2. 2
Antî-Âge Magasine La chirurgie intime féminine
01er juillet 2019 Dr. Catherine Bergeret Galley
Périodicité : trimestriel
Diffusion : 80 000 Ex. Audience : 300 000 Pers.
Santé Magasine Je veux de belles fesses !
12 septembre 2019 Dr. Richard Abs
Périodicité : mensuel
Diffusion : 471 141 Ex. Audience : 2 989 000 Pers.
Côté Santé Intimité féminine : médecine et chirurgie pour quoi faire ?
01er octobre 2019 Dr. Catherine Bergeret Galley
Périodicité : mensuel
Diffusion : 83 000 Ex. Audience : 165 000 Pers.
VSD L’essor de la chirurgie des fesses
01er novembre 2020 Dr. Richard Abs
Périodicité : hebdomadaire
Diffusion : 186 293 Ex. Audience : 660 000 Pers.
Santé Info Lipomodelage & dermopigmentation : Des seins comme neufs !
01er novembre 2020 Dr. Richard Abs
Périodicité : bimensuel
Diffusion : 40 000 Ex.
Ouest France La chirurgie esthétique à l’heure d’Instagram
25 novembre 2020 Dr . Thierry Van Hemelryck
Périodicité : trimenstruel
Diffusion : 687 552 EX. Audience : 2 296 000 Pers.
Féminin Santé Lipomodelage & dermopigmentation : Des seins comme neufs !
01er février 2020 Dr. Richard Abs
Périodicité : trimenstruel
Diffusion : 30 000 Ex.
Notre temps Ouvrez l’œil !
01er mars 2020 Dr. Sébastien Garson
Périodicité : mensuel
Diffusion : 761 556 Ex. Audience : 3 531 000 Pers.
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SOMMAIRE
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vPRESSE ÉCRITE
3. 3
Marie France Médecine esthétique : On chasse les idées reçues
01er mars 2020 SOFCEP
Périodicité : mensuel
Diffusion : 156 951 Ex. Audience : 1 998 000 Pers.
L’express Dysmorphie, chirurgie… Les effets pervers des filtres sur les réseaux
01er août 2019 sociaux
Dr. Aurélie Fabie-Boullard
Périodicité : quotidien Visites : 643 383
Le journal de mon corps Comment les transgenres changent de genre ?
08 septembre 2019 Pr Raphaël Sinna.
20 minutes Miss France : Comment les réseaux sociaux ont-ils modifié notre
12 décembre 2019 perception de la beauté ?
Dr . Thierry Van Hemelryck
Périodicité : quotidien Visites : 8 644 664
Le journal des femmes Lifting (visage, cervico-facial) : techniques, résultats
16 décembre 2019 Dr. Thierry VanHemelryck
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Lipofilling mammaire : techniques, prix, durée de vie
17 décembre 2019 Dr. Eric Plot
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Otoplastie : chirurgie des oreilles décollées, déroulé, douleur, prix
17 décembre 2019 Dr. Sébastien Garson
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Liposuccion des genoux : techniques, combien ça coûte ?
20 décembre 2019 Dr. Sébastien Garson
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Rhinoplastie (chirurgie du nez) : techniques, résultat, prix
23 décembre 2019 Dr. Michel Rouif
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Liposuccion : déroulé de l’opération, prix, techniques, risques
06 janvier 2020 Dr. Sébatien Garson
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
vPRESS ONLINE
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4. 4
Le journal des femmes Blépharoplastie (chirurgie des paupières, poches, cernes) :
07 janvier 2020 techniques, prix, prise en charge
SOFCEP
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Augmentation mammaire : prothèses ou injections de graisse ?
07 janvier 2020 Lipofilling mammaire : Dr. Eric Plot
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Liposuccion du ventre : quand la faire, combien ça coûte ?
08 janvier 2020 Dr. Sébastien Garson
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Le journal des femmes Réduction mammaire : déroulé de l’opération, photo avant-après,
16 janvier 2020 tarifs
SOFCEP
Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751
Notre temps Paupières tombantes : les solutions possibles
26 février 2020 SOFCEP
Périodicité : quotidien Visites : 864 262
Jardin des Modes Médecine et chirugie esthétique + réseaux sociaux, attention au danger !
20 mars 2020 Dr. Aurélie Fabie-Boulard, Dr. Eric Plot
Abonnés à la newsletter : 12 567 Visites : 31 000
Le journal de mon corps Déconfinement : reprise en toute sécurité chez les chirurgiens
08 mai 2020 esthétiques
Dr. Thierry Van Hemelryck
Europe1 Ces questions que vous vous posez sur les implants mammaires
28 août 2019 Dr. Sébastien Garson
Périodicité : quotidien Auditeurs : 4 346 379
Europe1 Chirurgie plastique : qu’est-ce que le « mommy makeover » ?
24 septembre 2019 Dr. Michel Rouif
Périodicité : quotidien Auditeurs : 4 346 379
vRADIO
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6. 6
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o Périodicité : trimestriel
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o Audience : 300 000 Pers.
o 1er juillet 2019
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23. 23
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o Périodicité : trimestriel
o Diffusion : 30 000 Ex.
o 1er février 2020
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33. 33
MIROIR, MON BEAU MIROIR
Ils fleurissent un peu partout sur les applications, mais ces filtres peuvent modifier la perception de soi-
même... Et accroître l'envie de la modifier.
En quelques secondes, elle a vieilli de trente ans. Sur YouTube, Qiao Biluo s'est fait prendre à son propre piège.
Depuis des semaines, la blogueuse chinoise se faisait passer auprès de ses fans pour une jeune amatrice de jeux
vidéo, à la peau lisse et aux traits fins. Mais, en plein direct sur Internet, le masque est tombé.
Le filtre numérique utilisé allègrement par la "jeune" femme a soudainement été interrompu, laissant apparaître
une quinquagénaire démaquillée, n'ayant plus grand-chose à voir avec son "avatar" de vingt ans. Il a suffi de
quelques heures pour que l'histoire du "faux visage" fasse le tour des réseaux sociaux, posant une question, elle,
bien réelle : derrière les filtres, où se trouve la limite entre réalité et illusion ?
Une image de soi de plus en plus brouillée
Nez plus fin, agrandissement des yeux, augmentation de la bouche, déformation des paupières... Sur les réseaux
sociaux, les "filtres de beauté" sont légion. Les utilisateurs de Snapchat ou d'Instagram sont désormais habitués
aux photos de stars de la télé-réalité auréolées d'une couronne de fleurs numérique, et aux vidéos d'actrices
transformées en mignons petits chats. Fausses taches de rousseur, fausse couleur de cheveux, faux cils... Les
possibilités pour changer son "moi" numérique sont infinies. Le problème ? Cette nouvelle obsession
pourrait bien créer certaines dérives, notamment chez les plus jeunes.
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o Périodicité : quotidien
o Visites : 643 383
o 1er août 2019
Dysmorphie, chirurgie… Les effets pervers des filtres sur les réseaux sociaux
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34. 34
"L'adolescence est une période de forte construction identitaire, et cela passe forcément par l'image que l'on a de
soi, qui se construit dans le regard de l'autre", explique à L'Express le Dr Dan Véléa, psychiatre addictologue
spécialiste des cyberaddictions. "En termes d'image, il existe donc la conscience réelle que l'on a de soi dans
l'espace, dans le temps, dans la relation avec l'autre. Le danger, quand produit des images idéalisées de soi-même,
c'est ce qu'il se passe lorsqu'on reprend contact avec la réalité." Pour le spécialiste, le constat est "navrant" :
"Lorsque l'on passe ses journées à s'observer le visage lissé, les yeux pétillants et le nez plus fin, il peut y avoir ce
que l'on appelle un effondrement narcissique en se retrouvant face à son 'vrai moi' dans le miroir". Depuis peu, ce
processus a même un nom, largement inspiré de ces applications qui nous rendent "plus beaux" : la dysmorphie
Snapchat.
Ressembler à tout prix à son "double" numérique
Ce trouble a été évoqué pour la première fois par le journal américain The Independent en février 2018, lorsqu'un
chirurgien esthétique a déclaré que davantage de femmes demandaient à ressembler à leur "double" numérique -
autrement dit, elles désiraient avoir le même visage que celui que leur renvoyaient les filtres de leurs selfies.
Dans un rapport publié en 2018, des chirurgiens plastiques du département de Dermatologie de l'Université de
médecine de Boston ont décidé d'alerter sur ce phénomène "inquiétant" : "Ces selfies avec filtre montrent souvent
une apparence irréalisable et brouillent la frontière entre réalité et fantasme pour ces patients", expliquent les
médecins. "Ils peuvent ainsi avoir recours à la chirurgie dans l'espoir d'améliorer leur apparence dans les selfies et
sur les réseaux sociaux".
