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PRESS	BOOK	
JUILLET	2019	-	MAI	2020	
PB	COMMUNICATION	–	7	Villa	des	Sablons	–	92200	Neuilly-sur-Seine	–	Mail	:	pbcom@communication.fr
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Antî-Âge	Magasine	 	 La	chirurgie	intime	féminine	 	
01er	juillet	2019		 Dr.	Catherine	Bergeret	Galley	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	trimestriel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	80	000	Ex.	 	 Audience	:	300	000	Pers.	
	 	 	 	 	 	
Santé	Magasine	 	 Je	veux	de	belles	fesses	!	 	 	
12	septembre	2019	 Dr.	Richard	Abs	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	mensuel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	471	141	Ex.	 	 Audience	:	2	989	000	Pers.	
	 	 	 	 	 	
Côté	Santé	 	 	 Intimité	féminine	:	médecine	et	chirurgie	pour	quoi	faire	?	
01er	octobre	2019	 Dr.	Catherine	Bergeret	Galley	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	mensuel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	83	000	Ex.	 	 Audience	:	165	000	Pers.	
	 	 	 	 	 	
VSD	 	 	 	 L’essor	de	la	chirurgie	des	fesses	
01er	novembre	2020	 Dr.	Richard	Abs	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	hebdomadaire	
	 	 	 	 	 Diffusion	:		186	293	Ex.	 	 Audience	:	660	000	Pers.	
	 	 	 	 	 	
	
Santé	Info	 	 	 Lipomodelage	&	dermopigmentation	:	Des	seins	comme	neufs	!	
01er	novembre	2020	 Dr.	Richard	Abs	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	bimensuel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	40	000	Ex.	
	 	 	 	 	 	
	
Ouest	France	 	 	 La	chirurgie	esthétique	à	l’heure	d’Instagram	
25	novembre	2020	 Dr	.	Thierry	Van	Hemelryck	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	trimenstruel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	687	552	EX.	 	 Audience	:	2	296	000	Pers.	
	 	 	 	 	 	
	
Féminin	Santé	 	 Lipomodelage	&	dermopigmentation	:	Des	seins	comme	neufs	!	
01er	février	2020	 Dr.	Richard	Abs	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	trimenstruel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	30	000	Ex.	
	 	 	 	 	 	
	
Notre	temps	 	 	 Ouvrez	l’œil	!	
01er	mars	2020	 	 Dr.	Sébastien	Garson	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	mensuel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	761	556	Ex.	 	 Audience	:	3	531	000	Pers.	
	 	
PRESS	BOOK	
SOMMAIRE	
PB	COMMUNICATION	–	7	Villa	des	Sablons	–	92200	Neuilly-sur-Seine	–	Mail	:	pbcom@communication.fr	
vPRESSE	ÉCRITE
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Marie	France	 	 	 Médecine	esthétique	:	On	chasse	les	idées	reçues	
01er	mars	2020	 	 SOFCEP	
	 	 	 	 	 Périodicité	:	mensuel	
	 	 	 	 	 Diffusion	:	156	951	Ex.	 	 Audience	:	1	998	000	Pers.	
	 	 	 	 	 	
	
	
	 	
	
L’express	 	 	 Dysmorphie,	chirurgie…	Les	effets	pervers	des	filtres	sur	les	réseaux	
	 	 01er	août	2019	 	 sociaux		
		 	 	 	 Dr.	Aurélie	Fabie-Boullard	
		 	 	 	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	643	383	
		 	 	 	 	 	
Le	journal	de	mon	corps	 Comment	les	transgenres	changent	de	genre	?	
		 08	septembre	2019	 Pr	Raphaël	Sinna.	
		 	 	 	 	 	
	
20	minutes	 Miss	France	:	Comment	les	réseaux	sociaux	ont-ils	modifié	notre	
12	décembre	2019	 perception	de	la	beauté	?	
	 Dr	.	Thierry	Van	Hemelryck	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	8	644	664	
	 	 	
Le	journal	des	femmes	 Lifting	(visage,	cervico-facial)	:	techniques,	résultats	
16	décembre	2019	 Dr.	Thierry	VanHemelryck	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
Le	journal	des	femmes	 Lipofilling	mammaire	:	techniques,	prix,	durée	de	vie	
17	décembre	2019	 Dr.	Eric	Plot	
	 	 Périodicité	:	quotidien		 Visites	:	13	897	751	
	
Le	journal	des	femmes	 Otoplastie	:	chirurgie	des	oreilles	décollées,	déroulé,	douleur,	prix	
17	décembre	2019	 Dr.	Sébastien	Garson	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
Le	journal	des	femmes	 Liposuccion	des	genoux	:	techniques,	combien	ça	coûte	?	
20	décembre	2019	 Dr.	Sébastien	Garson	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
Le	journal	des	femmes	 Rhinoplastie	(chirurgie	du	nez)	:	techniques,	résultat,	prix	
23	décembre	2019	 Dr.	Michel	Rouif	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
Le	journal	des	femmes	 Liposuccion	:	déroulé	de	l’opération,	prix,	techniques,	risques	
06	janvier	2020		 Dr.	Sébatien	Garson	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
	 	
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PB	COMMUNICATION	–	7	Villa	des	Sablons	–	92200	Neuilly-sur-Seine	–	Mail	:	pbcom@communication.fr
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Le	journal	des	femmes	 Blépharoplastie	(chirurgie	des	paupières,	poches,	cernes)	:	
07	janvier	2020		 techniques,	prix,	prise	en	charge	
	 SOFCEP	
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Le	journal	des	femmes	 Augmentation	mammaire	:	prothèses	ou	injections	de	graisse	?	
07	janvier	2020		 Lipofilling	mammaire	:	Dr.	Eric	Plot	
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Le	journal	des	femmes	 Liposuccion	du	ventre	:	quand	la	faire,	combien	ça	coûte	?	
08	janvier	2020		 Dr.	Sébastien	Garson	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
Le	journal	des	femmes	 Réduction	mammaire	:	déroulé	de	l’opération,	photo	avant-après,	
16	janvier	2020		 tarifs	
	 SOFCEP	
	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Visites	:	13	897	751	
	
Notre	temps	 Paupières	tombantes	:	les	solutions	possibles	
26	février	2020	 SOFCEP	
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	 Jardin	des	Modes	 Médecine	et	chirugie	esthétique	+	réseaux	sociaux,	attention	au	danger	!	
	 	 20	mars	2020	 Dr.	Aurélie	Fabie-Boulard,	Dr.	Eric	Plot	
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Le	journal	de	mon	corps	 Déconfinement	:	reprise	en	toute	sécurité	chez	les	chirurgiens		
08	mai	2020	 	 esthétiques	
Dr.	Thierry	Van	Hemelryck	 	 	 	
		 	 	 	 	 	
	
	
	
	 Europe1	 	 	 Ces	questions	que	vous	vous	posez	sur	les	implants	mammaires	
28	août	2019	 	 Dr.	Sébastien	Garson	
	 	 	 	 	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Auditeurs	:	4	346	379	
	
	 Europe1	 	 	 Chirurgie	plastique	:	qu’est-ce	que	le	«	mommy	makeover	»	?	
24	septembre	2019	 Dr.	Michel	Rouif	
	 	 	 	 	 	 Périodicité	:	quotidien	 	 Auditeurs	:	4	346	379	
	
	 	
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PRESS	BOOK	
PRESSE	ÉCRITE	
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PRESS	BOOK	
o Périodicité	:	trimestriel	
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o 1er	juillet	2019	
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PB	COMMUNICATION	–	7	Villa	des	Sablons	–	92200	Neuilly-sur-Seine	–	Mail	:	pbcom@communication.fr
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PRESS	BOOK	
o Périodicité	:	mensuel	
o Diffusion	:	471	141	Ex.	
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PRESS	BOOK	
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PRESS	BOOK	
o Périodicité	:	mensuel	
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PRESS	BOOK	
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PRESS	BOOK	
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PRESS	BOOK	
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o Périodicité	:	mensuel	
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MIROIR, MON BEAU MIROIR
	
Ils	fleurissent	un	peu	partout	sur	les	applications,	mais	ces	filtres	peuvent	modifier	la	perception	de	soi-
même...	Et	accroître	l'envie	de	la	modifier.	
En	quelques	secondes,	elle	a	vieilli	de	trente	ans.	Sur	YouTube,	Qiao	Biluo	s'est	fait	prendre	à	son	propre	piège.	
Depuis	des	semaines,	la	blogueuse	chinoise	se	faisait	passer	auprès	de	ses	fans	pour	une	jeune	amatrice	de	jeux	
vidéo,	à	la	peau	lisse	et	aux	traits	fins.	Mais,	en	plein	direct	sur	Internet,	le	masque	est	tombé.			
Le	filtre	numérique	utilisé	allègrement	par	la	"jeune"	femme	a	soudainement	été	interrompu,	laissant	apparaître	
une	 quinquagénaire	 démaquillée,	 n'ayant	 plus	 grand-chose	 à	 voir	 avec	 son	 "avatar"	 de	 vingt	 ans.	 Il	 a	 suffi	 de	
quelques	heures	pour	que	l'histoire	du	"faux	visage"	fasse	le	tour	des	réseaux	sociaux,	posant	une	question,	elle,	
bien	réelle	:	derrière	les	filtres,	où	se	trouve	la	limite	entre	réalité	et	illusion	?		
Une	image	de	soi	de	plus	en	plus	brouillée	
	
Nez	plus	fin,	agrandissement	des	yeux,	augmentation	de	la	bouche,	déformation	des	paupières...	Sur	les	réseaux	
sociaux,	les	"filtres	de	beauté"	sont	légion.	Les	utilisateurs	de	Snapchat	ou	d'Instagram	sont	désormais	habitués	
aux	 photos	 de	 stars	 de	 la	 télé-réalité	 auréolées	 d'une	 couronne	 de	 fleurs	 numérique,	 et	 aux	 vidéos	 d'actrices	
transformées	en	mignons	petits	chats.	Fausses	taches	de	rousseur,	fausse	couleur	de	cheveux,	faux	cils...	Les	
possibilités	 pour	 changer	 son	 "moi"	 numérique	 sont	 infinies.	 Le	 problème	 ?	 Cette	 nouvelle	 obsession	
pourrait	bien	créer	certaines	dérives,	notamment	chez	les	plus	jeunes.		
	 	
PRESS	BOOK	
o Périodicité	:	quotidien	
o Visites	:	643	383	
o 1er	août	2019	
Dysmorphie,	chirurgie…	Les	effets	pervers	des	filtres	sur	les	réseaux	sociaux	
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"L'adolescence	est	une	période	de	forte	construction	identitaire,	et	cela	passe	forcément	par	l'image	que	l'on	a	de	
soi,	 qui	 se	 construit	 dans	 le	 regard	 de	 l'autre",	 explique	 à	 L'Express	 le	 Dr	 Dan	 Véléa,	 psychiatre	 addictologue	
spécialiste	 des	 cyberaddictions.	 "En	 termes	 d'image,	 il	 existe	 donc	 la	 conscience	 réelle	 que	 l'on	 a	 de	 soi	 dans	
l'espace,	dans	le	temps,	dans	la	relation	avec	l'autre.	Le	danger,	quand	produit	des	images	idéalisées	de	soi-même,	
c'est	 ce	 qu'il	 se	 passe	lorsqu'on	 reprend	 contact	avec	 la	 réalité."	 Pour	 le	 spécialiste,	 le	 constat	 est	"navrant"	 :	
"Lorsque	l'on	passe	ses	journées	à	s'observer	le	visage	lissé,	les	yeux	pétillants	et	le	nez	plus	fin,	il	peut	y	avoir	ce	
que	l'on	appelle	un	effondrement	narcissique	en	se	retrouvant	face	à	son	'vrai	moi'	dans	le	miroir".	Depuis	peu,	ce	
processus	a	même	un	nom,	largement	inspiré	de	ces	applications	qui	nous	rendent	"plus	beaux"	:	la	dysmorphie	
Snapchat.		
Ressembler	à	tout	prix	à	son	"double"	numérique	
Ce	trouble	a	été	évoqué	pour	la	première	fois	par	le	journal	américain	The	Independent	en	février	2018,	lorsqu'un	
chirurgien	esthétique	a	déclaré	que	davantage	de	femmes	demandaient	à	ressembler	à	leur	"double"	numérique	-	
autrement	dit,	 elles	 désiraient	avoir	 le	 même	 visage	 que	 celui	 que	 leur	 renvoyaient	 les	 filtres	 de	leurs	 selfies.	
Dans	un	rapport	publié	en	2018,	des	chirurgiens	plastiques	du	département	de	Dermatologie	de	l'Université	de	
médecine	de	Boston	ont	décidé	d'alerter	sur	ce	phénomène	"inquiétant"	:	"Ces	selfies	avec	filtre	montrent	souvent	
une	apparence	irréalisable	et	brouillent	la	frontière	entre	réalité	et	fantasme	pour	ces	patients",	expliquent	les	
médecins.	"Ils	peuvent	ainsi	avoir	recours	à	la	chirurgie	dans	l'espoir	d'améliorer	leur	apparence	dans	les	selfies	et	
sur	les	réseaux	sociaux".			
La	star	de	la	télé-réalité	Kim	Kardashian	posant	avec	un	filtre	numérique	sur	Instagram.		
Basée	 sur	 252	 participants,	 l'étude	 démontre	 que	 l'utilisation	 de	 certaines	 applications	 pourrait	 pousser	 des	
utilisateurs	à	ressembler,	par	la	chirurgie,	à	l'image	modifiée	que	proposent	Snapchat	ou	Instagram.	Ainsi,	aux	
États-Unis,	55	%	des	chirurgiens	déclarent	avoir	vu	des	patients	qui	demandent	une	intervention	chirurgicale	pour	
améliorer	 leur	 apparence	dans	les	selfies	en	2017,	contre	42	%	en	2015,	selon	l'Annual	American	Academy	of	
Facial	Plastic	and	Reconstructive	Surgery.	"Avant	la	popularité	des	selfies,	la	plainte	la	plus	fréquente	de	ceux	qui	
cherchaient	 une	 rhinoplastie	 était	 la	 bosse	 sur	 l'arête	 du	 nez.	 Aujourd'hui,	 l'asymétrie	 nasale	 et	 faciale	 est	 la	
préoccupation	la	plus	courante",	expliquent	les	médecins	dans	leur	rapport.	"Cela	relève	d'une	pathologie	déjà	
existante,	 dans	laquelle	 le	 'jeunisme'	 est	 quasi	 essentiel	dans	 nos	sociétés",	 explique	 à	 L'Express	 le	psychiatre	
addictologue	Michael	Sora.	"Cette	forme	de	démocratisation	est	devenue	tyrannique,	et	engendre	des	sortes	de	
clones.	Tout	le	monde	veut	ressembler	à	ce	faux	"soi-même"	construit	sur	les	réseaux	sociaux,	où	tous	les	nez	sont	
fins,	tous	les	yeux	sont	bleus,	et	toutes	les	pommettes	sont	saillantes."	Une	théorie	que	valide	également	le	Dr	
Véléa	:	"Quand	la	seule	image	que	l'on	veut	renvoyer	de	soi-même	est	une	image	retouchée,	qui	n'existe	pas	dans	la	
réalité,	ça	peut	devenir	problématique.	Parce	qu'une	fois	que	l'on	comprend	que	ces	détails	imparfaits	peuvent	
être	corrigés	par	la	chirurgie,	on	peut	tomber	dans	une	certaine	forme	d'excès".			
Un	phénomène	qui	n'a	pas	encore	touché	la	France		
Ce	nouveau	fantasme,	qui	semble	sortir	tout	droit	d'un	épisode	de	la	série	Black	Mirror,	est	toutefois	à	prendre	
avec	 des	 pincettes,	 comme	 le	 rappelle	 à	 L'Express	 la	 chirurgienne	 esthétique	 et	 plastique	 Catherine	 Bergeret-
Galley.	"En	France,	il	s'agit	plus	d'un	jeu	pour	les	patients	que	d'un	véritable	passage	à	l'acte",	explique-t-elle.	"Je	
n'ai	jamais	vu	de	patient	arriver	avec	une	photo	de	lui-même	modifiée	par	les	filtres	Snapchat,	en	me	demandant	
de	 modifier	 son	 visage	 comme	 s'il	 sortait	 d'un	 manga	 japonais",	 assure	 la	 chirurgienne.	 Pour	 la	 spécialiste,	 la	
dysmorphie	est	un	trouble	qui	se	retrouve	bel	et	bien	chez	certains	patients,	mais	qui	n'est	pas	nécessairement	
causée	 par	l'addiction	aux	 réseaux	 sociaux.	 "Ce	 sont	des	 patients,	 généralement	des	 femmes,	 qui	 ont	 une	 idée	
complètement	 fausse	 de	 leur	 physique	 et	 de	 ce	 qui	 devrait	 être	 considéré	 comme	 une	 apparence	 normale",	
explique-t-elle.	"En	tant	que	chirurgiens,	nous	sommes	très	prudents	avec	ce	type	de	patientèle,	parce	qu'on	ne	
peut	jamais	vraiment	les	satisfaire.	Leurs	demandes	relèvent	plus	de	l'obsession,	de	la	pulsion	compulsive,	que	du	
réel	mal-être.	Dans	ce	genre	de	cas,	les	patients	doivent	consulter	un	psychiatre	ou	un	psychologue,	plus	qu'un	
chirurgien	plastique".			
	 	
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Le	Dr	Aurélie	Fabié-Boulard,	chirurgienne	plasticienne	et	membre	de	la	SOFCEP	(Société	française	des	
chirurgiens	esthétiques	plasticiens),	estime	également	que	le	problème	de	"dysmorphie	Snapchat"	ne	touche	
pas	"encore	la	patientèle	française".	"Nous	en	avons	évidemment	entendu	parler,	notamment	via	nos	confrères	
américains",	explique-t-elle.	"En	France,	cela	n'a	pas	pris	un	essor	du	même	niveau,	mais	nous	sommes	conscients	
que	les	jeunes	patients	utilisent	ces	applications	très	facilement,	et	nous	les	mettons	en	garde.	Mais	des	demandes	
spécifiques	liées	aux	filtres	Snapchat	restent	rarissimes,	voire	inexistantes".	Pour	la	chirurgienne,	"on	y	viendra	
peut-être",	mais	pour	l'instant,	l'utilisation	de	ces	filtres	"reste	surtout	une	question	de	recherche	d'identité,	de	
groupe	social,	d'envie	naturelle	de	vouloir	ressembler	à	une	idole".		
Un	argument	marketing	?	
Quoi	qu'il	en	soit,	les	chirurgiens	plastiques	ne	sont	pas	les	seuls	à	voir	monter	ce	phénomène	:	les	marques,	de	
leur	côté,	se	sont	vite	emparées	du	sujet.	La	solution	de	paiement	chinoise	Alipay,	par	exemple,	propose	un	filtre	
améliorant	 la	 beauté	 des	 visages	 sur	 ses	 interfaces	 de	 reconnaissance	 faciale	 pour	 donner	 à	 ses	 clients	 une	
meilleure	image	d'eux-mêmes	au	moment	de	payer.	Cette	filiale	du	groupe	Alibaba	avait	recensé	de	nombreuses	
plaintes	 de	 ses	 utilisateurs,	 qui	 estimaient	 que	 l'image	 que	 leur	 présentait	 la	 solution	 n'était	 pas	 à	 leur	
avantage.	Selon	 un	 sondage	mené	 par	 le	 portail	 d'informations	 Sina	 Technology,	 plus	 de	 60	 %	 des	 personnes	
interrogées	en	Chine	estimaient	qu'elles	étaient	"plus	laides"	avec	la	méthode	de	paiement	par	reconnaissance	
faciale	que	sur	un	appareil	photo	ordinaire.	"Ce	qui	m'étonne,	c'est	que	ce	processus	à	des	fins	marketing	ne	soit	
pas	apparu	plus	tôt	!"	ironise	le	Dr	Véléa.	"Le	narcissisme	actuel	peut	être	une	véritable	manne	financière	pour	les	
entreprises,	notamment	parce	que	ce	genre	d'application	peut	créer	d'énormes	bases	de	données",	estime-t-il.			
Peut-on	alors	imaginer,	dans	le	monde	de	demain,	des	cabines	d'essayage	avec	des	filtres	"rendant	plus	beaux",	
pour	pousser	le	consommateur	à	l'achat	?	Pas	de	panique,	selon	le	psychologue.	"Il	y	aura	toujours	des	manières	de	
contourner	les	filtres	qu'on	nous	impose.	Pour	chaque	filtre	utilisé,	il	y	aura	une	façon	de	s'en	défaire",	conclut-il,	
rassurant.			
	
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/dysmorphie-chirurgie-les-effets-pervers-des-filtres-sur-les-
reseaux-sociaux_2092620.html
	 	
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La	transition	de	l’homme	vers	la	femme	ou	de	la	femme	vers	l’homme	passe	par	un	protocole	de	
traitement	long,	éprouvant,	étonnant.	Voyage	au	cœur	de	l’univers	«	transgender	».		
Quand	on	écrit	sur	la	chirurgie	 esthétique	(ce	qui	est	mon	 cas,	mon	site	si	vous	le	 connaissez	pas	encore,	est	
entièrement	dédié	au	sujet),	nécessairement	à	un	moment	on	se	pose	cette	question	:	«	Mais	au	fait,	comment,	on	
change	d’identité	sexuelle	?	Et	surtout	comment	on	transforme	les	organes	génitaux	?	».	Ce	n’est	pas	du	voyeurisme.	
Juste	une	curiosité	«	technique	»,	comme	j’en	ai	sur	beaucoup	d’autres	sujets	en	médecine.	Sauf	que	là,	on	atteint	le	
summum	de	l’art	chirurgical.	
Une	récente	conférence	de	presse	de	la	SOFCEP	(Société	Française	des	Chirurgiens	Esthétiques	et	Plastiques)	
qui	évoquait	«	la	chirurgie	de	la	réassignation	»	m’a	permis	d’entrer	en	contact	avec	un	spécialiste	de	ces	
questions,	le	Pr	Raphaël	Sinna.	J’ai	trouvé	le	sujet	tellement	passionnant	que	je	n’avais	qu’une	envie	:	le	partager	
avec	vous,	au	risque	de	 choquer	les	âmes	bien	pensantes.	Ces	hommes	et	ces	femmes	qui	ont	fait	le	choix	de	
changer	d’identité	sexuelle	me	paraissent	tellement	héroïques,	qu’ils	méritaient	bien	un	coup	de	projo.	Car	c’est	
quelque	chose	quand	même	une	transformation	!	Le	parcours	est	long,	compliqué,	risqué,	honéreux	…	Rien	n’est	
épargné	à	ces	gens	prêts	à	tout	pour	devenir	ceux	qu’ils	veulent	être.	
Mais	expliquons	plus	avant	ce	qu’est	la	«	transidité	».	Quand	on	n’est	peu	concerné	par	ces	sujets,	forcément	on	
mélange	 un	 peu	 tout.	 A	 commencer	 par	 les	 mots.	 	Dit-on	 transexuels,	 transgenres,	 personnes	 de	 genre	 non	
conforme	?	Selon	les	concernés,	mieux	vaut	dire	«	transgenre	»,	car	«	transsexuel	»	se	rapporte	au	sexe	et	non	au	
genre,	une	terminologie	donc	restrictive.	Quant	aux	médecins	:«	Pour	ma	part,	je	préfère	parler	de	«	dysphorie	de	
genre	»,	c’est-à-dire,	selon	la	définition	médicale,	l’inconfort	et	la	souffrance	liés	à	la	discordance	entre	l’identité	de	
genre	et	son	assignation	sexuelle	à	la	naissance	»,	 indique	 le	 Pr	Raphaël	Sinna.	 Il	 faut	 savoir	 que	 jusqu’alors,	 la	
transidité	était	répertoriée	dans	le	DSM	(bible	des	psychiatres)	en	tant	que	maladie	mentale.	On	revient	de	loin	sur	
ces	sujets	…	«	Mais	c’est	en	train	de	changer.	La	reconnaissance	pleine	et	entière	des	personnes	transgenres	par	
l’OMS	sera	officielle	à	compter	de	janvier	2022	»,	annonce	le	Pr	Sinna.	On	imagine	facilement	la	difficulté	de	vivre	sa	
différence,	puis	sa	transformation,	dans	ce	contexte	qui	viole	littéralement	les	droits	de	l’homme.	
	 	
