgemment besoin d’être rénové. Notre partenaire local, le CEPROMOR,
a décidé – avec notre soutien – de renforcer les capacités de ce centre. Nous sommes allés
à leur rencontre.
Des ouvriers, formés par le CEPROMOR, sont en train de couler la dalle
en béton des latrines.
13. 13
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
dans l’amélioration des conditions
de vie des communautés locales.
Ce sont souvent des personnes
passionnées qui cherchent à
améliorer la vie de leur village
et de leurs prochains.
Améliorer les conditions
de vie des villageois
L’action du CEPROMOR prend en
compte les besoins de la com-
munauté. Dans le cas du village
de Kindamba, il a cherché à amé-
liorer la prise en charge des
patients, l’accès à l’eau et les
conditions d’hygiène. Ils ont éga-
lement sensibilisé les villageois
à la responsabilité d’entretenir
la source qui leur a été aména-
gée.
Anna, cultivatrice, est pleine de
reconnaissance pour la rénova-
tion du centre. Le lieu est propre
et les vieilles latrines ont été
remplacées. L’intervention du
CEPROMOR permettra aux
malades d’être examinés dans
de bonnes conditions. Anna
remercie vivement les donateurs
du SEL pour leur générosité qui
a fait une différence dans la vie
de son village.
Daniel Babiak, Gladys Vespasien
et Isabelle Duval
1
Les relais communautaires sont des membres de
la communauté dont le rôle est de transmettre les
messages d’intérêt public aux villageois (campagne
de vaccination, pratiques d’hygiène, lutte contre la
malnutrition…)
Devant le centre de santé en cours de rénovation, l'infirmier et le personnel du centre.
La nouvelle table d'accouchement
pour les futures mamans de Kin-
damba.
14. 14
n mars dernier, à l’occasion
de la Journée du SEL, nous
vous avons proposé de soutenir
l’équipement du centre de santé de
Kindamba au Congo. Nous devions
trouver 20 900 € pour couvrir les
frais de matériel ainsi que pour les
formations des agents de santé.
Grâce à votre générosité, nous avons
reçu plus de 37 000 € ! Nous avons
donc décidé de soutenir l’équipement
d’un 2ème
centre de santé dont le
financement était en attente, dans
la même zone de santé
que celui de Kindamba.
En juillet, plusieurs per-
sonnes du SEL ont pu se
rendre sur place. Retrou-
vez leur témoignage en page 13.
Un grand MERCI à tous !
Vous avez été plusieurs centaines à
vous rendre sur le site :
www.journeedusel.selfrance.org
afin de télécharger les ressources
pour animer ce grand rendez-vous
annuel en église. Plusieurs dizaines
d’Églises de dénominations diverses
ont ainsi répondu présentes en orga-
nisant un temps spécial autour du
thème proposé « Fiers de nos par-
tenaires ! » Un remerciement par-
ticulier aux 108 personnes qui ont
pris le temps de répondre à notre
enquête. Cela nous a permis de
récolter vos appréciations quant à
cette journée et les documents mis
à votre disposition.
Que pensez-vous de la
Journée du SEL 2016 ?
D’une manière générale, les docu-
ments ont bien répondu à votre
attente (91 % de satisfaction) et nous
en sommes très heureux ! Les vidéos
ont été très appréciées de par leur
qualité, leur pertinence, le message
concret, positif et touchant qu’elles
ont su faire
passer. Les autres éléments du dos-
sier comme le canevas du culte, les
fiches de réflexions ainsi que les
fiches pour les enfants ont été uti-
lisés à 67% lors d’un culte, une pré-
dication, une annonce ou un temps
d’offrande spécifique.
Nous avons bien noté vos différentes
remarques quant au nécessaire
sous-titrage des vidéos ainsi que
leur téléchargement parfois difficile
car trop volumineux pour certains.
Nous allons aussi améliorer l’accès
Journée du SEL 2016 : un grand
MERCI pour votre engagement !
JOURNÉE DU SEL
Chaque année, la Journée du SEL est l’occasion pour un grand nombre d’Églises de se
mobiliser ensemble pour faire reculer la pauvreté. C’est une occasion unique pour présenter
les actions du SEL et de nos partenaires locaux.
Journée du SEL : réservez dès
maintenant le 26 mars 2017
Vos retours sont précieux pour nous aider à réaliser la Journée
du SEL 2017 que notre équipe est en train de vous préparer.