La star de la télé-réalité Kim Kardashian posant avec un filtre numérique sur Instagram.
Basée sur 252 participants, l'étude démontre que l'utilisation de certaines applications pourrait pousser des
utilisateurs à ressembler, par la chirurgie, à l'image modifiée que proposent Snapchat ou Instagram. Ainsi, aux
États-Unis, 55 % des chirurgiens déclarent avoir vu des patients qui demandent une intervention chirurgicale pour
améliorer leur apparence dans les selfies en 2017, contre 42 % en 2015, selon l'Annual American Academy of
Facial Plastic and Reconstructive Surgery. "Avant la popularité des selfies, la plainte la plus fréquente de ceux qui
cherchaient une rhinoplastie était la bosse sur l'arête du nez. Aujourd'hui, l'asymétrie nasale et faciale est la
préoccupation la plus courante", expliquent les médecins dans leur rapport. "Cela relève d'une pathologie déjà
existante, dans laquelle le 'jeunisme' est quasi essentiel dans nos sociétés", explique à L'Express le psychiatre
addictologue Michael Sora. "Cette forme de démocratisation est devenue tyrannique, et engendre des sortes de
clones. Tout le monde veut ressembler à ce faux "soi-même" construit sur les réseaux sociaux, où tous les nez sont
fins, tous les yeux sont bleus, et toutes les pommettes sont saillantes." Une théorie que valide également le Dr
Véléa : "Quand la seule image que l'on veut renvoyer de soi-même est une image retouchée, qui n'existe pas dans la
réalité, ça peut devenir problématique. Parce qu'une fois que l'on comprend que ces détails imparfaits peuvent
être corrigés par la chirurgie, on peut tomber dans une certaine forme d'excès".
Un phénomène qui n'a pas encore touché la France
Ce nouveau fantasme, qui semble sortir tout droit d'un épisode de la série Black Mirror, est toutefois à prendre
avec des pincettes, comme le rappelle à L'Express la chirurgienne esthétique et plastique Catherine Bergeret-
Galley. "En France, il s'agit plus d'un jeu pour les patients que d'un véritable passage à l'acte", explique-t-elle. "Je
n'ai jamais vu de patient arriver avec une photo de lui-même modifiée par les filtres Snapchat, en me demandant
de modifier son visage comme s'il sortait d'un manga japonais", assure la chirurgienne. Pour la spécialiste, la
dysmorphie est un trouble qui se retrouve bel et bien chez certains patients, mais qui n'est pas nécessairement
causée par l'addiction aux réseaux sociaux. "Ce sont des patients, généralement des femmes, qui ont une idée
complètement fausse de leur physique et de ce qui devrait être considéré comme une apparence normale",
explique-t-elle. "En tant que chirurgiens, nous sommes très prudents avec ce type de patientèle, parce qu'on ne
peut jamais vraiment les satisfaire. Leurs demandes relèvent plus de l'obsession, de la pulsion compulsive, que du
réel mal-être. Dans ce genre de cas, les patients doivent consulter un psychiatre ou un psychologue, plus qu'un
chirurgien plastique".
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36. 36
La transition de l’homme vers la femme ou de la femme vers l’homme passe par un protocole de
traitement long, éprouvant, étonnant. Voyage au cœur de l’univers « transgender ».
Quand on écrit sur la chirurgie esthétique (ce qui est mon cas, mon site si vous le connaissez pas encore, est
entièrement dédié au sujet), nécessairement à un moment on se pose cette question : « Mais au fait, comment, on
change d’identité sexuelle ? Et surtout comment on transforme les organes génitaux ? ». Ce n’est pas du voyeurisme.
Juste une curiosité « technique », comme j’en ai sur beaucoup d’autres sujets en médecine. Sauf que là, on atteint le
summum de l’art chirurgical.
Une récente conférence de presse de la SOFCEP (Société Française des Chirurgiens Esthétiques et Plastiques)
qui évoquait « la chirurgie de la réassignation » m’a permis d’entrer en contact avec un spécialiste de ces
questions, le Pr Raphaël Sinna. J’ai trouvé le sujet tellement passionnant que je n’avais qu’une envie : le partager
avec vous, au risque de choquer les âmes bien pensantes. Ces hommes et ces femmes qui ont fait le choix de
changer d’identité sexuelle me paraissent tellement héroïques, qu’ils méritaient bien un coup de projo. Car c’est
quelque chose quand même une transformation ! Le parcours est long, compliqué, risqué, honéreux … Rien n’est
épargné à ces gens prêts à tout pour devenir ceux qu’ils veulent être.
Mais expliquons plus avant ce qu’est la « transidité ». Quand on n’est peu concerné par ces sujets, forcément on
mélange un peu tout. A commencer par les mots. Dit-on transexuels, transgenres, personnes de genre non
conforme ? Selon les concernés, mieux vaut dire « transgenre », car « transsexuel » se rapporte au sexe et non au
genre, une terminologie donc restrictive. Quant aux médecins :« Pour ma part, je préfère parler de « dysphorie de
genre », c’est-à-dire, selon la définition médicale, l’inconfort et la souffrance liés à la discordance entre l’identité de
genre et son assignation sexuelle à la naissance », indique le Pr Raphaël Sinna. Il faut savoir que jusqu’alors, la
transidité était répertoriée dans le DSM (bible des psychiatres) en tant que maladie mentale. On revient de loin sur
ces sujets … « Mais c’est en train de changer. La reconnaissance pleine et entière des personnes transgenres par
l’OMS sera officielle à compter de janvier 2022 », annonce le Pr Sinna. On imagine facilement la difficulté de vivre sa
différence, puis sa transformation, dans ce contexte qui viole littéralement les droits de l’homme.
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o Périodicité : hebdomadaire
o 8 septembre 2019
Comment les transgenres changent de genre ?
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37. 37
Mais revenons à nos moutons … La dysphorie de genre apparaît parfois dans l’enfance, mais elle peut aussi se
révéler tardivement à l’âge adulte, selon les capacités de chacun à s’affranchir des modèles imposés par la société.
A l’issue de quoi, chacun choisit sa vie et décide (ou non) de recourir à un traitement, pour entrer plus en
résonnance avec son moi genré. Ce processus peut passer par différentes étapes, qui n’incluent pas
obligatoirement des modifications corporelles, mais passe avant tout par un travail de psychothérapie, et même
aussi parfois une thérapie de la voix pour aider les patients à développer les compétences verbales et non verbales
adaptées à leur genre.
Quelles sont les étapes d’une transition sexuelle ?
En France, la prise en charge de la transidentité existe depuis la fin des années 70. Et depuis 2010, il existe un
parcours de traitement dit « officiel », qui est encadré par Société Française d’Etudes et de prise en Charge de la
Transidité (SoFECT). Cette dernière réunit des équipes pluridisciplinaires, comprenant a minima psychiatres,
endocrinologues et chirurgiens, lesquels se refèrent pour pratique, aux standards de soins définis par la WPATH
(The World Professional Association for Transgender Health Association), association qui rassemble les
professionnels pour la santé transgenre au niveau international. La prise en charge se déroule au sein d’unités
spécialisées dans neuf centre hospitaliers en France. Mais pour beaucoup de patients, les conditions du parcours
sont perçues comme contraignantes, pour ne pas dire dégradantes aux dires des principaux intéressés (une
période probatoire d’un an minimum leur est imposé avant de démarrer tout traitement, pendant laquelle les ils
doivent vivre dans le rôle et les vêtements de la personne qu’ils veulent être, soit ni plus ni moins jouer les
travestis !). « Du coup beaucoup d’entre nous préfèrent se faire traiter « hors parcours », ce qui nous permet de garder
la main sur la chronologie des soins et le choix de nos médecins. Mais avant tout,
il faut nous procurer l’« ALD31 », le formulaire d’Affection Longue Durée, qui
permettra lune prise en charge à 100 % par l’assurance-maladie, tout au moins
concernant la psychologie, l’endocrinologie, la chirurgie du visage et la chirurgie
de ré-assignation » témoigne Lucy Couture, une femme issu de la transidité.
Les autres modifications corporelles (liposculpture de la
silhouette, prothèses mammaires, prothèses de fesses, etc..) relèvent pour
les administrations, d’actes purement esthétiques, qui ne sont donc pas
remboursés.
Lucy, femme issue de la transité.
« J’ai oublié mon prénom d’avant. C’est un « dead name » pour moi », explique t-elle.