PRESS	BOOK	
o Périodicité	:	hebdomadaire	
o 8	septembre	2019	
Comment	les	transgenres	changent	de	genre	?	
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Mais	revenons	à	nos	moutons	…	La	dysphorie	de	genre	apparaît	parfois	dans	l’enfance,	mais	elle	peut	aussi	se	
révéler	tardivement	à	l’âge	adulte,	selon	les	capacités	de	chacun	à	s’affranchir	des	modèles	imposés	par	la	société.	
A	 l’issue	 de	 quoi,	 chacun	 choisit	 sa	 vie	 et	 décide	 (ou	 non)	 de	 recourir	 à	 un	 traitement,	 pour	 entrer	 plus	 en	
résonnance	 avec	 son	 moi	 genré.	 Ce	 processus	 peut	 passer	 par	 différentes	 étapes,	 qui	 n’incluent	 pas	
obligatoirement	des	modifications	corporelles,	mais	passe	avant	tout	par	un	travail	de	psychothérapie,	et	même	
aussi	parfois	une	thérapie	de	la	voix	pour	aider	les	patients	à	développer	les	compétences	verbales	et	non	verbales	
adaptées	à	leur	genre.	
Quelles	sont	les	étapes	d’une	transition	sexuelle	?		
En	France,	la	prise	en	charge	de	la	transidentité	existe	depuis	la	fin	des	années	70.	Et	depuis	2010,	il	existe	un	
parcours	de	traitement	dit	«	officiel	»,	qui	est	encadré	par	Société	Française	d’Etudes	et	de	prise	en	Charge	de	la	
Transidité	 (SoFECT).	 Cette	 dernière	 réunit	 des	 équipes	 pluridisciplinaires,	 comprenant	 a	 minima	 psychiatres,	
endocrinologues	et	chirurgiens,	lesquels	se	refèrent	pour	pratique,	aux	standards	de	soins	définis	par	la	WPATH	
(The	 World	 Professional	 Association	 for	 Transgender	 Health	 Association),	 association	 qui	 rassemble	 les	
professionnels	pour	la	santé	transgenre	au	niveau	international.	La	prise	en	charge	se	déroule	au	sein	d’unités	
spécialisées	dans	neuf	centre	hospitaliers	en	France.	Mais	pour	beaucoup	de	patients,	les	conditions	du	parcours	
sont	 perçues	 comme	 contraignantes,	 pour	 ne	 pas	 dire	 dégradantes	 aux	 dires	 des	 principaux	 intéressés	 (une	
période	probatoire	d’un	an	minimum	leur	est	imposé	avant	de	démarrer	tout	traitement,	pendant	laquelle	les	ils	
doivent	 vivre	 dans	 le	 rôle	 et	 les	 vêtements	 de	 la	 personne	 qu’ils	 veulent	 être,	 soit	 ni	 plus	 ni	 moins	 jouer	 les	
travestis	!).	«	Du	coup	beaucoup	d’entre	nous	préfèrent	se	faire	traiter	«	hors	parcours	»,	ce	qui	nous	permet	de	garder	
la	main	sur	la	chronologie	des	soins	et	le	choix	de	nos	médecins.	Mais	avant	tout,	
il	 faut	 nous	 procurer	 l’«	ALD31	»,	 le	 formulaire	 d’Affection	 Longue	 Durée,	 qui	
permettra	lune	prise	en	charge	à	100	%	par	l’assurance-maladie,	tout	au	moins	
concernant	la	psychologie,	l’endocrinologie,	la	chirurgie	du	visage	et	la	chirurgie	
de	ré-assignation	»	témoigne	Lucy	Couture,	une	femme	issu	de	la	transidité.	
Les	 autres	 modifications	 corporelles	 (liposculpture	de	 la	
silhouette,	prothèses	mammaires,	prothèses	de	fesses,	etc..)	relèvent	pour	
les	 administrations,	 d’actes	 purement	 esthétiques,	 qui	 ne	 sont	 donc	 pas	
remboursés.	
	
Lucy,	femme	issue	de	la	transité.		
«	J’ai	oublié	mon	prénom	d’avant.	C’est	un	«	dead	name	»	pour	moi	»,	explique	t-elle.	
Quel	que	soit	le	type	de	parcours	choisi,	ce	dernier	démarre	toujours	par	un	suivi	psy,	lequel	est	donc	plus	ou	
moins	long	avant	de	démarrer	l’hormonothérapie	féminisante	(avec	la	prise	d’œstrogènes	et	d’anti-androgènes)	
ou	 masculinisante	 (de	 testostérone),	 qui	 va	 amorcer	 la	 transformation	 physique.	 Les	 changements	 corporels	
apparaissent	au	cours	des	deux	premières	années.	Les	patients	homme-vers-femme	(MtF,	en	anglais)	qui	sont	trois	
plus	nombreux	au	sein	de	la	population	transgenre),	voient	leurs	seins	se	développer,	la	fonction	érectile	diminuer,	
les	 testicules	 s’atrophier	 et	 la	 graisse	 corporelle	 augmenter	 tandis	 que	 les	 patients	 femme-vers-homme	 (FtM)	
observent	leur	voix	devenir	grave,	leur	clitoris	grossir,	leur	pilosité	augmenter,	leurs	menstruations	disparaître,	
leurs	seins	s’atrophier	et	la	graisse	corporelle	se	développer.	C’est	la	période	«	androgyne	»,	au	cours	de	laquelle	
l’identité	sexuelle	est	encore	hésitante.	Du	coup,	les	patients	mettent	tout	en	œuvre	pour	estomper	au	maximum	
les	caractères	sexuels	trop	visibles,	comme	la	pilosité,	qui	est	traquée	au	laser	par	les	femmes	trans,	ou	les	seins	
qui	sont	soigneusement	camouflés	sous	des	«	binders	»	(brassières	taillées	dans	des	tissus	très	compressifs),	pour	
les	hommes	trans.	C’est	le	moment	aussi,	où	sont	généralement	entreprises	les	interventions	de	féminisation	ou	
de	masculinisation	du	visage,	et	Dieu	sait	qu’elles	sont	nombreuses	:	ligne	d’implantation	capillaire,	arcades	
sourcilières,	paupières,	pommettes,	nez,	 maxillaires,	dents,	menton,	cou	…	 Tous	 les	 actes	 chirurgicaux	 sur	 le	
visage	n’étant	pas	remboursés,	il	faut	être	très	argenté	si	l’on	souhaite	s’approcher	de	la	perfection	!	
	 	
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Puis	 vient	 la	chirurgie	 de	 réassignation	ou	 de	 réattribuation	 sexuelle	 (laquelle	 intervient,	 dans	 le	 cadre	 du	
parcours	«	officiel	»	après	douze	mois	de	traitement	hormonal	consécutifs).	Elle	concerne	les	organes	sexuels	et	les	
caractères	sexuels	secondaires,	comme	les	seins.	
Cependant,	tous	les	transgenres	ne	vont	pas	jusqu’à	cette	étape.	«	Il	existe	une	grande	variété	de	préférences	et	
d’identités	sexuelles	parmi	les	transgenres.	Chacun	mène	sa	transition	comme	il	le	souhaite,	selon	ses	inclinaisons.	Par	
exemple,	il	est	tout	à	fait	possible	de	se	sentir	homme	dans	la	tête	et	d’éprouver	du	plaisir	avec	son	organe	sexuel	
féminin,	et	vice	versa.	Par	ailleurs,	la	chirurgie	des	organes	génitaux	est	compliquée	et	irréversible.	Tout	le	monde	
n’est	pas	prêt	à	faire	le	grand	saut	»,	indique	le	Pr	Raphaël	Sinna.	
Quelles	interventions	une	transformation	sexuelle	suppose	t-elle	?	
Dans	le	sens	homme-vers-femme	:	la	transformation	implique	l’ablation	des	testicules,	de	la	verge	et	la	création	
d’un	vagin,	d’un	clitoris,	des	petites	et	grandes	lèvres,	chirurgie	d’augmentation	des	seins	par	pose	de	prothèses	ou	
greffe	 de	 graisse,	 réduction	 de	 la	 pomme	 d’Adam.	 Voire	 aussi	 une	 augmentation	 des	 fesses	 par	 implants	 ou	
liposculpture,	 des	implants	 capillaires,	 une	 chirurgie	 des	 cordes	 vocales	 pour	 modifier	 la	 voix	 si	
l’hormonothérapie	ne	l’a	pas	modifiée	de	façon	suffisante.	A	noter	que	nombreux	sont	les	transgenres	qui	font	
réaliser	leur	vaginoplastie	en	Thaïlande	et	leur	phalloplastie	en	Serbie,	deux	pays	qui	jouissent	d’une	excellente	
réputation	pour	ces	types	d’interventions.	
Comment	s’y	prend	t-on	pour	créer	un	néo-vagin	?	
Dans	le	sens	homme-vers-femme	:	«	Après	avoir	retiré	l’appareil	masculin,	on	pousse	les	organes	pour	créer	une	
cavité	entre	le	rectum	et	la	vessie.Ensuite,	on	enroule	la	peau	du	pénis	sur	une	sorte	de	gode-miché	pour	la	greffer	aux	
parois.	L’utilisation	régulière	d’un	dilatateur	vaginal	est	ensuite	préconisée	à	vie	pour	conserver	la	cavité,	s’opposer	à	
son	rétrécissement	»	détaille	le	Pr	Sinna.	
Dans	le	sens	femme-vers-homme	:	sont	pratiquées	l’ablation	de	l’utérus,	des	ovaires	et	des	trompes	et	bien	sûr	
aussi	 des	 seins,	 avec	 la	 création	 d’un	 thorax	 d’allure	 plus	 masculine,	 la	 création	 d’une	verge,	 d’un	scrotum	et	
des	testicules.	«	Toute	la	difficulté	consiste	à	construire	un	pénis	qui	permet	d’uriner	debout.	Il	faut	pour	ce	faire,	
allonger	l’urêtre.	Le	travail	de	reconstruction	de	l’appareil	masculin	se	fait	à	partir	d’un	lambeau	de	peau	prélevé	sur	
l’avant-bras	ou	une	partie	plus	cachée	du	corps.	Les	grandes	lèvres	sont	utilisées	pour	façonner	le	scrotum,	le	sac	qui	
contient	 les	 testicules	 et	 le	vagin	est	 retiré	 ou	 non,	 selon	 les	 désirs	 du	 patient	»,	 indique	 le	 Pr	 Sinna.	 Cette	
intervention	ne	séduit	cependant	pas	tous	les	hommes.	Certains	lui	préfèrent	une	autre	technique,	la	«	méta	»	
(pour	«	métaidoïplastie	»)	qui	consiste	à	créer	une	verge	à	partir	du	clitoris	existant,	lequel	s’hypertrophie	sous	
l’effet	des	hormones,	atteignant	facilement	la	taille	d’un	pouce	(les	trans	parlent	de	«	dickclit	»).	«	Il	suffit	alors	
d’extraire	la	partie	enfouie	du	clitoris	et	de	l’avancer	»	indique	le	spécialiste.	
Et	pour	les	rapports	sexuels,	comment	ça	se	passe	ensuite	?		
Les	organes	génitaux	féminins	peuvent	vraiment	avoir	une	apparence	très	naturelle.	En	revanche,	comme	le	vagin	
est	tapissé	de	peau	et	non	d’une	muqueuse,	l’utilisation	d’un	lubrifiant	s’avère	nécessaire	au	cours	des	rapports.	
Il	est	plus	difficile	de	trahir	son	monde	avec	un	néo-pénis,	qui	peut	néanmoins	présenter	un	aspect	très	acceptable.	
Là,	vous	vous	demandez	sans	doute	comment	ça	se	passe	pour	les	érections	…	Eh	bien	des	prothèses	gonflables	
sont	placées	à	l’intérieur	du	pénis	afin	de	récréer	les	corps	caverneux.	Une	pression	sur	la	pompe	qui	est	cachée	
dans	l’un	des	testicules	avant	la	pénétration	et	hop,	elle	se	tend	!	Evidemment,	il	n’	y	a	pas	d’éjaculation.	La	magie	
des	chirurgiens	s’arrête	là.	
A	noter	que	l’identité	de	genre	n’a	rien	à	voir	avec	l’orientation	sexuelle.	Une	grande	partie	des	transgenres	est	
homosexuelle.		
	 	
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Le	plaisir	est-il	possible	avec	des	organes	génitaux	créés	de	toutes	pièces	?	
	«	Oui.	Il	faut	savoir	qu’à	la	base,	les	appareils	génitaux	féminin	et	masculin	ont	la	même	origine	embryologique.	Il	y	a,	
dans	 le	 clitoris,	 des	 corps	 caverneux	 comme	 dans	 la	 verge.	 C’est	 sous	 l’imprégnation	 hormonale	 que	 les	 organes	
sexuels	 vont	 ensuite	 se	 différencier,	 mais	 ils	 partageront	 toujours	 la	 même	 base	 commune.	 Par	 ailleurs,	 le	 sexe	
masculin	est	reconstruit	à	partir	du	clitoris,	qui	garde	malgré	l’opération	toute	ou	partie	de	sa	sensibilité.	Et	le	néo-
clitoris	est	reformé	à	partir	du	gland	du	pénis	dont	on	a	conservé	l’innervation	intacte.	L’orgasme	reste	donc	possible,	
mais	via	le	clitoris,	pas	le	vagin	»	explique	le	Pr	Raphaël	Sinna.	
Est-il	possible	d’imiter	l’apparence	de	l’homme	ou	de	la	femme	biologique	au	point	de	se	tromper	
?		
Il	y	a	aura	toujours	une	limite	à	l’exercice.	On	ne	peut	malheureusement	pas	faire	grand-chose	contre	une	carrure	
ou	une	taille	d’athlète,	des	grands	pieds	ou	une	peau	très	épaisse	(qui	ne	permettra	pas	d’obtenir	un	nez	très	
féminin,	 par	 exemple).	 Certaines	 transformations	restent	 cependant	 incroyablement	 bluffantes,	 comme	 les	 top	
models	Lea	T,	Andreja	Pejic,	Valentina	Sampaio	ou	encore	la	personnalité	américaine	Chaz	Bono	(fils	des	artistes	
Sonny	et	Cher).	
Et	pour	le	changement	d’état	civil	des	femmes	et	hommes	trans,	ça	se	passe	comment	?		
Il	 n’est	 pas	 nécessaire	 d’avoir	 subi	 des	 traitements	 médicaux	 pour	 demander	 le	 changement,	 qui	 est	
possible	 pour	 toute	 personne	 majeure	 ou	 mineure	 émancipée.	 A	 elle	 de	 réunir	 les	 preuves	 et	 les	
attestations	de	l’entourage	qui	emporteront	la	conviction	du	juge.	
	
	
	
Tous	mannequins	célèbres	et	tous	issus	de	la	transidentité.	De	gauche,	à	droite	:	Valentina	Sampaio,	Geena	
Rocero,	Lea	T,		Benjamin	Melzer,	Laith	Ashley,		Aydian	Dowling.		
https://lejournaldemoncorps.fr/transgenres-chirurgie-de-reassignation/	
	 	
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Les	standards	de	beauté	évoluent	d’une	époque	à	une	autre.	
Ces	dernières	années	les	réseaux	sociaux	ont	changé	notre	rapport	à	la	beauté	avec	l’apparition	des	filtres.	Quel	
effet	le	visage	Snapchat	a-t-il	sur	nous	?	
Peau	lisse,	nez	affiné,	pommettes	hautes…	Le	«	visage	Snapchat	»,	aux	faux	airs	de	manga,	s’est	répandu	sur	les	
réseaux	sociaux	avec	l’apparition	des	filtres,	influençant	peu	à	peu	les	normes	de	beauté.	Il	n’a	jamais	été	aussi	
facile	de	devenir	photogénique,	un	clic	pour	un	effet	photoshop	assuré.	Il	suffit	de	faire	un	tour	sur	les	comptes	
«	Insta	»	 des	 stars	 hollywoodiennes	 comme	 Kim	 Kardashian	 et	des	 prétendantes	 au	 titre	 de	Miss	 France	pour	
constater	l’importance	qu’ont	pris	les	filtres	dans	nos	usages.	Alors	que	l’édition	2019	du	célèbre	concours	de	
beauté	 se	 tient	samedi,	20	 Minutes	se	 demande	 si	 les	 réseaux	 sociaux	 ont	modifié	 nos	 goûts	 en	 matière	
d’esthétique.	
Les	magazines	ou	les	concours	de	Miss	n’ont	jamais	cessé	d’imposer	des	canons	de	beauté.	Aujourd’hui,	chacun	
peut	atteindre	un	idéal	d’un	petit	coup	de	filtre	sur	Snapchat	ou	Instagram.	Mais	représenter	un	modèle	de	façon	
idéalisée	n’est	pas	une	pratique	récente.	«	Les	portraits	et	les	peintures	apportaient	déjà	des	améliorations	à	la	
réalité,	 mais	 le	 réseau	 social	 donne	 cette	 possibilité	 à	 tout	 le	 monde	»,	 soulève	 Emma	 Levillair,	 psychologue	
clinicienne	 et	 autrice	 de	Decomplexe-moi,	Les	blessures	cachées	de	nos	enfants	(Coup	de	 gueule).	 Plus	 besoin	 de	
compétences	 techniques	 pour	 retoucher	 une	 photo,	 un	 simple	 bouton	 permet	 de	 se	 débarrasser	 de	 tous	 les	
petits	défauts	d’un	visage	et	lui	donner	une	apparence	de	poupée.	
	 	
PRESS	BOOK	
o Périodicité	:	quotidien	
o Visites	:	8	644	664	
o 12	décembre	2019	
Miss	France	:	Comment	les	réseaux	sociaux	ont-ils	modifié	notre	
perception	de	la	beauté	?	
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Une	vision	déformée	de	la	beauté	
Les	 Miss	 France	 sont	 à	 l’image	 de	 l’évolution	 des	 goûts	:	grande,	 mince,	 à	 forte	 poitrine,	 sourire	 éclatant.	 On	
observe	 un	 glissement	 de	 l’obsession	 de	 la	 maigreur	 vers	 l’esthétique	 de	 la	 bonne	 santé,	 le	healthy.	«	On	 va	
aujourd’hui	vers	des	femmes	plus	sportives,	plus	athlétiques	que	dans	les	années	1960	où	les	femmes	étaient	un	
peu	 plus	 rondes.	 Quand	 on	 voit	 des	 vieilles	 publicités,	 les	 femmes	 étaient	 complètement	 différentes	»,	 pointe	
Thierry	 Van	 Hemelryck,	 chirurgien	 plasticien,	 membre	 de	 la	SOFCEP	(Société	 française	 des	 chirurgiens	
esthétiques	plasticiens).	
Avec	ces	applis,	il	est	beaucoup	plus	facile	de	voir	à	quoi	on	pourrait	ressembler	dans	un	monde	idéal	(ou	en	
passant	par	la	case	chirurgie).	«	Le	problème,	c’est	que	si	on	veut	atteindre	cette	image,	on	ne	pourra	pas,	insiste	
Emma	Levillair.	Si	on	se	dit	"C’est	ce	à	quoi	je	voudrais	ressembler",	cela	peut	mener	à	la	dysmorphophobie	[un	
trouble	obsessionnel	du	comportement	caractérisé	par	des	obsessions	et	une	exagération	d’un	défaut	qui	peut	être	
imaginaire]	ou	éventuellement	à	des	troubles	alimentaires	».	
Cette	quête	de	perfection	en	ligne	n’est	pas	anodine.	«	On	reçoit	de	nombreuses	jeunes	filles	qui	veulent	se	refaire	
le	nez	alors	qu’elles	n’en	ont	pas	besoin	»,	confirme	Dr	Thierry	Van	Hemelryck	qui	fait	un	lien	avec	la	manière	dont	
les	millenials	prennent	des	photos.	«	Les	jeunes	mettent	systématiquement	un	filtre,	des	couleurs,	un	lissage…	Ils	
ont	une	vision	déformée	de	la	beauté,	ils	sont	sur	une	beauté	virtuelle	»,	poursuit-il.	De	plus	en	plus	de	jeunes	
patients	en	chirurgie	esthétique	aux	Etats-Unis	veulent	ressembler	aux	versions	améliorées	d’eux-mêmes	avec	des	
lèvres	plus	charnues,	des	yeux	plus	grands	ou	un	nez	plus	fin.	Des	chirurgiens	plastiques	américains	ont	baptisé	ce	
trouble	 «	dysmorphie	 Snapchat	»	 dans	 un	 texte	 publié	 dans	 la	 revue	Jama.	 «	Heureusement,	 la	 dysmorphie	
Snapchat	n’est	pas	arrivée	en	France	»,	nuance	Dr	Thierry	Van	Hemelryck.	C’est	en	contradiction	avec	la	French	
Touch	dans	la	chirurgie	esthétique	«	qui	promeut	la	beauté	naturelle	et	les	interventions	softs	».	«	On	ne	fait	plus	
de	liftings	agressifs	»,	pointe-t-il.	
La	dépendance	à	la	dictature	de	l’image	
La	Française	n’aime	pas	être	trop	modifiée,	elle	veut	que	la	chirurgie	reste	discrète.	«	Sauf	chez	les	très	jeunes,	sur	
des	 choses	 relativement	 anodines.	 On	 va	 vers	 des	 caricatures	:	les	 pommettes	 slaves,	 des	 lèvres	 un	 peu	 plus	
charnues	»,	observe	le	chirurgien.	Les	ados	sont	plus	sensibles	à	la	dictature	de	l’image.	«	Ils	sont	à	un	moment	de	
leur	vie	où	ils	veulent	se	séparer	des	parents,	avoir	leur	propre	image,	leur	propre	look	»,	explique	Emma	Levillair.	
Quand	ils	ne	collent	pas	à	ce	qu’ils	pensent	être	une	norme,	cela	peut	être	vécu	de	manière	brutale.	Si	la	plupart	
d’entre	eux	passent	par	cette	phase,	ils	finissent	généralement	par	assumer	leur	propre	image,	qui	ne	correspond	
pas	toujours	à	celle	imposée	par	les	filtres.	Pour	répondre	à	ce	problème,	Instagram	a	d'ailleurs	décidé	au	mois	
d'octobre	d’interdire	les	filtres	qui	donnent	un	effet	«	chirurgie	plastique	»	au	visage.	
Rassurez-vous,	en	matière	de	beauté,	tout	n’est	pas	à	jeter	dans	les	réseaux	sociaux.	Ils	ont	aussi	ouvert	la	voie	à	
une	autre	tendance	:	le	body	positivisme,	la	célébration	de	la	diversité	des	corps	et	de	la	différence.	«	C’est	une	
tendance	 nouvelle	»,	 relève	 Emma	 Levillair.	On	 observe	 des	 blogueurs,	 des	 Instagrameurs,	 des	 photographes	
qui	célèbrent	les	cicatrices,	les	vergetures,	la	cellulite,	les	yeux	vairons,	les	cheveux	roux…	«	Toutes	les	choses	
qui	sont	stigmatisées	dans	la	société	»,	pointe	la	psychologue	clinicienne	spécialiste	de	l’adolescence.	Et	
cette	tendance	apparaît	également	du	côté	des	concours	de	beauté.	
«	Il	reste	des	progrès	à	faire,	mais	depuis	quelques	années,	il	y	a	beaucoup	moins	de	femmes	très	fines,	on	voit	plus	de	
diversité	dans	les	morphologies	des	Miss	France	».	 L’édition	 2018	 avait	 d’ailleurs	 été	 saluée	 pour	 le	 nombre	 de	
femmes	avec	une	coupe	afro.	
https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2671295-20191212-miss-france-comment-reseaux-
sociaux-modifie-perception-beaute	
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o 16	décembre	2019	
Lifting	(visage,	cervico-facial)	:	techniques,	résultats	
Le	lifting	est	une	opération	de	médecine	esthétique	qui	permet	de	corriger	l'affaissement	de	
la	 peau	 du	 visage,	 généralement	 dû	 à	 la	 vieillesse.	 Techniques,	 indications,	 précautions,	
résultats	et	tarif...	Eclairage	du	Dr	Thierry	Van	Hemelryck,	chirurgien	plasticien,	président	
de	la	Société	Française	des	Chirurgiens	Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP).	
Définition	:	qu'est-ce	qu'un	lifting	?	
Le	lifting	est	une	opération	de	chirurgie	esthétique	qui	vise	à	corriger	le	relâchement	cutané	du	visage	
et/ou	du	cou	et	d'atténuer	les	rides	liées	au	vieillissement.	Il	n'y	a	pas	de	modification	de	la	morphologie	
du	visage	avec	le	lifting.	La	technique	consiste	à	inciser,	décoller	puis	à	"redraper"	la	peau	et	les	tissus	afin	de	
remettre	les	muscles	en	tension	et	de	corriger	le	relâchement,	sans	figer	les	traits	du	visage.	
Moins	 invasive,	 l'opération	 a	 évolué	 ces	 dernières	 années	 comme	 l'explique	 le	 Dr	 Van	 Hemelryck,	
chirurgien	 plasticien	:	 "Depuis	 les	 années	 80,	le	 lifting	 a	 beaucoup	 évolué	 grâce	 aux	 techniques	mais	
également	 avec	 les	 demandes	 de	 nos	 patientes	 qui	souhaitent	 des	 choses	 plus	 naturelles,	 ,	 l'évolution	de	 la	
société...	Aujourd'hui	on	va	faire	des	choses	plus	soft.	Traiter	le	vieillissement	ce	n’est	plus	tirer	la	peau	au	
maximum,	c’est	traiter	également	les	volumes,	les	pertes	de	graisse	liées	à	l’âge.	On	agit	pour	améliorer	la	
qualité	de	la	peau,	la	régénération	tissulaire.	Le	lifting	est	devenu	un	remodelage	qui	permet	“d’être	soi	en	
mieux	".	Désormais,	le	lifting	n'a	plus	pour	but	de	ne	plus	vieillir	en	figeant	les	traits,	mais	plutôt	de	mieux	
vieillir.	
	