Alors réservez le Dimanche 26 mars 2017 dans votre agenda
et ceux de votre Église !
Célébration de la Journée du SEL 2016 en l'Église Évangélique Baptiste
de l'Avenue du Maine, à Paris.
E
16. Pour renforcer sa mission,
Artisanat SEL déménage
La mission d’Artisanat SEL est de lutter contre la pauvreté dans un monde en détresse,
dans un contexte d’éthique chrétienne. Pour atteindre ses objectifs en respectant ses
valeurs, il a besoin de moyens humains, techniques, financiers, logistiques. Ce déménagement
sert ces objectifs.
A
rtisanat SEL se focalise sur
le soutien aux artisans et petits
producteurs. Les besoins sont
principalement humains et finan-
ciers. Sortir chaque année des nou-
velles collections, acheter du stock
en quantité suffisante et préfinancer
les filières nécessitent des capitaux
importants. Parallèlement, le stoc-
kage et la préparation des com-
mandes sont des moyens techniques
réalisables tout aussi efficacement
à l’extérieur. Artisanat SEL recentre
donc ses moyens et a ainsi vendu
ses entrepôts de Pannes (45) pour
s’installer à côté de Valence et exter-
naliser sa logistique.
Noah’s Ark, un partenaire
historique implanté à Mora-
dabad, à 180 km à l’est de
Delhi en Inde, poursuit cette
même mission. Son fonda-
teur, Samuel Masih, a fait
sien le texte de Matthieu
25 v.351
. Noah’s Ark fédère
une vingtaine d’ateliers, ins-
tallés dans des conditions
rudimentaires de sécurité et d’hy-
giène et difficile d’accès. Pour pri-
vilégier la qualité de la relation
humaine dans le travail, Noah’s Ark
a acheté un terrain de 50 ares en
périphérie de Moradabad pour y
construire un bâtiment sur 4 niveaux.
Fabrication, finition, contrôle qualité,
emballage, stockage et expédition
y sont réalisés dans des conditions
optimales. Lorsque Samuel Masih
partira à la retraite dans quelques
années, cet outil de travail sera
légué aux artisans et au personnel
de Noah’s Ark pour la poursuite de
la mission.
1
« J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger… »
COMMERCE ÉQUITABLE
Vousaussi,soutenezce
travail ici et là-bas :
• En commandant des produits
Artisanat SEL. Demandez le
catalogue 2016-2017 au
04.28.42.20.10,140pagesd’objets
déco, cadeaux, bijoux fantaisie
et spécialités alimentaires. Ou
sur www.artisanatsel.com
• En visitant le magasin dans les
nouveaux bureaux, sortie Valence
Sud, direction Le Puy par le
Pont des Lônes, à 3 mn.
• En recommandant le travail
d’Artisanat SEL à vos amis.
• En organisant une commande
groupée ou une expo-ventes.
¡
Aidez-nous à poursuivre notre action de commerce équitable !R Oui, je veux aider au préfinancement des objets artisanauxen prêtant la somme de ............. €1
Nom :
Prénom
Adresse
Code Postal Ville
Tel : E-mail :
1. Une convention d'apport avec droit de reprise vous sera proposée - montantsi possible à partir de 1 000 €, sans intérêts.
16
Nouvelles coordonnées
Artisanat SEL
101 Rue Marc SEGUIN – CS 3131
07500 GUILHERAND GRANGES
Tel 04.28.42.20.10
Email : contact@artisanatsel.com
www.artisanatsel.com
Une même vision, mais deux approches différentes
Le nouveau showroom en cours
d’installation, août 2016
La nouvelle ‘‘Arche de Noé’’ en Inde
un mois avant son inauguration,
octobre 2015
17. 17
Une nouvelle campagne
de mobilisation
A
lors que nous nous apprê-
tons dans les prochains
mois à faire entendre notre
voix en allant voter, Michée
France nous invite à ne pas
oublier les plus pauvres. En effet
la parole des plus vulnérables
est devenue inau-
dible : Michée France
se mobilise pour
mettre leur préoccu-
pation à l’ordre du jour
des prochaines élec-
tions et encourager
des comportements
plus respectueux, por-
teurs de justice et d’es-
pérance.