Quel que soit le type de parcours choisi, ce dernier démarre toujours par un suivi psy, lequel est donc plus ou
moins long avant de démarrer l’hormonothérapie féminisante (avec la prise d’œstrogènes et d’anti-androgènes)
ou masculinisante (de testostérone), qui va amorcer la transformation physique. Les changements corporels
apparaissent au cours des deux premières années. Les patients homme-vers-femme (MtF, en anglais) qui sont trois
plus nombreux au sein de la population transgenre), voient leurs seins se développer, la fonction érectile diminuer,
les testicules s’atrophier et la graisse corporelle augmenter tandis que les patients femme-vers-homme (FtM)
observent leur voix devenir grave, leur clitoris grossir, leur pilosité augmenter, leurs menstruations disparaître,
leurs seins s’atrophier et la graisse corporelle se développer. C’est la période « androgyne », au cours de laquelle
l’identité sexuelle est encore hésitante. Du coup, les patients mettent tout en œuvre pour estomper au maximum
les caractères sexuels trop visibles, comme la pilosité, qui est traquée au laser par les femmes trans, ou les seins
qui sont soigneusement camouflés sous des « binders » (brassières taillées dans des tissus très compressifs), pour
les hommes trans. C’est le moment aussi, où sont généralement entreprises les interventions de féminisation ou
de masculinisation du visage, et Dieu sait qu’elles sont nombreuses : ligne d’implantation capillaire, arcades
sourcilières, paupières, pommettes, nez, maxillaires, dents, menton, cou … Tous les actes chirurgicaux sur le
visage n’étant pas remboursés, il faut être très argenté si l’on souhaite s’approcher de la perfection !
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Puis vient la chirurgie de réassignation ou de réattribuation sexuelle (laquelle intervient, dans le cadre du
parcours « officiel » après douze mois de traitement hormonal consécutifs). Elle concerne les organes sexuels et les
caractères sexuels secondaires, comme les seins.
Cependant, tous les transgenres ne vont pas jusqu’à cette étape. « Il existe une grande variété de préférences et
d’identités sexuelles parmi les transgenres. Chacun mène sa transition comme il le souhaite, selon ses inclinaisons. Par
exemple, il est tout à fait possible de se sentir homme dans la tête et d’éprouver du plaisir avec son organe sexuel
féminin, et vice versa. Par ailleurs, la chirurgie des organes génitaux est compliquée et irréversible. Tout le monde
n’est pas prêt à faire le grand saut », indique le Pr Raphaël Sinna.
Quelles interventions une transformation sexuelle suppose t-elle ?
Dans le sens homme-vers-femme : la transformation implique l’ablation des testicules, de la verge et la création
d’un vagin, d’un clitoris, des petites et grandes lèvres, chirurgie d’augmentation des seins par pose de prothèses ou
greffe de graisse, réduction de la pomme d’Adam. Voire aussi une augmentation des fesses par implants ou
liposculpture, des implants capillaires, une chirurgie des cordes vocales pour modifier la voix si
l’hormonothérapie ne l’a pas modifiée de façon suffisante. A noter que nombreux sont les transgenres qui font
réaliser leur vaginoplastie en Thaïlande et leur phalloplastie en Serbie, deux pays qui jouissent d’une excellente
réputation pour ces types d’interventions.
Comment s’y prend t-on pour créer un néo-vagin ?
Dans le sens homme-vers-femme : « Après avoir retiré l’appareil masculin, on pousse les organes pour créer une
cavité entre le rectum et la vessie.Ensuite, on enroule la peau du pénis sur une sorte de gode-miché pour la greffer aux
parois. L’utilisation régulière d’un dilatateur vaginal est ensuite préconisée à vie pour conserver la cavité, s’opposer à
son rétrécissement » détaille le Pr Sinna.
Dans le sens femme-vers-homme : sont pratiquées l’ablation de l’utérus, des ovaires et des trompes et bien sûr
aussi des seins, avec la création d’un thorax d’allure plus masculine, la création d’une verge, d’un scrotum et
des testicules. « Toute la difficulté consiste à construire un pénis qui permet d’uriner debout. Il faut pour ce faire,
allonger l’urêtre. Le travail de reconstruction de l’appareil masculin se fait à partir d’un lambeau de peau prélevé sur
l’avant-bras ou une partie plus cachée du corps. Les grandes lèvres sont utilisées pour façonner le scrotum, le sac qui
contient les testicules et le vagin est retiré ou non, selon les désirs du patient », indique le Pr Sinna. Cette
intervention ne séduit cependant pas tous les hommes. Certains lui préfèrent une autre technique, la « méta »
(pour « métaidoïplastie ») qui consiste à créer une verge à partir du clitoris existant, lequel s’hypertrophie sous
l’effet des hormones, atteignant facilement la taille d’un pouce (les trans parlent de « dickclit »). « Il suffit alors
d’extraire la partie enfouie du clitoris et de l’avancer » indique le spécialiste.
Et pour les rapports sexuels, comment ça se passe ensuite ?
Les organes génitaux féminins peuvent vraiment avoir une apparence très naturelle. En revanche, comme le vagin
est tapissé de peau et non d’une muqueuse, l’utilisation d’un lubrifiant s’avère nécessaire au cours des rapports.
Il est plus difficile de trahir son monde avec un néo-pénis, qui peut néanmoins présenter un aspect très acceptable.
Là, vous vous demandez sans doute comment ça se passe pour les érections … Eh bien des prothèses gonflables
sont placées à l’intérieur du pénis afin de récréer les corps caverneux. Une pression sur la pompe qui est cachée
dans l’un des testicules avant la pénétration et hop, elle se tend ! Evidemment, il n’ y a pas d’éjaculation. La magie
des chirurgiens s’arrête là.
A noter que l’identité de genre n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Une grande partie des transgenres est
homosexuelle.
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Le plaisir est-il possible avec des organes génitaux créés de toutes pièces ?
« Oui. Il faut savoir qu’à la base, les appareils génitaux féminin et masculin ont la même origine embryologique. Il y a,
dans le clitoris, des corps caverneux comme dans la verge. C’est sous l’imprégnation hormonale que les organes
sexuels vont ensuite se différencier, mais ils partageront toujours la même base commune. Par ailleurs, le sexe
masculin est reconstruit à partir du clitoris, qui garde malgré l’opération toute ou partie de sa sensibilité. Et le néo-
clitoris est reformé à partir du gland du pénis dont on a conservé l’innervation intacte. L’orgasme reste donc possible,
mais via le clitoris, pas le vagin » explique le Pr Raphaël Sinna.
Est-il possible d’imiter l’apparence de l’homme ou de la femme biologique au point de se tromper
?
Il y a aura toujours une limite à l’exercice. On ne peut malheureusement pas faire grand-chose contre une carrure
ou une taille d’athlète, des grands pieds ou une peau très épaisse (qui ne permettra pas d’obtenir un nez très
féminin, par exemple). Certaines transformations restent cependant incroyablement bluffantes, comme les top
models Lea T, Andreja Pejic, Valentina Sampaio ou encore la personnalité américaine Chaz Bono (fils des artistes
Sonny et Cher).
Et pour le changement d’état civil des femmes et hommes trans, ça se passe comment ?
Il n’est pas nécessaire d’avoir subi des traitements médicaux pour demander le changement, qui est
possible pour toute personne majeure ou mineure émancipée. A elle de réunir les preuves et les
attestations de l’entourage qui emporteront la conviction du juge.
Tous mannequins célèbres et tous issus de la transidentité. De gauche, à droite : Valentina Sampaio, Geena
Rocero, Lea T, Benjamin Melzer, Laith Ashley, Aydian Dowling.
https://lejournaldemoncorps.fr/transgenres-chirurgie-de-reassignation/
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Une vision déformée de la beauté
Les Miss France sont à l’image de l’évolution des goûts : grande, mince, à forte poitrine, sourire éclatant. On
observe un glissement de l’obsession de la maigreur vers l’esthétique de la bonne santé, le healthy. « On va
aujourd’hui vers des femmes plus sportives, plus athlétiques que dans les années 1960 où les femmes étaient un
peu plus rondes. Quand on voit des vieilles publicités, les femmes étaient complètement différentes », pointe
Thierry Van Hemelryck, chirurgien plasticien, membre de la SOFCEP (Société française des chirurgiens
esthétiques plasticiens).
Avec ces applis, il est beaucoup plus facile de voir à quoi on pourrait ressembler dans un monde idéal (ou en
passant par la case chirurgie). « Le problème, c’est que si on veut atteindre cette image, on ne pourra pas, insiste
Emma Levillair. Si on se dit "C’est ce à quoi je voudrais ressembler", cela peut mener à la dysmorphophobie [un
trouble obsessionnel du comportement caractérisé par des obsessions et une exagération d’un défaut qui peut être
imaginaire] ou éventuellement à des troubles alimentaires ».