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Quelle	que	soit	la	zone	traitée,	le	lifting	est	généralement	associé	à	d'autres	techniques	médico-chirurgicales	
toujours	dans	l'optique	d'entretenir	une	peau	belle	et	jeune	:	"la	prise	en	charge	de	la	peau	plus	globale,	plus	
holistique.	En	complément	on	peut	traiter	la	peau	avec	de	la	graisse,	ce	que	l'on	appelle	liposculpture,	faire	du	
Nanofat,	du	laser,	de	la	dermabrasion,	des	peelings,	des	injections	d'acide	hyaluronique,	de	de	toxine	botulique,	de	
PRP",	énumère	le	spécialiste.		
Le	lifting	cervico-facial	(bas	du	visage)	
Le	lifting	cervico-facial	traite	la	partie	basse	du	visage.	"Il	corrige	l'ovale,	les	bajoues,	le	cou.	Il	s'agit	du	lifting	
le	 plus	 demandé	 désormais.	 Il	 est	 par	 ailleurs	 fréquemment	 associé	 à	 une	 blépharoplastie,	 une	 chirurgie	 des	
paupières"	explique	le	président	de	la	Société	Française	des	Chirurgiens	Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP).	Le	
lifting	 cervico-facial	 permet	 également	 de	corriger	 les	 sillons	 d'amertume	 et	 sillons	 naso-géniens.	
"Aujourd'hui,	 pour	 ce	 type	 d'intervention,	 les	 incisions	 sont	 réduites,	 assez	 courtes.	 Elles	 sont	 situées	 devant	
l'oreille.	Parfois	derrière	en	fonction	du	degré	de	relâchement	cutané	au	niveau	du	cou.	Mais	la	cicatrise	ne	se	voit	
plus."	
Le	lifting	frontal	
Le	lifting	frontal,	qui	vise	à	effacer	les	rides	du	front	horizontales	et	la	ride	du	lion,	serait	en	train	de	perdre	
du	 terrain.	 Il	 est	 en	 effet	 plus	 que	 rarement	 utilisé,	 supplanté	 par	la	médecine	 esthétique	qui	 permet	 des	
résultats	tout	aussi	probants	avec	des	gestes	moins	invasifs	et	des	suites	bien	plus	légères.	"A	part	sur	des	fronts	
extrêmement	abîmés,	on	n'a	plus	besoin	de	faire	de	lifting	frontal"	explique	le	Dr	Van	Hemelryck	qui	confie	ne	
plus	avoir	utilisé	cette	technique	depuis	une	dizaine	d'années.	"Au	niveau	du	front,	on	arrive	à	atténuer	les	rides	
sans	faire	de	chirurgie	lourde.	La	toxine	botulique	est	extraordinaire	pour	corriger	cette	zone.	Là	encore,	on	peut	
également	faire	des	injections	de	PRP,	du	Nanofat."	Dans	les	cas	où	le	chirurgien	plasticien	doit	tout	de	même	
effectuer	 un	 lifting	 frontal,	 les	 incisions	 sont	 faites	 derrière	 la	 ligne	 frontale	 des	 cheveux,	 ou	 parfois	 à	 leur	
naissance.	
Le	lifting	temporal	
Le	lifting	temporal	corrige	les	tempes	et	un	affaissement	de	la	paupière.	Là	encore,	la	demande	va	vers	des	
choses	plus	soft	:	"ça	se	fait	encore	,	mais	on	n'a	plus	de	demandes	de	liftings	profonds	comme	on	a	pu	en	avoir.	Ça	
se	fait	soit	de	façon	isolée	pour	remonter	la	queue	du	sourcil,	soit	dans	le	cadre	d'un	lifting	cervico-facial.	On	fait	
alors	une	petite	incision	temporale	et	on	vient	remonter	la	queue	du	sourcil",	explique	notre	interlocuteur.		
A	qui	s'adresse	un	lifting	du	visage	?	
Comme	l'explique	le	Dr	Thierry	Van	Hemelryck,	il	n'y	a	pas	vraiment	d'âge	clé	pour	réaliser	un	lifting.	C'est	
l'hygiène	de	vie,	la	génétique,	la	qualité	de	la	peau	qui	seront	déterminant,	plus	que	l'âge	civile	d'une	personne	:	
"Il	n'y	a	pas	de	règle.	Il	est	possible	d'effectuer	un	lifting	sur	une	personne	de	45	ans	si	le	relâchement	est	très	
important,	si	la	peau	a	été	très	abîmée	par	le	tabac,	les	expositions	au	soleil.	Mais	généralement,	c’est	plus	volontié	
autour	de	la	soixantaine.	L’avantage	c'est	que	la	médecine	esthétique	permet	de	faire	de	très	belles	choses,	elle	
permet	de	retarder	le	passage	à	la	chirurgie"	assure	le	chirurgien	plasticien.	
Comment	se	déroule	l'opération	?	
Pour	 remettre	 en	 tension	les	 tissus,	 chaque	 chirurgien	 possède	 une	 technique	 qui	 lui	 est	 propre.	 Toutefois,	
l'opération	se	déroule	toujours	en	trois	temps	:	
• L'incision	(il	peut	y	en	avoir	plusieurs)	est	généralement	cachée	dans	les	cheveux	 ou	sur	le	pourtour	de	
l'oreille,	dissimulée	au	maximum.	
• Le	 décollement	des	 tissus	permet	de	retirer	la	peau	en	excès.	Aujourd'hui,	on	décolle	le	moins	possible,	
uniquement	dans	la	zone	traitée	pour	avoir	des	suites	plus	simples	et	plus	courtes	;	car	plus	on	va	décoller	
de	tissus,	plus	on	a	un	risque	d'hématomes.	L'étendue	du	décollement	est	bien	sûr	fonction	de	chaque	cas	
et	de	l'importance	du	relâchement	cutané.	
	
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• Les	muscles	vont	être	traités.	Il	existe	différentes	façons	de	remettre	en	tension	les	muscles	pour	corriger	
le	relâchement.	On	plicature	le	muscle,	c'est-à-dire	qu'on	va	réaliser	de	petites	sutures	avec	du	fil	cranté	
sous	la	peau	ce	qui	permet	de	tracter	le	muscle	et	d'avoir	une	action	complètement	indépendante.	On	n'a	
plus	besoin	de	tirer	la	peau	car	c'est	le	muscle	qui	effectue	ainsi	le	travail.	
	
L'opération	se	déroule	généralement	sous	anesthésie	générale	car	c'est	une	intervention	assez	longue	plus	
de	 deux	 heures,	 bien	 que	le	 chirurgien	 confie	 que	 l'hypnose	associée	 à	 une	 anesthésie	 locale	 pour	 ce	 type	
d'intervention	commence	à	faire	son	chemin	:	"L'hypnose	se	développe	un	peu	partout	à	l'hôpital.	L'avantage	
est	 qu'après	 une	 opération	 sous	 hypnose,	les	 suites	 sont	 bien	 plus	 simples	:	 on	 n'a	 moins	 de	 nausées,	 de	
vomissements,	d'hématomes."	À	la	fin	de	l'opération,	un	pansement	est	très	souvent	placé	tout	autour	de	la	tête	
du	patient.	
Mieux	vaut	arrêter	de	fumer	un	mois	avant	l'intervention	et	un	mois	après.	
Quelles	sont	les	suites	opératoires	?	
Le	lifting	ne	présente	pas	de	risque	particulier	
La	sortie	peut	se	faire	le	lendemain,	une	fois	le	pansement	retiré.	Aucun	drainage	n'est	nécessaire	sauf	cas	
particulier.	 Après	 l'opération	 des	 œdèmes	 et	 ecchymoses	 temporaires	 peuvent	 apparaître	 au	 niveau	 des	
paupières	supérieures	et	inférieures	notamment.	"Les	hématomes	sont	possibles,	note	le	professionnel.	Des	
retards	de	cicatrisation	aussi	notamment	chez	les	fumeuses.	C'est	pourquoi,	il	est	préconisé	d'arrêter	de	fumer	
un	 mois	 avant	 et	 un	 mois	 après	 l'opération.	L'éviction	 sociale	 est	 d'environ	 une	 semaine.	 La	 patiente	 peut	
ressentir	quelques	petites	zones	d'insensibilité		notamment	devant	les	oreilles	et	puis	comme	des	fourmillements	
quand	la	sensibilité	revient."	
Risques	et	effets	secondaires	
A	part	les	risques	liés	à	l'anesthésie	générale	et	inhérents	à	toute	chirurgie,	le	lifting	ne	présente	pas	de	risque	
particulier.	 Toutefois,	 pour	 les	 limiter	 au	 maximum,	 il	 convient	 defaire	 appel	 à	 un	 chirurgien	 plasticien	
qualifié	et	formé	à	ce	type	d'intervention.	Le	site	du	Conseil	de	l'Ordre	des	Médecins	ou	de	la	SOFCEP	met	à	
disposition	des	personnes	intéressées	un	annuaire	de	praticiens	qualifiés.	
Quels	résultats:	
Le	Dr.	Thierry	Van	Hemelryck,	se	veut	rassurant	:	"les	résultats	sont	définitivement	acquis.	Les	années	que	la	peau	
a	 gagné	 grâce	 au	 lifting	 sont	définitivement	 acquis.	 Les	 années	 que	 la	 peau	 a	 gagné	 grâce	 au	 lifting	 sont	
définitivement	acquises.	Le	visage	va	continuer	à	vieillir	normalement, mais	on	peut	considérer	que	ce	genre	de	
technique	permet	de		"rajeunir"	de	10	ans	environ.	Un	résultat	renforcé	s'il	est	associé	à	d'autres	techniques."	
Devis	obligatoire	?	
Comme	pour	tout	acte	de	chirurgie	esthétique,	le	devis	de	l'intervention	mentionnant	les	actes	pratiqués	et	le	
tarif	est	obligatoire.	
Prix	et	remboursement	
Le	lifting	est	un	acte	de	chirurgie	esthétique	qui	n'est	pas	pris	en	charge	par	la	Sécurité	Sociale.	La	fourchette	
de	tarif	est	assez	large	mais	il	faut	compter	un	prix	à	partir	de	5	000€.	"Ce	prix	peut	grimper	si	on	associe	au	
lifting	un	lifting	des	paupières,	de	la	lipostructure,	de	la	dermabrasion,	du	laser....".	
Merci	 au	 Dr	Thierry	 Van	 Hemelryck,	 chirurgien	 plasticien,	 président	 de	 la	 Société	 Française	 des	
Chirurgiens	Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP).		
	
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597476-lifting-visage-cervico-facial-
techniques-resultats-tarif/	
	
	
	
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Le	lipofilling	mammaire,	aussi	appelé	transfert	de	graisse,	est	une	technique	de	chirurgie	esthétique	qui	
permet	de	faire	d'une	pierre	deux	coups	:	affiner	certaines	zones	du	corps	en	prélevant	de	la	graisse	pour	
la	réinjecter	dans	la	poitrine	et	lui	donner	du	volume.	Comment	ça	se	passe,	les	indications,	les	dangers	et	
les	tarifs	avec	le	Dr	Eric	Plot,	chirurgien	plasticien,	membre	de	la	SOFCEP.	
Définition	:	qu'est-ce	qu'un	lipofilling	mammaire	?		
Le	lipofilling	 mammaire	est	un	 acte	 de	chirurgie	esthétique	qui	 consiste	 transférer	 de	 la	 graisse	 autologue	
(c'est-à-dire	 appartenant	 à	 la	 patiente)	 au	 niveau	 de	 la	 poitrine.	 La	 technique	 permet	 à	 la	 fois	d'affiner	 la	
silhouette	 à	 certains	 endroits	 et	 de	 gagner	 en	 tour	 de	 poitrine.	 La	 graisse	 est	prélevée	 par	
lipoaspiration	dans	une	ou	plusieurs	zones	du	corps	présentant	un	surplus	d'amas	graisseux	pour	être	ensuite	
réinjectée	dans	les	seins.	"Généralement,	la	graisse	est	prélevée	au	niveau	du	ventre,	des	poignées	d'amour,	de	
la	face	interne	des	cuisses"	explique	le	Dr	Plot,	chirurgien	plasticien.	Mais	on	peut	être	amené	à	prélever	de	la	
graisse	 dans	 plusieurs	 zones	 afin	 d'avoir	 une	 graisse	 de	 bonne	 qualité."	 Les	 indications	 sont	 esthétiques	 ou	
réparatrices.	
Les	objectifs	:	
• Donner	du	volume	aux	seins	
• Corriger	une	asymétrie	
• Corriger	un	manque	de	développement	du	sein	
• Corriger	une	malformation	
• Combler	un	vide	graisseux.	
Il	faut	que	l'on	ait	une	certaine	réserve	de	graisse	à	prélever	et	de	bonne	qualité.	
	
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o Visites	:	13	897	751	
o 17	décembre	2019	
Lipofilling	mammaire	:	techniques,	prix,	durée	de	vie	
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Pour	qui	?	
Le	lipofilling	mammaire	s'adresse	aux	femmes,	avec	des	amas	graisseux	localisés,	désirant	augmenter	leur	
tour	 de	 poitrine	 d'un	 bonnet	 sans	 avoir	 recours	 aux	 implants	 mammaires.	 Cette	 technique	 ne	 convient	
toutefois	pas	aux	femmes	qui	souhaitent	une	prise	de	volume	importante.	Par	ailleurs,	les	patientes	trop	minces	ne	
peuvent	parfois	pas	avoir	recours	à	cette	intervention.	"Il	faut	que	l'on	ait	une	certaine	réserve	de	graisse	à	prélever	
et	de	bonne	qualité,	explique	le	Dr	Plot.	Et	chez	les	femmes	trop	minces,	on	ne	pourra	pas	prélever	suffisamment	de	
tissus	graisseux.		Par	ailleurs,	la	liposculptureest	très	intéressante	pour	les	femmes	qui	ont	perdu	un	peu	de	volume	
au	niveau	des	seins	après	l'allaitement.	On	pourra	alors	leur	redonner	du	galbe,	combler	un	sein	un	peu	vidé	au	pôle	
supérieur.	Cela	permet	aux	femmes	de	retrouver	leurs	seins	d'avant	grossesse."	
On	peut	gagner	jusqu'à	un	bonnet.		
Quel	est	le	volume	obtenu	?	
Le	lipofilling	mammaire	n'est	pas	destiné	aux	femmes	qui	souhaitent	un	volume	important	car	il	offre	un	résultat	
plus	modéré	qu'avec	une	augmentation	mammaire	avec	prothèses.	"C'est	une	très	belle	technique	qui	présente	
toutefois	 une	 limite	:	 elle	 ne	 permet	 pas	 de	 réaliser	 gros	 volumes.	 La	 patiente	 peut	 gagner	 jusqu'à	 un	 bonnet	
maximum.	Mais	il	est	tout	à	fait	possible	de	faire	des	sessions	complémentaires	à	6	mois	d'intervalle	environ,	pour	ré-
augmenter	le	volume."	Par	ailleurs,	il	faut	savoir	que	toute	la	graisse	injectée	ne	prendra	pas.	Une	 partie	 va	 se	
résorber	systématiquement.	"Il	s'agit	d'une	greffe	de	cellules	et	donc	tout	ne	va	pas	prendre.	L'idée	est	sur-corriger	
un	peu	pour	obtenir	le	résultat	souhaité	après	la	résorption.	Mais	il	faut	faire	attention	à	ne	pas	trop	saturer	le	sein	au	
risque	de	provoquer	une	nécrose.	En	effet	une	partie	de	la	graisse	ne	sera	pas	vascularisée.	Il	faut	donc	trouver	le	juste	
équilibre	entre	sur-correction	et	saturation."	
D'après	le	Dr	Plot,	estimer	le	niveau	de	résorption	est	difficile,	"plusieurs	facteurs	entrent	en	jeu	comme	la	qualité	
de	 la	 graisse	 injectée	 et	la	 réceptivité	 de	 la	 patiente.	 C'est	 pourquoi	 cette	 technique	 doit	 être	 parfaitement	
expliquée	 pour	 ne	 pas	 créer	 de	 faux	 espoirs.	 De	 manière	 générale,	 on	 estime	 qu'environ	 60	%	 du	 volume	 injecté	
prendra.	Une	prise	variable	d'une	patiente	à	l'autre	bien	sûr."	
Lipofilling	et	prothèses	
Pour	 les	 femmes	 qui	 veulent	 un	 volume	 plus	 important,	 il	 est	 possible	 d'associer	 le	 lipofilling	 à	 une	prothèse	
mammaire.	 "L'intérêt	est	 d'utiliser	une	 prothèse	 plus	 petite.	On	effectue	 alors	un	 nappage	 de	 la	 prothèse	 avec	 le	
lipofilling	pour	un	peu	plus	de	volume.	Cela	donne	un	résultat	très	naturel,	on	peut	cibler	où	l'on	injecte	la	graisse	
pour	quelque	chose	d'hyper	précis.	C'est	une	technique	composite	qui	a	plus	d'un	avantages	!"	
						Il	n'y	a	pas	plus	de	risque	de	récidive	du	cancer	du	sein	en	cas	de	lipofilling	mammaire	!	
Lipofilling	et	mammectomie	:	indications	
Le	lipofilling	peut	être	proposé,	selon	des	critères	très	précis,	aux	femmes	ayant	subi	une	mammectomie	
après	 un	 cancer	 du	 sein.	"Dans	la	grande	majorité	des	cas,	le	lipofilling	se	fera	lors	de	la	reconstruction	
secondaire.	Elle	ne	se	fait	pas	vraiment	en	reconstruction	immédiate	car	on	évite	d'associer	le	lipofilling	et	la	
radiothérapie,	les	rayons	peuvent	en	effet	impacter	la	graisse.	
C'est	 toutefois	 une	 excellente	 technique	 pour	 corriger	 les	 séquelles	 liées	 à	 la	 radiothérapie	 car	 cette	 dernière	
abîme	 la	 peau,	 la	 rend	 plus	 fine,	 provoque	 des	 réactions	 inflammatoires.	 Le	 lipofilling	 permet	 non	
seulement	d'améliorer	 la	 forme	 et	 le	 volume	 des	 seins	 mais	 également	 la	 qualité	 de	 la	 peau."	Et	faut-il	
craindre	une	hausse	du	risque	de	récidive	du	cancer	du	sein	en	cas	de	lipofilling	mammaire	?	Pour	le	Dr	Plot	la	
réponse	est	non	:	"on	réinjecte	de	la	graisse	et	non	pas	des	tissus	mammaires.	Cela	n'a	donc	pas	d'incidence	sur	le	
risque	de	récidive.	Par	ailleurs,	ce	type	d'augmentation	mammaire	n'a	pas	non	plus	de	conséquence	sur	le	suivi	de	la	
patiente	car	les	médecins	savent	parfaitement	faire	la	différence	entre	un	nodule	graisseux	et	un	nodule	cancéreux."	
	 	
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Reconstruction	mammaire	après	un	cancer	:	prothèse,	injection,	prix	
La	reconstruction	mammaire	permet	de	recréer	le	volume	des	seins	après	un	cancer.	Par	prothèse,	par	lambeau	ou	
par	injection	de	graisse...	Quelle	méthode	choisir	après	une	mastectomie	?	Déroulé,	contre-indications,	avantages,	
inconvénients,	conseils	pour	la	convalescence	avec	le	Dr	Rémy	Salmon,	chirurgien	cancérologue.	
	
Comment	se	déroule	l'intervention	?	
L'opération	se	déroule	en	trois	temps	:	
• Un	premier	temps	de	liposuccion.	
• Un	deuxième	temps	de	préparation	de	la	graisse	:	cette	étape	est	un	peu	plus	longue	car	il	s'agit	de	purifier	
la	graisse	par	centrifugation	notamment.	
• Un	troisième	temps	est	consacré	à	la	réinjection	de	la	graisse.	"On	ne	réinjecte	pas	la	graisse	comme	ça,	il	y	a	
toujours	un	travail	de	purification	c'est	pourquoi,	le	lipofilling	a	un	temps	opératoire	long,	plus	long	que	pour	une	
pose	de	prothèse	mammaire	ce	qui	explique	aussi	qu'il	soit	plus	cher",	explique	notre	interlocuteur.		
Les	trois	étapes	se	déroulent	sous	anesthésie	générale	et	la	patiente	peut	rentrer	chez	elle	le	soir	sauf	contre-
indications	 et	"sauf	en	cas	de	liposuccion	importante.	Si	la	patiente	profite	de	l'opération	pour	se	faire	retirer	un	
volume	conséquent	de	graisse,	alors	on	la	gardera	une	nuit	en	observation",	prévient	le	spécialiste.		
Durée	de	vie	des	résultats	
"Une	 fois	 la	 résorption	 passée,	 les	 résultats	 en	 dehors	 de	 toute	 variation	 de	 poids	 importante	 sont	 définitifs.	La	
poitrine	 peut	 prendre	 ou	 perdre	 en	 volume	 si	 jamais	 il	 y	 a	 une	 prise	 ou	 une	 perte	 de	 poids	
conséquente	mais	comme	pour	un	sein	qui	n'aurait	subi	aucune	augmentation	mammaire.	En	cas	d'asymétrie	due	à	
un	défaut	de	prise	de	la	greffe,	il	est	possible	de	faire	une	retouche	et	de	réinjecter	de	la	graisse.	Dans	ce	cas,	on	
peut	opérer	sous	anesthésie	locale,	les	volumes	à	prélever	étant	moins	importants",	explique	l'expert.		
Les	cicatrices	sont	très	peu	visibles	
Avantages	et	inconvénients	du	lipofilling	mammaire	
"L'avantage	premier	est	qu'avec	le	transfert	de	graisse,	il	n'y	a	pas	de	corps	étranger,	donc	il	n'y	a	pas	de	risque	
de	 rejet.	 C'est	 une	 technique	 naturelle	 qui	 donne	un	 résultat	 tout	 aussi	 naturel	 aussi	 bien	 à	 l'œil	 qu'au	
toucher",	commente	 le	 spécialiste.	Autres	 avantages,	 il	 s'agit	 d'un	 acte	 plutôt	 bien	 toléré	 par	 la	 patiente	et	les	
cicatrices	 sont	 très	 peu	 visibles,"à	 part	 les	 points	 de	 ponction	 dans	 les	 zones	 de	 prélèvement,	 il	 n'y	 a	 pas	 de	
cicatrices	avec	le	lipofilling."	Par	ailleurs,	les	cellules	graisseuses	injectées	contiennent	des	cellules	souches	qui	
jouent	un	rôle	important	dans	la	cicatrisation.	Les	suites	sont	simples,	les	douleurs	post-opératoires,	l'œdème	
et	les	ecchymoses	sont	moins	importantes	que	lors	de	la	pose	d'implants.	Par	ailleurs,	le	lipofilling	mammaire	
n'empêche	pas	l'allaitement.	La	méthode	présente	tout	de	même	un	inconvénient	:	"On	ne	peut	pas	proposer	les	
mêmes	volumes	d'augmentation	qu'avec	des	prothèses."		
Des	dangers	?	
La	 technique	 est	sans	risque	:	 "on	a	déjà	plusieurs	années	de	recul	sur	le	lipofilling.	C'est	 une	 méthode	
naturelle	 qui	 ne	 présente	 pas	 de	 risques	 particuliers	à	 part	 bien	 sûr	 ceux	 liés	 classiquement	 à	 une	
opération	et	à	une	anesthésie",	souligne	le	Dr	Plot.		
Prix	et	prise	en	charge	
En	 cas	 de	 reconstruction	 post	 cancer,	le	 lipofilling	 est	 une	 méthode	 d'augmentation	 mammaire	 prise	 en	
charge	 par	 l'Assurance	 Maladie.	 Dans	 le	 cadre	 d'une	 opération	 esthétique,	aucun	 remboursement	 n'est	
effectué.	 L'opération	 compte	 entre	 "6	000	€	 et	 10	000	€"	 estime	 le	 Dr	 Plot.	 Un	 chiffre	 évoluant	 selon	 la	
renommée	du	médecin,	l'établissement	où	se	déroule	l'acte,	la	région	d'opération...	
	