Même si elle reste en
d e ss o u s d e s p ro -
messes, l’aide publique
au développement
(APD) apportée par nos
pays doit se poursuivre
et gagner en pertinence
- elle peut jouer un rôle important
notamment dans la mise en place
d’infrastructures indispensables
au développement ; mais plus
fondamentalement, ce sont les
questions de justice qui doivent
être traitées, autour des paradis
fiscaux, de la corruption, etc.
Davantage de justice fiscale, par
exemple, ou des matières pre-
mières payées à plus juste prix,
finirait par permettre de sortir
de la dépendance à l’APD. C’est
aussi un appel à interroger notre
style de vie, en cherchant à ce
qu’il reflète de plus en plus cette
justice que nous appelons dans
ce monde.
Encourager nos autorités à pour-
suivre leurs efforts dans ce sens
et soutenir des changements
durables de comportements
parmi nos conci-
toyens, c’est la raison d’être de
notre campagne « N’oublions pas
les plus pauvres ! ». Nous sou-
haitons, avant tout, élever notre
voix vers Dieu qui peut toucher
directement le cœur de nos élus,
comme de nous-même, afin que
chacun, à son niveau, n’oublie
pas les plus pauvres.
L’heure est à la mobilisation !
Si vous souhaitez des infor-
mations sur cette cam-
pagne, contactez-nous :
contact@michee-france.org
ou au 01 45 36 41 61.
Notre campagne est lancée : faire entendre la voix des plus pauvres auprès de nos futurs
élus. En cette période de campagnes électorales, Michée France mobilise les chrétiens
français pour rappeler à nos gouvernants que la misère reste très présente et que nos
comportements ici doivent être cohérents avec nos engagements là-bas.
MICHÉE FRANCE
Découvrez le nouveau site
de Michée France
A l’occasion du culte 2016 de Michée France, un nouveau site
internet a vu le jour. Reprenant l’intégralité du riche contenu
du précédent site, il offre une interface épurée facilitant la
lecture et totalement adaptée pour ceux qui nous consultent
depuis leur tablette ou leur smartphone. Il sera régulièrement
enrichi des actualités de Michée ainsi que de contenus dédiés
à nos campagnes, comme « N’oublions pas les plus pauvres ! ».
Et pour être tenu au courant des dernières nouvelles, c’est
simple : inscrivez-vous à la newsletter !
Rendez-vous sur michee-France.org.
18. 18
L’un des moyens les plus efficaces
de trouver de nouveaux parrains
et marraines consiste à demander au
SEL de vous envoyer quelques dos-
siers d’enfants en attente de parrai-
nage. Nous déterminerons avec vous
combien de temps vous pourrez les
garder et nous vous accompagnerons
pour que vous sachiez comment les
utiliser et répondre aux questions les
plus souvent posées sur le parrai-
nage.
Le SEL pourra aussi vous fournir des
vidéos qui vous aideront à présenter
le parrainage en quelques minutes.
Et si vous témoignez avec vos propres
mots de votre expérience de parrain
ou de marraine et de votre passion
pour la cause des enfants qui vivent
dans la pauvreté, vous vous ferez le
porte-parole de nos partenaires qui
travaillent d’arrache-pied pour libérer
les enfants de la pauvreté au nom de
Jésus ! Merci !
Parlez du parrainage autour de vous !
DÉLÉGUÉS
Parler du parrainage autour de vous, avec vos amis, dans votre Église, dans un groupe ou
sur un stand, est l’une des contributions importantes que les bénévoles et les délégués
apportent à l’accomplissement de la mission du SEL.
Pierre Lachat
en tournée humanitaire
Accompagné de talentueux musiciens et choristes, Pierre repart
en tournée humanitaire pour les enfants en attente de parrainage.
Les dates ? Du jeudi 20 octobre au mardi 1er
novembre.
Le lieu ? L’Est de la France et la région Rhône-Alpes.
➔ Vous êtes intéressé pour recevoir Pierre dans votre ville /
église ?
➔ Vous habitez dans ces régions et souhaitez en savoir plus ?
N’hésitez-pas à contacter Doris : dlevialvares@selfrance.org –
01 45 36 41 63
Le SEL organise deux journées de rencontre pour les délé-
gués le 26 novembre 2016 à Bagneux et le 11 février 2017 à
Lyon. Si vous voulez vous renseigner sur le réseau des dé-
légués du SEL vous êtes invités à nous rejoindre !
Contactez-nous à delegues@selfrance.org
Pas encore délégué ?
Grâce aux nombreux stands tenus tous les ans, des centaines
de filleuls trouvent un parrain ou une marraine.