Cette quête de perfection en ligne n’est pas anodine. « On reçoit de nombreuses jeunes filles qui veulent se refaire
le nez alors qu’elles n’en ont pas besoin », confirme Dr Thierry Van Hemelryck qui fait un lien avec la manière dont
les millenials prennent des photos. « Les jeunes mettent systématiquement un filtre, des couleurs, un lissage… Ils
ont une vision déformée de la beauté, ils sont sur une beauté virtuelle », poursuit-il. De plus en plus de jeunes
patients en chirurgie esthétique aux Etats-Unis veulent ressembler aux versions améliorées d’eux-mêmes avec des
lèvres plus charnues, des yeux plus grands ou un nez plus fin. Des chirurgiens plastiques américains ont baptisé ce
trouble « dysmorphie Snapchat » dans un texte publié dans la revue Jama. « Heureusement, la dysmorphie
Snapchat n’est pas arrivée en France », nuance Dr Thierry Van Hemelryck. C’est en contradiction avec la French
Touch dans la chirurgie esthétique « qui promeut la beauté naturelle et les interventions softs ». « On ne fait plus
de liftings agressifs », pointe-t-il.
La dépendance à la dictature de l’image
La Française n’aime pas être trop modifiée, elle veut que la chirurgie reste discrète. « Sauf chez les très jeunes, sur
des choses relativement anodines. On va vers des caricatures : les pommettes slaves, des lèvres un peu plus
charnues », observe le chirurgien. Les ados sont plus sensibles à la dictature de l’image. « Ils sont à un moment de
leur vie où ils veulent se séparer des parents, avoir leur propre image, leur propre look », explique Emma Levillair.
Quand ils ne collent pas à ce qu’ils pensent être une norme, cela peut être vécu de manière brutale. Si la plupart
d’entre eux passent par cette phase, ils finissent généralement par assumer leur propre image, qui ne correspond
pas toujours à celle imposée par les filtres. Pour répondre à ce problème, Instagram a d'ailleurs décidé au mois
d'octobre d’interdire les filtres qui donnent un effet « chirurgie plastique » au visage.
Rassurez-vous, en matière de beauté, tout n’est pas à jeter dans les réseaux sociaux. Ils ont aussi ouvert la voie à
une autre tendance : le body positivisme, la célébration de la diversité des corps et de la différence. « C’est une
tendance nouvelle », relève Emma Levillair. On observe des blogueurs, des Instagrameurs, des photographes
qui célèbrent les cicatrices, les vergetures, la cellulite, les yeux vairons, les cheveux roux… « Toutes les choses
qui sont stigmatisées dans la société », pointe la psychologue clinicienne spécialiste de l’adolescence. Et
cette tendance apparaît également du côté des concours de beauté.
« Il reste des progrès à faire, mais depuis quelques années, il y a beaucoup moins de femmes très fines, on voit plus de
diversité dans les morphologies des Miss France ». L’édition 2018 avait d’ailleurs été saluée pour le nombre de
femmes avec une coupe afro.
https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2671295-20191212-miss-france-comment-reseaux-
sociaux-modifie-perception-beaute
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o 16 décembre 2019
Lifting (visage, cervico-facial) : techniques, résultats
Le lifting est une opération de médecine esthétique qui permet de corriger l'affaissement de
la peau du visage, généralement dû à la vieillesse. Techniques, indications, précautions,
résultats et tarif... Eclairage du Dr Thierry Van Hemelryck, chirurgien plasticien, président
de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP).
Définition : qu'est-ce qu'un lifting ?
Le lifting est une opération de chirurgie esthétique qui vise à corriger le relâchement cutané du visage
et/ou du cou et d'atténuer les rides liées au vieillissement. Il n'y a pas de modification de la morphologie
du visage avec le lifting. La technique consiste à inciser, décoller puis à "redraper" la peau et les tissus afin de
remettre les muscles en tension et de corriger le relâchement, sans figer les traits du visage.
Moins invasive, l'opération a évolué ces dernières années comme l'explique le Dr Van Hemelryck,
chirurgien plasticien : "Depuis les années 80, le lifting a beaucoup évolué grâce aux techniques mais
également avec les demandes de nos patientes qui souhaitent des choses plus naturelles, , l'évolution de la
société... Aujourd'hui on va faire des choses plus soft. Traiter le vieillissement ce n’est plus tirer la peau au
maximum, c’est traiter également les volumes, les pertes de graisse liées à l’âge. On agit pour améliorer la
qualité de la peau, la régénération tissulaire. Le lifting est devenu un remodelage qui permet “d’être soi en
mieux ". Désormais, le lifting n'a plus pour but de ne plus vieillir en figeant les traits, mais plutôt de mieux
vieillir.
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Quelle que soit la zone traitée, le lifting est généralement associé à d'autres techniques médico-chirurgicales
toujours dans l'optique d'entretenir une peau belle et jeune : "la prise en charge de la peau plus globale, plus
holistique. En complément on peut traiter la peau avec de la graisse, ce que l'on appelle liposculpture, faire du
Nanofat, du laser, de la dermabrasion, des peelings, des injections d'acide hyaluronique, de de toxine botulique, de
PRP", énumère le spécialiste.
Le lifting cervico-facial (bas du visage)
Le lifting cervico-facial traite la partie basse du visage. "Il corrige l'ovale, les bajoues, le cou. Il s'agit du lifting
le plus demandé désormais. Il est par ailleurs fréquemment associé à une blépharoplastie, une chirurgie des
paupières" explique le président de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). Le
lifting cervico-facial permet également de corriger les sillons d'amertume et sillons naso-géniens.
"Aujourd'hui, pour ce type d'intervention, les incisions sont réduites, assez courtes. Elles sont situées devant
l'oreille. Parfois derrière en fonction du degré de relâchement cutané au niveau du cou. Mais la cicatrise ne se voit
plus."
Le lifting frontal
Le lifting frontal, qui vise à effacer les rides du front horizontales et la ride du lion, serait en train de perdre
du terrain. Il est en effet plus que rarement utilisé, supplanté par la médecine esthétique qui permet des
résultats tout aussi probants avec des gestes moins invasifs et des suites bien plus légères. "A part sur des fronts
extrêmement abîmés, on n'a plus besoin de faire de lifting frontal" explique le Dr Van Hemelryck qui confie ne
plus avoir utilisé cette technique depuis une dizaine d'années. "Au niveau du front, on arrive à atténuer les rides
sans faire de chirurgie lourde. La toxine botulique est extraordinaire pour corriger cette zone. Là encore, on peut
également faire des injections de PRP, du Nanofat." Dans les cas où le chirurgien plasticien doit tout de même
effectuer un lifting frontal, les incisions sont faites derrière la ligne frontale des cheveux, ou parfois à leur
naissance.
Le lifting temporal
Le lifting temporal corrige les tempes et un affaissement de la paupière. Là encore, la demande va vers des
choses plus soft : "ça se fait encore , mais on n'a plus de demandes de liftings profonds comme on a pu en avoir. Ça
se fait soit de façon isolée pour remonter la queue du sourcil, soit dans le cadre d'un lifting cervico-facial. On fait
alors une petite incision temporale et on vient remonter la queue du sourcil", explique notre interlocuteur.
A qui s'adresse un lifting du visage ?
Comme l'explique le Dr Thierry Van Hemelryck, il n'y a pas vraiment d'âge clé pour réaliser un lifting. C'est
l'hygiène de vie, la génétique, la qualité de la peau qui seront déterminant, plus que l'âge civile d'une personne :
"Il n'y a pas de règle. Il est possible d'effectuer un lifting sur une personne de 45 ans si le relâchement est très
important, si la peau a été très abîmée par le tabac, les expositions au soleil. Mais généralement, c’est plus volontié
autour de la soixantaine. L’avantage c'est que la médecine esthétique permet de faire de très belles choses, elle
permet de retarder le passage à la chirurgie" assure le chirurgien plasticien.
Comment se déroule l'opération ?
Pour remettre en tension les tissus, chaque chirurgien possède une technique qui lui est propre. Toutefois,
l'opération se déroule toujours en trois temps :
• L'incision (il peut y en avoir plusieurs) est généralement cachée dans les cheveux ou sur le pourtour de
l'oreille, dissimulée au maximum.
• Le décollement des tissus permet de retirer la peau en excès. Aujourd'hui, on décolle le moins possible,
uniquement dans la zone traitée pour avoir des suites plus simples et plus courtes ; car plus on va décoller
de tissus, plus on a un risque d'hématomes. L'étendue du décollement est bien sûr fonction de chaque cas
et de l'importance du relâchement cutané.
