OURAHOU MohamedIngénieur d'Etat Génie Rural at ORMVA-TF, Chef de Service de l'Equipement Rural & Coordonnateur du projet PDIAAI-CC aval Kaddoussa, province Errachidia
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Matériels qu'on utilise au niveau du chantier pour fabrication, transport et mise en œuvre du béton
Materiels De Chantier Beton
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OURAHOU MohamedIngénieur d'Etat Génie Rural at ORMVA-TF, Chef de Service de l'Equipement Rural & Coordonnateur du projet PDIAAI-CC aval Kaddoussa, province Errachidia
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Matériels qu'on utilise au niveau du chantier pour fabrication, transport et mise en œuvre du béton
1. Royaume du Maroc
-=-=-=-
ORMVA de Tafilalet
-=-=-=-
subdivision SER
Erfoud
MATERIELS DU CHANTIER
« BETON »
Tome 2
Réalisé par :
M. OURAHOU
Avril 2004
2. SOMMAIRE
I- MATERIELS DE FABRICATION DES BETONS
I.1- Bétonnières
I.2- Malaxeurs
I.3- Centrales à béton
II- MATERIELS DE TRANSPORT DES BETONS
II.1- Transport à courte distance
II.2- Transport à moyenne distance
II.3- Transport à grande distance
III- MISE EN PLACE DES BETONS
III.1- Centrifugation et pilonnage des bétons
III.2- Vibration
IV- BETONNAGAS PARTICULIERS
IV.1- Types de bétons particuliers
IV.2- Bétonnage par temps froid
IV.3- Bétonnage par temps chaud
V- COFFRAGES ET ETAIEMENTS
V.1- Coffrages en bois
V.2- Coffrages métalliques
V.3- Coffrages divers
V.4- Etaiements
3. MATERIELS DE FABRICATION, DE TRANSPORT
ET DE MISE EN PLACE DES BETONS
I- MATERIELS DE FABRICATION DES BETONS
I.1- Bétonnières
On rencontre deux types de bétonnières :
a- Bétonnière à tambour basculant (figure n° 1)
Leur rendement varie de 2 à 8 m3/h.
b- Bétonnière à axe horizontal
Le vidage peut se faire de différentes manières :
- par basculement d l’axe et déchargement par gravité,
- par ouverture de la cuve en deux parties (figure n° 2),
- par cuillère de vidage,
- par inversion du sens de la marche.
Le rendement varie de 3 à 20 m3/h.
Caractéristiques des bétonnières
Pour éviter la ségrégation, il faut que :
D x n² = 350 à 450
N : vitesse de rotation en tours/mn
D : diamètre de la cuve.
La durée de malaxage doit être de :
Type de bétonnière Diamètre Nbre de tours Durée en mn
bétonnière à axe horizontal 1,00 20 à 30 1,00 à 1,30 mn
bétonnière à axe incliné. 1,00 30 à 40 1,30 à 2,00 mn
I.2- Malaxeurs
Ils sont principalement utilisés pour la fabrication des bétons dits à sec, c’est à dire
dans lesquels la teneur en eau est réduite au minimum. Dans ce cas :
D x n² = 200 à250
6. I.3- Centrales à béton (figure n° 3)
Il s’agit d’un ensemble d’installations groupant tous les matériels nécessaires à la
fabrication des bétons.
Le rendement varie de 8 à 250 m3/h ; on distingue :
- centrales mobiles de production moyenne (8 à 35 m3/h) ;
- centrales mobiles de grande production (jusqu’à 100 m3/h).
II- MATERIELS DE TRANSPORT DES BETONS
II.1- Transport à courte distance (figures n° 4 et 5)
o Goulotte ;
o Dumpers ;
o Chariots élévateurs ;
o Grue ;
o Brouettes ;
o Seaux à mortiers.
II.2- Transport à moyenne distance
o Camions ;
o Convoyeurs à courroie : distance d’utilisation 400 à 500 m ;
o Blondin : benne à béton suspendue au chariot (mode utilisé dans les
barrages et les ponts) ;
o Pompe à béton (figure n° 6) ;
o Transporteurs pneumatiques (figure n° 7).
II.3- Transport à grande distance
o Agitateurs ;
o Bétonnières portés.
III- MISE EN PLACE DES BETONS
III.1- Pilonnage et Centrifugation
a- Pilonnage
On tasse le béton en surface à l’aide de dames et pilons. Ces engins peuvent être à main
ou mécaniques.