19. Passionnée depuis son
enfance par la musique et
le chant, Louise commence à
composer à l’adolescence. A la
suite de ses études de musico-
logie à Grenoble, afin de partager
sa foi au travers de ses chants,
elle s’investit dans le ministère
de la musique chrétienne fran-
cophone. Elle participe ainsi acti-
vement au groupe Vocal Sista :
ils sortiront en 2009 un album
intitulé « Tu es à moi ». Ayant
le désir de servir Dieu par la
musique, elle se lance
dans la réalisation d’un
album solo. C’est ainsi
qu’en 2010, l’album
« Chez moi » voit le jour
puis en 2014 son 2ème
album « Confiance ». Et
c’est dans ce même
esprit qu’elle sort « Sur
les hauteurs » en 2016,
un album proposant des
chants qui pourront être
repris en assemblée.
Touchée par la cause des enfants
en situations de pauvreté dans
le monde, Louise parraine
Denice aux Philippines et
Samuel au Ghana.
Elle raconte : « La première fois
que j’ai découvert le travail du
SEL lors d’une présentation
dans mon église, j’ai été très
touchée par ce moyen indivi-
duel, pratique, et complet d’ai-
der un enfant. On pouvait à la
fois prier pour lui, lui écrire
pour l’encourager et le soutenir
financièrement pour qu’il béné-
ficie d’un suivi alimentaire, sco-
laire, culturel et biblique ! Tout
ça en même temps ! Le témoi-
gnage de ceux dont la vie avait
été transformée par le parrai-
nage m’a aussi convaincue. Je
voulais partager une partie des
ressources que Dieu m’avait
données pour aider et aimer
ceux qui étaient dans le besoin.
Je suis convaincue de l’efficacité
du parrainage et j’ai pleine
confiance dans le SEL, autant
dans la gestion des ressources
que dans l’engagement chrétien.
Je suis donc très motivée pour
en parler à d’autres et essayer
de trouver de nouveaux parrains
pour des enfants en attente de
parrainage ! »
Pour en savoir plus, visitez son
site www.louisezbinden.com.
Vous y retrouverez entre autres
les partitions de son dernier
album en téléchargement libre !
19
DE VOUS À NOUS
Louise Zbinden, une nouvelle
artiste s’engage avec le SEL !
Une nouvelle directrice
du parrainage
Nous sommes heureux de vous annoncer l’arri-
vée depuis le 1er
septembre de la nouvelle Direc-
trice du Parrainage, Lydie Rochetaing. Elle
rejoint l’équipe du SEL après une vingtaine d’an-
nées d’expérience dont une dizaine à l’étranger
tant avec un organisme missionnaire qu’avec
une autre organisation de parrainage. Nous re-
commandons son arrivée à vos prières.
Course des
Héros 2016 :
61 coureurs –
2 villes – 22 666 €
collectés !
Le dimanche 19 juin dernier, à
Paris et à Lyon, ce sont 61 coureurs
qui ont revêtu le t-shirt du SEL
pour participer à cette course
grand public : un nombre de par-
ticipants record ! Sportif ou non,
chacun a participé en fonction de
son niveau !
Leur effort sportif a porté du fruit
puisque grâce à tous leurs sup-
porters et donateurs, 22 666 €
ont été récoltés pour lutter contre
l’avancée du désert dans la zone
sahélienne du Burkina Faso en
soutenant une action pionnière :
la Ferme Pilote de Guiè au Bur-
kina Faso. Ainsi, petit à petit, ces
régions reverdissent, donnant à
la population l’espoir d’un avenir
meilleur.
Louise Zbinden en concert
20. Au SEL, nous avançons un
enfant à la fois. Et ainsi, grâce à
nos parrains et nos marraines,
10 000 filleuls sont parrainés
aujourd'hui. Beaucoup
d'enfants attendent encore
d'être parrainés.
Vous pouvez nous aider à
trouver un parrain à la fois.
Partagez avec vos amis, à votre
église, à votre famille ce que le
parrainage peut apporter dans
la vie d'un enfant et, ensemble,
sortons de la pauvreté toujours
plus d'enfants.
Pour vous aider à présenter le
parrainage, informez-vous sur
notre site et n'hésitez pas à
nous contacter. Nous sommes
là pour vous aider.
www.selfrance.org
email : parrainage@selfrance.org
tel : 01 45 36 41 52
Une action chrétienne dans un monde en détresse ●