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• Les muscles vont être traités. Il existe différentes façons de remettre en tension les muscles pour corriger
le relâchement. On plicature le muscle, c'est-à-dire qu'on va réaliser de petites sutures avec du fil cranté
sous la peau ce qui permet de tracter le muscle et d'avoir une action complètement indépendante. On n'a
plus besoin de tirer la peau car c'est le muscle qui effectue ainsi le travail.
L'opération se déroule généralement sous anesthésie générale car c'est une intervention assez longue plus
de deux heures, bien que le chirurgien confie que l'hypnose associée à une anesthésie locale pour ce type
d'intervention commence à faire son chemin : "L'hypnose se développe un peu partout à l'hôpital. L'avantage
est qu'après une opération sous hypnose, les suites sont bien plus simples : on n'a moins de nausées, de
vomissements, d'hématomes." À la fin de l'opération, un pansement est très souvent placé tout autour de la tête
du patient.
Mieux vaut arrêter de fumer un mois avant l'intervention et un mois après.
Quelles sont les suites opératoires ?
Le lifting ne présente pas de risque particulier
La sortie peut se faire le lendemain, une fois le pansement retiré. Aucun drainage n'est nécessaire sauf cas
particulier. Après l'opération des œdèmes et ecchymoses temporaires peuvent apparaître au niveau des
paupières supérieures et inférieures notamment. "Les hématomes sont possibles, note le professionnel. Des
retards de cicatrisation aussi notamment chez les fumeuses. C'est pourquoi, il est préconisé d'arrêter de fumer
un mois avant et un mois après l'opération. L'éviction sociale est d'environ une semaine. La patiente peut
ressentir quelques petites zones d'insensibilité notamment devant les oreilles et puis comme des fourmillements
quand la sensibilité revient."
Risques et effets secondaires
A part les risques liés à l'anesthésie générale et inhérents à toute chirurgie, le lifting ne présente pas de risque
particulier. Toutefois, pour les limiter au maximum, il convient defaire appel à un chirurgien plasticien
qualifié et formé à ce type d'intervention. Le site du Conseil de l'Ordre des Médecins ou de la SOFCEP met à
disposition des personnes intéressées un annuaire de praticiens qualifiés.
Quels résultats:
Le Dr. Thierry Van Hemelryck, se veut rassurant : "les résultats sont définitivement acquis. Les années que la peau
a gagné grâce au lifting sont définitivement acquis. Les années que la peau a gagné grâce au lifting sont
définitivement acquises. Le visage va continuer à vieillir normalement, mais on peut considérer que ce genre de
technique permet de "rajeunir" de 10 ans environ. Un résultat renforcé s'il est associé à d'autres techniques."
Devis obligatoire ?
Comme pour tout acte de chirurgie esthétique, le devis de l'intervention mentionnant les actes pratiqués et le
tarif est obligatoire.
Prix et remboursement
Le lifting est un acte de chirurgie esthétique qui n'est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. La fourchette
de tarif est assez large mais il faut compter un prix à partir de 5 000€. "Ce prix peut grimper si on associe au
lifting un lifting des paupières, de la lipostructure, de la dermabrasion, du laser....".
Merci au Dr Thierry Van Hemelryck, chirurgien plasticien, président de la Société Française des
Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP).
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597476-lifting-visage-cervico-facial-
techniques-resultats-tarif/
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Pour qui ?
Le lipofilling mammaire s'adresse aux femmes, avec des amas graisseux localisés, désirant augmenter leur
tour de poitrine d'un bonnet sans avoir recours aux implants mammaires. Cette technique ne convient
toutefois pas aux femmes qui souhaitent une prise de volume importante. Par ailleurs, les patientes trop minces ne
peuvent parfois pas avoir recours à cette intervention. "Il faut que l'on ait une certaine réserve de graisse à prélever
et de bonne qualité, explique le Dr Plot. Et chez les femmes trop minces, on ne pourra pas prélever suffisamment de
tissus graisseux. Par ailleurs, la liposculptureest très intéressante pour les femmes qui ont perdu un peu de volume
au niveau des seins après l'allaitement. On pourra alors leur redonner du galbe, combler un sein un peu vidé au pôle
supérieur. Cela permet aux femmes de retrouver leurs seins d'avant grossesse."
On peut gagner jusqu'à un bonnet.
Quel est le volume obtenu ?
Le lipofilling mammaire n'est pas destiné aux femmes qui souhaitent un volume important car il offre un résultat
plus modéré qu'avec une augmentation mammaire avec prothèses. "C'est une très belle technique qui présente
toutefois une limite : elle ne permet pas de réaliser gros volumes. La patiente peut gagner jusqu'à un bonnet
maximum. Mais il est tout à fait possible de faire des sessions complémentaires à 6 mois d'intervalle environ, pour ré-
augmenter le volume." Par ailleurs, il faut savoir que toute la graisse injectée ne prendra pas. Une partie va se
résorber systématiquement. "Il s'agit d'une greffe de cellules et donc tout ne va pas prendre. L'idée est sur-corriger
un peu pour obtenir le résultat souhaité après la résorption. Mais il faut faire attention à ne pas trop saturer le sein au
risque de provoquer une nécrose. En effet une partie de la graisse ne sera pas vascularisée. Il faut donc trouver le juste
équilibre entre sur-correction et saturation."
D'après le Dr Plot, estimer le niveau de résorption est difficile, "plusieurs facteurs entrent en jeu comme la qualité
de la graisse injectée et la réceptivité de la patiente. C'est pourquoi cette technique doit être parfaitement
expliquée pour ne pas créer de faux espoirs. De manière générale, on estime qu'environ 60 % du volume injecté
prendra. Une prise variable d'une patiente à l'autre bien sûr."
Lipofilling et prothèses
Pour les femmes qui veulent un volume plus important, il est possible d'associer le lipofilling à une prothèse
mammaire. "L'intérêt est d'utiliser une prothèse plus petite. On effectue alors un nappage de la prothèse avec le
lipofilling pour un peu plus de volume. Cela donne un résultat très naturel, on peut cibler où l'on injecte la graisse
pour quelque chose d'hyper précis. C'est une technique composite qui a plus d'un avantages !"
Il n'y a pas plus de risque de récidive du cancer du sein en cas de lipofilling mammaire !
Lipofilling et mammectomie : indications
Le lipofilling peut être proposé, selon des critères très précis, aux femmes ayant subi une mammectomie
après un cancer du sein. "Dans la grande majorité des cas, le lipofilling se fera lors de la reconstruction
secondaire. Elle ne se fait pas vraiment en reconstruction immédiate car on évite d'associer le lipofilling et la
radiothérapie, les rayons peuvent en effet impacter la graisse.
C'est toutefois une excellente technique pour corriger les séquelles liées à la radiothérapie car cette dernière
abîme la peau, la rend plus fine, provoque des réactions inflammatoires. Le lipofilling permet non
seulement d'améliorer la forme et le volume des seins mais également la qualité de la peau." Et faut-il
craindre une hausse du risque de récidive du cancer du sein en cas de lipofilling mammaire ? Pour le Dr Plot la
réponse est non : "on réinjecte de la graisse et non pas des tissus mammaires. Cela n'a donc pas d'incidence sur le
risque de récidive. Par ailleurs, ce type d'augmentation mammaire n'a pas non plus de conséquence sur le suivi de la
patiente car les médecins savent parfaitement faire la différence entre un nodule graisseux et un nodule cancéreux."
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Reconstruction mammaire après un cancer : prothèse, injection, prix
La reconstruction mammaire permet de recréer le volume des seins après un cancer. Par prothèse, par lambeau ou
par injection de graisse... Quelle méthode choisir après une mastectomie ? Déroulé, contre-indications, avantages,
inconvénients, conseils pour la convalescence avec le Dr Rémy Salmon, chirurgien cancérologue.
Comment se déroule l'intervention ?
L'opération se déroule en trois temps :
• Un premier temps de liposuccion.
• Un deuxième temps de préparation de la graisse : cette étape est un peu plus longue car il s'agit de purifier
la graisse par centrifugation notamment.
• Un troisième temps est consacré à la réinjection de la graisse. "On ne réinjecte pas la graisse comme ça, il y a
toujours un travail de purification c'est pourquoi, le lipofilling a un temps opératoire long, plus long que pour une
pose de prothèse mammaire ce qui explique aussi qu'il soit plus cher", explique notre interlocuteur.
Les trois étapes se déroulent sous anesthésie générale et la patiente peut rentrer chez elle le soir sauf contre-
indications et "sauf en cas de liposuccion importante. Si la patiente profite de l'opération pour se faire retirer un
volume conséquent de graisse, alors on la gardera une nuit en observation", prévient le spécialiste.