En fait, on ne tasse que la surface en empêchant ainsi le serrage du béton situé en
dessous. En effet, les bulles d’air et d’eau sont arrêtées par la surface dure. On remédie à
cet inconvénient en :
- piquant le béton avec une barre de fer ;
- répondant le béton par couches minces (20 à 30 cm).
8. Figure n° 4 : Transport de béton par brouettes et par goulotte
Figure n° 5 : Transport de béton par Dumper
9. Figure n° 6 : Schéma de fonctionnement Figure n° 7 : Schéma de transporteur
d’une pompe à béton pneumatique de béton
10. b- Centrifugation
C’est un procédé très utilisé pour la fabrication des tuyaux cylindriques en béton. On
met le moule en rotation rapide et la force centrifuge qui se crée comprime le béton sur la
paroi extérieure.
Elle a l’inconvénient de favoriser la ségrégation.
III.2- Vibration
Les vibrations produites ont des fréquences variées :
- Gros éléments : 1.500 vibration/mn ;
- Gravillons : 3.000 à 6.000 vibration/mn ;
- Sable + ciment : 10.000 à 20.000 vibration/mn.
Certaines précautions sont à prendre :
o les agrégats doivent avoir la même densité ou une densité voisine pour
éviter la ségrégation ;
o avoir une densité supérieure à celle de l’eau vibrée ;
o prévoir des coffrages suffisamment résistants et rigides ;
o on s’arrête dés que la surface libre du béton est en « ébullition ».
a- Vibration externe
On utilise :
• vibrateur à chocs ou à air comprimé (figure n° 8) ;
• vibrateur pneumatique (figures n° 9 et 9-bis)) ;
• vibrateur électrique.
b- Vibration interne ou « pervibration »
On fait appel au vibrateur pneumatique (figure n° 9 et 9-bis) ou au vibrateur
électrique.
c- Vibration de surface
On utilise :
• règles vibrantes (figure n° 10);
• dames vibrantes.
Ces engins conviennent surtout pour la vibration du béton mince dont la surface est
peu inclinée sur l’horizontale.
Les règles sont utilisées pour vibrer des dalles, des revêtements de canaux, des
hourdis. Elles sont l’avantage de permettre un lissage de béton et de laisser une surface
terminée d’un très bon aspect.
d- Tables vibrantes
11. Elles sont employées pour la vibration des éléments préfabriqués : parpaings,
agglomérés,…etc.
Figure n° 8 : Vibrateur à chocs
Figure n° 9 : Aiguille
vibrante pneumatique
12. Figure n° 9-bis : Vibreur à air comprimé:
Figure n° 10 : Vibration par une règle
13. IV- BETONNAGES PARTICULIERS
IV.1- Types de bétons particuliers
a- Béton cellulaire
Il s’agit d’un béton très léger (d = 0,25 à 1,20), fabriqué à partir d’un mortier fin dans
lequel on crée des bulles de vide au moyen, soit d’une réaction chimique (incorporation de la
poudre d’alumine) soit d’un soufflage d’une émulsion d’air ou d’une mousse gélatineuse
spéciale, parfois à base d’algues.
Il est surtout employé e bâtiments car il constitue un excellent isolant thermique, par
contre il offre une faible résistance de 60 bars.
b- Béton aéré
Il renferme de l’air occlus dans de petites bulles de faible diamètre (50 à 300 microns)
dues à de produits chimiques incorporés à l’eau de gâchage ou au mortier.
Il est extrêmement résistant au gel, malgré sa faible résistance mécanique.
c- Béton anti-radioactif
C’est un béton très lourd à grande teneur en eau et qui absorbe mieux les radiations
atomiques qu’un béton ordinaire. On utilise des agrégats de très forte densité et même des
déchets de forge ou de fonderie (d > 5) ou de la magnétite.
d- Béton précontraint
Le principe de béton précontraint est différent : Préalablement à tout effort extérieur,
on communique à la pièce une forte pression. De cette manière, les efforts de traction
viennent en déduction et l’ouvrage reste constamment comprimé.
Les armatures (câbles) sont excentrées et suivent une courbe destinée à apporter la
compression là où l’on aura besoin. Cette compression est le plus souvent réalisée par
câbles en acier. On rencontre différents procédés :
- Procédé Feyssinet (figures n° 11, 12, 13 et 14) ;
- Procédé S.E.E.E (Sociétés d’Etudes et d’Equipement d’Entreprises) (figures
n° 15, 16 et 17) ;
- Procédé B.B.R.B (figures n° 18 et 19).