Merci	 au	 Dr	 Eric	 Plot	 chirurgien	 plasticien,	 membre	 de	 la	 Société	 Française	 des	 Chirurgiens	 Esthétiques	
Plasticiens	(SOFCEP)	
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597885-lipofilling-mammaire-
technique-prix-duree-de-vie-danger-tarif/	
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L'otoplastie	est	une	intervention	chirurgicale	corrigeant	des	oreilles	décollées	ou	trop	grandes.	
Enfants	et	adultes	peuvent	y	avoir	recours.	Déroulé	de	l'opération,	douleurs,	port	du	bandeau,	
prix	et	remboursement...	Le	point	avec	le	Dr	Sébastien	Garson,	chirurgien	plasticien.	
Définition	:	qu'est-ce	qu'une	otoplastie	?	
"L'otoplastie	est	une	plastie	de	l'oreille	qui	vise	à	corriger	une	malformation	au	niveau	de	la	plicature,	le	pli	
situé	sur	la	partie	haute	de	l'oreille.	Et	dans	une	autre	mesure,	elle	vise	à	corriger	la	conque,	la	zone	d'embouchure	du	
conduit	 auditif	 externe,	 qui	 peut	 être	 plus	 ou	 moins	 développée,	explique	 le	 Dr	 Sébastien	 Garson,	 chirurgien	
plasticien,	 membre	 de	 la	 Société	 Française	 des	 Chirurgiens	 Esthétiques	 Plasticiens	 (SOFCEP).	On	 peut	
corriger	l'un	ou	l'autre,	mais	parfois	c'est	la	combinaison	des	deux	qui	va	faire	que	l'oreille	peut	être	prédominante,	
dite	oreille	décollée.".	
Cette	 intervention	 est	 le	 plus	 souvent	bilatérale	et	concerne	 alors	 les	 deux	 oreilles,	 mais	 peut	 aussi	
être	unilatérale	lorsque	 une	seule	 des	 oreilles	 est	 touchée,	 induisant	 une	 dissymétrie	 gênante.	 L'otoplastie	
est	une	opérationesthétique,	 elle	 n'a	 aucun	 rôle	 fonctionnel	 sur	 l'audition.	 Elle	 permet	 d'éviter	 un	
traumatisme	psychologique	chez	l'enfant	du	aux	moqueries	éventuelles	de	ses	camarades	de	classe.	
	 	
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o Périodicité	:	quotidien	
o Visites	:	13	897	751	
o 17	décembre	2019	
Otoplastie	:	chirurgie	des	oreilles	décollées,	déroulé,	douleur,	prix	
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Oreille	trop	grande,	décollée	:	quand	opérer	?	
On	n’opère	pas	avant	7	ou	8	ans.	
De	manière	générale	les	chirurgiens	n'opèrent	pas	avant	7	ou	8	ans,	âge	à	partir	duquel	l'oreille	atteint	sa	taille	
définitive.	"Il	n'y	a	pas	d'intérêt	à	opérer	un	organe	qui	est	en	cours	de	croissance.	A	partir	de	7/8	ans,	l'oreille	a	déjà	
atteint	80	%	de	sa	taille	adulte,	c'est	pour	cela	que	l'on	peut	l'envisager	à	ce	moment	là.	Par	ailleurs,	il	faut	que	
l'enfant	 soit	 demandeur,	 qu'il	 ait	une	 vraie	 prise	 de	 conscience.	Cela	 ne	 doit	 pas	 être	une	 demande	 exclusive	 des	
parents",	prévient	notre	interlocuteur.	Les	adultes	peuvent	être	opérés	à	tout	âge.	
Déroulement	de	l'intervention	
L'intervention	peut	se	faire	sous	 anesthésie	 locale	 pour	 les	 adultes	 ou	 générale	 pour	 les	 enfants,	selon	la	
tolérance	du	patient,	son	désir,	la	concertation	entre	le	patient,	le	chirurgien	et	l'anesthésiste.	"Généralement,	chez	
l'adulte,	 c'est	 une	 anesthésie	 locale	 potentialisée,	 intermédiaire	 entre	 l'anesthésie	 locale	 simple	 et	 l'anesthésie	
générale"	explique	le	Dr	Garson.	Au	cours	de	l'intervention,	les	oreilles	sont	recollées	par	des	incisions	placées	
derrière	 l'oreille,	 dans	 le	 pli	 naturel.	Parfois	des	incisions	complémentaires	sont	nécessaires	à	l'avant,	elles	
seront	invisibles	par	la	suite.	
Les	étapes	de	l'intervention		
• Avant	l'intervention,	un	exemple	clinique	approfondi	des	oreilles	est	réalisé	par	le	chirurgien	plasticien	pour	
déterminer	 la	 stratégie	 d'intervention	 à	 suivre.	 Au	 cours	 de	 ce	 rendez-vous	 le	 patient	 est	 informé	des	
risques	(liés	 à	 l'anesthésie	 et	 au	 geste	 opératoire),	du	 résultat	 escompté...	Un	 bilan	 pré-opératoire	est	
effectué	 surtout	 si	 une	 anesthésie	 générale	 est	 prévue.	 Dans	 ce	 cas,	 une	 consultation	 avec	 le	 médecin	
anesthésiste	est	obligatoire	au	plus	tard	48	h	avant	l'opération.	L'aspirine	est	interdite	avant	l'opération	afin	de	
limiter	les	risques	hémorragiques.	
• Après	 l'intervention,	"un	 premier	 pansement	 est	 posé,	 pour	 une	 durée	 minimum	 de	 24	h.	 Il	 permet	 de	
faire	l'empreinte	de	l'oreille	et	de	limiter	les	gonflements	et	les	œdèmes.	Dans	un	second	temps,	on	retire	ce	
pansement	et	le	remplace	par	un	bandeau	en	tissu	qui	protège	les	oreilles	et	les	maintient		légèrement".		
• Combien	de	temps	porter	le	bandeau	?	"Le	bandeau	est	à	porter	nuit	et	jour	pendant	3	semaines	environ.	
Puis,	dans	certains	cas,	on	peut	prescrire	le	port	du	bandeau	pendant	un	mois	supplémentaire	main	uniquement	la	
nuit"	poursuit	le	chirurgien	esthétique.	Pendant	ces	périodes,	il	est	conseillé	de	protéger	les	oreilles	du	froid	
pour	éviter	les	risques	de	gelures	ou	de	nécrose.	
Si	 pour	 les	 enfants	 le	 retour	 à	 l'école	 est	 possible	 rapidement,	 le	 Dr	 Garson	 explique	 que	 "l'otoplastie	est	une	
opération	 saisonnière	 calquée	 sur	 les	 vacances	 scolaires.	 Généralement,	l'opération	 se	 fait	 en	 début	 de	
vacances	pour	que	l'enfant	retourne	à	la	maison	avec	son	premier	pansement.	Puis	le	retour	à	l'école	peut	se	faire	
avec	le	deuxième	bandeau,	plus	classique.	Pour	la	reprise	du	sport,	il	faut	attendre	le	temps	de	la	cicatrisation	et	les	
sports	de	contact	ne	pourront	pas	être	repris	avant	un	mois	et	demi	que	ce	soit	chez	l'enfant	ou	l'adulte."	
Les	suites	opératoires	:	douleurs,	bleus,	oedèmes...	
Les	oreilles	prennent	leur	positionnement	définitif	quelques	semaines	après.	
Des	douleurs	peuvent	survenir,	le	chirurgien	prescrira	dans	ce	cas	des	antalgiques	et	des	anti-inflammatoires.	
Un	aspect	trop	collé	des	oreilles	est	fréquent	les	premiers	jours	suivant	l'intervention,	mais	ce	phénomène	est	
normal	et	il	ne	s'agit	en	aucun	cas	d'une	hyper	correction.	Les	oreilles	prennent	leur	positionnement	définitif	
quelques	semaines	après.	L'apparition	d'un	œdème	est	normale	et	fait	suite	à	l'intervention.	Des	ecchymoses	
(bleus)	peuvent	se	présenter.	La	résorption	s'effectue	spontanément	au	bout	de	quelques	semaines.	Il	n'y	a	aucun	
fil	à	retirer	puisqu'ils	sont	résorbables.	
	 	
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Des	risques	?	
L'otoplastie	est	une	opération	courante	et	sans	risques	majeurs	:	"Il	y	a	des	complications	classiques	liées	à	toute	
chirurgie	sinon	pas	de	risques	particuliers.	Les	cas	d'infections	sont	très	rares."	Les	suites	ou	complications	possibles	
dans	de	très	rares	cas	sont	une	hémorragie,	une	infection,	des		nécroses	cutanées.	Si	les	complications	et	les	
risques	sont	rares,	le	recours	à	un	chirurgien	qualifié	pour	ce	type	d'intervention	et	exerçant	dans	un	hôpital	ou	
une	clinique	agréée	selon	les	normes	en	vigueur,	limite	considérablement	les	risques.	Le	suivi	post-opératoire	doit	
toujours	être	rigoureux.	
En	ambulatoire	?	
L'acte	 est	 réalisé	 en	 ambulatoire.	 Le	 patient	 arrive	à	 jeun	 le	 matin	 et	 ressort	 le	 jour	 même	 après	
quelques	heures	d'observation.	
Durée	de	l'intervention	
Il	s'agit	d'une	intervention	rapide	qui	dure	en	30	et	60	min	en	fonction	du	chirurgien	et	des	corrections	à	
réaliser.	
Résultats	
Un	délai	de	un	à	deux	mois	est	nécessaire	pour	apprécier	le	résultat	définitif.	Les	tissus	se	sont	alors	assouplis,	les	
reliefs	 naturels	 se	 sont	 dessinés	 et	 l'œdème	 consécutif	 à	 l'opération	 s'est	 résorbé.	 Une	 correction	 des	 oreilles	
réussie	ne	doit	jamais	trahir	une	intervention	d'otoplastie.	Les	oreilles	sont	en	parfaite	harmonie	avec	le	reste	du	
visage	et	les	anomalies	sont	corrigées.	
Les	cicatrices	quant	à	elles,	logées	dans	le	plis	naturel	de	l'oreille	sont	discrètes,	parfaitement	dissimulées.	Elles	
peuvent	 être	 rosées	 et	 indurées	 les	 semaines	 suivant	l'intervention,	 puis	 trouveront	 leur	 couleur	 naturelle	 au	
cours	du	processus	de	cicatrisation.	
Afin	d'obtenir	une	bonne	cicatrisation,	il	est	conseillé	d'éviter	 l'exposition	 des	 cicatrices	 au	 soleil	 les	 mois	
suivant	l'opération,	ou	à	défaut	d'appliquer	un	écran	solaire.	
Une	otoplastie	sans	chirurgie	:	c'est	possible	?	
Il	est	désormais	possible	de	corriger	les	oreilles	décollées	de	façon	moins	invasive	que	la	chirurgie	classique.	Il	
s'agit	 de	 la	 pose	 d'un	 implant	 qui	 va	 corriger	 certains	 défauts	 mais	 pas	 tous.	"Les	implants	Earfold	peuvent	se	
substituer	à	une	otoplastie	classique	dans	des	cas	spécifiques.	Cela	fonctionne	très	bien	quand	la	déformation	est	
surtout	liée	à	un	défaut	de	la	plicature	de	l'oreille.	En	cas	d'hypertrophie	de	la	conque,	cela	ne	va	pas	forcément	la	
corriger,	ça	va	la	camoufler	mais	pas	l'enlever.	Cet	implant		ressemble	un	peu	à	"une	pince	à	billet"	en	plus	petit,	il	est	
fait	en	métaux	rares	et	précieux	et	il	est	très	bien	toléré."	
Une	alternative	à	la	chirurgie	intéressante	dans	certains	cas	mais	elle	présente	une	limite	de	taille	selon	le	Dr	
Garson	:	son	coût.	"L'implant	seul	coûte	environ	500	€,	il	en	faut	4	pour	corriger	les	deux	oreilles	et	ils	ne	sont	pas	
pris	en	charge	par	l'Assurance	Maladie.	A	cela	s'ajoutent	les	honoraires	du	chirurgien."	Une	intervention	coûteuse	
et	non	prise	en	charge	contrairement	à	l'otoplastie	classique.	
Prix	et	prise	en	charge	
Si	la	déformation	cause	une	sociale	importante,	l’intervention	est	remboursée.	
Lorsque	"la	déformation	entraîne	une	gêne	sociale	importante	pour	l'enfant	comme	pour	l'adulte",	l'otoplastie	est	
prise	en	charge	par	la	Sécurité	Sociale.	Selon	le	type	de	contrat	souscrit,	certaines	mutuelles	peuvent	parfois	
rembourser	les	compléments	d'honoraires.	"Il	ne	faut	pas	hésiter	à	appeler	sa	complémentaire	pour	connaître	le	
montant	de	la	prise	en	charge"	conseille	le	Dr	Garson.	Il	précise	le	tarif	de	l'otoplastie	:	entre	900	€	et	2000	€.	Le	
chirurgien	vous	fournit	toujours	un	devis	et	dans	le	cadre	des	enfants	mineurs,	il	faut	une	autorisation	parentale.	
Merci	 au	 Dr	 Sébastien	 Garson,	 chirurgien	 plasticien,	 membre	 de	 la	 Société	 Françaises	 des	 Chirurgiens	
Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP).	
	
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597857-otoplastie-oreilles-decollees-
chirurgie-definition-douleur-bandeau-prix-remboursement/	
	 	
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La	liposuccion	est	un	acte	de	chirurgie	esthétique	simple,	rapide	et	efficace	pour	redessiner	les	
genoux	et	pour	atténuer	les	petits	défauts	autour.	Indications,	technique,	déroulé	de	l'opération...		
	
	
Le	point	avec	le	Dr	Sébastien	Garson,	chirurgien	plasticien,	membre	de	la	Société	Française	des	
Chirurgiens	Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP).	
Définition	:	qu'est-ce	qu'une	liposuccion	?	
La	liposuccion	est	un	acte	de	chirurgie	esthétique	qui	consiste	à	aspirer	les	excès	graisseux	dans	des	zones	
localisées.	En	ce	qui	concerne	les	genoux,	la	lipo-aspiration	va	traiter	les	faces	internes	et	la	zone	au-dessus	de	la	
rotule.	 Après	 opération,	 les	 genoux	 ne	 se	 touchent	 plus,	 en	 frottent	 plus,	 quand	 c'était	 le	 cas.	 Ils	 sont	 affinés,	
remodelés.	Comme	pour	la	liposuccion	d'une	autre	partie	du	corps,	le	Dr	Garson,	chirurgien	plasticien	rappelle	que	
l'acte	"ne	fait	pas	maigrir.	La	lipoaspiration	n'est	pas	une	réponse	à	un	problème	de	poids."	Elle	permet	d'affiner	la	
silhouette	en	délogeant	des	amas	graisseux	qui	faisaient	de	la	résistance	aux	régimes	et	au	sport.	Par	ailleurs,	
l'intervention	 ne	 gomme	 pas	 non	 plus	 l'effet	 peau	 d'orange	 et	 ne	 corrige	 pas	 les	 relâchements	 cutanés	 trop	
importants.	
Technique	
La	liposuccion	des	genoux	se	fait	à	l'aide	de	micro-canules	qui	permettent	une	aspiration	douce	de	la	zone	à	
traiter.	"Il	s'agit	d'un	acte	assez	demandé	qui	fonctionne	très	bien,	explique	le	Dr	Garson.	Cela	permet	d'alléger	la	
silhouette.	On	peut	traiter	les	genoux	seuls	ou	associés	à	une	liposuccion	de	la	cuisse,	c'est	selon	les	cas	et	les	besoins."	
La	liposuccion	des	genoux	n'est	pas	une	opération	de	l'obésité.	
	 	
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o 20	décembre	2019	
Liposuccion	des	genoux	:	techniques,	combien	ça	coûte	?	
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A	qui	s'adresse	une	liposuccion	des	genoux	?	
La	liposuccion	des	genoux	n'est	pas	une	opération	de	l'obésité.	Le	candidat	idéal	est	une	personne	de	
poids	 moyen	 avec	 des	 excès	 adipeux	 au	 niveau	 des	 genoux,	 avec	 une	 bonne	 qualité	 de	 peau	 et	
une		 capacité	 de	 rétraction	 correcte	 après	 l'intervention.	 "Il	 faut	 que	 la	 peau	 présente	 une	 bonne	
élasticité	pour	que	les	tissus	se	redrappent	correctement,	poursuit	le	chirurgien	esthétique.	La	question	de	
l'élasticité	des	tissus	est	importante",	prévient	le	spécialiste.		
Comment	se	passe	l'opération	?	
La	 zone	 à	 traiter	 et	 les	 volumes	 à	 aspirer	 n'étant	 pas	 trop	 conséquents,	 la	 lipoaspiration	 est	une	
opération	 assez	 rapide	qui	 dure	 en	 moyenne	 entre	30	et	 45	minutes.	 "L'opération	 se	 déroule	 en	
ambulatoire	et	généralement	sous	anesthésie	locale	potentialisée"	explique	le	Dr	Garson.	
De	toutes	petites	incisions,	cachées	dans	le	pli	du	genou,	sont	réalisées	pour	pouvoir	insérer	les	micro-
canules.	Puis	la	graisse	est	aspirée	par	mouvements	d'allers-retours	sur	la	face	interne	du	genou	ou	
toutes	 les	 zones	 concernées	 autour	 de	 la	 rotule.	 Les	 incisions	 sont	 ensuite	 refermées	 avec	 du	 fil	
résorbable	 et	 protégées	 avec	 un	 pansement.	 Avant	 l'intervention,	un	 bilan	 pré-opératoire	et	une	
consultation	avec	le	chirurgien	sont	indispensables.	
Suites	opératoires	
Après	l'opération,	le	patient	doit	porter	un	panty	de	contention	pour	limiter	laformation	d'œdèmes.	
Par	ailleurs,	"des	piqûres	d'héparine	peuvent	être	prescrites	par	le	chirurgien	pendant	10	à	15	jours	pour	
prévenir	les	risques	de	phlébites"	prévient	le	Dr	Garson.	Les	résultats	sont	visibles	immédiatement	mais	il	
faut	tout	de	même	compter	environ	trois	mois	pour	voir	le	résultat	définitif,	le	temps	que	l'œdème	se	
résorbe	et	que	la	peau	se	soit	rétractée.	Les	genoux	sont	alors	affinés,	redessinés,	la	rotule	est	dégagée.	
Les	 suites	 éventuelles	 peuvent	 être	 des	 ecchymoses	 ou	 des	 douleurs	 (des	 antalgiques	 sont	 alors	
prescrits).	"On	remarche	immédiatement,	il	ne	s'agit	pas	d'une	opération	handicapante.	Ce	n'est	pas	non	
plus	une	intervention	douloureuse"	précise	le	chirurgien	plasticien.	Le	retour	au	travail	peut	être	envisagé	
dès	le	lendemain	ou	sous	48	heures	en	cas	de	fatigue.	La	reprise	du	sport	peut	se	faire	quant	à	elle	un	peu	
plus	tardivement,	au	bout	d'un	mois	environ.	
Risques	et	effets	secondaires	
La	lipoaspiration	des	genoux	est	une	intervention	douce,	réalisée	sous	anesthésie	locale	ne	présentant	
pas	de	risques	particuliers	exceptées	les	suites	opératoires	classiques.	
Prix	et	remboursement	
La	 lipoaspiration	 est	 un	 acte	 de	chirurgie	à	visée	 esthétique,	 elle	 n'est	 donc	 pas	 prise	 en	 charge	 par	
l'Assurance	Maladie.	Il	n'existe	pas	de	tarif	unique	pour	la	liposuccion	des	genoux,	comme	pour	les	actes	
de	chirurgie	esthétique	de		manière	générale.	Le	prix	dépend	de	la	quantité	de	graisse	à	extraire,	de	la	
qualité	de	la	peau,	de	la	région	où	se	déroule	l'opération,	du	chirurgien,	de	la	structure...	Mais	il	
faut	compter	un	tarif	à	partir	de	2000	€pour	une	lipoaspiration	des	deux	genoux.	Pensez	à	demander	un	
devis	détaillé	au	praticien	avant	l'intervention.	
Merci	 au	 Dr	 Sébastien	 Garson,	 chirurgien	 plasticien,	 membre	 de	 la	 Société	 Françaises	 des	 Chirurgiens	
Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP)	
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2598600-liposuccion-des-genoux-
technique-indication-prix-tarif/	
	 	