Durée de vie des résultats
"Une fois la résorption passée, les résultats en dehors de toute variation de poids importante sont définitifs. La
poitrine peut prendre ou perdre en volume si jamais il y a une prise ou une perte de poids
conséquente mais comme pour un sein qui n'aurait subi aucune augmentation mammaire. En cas d'asymétrie due à
un défaut de prise de la greffe, il est possible de faire une retouche et de réinjecter de la graisse. Dans ce cas, on
peut opérer sous anesthésie locale, les volumes à prélever étant moins importants", explique l'expert.
Les cicatrices sont très peu visibles
Avantages et inconvénients du lipofilling mammaire
"L'avantage premier est qu'avec le transfert de graisse, il n'y a pas de corps étranger, donc il n'y a pas de risque
de rejet. C'est une technique naturelle qui donne un résultat tout aussi naturel aussi bien à l'œil qu'au
toucher", commente le spécialiste. Autres avantages, il s'agit d'un acte plutôt bien toléré par la patiente et les
cicatrices sont très peu visibles,"à part les points de ponction dans les zones de prélèvement, il n'y a pas de
cicatrices avec le lipofilling." Par ailleurs, les cellules graisseuses injectées contiennent des cellules souches qui
jouent un rôle important dans la cicatrisation. Les suites sont simples, les douleurs post-opératoires, l'œdème
et les ecchymoses sont moins importantes que lors de la pose d'implants. Par ailleurs, le lipofilling mammaire
n'empêche pas l'allaitement. La méthode présente tout de même un inconvénient : "On ne peut pas proposer les
mêmes volumes d'augmentation qu'avec des prothèses."
Des dangers ?
La technique est sans risque : "on a déjà plusieurs années de recul sur le lipofilling. C'est une méthode
naturelle qui ne présente pas de risques particuliers à part bien sûr ceux liés classiquement à une
opération et à une anesthésie", souligne le Dr Plot.
Prix et prise en charge
En cas de reconstruction post cancer, le lipofilling est une méthode d'augmentation mammaire prise en
charge par l'Assurance Maladie. Dans le cadre d'une opération esthétique, aucun remboursement n'est
effectué. L'opération compte entre "6 000 € et 10 000 €" estime le Dr Plot. Un chiffre évoluant selon la
renommée du médecin, l'établissement où se déroule l'acte, la région d'opération...
Merci au Dr Eric Plot chirurgien plasticien, membre de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques
Plasticiens (SOFCEP)
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597885-lipofilling-mammaire-
technique-prix-duree-de-vie-danger-tarif/
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Oreille trop grande, décollée : quand opérer ?
On n’opère pas avant 7 ou 8 ans.
De manière générale les chirurgiens n'opèrent pas avant 7 ou 8 ans, âge à partir duquel l'oreille atteint sa taille
définitive. "Il n'y a pas d'intérêt à opérer un organe qui est en cours de croissance. A partir de 7/8 ans, l'oreille a déjà
atteint 80 % de sa taille adulte, c'est pour cela que l'on peut l'envisager à ce moment là. Par ailleurs, il faut que
l'enfant soit demandeur, qu'il ait une vraie prise de conscience. Cela ne doit pas être une demande exclusive des
parents", prévient notre interlocuteur. Les adultes peuvent être opérés à tout âge.
Déroulement de l'intervention
L'intervention peut se faire sous anesthésie locale pour les adultes ou générale pour les enfants, selon la
tolérance du patient, son désir, la concertation entre le patient, le chirurgien et l'anesthésiste. "Généralement, chez
l'adulte, c'est une anesthésie locale potentialisée, intermédiaire entre l'anesthésie locale simple et l'anesthésie
générale" explique le Dr Garson. Au cours de l'intervention, les oreilles sont recollées par des incisions placées
derrière l'oreille, dans le pli naturel. Parfois des incisions complémentaires sont nécessaires à l'avant, elles
seront invisibles par la suite.
Les étapes de l'intervention
• Avant l'intervention, un exemple clinique approfondi des oreilles est réalisé par le chirurgien plasticien pour
déterminer la stratégie d'intervention à suivre. Au cours de ce rendez-vous le patient est informé des
risques (liés à l'anesthésie et au geste opératoire), du résultat escompté... Un bilan pré-opératoire est
effectué surtout si une anesthésie générale est prévue. Dans ce cas, une consultation avec le médecin
anesthésiste est obligatoire au plus tard 48 h avant l'opération. L'aspirine est interdite avant l'opération afin de
limiter les risques hémorragiques.
• Après l'intervention, "un premier pansement est posé, pour une durée minimum de 24 h. Il permet de
faire l'empreinte de l'oreille et de limiter les gonflements et les œdèmes. Dans un second temps, on retire ce
pansement et le remplace par un bandeau en tissu qui protège les oreilles et les maintient légèrement".
• Combien de temps porter le bandeau ? "Le bandeau est à porter nuit et jour pendant 3 semaines environ.
Puis, dans certains cas, on peut prescrire le port du bandeau pendant un mois supplémentaire main uniquement la
nuit" poursuit le chirurgien esthétique. Pendant ces périodes, il est conseillé de protéger les oreilles du froid
pour éviter les risques de gelures ou de nécrose.
Si pour les enfants le retour à l'école est possible rapidement, le Dr Garson explique que "l'otoplastie est une
opération saisonnière calquée sur les vacances scolaires. Généralement, l'opération se fait en début de
vacances pour que l'enfant retourne à la maison avec son premier pansement. Puis le retour à l'école peut se faire
avec le deuxième bandeau, plus classique. Pour la reprise du sport, il faut attendre le temps de la cicatrisation et les
sports de contact ne pourront pas être repris avant un mois et demi que ce soit chez l'enfant ou l'adulte."
Les suites opératoires : douleurs, bleus, oedèmes...
Les oreilles prennent leur positionnement définitif quelques semaines après.
Des douleurs peuvent survenir, le chirurgien prescrira dans ce cas des antalgiques et des anti-inflammatoires.
Un aspect trop collé des oreilles est fréquent les premiers jours suivant l'intervention, mais ce phénomène est
normal et il ne s'agit en aucun cas d'une hyper correction. Les oreilles prennent leur positionnement définitif
quelques semaines après. L'apparition d'un œdème est normale et fait suite à l'intervention. Des ecchymoses
(bleus) peuvent se présenter. La résorption s'effectue spontanément au bout de quelques semaines. Il n'y a aucun
fil à retirer puisqu'ils sont résorbables.
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Des risques ?
L'otoplastie est une opération courante et sans risques majeurs : "Il y a des complications classiques liées à toute
chirurgie sinon pas de risques particuliers. Les cas d'infections sont très rares." Les suites ou complications possibles
dans de très rares cas sont une hémorragie, une infection, des nécroses cutanées. Si les complications et les
risques sont rares, le recours à un chirurgien qualifié pour ce type d'intervention et exerçant dans un hôpital ou
une clinique agréée selon les normes en vigueur, limite considérablement les risques. Le suivi post-opératoire doit
toujours être rigoureux.
En ambulatoire ?
L'acte est réalisé en ambulatoire. Le patient arrive à jeun le matin et ressort le jour même après
quelques heures d'observation.
Durée de l'intervention
Il s'agit d'une intervention rapide qui dure en 30 et 60 min en fonction du chirurgien et des corrections à
réaliser.
Résultats
Un délai de un à deux mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. Les tissus se sont alors assouplis, les
reliefs naturels se sont dessinés et l'œdème consécutif à l'opération s'est résorbé. Une correction des oreilles
réussie ne doit jamais trahir une intervention d'otoplastie. Les oreilles sont en parfaite harmonie avec le reste du
visage et les anomalies sont corrigées.
Les cicatrices quant à elles, logées dans le plis naturel de l'oreille sont discrètes, parfaitement dissimulées. Elles
peuvent être rosées et indurées les semaines suivant l'intervention, puis trouveront leur couleur naturelle au
cours du processus de cicatrisation.
Afin d'obtenir une bonne cicatrisation, il est conseillé d'éviter l'exposition des cicatrices au soleil les mois
suivant l'opération, ou à défaut d'appliquer un écran solaire.
Une otoplastie sans chirurgie : c'est possible ?
Il est désormais possible de corriger les oreilles décollées de façon moins invasive que la chirurgie classique. Il
s'agit de la pose d'un implant qui va corriger certains défauts mais pas tous. "Les implants Earfold peuvent se
substituer à une otoplastie classique dans des cas spécifiques. Cela fonctionne très bien quand la déformation est
surtout liée à un défaut de la plicature de l'oreille. En cas d'hypertrophie de la conque, cela ne va pas forcément la
corriger, ça va la camoufler mais pas l'enlever. Cet implant ressemble un peu à "une pince à billet" en plus petit, il est
fait en métaux rares et précieux et il est très bien toléré."