IV.2- Bétonnage par temps froid
Il est interdit de bétonner par temps froid (moins de 5°C), sauf dispositions prises :
a- Chauffage du béton
L’ouvrage doit être couvert des bâches plastiques et les sources de chaleur sont
placées à proximité (brûlures à fuel, réchauds électriques ou braseros) de telle sorte à avoir
une température dépassant 10 °C. ce phénomène doit durer au moins 72 heures.
16. b- Ajout des adjuvants
Leur rôle est d’empêcher le gel de l’eau constituant et de favoriser la prise.
IV.3- Bétonnage par temps chaud
Dans ce cas, la dessiccation du béton risque de se produire : il est donc nécessaire
d’avoir recours à une humidification des surfaces soumises à l’évaporation (phénomène de
cure de béton).
a- Cure par humidification
C’est en principe le meilleur moyen de cure, dès que :
- le béton commence la prise, on le protège du soleil à l’aide des bâches ou des
paillons ;
- la surface n’est plus sensible à l’attaque de ruissellement : on pourrait
l’arroser jusqu’à saturation, en veillant bien à ne jamais laisser manquer l’eau
pendant une à deux semaines ; (figures n° 20 et 21)
Pour les bétons d très haute qualité, on désire maintenir un film d’eau continu et
constant sur les surfaces protéger, ou bien on les place dans une atmosphère de brouillard :
l’ouvrage est couvert d’une bâche plastique dans laquelle on pulvérise de l’eau de façon à
maintenir un brouillard.
Dans les zones sahariennes, on pulvérise un film de sable sur le béton arrosé
constamment pendant au moins deux semaines.
Les coffrages étanches (métalliques par exemple) protègent l’évaporation.
b- Cure par enduits étanches
Ce sont des enduits temporaires appliqués sur des surfaces libres.
V- COFFRAGES ET ETAIEMENTS
V.1- Coffrages en bois
Les dimensions courantes sont 1,00 à 2,50 m de long, 0,50 m de large et 25 à 34 mm
d’épaisseur. Il se fait soit en madriers ou en planches (figures n° 22 et 23).
Si l’ouvrage doit recevoir après le décoffrage un enduit ou un traitement spécial
(bouchardage) ; cette surface ne sera pas nécessairement très soignée. Au cas contraire, il
est préférable d’utiliser des planches poncées, ou mieux des panneaux de contre-plaque ou
d’oreilles formant garniture intérieure.
Il faut éviter les assemblages par clous pour ne pas abîmer les éléments.
V.2- Coffrages métalliques
a- Coffrages ordinaires (figure n° 24)
Ce sont des coffrages normalisés c'est-à-dire qui sont conçus pour servir dans la
majorité des cas et pour n’importe quel ouvrage.
17. Figure n° 20 : Cure de la dalle par arrosage jusqu’à saturation
Figure n° 21 : Cure du radier par arrosage jusqu’à saturation
19. Ce sont ceux qui sont réalisés spécialement pour un ouvrage déterminé de forme
particulière.
c- Avantages et inconvénients
Les coffrages métalliques présentent certains avantages :
• facilité de réemploi (5 à 10 fois pour le bois et 500 à 1000 fois pour le
métallique) ;
• obtention des parements bruts plus lisses et plus unis ;
• nettoyage facile ;
• protègent contre l’évaporation
Mais, ils sont tâchés de certains inconvénients :
• plus chers ;
• ils demandent plus d’air d’heures d’ouvriers pour être fabriqués ;
• ils demandent une main d’œuvre spécialisé (coffreur) ;
• font apparaître des nids d’abeilles et des ségrégations en cas de mauvais
vibrage.
V.3- Coffrages divers
a- Coffrages caoutchouc ou plastique
Utilisés que pour des usages bien particuliers : construction des tours cylindriques ou
des canalisations ovoïdes. Leur mise en place se fait par gonflage.
b- Coffrages mixtes bois-métal (figure n° 26)
Constitués de feuilles de contre-plaqué fixées sur une armature métallique ou d’une
lame de tôle ou de zinc fixée sur le coffrage en bois.
c- Coffrages coulissants ou glissants (figure n° 27)
Utilisés surtout dans les souterrains ou pour des piliers de ponts, les châteaux d’eau,
les poteaux, …etc.
V.4- Etaiements
Ce sont des appuis provisoires ayant pour rôle de soutien des éléments de
construction. Ils sont d’usage courant pour le blindage des fouilles, le soutien des coffrages
verticaux et horizontaux, le soutien des éléments métalliques lancés avant leur assemblage
(figure n° 28).
On rencontre des étais en bois ou des étais métalliques.