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Une	rhinoplastie	est	une	opération	chirurgicale	qui	consiste	à	modifier	la	forme	ou	la	taille	du	
nez.	Le	plus	souvent,	elle	est	réalisée	pour	corriger	une	bosse	ou	un	nez	trop	large.	Quelle	est	la	
technique	?	Comment	se	passe	l'opération	?	Y	a-t-il	des	contre-indications	?	Que	faire	en	cas	de	
rhinoplastie	ratée	?	
Définition	:	qu'est-ce	qu'une	rhinoplastie	?	
La	rhinoplastie	est	un	acte	de	chirurgieplastique	qui	vise	à	modifier	la	morphologie	du	nez	pour	des	raisons	
esthétiques	et/ou	des	raisons	fonctionnelles.	Ces	disgrâces	peuvent	être	congénitales,	dues	à	un	traumatisme	
ou	liées	au	vieillissement.	La	rhinoplastie,	opération	assez	fréquente,	permet	ainsi	au	patient	d'obtenir	un	nez	qui	
lui	plaît	plus.		
Le	temps	de	la	réflexion	est	très	important.	
Motivations	
La	chirurgie	du	nez	n'est	pas	anodine.	Si	très	souvent	les	interventions	de	médecine	ou	de	chirurgie	esthétiques	
ont	quelque	chose	de	l'ordre	de	l'intime,	qui	renvoie	à	l'image	de	soi,	c'est	d'autant	plus	vrai	avec	un	attribut	situé	
en	plein	milieu	du	visage.	"Le	nez	cristallise	beaucoup	de	choses,	parfois	un	mal-être.	Il	ne	faut	pas	minimiser	les	
raisons	familiales	–	une	forme	de	nez	propre	à	un	parent	avec	lequel	on	a	des	relations	difficiles-,	ethniques	-certaines	
personnes	peuvent	trouver	leur	nez	trop	"typé".	Parfois,	un	mot,	une	remarque	peut	suffire	à	déclencher	le	désir	de	
corriger	son	 nez	chez	une	personne"	poursuit	le	chirurgien	plasticien.	Une	dimension	psychologique	extrêmement	
importante	 qui	 n'est	 pas	 à	 prendre	 à	 la	 légère.	 "Deux	 consultations	 préalables	 sont	 quasiment	
indispensables,prévient	le	Dr	Rouif,	chirurgien	plasticien.	Elles	aident	à	comprendre	les	motivations	du	patient.	
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o Périodicité	:	quotidien	
o Visites	:	13	897	751	
o 23	décembre	2019	
Rhinoplastie	(chirurgie	du	nez)	:	techniques,	résultats,	prix	
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Si	la	démarche	n'est	pas	claire,	on	peut	déconseiller	l'opération.	Le	temps	de	la	réflexion	est	très	important.	Une	
démarche	qui	requiert	par	ailleurs	une	entente	parfaite	entre	le	médecin	et	le	patient	pour	que	ce	dernier	soit	satisfait	
du	 résultat	 obtenu	:	 le	 patient	 doit	 être	 en	 accord	 avec	 sa	 décision	 et	 comprendre	 parfaitement	 les	 résultats	
escomptés,	les	enjeux."	
Ces	dernières	années,	les	chirurgiens	plasticiens	ont	vu	affluer	en	cabinet	des	personnes	souffrant	d'un	complexe	
physique	né	d'une	utilisation	excessive	des	selfies.	"Au-delà	du	fait	de	renforcer	la	culture	de	l'ego,	notamment	chez	
des	ados	qui	n'ont	pas	encore	la	maturité	suffisante	pour	prendre	du	recul,	les	smartphones	renvoient	une	vision	
faussée	de	la	réalité.	Si	vous	ajoutez	à	un	objectif	grand	angle	qui	déforme	une	prise	de	vue	à	bout	de	bras,	à	moins	
d'un	mètre	 de	 distance,	 vous	 obtenez	un	 nez	 dont	 les	 proportions	 ne	sont	 pas	 du	 tout	 ce	 qu'elles	 sont	 en	 réalité.	
Résultat,	les		personnes	se	voient	à	travers	leur	écran	et	l'image	qu'il	renvoie	ne	leur	plaît	pas.	Sauf	que	cette	image	est	
faussée,	elle	ne	correspond	pas	à	la	réalité."	
Rhinoplastie	de	réduction	
La	rhinoplastie	de	réduction	corrige	:	
• les	nez	trop	longs,	
• les	nez	trop	larges	ou	épatés,	
• les	bosses	qui	déforment	l'arête	nasale,	
• les	pointes	trop	épaisses	ou	tombantes,	
• les	narines	dilatées...	
A	savoir	que	la	suppression	de	la	bosse	est	une	demande	fréquente	en	matière	de	rhinoplastie	de	réduction.	Le	
chirurgien	est	souvent	amené	à	effectuer	un	autre	geste,	sur	la	pointe	par	exemple,	afin	d'assurer	une	harmonie	
naturelle	à	l'ensemble	du	visage.	
Rhinoplastie	d'augmentation	
La	rhinoplastie	d'augmentation	corrige	:	
• les	nez	trop	courts,	
• les	nez	qui	manquent	de	projection,	
• les	ensellures	marquées....	
• les	 insuffisances	 de	 volume	 qu'elles	 soient	 liées	 à	 un	 traumatisme	 ou	 à	 l'hérédité.	 Une	 greffe	 de	 cartilage	
(prélevée	au	niveau	de	la	cloison	nasale	ou	dans	le	cartilage	de	l'oreille)	est	alors	réalisée.	Quand	il	n'y	a	pas	
assez	de	cartilage	disponible,	il	est	possible	de	prélever	du	cartilage	costal.	
Il	est	préférable	d'attendre	18	ans	pour	se	faire	refaire	le	nez.	
Qui	peut	faire	une	rhinoplastie	?	
La	rhinoplastie	peut	être	pratiquée	sur	toute	personne	qui	en	a	besoin.	Toutefois,	elle	n'est	pas	recommandée	
chez	 l'enfant	 ou	 l'adolescent	:	 "le	 nez	 de	 l'adolescent	 n'est	 pas	 mature	 avant	 15/16	ans,	 classiquement	 plus	
tardivement	chez	les	garçons.	De	manière	générale,	il	est	préférable	d'attendre	la	majorité.	Il	ne	faut	pas	se	précipiter.	
D'une	part	parce	que	le	jeune	doit	avoir	mûri	sa	décision	et	d'autre	part,	parce	qu'il	y	a	un	risque	de	croissance	
tardive.	On	risque	d'opérer	des	nez	qui	ne	sont	pas	encore	complètement	développés."	
Quelles	techniques	utilisées	pour	une	rhinoplastie	?	
Chaque	chirurgien	possède	ses	habitudes	opératoires	mais	il	existe	néanmoins	des	fondamentaux.	"En	France,	on	a	
fait	pendant	très	longtemps	des	voies	fermées,	alors	qu'aux	États-Unis	les	chirurgiens	faisaient	en	grande	majorité	des	
voies	ouvertes.	Et	progressivement	on	s'y	est	mis,	explique	le	Dr	Rouif.	
• Par	voie	fermée,	le	chirurgien	travaille	par	des	incisions	interne,	dans	le	nez.	Ces	incisions	sont	dissimulées,	
généralement	 dans	 les	 narines,	 et	 plus	 rarement	 sous	 la	 lèvre	 supérieure.	 Aucune	 cicatrice	 n'est	 visible	 à	
l'extérieur.		
• Par	 voie	 ouverte	(open	rhinoplasty),	le	chirurgien	opère	par	une	petite	incision	au	niveau	de	la	columelle	
(partie	située	entre	les	deux	narines,	sous	le	nez).	La	 rhinoplastie	 par	 voie	 ouverte	 est	 de	 plus	 en	 plus	
courante.	
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-	Avantages	:	"On	voit	mieux	ce	que	l'on	fait.	Cette	technique	permet	aussi	de	mieux	travailler	les	nez	compliqués,	de	
mieux	remodeler	la	pointe	du	nez	par	exemple.	Sur	les	nez	déjà	opérés	ou	traumatisés,	la	rhinoplastie	par	voie	ouverte	
permettra	de	faire	des	choses	plus	précises,	plus	sophistiquées."	
-	Inconvénient	:	le	temps	de	cicatrisation	:	"c'est	vrai	que	l'on	décolle	plus	de	tissus,	que	l'on	fait	plus	de	choses,	les	
suites	sont	donc	un	peu	plus	longues."	Les	résultats	définitifs	seront	eux	aussi	plus	tardifs,	au	bout	de	2	ans	environ	
pour	un	travail	par	voie	fermée	contre	3	ans	environ	pour	une	opération	par	voie	ouverte.	
Comment	se	passe	l'opération	?	
L'intervention	est	pratiquée	"quasiment	tout	le	temps	sous	anesthésie	générale	avec	hospitalisation.	Il	est	possible	
que	 cela	 se	 fasse	 en	 ambulatoire	 sous	 certaines	 conditions	:	 ne	 pas	 conduire	 en	 sortant	 de	 l'hôpital,	 ne	 pas	 être	
hébergé	trop	loin...".	Sinon,	une	nuit	d'hospitalisation	suffit.	
Il	faut	compter	12	mois	pour	voir	le	résultat	final.	
Quels	résultats	espérer	?	
"Il	ne	faut	pas	attendre	un	résultat	définitif	immédiat,	prévient	le	Dr	Rouif.	Bien	sûr,	si	on	retire	une	grosse	bosse,	au	
moment	de	retirer	le	pansement	on	verra	le	changement.	Mais	il	peut	y	avoir	un	œdème	qui	ne	va	pas	se	résorber	
immédiatement	ni	de	façon	uniforme.	On	obtient	une	bonne	partie	des	résultats	très	rapidement,	mais	pour	le	résultat	
définitif,	il	faut	être	patient.	Si	la	pointe	du	nez	a	été	ouverte	-en	voie	ouverte	avec	décollement	des	tissus-	les	suites	
seront	plus	longues."		
Il	faut	en	moyenne	3	mois	pour	que	la	zone	opérée	achève	de	dégonfler	et	que	la	peau	s'adapte	à	la	nouvelle	
structure	 osseuse	 et	 cartilagineuse.	Ce	n'est	qu'au-delà	de	12	mois	que	le	résultat	final	peut	être	réellement	
apprécié.	Au	cours	de	cette	période,	il	y	a	un	suivi	de	la	part	du	chirurgien	et	si	un	défaut	quelconque	apparaît	au	
fil	du	temps,	une	rhinoplastie	secondaire	ou	une	retouche	sont	tout	à	fait	possibles.		
La	rhinoplastie	est	une	opération	généralement	peu	douloureuse.	
Quelles	sont	les	suites	opératoires	?	
"Les	suites	peuvent	être	assez	simples,	assure	le	chirurgien	plasticien.	C'est	la	qualité	de	l'intervention	et	l'existence	de	
traumatismes	antérieurs	(chirurgie,	accident)	qui	font	les	suites."	La	rhinoplastie	est	une	opération	peu	douloureuse	
le	plus	souvent.	Les	mèches	sont	retirées	dès	le	lendemain	(parfois	au	bout	de	quelques	jours	en	cas	de	travail	
complexe	sur	la	cloison),	l'attelle	est	laissée	pour	protéger	le	nez	pendant	une	semaine	environ	et	les	points	de	
suture	 à	 l'intérieur	 du	 nez	 se	 résorbent	 seuls.	Des	 hématomes,	 un	 œdème,	 des	 ecchymoses	peuvent	
généralement	survenir.	Les	hématomes	vont	s'évacuer	spontanément.	"On	peut	souffrir	d'une	gêne	respiratoire,	le	
goût	peut-être	altéré	pendant	quelques	semaines	le	temps	que	l'œdème	se	résorbe.	En	terme	d'éviction	sociale,	tout	
dépend	du	patient.	Si	cela	ne	le	gêne	pas	de	sortir	avec	l'attelle,	il	peut	reprendre	le	travail	rapidement.	Autrement,	il	
attendra	une	semaine	 que	 l'on	 retire	 l'attelle.	 En	 ce	 qui	 concerne	 la	 reprise	 du	 sport,	 on	 est	sur	 un	 délai	 de		 8	à	
10	jours,	en	fonction	du	type	de	sport	bien	sûr.	On	évitera	les	sports	de	contact	avec	risque	de	choc	pendant	3	semaines	
à	un	mois."	A	noter,	une	fois	retirée,	l'attelle	laisse	apparaître	un	œdème	qui	se	résorbe	en	quelques	semaines.		
Des	risques	?	
Le	 Dr	 Rouif	 rassure	:	 "la	 rhinoplastie	 n'est	 pas	 vraiment	 une	 intervention	 à	 risques	 en	 termes	 de	 complications	
immédiates.	Ils	en	existent	bien	sûr	comme	pour	toute	intervention	chirurgicale,	en	lien	notamment	avec	l'anesthésie,	
mais	on	 n'a	 pratiquement	 pas	 de	 risques	 de	 phlébites,	 ni	 d'embolies	 pulmonaires.	Ce	type	d'intervention	ne	
nécessite	 pas	 de	 reprise	 en	 urgences	 dans	 les	 heures	 qui	 suivent.	 Il	 n'y	 a	 pas	 beaucoup	 de	 complications	 et	 les	
problèmes	infectieux	sont	rares".	
Les	œdèmes	et	hématomes	se	résorbent	d'eux	mêmes.	
Comment	faire	dégonfler	son	nez	après	?	
Généralement,	le	temps	fait	son	oeuvre.	Les	œdèmes	et	hématomes	se	résorbent	d'eux	mêmes.	Pour	accélérer	un	
peu	le	processus	ou	du	moins	ne	pas	le	ralentir,	il	convient	de	"dormir	la	tête	un	peu	sur-élevée	pour	éviter	les	
œdèmes,	conseille	le	Dr	Rouif.	Il	faut	éviter	les	environnements	trop	chauds	qui	favorisent	la	dilatation	des	tissus.	Et	
si	besoin,	des	traitements	locaux	anti-inflammatoires	peuvent	être	prescrits."	
	 	
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Rhinoplastie	ratée	:	que	faire	?	
Des	petites	imperfections	peuvent	apparaître	mais	elles	ne	seront	pas	révélées	immédiatement,	une	fois	
seulement	les	œdèmes	résorbés.	Elles	peuvent	être	dues	à	une	insuffisance	 de	 correction	 ou	à	 une	
évolution	 inattendue	 des	 structures	 nasales.	 Il	 faut	 alors	 attendre	 que	 la	 cicatrisation	 soit	
parfaitement	 achevée	 avant	 d'éventuellement	 intervenir	 de	 nouveau.	 "S'il	faut	effectuer	une	reprise	on	
attendra	en	moyenne	au	moins	18	mois,	on	doit	intervenir	à	distance	de	la	première	opération.	Mais	parfois	
il	 n'y	 a	 pas	 besoin	 de	 réopérer,	 on	 peut	 corriger	 l'imperfection	 avec	 des	 gestes	 plus	 simples	 comme	des	
injections	d'acide	hyaluronique.",	précise	le	chirurgien.		
La	rhinoplastie	est	prise	en	charge	par	l'Assurance	Maladie	dans	le	cas	d'une	gêne	fonctionnelle	avec	
troubles	de	la	respiration.	
Prix	et	prise	en	charge	
"La	rhinoplastie	est	prise	en	charge	par	l'Assurance	Maladie	dans	le	cas	d'une	gêne	fonctionnelle	avec	troubles	de	la	
respiration"	 explique	 le	 Dr	 Rouif,	 ou	 en	 cas	 de	 déformation	 ou	 de	 déviation	 de	 la	 cloison	 nasale	 suite	 à	 un	
traumatisme.	Une	chirurgie	du	nez	à	visée	purement	esthétique	n'est	jamais	prise	en	charge	par	la	Sécurité	
Sociale.	Et	il	incombe	au	chirurgien	de	rédiger	un	devis	détaillant	la	somme	globale	de	l'intervention.	Un	délai	de	
réflexion	 de	 15	jours	 minimum	 est	 obligatoire	 dans	 tous	 les	 cas	 entre	 la	 remise	 de	 ce	 devis	 et	 l'intervention.	
Comptez	entre	4	000	€	et	6	000	€,	un	prix	qui	évolue	selon	la	région,	la	renommée	du	chirurgien,	la	structure...	
Comment	bien	choisir	son	chirurgien	?	
La	relation	patient	chirurgien	est	essentielle.	Pour	trouver	un	praticien	compétent,	vous	pouvez	vous	tourner	vers	
des	sites	de	référence	comme	celui	de	la	SOFCEP	ou	du	Conseil	Nationale	de	l'Ordre	des	Médecins	qui	met	à	
disposition	du	public	un	annuaire	de	chirurgiens	qualifiés.	
	
Merci	au	Dr	Michel	Rouif,	chirurgien	plasticien	et	Secrétaire	Général	de	la	Société	Française	des	Chirurgiens	
Esthétiques	Plasticiens	(SOFCEP)		
	
	
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technique-resultat-prix/	
	 	
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Cuisses,	ventre...	La	liposuccion	est	une	intervention	de	chirurgie	esthétique	qui	permet	de	retirer	
la	graisse	de	façon	sélective	par	un	phénomène	d'aspiration	(lipoaspiration	ou	liposculpture),	à	
l'aide	de	petites	canules	insérées	sous	la	peau.	
Avant	de	prendre	la	décision	de	subir	une	liposuccion,	il	est	primordial	d'avoir	toutes	les	cartes	en	main.	À	qui	
s'adresser	pour	une	opération	en	toute	sécurité,	 en	quoi	ça	consiste,	quels	sont	les	prix,	comment	booster	les	
résultats	après	l'intervention	et	surtout	avoir	tous	les	conseils	d'un	médecin	pour	être	certaine	que	cette	technique	
de	chirurgie	corresponde	à	votre	profil	?	On	vous	guide.		
Qu'est-ce	qu'une	liposuccion	?	
Également	appelée	"lipoaspiration"	ou	"liposculpture",	la	liposuccion	est	une	intervention	chirurgicale	qui	consiste	
à	extraire	 la	masse	 graisseuse	excédentaire	 d'un	 patient	par	 une	 aspiration	 à	 l'aide	 de	 canules	
(3/4	millimètres),	insérées	sous	la	peau.	Cette	technique	de	liposuccion	par	canule	a	été	mise	au	point	dans	les	
années	 1980	 par	le	 chirurgien	 français	 Yves	 Gérard	 Illouz.	Le	maniement	 de	 la	 graisse	 sous-cutanée	 doit	 être	
doux	et	 régulier	afin	d'éviter	les	 ondulations	 inesthétiques.	 A	 noter	 que	cette	 opération	 ne	 laisse	 quasiment	
aucune	cicatrice	(sinon,	celles-ci	disparaissent	au	fil	du	temps).	
Liposuccion	:	pour	qui	?	
Cette	intervention	de	chirurgie	esthétique	se	destine	aux	femmes	comme	aux	hommes.	"Je	reçois	une	majorité	de	
femmes	et	parfois	des	hommes.	La	raison	qui	les	poussent	à	vouloir	tenter	la	liposuccion	est	davantage	esthétique	que	
médicale,	explique	le	Dr	Pierre	Nahon,	chirurgien	plastique.Cela	peut	aller	des	simples	complexes	ou	d'un	mal-être	à	
une	réelle	détresse	psychologique	et	ce,	à	des	périodes	bien	précises	de	la	vie	hormonale	d'une	femme.	Je	rencontre	
donc	des	jeunes	filles	à	partir	de	16	ans	qui	souhaitent	perdre	leur	ventre	arrondi	d'adolescente.	
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o Périodicité	:	quotidien	
o Visites	:	13	897	751	
o 06	janvier	2020	
Liposuccion	:	déroulé	de	l’opération,	prix,	techniques,	risques	
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Il	 y	 aussi	 les	 femmes	 qui	 ont	 subi	 une	 nouvelle	 distribution	 de	 la	 graisse	 sur	 les	 hanches	 et	 le	 ventre	 après	 leur	
accouchement	et	enfin	les	femmes	ménopausées,	à	cause	de	la	chute	des	hormones	et	du	stockage	de	la	graisse	sur	la	
ceinture	 abdominale."	Contrairement	 aux	 nombreuses	 idées	 reçues,	la	 liposuccion	 ne	 permet	 pas	 de	
maigrir	mais	 seulement	 d'enlever	 les	 cellules	 graisseuses	 localisées	 qui	 résistent	 aux	 régimes.	 Elle	 est	
ainsi	pratiquée	 en	 seconde	 intention,	 en	 cas	 d'échec	 des	 techniques	 d'amincissement	 habituelles,	 chez	
des	patient(es)	présentant	des	amas	graisseux	avec	une	peau	suffisamment	ferme.	Elle	n'est	pas	indiquée	dans	
les	cas	d'embonpoint	généralisé	ou	d'obésité.		
A	qui	s'adresser	?	
La	liposuccion	est	un	acte	chirurgical	à	part	entière	et	doit	donc	être	réalisée	avec	un	chirurgien	qualifié	en	qui	
vous	avez	totalement	confiance.	Pour	le	trouver,	adressez-vous	au	Conseil	National	de	l'Ordre	des	Médecins.	La	
première	consultation	vous	permet	de	juger	du	sérieux	du	praticien	et	à	celui-ci	d'évaluer	votre	demande.	S'il	juge	
que	cette	intervention	est	réalisable,	il	pratique	alors	un	examen	approfondi	à	l'aide	de	radios,	de	photos	et	doit	
obligatoirement	proposer	deux	documents	écrits,	à	savoir	un	devis	contenant	les	qualifications	du	praticien,	le	lieu	
de	 l'intervention,	 le	 prix	 et	 les	 références	 à	 son	 assurance	 professionnelle.	 Quant	 au	 second,	 il	 s'agit	 d'	 un	
consentement	éclairé,	qui	doit	reprendre	la	totalité	de	l'information	(type	d'intervention,	d'anesthésie,	risques	et	
suites	opératoires	et	résultat	à	atteindre).	Sachez	aussi	qu'il	n'y	a	pas	de	nombre	précis	de	visites	à	respecter,	
hormis	la	première	faite	avec	le	chirurgien	et	une	autre	réalisée	avec	l'anesthésiste,	entre	un	mois	et	une	semaine	
avant	l'intervention.	Un	délai	obligatoire	de	réflexion	de	15	jours	doit	également	être	tenu,	entre	la	consultation	et	
la	liposuccion.	Enfin,	une	consultation	post-opératoire	est	conseillée	une	semaine	après	la	liposuccion.	
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ou	sous	anesthésie	générale	si	les	liposuccions	sont	plus	importantes	et	pour	plus	de	confort.	La	durée	
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en	moyenne	30	minutes	pour	une	intervention	sur	une	zone	et	jusqu'à	2h30	sur	plusieurs	zones.	
	