Une alternative à la chirurgie intéressante dans certains cas mais elle présente une limite de taille selon le Dr
Garson : son coût. "L'implant seul coûte environ 500 €, il en faut 4 pour corriger les deux oreilles et ils ne sont pas
pris en charge par l'Assurance Maladie. A cela s'ajoutent les honoraires du chirurgien." Une intervention coûteuse
et non prise en charge contrairement à l'otoplastie classique.
Prix et prise en charge
Si la déformation cause une sociale importante, l’intervention est remboursée.
Lorsque "la déformation entraîne une gêne sociale importante pour l'enfant comme pour l'adulte", l'otoplastie est
prise en charge par la Sécurité Sociale. Selon le type de contrat souscrit, certaines mutuelles peuvent parfois
rembourser les compléments d'honoraires. "Il ne faut pas hésiter à appeler sa complémentaire pour connaître le
montant de la prise en charge" conseille le Dr Garson. Il précise le tarif de l'otoplastie : entre 900 € et 2000 €. Le
chirurgien vous fournit toujours un devis et dans le cadre des enfants mineurs, il faut une autorisation parentale.
Merci au Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien, membre de la Société Françaises des Chirurgiens
Esthétiques Plasticiens (SOFCEP).
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597857-otoplastie-oreilles-decollees-
chirurgie-definition-douleur-bandeau-prix-remboursement/
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A qui s'adresse une liposuccion des genoux ?
La liposuccion des genoux n'est pas une opération de l'obésité. Le candidat idéal est une personne de
poids moyen avec des excès adipeux au niveau des genoux, avec une bonne qualité de peau et
une capacité de rétraction correcte après l'intervention. "Il faut que la peau présente une bonne
élasticité pour que les tissus se redrappent correctement, poursuit le chirurgien esthétique. La question de
l'élasticité des tissus est importante", prévient le spécialiste.
Comment se passe l'opération ?
La zone à traiter et les volumes à aspirer n'étant pas trop conséquents, la lipoaspiration est une
opération assez rapide qui dure en moyenne entre 30 et 45 minutes. "L'opération se déroule en
ambulatoire et généralement sous anesthésie locale potentialisée" explique le Dr Garson.
De toutes petites incisions, cachées dans le pli du genou, sont réalisées pour pouvoir insérer les micro-
canules. Puis la graisse est aspirée par mouvements d'allers-retours sur la face interne du genou ou
toutes les zones concernées autour de la rotule. Les incisions sont ensuite refermées avec du fil
résorbable et protégées avec un pansement. Avant l'intervention, un bilan pré-opératoire et une
consultation avec le chirurgien sont indispensables.
Suites opératoires
Après l'opération, le patient doit porter un panty de contention pour limiter laformation d'œdèmes.
Par ailleurs, "des piqûres d'héparine peuvent être prescrites par le chirurgien pendant 10 à 15 jours pour
prévenir les risques de phlébites" prévient le Dr Garson. Les résultats sont visibles immédiatement mais il
faut tout de même compter environ trois mois pour voir le résultat définitif, le temps que l'œdème se
résorbe et que la peau se soit rétractée. Les genoux sont alors affinés, redessinés, la rotule est dégagée.
Les suites éventuelles peuvent être des ecchymoses ou des douleurs (des antalgiques sont alors
prescrits). "On remarche immédiatement, il ne s'agit pas d'une opération handicapante. Ce n'est pas non
plus une intervention douloureuse" précise le chirurgien plasticien. Le retour au travail peut être envisagé
dès le lendemain ou sous 48 heures en cas de fatigue. La reprise du sport peut se faire quant à elle un peu
plus tardivement, au bout d'un mois environ.
Risques et effets secondaires
La lipoaspiration des genoux est une intervention douce, réalisée sous anesthésie locale ne présentant
pas de risques particuliers exceptées les suites opératoires classiques.
Prix et remboursement
La lipoaspiration est un acte de chirurgie à visée esthétique, elle n'est donc pas prise en charge par
l'Assurance Maladie. Il n'existe pas de tarif unique pour la liposuccion des genoux, comme pour les actes
de chirurgie esthétique de manière générale. Le prix dépend de la quantité de graisse à extraire, de la
qualité de la peau, de la région où se déroule l'opération, du chirurgien, de la structure... Mais il
faut compter un tarif à partir de 2000 €pour une lipoaspiration des deux genoux. Pensez à demander un
devis détaillé au praticien avant l'intervention.
Merci au Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien, membre de la Société Françaises des Chirurgiens
Esthétiques Plasticiens (SOFCEP)
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Si la démarche n'est pas claire, on peut déconseiller l'opération. Le temps de la réflexion est très important. Une
démarche qui requiert par ailleurs une entente parfaite entre le médecin et le patient pour que ce dernier soit satisfait
du résultat obtenu : le patient doit être en accord avec sa décision et comprendre parfaitement les résultats
escomptés, les enjeux."
Ces dernières années, les chirurgiens plasticiens ont vu affluer en cabinet des personnes souffrant d'un complexe
physique né d'une utilisation excessive des selfies. "Au-delà du fait de renforcer la culture de l'ego, notamment chez
des ados qui n'ont pas encore la maturité suffisante pour prendre du recul, les smartphones renvoient une vision
faussée de la réalité. Si vous ajoutez à un objectif grand angle qui déforme une prise de vue à bout de bras, à moins
d'un mètre de distance, vous obtenez un nez dont les proportions ne sont pas du tout ce qu'elles sont en réalité.
Résultat, les personnes se voient à travers leur écran et l'image qu'il renvoie ne leur plaît pas. Sauf que cette image est
faussée, elle ne correspond pas à la réalité."
Rhinoplastie de réduction
La rhinoplastie de réduction corrige :
• les nez trop longs,
• les nez trop larges ou épatés,
• les bosses qui déforment l'arête nasale,
• les pointes trop épaisses ou tombantes,
• les narines dilatées...
A savoir que la suppression de la bosse est une demande fréquente en matière de rhinoplastie de réduction. Le
chirurgien est souvent amené à effectuer un autre geste, sur la pointe par exemple, afin d'assurer une harmonie
naturelle à l'ensemble du visage.
Rhinoplastie d'augmentation
La rhinoplastie d'augmentation corrige :
• les nez trop courts,
• les nez qui manquent de projection,
• les ensellures marquées....
• les insuffisances de volume qu'elles soient liées à un traumatisme ou à l'hérédité. Une greffe de cartilage
(prélevée au niveau de la cloison nasale ou dans le cartilage de l'oreille) est alors réalisée. Quand il n'y a pas
assez de cartilage disponible, il est possible de prélever du cartilage costal.
Il est préférable d'attendre 18 ans pour se faire refaire le nez.
Qui peut faire une rhinoplastie ?
La rhinoplastie peut être pratiquée sur toute personne qui en a besoin. Toutefois, elle n'est pas recommandée
chez l'enfant ou l'adolescent : "le nez de l'adolescent n'est pas mature avant 15/16 ans, classiquement plus
tardivement chez les garçons. De manière générale, il est préférable d'attendre la majorité. Il ne faut pas se précipiter.
D'une part parce que le jeune doit avoir mûri sa décision et d'autre part, parce qu'il y a un risque de croissance
tardive. On risque d'opérer des nez qui ne sont pas encore complètement développés."
Quelles techniques utilisées pour une rhinoplastie ?
Chaque chirurgien possède ses habitudes opératoires mais il existe néanmoins des fondamentaux. "En France, on a
fait pendant très longtemps des voies fermées, alors qu'aux États-Unis les chirurgiens faisaient en grande majorité des
voies ouvertes. Et progressivement on s'y est mis, explique le Dr Rouif.
• Par voie fermée, le chirurgien travaille par des incisions interne, dans le nez. Ces incisions sont dissimulées,
généralement dans les narines, et plus rarement sous la lèvre supérieure. Aucune cicatrice n'est visible à
l'extérieur.
• Par voie ouverte (open rhinoplasty), le chirurgien opère par une petite incision au niveau de la columelle
(partie située entre les deux narines, sous le nez). La rhinoplastie par voie ouverte est de plus en plus
courante.
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- Avantages : "On voit mieux ce que l'on fait. Cette technique permet aussi de mieux travailler les nez compliqués, de
mieux remodeler la pointe du nez par exemple. Sur les nez déjà opérés ou traumatisés, la rhinoplastie par voie ouverte
permettra de faire des choses plus précises, plus sophistiquées."