	 	
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  • 2. 2 Antî-Âge Magasine La chirurgie intime féminine 01er juillet 2019 Dr. Catherine Bergeret Galley Périodicité : trimestriel Diffusion : 80 000 Ex. Audience : 300 000 Pers. Santé Magasine Je veux de belles fesses ! 12 septembre 2019 Dr. Richard Abs Périodicité : mensuel Diffusion : 471 141 Ex. Audience : 2 989 000 Pers. Côté Santé Intimité féminine : médecine et chirurgie pour quoi faire ? 01er octobre 2019 Dr. Catherine Bergeret Galley Périodicité : mensuel Diffusion : 83 000 Ex. Audience : 165 000 Pers. VSD L’essor de la chirurgie des fesses 01er novembre 2020 Dr. Richard Abs Périodicité : hebdomadaire Diffusion : 186 293 Ex. Audience : 660 000 Pers. Santé Info Lipomodelage & dermopigmentation : Des seins comme neufs ! 01er novembre 2020 Dr. Richard Abs Périodicité : bimensuel Diffusion : 40 000 Ex. Ouest France La chirurgie esthétique à l’heure d’Instagram 25 novembre 2020 Dr . Thierry Van Hemelryck Périodicité : trimenstruel Diffusion : 687 552 EX. Audience : 2 296 000 Pers. Féminin Santé Lipomodelage & dermopigmentation : Des seins comme neufs ! 01er février 2020 Dr. Richard Abs Périodicité : trimenstruel Diffusion : 30 000 Ex. Notre temps Ouvrez l’œil ! 01er mars 2020 Dr. Sébastien Garson Périodicité : mensuel Diffusion : 761 556 Ex. Audience : 3 531 000 Pers. PRESS BOOK SOMMAIRE PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr vPRESSE ÉCRITE
  • 3. 3 Marie France Médecine esthétique : On chasse les idées reçues 01er mars 2020 SOFCEP Périodicité : mensuel Diffusion : 156 951 Ex. Audience : 1 998 000 Pers. L’express Dysmorphie, chirurgie… Les effets pervers des filtres sur les réseaux 01er août 2019 sociaux Dr. Aurélie Fabie-Boullard Périodicité : quotidien Visites : 643 383 Le journal de mon corps Comment les transgenres changent de genre ? 08 septembre 2019 Pr Raphaël Sinna. 20 minutes Miss France : Comment les réseaux sociaux ont-ils modifié notre 12 décembre 2019 perception de la beauté ? Dr . Thierry Van Hemelryck Périodicité : quotidien Visites : 8 644 664 Le journal des femmes Lifting (visage, cervico-facial) : techniques, résultats 16 décembre 2019 Dr. Thierry VanHemelryck Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Lipofilling mammaire : techniques, prix, durée de vie 17 décembre 2019 Dr. Eric Plot Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Otoplastie : chirurgie des oreilles décollées, déroulé, douleur, prix 17 décembre 2019 Dr. Sébastien Garson Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Liposuccion des genoux : techniques, combien ça coûte ? 20 décembre 2019 Dr. Sébastien Garson Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Rhinoplastie (chirurgie du nez) : techniques, résultat, prix 23 décembre 2019 Dr. Michel Rouif Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Liposuccion : déroulé de l’opération, prix, techniques, risques 06 janvier 2020 Dr. Sébatien Garson Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 vPRESS ONLINE PRESS BOOK PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 4. 4 Le journal des femmes Blépharoplastie (chirurgie des paupières, poches, cernes) : 07 janvier 2020 techniques, prix, prise en charge SOFCEP Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Augmentation mammaire : prothèses ou injections de graisse ? 07 janvier 2020 Lipofilling mammaire : Dr. Eric Plot Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Liposuccion du ventre : quand la faire, combien ça coûte ? 08 janvier 2020 Dr. Sébastien Garson Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Le journal des femmes Réduction mammaire : déroulé de l’opération, photo avant-après, 16 janvier 2020 tarifs SOFCEP Périodicité : quotidien Visites : 13 897 751 Notre temps Paupières tombantes : les solutions possibles 26 février 2020 SOFCEP Périodicité : quotidien Visites : 864 262 Jardin des Modes Médecine et chirugie esthétique + réseaux sociaux, attention au danger ! 20 mars 2020 Dr. Aurélie Fabie-Boulard, Dr. Eric Plot Abonnés à la newsletter : 12 567 Visites : 31 000 Le journal de mon corps Déconfinement : reprise en toute sécurité chez les chirurgiens 08 mai 2020 esthétiques Dr. Thierry Van Hemelryck Europe1 Ces questions que vous vous posez sur les implants mammaires 28 août 2019 Dr. Sébastien Garson Périodicité : quotidien Auditeurs : 4 346 379 Europe1 Chirurgie plastique : qu’est-ce que le « mommy makeover » ? 24 septembre 2019 Dr. Michel Rouif Périodicité : quotidien Auditeurs : 4 346 379 vRADIO PRESS BOOK PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 6. 6 PRESS BOOK o Périodicité : trimestriel o Diffusion : 80 000 Ex. o Audience : 300 000 Pers. o 1er juillet 2019 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 9. 9 PRESS BOOK o Périodicité : mensuel o Diffusion : 471 141 Ex. o Audience : 2 989 000 Pers. o 12 septembre 2019 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 13. 13 PRESS BOOK o Périodicité : mensuel o Diffusion : 83 000 Ex. o Audience : 165 000 Pers. o 1er octobre 2019 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 16. 16 PRESS BOOK o Périodicité : hebdomadaire o Diffusion : 186 293 Ex. o Audience : 660 000 Pers. o 1er novembre 2020 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 19. 19 PRESS BOOK o Périodicité : bimensuel o Diffusion : 40 000 Ex. o 1er novembre 2019 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 22. 22 PRESS BOOK o Périodicité : trimestriel Diffusion : 687 552 EX. o Audience : 2 296 000 Pers o 25 novembre 2019 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 23. 23 PRESS BOOK o Périodicité : trimestriel o Diffusion : 30 000 Ex. o 1er février 2020 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 26. 26 PRESS BOOK o Périodicité : mensuel o Diffusion : 761 556 Ex. o Audience : 3 531 000 Pers. o 1er mars 2020 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 28. 28 PRESS BOOK o Périodicité : mensuel o Diffusion : 156 951 Ex. o Audience : 1 998 000 Pers. o 1er mars 2020 PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 33. 33 MIROIR, MON BEAU MIROIR Ils fleurissent un peu partout sur les applications, mais ces filtres peuvent modifier la perception de soi- même... Et accroître l'envie de la modifier. En quelques secondes, elle a vieilli de trente ans. Sur YouTube, Qiao Biluo s'est fait prendre à son propre piège. Depuis des semaines, la blogueuse chinoise se faisait passer auprès de ses fans pour une jeune amatrice de jeux vidéo, à la peau lisse et aux traits fins. Mais, en plein direct sur Internet, le masque est tombé. Le filtre numérique utilisé allègrement par la "jeune" femme a soudainement été interrompu, laissant apparaître une quinquagénaire démaquillée, n'ayant plus grand-chose à voir avec son "avatar" de vingt ans. Il a suffi de quelques heures pour que l'histoire du "faux visage" fasse le tour des réseaux sociaux, posant une question, elle, bien réelle : derrière les filtres, où se trouve la limite entre réalité et illusion ? Une image de soi de plus en plus brouillée Nez plus fin, agrandissement des yeux, augmentation de la bouche, déformation des paupières... Sur les réseaux sociaux, les "filtres de beauté" sont légion. Les utilisateurs de Snapchat ou d'Instagram sont désormais habitués aux photos de stars de la télé-réalité auréolées d'une couronne de fleurs numérique, et aux vidéos d'actrices transformées en mignons petits chats. Fausses taches de rousseur, fausse couleur de cheveux, faux cils... Les possibilités pour changer son "moi" numérique sont infinies. Le problème ? Cette nouvelle obsession pourrait bien créer certaines dérives, notamment chez les plus jeunes. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 643 383 o 1er août 2019 Dysmorphie, chirurgie… Les effets pervers des filtres sur les réseaux sociaux PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 34. 34 "L'adolescence est une période de forte construction identitaire, et cela passe forcément par l'image que l'on a de soi, qui se construit dans le regard de l'autre", explique à L'Express le Dr Dan Véléa, psychiatre addictologue spécialiste des cyberaddictions. "En termes d'image, il existe donc la conscience réelle que l'on a de soi dans l'espace, dans le temps, dans la relation avec l'autre. Le danger, quand produit des images idéalisées de soi-même, c'est ce qu'il se passe lorsqu'on reprend contact avec la réalité." Pour le spécialiste, le constat est "navrant" : "Lorsque l'on passe ses journées à s'observer le visage lissé, les yeux pétillants et le nez plus fin, il peut y avoir ce que l'on appelle un effondrement narcissique en se retrouvant face à son 'vrai moi' dans le miroir". Depuis peu, ce processus a même un nom, largement inspiré de ces applications qui nous rendent "plus beaux" : la dysmorphie Snapchat. Ressembler à tout prix à son "double" numérique Ce trouble a été évoqué pour la première fois par le journal américain The Independent en février 2018, lorsqu'un chirurgien esthétique a déclaré que davantage de femmes demandaient à ressembler à leur "double" numérique - autrement dit, elles désiraient avoir le même visage que celui que leur renvoyaient les filtres de leurs selfies. Dans un rapport publié en 2018, des chirurgiens plastiques du département de Dermatologie de l'Université de médecine de Boston ont décidé d'alerter sur ce phénomène "inquiétant" : "Ces selfies avec filtre montrent souvent une apparence irréalisable et brouillent la frontière entre réalité et fantasme pour ces patients", expliquent les médecins. "Ils peuvent ainsi avoir recours à la chirurgie dans l'espoir d'améliorer leur apparence dans les selfies et sur les réseaux sociaux". La star de la télé-réalité Kim Kardashian posant avec un filtre numérique sur Instagram. Basée sur 252 participants, l'étude démontre que l'utilisation de certaines applications pourrait pousser des utilisateurs à ressembler, par la chirurgie, à l'image modifiée que proposent Snapchat ou Instagram. Ainsi, aux États-Unis, 55 % des chirurgiens déclarent avoir vu des patients qui demandent une intervention chirurgicale pour améliorer leur apparence dans les selfies en 2017, contre 42 % en 2015, selon l'Annual American Academy of Facial Plastic and Reconstructive Surgery. "Avant la popularité des selfies, la plainte la plus fréquente de ceux qui cherchaient une rhinoplastie était la bosse sur l'arête du nez. Aujourd'hui, l'asymétrie nasale et faciale est la préoccupation la plus courante", expliquent les médecins dans leur rapport. "Cela relève d'une pathologie déjà existante, dans laquelle le 'jeunisme' est quasi essentiel dans nos sociétés", explique à L'Express le psychiatre addictologue Michael Sora. "Cette forme de démocratisation est devenue tyrannique, et engendre des sortes de clones. Tout le monde veut ressembler à ce faux "soi-même" construit sur les réseaux sociaux, où tous les nez sont fins, tous les yeux sont bleus, et toutes les pommettes sont saillantes." Une théorie que valide également le Dr Véléa : "Quand la seule image que l'on veut renvoyer de soi-même est une image retouchée, qui n'existe pas dans la réalité, ça peut devenir problématique. Parce qu'une fois que l'on comprend que ces détails imparfaits peuvent être corrigés par la chirurgie, on peut tomber dans une certaine forme d'excès". Un phénomène qui n'a pas encore touché la France Ce nouveau fantasme, qui semble sortir tout droit d'un épisode de la série Black Mirror, est toutefois à prendre avec des pincettes, comme le rappelle à L'Express la chirurgienne esthétique et plastique Catherine Bergeret- Galley. "En France, il s'agit plus d'un jeu pour les patients que d'un véritable passage à l'acte", explique-t-elle. "Je n'ai jamais vu de patient arriver avec une photo de lui-même modifiée par les filtres Snapchat, en me demandant de modifier son visage comme s'il sortait d'un manga japonais", assure la chirurgienne. Pour la spécialiste, la dysmorphie est un trouble qui se retrouve bel et bien chez certains patients, mais qui n'est pas nécessairement causée par l'addiction aux réseaux sociaux. "Ce sont des patients, généralement des femmes, qui ont une idée complètement fausse de leur physique et de ce qui devrait être considéré comme une apparence normale", explique-t-elle. "En tant que chirurgiens, nous sommes très prudents avec ce type de patientèle, parce qu'on ne peut jamais vraiment les satisfaire. Leurs demandes relèvent plus de l'obsession, de la pulsion compulsive, que du réel mal-être. Dans ce genre de cas, les patients doivent consulter un psychiatre ou un psychologue, plus qu'un chirurgien plastique". PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 35. 35 Le Dr Aurélie Fabié-Boulard, chirurgienne plasticienne et membre de la SOFCEP (Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens), estime également que le problème de "dysmorphie Snapchat" ne touche pas "encore la patientèle française". "Nous en avons évidemment entendu parler, notamment via nos confrères américains", explique-t-elle. "En France, cela n'a pas pris un essor du même niveau, mais nous sommes conscients que les jeunes patients utilisent ces applications très facilement, et nous les mettons en garde. Mais des demandes spécifiques liées aux filtres Snapchat restent rarissimes, voire inexistantes". Pour la chirurgienne, "on y viendra peut-être", mais pour l'instant, l'utilisation de ces filtres "reste surtout une question de recherche d'identité, de groupe social, d'envie naturelle de vouloir ressembler à une idole". Un argument marketing ? Quoi qu'il en soit, les chirurgiens plastiques ne sont pas les seuls à voir monter ce phénomène : les marques, de leur côté, se sont vite emparées du sujet. La solution de paiement chinoise Alipay, par exemple, propose un filtre améliorant la beauté des visages sur ses interfaces de reconnaissance faciale pour donner à ses clients une meilleure image d'eux-mêmes au moment de payer. Cette filiale du groupe Alibaba avait recensé de nombreuses plaintes de ses utilisateurs, qui estimaient que l'image que leur présentait la solution n'était pas à leur avantage. Selon un sondage mené par le portail d'informations Sina Technology, plus de 60 % des personnes interrogées en Chine estimaient qu'elles étaient "plus laides" avec la méthode de paiement par reconnaissance faciale que sur un appareil photo ordinaire. "Ce qui m'étonne, c'est que ce processus à des fins marketing ne soit pas apparu plus tôt !" ironise le Dr Véléa. "Le narcissisme actuel peut être une véritable manne financière pour les entreprises, notamment parce que ce genre d'application peut créer d'énormes bases de données", estime-t-il. Peut-on alors imaginer, dans le monde de demain, des cabines d'essayage avec des filtres "rendant plus beaux", pour pousser le consommateur à l'achat ? Pas de panique, selon le psychologue. "Il y aura toujours des manières de contourner les filtres qu'on nous impose. Pour chaque filtre utilisé, il y aura une façon de s'en défaire", conclut-il, rassurant. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/dysmorphie-chirurgie-les-effets-pervers-des-filtres-sur-les- reseaux-sociaux_2092620.html PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 36. 36 La transition de l’homme vers la femme ou de la femme vers l’homme passe par un protocole de traitement long, éprouvant, étonnant. Voyage au cœur de l’univers « transgender ». Quand on écrit sur la chirurgie esthétique (ce qui est mon cas, mon site si vous le connaissez pas encore, est entièrement dédié au sujet), nécessairement à un moment on se pose cette question : « Mais au fait, comment, on change d’identité sexuelle ? Et surtout comment on transforme les organes génitaux ? ». Ce n’est pas du voyeurisme. Juste une curiosité « technique », comme j’en ai sur beaucoup d’autres sujets en médecine. Sauf que là, on atteint le summum de l’art chirurgical. Une récente conférence de presse de la SOFCEP (Société Française des Chirurgiens Esthétiques et Plastiques) qui évoquait « la chirurgie de la réassignation » m’a permis d’entrer en contact avec un spécialiste de ces questions, le Pr Raphaël Sinna. J’ai trouvé le sujet tellement passionnant que je n’avais qu’une envie : le partager avec vous, au risque de choquer les âmes bien pensantes. Ces hommes et ces femmes qui ont fait le choix de changer d’identité sexuelle me paraissent tellement héroïques, qu’ils méritaient bien un coup de projo. Car c’est quelque chose quand même une transformation ! Le parcours est long, compliqué, risqué, honéreux … Rien n’est épargné à ces gens prêts à tout pour devenir ceux qu’ils veulent être. Mais expliquons plus avant ce qu’est la « transidité ». Quand on n’est peu concerné par ces sujets, forcément on mélange un peu tout. A commencer par les mots. Dit-on transexuels, transgenres, personnes de genre non conforme ? Selon les concernés, mieux vaut dire « transgenre », car « transsexuel » se rapporte au sexe et non au genre, une terminologie donc restrictive. Quant aux médecins :« Pour ma part, je préfère parler de « dysphorie de genre », c’est-à-dire, selon la définition médicale, l’inconfort et la souffrance liés à la discordance entre l’identité de genre et son assignation sexuelle à la naissance », indique le Pr Raphaël Sinna. Il faut savoir que jusqu’alors, la transidité était répertoriée dans le DSM (bible des psychiatres) en tant que maladie mentale. On revient de loin sur ces sujets … « Mais c’est en train de changer. La reconnaissance pleine et entière des personnes transgenres par l’OMS sera officielle à compter de janvier 2022 », annonce le Pr Sinna. On imagine facilement la difficulté de vivre sa différence, puis sa transformation, dans ce contexte qui viole littéralement les droits de l’homme. PRESS BOOK o Périodicité : hebdomadaire o 8 septembre 2019 Comment les transgenres changent de genre ? PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 37. 37 Mais revenons à nos moutons … La dysphorie de genre apparaît parfois dans l’enfance, mais elle peut aussi se révéler tardivement à l’âge adulte, selon les capacités de chacun à s’affranchir des modèles imposés par la société. A l’issue de quoi, chacun choisit sa vie et décide (ou non) de recourir à un traitement, pour entrer plus en résonnance avec son moi genré. Ce processus peut passer par différentes étapes, qui n’incluent pas obligatoirement des modifications corporelles, mais passe avant tout par un travail de psychothérapie, et même aussi parfois une thérapie de la voix pour aider les patients à développer les compétences verbales et non verbales adaptées à leur genre. Quelles sont les étapes d’une transition sexuelle ? En France, la prise en charge de la transidentité existe depuis la fin des années 70. Et depuis 2010, il existe un parcours de traitement dit « officiel », qui est encadré par Société Française d’Etudes et de prise en Charge de la Transidité (SoFECT). Cette dernière réunit des équipes pluridisciplinaires, comprenant a minima psychiatres, endocrinologues et chirurgiens, lesquels se refèrent pour pratique, aux standards de soins définis par la WPATH (The World Professional Association for Transgender Health Association), association qui rassemble les professionnels pour la santé transgenre au niveau international. La prise en charge se déroule au sein d’unités spécialisées dans neuf centre hospitaliers en France. Mais pour beaucoup de patients, les conditions du parcours sont perçues comme contraignantes, pour ne pas dire dégradantes aux dires des principaux intéressés (une période probatoire d’un an minimum leur est imposé avant de démarrer tout traitement, pendant laquelle les ils doivent vivre dans le rôle et les vêtements de la personne qu’ils veulent être, soit ni plus ni moins jouer les travestis !). « Du coup beaucoup d’entre nous préfèrent se faire traiter « hors parcours », ce qui nous permet de garder la main sur la chronologie des soins et le choix de nos médecins. Mais avant tout, il faut nous procurer l’« ALD31 », le formulaire d’Affection Longue Durée, qui permettra lune prise en charge à 100 % par l’assurance-maladie, tout au moins concernant la psychologie, l’endocrinologie, la chirurgie du visage et la chirurgie de ré-assignation » témoigne Lucy Couture, une femme issu de la transidité. Les autres modifications corporelles (liposculpture de la silhouette, prothèses mammaires, prothèses de fesses, etc..) relèvent pour les administrations, d’actes purement esthétiques, qui ne sont donc pas remboursés. Lucy, femme issue de la transité. « J’ai oublié mon prénom d’avant. C’est un « dead name » pour moi », explique t-elle. Quel que soit le type de parcours choisi, ce dernier démarre toujours par un suivi psy, lequel est donc plus ou moins long avant de démarrer l’hormonothérapie féminisante (avec la prise d’œstrogènes et d’anti-androgènes) ou masculinisante (de testostérone), qui va amorcer la transformation physique. Les changements corporels apparaissent au cours des deux premières années. Les patients homme-vers-femme (MtF, en anglais) qui sont trois plus nombreux au sein de la population transgenre), voient leurs seins se développer, la fonction érectile diminuer, les testicules s’atrophier et la graisse corporelle augmenter tandis que les patients femme-vers-homme (FtM) observent leur voix devenir grave, leur clitoris grossir, leur pilosité augmenter, leurs menstruations disparaître, leurs seins s’atrophier et la graisse corporelle se développer. C’est la période « androgyne », au cours de laquelle l’identité sexuelle est encore hésitante. Du coup, les patients mettent tout en œuvre pour estomper au maximum les caractères sexuels trop visibles, comme la pilosité, qui est traquée au laser par les femmes trans, ou les seins qui sont soigneusement camouflés sous des « binders » (brassières taillées dans des tissus très compressifs), pour les hommes trans. C’est le moment aussi, où sont généralement entreprises les interventions de féminisation ou de masculinisation du visage, et Dieu sait qu’elles sont nombreuses : ligne d’implantation capillaire, arcades sourcilières, paupières, pommettes, nez, maxillaires, dents, menton, cou … Tous les actes chirurgicaux sur le visage n’étant pas remboursés, il faut être très argenté si l’on souhaite s’approcher de la perfection ! PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 38. 38 Puis vient la chirurgie de réassignation ou de réattribuation sexuelle (laquelle intervient, dans le cadre du parcours « officiel » après douze mois de traitement hormonal consécutifs). Elle concerne les organes sexuels et les caractères sexuels secondaires, comme les seins. Cependant, tous les transgenres ne vont pas jusqu’à cette étape. « Il existe une grande variété de préférences et d’identités sexuelles parmi les transgenres. Chacun mène sa transition comme il le souhaite, selon ses inclinaisons. Par exemple, il est tout à fait possible de se sentir homme dans la tête et d’éprouver du plaisir avec son organe sexuel féminin, et vice versa. Par ailleurs, la chirurgie des organes génitaux est compliquée et irréversible. Tout le monde n’est pas prêt à faire le grand saut », indique le Pr Raphaël Sinna. Quelles interventions une transformation sexuelle suppose t-elle ? Dans le sens homme-vers-femme : la transformation implique l’ablation des testicules, de la verge et la création d’un vagin, d’un clitoris, des petites et grandes lèvres, chirurgie d’augmentation des seins par pose de prothèses ou greffe de graisse, réduction de la pomme d’Adam. Voire aussi une augmentation des fesses par implants ou liposculpture, des implants capillaires, une chirurgie des cordes vocales pour modifier la voix si l’hormonothérapie ne l’a pas modifiée de façon suffisante. A noter que nombreux sont les transgenres qui font réaliser leur vaginoplastie en Thaïlande et leur phalloplastie en Serbie, deux pays qui jouissent d’une excellente réputation pour ces types d’interventions. Comment s’y prend t-on pour créer un néo-vagin ? Dans le sens homme-vers-femme : « Après avoir retiré l’appareil masculin, on pousse les organes pour créer une cavité entre le rectum et la vessie.Ensuite, on enroule la peau du pénis sur une sorte de gode-miché pour la greffer aux parois. L’utilisation régulière d’un dilatateur vaginal est ensuite préconisée à vie pour conserver la cavité, s’opposer à son rétrécissement » détaille le Pr Sinna. Dans le sens femme-vers-homme : sont pratiquées l’ablation de l’utérus, des ovaires et des trompes et bien sûr aussi des seins, avec la création d’un thorax d’allure plus masculine, la création d’une verge, d’un scrotum et des testicules. « Toute la difficulté consiste à construire un pénis qui permet d’uriner debout. Il faut pour ce faire, allonger l’urêtre. Le travail de reconstruction de l’appareil masculin se fait à partir d’un lambeau de peau prélevé sur l’avant-bras ou une partie plus cachée du corps. Les grandes lèvres sont utilisées pour façonner le scrotum, le sac qui contient les testicules et le vagin est retiré ou non, selon les désirs du patient », indique le Pr Sinna. Cette intervention ne séduit cependant pas tous les hommes. Certains lui préfèrent une autre technique, la « méta » (pour « métaidoïplastie ») qui consiste à créer une verge à partir du clitoris existant, lequel s’hypertrophie sous l’effet des hormones, atteignant facilement la taille d’un pouce (les trans parlent de « dickclit »). « Il suffit alors d’extraire la partie enfouie du clitoris et de l’avancer » indique le spécialiste. Et pour les rapports sexuels, comment ça se passe ensuite ? Les organes génitaux féminins peuvent vraiment avoir une apparence très naturelle. En revanche, comme le vagin est tapissé de peau et non d’une muqueuse, l’utilisation d’un lubrifiant s’avère nécessaire au cours des rapports. Il est plus difficile de trahir son monde avec un néo-pénis, qui peut néanmoins présenter un aspect très acceptable. Là, vous vous demandez sans doute comment ça se passe pour les érections … Eh bien des prothèses gonflables sont placées à l’intérieur du pénis afin de récréer les corps caverneux. Une pression sur la pompe qui est cachée dans l’un des testicules avant la pénétration et hop, elle se tend ! Evidemment, il n’ y a pas d’éjaculation. La magie des chirurgiens s’arrête là. A noter que l’identité de genre n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle. Une grande partie des transgenres est homosexuelle. PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 39. 39 Le plaisir est-il possible avec des organes génitaux créés de toutes pièces ? « Oui. Il faut savoir qu’à la base, les appareils génitaux féminin et masculin ont la même origine embryologique. Il y a, dans le clitoris, des corps caverneux comme dans la verge. C’est sous l’imprégnation hormonale que les organes sexuels vont ensuite se différencier, mais ils partageront toujours la même base commune. Par ailleurs, le sexe masculin est reconstruit à partir du clitoris, qui garde malgré l’opération toute ou partie de sa sensibilité. Et le néo- clitoris est reformé à partir du gland du pénis dont on a conservé l’innervation intacte. L’orgasme reste donc possible, mais via le clitoris, pas le vagin » explique le Pr Raphaël Sinna. Est-il possible d’imiter l’apparence de l’homme ou de la femme biologique au point de se tromper ? Il y a aura toujours une limite à l’exercice. On ne peut malheureusement pas faire grand-chose contre une carrure ou une taille d’athlète, des grands pieds ou une peau très épaisse (qui ne permettra pas d’obtenir un nez très féminin, par exemple). Certaines transformations restent cependant incroyablement bluffantes, comme les top models Lea T, Andreja Pejic, Valentina Sampaio ou encore la personnalité américaine Chaz Bono (fils des artistes Sonny et Cher). Et pour le changement d’état civil des femmes et hommes trans, ça se passe comment ? Il n’est pas nécessaire d’avoir subi des traitements médicaux pour demander le changement, qui est possible pour toute personne majeure ou mineure émancipée. A elle de réunir les preuves et les attestations de l’entourage qui emporteront la conviction du juge. Tous mannequins célèbres et tous issus de la transidentité. De gauche, à droite : Valentina Sampaio, Geena Rocero, Lea T, Benjamin Melzer, Laith Ashley, Aydian Dowling. https://lejournaldemoncorps.fr/transgenres-chirurgie-de-reassignation/ PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 40. 