- Inconvénient : le temps de cicatrisation : "c'est vrai que l'on décolle plus de tissus, que l'on fait plus de choses, les
suites sont donc un peu plus longues." Les résultats définitifs seront eux aussi plus tardifs, au bout de 2 ans environ
pour un travail par voie fermée contre 3 ans environ pour une opération par voie ouverte.
Comment se passe l'opération ?
L'intervention est pratiquée "quasiment tout le temps sous anesthésie générale avec hospitalisation. Il est possible
que cela se fasse en ambulatoire sous certaines conditions : ne pas conduire en sortant de l'hôpital, ne pas être
hébergé trop loin...". Sinon, une nuit d'hospitalisation suffit.
Il faut compter 12 mois pour voir le résultat final.
Quels résultats espérer ?
"Il ne faut pas attendre un résultat définitif immédiat, prévient le Dr Rouif. Bien sûr, si on retire une grosse bosse, au
moment de retirer le pansement on verra le changement. Mais il peut y avoir un œdème qui ne va pas se résorber
immédiatement ni de façon uniforme. On obtient une bonne partie des résultats très rapidement, mais pour le résultat
définitif, il faut être patient. Si la pointe du nez a été ouverte -en voie ouverte avec décollement des tissus- les suites
seront plus longues."
Il faut en moyenne 3 mois pour que la zone opérée achève de dégonfler et que la peau s'adapte à la nouvelle
structure osseuse et cartilagineuse. Ce n'est qu'au-delà de 12 mois que le résultat final peut être réellement
apprécié. Au cours de cette période, il y a un suivi de la part du chirurgien et si un défaut quelconque apparaît au
fil du temps, une rhinoplastie secondaire ou une retouche sont tout à fait possibles.
La rhinoplastie est une opération généralement peu douloureuse.
Quelles sont les suites opératoires ?
"Les suites peuvent être assez simples, assure le chirurgien plasticien. C'est la qualité de l'intervention et l'existence de
traumatismes antérieurs (chirurgie, accident) qui font les suites." La rhinoplastie est une opération peu douloureuse
le plus souvent. Les mèches sont retirées dès le lendemain (parfois au bout de quelques jours en cas de travail
complexe sur la cloison), l'attelle est laissée pour protéger le nez pendant une semaine environ et les points de
suture à l'intérieur du nez se résorbent seuls. Des hématomes, un œdème, des ecchymoses peuvent
généralement survenir. Les hématomes vont s'évacuer spontanément. "On peut souffrir d'une gêne respiratoire, le
goût peut-être altéré pendant quelques semaines le temps que l'œdème se résorbe. En terme d'éviction sociale, tout
dépend du patient. Si cela ne le gêne pas de sortir avec l'attelle, il peut reprendre le travail rapidement. Autrement, il
attendra une semaine que l'on retire l'attelle. En ce qui concerne la reprise du sport, on est sur un délai de 8 à
10 jours, en fonction du type de sport bien sûr. On évitera les sports de contact avec risque de choc pendant 3 semaines
à un mois." A noter, une fois retirée, l'attelle laisse apparaître un œdème qui se résorbe en quelques semaines.
Des risques ?
Le Dr Rouif rassure : "la rhinoplastie n'est pas vraiment une intervention à risques en termes de complications
immédiates. Ils en existent bien sûr comme pour toute intervention chirurgicale, en lien notamment avec l'anesthésie,
mais on n'a pratiquement pas de risques de phlébites, ni d'embolies pulmonaires. Ce type d'intervention ne
nécessite pas de reprise en urgences dans les heures qui suivent. Il n'y a pas beaucoup de complications et les
problèmes infectieux sont rares".
Les œdèmes et hématomes se résorbent d'eux mêmes.
Comment faire dégonfler son nez après ?
Généralement, le temps fait son oeuvre. Les œdèmes et hématomes se résorbent d'eux mêmes. Pour accélérer un
peu le processus ou du moins ne pas le ralentir, il convient de "dormir la tête un peu sur-élevée pour éviter les
œdèmes, conseille le Dr Rouif. Il faut éviter les environnements trop chauds qui favorisent la dilatation des tissus. Et
si besoin, des traitements locaux anti-inflammatoires peuvent être prescrits."
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Rhinoplastie ratée : que faire ?
Des petites imperfections peuvent apparaître mais elles ne seront pas révélées immédiatement, une fois
seulement les œdèmes résorbés. Elles peuvent être dues à une insuffisance de correction ou à une
évolution inattendue des structures nasales. Il faut alors attendre que la cicatrisation soit
parfaitement achevée avant d'éventuellement intervenir de nouveau. "S'il faut effectuer une reprise on
attendra en moyenne au moins 18 mois, on doit intervenir à distance de la première opération. Mais parfois
il n'y a pas besoin de réopérer, on peut corriger l'imperfection avec des gestes plus simples comme des
injections d'acide hyaluronique.", précise le chirurgien.
La rhinoplastie est prise en charge par l'Assurance Maladie dans le cas d'une gêne fonctionnelle avec
troubles de la respiration.
Prix et prise en charge
"La rhinoplastie est prise en charge par l'Assurance Maladie dans le cas d'une gêne fonctionnelle avec troubles de la
respiration" explique le Dr Rouif, ou en cas de déformation ou de déviation de la cloison nasale suite à un
traumatisme. Une chirurgie du nez à visée purement esthétique n'est jamais prise en charge par la Sécurité
Sociale. Et il incombe au chirurgien de rédiger un devis détaillant la somme globale de l'intervention. Un délai de
réflexion de 15 jours minimum est obligatoire dans tous les cas entre la remise de ce devis et l'intervention.
Comptez entre 4 000 € et 6 000 €, un prix qui évolue selon la région, la renommée du chirurgien, la structure...
Comment bien choisir son chirurgien ?
La relation patient chirurgien est essentielle. Pour trouver un praticien compétent, vous pouvez vous tourner vers
des sites de référence comme celui de la SOFCEP ou du Conseil Nationale de l'Ordre des Médecins qui met à
disposition du public un annuaire de chirurgiens qualifiés.
Merci au Dr Michel Rouif, chirurgien plasticien et Secrétaire Général de la Société Française des Chirurgiens
Esthétiques Plasticiens (SOFCEP)
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597889-rhinoplastie-chirurgie-du-nez-
technique-resultat-prix/
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Il y aussi les femmes qui ont subi une nouvelle distribution de la graisse sur les hanches et le ventre après leur
accouchement et enfin les femmes ménopausées, à cause de la chute des hormones et du stockage de la graisse sur la
ceinture abdominale." Contrairement aux nombreuses idées reçues, la liposuccion ne permet pas de
maigrir mais seulement d'enlever les cellules graisseuses localisées qui résistent aux régimes. Elle est
ainsi pratiquée en seconde intention, en cas d'échec des techniques d'amincissement habituelles, chez
des patient(es) présentant des amas graisseux avec une peau suffisamment ferme. Elle n'est pas indiquée dans
les cas d'embonpoint généralisé ou d'obésité.
A qui s'adresser ?
La liposuccion est un acte chirurgical à part entière et doit donc être réalisée avec un chirurgien qualifié en qui
vous avez totalement confiance. Pour le trouver, adressez-vous au Conseil National de l'Ordre des Médecins. La
première consultation vous permet de juger du sérieux du praticien et à celui-ci d'évaluer votre demande. S'il juge
que cette intervention est réalisable, il pratique alors un examen approfondi à l'aide de radios, de photos et doit
obligatoirement proposer deux documents écrits, à savoir un devis contenant les qualifications du praticien, le lieu
de l'intervention, le prix et les références à son assurance professionnelle. Quant au second, il s'agit d' un
consentement éclairé, qui doit reprendre la totalité de l'information (type d'intervention, d'anesthésie, risques et
suites opératoires et résultat à atteindre). Sachez aussi qu'il n'y a pas de nombre précis de visites à respecter,
hormis la première faite avec le chirurgien et une autre réalisée avec l'anesthésiste, entre un mois et une semaine
avant l'intervention. Un délai obligatoire de réflexion de 15 jours doit également être tenu, entre la consultation et
la liposuccion. Enfin, une consultation post-opératoire est conseillée une semaine après la liposuccion.
Avant-Après : comment se passe l'opération ?
La lipoaspiration peut être réalisée sous anesthésie locale si les excès graisseux à retirer sont limités
ou sous anesthésie générale si les liposuccions sont plus importantes et pour plus de confort. La durée
de l'intervention dépend du nombre de zones à traiter et de l'importance de l'opération. Il faut compter
en moyenne 30 minutes pour une intervention sur une zone et jusqu'à 2h30 sur plusieurs zones.
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