40 Les standards de beauté évoluent d’une époque à une autre. Ces dernières années les réseaux sociaux ont changé notre rapport à la beauté avec l’apparition des filtres. Quel effet le visage Snapchat a-t-il sur nous ? Peau lisse, nez affiné, pommettes hautes… Le « visage Snapchat », aux faux airs de manga, s’est répandu sur les réseaux sociaux avec l’apparition des filtres, influençant peu à peu les normes de beauté. Il n’a jamais été aussi facile de devenir photogénique, un clic pour un effet photoshop assuré. Il suffit de faire un tour sur les comptes « Insta » des stars hollywoodiennes comme Kim Kardashian et des prétendantes au titre de Miss France pour constater l’importance qu’ont pris les filtres dans nos usages. Alors que l’édition 2019 du célèbre concours de beauté se tient samedi, 20 Minutes se demande si les réseaux sociaux ont modifié nos goûts en matière d’esthétique. Les magazines ou les concours de Miss n’ont jamais cessé d’imposer des canons de beauté. Aujourd’hui, chacun peut atteindre un idéal d’un petit coup de filtre sur Snapchat ou Instagram. Mais représenter un modèle de façon idéalisée n’est pas une pratique récente. « Les portraits et les peintures apportaient déjà des améliorations à la réalité, mais le réseau social donne cette possibilité à tout le monde », soulève Emma Levillair, psychologue clinicienne et autrice de Decomplexe-moi, Les blessures cachées de nos enfants (Coup de gueule). Plus besoin de compétences techniques pour retoucher une photo, un simple bouton permet de se débarrasser de tous les petits défauts d’un visage et lui donner une apparence de poupée. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 8 644 664 o 12 décembre 2019 Miss France : Comment les réseaux sociaux ont-ils modifié notre perception de la beauté ? PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 41. 41 Une vision déformée de la beauté Les Miss France sont à l’image de l’évolution des goûts : grande, mince, à forte poitrine, sourire éclatant. On observe un glissement de l’obsession de la maigreur vers l’esthétique de la bonne santé, le healthy. « On va aujourd’hui vers des femmes plus sportives, plus athlétiques que dans les années 1960 où les femmes étaient un peu plus rondes. Quand on voit des vieilles publicités, les femmes étaient complètement différentes », pointe Thierry Van Hemelryck, chirurgien plasticien, membre de la SOFCEP (Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens). Avec ces applis, il est beaucoup plus facile de voir à quoi on pourrait ressembler dans un monde idéal (ou en passant par la case chirurgie). « Le problème, c’est que si on veut atteindre cette image, on ne pourra pas, insiste Emma Levillair. Si on se dit "C’est ce à quoi je voudrais ressembler", cela peut mener à la dysmorphophobie [un trouble obsessionnel du comportement caractérisé par des obsessions et une exagération d’un défaut qui peut être imaginaire] ou éventuellement à des troubles alimentaires ». Cette quête de perfection en ligne n’est pas anodine. « On reçoit de nombreuses jeunes filles qui veulent se refaire le nez alors qu’elles n’en ont pas besoin », confirme Dr Thierry Van Hemelryck qui fait un lien avec la manière dont les millenials prennent des photos. « Les jeunes mettent systématiquement un filtre, des couleurs, un lissage… Ils ont une vision déformée de la beauté, ils sont sur une beauté virtuelle », poursuit-il. De plus en plus de jeunes patients en chirurgie esthétique aux Etats-Unis veulent ressembler aux versions améliorées d’eux-mêmes avec des lèvres plus charnues, des yeux plus grands ou un nez plus fin. Des chirurgiens plastiques américains ont baptisé ce trouble « dysmorphie Snapchat » dans un texte publié dans la revue Jama. « Heureusement, la dysmorphie Snapchat n’est pas arrivée en France », nuance Dr Thierry Van Hemelryck. C’est en contradiction avec la French Touch dans la chirurgie esthétique « qui promeut la beauté naturelle et les interventions softs ». « On ne fait plus de liftings agressifs », pointe-t-il. La dépendance à la dictature de l’image La Française n’aime pas être trop modifiée, elle veut que la chirurgie reste discrète. « Sauf chez les très jeunes, sur des choses relativement anodines. On va vers des caricatures : les pommettes slaves, des lèvres un peu plus charnues », observe le chirurgien. Les ados sont plus sensibles à la dictature de l’image. « Ils sont à un moment de leur vie où ils veulent se séparer des parents, avoir leur propre image, leur propre look », explique Emma Levillair. Quand ils ne collent pas à ce qu’ils pensent être une norme, cela peut être vécu de manière brutale. Si la plupart d’entre eux passent par cette phase, ils finissent généralement par assumer leur propre image, qui ne correspond pas toujours à celle imposée par les filtres. Pour répondre à ce problème, Instagram a d'ailleurs décidé au mois d'octobre d’interdire les filtres qui donnent un effet « chirurgie plastique » au visage. Rassurez-vous, en matière de beauté, tout n’est pas à jeter dans les réseaux sociaux. Ils ont aussi ouvert la voie à une autre tendance : le body positivisme, la célébration de la diversité des corps et de la différence. « C’est une tendance nouvelle », relève Emma Levillair. On observe des blogueurs, des Instagrameurs, des photographes qui célèbrent les cicatrices, les vergetures, la cellulite, les yeux vairons, les cheveux roux… « Toutes les choses qui sont stigmatisées dans la société », pointe la psychologue clinicienne spécialiste de l’adolescence. Et cette tendance apparaît également du côté des concours de beauté. « Il reste des progrès à faire, mais depuis quelques années, il y a beaucoup moins de femmes très fines, on voit plus de diversité dans les morphologies des Miss France ». L’édition 2018 avait d’ailleurs été saluée pour le nombre de femmes avec une coupe afro. https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2671295-20191212-miss-france-comment-reseaux- sociaux-modifie-perception-beaute PRESS BOOK PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 42. 42 PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 13 897 751 o 16 décembre 2019 Lifting (visage, cervico-facial) : techniques, résultats Le lifting est une opération de médecine esthétique qui permet de corriger l'affaissement de la peau du visage, généralement dû à la vieillesse. Techniques, indications, précautions, résultats et tarif... Eclairage du Dr Thierry Van Hemelryck, chirurgien plasticien, président de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). Définition : qu'est-ce qu'un lifting ? Le lifting est une opération de chirurgie esthétique qui vise à corriger le relâchement cutané du visage et/ou du cou et d'atténuer les rides liées au vieillissement. Il n'y a pas de modification de la morphologie du visage avec le lifting. La technique consiste à inciser, décoller puis à "redraper" la peau et les tissus afin de remettre les muscles en tension et de corriger le relâchement, sans figer les traits du visage. Moins invasive, l'opération a évolué ces dernières années comme l'explique le Dr Van Hemelryck, chirurgien plasticien : "Depuis les années 80, le lifting a beaucoup évolué grâce aux techniques mais également avec les demandes de nos patientes qui souhaitent des choses plus naturelles, , l'évolution de la société... Aujourd'hui on va faire des choses plus soft. Traiter le vieillissement ce n’est plus tirer la peau au maximum, c’est traiter également les volumes, les pertes de graisse liées à l’âge. On agit pour améliorer la qualité de la peau, la régénération tissulaire. Le lifting est devenu un remodelage qui permet “d’être soi en mieux ". Désormais, le lifting n'a plus pour but de ne plus vieillir en figeant les traits, mais plutôt de mieux vieillir. PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 43. 43 PRESS BOOK Quelle que soit la zone traitée, le lifting est généralement associé à d'autres techniques médico-chirurgicales toujours dans l'optique d'entretenir une peau belle et jeune : "la prise en charge de la peau plus globale, plus holistique. En complément on peut traiter la peau avec de la graisse, ce que l'on appelle liposculpture, faire du Nanofat, du laser, de la dermabrasion, des peelings, des injections d'acide hyaluronique, de de toxine botulique, de PRP", énumère le spécialiste. Le lifting cervico-facial (bas du visage) Le lifting cervico-facial traite la partie basse du visage. "Il corrige l'ovale, les bajoues, le cou. Il s'agit du lifting le plus demandé désormais. Il est par ailleurs fréquemment associé à une blépharoplastie, une chirurgie des paupières" explique le président de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). Le lifting cervico-facial permet également de corriger les sillons d'amertume et sillons naso-géniens. "Aujourd'hui, pour ce type d'intervention, les incisions sont réduites, assez courtes. Elles sont situées devant l'oreille. Parfois derrière en fonction du degré de relâchement cutané au niveau du cou. Mais la cicatrise ne se voit plus." Le lifting frontal Le lifting frontal, qui vise à effacer les rides du front horizontales et la ride du lion, serait en train de perdre du terrain. Il est en effet plus que rarement utilisé, supplanté par la médecine esthétique qui permet des résultats tout aussi probants avec des gestes moins invasifs et des suites bien plus légères. "A part sur des fronts extrêmement abîmés, on n'a plus besoin de faire de lifting frontal" explique le Dr Van Hemelryck qui confie ne plus avoir utilisé cette technique depuis une dizaine d'années. "Au niveau du front, on arrive à atténuer les rides sans faire de chirurgie lourde. La toxine botulique est extraordinaire pour corriger cette zone. Là encore, on peut également faire des injections de PRP, du Nanofat." Dans les cas où le chirurgien plasticien doit tout de même effectuer un lifting frontal, les incisions sont faites derrière la ligne frontale des cheveux, ou parfois à leur naissance. Le lifting temporal Le lifting temporal corrige les tempes et un affaissement de la paupière. Là encore, la demande va vers des choses plus soft : "ça se fait encore , mais on n'a plus de demandes de liftings profonds comme on a pu en avoir. Ça se fait soit de façon isolée pour remonter la queue du sourcil, soit dans le cadre d'un lifting cervico-facial. On fait alors une petite incision temporale et on vient remonter la queue du sourcil", explique notre interlocuteur. A qui s'adresse un lifting du visage ? Comme l'explique le Dr Thierry Van Hemelryck, il n'y a pas vraiment d'âge clé pour réaliser un lifting. C'est l'hygiène de vie, la génétique, la qualité de la peau qui seront déterminant, plus que l'âge civile d'une personne : "Il n'y a pas de règle. Il est possible d'effectuer un lifting sur une personne de 45 ans si le relâchement est très important, si la peau a été très abîmée par le tabac, les expositions au soleil. Mais généralement, c’est plus volontié autour de la soixantaine. L’avantage c'est que la médecine esthétique permet de faire de très belles choses, elle permet de retarder le passage à la chirurgie" assure le chirurgien plasticien. Comment se déroule l'opération ? Pour remettre en tension les tissus, chaque chirurgien possède une technique qui lui est propre. Toutefois, l'opération se déroule toujours en trois temps : • L'incision (il peut y en avoir plusieurs) est généralement cachée dans les cheveux ou sur le pourtour de l'oreille, dissimulée au maximum. • Le décollement des tissus permet de retirer la peau en excès. Aujourd'hui, on décolle le moins possible, uniquement dans la zone traitée pour avoir des suites plus simples et plus courtes ; car plus on va décoller de tissus, plus on a un risque d'hématomes. L'étendue du décollement est bien sûr fonction de chaque cas et de l'importance du relâchement cutané. PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 44. 44 PRESS BOOK • Les muscles vont être traités. Il existe différentes façons de remettre en tension les muscles pour corriger le relâchement. On plicature le muscle, c'est-à-dire qu'on va réaliser de petites sutures avec du fil cranté sous la peau ce qui permet de tracter le muscle et d'avoir une action complètement indépendante. On n'a plus besoin de tirer la peau car c'est le muscle qui effectue ainsi le travail. L'opération se déroule généralement sous anesthésie générale car c'est une intervention assez longue plus de deux heures, bien que le chirurgien confie que l'hypnose associée à une anesthésie locale pour ce type d'intervention commence à faire son chemin : "L'hypnose se développe un peu partout à l'hôpital. L'avantage est qu'après une opération sous hypnose, les suites sont bien plus simples : on n'a moins de nausées, de vomissements, d'hématomes." À la fin de l'opération, un pansement est très souvent placé tout autour de la tête du patient. Mieux vaut arrêter de fumer un mois avant l'intervention et un mois après. Quelles sont les suites opératoires ? Le lifting ne présente pas de risque particulier La sortie peut se faire le lendemain, une fois le pansement retiré. Aucun drainage n'est nécessaire sauf cas particulier. Après l'opération des œdèmes et ecchymoses temporaires peuvent apparaître au niveau des paupières supérieures et inférieures notamment. "Les hématomes sont possibles, note le professionnel. Des retards de cicatrisation aussi notamment chez les fumeuses. C'est pourquoi, il est préconisé d'arrêter de fumer un mois avant et un mois après l'opération. L'éviction sociale est d'environ une semaine. La patiente peut ressentir quelques petites zones d'insensibilité notamment devant les oreilles et puis comme des fourmillements quand la sensibilité revient." Risques et effets secondaires A part les risques liés à l'anesthésie générale et inhérents à toute chirurgie, le lifting ne présente pas de risque particulier. Toutefois, pour les limiter au maximum, il convient defaire appel à un chirurgien plasticien qualifié et formé à ce type d'intervention. Le site du Conseil de l'Ordre des Médecins ou de la SOFCEP met à disposition des personnes intéressées un annuaire de praticiens qualifiés. Quels résultats: Le Dr. Thierry Van Hemelryck, se veut rassurant : "les résultats sont définitivement acquis. Les années que la peau a gagné grâce au lifting sont définitivement acquis. Les années que la peau a gagné grâce au lifting sont définitivement acquises. Le visage va continuer à vieillir normalement, mais on peut considérer que ce genre de technique permet de "rajeunir" de 10 ans environ. Un résultat renforcé s'il est associé à d'autres techniques." Devis obligatoire ? Comme pour tout acte de chirurgie esthétique, le devis de l'intervention mentionnant les actes pratiqués et le tarif est obligatoire. Prix et remboursement Le lifting est un acte de chirurgie esthétique qui n'est pas pris en charge par la Sécurité Sociale. La fourchette de tarif est assez large mais il faut compter un prix à partir de 5 000€. "Ce prix peut grimper si on associe au lifting un lifting des paupières, de la lipostructure, de la dermabrasion, du laser....". Merci au Dr Thierry Van Hemelryck, chirurgien plasticien, président de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597476-lifting-visage-cervico-facial- techniques-resultats-tarif/ PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 45. 45 Le lipofilling mammaire, aussi appelé transfert de graisse, est une technique de chirurgie esthétique qui permet de faire d'une pierre deux coups : affiner certaines zones du corps en prélevant de la graisse pour la réinjecter dans la poitrine et lui donner du volume. Comment ça se passe, les indications, les dangers et les tarifs avec le Dr Eric Plot, chirurgien plasticien, membre de la SOFCEP. Définition : qu'est-ce qu'un lipofilling mammaire ? Le lipofilling mammaire est un acte de chirurgie esthétique qui consiste transférer de la graisse autologue (c'est-à-dire appartenant à la patiente) au niveau de la poitrine. La technique permet à la fois d'affiner la silhouette à certains endroits et de gagner en tour de poitrine. La graisse est prélevée par lipoaspiration dans une ou plusieurs zones du corps présentant un surplus d'amas graisseux pour être ensuite réinjectée dans les seins. "Généralement, la graisse est prélevée au niveau du ventre, des poignées d'amour, de la face interne des cuisses" explique le Dr Plot, chirurgien plasticien. Mais on peut être amené à prélever de la graisse dans plusieurs zones afin d'avoir une graisse de bonne qualité." Les indications sont esthétiques ou réparatrices. Les objectifs : • Donner du volume aux seins • Corriger une asymétrie • Corriger un manque de développement du sein • Corriger une malformation • Combler un vide graisseux. Il faut que l'on ait une certaine réserve de graisse à prélever et de bonne qualité. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 13 897 751 o 17 décembre 2019 Lipofilling mammaire : techniques, prix, durée de vie PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 46. 46 Pour qui ? Le lipofilling mammaire s'adresse aux femmes, avec des amas graisseux localisés, désirant augmenter leur tour de poitrine d'un bonnet sans avoir recours aux implants mammaires. Cette technique ne convient toutefois pas aux femmes qui souhaitent une prise de volume importante. Par ailleurs, les patientes trop minces ne peuvent parfois pas avoir recours à cette intervention. "Il faut que l'on ait une certaine réserve de graisse à prélever et de bonne qualité, explique le Dr Plot. Et chez les femmes trop minces, on ne pourra pas prélever suffisamment de tissus graisseux. Par ailleurs, la liposculptureest très intéressante pour les femmes qui ont perdu un peu de volume au niveau des seins après l'allaitement. On pourra alors leur redonner du galbe, combler un sein un peu vidé au pôle supérieur. Cela permet aux femmes de retrouver leurs seins d'avant grossesse." On peut gagner jusqu'à un bonnet. Quel est le volume obtenu ? Le lipofilling mammaire n'est pas destiné aux femmes qui souhaitent un volume important car il offre un résultat plus modéré qu'avec une augmentation mammaire avec prothèses. "C'est une très belle technique qui présente toutefois une limite : elle ne permet pas de réaliser gros volumes. La patiente peut gagner jusqu'à un bonnet maximum. Mais il est tout à fait possible de faire des sessions complémentaires à 6 mois d'intervalle environ, pour ré- augmenter le volume." Par ailleurs, il faut savoir que toute la graisse injectée ne prendra pas. Une partie va se résorber systématiquement. "Il s'agit d'une greffe de cellules et donc tout ne va pas prendre. L'idée est sur-corriger un peu pour obtenir le résultat souhaité après la résorption. Mais il faut faire attention à ne pas trop saturer le sein au risque de provoquer une nécrose. En effet une partie de la graisse ne sera pas vascularisée. Il faut donc trouver le juste équilibre entre sur-correction et saturation." D'après le Dr Plot, estimer le niveau de résorption est difficile, "plusieurs facteurs entrent en jeu comme la qualité de la graisse injectée et la réceptivité de la patiente. C'est pourquoi cette technique doit être parfaitement expliquée pour ne pas créer de faux espoirs. De manière générale, on estime qu'environ 60 % du volume injecté prendra. Une prise variable d'une patiente à l'autre bien sûr." Lipofilling et prothèses Pour les femmes qui veulent un volume plus important, il est possible d'associer le lipofilling à une prothèse mammaire. "L'intérêt est d'utiliser une prothèse plus petite. On effectue alors un nappage de la prothèse avec le lipofilling pour un peu plus de volume. Cela donne un résultat très naturel, on peut cibler où l'on injecte la graisse pour quelque chose d'hyper précis. C'est une technique composite qui a plus d'un avantages !" Il n'y a pas plus de risque de récidive du cancer du sein en cas de lipofilling mammaire ! Lipofilling et mammectomie : indications Le lipofilling peut être proposé, selon des critères très précis, aux femmes ayant subi une mammectomie après un cancer du sein. "Dans la grande majorité des cas, le lipofilling se fera lors de la reconstruction secondaire. Elle ne se fait pas vraiment en reconstruction immédiate car on évite d'associer le lipofilling et la radiothérapie, les rayons peuvent en effet impacter la graisse. C'est toutefois une excellente technique pour corriger les séquelles liées à la radiothérapie car cette dernière abîme la peau, la rend plus fine, provoque des réactions inflammatoires. Le lipofilling permet non seulement d'améliorer la forme et le volume des seins mais également la qualité de la peau." Et faut-il craindre une hausse du risque de récidive du cancer du sein en cas de lipofilling mammaire ? Pour le Dr Plot la réponse est non : "on réinjecte de la graisse et non pas des tissus mammaires. Cela n'a donc pas d'incidence sur le risque de récidive. Par ailleurs, ce type d'augmentation mammaire n'a pas non plus de conséquence sur le suivi de la patiente car les médecins savent parfaitement faire la différence entre un nodule graisseux et un nodule cancéreux." PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr PRESS BOOK
  • 47. 47 Reconstruction mammaire après un cancer : prothèse, injection, prix La reconstruction mammaire permet de recréer le volume des seins après un cancer. Par prothèse, par lambeau ou par injection de graisse... Quelle méthode choisir après une mastectomie ? Déroulé, contre-indications, avantages, inconvénients, conseils pour la convalescence avec le Dr Rémy Salmon, chirurgien cancérologue. Comment se déroule l'intervention ? L'opération se déroule en trois temps : • Un premier temps de liposuccion. • Un deuxième temps de préparation de la graisse : cette étape est un peu plus longue car il s'agit de purifier la graisse par centrifugation notamment. • Un troisième temps est consacré à la réinjection de la graisse. "On ne réinjecte pas la graisse comme ça, il y a toujours un travail de purification c'est pourquoi, le lipofilling a un temps opératoire long, plus long que pour une pose de prothèse mammaire ce qui explique aussi qu'il soit plus cher", explique notre interlocuteur. Les trois étapes se déroulent sous anesthésie générale et la patiente peut rentrer chez elle le soir sauf contre- indications et "sauf en cas de liposuccion importante. Si la patiente profite de l'opération pour se faire retirer un volume conséquent de graisse, alors on la gardera une nuit en observation", prévient le spécialiste. Durée de vie des résultats "Une fois la résorption passée, les résultats en dehors de toute variation de poids importante sont définitifs. La poitrine peut prendre ou perdre en volume si jamais il y a une prise ou une perte de poids conséquente mais comme pour un sein qui n'aurait subi aucune augmentation mammaire. En cas d'asymétrie due à un défaut de prise de la greffe, il est possible de faire une retouche et de réinjecter de la graisse. Dans ce cas, on peut opérer sous anesthésie locale, les volumes à prélever étant moins importants", explique l'expert. Les cicatrices sont très peu visibles Avantages et inconvénients du lipofilling mammaire "L'avantage premier est qu'avec le transfert de graisse, il n'y a pas de corps étranger, donc il n'y a pas de risque de rejet. C'est une technique naturelle qui donne un résultat tout aussi naturel aussi bien à l'œil qu'au toucher", commente le spécialiste. Autres avantages, il s'agit d'un acte plutôt bien toléré par la patiente et les cicatrices sont très peu visibles,"à part les points de ponction dans les zones de prélèvement, il n'y a pas de cicatrices avec le lipofilling." Par ailleurs, les cellules graisseuses injectées contiennent des cellules souches qui jouent un rôle important dans la cicatrisation. Les suites sont simples, les douleurs post-opératoires, l'œdème et les ecchymoses sont moins importantes que lors de la pose d'implants. Par ailleurs, le lipofilling mammaire n'empêche pas l'allaitement. La méthode présente tout de même un inconvénient : "On ne peut pas proposer les mêmes volumes d'augmentation qu'avec des prothèses." Des dangers ? La technique est sans risque : "on a déjà plusieurs années de recul sur le lipofilling. C'est une méthode naturelle qui ne présente pas de risques particuliers à part bien sûr ceux liés classiquement à une opération et à une anesthésie", souligne le Dr Plot. Prix et prise en charge En cas de reconstruction post cancer, le lipofilling est une méthode d'augmentation mammaire prise en charge par l'Assurance Maladie. Dans le cadre d'une opération esthétique, aucun remboursement n'est effectué. L'opération compte entre "6 000 € et 10 000 €" estime le Dr Plot. Un chiffre évoluant selon la renommée du médecin, l'établissement où se déroule l'acte, la région d'opération... Merci au Dr Eric Plot chirurgien plasticien, membre de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP) https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597885-lipofilling-mammaire- technique-prix-duree-de-vie-danger-tarif/ PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 48. 48 L'otoplastie est une intervention chirurgicale corrigeant des oreilles décollées ou trop grandes. Enfants et adultes peuvent y avoir recours. Déroulé de l'opération, douleurs, port du bandeau, prix et remboursement... Le point avec le Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien. Définition : qu'est-ce qu'une otoplastie ? "L'otoplastie est une plastie de l'oreille qui vise à corriger une malformation au niveau de la plicature, le pli situé sur la partie haute de l'oreille. Et dans une autre mesure, elle vise à corriger la conque, la zone d'embouchure du conduit auditif externe, qui peut être plus ou moins développée, explique le Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien, membre de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). On peut corriger l'un ou l'autre, mais parfois c'est la combinaison des deux qui va faire que l'oreille peut être prédominante, dite oreille décollée.". Cette intervention est le plus souvent bilatérale et concerne alors les deux oreilles, mais peut aussi être unilatérale lorsque une seule des oreilles est touchée, induisant une dissymétrie gênante. L'otoplastie est une opérationesthétique, elle n'a aucun rôle fonctionnel sur l'audition. Elle permet d'éviter un traumatisme psychologique chez l'enfant du aux moqueries éventuelles de ses camarades de classe. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 13 897 751 o 17 décembre 2019 Otoplastie : chirurgie des oreilles décollées, déroulé, douleur, prix PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 49. 49 Oreille trop grande, décollée : quand opérer ? On n’opère pas avant 7 ou 8 ans. De manière générale les chirurgiens n'opèrent pas avant 7 ou 8 ans, âge à partir duquel l'oreille atteint sa taille définitive. "Il n'y a pas d'intérêt à opérer un organe qui est en cours de croissance. A partir de 7/8 ans, l'oreille a déjà atteint 80 % de sa taille adulte, c'est pour cela que l'on peut l'envisager à ce moment là. Par ailleurs, il faut que l'enfant soit demandeur, qu'il ait une vraie prise de conscience. Cela ne doit pas être une demande exclusive des parents", prévient notre interlocuteur. Les adultes peuvent être opérés à tout âge. Déroulement de l'intervention L'intervention peut se faire sous anesthésie locale pour les adultes ou générale pour les enfants, selon la tolérance du patient, son désir, la concertation entre le patient, le chirurgien et l'anesthésiste. "Généralement, chez l'adulte, c'est une anesthésie locale potentialisée, intermédiaire entre l'anesthésie locale simple et l'anesthésie générale" explique le Dr Garson. Au cours de l'intervention, les oreilles sont recollées par des incisions placées derrière l'oreille, dans le pli naturel. Parfois des incisions complémentaires sont nécessaires à l'avant, elles seront invisibles par la suite. Les étapes de l'intervention • Avant l'intervention, un exemple clinique approfondi des oreilles est réalisé par le chirurgien plasticien pour déterminer la stratégie d'intervention à suivre. Au cours de ce rendez-vous le patient est informé des risques (liés à l'anesthésie et au geste opératoire), du résultat escompté... Un bilan pré-opératoire est effectué surtout si une anesthésie générale est prévue. Dans ce cas, une consultation avec le médecin anesthésiste est obligatoire au plus tard 48 h avant l'opération. L'aspirine est interdite avant l'opération afin de limiter les risques hémorragiques. • Après l'intervention, "un premier pansement est posé, pour une durée minimum de 24 h. Il permet de faire l'empreinte de l'oreille et de limiter les gonflements et les œdèmes. Dans un second temps, on retire ce pansement et le remplace par un bandeau en tissu qui protège les oreilles et les maintient légèrement". • Combien de temps porter le bandeau ? "Le bandeau est à porter nuit et jour pendant 3 semaines environ. Puis, dans certains cas, on peut prescrire le port du bandeau pendant un mois supplémentaire main uniquement la nuit" poursuit le chirurgien esthétique. Pendant ces périodes, il est conseillé de protéger les oreilles du froid pour éviter les risques de gelures ou de nécrose. Si pour les enfants le retour à l'école est possible rapidement, le Dr Garson explique que "l'otoplastie est une opération saisonnière calquée sur les vacances scolaires. Généralement, l'opération se fait en début de vacances pour que l'enfant retourne à la maison avec son premier pansement. Puis le retour à l'école peut se faire avec le deuxième bandeau, plus classique. Pour la reprise du sport, il faut attendre le temps de la cicatrisation et les sports de contact ne pourront pas être repris avant un mois et demi que ce soit chez l'enfant ou l'adulte." Les suites opératoires : douleurs, bleus, oedèmes... Les oreilles prennent leur positionnement définitif quelques semaines après. Des douleurs peuvent survenir, le chirurgien prescrira dans ce cas des antalgiques et des anti-inflammatoires. Un aspect trop collé des oreilles est fréquent les premiers jours suivant l'intervention, mais ce phénomène est normal et il ne s'agit en aucun cas d'une hyper correction. Les oreilles prennent leur positionnement définitif quelques semaines après. L'apparition d'un œdème est normale et fait suite à l'intervention. Des ecchymoses (bleus) peuvent se présenter. La résorption s'effectue spontanément au bout de quelques semaines. Il n'y a aucun fil à retirer puisqu'ils sont résorbables. PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr PRESS BOOK
  • 50. 50 Des risques ? L'otoplastie est une opération courante et sans risques majeurs : "Il y a des complications classiques liées à toute chirurgie sinon pas de risques particuliers. Les cas d'infections sont très rares." Les suites ou complications possibles dans de très rares cas sont une hémorragie, une infection, des nécroses cutanées. Si les complications et les risques sont rares, le recours à un chirurgien qualifié pour ce type d'intervention et exerçant dans un hôpital ou une clinique agréée selon les normes en vigueur, limite considérablement les risques. Le suivi post-opératoire doit toujours être rigoureux. En ambulatoire ? L'acte est réalisé en ambulatoire. Le patient arrive à jeun le matin et ressort le jour même après quelques heures d'observation. Durée de l'intervention Il s'agit d'une intervention rapide qui dure en 30 et 60 min en fonction du chirurgien et des corrections à réaliser. Résultats Un délai de un à deux mois est nécessaire pour apprécier le résultat définitif. Les tissus se sont alors assouplis, les reliefs naturels se sont dessinés et l'œdème consécutif à l'opération s'est résorbé. Une correction des oreilles réussie ne doit jamais trahir une intervention d'otoplastie. Les oreilles sont en parfaite harmonie avec le reste du visage et les anomalies sont corrigées. Les cicatrices quant à elles, logées dans le plis naturel de l'oreille sont discrètes, parfaitement dissimulées. Elles peuvent être rosées et indurées les semaines suivant l'intervention, puis trouveront leur couleur naturelle au cours du processus de cicatrisation. Afin d'obtenir une bonne cicatrisation, il est conseillé d'éviter l'exposition des cicatrices au soleil les mois suivant l'opération, ou à défaut d'appliquer un écran solaire. Une otoplastie sans chirurgie : c'est possible ? Il est désormais possible de corriger les oreilles décollées de façon moins invasive que la chirurgie classique. Il s'agit de la pose d'un implant qui va corriger certains défauts mais pas tous. "Les implants Earfold peuvent se substituer à une otoplastie classique dans des cas spécifiques. Cela fonctionne très bien quand la déformation est surtout liée à un défaut de la plicature de l'oreille. En cas d'hypertrophie de la conque, cela ne va pas forcément la corriger, ça va la camoufler mais pas l'enlever. Cet implant ressemble un peu à "une pince à billet" en plus petit, il est fait en métaux rares et précieux et il est très bien toléré." Une alternative à la chirurgie intéressante dans certains cas mais elle présente une limite de taille selon le Dr Garson : son coût. "L'implant seul coûte environ 500 €, il en faut 4 pour corriger les deux oreilles et ils ne sont pas pris en charge par l'Assurance Maladie. A cela s'ajoutent les honoraires du chirurgien." Une intervention coûteuse et non prise en charge contrairement à l'otoplastie classique. Prix et prise en charge Si la déformation cause une sociale importante, l’intervention est remboursée. Lorsque "la déformation entraîne une gêne sociale importante pour l'enfant comme pour l'adulte", l'otoplastie est prise en charge par la Sécurité Sociale. Selon le type de contrat souscrit, certaines mutuelles peuvent parfois rembourser les compléments d'honoraires. "Il ne faut pas hésiter à appeler sa complémentaire pour connaître le montant de la prise en charge" conseille le Dr Garson. Il précise le tarif de l'otoplastie : entre 900 € et 2000 €. Le chirurgien vous fournit toujours un devis et dans le cadre des enfants mineurs, il faut une autorisation parentale. Merci au Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien, membre de la Société Françaises des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597857-otoplastie-oreilles-decollees- chirurgie-definition-douleur-bandeau-prix-remboursement/ PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 51. 51 La liposuccion est un acte de chirurgie esthétique simple, rapide et efficace pour redessiner les genoux et pour atténuer les petits défauts autour. Indications, technique, déroulé de l'opération... Le point avec le Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien, membre de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP). Définition : qu'est-ce qu'une liposuccion ? La liposuccion est un acte de chirurgie esthétique qui consiste à aspirer les excès graisseux dans des zones localisées. En ce qui concerne les genoux, la lipo-aspiration va traiter les faces internes et la zone au-dessus de la rotule. Après opération, les genoux ne se touchent plus, en frottent plus, quand c'était le cas. Ils sont affinés, remodelés. Comme pour la liposuccion d'une autre partie du corps, le Dr Garson, chirurgien plasticien rappelle que l'acte "ne fait pas maigrir. La lipoaspiration n'est pas une réponse à un problème de poids." Elle permet d'affiner la silhouette en délogeant des amas graisseux qui faisaient de la résistance aux régimes et au sport. Par ailleurs, l'intervention ne gomme pas non plus l'effet peau d'orange et ne corrige pas les relâchements cutanés trop importants. Technique La liposuccion des genoux se fait à l'aide de micro-canules qui permettent une aspiration douce de la zone à traiter. "Il s'agit d'un acte assez demandé qui fonctionne très bien, explique le Dr Garson. Cela permet d'alléger la silhouette. On peut traiter les genoux seuls ou associés à une liposuccion de la cuisse, c'est selon les cas et les besoins." La liposuccion des genoux n'est pas une opération de l'obésité. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 13 897 751 o 20 décembre 2019 Liposuccion des genoux : techniques, combien ça coûte ? PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 52. 52 A qui s'adresse une liposuccion des genoux ? La liposuccion des genoux n'est pas une opération de l'obésité. Le candidat idéal est une personne de poids moyen avec des excès adipeux au niveau des genoux, avec une bonne qualité de peau et une capacité de rétraction correcte après l'intervention. "Il faut que la peau présente une bonne élasticité pour que les tissus se redrappent correctement, poursuit le chirurgien esthétique. La question de l'élasticité des tissus est importante", prévient le spécialiste. Comment se passe l'opération ? La zone à traiter et les volumes à aspirer n'étant pas trop conséquents, la lipoaspiration est une opération assez rapide qui dure en moyenne entre 30 et 45 minutes. "L'opération se déroule en ambulatoire et généralement sous anesthésie locale potentialisée" explique le Dr Garson. De toutes petites incisions, cachées dans le pli du genou, sont réalisées pour pouvoir insérer les micro- canules. Puis la graisse est aspirée par mouvements d'allers-retours sur la face interne du genou ou toutes les zones concernées autour de la rotule. Les incisions sont ensuite refermées avec du fil résorbable et protégées avec un pansement. Avant l'intervention, un bilan pré-opératoire et une consultation avec le chirurgien sont indispensables. Suites opératoires Après l'opération, le patient doit porter un panty de contention pour limiter laformation d'œdèmes. Par ailleurs, "des piqûres d'héparine peuvent être prescrites par le chirurgien pendant 10 à 15 jours pour prévenir les risques de phlébites" prévient le Dr Garson. Les résultats sont visibles immédiatement mais il faut tout de même compter environ trois mois pour voir le résultat définitif, le temps que l'œdème se résorbe et que la peau se soit rétractée. Les genoux sont alors affinés, redessinés, la rotule est dégagée. Les suites éventuelles peuvent être des ecchymoses ou des douleurs (des antalgiques sont alors prescrits). "On remarche immédiatement, il ne s'agit pas d'une opération handicapante. Ce n'est pas non plus une intervention douloureuse" précise le chirurgien plasticien. Le retour au travail peut être envisagé dès le lendemain ou sous 48 heures en cas de fatigue. La reprise du sport peut se faire quant à elle un peu plus tardivement, au bout d'un mois environ. Risques et effets secondaires La lipoaspiration des genoux est une intervention douce, réalisée sous anesthésie locale ne présentant pas de risques particuliers exceptées les suites opératoires classiques. Prix et remboursement La lipoaspiration est un acte de chirurgie à visée esthétique, elle n'est donc pas prise en charge par l'Assurance Maladie. Il n'existe pas de tarif unique pour la liposuccion des genoux, comme pour les actes de chirurgie esthétique de manière générale. Le prix dépend de la quantité de graisse à extraire, de la qualité de la peau, de la région où se déroule l'opération, du chirurgien, de la structure... Mais il faut compter un tarif à partir de 2000 €pour une lipoaspiration des deux genoux. Pensez à demander un devis détaillé au praticien avant l'intervention. Merci au Dr Sébastien Garson, chirurgien plasticien, membre de la Société Françaises des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP) https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2598600-liposuccion-des-genoux- technique-indication-prix-tarif/ PRESS BOOK PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 53. 53 Une rhinoplastie est une opération chirurgicale qui consiste à modifier la forme ou la taille du nez. Le plus souvent, elle est réalisée pour corriger une bosse ou un nez trop large. Quelle est la technique ? Comment se passe l'opération ? Y a-t-il des contre-indications ? Que faire en cas de rhinoplastie ratée ? Définition : qu'est-ce qu'une rhinoplastie ? La rhinoplastie est un acte de chirurgieplastique qui vise à modifier la morphologie du nez pour des raisons esthétiques et/ou des raisons fonctionnelles. Ces disgrâces peuvent être congénitales, dues à un traumatisme ou liées au vieillissement. La rhinoplastie, opération assez fréquente, permet ainsi au patient d'obtenir un nez qui lui plaît plus. Le temps de la réflexion est très important. Motivations La chirurgie du nez n'est pas anodine. Si très souvent les interventions de médecine ou de chirurgie esthétiques ont quelque chose de l'ordre de l'intime, qui renvoie à l'image de soi, c'est d'autant plus vrai avec un attribut situé en plein milieu du visage. "Le nez cristallise beaucoup de choses, parfois un mal-être. Il ne faut pas minimiser les raisons familiales – une forme de nez propre à un parent avec lequel on a des relations difficiles-, ethniques -certaines personnes peuvent trouver leur nez trop "typé". Parfois, un mot, une remarque peut suffire à déclencher le désir de corriger son nez chez une personne" poursuit le chirurgien plasticien. Une dimension psychologique extrêmement importante qui n'est pas à prendre à la légère. "Deux consultations préalables sont quasiment indispensables,prévient le Dr Rouif, chirurgien plasticien. Elles aident à comprendre les motivations du patient. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 13 897 751 o 23 décembre 2019 Rhinoplastie (chirurgie du nez) : techniques, résultats, prix PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 54. 54 Si la démarche n'est pas claire, on peut déconseiller l'opération. Le temps de la réflexion est très important. Une démarche qui requiert par ailleurs une entente parfaite entre le médecin et le patient pour que ce dernier soit satisfait du résultat obtenu : le patient doit être en accord avec sa décision et comprendre parfaitement les résultats escomptés, les enjeux." Ces dernières années, les chirurgiens plasticiens ont vu affluer en cabinet des personnes souffrant d'un complexe physique né d'une utilisation excessive des selfies. "Au-delà du fait de renforcer la culture de l'ego, notamment chez des ados qui n'ont pas encore la maturité suffisante pour prendre du recul, les smartphones renvoient une vision faussée de la réalité. Si vous ajoutez à un objectif grand angle qui déforme une prise de vue à bout de bras, à moins d'un mètre de distance, vous obtenez un nez dont les proportions ne sont pas du tout ce qu'elles sont en réalité. Résultat, les personnes se voient à travers leur écran et l'image qu'il renvoie ne leur plaît pas. Sauf que cette image est faussée, elle ne correspond pas à la réalité." Rhinoplastie de réduction La rhinoplastie de réduction corrige : • les nez trop longs, • les nez trop larges ou épatés, • les bosses qui déforment l'arête nasale, • les pointes trop épaisses ou tombantes, • les narines dilatées... A savoir que la suppression de la bosse est une demande fréquente en matière de rhinoplastie de réduction. Le chirurgien est souvent amené à effectuer un autre geste, sur la pointe par exemple, afin d'assurer une harmonie naturelle à l'ensemble du visage. Rhinoplastie d'augmentation La rhinoplastie d'augmentation corrige : • les nez trop courts, • les nez qui manquent de projection, • les ensellures marquées.... • les insuffisances de volume qu'elles soient liées à un traumatisme ou à l'hérédité. Une greffe de cartilage (prélevée au niveau de la cloison nasale ou dans le cartilage de l'oreille) est alors réalisée. Quand il n'y a pas assez de cartilage disponible, il est possible de prélever du cartilage costal. Il est préférable d'attendre 18 ans pour se faire refaire le nez. Qui peut faire une rhinoplastie ? La rhinoplastie peut être pratiquée sur toute personne qui en a besoin. Toutefois, elle n'est pas recommandée chez l'enfant ou l'adolescent : "le nez de l'adolescent n'est pas mature avant 15/16 ans, classiquement plus tardivement chez les garçons. De manière générale, il est préférable d'attendre la majorité. Il ne faut pas se précipiter. D'une part parce que le jeune doit avoir mûri sa décision et d'autre part, parce qu'il y a un risque de croissance tardive. On risque d'opérer des nez qui ne sont pas encore complètement développés." Quelles techniques utilisées pour une rhinoplastie ? Chaque chirurgien possède ses habitudes opératoires mais il existe néanmoins des fondamentaux. "En France, on a fait pendant très longtemps des voies fermées, alors qu'aux États-Unis les chirurgiens faisaient en grande majorité des voies ouvertes. Et progressivement on s'y est mis, explique le Dr Rouif. • Par voie fermée, le chirurgien travaille par des incisions interne, dans le nez. Ces incisions sont dissimulées, généralement dans les narines, et plus rarement sous la lèvre supérieure. Aucune cicatrice n'est visible à l'extérieur. • Par voie ouverte (open rhinoplasty), le chirurgien opère par une petite incision au niveau de la columelle (partie située entre les deux narines, sous le nez). La rhinoplastie par voie ouverte est de plus en plus courante. PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 55. 55 - Avantages : "On voit mieux ce que l'on fait. Cette technique permet aussi de mieux travailler les nez compliqués, de mieux remodeler la pointe du nez par exemple. Sur les nez déjà opérés ou traumatisés, la rhinoplastie par voie ouverte permettra de faire des choses plus précises, plus sophistiquées." - Inconvénient : le temps de cicatrisation : "c'est vrai que l'on décolle plus de tissus, que l'on fait plus de choses, les suites sont donc un peu plus longues." Les résultats définitifs seront eux aussi plus tardifs, au bout de 2 ans environ pour un travail par voie fermée contre 3 ans environ pour une opération par voie ouverte. Comment se passe l'opération ? L'intervention est pratiquée "quasiment tout le temps sous anesthésie générale avec hospitalisation. Il est possible que cela se fasse en ambulatoire sous certaines conditions : ne pas conduire en sortant de l'hôpital, ne pas être hébergé trop loin...". Sinon, une nuit d'hospitalisation suffit. Il faut compter 12 mois pour voir le résultat final. Quels résultats espérer ? "Il ne faut pas attendre un résultat définitif immédiat, prévient le Dr Rouif. Bien sûr, si on retire une grosse bosse, au moment de retirer le pansement on verra le changement. Mais il peut y avoir un œdème qui ne va pas se résorber immédiatement ni de façon uniforme. On obtient une bonne partie des résultats très rapidement, mais pour le résultat définitif, il faut être patient. Si la pointe du nez a été ouverte -en voie ouverte avec décollement des tissus- les suites seront plus longues." Il faut en moyenne 3 mois pour que la zone opérée achève de dégonfler et que la peau s'adapte à la nouvelle structure osseuse et cartilagineuse. Ce n'est qu'au-delà de 12 mois que le résultat final peut être réellement apprécié. Au cours de cette période, il y a un suivi de la part du chirurgien et si un défaut quelconque apparaît au fil du temps, une rhinoplastie secondaire ou une retouche sont tout à fait possibles. La rhinoplastie est une opération généralement peu douloureuse. Quelles sont les suites opératoires ? "Les suites peuvent être assez simples, assure le chirurgien plasticien. C'est la qualité de l'intervention et l'existence de traumatismes antérieurs (chirurgie, accident) qui font les suites." La rhinoplastie est une opération peu douloureuse le plus souvent. Les mèches sont retirées dès le lendemain (parfois au bout de quelques jours en cas de travail complexe sur la cloison), l'attelle est laissée pour protéger le nez pendant une semaine environ et les points de suture à l'intérieur du nez se résorbent seuls. Des hématomes, un œdème, des ecchymoses peuvent généralement survenir. Les hématomes vont s'évacuer spontanément. "On peut souffrir d'une gêne respiratoire, le goût peut-être altéré pendant quelques semaines le temps que l'œdème se résorbe. En terme d'éviction sociale, tout dépend du patient. Si cela ne le gêne pas de sortir avec l'attelle, il peut reprendre le travail rapidement. Autrement, il attendra une semaine que l'on retire l'attelle. En ce qui concerne la reprise du sport, on est sur un délai de 8 à 10 jours, en fonction du type de sport bien sûr. On évitera les sports de contact avec risque de choc pendant 3 semaines à un mois." A noter, une fois retirée, l'attelle laisse apparaître un œdème qui se résorbe en quelques semaines. Des risques ? Le Dr Rouif rassure : "la rhinoplastie n'est pas vraiment une intervention à risques en termes de complications immédiates. Ils en existent bien sûr comme pour toute intervention chirurgicale, en lien notamment avec l'anesthésie, mais on n'a pratiquement pas de risques de phlébites, ni d'embolies pulmonaires. Ce type d'intervention ne nécessite pas de reprise en urgences dans les heures qui suivent. Il n'y a pas beaucoup de complications et les problèmes infectieux sont rares". Les œdèmes et hématomes se résorbent d'eux mêmes. Comment faire dégonfler son nez après ? Généralement, le temps fait son oeuvre. Les œdèmes et hématomes se résorbent d'eux mêmes. Pour accélérer un peu le processus ou du moins ne pas le ralentir, il convient de "dormir la tête un peu sur-élevée pour éviter les œdèmes, conseille le Dr Rouif. Il faut éviter les environnements trop chauds qui favorisent la dilatation des tissus. Et si besoin, des traitements locaux anti-inflammatoires peuvent être prescrits." PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 56. 56 Rhinoplastie ratée : que faire ? Des petites imperfections peuvent apparaître mais elles ne seront pas révélées immédiatement, une fois seulement les œdèmes résorbés. Elles peuvent être dues à une insuffisance de correction ou à une évolution inattendue des structures nasales. Il faut alors attendre que la cicatrisation soit parfaitement achevée avant d'éventuellement intervenir de nouveau. "S'il faut effectuer une reprise on attendra en moyenne au moins 18 mois, on doit intervenir à distance de la première opération. Mais parfois il n'y a pas besoin de réopérer, on peut corriger l'imperfection avec des gestes plus simples comme des injections d'acide hyaluronique.", précise le chirurgien. La rhinoplastie est prise en charge par l'Assurance Maladie dans le cas d'une gêne fonctionnelle avec troubles de la respiration. Prix et prise en charge "La rhinoplastie est prise en charge par l'Assurance Maladie dans le cas d'une gêne fonctionnelle avec troubles de la respiration" explique le Dr Rouif, ou en cas de déformation ou de déviation de la cloison nasale suite à un traumatisme. Une chirurgie du nez à visée purement esthétique n'est jamais prise en charge par la Sécurité Sociale. Et il incombe au chirurgien de rédiger un devis détaillant la somme globale de l'intervention. Un délai de réflexion de 15 jours minimum est obligatoire dans tous les cas entre la remise de ce devis et l'intervention. Comptez entre 4 000 € et 6 000 €, un prix qui évolue selon la région, la renommée du chirurgien, la structure... Comment bien choisir son chirurgien ? La relation patient chirurgien est essentielle. Pour trouver un praticien compétent, vous pouvez vous tourner vers des sites de référence comme celui de la SOFCEP ou du Conseil Nationale de l'Ordre des Médecins qui met à disposition du public un annuaire de chirurgiens qualifiés. Merci au Dr Michel Rouif, chirurgien plasticien et Secrétaire Général de la Société Française des Chirurgiens Esthétiques Plasticiens (SOFCEP) https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2597889-rhinoplastie-chirurgie-du-nez- technique-resultat-prix/ PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 57. 57 Cuisses, ventre... La liposuccion est une intervention de chirurgie esthétique qui permet de retirer la graisse de façon sélective par un phénomène d'aspiration (lipoaspiration ou liposculpture), à l'aide de petites canules insérées sous la peau. Avant de prendre la décision de subir une liposuccion, il est primordial d'avoir toutes les cartes en main. À qui s'adresser pour une opération en toute sécurité, en quoi ça consiste, quels sont les prix, comment booster les résultats après l'intervention et surtout avoir tous les conseils d'un médecin pour être certaine que cette technique de chirurgie corresponde à votre profil ? On vous guide. Qu'est-ce qu'une liposuccion ? Également appelée "lipoaspiration" ou "liposculpture", la liposuccion est une intervention chirurgicale qui consiste à extraire la masse graisseuse excédentaire d'un patient par une aspiration à l'aide de canules (3/4 millimètres), insérées sous la peau. Cette technique de liposuccion par canule a été mise au point dans les années 1980 par le chirurgien français Yves Gérard Illouz. Le maniement de la graisse sous-cutanée doit être doux et régulier afin d'éviter les ondulations inesthétiques. A noter que cette opération ne laisse quasiment aucune cicatrice (sinon, celles-ci disparaissent au fil du temps). Liposuccion : pour qui ? Cette intervention de chirurgie esthétique se destine aux femmes comme aux hommes. "Je reçois une majorité de femmes et parfois des hommes. La raison qui les poussent à vouloir tenter la liposuccion est davantage esthétique que médicale, explique le Dr Pierre Nahon, chirurgien plastique.Cela peut aller des simples complexes ou d'un mal-être à une réelle détresse psychologique et ce, à des périodes bien précises de la vie hormonale d'une femme. Je rencontre donc des jeunes filles à partir de 16 ans qui souhaitent perdre leur ventre arrondi d'adolescente. PRESS BOOK o Périodicité : quotidien o Visites : 13 897 751 o 06 janvier 2020 Liposuccion : déroulé de l’opération, prix, techniques, risques PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr
  • 58. 58 Il y aussi les femmes qui ont subi une nouvelle distribution de la graisse sur les hanches et le ventre après leur accouchement et enfin les femmes ménopausées, à cause de la chute des hormones et du stockage de la graisse sur la ceinture abdominale." Contrairement aux nombreuses idées reçues, la liposuccion ne permet pas de maigrir mais seulement d'enlever les cellules graisseuses localisées qui résistent aux régimes. Elle est ainsi pratiquée en seconde intention, en cas d'échec des techniques d'amincissement habituelles, chez des patient(es) présentant des amas graisseux avec une peau suffisamment ferme. Elle n'est pas indiquée dans les cas d'embonpoint généralisé ou d'obésité. A qui s'adresser ? La liposuccion est un acte chirurgical à part entière et doit donc être réalisée avec un chirurgien qualifié en qui vous avez totalement confiance. Pour le trouver, adressez-vous au Conseil National de l'Ordre des Médecins. La première consultation vous permet de juger du sérieux du praticien et à celui-ci d'évaluer votre demande. S'il juge que cette intervention est réalisable, il pratique alors un examen approfondi à l'aide de radios, de photos et doit obligatoirement proposer deux documents écrits, à savoir un devis contenant les qualifications du praticien, le lieu de l'intervention, le prix et les références à son assurance professionnelle. Quant au second, il s'agit d' un consentement éclairé, qui doit reprendre la totalité de l'information (type d'intervention, d'anesthésie, risques et suites opératoires et résultat à atteindre). Sachez aussi qu'il n'y a pas de nombre précis de visites à respecter, hormis la première faite avec le chirurgien et une autre réalisée avec l'anesthésiste, entre un mois et une semaine avant l'intervention. Un délai obligatoire de réflexion de 15 jours doit également être tenu, entre la consultation et la liposuccion. Enfin, une consultation post-opératoire est conseillée une semaine après la liposuccion. Avant-Après : comment se passe l'opération ? La lipoaspiration peut être réalisée sous anesthésie locale si les excès graisseux à retirer sont limités ou sous anesthésie générale si les liposuccions sont plus importantes et pour plus de confort. La durée de l'intervention dépend du nombre de zones à traiter et de l'importance de l'opération. Il faut compter en moyenne 30 minutes pour une intervention sur une zone et jusqu'à 2h30 sur plusieurs zones. PRESS BOOK PB COMMUNICATION – 7 Villa des Sablons – 92200 Neuilly-sur-Seine – Mail : pbcom@communication.fr